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00:00Bonjour avec Louis de Ragnel, Joseph Massé-Scaron, Jean-Sébastien Fergeau, Laetitia Guinan, on a le plaisir d'accueillir Fabrice Le Sachet.
00:05Bonsoir à vous. Vous êtes vice-président du MEDEF, vous représentez les patrons, les petits, les grands, pas que les grands d'ailleurs.
00:10On a aujourd'hui un sommet qui s'appelle Choose France, on a l'habitude, ça fait 7 ans que ce sommet existe.
00:15On a l'impression qu'aujourd'hui, et c'est d'ailleurs Marc Fiorentino qui le dit, c'est plutôt pour encourager les patrons français à ne pas quitter la France
00:21que à faire venir les investisseurs étrangers, mais bon, je lui laisse la formule.
00:25En revanche, on a un Premier ministre qui s'est adressé au chef d'entreprise en leur disant, rassurez-vous, rassurez-vous.
00:31Alors rien que de le dire, ça les fait flipper. Écoutez Sébastien Lecornu et je vous passe la parole.
00:36Les ministres ont besoin d'avoir des acteurs du monde économique qui parlent clairement, qui rassurent leur base sur les problèmes qui n'existent pas.
00:45Comme l'a dit la ministre, vous avez des taxes qui n'existent pas.
00:49On fait peur actuellement à une partie du pays avec des taxes qui n'auront jamais d'application, parce qu'elles ne sont pas constitutionnelles, parce qu'elles n'ont pas d'assiette.
00:58Ne vous inquiétez pas trop de ce qu'il y a dans le budget. Avant tout, inquiétez-vous du fait qu'il y a bien un budget.
01:04Ensuite, sur ce qu'il y a dans le budget, inquiétons-nous de ce qui peut vraiment y être, pas de ce qui n'existe pas.
01:09Voilà, pour Sébastien Lecornu, excusez-nous, mais les bras nous en tombent.
01:12Alors, lesquelles n'existent pas ?
01:14Lesquelles n'existent pas ?
01:15Lesquelles, parce qu'il y a une dizaine de taxes, donc il faut être précis. Lesquelles ?
01:17Et lesquelles vont sauter ?
01:18Aujourd'hui, il y a 53 milliards d'euros en plus, après un budget l'année dernière, où il y a eu 15 milliards d'euros en plus pour les entreprises, 6 milliards pour les ménages, 15 milliards pour les entreprises.
01:27Cette année, on est à 53. Sur les 53, quelles taxes sont celles qui adviendront et celles qui n'adviendront pas ?
01:34Pour le moment, ce sont des amendements qui ont été votés par l'Assemblée nationale.
01:38Nous, nous sommes très cartésiens. On a pris notre calculatrice et c'est 53 milliards d'euros. C'est un record. On va être à 44% de prélèvement obligatoire en France. Un record.
01:50Donc, on a besoin d'activité économique. En fait, le seul sujet qui doit nous occuper, c'est comment on produit plus en France pour gagner plus en France.
01:57Ça intéresse tous vos spectateurs. Comment on peut gagner plus en produisant plus, en ayant des services, des biens manufacturés qui ont une plus forte valeur ?
02:04C'est de l'investissement. C'est de l'innovation. Mais si on pompe les entreprises tout le temps pour de la fiscalité, pour ne pas réduire les dépenses, elles ne vont pas beaucoup innover.
02:13Elles ne vont pas beaucoup investir.
02:15Ce qui veut dire que vous êtes dans une position d'attentisme totale. Parce que quand vous avez quelqu'un qui vous dit « Eh, confiance ! », alors là, c'est panique à bord, franchement.
02:21Non, mais soyons sérieux. Les chiffres montrent qu'il y a, sauf le troisième trimestre, un ralentissement des investissements privés en France.
02:29D'ailleurs, les ménages, c'est la même chose. Il y a une augmentation de l'épargne qui est très importante.
02:34Et donc, ça veut dire que ni les particuliers, ni les entreprises n'ont de visibilité, n'ont de confiance dans ce budget.
