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  • il y a 6 minutes
Pierre Arditi est revenu sur la polémique opposant Alain Souchon au Rassemblement national dans un entretien accordé à BFMTV ce mardi 18 novembre. Vendredi, le chanteur avait déclaré "ne pas croire que les Français soient assez cons" pour élire un membre du RN à la présidence de la République.

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Transcription
00:00Pierre Arditi vole au secours d'Alain Souchon. Il vient de sortir un livre, il triomphe au théâtre et il accorde une interview à BFMTV.
00:07Il revient sur les mots d'Alain Souchon qui dit ne pas croire les français à ses cons pour porter l'extrême droite au pouvoir
00:13et qui menace de partir en Suisse si elle gagne. Des mots qui ont fait beaucoup réagir les cadres du Rassemblement National.
00:20Et Pierre Arditi défend donc sur BFMTV son ami dont il partage d'ailleurs les opinions. Écoutez-le.
00:25C'est absolument pathétique. D'abord parce que lui il l'a fait d'une certaine manière sous le saut de la plaisanterie
00:35en disant si c'est comme ça je pars en Suisse. Évidemment on pensait bien qu'évidemment il n'en pense pas un mot.
00:41C'est une espèce de galéjade. Donc compte tenu du contexte évidemment et pour une certaine catégorie de politique,
00:51ils se sont jetés dessus en disant voilà c'est un bobo germanopratin.
00:55Non c'est pas un bobo germanopratin. Il n'a pas envie de voir arriver au pouvoir l'une des parties extrêmes de notre pays.
01:03Ça n'est pas la seule d'ailleurs. Il y en a d'autres dans l'autre bord politique.
01:08C'est comme ça. Il a balancé ça comme ça mais il n'est pas plus bobo que moi ou que d'autres.
01:15On a des convictions, on a le droit de les exprimer comme on veut. Chacun enterre ses morts comme il veut.
01:20Voilà c'est comme ça. Alors moi je... D'abord j'aurais plutôt tendance à avoir la même sensibilité politique que lui.
01:28Et puis d'ailleurs je lui dis tout à l'heure que j'étais d'accord avec lui surtout sauf sur le fait qu'il aille en Suisse
01:34parce que ça manquera beaucoup trop à la France. Voilà je n'ai rien d'autre à dire là-dessus.
01:38J'ai beaucoup d'estime et d'admiration pour lui. C'est un honnête homme et un grand artiste.
01:42Il y a beaucoup de barrières nouvelles qui se sont créées, qui quelquefois se sont créées à juste titre.
01:49Quelquefois sont des barrières auxquelles je ne suis pas habitué, auxquelles les gens de mon âge ne sont pas habitués.
01:56On a été probablement plus libre que ça nous aussi.
02:00Écoutez, j'ai vécu libre, sans migraine, sans remords, sans ulcères.
02:07Alors, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je suis libre, je continuerai de parler et de dire ce que je pense comme je le pense.
02:15Personne ne pourra m'enlever ça et si ça déplaît, ça déplaît.
02:20Bon voilà, il dit, en gros il a le droit d'être contre le RN, moi aussi ça n'en fait pas un bobo déconnecté pour autant.
02:25Oui, alors lui, il ne dit pas qu'il partira en Suisse, Pierre Arditi.
02:28Ah non, il ne dit pas ça.
02:29Mais bon, il faut bien connaître l'intéressé.
02:34Je sais que, si vous voulez...
02:35Vous connaissez très bien Pierre Arditi.
02:37Oui, Pierre Arditi, le Rassemblement National, il l'associe au Front National.
02:44C'est la même chose pour lui, je pense qu'il n'y a pas eu d'évolution, Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen,
02:50alors que le discours n'est plus le même quand même, il faut le dire.
02:53Pour lui, c'est, avec un mot à la mode, c'est urtiquant.
02:59Si vous me comprenez, Pierre Arditi, c'est inimaginable pour lui de voter pour ce parti.
03:07Bon voilà, mais il ne dit pas pour autant qu'il part en Suisse.
03:12Il est solidaire de son camarade, il a le droit d'être solidaire du camarade Souchon, si ça lui plaît.
03:18Voilà.
03:18Donc vous dites que pour lui, le RN égale le FN, est-ce que, mais pardon, est-ce que vraiment,
03:26est-ce qu'au fond, il n'a pas raison de penser qu'il y a une continuité quand même entre le RN et le Front National ?
03:32Est-ce qu'il y a vraiment un tel changement ?
03:34Il y a une histoire, et puis je vais vous dire une chose,
03:36Pierre Arditi, qui est un peu plus à droite qu'il ne l'était par le passé, reste un homme de gauche.
03:42Donc voilà, c'est aussi son attachement, mais vous avez vu ce qu'il dit sur le...
03:46Il ne les cite pas, mais implicitement ce qu'il dit sur la France insoumise, je ne pense pas qu'il en pense beaucoup de bien non plus.
03:53Après, bon, c'est un positionnement, une conviction politique qu'il a, et qui, à mon avis...
04:03Mais vous reconnaîtrez que c'est aussi l'illustration d'une fracture entre un monde de la culture, qui est celui-ci...
