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  • il y a 57 minutes

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Transcription
00:00Nous sommes avec Sabrina Medjeber, avec Gérard Carreau, avec Eliott Deval, l'insupportable Gautier
00:15de Vette et Olivier Guenet. Monsieur, il y a longtemps que je vous avais pas vu monsieur
00:23Guenet. Monsieur Guenet, assiez-vous, il y a longtemps que je vous avais pas vu, vous m'avez
00:30mortier cruellement. Faites attention à vous, il a mis un quart d'heure pour s'asseoir,
00:35ça devient difficile. La place c'est là-bas. Vous n'avez pas votre place, arrêtez, il
00:43faut gérer le bret, il faut gérer, vous avez tous des égaux. Sabrina est formidable.
00:52Mais pire d'être acteur, vous connaissez que je n'ai aucun égaux. Et Gérard Carreau,
00:55il est magnifique. Il est très bien. Gérard Carreau, il y aurait beaucoup à dire.
00:59Vous venez d'arriver, votre égaux est là depuis une heure déjà.
01:02Vous avez précédé. En tout cas, ça nous fait plaisir que vous soyez là parce que vous
01:07allez pouvoir parler de l'audio visuel de sévices publics.
01:12Je suis chaud.
01:15Ah, je suis chaud, oui. Vous avez entendu la ministre de la Culture ?
01:18Vous voulez qu'on la réécoute ? Tiens, on va la réécouter. Pourquoi ? Parce qu'il
01:21est 17h, il y a peut-être des gens qui arrivent à 17h, on les salue, qui viennent nous voir
01:25et nous écouter à 17h. Ils viennent de sortir du job, du boulot, du travail. Et puis,
01:31ils tombent sur notre émission. Ils ont pris l'habitude, peut-être. Nous décryptons,
01:35analysons toutes les actualités dans un certain climat aussi d'humeur, j'ai envie de dire,
01:41parfois de légèreté. Pourquoi pas de sourire ? Et vous étiez là tout à l'heure.
01:45Vous avez écouté Rachida Dati. Je vous propose de l'écouter une deuxième fois.
01:48C'est sa réponse à l'Assemblée nationale.
01:50Alors, vous avez raison. Toutes les chaînes de télévision, privées comme publiques,
01:53sont soumises à une exigence de pluralisme dans leurs programmes.
01:58Mais il y a une exigence supplémentaire pour l'audiovisuel public qui est celle de l'impartialité.
02:04Alors, certains groupes privés ont pu considérer que cette exigence d'impartialité
02:10n'était pas remplie et l'ont fait savoir sur leurs antennes.
02:13Alors, les présidents de France Télévisions et de Radio France ont estimé
02:17que ce traitement était de l'ordre du dénigrement et ont souhaité assigner
02:22les médias du groupe Bolloré devant le tribunal de commerce.
02:25Alors, vous m'avez posé une question sur est-ce que j'étais informée de cette démarche.
02:31Cette démarche n'avait en aucun cas été concertée et encore moins approuvée par les tutelles.
02:38En l'état du droit, c'est leur liberté d'avoir choisi de s'engager dans cette voie.
02:43Mais je peux vous dire que même si l'usage républicain
02:46et aussi par respect de l'engagement des deniers publics dans cette procédure,
02:51les tutelles auraient dû être informées, auraient pu être informées.
02:54Plus largement, la réflexion sur ce que signifie l'impartialité,
02:59cette exigence d'impartialité du service public et la façon dont elle est mise en œuvre
03:03est évidemment pleinement légitime et c'est un débat que nous devons avoir.
03:07Mais ce sujet mérite largement mieux que la voie détournée de la judiciarisation.
03:14Voie détournée de la judiciarisation, c'est Rachida Dati et puis elle insiste sur quelque chose,
03:20l'argent public engagé notamment dans des frais d'avocats et on sait ce que ça coûte maître Goldadel.
03:28Avant de vous donner la parole, avant de vous donner la parole.
03:35Avant de vous donner, ben oui, parce qu'avant de vous donner la parole.
03:38Dans le cadre d'une consultation.
03:40Françoise Laborde est là, ancien membre du CSA.
03:43Françoise Laborde, bonjour.
03:45Bonjour à tous.
03:47Quel est votre sentiment d'abord sur cette plainte déposée par Delphine Ernotte
03:52et la réponse de Madame Dati ?
03:55Moi, je trouve la réponse de Madame Dati, quel gifle !
04:00Quel gifle pour Delphine Ernotte et Sybille Veil.
04:04Et comme elle a raison de dire qu'il y a une exigence supplémentaire d'impartialité concernant le service public.