02:42Et ce qui est important, c'est d'être très au clair sur ce qui va se passer. Parce qu'on ne peut pas dire aux chefs d'entreprise aujourd'hui « Mais attendez, vous verrez, le Sénat, il va détricoter. »
02:51Mais il va détricoter quoi ? Qu'est-ce qui va rester ? Parce que si on commence avec une douloureuse à 53 milliards d'euros et qu'on termine avec une petite addition à plus 20 milliards d'euros, après plus 15 milliards d'euros,
03:01chez nous, ça fait plus 35 milliards d'euros en calcul.
03:06Concrètement, ça veut dire gèle des investissements, gèle des embauches, gèle de tout en réalité ?
03:10Oui, le chômage remonte.
03:10Le chômage remonte. Et surtout, même si on se place dans la perspective de l'État, des recettes fiscales, lorsqu'on tape les entreprises, on fait chuter les recettes fiscales.
03:20Je prends un exemple très simple. Taxe sur les aéroports. Aujourd'hui, 4 fois moins de passagers en France que chez nos voisins.
03:29Lorsque vous rajoutez 120 euros sur un billet d'avion long courrier et plusieurs euros sur des courts courriers ou des vols intérieurs,
03:37vous avez une chute et vous voyez que les low-cost vont ailleurs, que les hubs se font ailleurs.
03:42Je prends cet exemple de l'aérien, mais vous pouvez multiplier sur tous les secteurs puisqu'on a des taxes sectorielles dans l'agroalimentaire,
03:48on a des taxes sectorielles quasiment partout aujourd'hui.
03:52Et donc ça s'empile, ça s'empile, ça s'empile et en même temps, on ne fait pas les réformes.
03:56Où sont passées les économies ? Avis de recherche ? Où sont passées les économies ?
04:00Avis de recherche sur ces news et européens. C'est une question de Louis Drengl.
04:02Alors Fabrice, sachez comment est-ce que vous qualifieriez la politique actuelle du gouvernement, politiquement ?
04:09Anti-entreprise. Aujourd'hui, c'est anti-entreprise. Très clairement.
04:13On a tourné la page de la politique, entre guillemets, de l'offre, qui avait produit quelques effets puisque le chômage avait baissé.
04:20C'était la promesse d'Emmanuel Macron ?
04:21Oui, mais le chômage a baissé en France. Entre 2017 et 2024, il a baissé. On a eu un solde net d'usines, faiblement, mais plus 316 usines entre 2017 et 2024.
04:33Il y a eu des choses parce qu'on s'est battus pour ça. Il y a eu la flat tax qui a permis de rendre plus attractif l'investissement en capital,
04:39même si la France est un des pays pour le rendement sur le capital qui est le plus faible d'Europe.
04:44Mais on s'est battus sur ça. On a réussi à supprimer l'ISF. On a baissé un peu les impôts de production. On a réformé le marché du travail.
04:50Et tout ça a eu un effet. Et c'est ça qu'on est en train de mettre à la poubelle.
04:55Bien sûr, mais alors, parce que le MEDEF est supposé proche de la politique d'Emmanuel Macron, si on schématise aujourd'hui,
05:03quel est l'état de vos relations avec le ministre de l'Économie et des Finances, le Premier ministre, le ministre du Budget ?
05:12Ça ne se pose pas du tout comme ça. Nous, on n'est pas proche de partis politiques. Nous, on est libres, on est indépendants.
05:18On est proche d'une politique économique qui peut fonctionner. Et donc, nous, on est proche de la politique de l'offre,
05:24c'est-à-dire qui renforce les entreprises et qui permet aux entreprises de se développer, de recruter, de payer mieux, d'investir, d'innover.
05:30On est proche de ça. Et donc, que ce soit le président de la République, que ce soit François Hollande,
05:36en 2017, avec le CICE qui le fait, nous, on salue quand il y a des avancées pour les entreprises. Et donc, on ne se positionne pas politiquement.
05:45Joseph Massescaron, je vous vois perplexe.
05:47Non, non, mais j'entends très bien cette argumentation qui est justement de mettre le curseur, non pas sur les hommes, mais sur la politique économique.
05:56Je voudrais juste revenir sur une question qui est quand même une question qui vous concerne en premier lieu, c'est la dette.