04:10Alors, ils ne se disent pas bourgeois, mais quand même, dans sa réponse, Alain Souchon dit, oui, j'ai une éducation bourgeoise, je n'aurais pas dû être con.
04:16Ce n'est pas réellement...
04:17Non, non, mais attention !
04:19Arditi n'est pas Souchon et ne dit pas ce que dit Souchon.
04:22Ne dit pas...
04:23Je parle de Pierre Arditi, je ne parle pas d'Alain Souchon.
04:26Alors, moi, je parle des deux parce que je pense que ça fait partie d'un ensemble, que c'est à prendre comme un ensemble.
04:30Je comprends très bien qu'il vole au secours de son ami.
04:33Mais cet ensemble, qu'est-ce qu'il nous dit ?
04:35Il est l'illustration d'une fracture entre une bonne partie des Français et le monde de la culture.
04:41Quand Souchon dit, finalement, que son pays de repli serait la Suisse, à la fois, il est surprenant qu'un homme de gauche prenne la Suisse comme...
04:50Oui, alors, visiblement, visiblement, je me suis renseignée là-dessus, il aurait des amis, une partie de sa famille qui vit en Suisse.
04:56Très bien, mais...
04:57Qui est le choix de la Suisse.
04:58Ils sont bien partis eux, ils n'ont pas attendu.
05:00La Suisse est aussi un paradis fiscal, et il faut que M. Souchon sache que les lois, par exemple, migratoires en Suisse, sont beaucoup plus fermes et beaucoup plus restrictives.
05:10Peut-être même, d'ailleurs, que certains aspects du programme du RN.
05:13Mais on voit bien cette espèce de rupture qui est de plus en plus forte, ou en tout cas, entre le monde de la structure et la France.
05:19Je ne suis pas d'accord.
05:20Moi, je pense que la fracture, elle était très forte par le passé, et qu'elle l'est un peu moins maintenant.
05:25Je pense qu'il y a une ouverture, justement, dans le monde dit de la culture.
05:29Mais les pétitions...
05:30Qui étaient très...
05:31Non, mais il y en a moins.
05:32Qu'on disait un télo et tout.
05:33Et moi, je trouve que j'ai beaucoup moins aujourd'hui qu'il n'y en avait pas le passé.
05:35Moi, je suis d'accord.
05:36Je trouve qu'il y a plutôt une évolution.
05:39Et même les propos de Pierre Hardy...
05:40Que les artistes parlent beaucoup moins...
05:42Moi, je trouve que Pierre Hardy dit, il est très modé.
05:44Je crois que Pierre Hardy dit, il est très modé.
05:45Alors, qu'est-ce que ça dit, justement ?
05:47Qu'est-ce que ça dit de notre époque ?
05:48Fût un temps où ce genre de propos, il serait passé un peu inaperçu.
05:52Maintenant, ces propos-là, les propos d'Alain Souchon notamment, ils détonnent.
05:55D'abord, je vais vous dire un truc.
05:56Je lui dis, ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent.
05:58Il faut arrêter avec ça.
05:59Personne ne dit qu'ils n'ont pas le droit.
06:00Oui, mais enfin, si, hier soir, je suis désolé.
06:03Depuis deux jours, on est là.
06:05Oui, enfin, ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent.
06:06Mais vous avez vu le tollé que ça provoque ?
06:08Oui, bien sûr.
06:09Mais il y a un tollé parce que c'est aussi médiatique qu'on reprend.
06:13Parce que c'est Alain Souchon.
06:15Parce que le Rassemblement national est beaucoup plus fort qu'avant.
06:18Parce que les choses ont changé.
06:20Mais bon, au fond, ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent.
06:22Je pense que Souchon s'est planté en parlant de la Suisse.
06:24Il n'aurait pas du tout.
06:26Il a totalement mal proportionné ses propos.
06:31Et au fond, Pierre Arditi, qu'on a connu beaucoup plus à gauche que ça,
06:34il est extrêmement modéré, moi, je trouve.
06:36Il est très modéré.
06:39Et il a le droit d'avoir les convictions qu'il veut.
06:41Oui, il n'est pas Rassemblement national.
06:44Eh bien, soit, ce n'est pas une surprise.
06:44Mais ce qui est intéressant, pardon.
06:45Il est beaucoup plus modéré qu'il l'était il y a quelques années.
06:48À l'endroit de Jacques Chirac.
06:49Nous, avec Yves, on a connu cette période qui était beaucoup plus rude.
06:53Mais justement, c'est ça qui est intéressant.
06:55Alain Souchon, ça fait 50 ans qu'il chante des chansons
06:57où il se dit ouvertement de gauche contre le Rassemblement national.
07:01Ce n'est pas une surprise.
07:03Et pour autant, aujourd'hui, en 2025, il y a une émotion autour de ça, effectivement.
07:08Ça provoque une sorte de polémique.
07:10Non, mais ce qui est différent, quand même, c'est que là, moi, je trouve que là où il était trop loin,
07:13il traite les Français.
07:14Donc, a priori, il y a 34-35% des personnes qui votent pour le Rassemblement national.