04:10C'est-à-dire que non seulement elle dénonce cette procédure comme étant une procédure
04:14qui a été faite sans approbation de personne, en catimigny presque,
04:18et puis en plus elle dit que l'impartialité du service public faudra peut-être y revenir dessus
04:22et en parler tranquillement.
04:24Donc, je trouve que c'est pour les deux dirigeantes de France Télévisions et de Radio France
04:32une gifle absolument terrible.
04:34Mais j'allais dire, d'une certaine façon c'est justifié, parce que pardon de dire ça,
04:39alors moi qui suis à la fois une déjournaliste dans tous les sens du terme, on n'a jamais vu ça.
04:44Je veux dire, même quand il y a eu des tensions entre certains médias privés ou publics, on n'a jamais vu une affaire pareille.
04:52Je veux dire, c'est impensable en effet que le service public de l'audiovisuel, à travers ses deux présidences,
04:58se mette à attaquer la chaîne, la radio et la presse du groupe Bolloré.
05:04Je veux dire, c'est impensable. Je suis, mais...
05:07Mais non, mais ce qui se passe, c'est...
05:09Je suis peur par tant de bêtises et d'incongruité.
05:12Mais Françoise Laborde, ce qui se passe, c'est assez simple, finalement.
05:16C'est que, effectivement, sur Europe 1, sur CNews, sur JDD, sur le JDD, on entend ou on lit des voix,
05:24des paroles qu'on n'entendait nulle part ailleurs avant.
05:28Et que ce monopole du récit a été cassé, et moi je le répète en permanence,
05:33les coups que nous recevons, ce sont les plus durs, ils sont donnés par les journalistes, par nos confrères.
05:39C'est ça qui me frappe, Françoise Laborde.
05:42Oui, mais cher Pascal, j'ajoute quelque chose.
05:45C'est que si CNews, si Europe 1 et si le JDD News n'avaient aucune audience, aucun succès auprès du public,
05:54il est très évident qu'il n'y aurait jamais eu le début d'une conversation concernant ça.
05:59Mais bien sûr, mais ça les rend fous.
06:00Ce qui les rend fous, c'est en effet le succès.
06:02Et comme ce succès n'arrive pas ni à l'expliquer, ni à le combattre,
06:07la seule façon qu'ils trouvent, c'est en effet de dire, et vous aviez raison de le dire tout à l'heure,
06:12ils vont essayer de faire fermer la chaîne, ils vont essayer de dire que c'est contraire,
06:16et demain ils diront que c'est contraire à la démocratie,
06:18et demain d'avoir une opinion, le pluralisme des opinions, c'est contraire à la démocratie.
06:23Mais ce qui les rend fous, c'est le succès.
06:25En effet que, d'une certaine façon, le succès donne raison,
06:30enfin d'une certaine façon, le succès donne raison, en effet, à ce que vous faites sur Europe, sur Céline.
06:36Mais vous savez ce qu'on fait, on témoigne simplement de la réalité.
06:38On témoigne de la réalité, moi je le dis sans arrêt, je ne suis pas un militant.
06:42Je veux bien être un spectateur engagé, comme dit l'autre,
06:45je veux bien incarner lorsque nous avons un sujet et prendre parti,
06:48mais je ne suis pas un militant politique.
06:50Sur certains sujets, je me retrouve avec des progressistes,
06:53sur d'autres avec les libéraux, et puis sur un troisième, pourquoi pas, avec les conservateurs.
06:56Merci en tout cas. Vous êtes où là, chère Françoise ?
06:59Vous êtes en dehors de France ? Vous êtes au soleil quelque part ?
07:02Parce que vous, vous avez la belle nuit, j'ai l'impression.
07:05Vous êtes à Malte ? Non ?
07:08Oui, je suis à Malte, absolument. Je suis à Lavalette.
07:11Ah, Lavalette nous voilà !
07:13Sur la trace des chevaliers, absolument.
07:15Mais je suis allé à Lavalette. Je suis allé, c'est très...
07:17Je crois que c'est Lavalette, c'est la ville d'Europe où il y a le plus de soleil dans l'année.
07:23Je crois qu'on est à 360 jours ou 363 jours, c'est un truc de fou.
07:27C'est magnifique.
07:28Bien sûr que c'est Lavalette.
07:29Et évidemment, le football permettait de voyager.
07:31Prenez un petit pied-à-terre là-bas, peut-être.
07:33Je savais que vous alliez parler des chevaliers de l'ordre du football.
07:37Non, je suivais les chevaliers de l'ordre du football.
07:41C'était une autre chevalerie.
07:43Merci beaucoup.
07:45Merci à vous.
07:46Et j'embrasse tout le monde !
07:48Oui, j'embrasse tout le monde !
07:50Merci à vous.
07:51Merci à vous.
07:52Merci à vous.
07:53Merci à vous.
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