06:01Est-ce que vous avez été étonné de la sortie de M. Le Maire, ministre de l'Économie, pendant longtemps,
06:06sur la dette et sur les avertissements qu'il avait adressés à Emmanuel Macron ?
06:11Si on prend la dette depuis 2017, un peu plus de 800 milliards d'euros de dette, 44%, c'est les retraites.
06:17Pas M. Le Maire qui a créé le système de répartition.
06:20Le sujet de la dette, c'est majoritairement, il y a bien d'autres choses, mais c'est majoritairement les retraites.
06:25C'est pour ça que nous, on pousse absolument à réformer.
06:29Et je dirais qu'aujourd'hui, vous couvrez les retraites seulement à deux tiers avec des cotisations.
06:33Ça veut dire que pour un tiers des retraites, vous êtes obligés de vous endetter ou de trouver d'autres ressources.
06:38Tant qu'on n'adresse pas le sujet des retraites que tous nos voisins ont fait,
06:41d'ailleurs en changeant l'âge légal de départ, souvent autour de 67 ans, on aura de l'endettement.
06:47Ou alors, il faudra baisser les pensions ou augmenter le coût du travail.
06:51Et donc, cette suspension de la réforme des retraites, par exemple, n'est pas de nature à stabiliser la situation des finances publiques.
06:57D'accord, il y a juste quelque chose, pardonnez-moi.
07:00Je suis beaucoup plus vieux que vous et je me souviens qu'il y a une époque...
07:02Vous êtes très jeune dans votre tête.
07:05Oui, dans la tête.
07:06Mais je me souviens qu'il y a une époque, pardonnez-moi, où le patronat donnait le « là » sur les thématiques.
07:14Les thématiques qui permettaient de renouveler les problématiques à gauche, à droite, etc.
07:19Et notamment, il y avait une thématique qui était chère au patronat, c'était justement la question des retraites,
07:25la différence entre public et privé.
07:27Et ça, vous avez totalement abandonné cette thématique.
07:30Je voudrais savoir pourquoi.
07:31Non, on ne l'a pas abandonné, mais peut-être qu'on n'est pas...
07:33On ne nous en a pas dit dessus.
07:34Mais justement, je suis là ce soir et donc je le dis, on n'a absolument pas abandonné.
07:39Toutes les différences entre secteur public et secteur privé sont fondamentales.
07:43Mais néanmoins, on est pragmatique.
07:44Aujourd'hui, on gère un système complémentaire qui s'appelle Agir Carco, qui est équilibré, qui fonctionne plutôt bien.
07:51Et donc, nous, ce qu'on souhaite, c'est avec un agenda autonome de négociation avec les syndicats,
07:56c'est avancer sur les sujets.
07:58Mais très souvent, on a l'État qui vient s'immiscer dans ces discussions et pas de la meilleure des façons.
08:03Vous avez été inquiets quand l'État voulait remettre la main sur Agir Carco ?
08:06Bien sûr, parce que c'est un système qui fonctionne.
08:08Donc c'est pour faire quelque chose qui ne fonctionne pas.
08:09Rapidement, vous pouvez le sachez, qui est là.
08:11Moi, j'en crois que vous ne voulez pas faire de politique au sens de soutenir X ou X.
08:15Mais ce que je comprends moins, en réalité, c'est que vous ne faites peut-être pas assez de politique.
08:19Parce qu'on voit bien que tous les débats français, ne serait-ce que la culture économique du pays,
08:22est-ce qu'il ne faudrait pas, à un moment, être beaucoup plus offensif que ce que vous faites ?
08:27Y compris, d'ailleurs, parce qu'on a entendu que c'était la politique de l'OF,
08:29mais on n'a quand même pas fait grand-grand-chose pendant les quinquennats à Macron.
08:33Vous parliez des chiffres du chômage, ils ont évolué exactement comme la courbe du chômage au niveau européen.
08:37Est-ce qu'il ne faut pas être beaucoup plus offensif pour dire, mais ceux qui m'ont...
08:40Et assumer, finalement, un gros mot, le capitalisme ou le libéralisme.
08:43Moi, je ne suis pas là pour défendre qui que ce soit.
08:46Moi, je vous dis, ce sont les entreprises...
08:48Non, mais politiquement, les entreprises.