07:18Oui, parce qu'il y a plus de personnes qui votent pour le Rassemblement national.
07:19Il les traite de cons.
07:20Non, il les traite de cons, surtout.
07:21Pourquoi ?
07:22Sous, Souchon.
07:22Oui, Souchon.
07:23Mais pourquoi il est traité de cons ?
07:24C'est-à-dire que, quel est l'intérêt de faire ça, d'avoir cette vulgarité ?
07:28Aucun intérêt.
07:29Donc, qu'il ne soit pas d'accord.
07:30Évidemment, on a le droit de ne pas être d'accord.
07:31Chacun vote ce qu'il veut.
07:40C'est ça qui, aujourd'hui, fait beaucoup de mal et donne des voix au Rassemblement national.
07:44C'est que, finalement, à force de dire, vous, vous êtes RN ou vous êtes un con,
07:48évidemment, ça incite à continuer comme ça.
07:51Donc, moi, je pense que ce n'est pas la bonne stratégie.
07:53Si on veut, effectivement, dire aux gens, ne votez pas RN, dites, qu'est-ce que vous proposez, vous ?
07:56Oui, mais ils n'ont pas de stratégie.
07:57Ce ne sont pas des stratèges.
07:58Non, mais je leur résonne plus.
07:59Dieu merci.
08:00Ce ne sont pas des directeurs de conscience.
08:01Mais pourquoi être agressif ?
08:02Oui, il a simplement répondu à une question que le journaliste lui posait.
08:05Il n'est pas en campagne contre le Rassemblement national.
08:06Ce n'est pas cohérent, effectivement, quand on parle de la Suisse en Suisse,
08:09de la Suisse en Suisse, c'est que, là aussi, on est complètement déconnectés.
08:12Les Français qui ne seraient pas contents par le vote du RN,
08:15ne vont pas pouvoir aller émigrer en Suisse.
08:17La grande différence, c'est que jadis, ou Naguère, plutôt,
08:19il y avait beaucoup moins d'électeurs qui votaient pour le Front national,
08:23qui ne s'est peut-être pas suffisamment pris en compte.
08:26On va accueillir notre invité, justement, pour en parler.
08:29Laurent Jacobelli, bienvenue sur ce plateau, porte-parole du Rassemblement national,
08:32député de Moselle.
08:33On va revenir, on va relire ensemble ce que dit, justement, Alain Souchon,
08:38ce qui fait réagir, là, Pierre Arditi.
08:40On ne sera jamais dans un pays dirigé par le RN.
08:43Par contre, il monte, il fait peur, tout le monde en parle, ça fait des frissons.
08:47Je ne crois pas que les Français soient assez cons pour élire quelqu'un du Front national pour diriger.
08:52Si jamais ça arrivait, on irait donc en Suisse, dit-il.
08:55Ça fait beaucoup réagir, notamment Sébastien Chenu,
08:59qui parle de propos déplacés, déconnectés, méprisants.
09:03Pourquoi le RN réagit aussi vivement à ces propos d'Alain Souchon ?
09:07Alain Souchon pense exactement ce qu'il veut, il chante exactement ce qu'il veut,
09:11et il vote exactement ce qu'il veut.
09:12Je ne peux pas vous dire mieux.
09:14C'est un électeur parmi 40 millions et qui a son expression libre comme les autres.
09:19Là où ça pose un problème, c'est qu'il dit à 13 millions de Français,
09:22« Vous êtes des cons ».
09:23Et ça, ça pose problème.
09:25Ça pose problème quand on vit dans le cœur de Paris,
09:27dans un des quartiers les plus chers de France.
09:30Ça pose problème quand, évidemment, soi-même,
09:32on n'a pas au quotidien de problème avec l'immigration,
09:35on n'a pas peur du chômage,
09:36on n'a pas peur de la perte du pouvoir d'achat.
09:38Ce mépris de classe d'un certain nombre d'artistes est gênant.
09:42– Et vous pensez que parce qu'on est aisé,
09:45on ne peut pas comprendre les malheurs de ceux qui ont moins d'argent ?
09:50– Mais bien sûr qu'on peut le comprendre.
09:52– Mais on peut comprendre que les Français souffrent.
09:53– On est forcément déconnectés ?
09:54– En tout cas, là, il a fait preuve de déconnexion.
09:57Je pense qu'il n'aurait pas dit le mot « con ».
09:59Ce serait passé.
10:00C'est un artiste qui ne veut pas voter Rassemblement National.
10:03Écoutez, moi, mon boulot, c'est d'essayer de le convaincre,
10:06mais ce n'est pas de le contredire
10:07ou ce n'est pas de dire que c'est un mauvais artiste.
10:09D'ailleurs, moi, j'aime bien les chansons d'Alain Souchon.
10:12Et puis, il est aussi légitime que si moi,
10:13je vous fais une critique musicale d'un album
10:15ou d'une pièce de théâtre.
10:16C'est-à-dire, pas tellement crédible, finalement,
10:18mais j'ai le droit d'avoir mon opinion.
10:19En revanche, d'insulter ceux qui votent différemment de lui,
10:24c'est quand même cet esprit un peu de gauche.
10:25Tu ne penses pas comme moi, donc tu es un facho,
10:28donc il te faut te faire taire, ou alors tu es un débile.
10:30Ce n'est pas très démocrate, en fait.
10:32Vous savez, Alain Souchon, j'ai envie de rire, en fait.
10:34J'ai envie de rire parce qu'il habite dans un quartier,
10:36je ne vais pas dire lequel,
10:37où il y a une supérette qui a failli ouvrir cet été.
10:40Et les riverains ont signé une pétition en disant
10:42« Moi, je paye un appartement à 20 000 euros le mètre carré,
10:45ce n'est pas pour avoir des racailles en bas de chez moi.
10:47Alain Souchon a signé. »
10:48Donc, vous voyez ce grand esprit des Lumières qu'est Alain Souchon
10:52quand il s'agit d'avoir un migrant en bas de chez lui.
10:54Là, il a le hockey.
10:55Voilà, je pense que tout est dit.
10:57Maintenant qu'il continue à faire des albums,
11:00je déconseille de faire de la politique, en revanche.
11:02Vous avez l'impression qu'il y a deux Frances à l'heure qu'il est ?
11:05Non, il y a une France très largement majoritaire
11:07qui comprend les problèmes.
11:08Et je crois que de plus en plus de Français,
11:10même des journalistes, même des artistes,
11:12comprennent que ce qui a été fait...
11:13Même des journalistes !
11:14Oui, vous vous rendez compte ?
11:15Comprennent que ce qui a été fait depuis 40 ans ne fonctionne pas.
11:19Il faudrait être aveugle pour voir qu'il n'y a pas un problème
11:20avec l'immigration aujourd'hui.
11:22Il faudrait être aveugle pour voir qu'il n'y a pas un problème d'insécurité.
11:24Il faudrait être aveugle pour voir que les finances publiques sont mal gérées.
11:27Donc, évidemment, les choses progressent.
11:28Mais vous savez, ceux qui ont bénéficié de ce système,
11:31finalement, se recroguent.
11:32Je voyais Pierre Arditi.
11:34Il faut dire que Pierre Arditi vit du programme du Rassemblement National.
11:38Il vit de l'exception culturelle.
11:41C'est-à-dire qu'en France,
11:42on applique la priorité nationale à un seul domaine,
11:45c'est la culture.
11:46Et c'est ça qui fait que Pierre Arditi a encore un boulot aujourd'hui.
11:49Sinon, il n'y aurait que des séries américaines
11:51et que des films américains.
11:52Eh bien, il vit de la priorité nationale.
11:54Le fait que Pierre Arditi vive aisément
11:57et continue de pouvoir se produire à son âge
12:00montre que si on applique la même chose
12:01à ceux qui bossent dans l'industrie,
12:03ceux qui bossent dans le textile,
12:04ceux qui bossent dans l'agriculture,
12:06eh bien, la France pourrait être un pays heureux.
12:08Finalement, par son exemple,
12:09il valide le programme du Rassemblement National.
12:13L'argument est brillant,
12:15mais il oublie une chose, c'est le talent.
12:17Si vous voulez, je ne suis pas sûr que tout le monde
12:18ait le talent de Pierre Arditi sur scène,
12:21puisqu'effectivement, il donne un bel exemple de longévité.
12:24Il y a le talent, il y a la passion.
12:26Et pardon, c'est quoi le budget culture
12:28dans le programme du Rassemblement National ?
12:30Ce n'est pas une question de budget,
12:31c'est une question de priorité.
12:32C'est-à-dire que, par exemple,
12:33les radios en France sont obligées
12:35de diffuser une majorité de chansons françaises.
12:37Sinon, vous n'auriez, comme en Allemagne par exemple,
12:40que des chansons américaines ou anglo-saxonnes.
12:42Les télévisions généralistes
12:44doivent diffuser des œuvres françaises,
12:46des pièces de théâtre de Pierre Arditi,
12:47des films de Pierre Arditi.
12:49Si ce n'était pas le cas,
12:49vous n'auriez que des produits américains.
12:51Et donc, le fait de prioriser
12:53ce qui est fait en France
12:54par rapport à ce qui est importé,
12:57ce n'est fait que dans un seul domaine,
12:58la culture,
12:59et ça permet à notre culture de vivre.
13:01Et tant mieux !
13:01Je ne suis pas sûr que ce soit le programme
13:02du Rassemblement National, par ailleurs,
13:04puisque ça fait au moins quatre décennies
13:06que ça existe.
13:07Non, mais ce que je veux dire,
13:08c'est que nous, on veut l'appliquer.
13:09On veut que ça s'applique à l'agriculture,
13:11on veut que ça s'applique à l'industrie.
13:12On veut, par exemple,
13:13on parlait de Shine,
13:14ou Chine, je ne sais plus comment on dit,
13:15mais qui fabrique des vêtements peu chers
13:17et qui arrivent en France.
13:18Si simplement, on disait,
13:19à l'entrée des frontières,
13:21quand on ne respecte pas
13:22les normes françaises
13:22et les lois françaises à l'étranger,
13:24on paye une taxe,
13:24on ne vient pas.