08:51Nous, ce qu'on a fait, c'est qu'on a créé, depuis 2017, plus de 2 millions d'emplois.
08:55C'est un solde net.
08:56Dans ça, il y a beaucoup d'apprentis et d'alternants.
08:59Et je pense qu'on doit tous se féliciter d'être passé de 300 000 apprentis dans notre pays à 1 million.
09:03Parce que ce n'est pas avec des aides, simplement, que vous boostez l'apprentissage.
09:06Si un jeune, il n'a pas envie de choisir cette voie,
09:08ce n'est pas parce qu'il y a une entreprise qui a une compensation qui va choisir cette voie.
09:12Donc, il y a une révolution culturelle sur l'apprentissage.
09:15Il y a une révolution culturelle sur l'entrepreneuriat.
09:18Et le MEDEF y est pour quelque chose.
09:19Il y a beaucoup de jeunes qui ont envie de réussir dans ce pays.
09:21D'ailleurs, on ne les entend pas suffisamment.
09:23On entend toujours des gens qui se plaignent.
09:25Mais il y a beaucoup de gens qui ont envie de réussir.
09:27Et le parti des gens qui ont envie de réussir et qui ont envie que ce pays produise, innove,
09:31il est plus important que le parti de ceux qui veulent bloquer.
09:34C'est vrai que c'est une grande partie aujourd'hui de l'ascenseur social.
09:37C'est par l'entreprise, en fait, qui ne se fait et pas par l'éducation.
09:40Mais alors, donnez-nous une seule raison aujourd'hui pour rester en France pour une entreprise.
09:44C'est ça. Allez-y.
09:45Non, mais il y en a beaucoup parce qu'on ne part pas de rien.
09:49Il y a quand même, on est en train, on a accueilli aujourd'hui le président de l'EDF.
09:52Ce qui est en train d'être fait sur le nucléaire, donc sur le prix de l'énergie, c'est un avantage comparatif français.
09:57Et de redéployer des réacteurs, donc il y en a six et peut-être plus.
10:02Et il y a des équipes à Panly qui sont en train, déjà, il y a 1000 personnes à Panly qui sont en train de terrasser, de travailler.
10:07Oui, l'énergie, c'est un des facteurs de compétition.
10:09On a des grandes banques, on a un secteur financier qui est puissant, que certains voulaient, c'était même leur ennemi.
10:15Mais c'est une force de la France.
10:18On a un secteur aéronautique qui est extrêmement puissant.
10:22On a un secteur cosmétique, on a des industries de la mode et du luxe.
10:25D'ailleurs, c'est incroyable de voir qu'on est leader mondial dans ce secteur et qu'on a des taxes qui visent des objets de luxe,
10:32puisque c'est la fameuse IFI impôts qui fait son grand rentrée dans le dictionnaire français de la fiscalité.
10:38La fortune improductive, ça vise la joaillerie.
10:41On a des grands joailliers français, c'est hallucinant.
10:43C'est ce qu'on exporte, c'est un savoir-faire, c'est notre culture, c'est une tradition.
10:47Et donc, on le voit, surtout, le réflexe de la taxe, c'est des buts contre notre camp.
10:52Fabrice Le Sachet, qu'est-ce que vous dites aux jeunes qui veulent entreprendre, qui veulent se lancer dans l'entreprise ?
10:57Vous leur dites, tout n'est pas foutu dans ce pays, on peut encore réussir ?
11:01Mais par contre, il faut choisir des filières à forte valeur ajoutée.
11:03Par exemple ?
11:04Par exemple, si vous êtes dans le transport routier, vous avez 1 ou 2% de marge aujourd'hui, c'est difficile.
11:09Si vous êtes dans les services, dans le trading, dans les industries de la mode et du luxe, vous avez des marges beaucoup plus élevées.
11:15Et donc, proportionnellement, les charges, les impôts, la fiscalité sont moins fondamentales dans le modèle économique de votre entreprise.
11:21On est condamné à ne pas être une économie low cost.
11:24On est condamné à être une économie qui crée beaucoup de valeurs.
11:28Les industries de l'armement, de la défense, fortes valeurs ajoutées, l'aéronautique, je l'ai dit, fortes valeurs ajoutées, etc.