13:25Eh bien, ça donnerait une priorité
13:27à nos entreprises et à nos industries.
13:29C'est la même chose qu'on fait
13:29avec les œuvres américaines
13:30pour protéger le travail de Pierre Arditi.
13:32Il y a un autre élément
13:33sur lequel je voulais vous entendre,
13:34toujours Pierre Arditi,
13:35qui parle,
13:35parce que c'est d'actualité,
13:37il parle de la taxe,
13:38de taxer les riches.
13:40Lui, il est pour.
13:40C'est un autre élément
13:41qui vous différencie.
13:42On écoute Pierre Arditi.
13:43Ça n'arrange personne.
13:46On aimerait bien
13:46ne pas être taxé comme ça,
13:48sauf que le pays est en danger, là.
13:50Il est même en danger de mort.
13:52Donc, à un moment donné,
13:52tout le monde doit mettre la main à la poche.
13:55Et évidemment,
13:56ceux qui sont le plus favorisés,
13:59très souvent à juste titre,
14:01ils ont beaucoup travaillé pour ça.
14:02Très bien.
14:03Dans ces cas-là,
14:04c'est un peu moins pénible pour eux
14:06que pour un certain nombre d'autres
14:07qui, eux, se demandent
14:09comment ils vont manger
14:09à la fin du mois.
14:10Vous voyez ?
14:11C'est Claude Chabrol
14:13qui m'avait raconté ça.
14:14Je ne sais plus en face
14:14de qui il se trouvait.
14:16Et c'était quelqu'un
14:16qui disait,
14:17enfin, vous comprenez,
14:18vous comprenez,
14:19c'est toujours aux riches
14:22qu'on demande de payer.
14:25Et jamais aux pauvres.
14:26Il a dit,
14:27ben oui,
14:27vous imaginez
14:28si on faisait le contraire.
14:30Si on demandait
14:30à tous les pauvres
14:32de payer à la place des riches.
14:35Moi, je ne suis pas milliardaire,
14:36mais je gagne très bien ma vie.
14:37Je le trouve tout à fait
14:38normal et naturel
14:40compte tenu
14:41de la fragilité
14:43de notre pays
14:44aujourd'hui
14:45de faire cet effort-là
14:47parce qu'il est légitime.
14:48J'aime mon pays.
14:49Je lui dois tout.
14:51Donc, je dois lui rendre
14:52ce qu'il m'a donné.
14:53C'est tout à fait normal.
14:55Notre pays est un pays,
14:57comment dire,
15:00atypique.
15:01Notre pays a toujours été capable
15:02de faire un certain nombre de choses
15:04qu'aucun autre pays ne faisait.
15:07C'est sa richesse.
15:08C'est son honneur.
15:09Et je suis honoré d'être français.
15:11Voilà.
15:12Si on me demande
15:13effectivement de faire un effort,
15:17je le fais.
15:17Pas si déconnecté que ça,
15:19finalement,
15:19ces artistes qui disent
15:21ben oui,
15:22c'est plutôt logique
15:22que ce soit à nous,
15:24finalement,
15:24les plus riches,
15:25les plus aisés,
15:25ceux qui ont plus de chances
15:26de mettre la main à la poche
15:27pour ne pas que ça pèse
15:29sur les plus pauvres.
15:31Ce que dit Pierre Arditi
15:32est assez logique.
15:33C'est-à-dire que s'il y a
15:34un effort fiscal à faire,
15:35il est vrai qu'il vaut mieux
15:36le demander à ceux
15:36qui ont plus d'argent
15:37que à ceux qui n'en ont pas
15:38ou aux classes moyennes
15:39comme c'est d'ailleurs
15:40souvent le cas
15:40et que c'est absolument le cas.
15:43Moi, je suis très surpris
15:44et très inquiet
15:45de voir une proposition de budget
15:46qui sera finalement,
15:48qui passera à la fin quand même
15:49où il y a 19 milliards
15:52d'impôts supplémentaires levés
15:53et 30 milliards
15:54de dépenses publiques en plus.
15:56C'est terrible.
15:56Mais vous, vous êtes contre,
15:57pour revenir sur la taxation
15:59des plus riches,
15:59vous êtes contre
16:00la taxation des plus riches.
16:01Vous êtes positionné
16:03contre la taxe Zuckman,
16:04par exemple,
16:04que les Français souhaitent
16:05à plus de 75%.
16:06Vous savez, une taxe mal écrite
16:07et mal faite
16:08où les services de l'impôt
16:09seraient incapables de la lever
16:11parce qu'elle est tellement mal écrite
16:12que personne ne définirait
16:13le périmètre.
16:13Évidemment, c'est un remède
16:15pire que le mal.
16:16Dire qu'il faut baisser
16:17la pression fiscale
16:18de manière générale,
16:19oui, c'est notre programme.
16:20Des Français matraqués fiscalement,
16:22ce sont des Français
16:22qui ne consomment pas,
16:23ce sont des Français
16:24qui ne relancent pas l'industrie
16:26et donc des créations d'emplois
16:27en moins.
16:27En revanche,
16:28dans cette masse fiscale
16:29qui doit descendre,
16:31il faut que la justice
16:32soit rééquilibrée
16:33entre les plus riches,
16:34les classes moyennes
16:35et évidemment
16:36les plus pauvres.
16:37Aujourd'hui, très honnêtement,
16:38ceux qui tringuent,
16:39ce sont les plus pauvres.
16:40C'est eux qui payent
16:41le plus de taxes
16:41dans leur vie quotidienne.
16:42Oui, mais les plus pauvres,
16:42justement,
16:43ils se disent
16:44qu'on aimerait
16:45que le poids pèse
16:45sur les plus riches.
16:46Je ne suis pas tout à fait
16:46d'accord avec ça, moi.
16:47Si vous permettez,
16:48je pense que ceux
16:49qui tringuent vraiment beaucoup,
16:51ce sont les classes moyennes,
16:52d'abord.
16:53Et puis deuxièmement,
16:54ce qu'il faudrait
16:54pour ajouter complètement
16:56et effectivement
16:57que les plus riches
16:57soient plus taxés,
16:59pourquoi pas,
17:00mais que tout le monde
17:01participe à l'effort
17:02de l'impôt.
17:03Et c'est ça le problème,
17:04c'est qu'un foyer sur deux
17:06ne paye pas d'impôt sur le revenu.
17:09Et même payer
17:09une somme modique,
17:11eh bien,
17:11je pense que ça
17:12réunirait davantage
17:14les Français,
17:15ça participerait
17:16de l'effort national,
17:17ça participerait
17:18du consentement à l'impôt
17:19qui est malheureusement
17:20en train aujourd'hui
17:21de battre un peu de l'aile.
17:23Et on comprend pas quoi.
17:23Et on comprend pas quoi.
17:25Et donc,
17:25c'est ça qu'il faudrait...
17:26Le fait qu'il y ait des riches
17:27et que les riches payent
17:28plus d'impôts,
17:29d'accord,
17:30mais plus il y a de riches,
17:31mieux c'est.
17:32On devrait se féliciter
17:33qu'il y ait de plus en plus
17:34de riches.
17:34Oui, mais vous n'avez pas
17:35toujours été sur cette position,
17:36c'est là-dessus.
17:37Vous vous étiez abstenu
17:38d'ailleurs en février dernier
17:39pour le projet
17:41de taxe Zuckman,
17:41vous avez changé d'avis.
17:42On sent que vous êtes
17:43un peu tiraillé
17:45entre suivre l'opinion générale
17:48qui est pour taxer les riches
17:50et essayer d'attirer
17:51les entreprises,
17:52les patrons,
17:52vous êtes dans un entre-deux,
17:54on a du mal à vous situer.
17:55C'est assez clair pourtant.
17:56Nous estimons aujourd'hui
17:58que le poids fiscal
17:59à la fois sur les individus
18:00et à la fois sur les entreprises
18:02est devenu un frein.
18:03Un frein à la production,
18:04un frein à l'investissement,
18:06un frein à la consommation,
18:07c'est-à-dire un frein
18:08à l'essor économique national.
18:11Donc il faut réduire
18:12massivement les impôts
18:13et réduire massivement
18:14les normes
18:15qui empêchent
18:16de vivre nos industriels,
18:18nos entrepreneurs
18:18et même parfois au quotidien
18:19les individus.
18:21En revanche,
18:22ce que je n'ai pas entendu
18:22dans le discours de Pierre Arditi,
18:24c'est le côté dépense
18:26plus que les côtés recettes.
18:27Nous, nous avons fait le diagnostic
18:28que le problème de la France,
18:30ce n'est pas qu'il n'y a pas assez d'impôts,
18:31il y en a trop,
18:32mais c'est qu'il y a trop
18:33de mauvaises dépenses.
18:34Et c'est là qu'il faut agir.
18:35Avant de demander des efforts particuliers
18:37aux Français,
18:38qu'ils soient riches
18:38ou pas d'ailleurs,
18:40plutôt que de s'en prendre aux riches.
18:41Je vous entendais tout à l'heure
18:42en attendant,
18:43M. Tréhard,
18:44et je suis assez d'accord avec vous,
18:46moi le problème en France,
18:47c'est qu'il y a trop de pauvres
18:48et pas assez de riches.
18:49J'aimerais bien ça
18:50plutôt que l'inverse.
18:50Vous savez,
18:51la gauche veut qu'il n'y ait
18:52que des pauvres.
18:53Moi, mon rêve,
18:54ce serait qu'il n'y ait que des riches.
18:55Que tout le monde mange à sa faim,
18:56puisse avoir des loisirs,
18:57partir en vacances
18:58et se payer exactement ce qu'il veut.
19:00Et pour ça,
19:01il faut réduire
19:01la pression fiscale,
19:02mais surtout les mauvaises dépenses
19:04de l'État.
19:04Oui, je pense qu'il faut être très honnête.
19:05C'est vrai qu'aujourd'hui,
19:06le problème numéro un de la France,
19:07c'est que nous sommes numéro un
19:08du monde des impôts.
19:09Donc, évidemment,
19:10quand on dit aujourd'hui,
19:11il faut que les riches payent,
19:11mais ils payent déjà.