11:33Et il n'y a pas un sujet sur le coût du travail, vous l'évoquiez, les charges qui pèsent sur les salaires.
11:36Les gens ne vivent pas de leur salaire aujourd'hui et c'est le vrai problème de ce pays.
11:40Oui, il y a une étude de l'OFCE parce qu'à longueur de journée, on a l'impression qu'on vit dans un enfer social.
11:45On est le pays le plus redistributif.
11:47L'OFCE a fait, on ne peut pas accuser l'OFCE d'être parti pris, a fait une étude.
11:52C'est en France, dans le partage de la valeur, que les salaires ont le plus augmenté dans le partage de la valeur.
11:56Parce qu'on dit que les actionnaires se gavent, c'est des dividendes à gogo en France.
11:59Ce n'est pas du tout vrai.
12:01Il y a des dividendes, mais parce qu'on ne va pas se plaindre d'avoir des fleurons, un CAC 40 qui est présent dans le monde entier.
12:05D'ailleurs, il fait très largement ses profits ailleurs qu'en France.
12:08Tant mieux qu'il les ramène en France, on devrait les applaudir.
12:11Et sur les salaires, comment on fait ?
12:12Et sur les salaires, on a une différence entre le net perçu.
12:14C'est pour ça qu'on a sorti une calculatrice au MEDEF pour que les gens rentrent leur salaire et voient ce qui toucherait en net net dans un autre pays.
12:20En Allemagne, en Italie, en Espagne.
12:22Et pourquoi il y a ça ? Parce qu'il y a des choses entre les deux.
12:24Il y a des choses entre les deux.
12:25C'est des simples doubles ou pas ?
12:263 000 euros, c'est plusieurs centaines d'euros en plus en net dans votre poche.
12:29Pourquoi ? Parce qu'entre les deux, entre ce que l'entreprise paye, ce que le salarié reçoit, il y a des cotisations.
12:33Dans les cotisations, il y a tout le modèle social français, les retraites, la famille, etc.
12:38Est-ce que la famille, c'est du ressort stricto sensu du monde du travail ?
12:41Peut-être pas, c'est la solidarité nationale.
12:42Et on n'a pas revu ça depuis des décennies.
12:44Et ça augmente, et évidemment, les gens touchent moins et les entreprises payent toujours plus.
12:48D'accord. Donc il y a quand même des solutions.
12:50Bien sûr qu'il y a des solutions.
12:51L'intelligence artificielle, c'est un réservoir d'emploi ?
12:54Évidemment, mais pas que l'intelligence artificielle.
12:56Il y a plein de métiers.
12:57Et il n'y a pas à être pessimiste.
13:00La France, c'est un grand pays et on a tout pour réussir en France.
13:03Une dernière question, Louis Dragnel.
13:04Oui, c'est une question un peu plus pessimiste, pardon.
13:07Mais comment est-ce que vous expliquez la très faible culture économique,
13:13aujourd'hui, de l'élite politique française ?
13:15Je ne sais pas si...
13:16Je ne crois pas que ce soit une faible culture économique.
13:20Je pense que c'est conscient et sciemment qu'ils déposent des amendements.
13:24Pas tous, mais il y en a certains qui sont dans un jeu politique.
13:27Un plus un, ça ne fait pas cinq.
13:28Il y a des élus qui sont dans un jeu politique.
13:32Ils ne sont pas tous totalement à l'ouest sur les questions économiques.
13:35Ils savent ce qu'ils font, mais ils ont des contraintes
13:37que peut-être nous, on ne comprend pas, qui sont politiques.
13:39Et aujourd'hui, ce n'est pas positif pour les entreprises.
13:44Bon, écoutez, on va essayer de être positif.
13:45D'où l'utilité de revenir en politique, comme Jean-Sébastien disait.
13:47Ou d'où l'utilité d'être un peu plus vocale
13:50et de venir un peu plus expliquer nos points.
13:52Eh bien, revenez quand vous voulez, monsieur Le Sachet.
13:54Vous avez de l'énergie et une vision plutôt optimiste, donc tant mieux.
13:58Merci à vous d'être venus ce soir dans Punchline sur CNews et Europe 1.
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