19:12Donc, ce qui est incroyable,
19:13c'est que dire oui,
19:14on est contre la taxe du Keman,
19:15c'est ne pas vouloir
19:16que les riches payent d'impôts.
19:17Ils en payent effectivement déjà.
19:18Et par contre,
19:19ceux qui payent le plus,
19:20il faut le reconnaître,
19:21c'est la classe moyenne.
19:22Et le drame,
19:23c'est que comme il y a une croissance
19:24qui est en train de s'affaiblir,
19:25que le chômage est en train d'augmenter,
19:26cette classe moyenne
19:27est en train de s'appauvrir.
19:29Donc, c'est ça.
19:29Toute la dynamique d'une société,
19:31c'est quand la classe d'en bas,
19:33la classe populaire,
19:34on va dire,
19:35dont je suis issu,
19:35moi, je vais citer HLM d'Orly,
19:37je le dis à chaque fois,
19:37on a une chance de s'en sortir.
19:40C'est-à-dire qu'on a une probabilité importante
19:42de pouvoir monter
19:42dans l'échelle de la société.
19:44Alors que là,
19:44ce qui se passe malheureusement,
19:45c'est que depuis déjà plusieurs décennies,
19:46c'est exactement l'inverse.
19:47C'est-à-dire que la classe moyenne d'en bas,
19:49elle tombe dans la pauvreté.
19:51Le taux de pauvreté en France,
19:53c'est dramatique à dire,
19:54il était à peu près à 13% en 2017,
19:57et aujourd'hui à 15,4%.
19:59Un sommet historique.
20:01Donc la pauvreté est en train d'augmenter,
20:02alors que malheureusement,
20:03on a toujours autant d'impôts,
20:04et ce n'est pas en faisant payer les riches
20:06qu'on aura une situation différente,
20:08sachant que les riches payent énormément d'impôts.
20:09Et est-ce que le RN au pouvoir
20:11parviendrait à épargner les classes moyennes ?
20:14Oui, bien sûr.
20:15D'abord par une baisse de la TVA,
20:17notamment sur les énergies,
20:18sur les produits de première nécessité,
20:20en faisant baisser effectivement
20:21un certain nombre d'impôts,
20:23ces taxes multiples,
20:24on a fait le calcul ce matin,
20:26on a évité par les amendements
20:2870 milliards de taxes supplémentaires
20:31qui nous étaient proposées
20:32Il y a déjà 50 ans !
20:32Sur les bonbons,
20:33sur plein de choses.
20:36Non, nous ce qu'on veut...
20:37Les 26 milliards de taxes multinationales,
20:40celle-ci quand même,
20:40c'est la plus grosse qui est décrée.
20:41C'est une légende urbaine.
20:43La taxe sur les multinationales
20:45initiée par la France insoumise
20:46que vous avez votée également.
20:47Vous donnez des leçons à tout le monde
20:48et vous avez créé quand même
20:49une très grosse...
20:50Non mais alors là,
20:51attendez...
20:51Qui va finir dans le fossé d'ailleurs.
20:53Non mais attendez,
20:54vous avez une vision très partielle.
20:56Vous mettez le point,
20:57le microscope sur un petit point,
20:58vous ne donnez pas
20:59la grande vision générale.
21:00Je vais vous la donner
21:01puisque vous me tendez la perche.
21:03Nous ce qu'on veut,
21:04c'est massivement réduire
21:05les taxes et les impôts
21:06sur les entreprises.
21:07Ça c'est clair.
21:08Pour autant,
21:09ça veut dire qu'elles jouent
21:09tout le jeu.
21:10Or, il y a des multinationales
21:12étrangères
21:13qui ne payent pas d'impôts en France
21:15alors qu'elles ont des bénéfices en France.
21:17Or, elles utilisent nos routes,
21:19elles utilisent la poste,
21:20elles utilisent un certain nombre
21:21de services publics...
21:21Oui mais vous leur appliquez,
21:22le taux de l'impôt sur le jeu
21:24c'est très injuste comme taxe.
21:27Or, ces grands multinationales,
21:28en pourcentage,
21:29payent moins d'impôts
21:30que le boulanger du coin.
21:32Est-ce que c'est normal ?
21:33Bien sûr que ce n'est pas normal.
21:35On est à la limite du vol.
21:36On est à l'optimisation fiscale
21:37qui devient presque du vol.
21:39Le mécanisme est mauvais !
21:41Le mécanisme est mauvais !
21:42Vous me le direz après
21:43que ce que je dis est bête
21:43mais laissez-moi le finir
21:45avant de le juger.
21:45Il ne dit pas que c'est bête,
21:46il dit que c'est mauvais.
21:46Je plaisante.
21:47Je ne permettrais pas
21:48de dire que c'est bête.
21:49Je plaisante.
21:50Je ne fais pas l'instruction.
21:51L'idée, c'est de baisser massivement
21:53les taxes et les impôts
21:54pour toutes les entreprises
21:55mais ça veut dire
21:55qu'elles le payent toutes
21:56parce que sinon
21:57c'est complètement injuste.
21:58Je vais vous dire,
21:59nous on a voté la suppression
22:01d'un impôt de production
22:02qui rapportait 5 milliards
22:05aux entreprises du coup.
22:05C'est le gouvernement actuel,
22:07l'équipe actuelle
22:08qui a remis ça
22:09dans la corbeille des impôts.
22:12Il faut payer globalement
22:14moins d'impôts.
22:15Il faut que tout le monde en paye.
22:16Amazon ne peut pas payer
22:17moins d'impôts
22:17que votre plombier.
22:18J'aimerais qu'on écoute
22:19Edouard Philippe
22:21qui était au Congrès des maires
22:22aujourd'hui
22:23en tant que maire du Havre.
22:24Voilà ce qu'il dit
22:25sur l'avenir d'Emmanuel Macron.
22:28Il l'appelle toujours
22:29à un départ ordonné,
22:31dit-il,
22:32du président de la République.
22:33On écoute.
22:33J'ai considéré
22:35que compte tenu
22:36du désordre actuel
22:37il fallait revenir
22:38à plus de clarté
22:39et qu'une bonne façon
22:40de revenir à plus de clarté
22:41c'était que le président
22:42puisse partir dignement
22:45de façon ordonnée
22:46et peut-être un peu avant
22:48mars ou mai 2027.
22:52Mais je l'ai dit
22:52parce que je le pensais
22:53ni destitution
22:54ni démission
22:55mais un départ ordonné.
22:56Bon, très bien.
22:56Ça n'est pas le cas.
22:57Il faut donc gérer
22:58la situation actuelle.
23:00J'espère qu'à la fin
23:01de la discussion budgétaire
23:03un budget acceptable
23:05sera présenté.
23:06Lui, il appelle
23:07au départ ordonné
23:08d'Emmanuel Macron
23:09même si finalement
23:10il n'y croit plus trop trop.
23:13Est-ce que vous,
23:13c'est une option
23:14que vous envisagez toujours ?
23:16On se rappelle
23:16que vous,
23:17vous voulez deux choses,
23:17la dissolution
23:18ou la démission
23:19d'Emmanuel Macron.
23:20Vous y croyez toujours
23:21dans le temps
23:21qui nous est imparti
23:22avant 2020 ?
23:23Écoutez,
23:24Emmanuel Macron
23:24n'a pas donné de signe
23:25de vouloir démissionner.
23:27Il a accumulé
23:28trois défaites électorales.
23:29Il y a un budget
23:30qui n'arrive pas à être fait.
23:31Il y a 11% des Français seulement
23:33qui lui donnent leur confiance.
23:35Le général de Gaulle
23:36serait déjà reparti
23:37à Colombais
23:38depuis très longtemps.
23:39Emmanuel Macron
23:40reste en place.
23:41Donc ça veut dire
23:41qu'il s'agrippe.
23:42Bon,
23:43qu'est-ce que vous voulez
23:43que j'y fasse ?
23:44La raison n'est pas
23:45la chose la plus partagée,
23:46notamment en politique.
23:48Nous,
23:48on appelle ensuite
23:49à la dissolution
23:50parce que le problème
23:51qu'on a aujourd'hui
23:51c'est qu'il n'y a pas
23:52de majorité dans ce pays.
23:53Or,
23:53pour définir des objectifs,
23:54pour définir une stratégie
23:55et même à court terme
23:56pour définir un budget,
23:58il faut une volonté politique.
23:59Et elle peut encore avoir lieu
24:00la dissolution, là ?
24:00Vous y croyez toujours ?
24:01Techniquement,
24:02elle peut avoir lieu.
24:03Elle aurait dû avoir lieu.
24:04Je pense que ce serait
24:04une bonne chose pour vous.
24:06Est-ce que s'il y a
24:06une dissolution ?
24:07Très bien,
24:08vous gagnez les élections,
24:09ce que toutes les études
24:11disent,
24:12d'opinion,
24:13majorité relative
24:14ou absolue,
24:15enfin,
24:15bonne majorité relative,
24:17on nomme
24:18M. Bardella
24:19ou Mme Le Pen,
24:20d'ailleurs,
24:20qui serait nommé
24:23à Matignon.
24:23Est-ce que ça serait
24:24une bonne opération
24:24pour vous ?
24:25Quand on est nommé
24:26à Matignon,
24:27généralement,
24:27on a du mal
24:28à franchir la marche supérieure.
24:30Je vais vous dire,
24:31si on réfléchissait toujours
24:32en fonction de notre
24:33confort personnel,
24:35on ne se serait pas inscrit
24:36au Rassemblement National
24:37et on n'aurait pas
24:39enduré tout ce qu'on avait
24:41à endurer.
24:41Ça a coûté cher
24:42à M. Balladur,
24:43ça a coûté cher...
24:44Allez, merci.
24:45Si nous le proposons,
24:46c'est parce qu'on pense
24:46que c'est la seule solution
24:47et que nous sommes confiants
24:48que les mesures
24:49que nous proposons
24:50pour les Français
24:50peuvent aboutir,
24:52qu'on aura un budget
24:52avec moins d'impôts,
24:54plus de justice sociale,
24:55tout ce que n'a pas su faire
24:56Emmanuel Macron.
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