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00:00Europe 1, Pascal Proévo.
00:02Il est 17h17, on est avec Gilles-William Golnadel qui est venu nous voir pour son livre
00:07« Vol au-dessus d'un nid de cocu » aux éditions Fayard,
00:12mais qui effectivement voulait aussi réagir sur ce qui se passe avec Radio France,
00:16France Télévisions, cette plainte déposée,
00:18puis les attaques régulières de France Télévisions,
00:20et puis votre absence par l'Ouvera.
00:23Oui, c'est pas grave.
00:24Je suis désolé.
00:27C'est pas grave.
00:28Je suis désolé.
00:30Cher Gilles-William, je suis désolé, mais je suis soumis, comme vous le savez,
00:33à la clim, dont on vient de vendre un tableau pour 200 millions.
00:41Voilà, et des attaques, et puis aussi le fait, par exemple,
00:43que vous ne soyez jamais invité sur le service public, ce qui en dit long.
00:46Je suis complètement tricard sur le service public, ça c'est clair,
00:49et bien avant d'opérer dans cette maison.
00:52Mais ce qu'il faut rappeler, ce qui est très important de rappeler,
00:56c'est qu'en réalité, si dénigrement il y a eu,
00:59il existe depuis cinq ans, à notre rencontre,
01:03dès l'instant on a commencé, ça fait cinq ans qu'on existe ?
01:06Neuf ans.
01:06Neuf ans.
01:07Enfin, moi j'ai diagnostiqué ça depuis cinq ans,
01:10quand on commençait légèrement à frétiller,
01:13et nous étions l'objet d'un dénigrement,
01:16soit par la voix des journalistes militants,
01:20soit par la voix des humoristes ricanants,
01:23c'était quelque chose de systématique,
01:26y compris celui qui vous parle.
01:27Je vous ai déjà dit qu'on m'avait mis sur une liste,
01:30lue par Sonia de Villers.
01:33Donc, c'est dans l'ADN en vérité,
01:36c'est dans l'ADN de l'extrême-gauche médiatique,
01:39que de se considérer,
01:41de s'octroyer le droit de dénigrer les opposants,
01:46mais de ne pas supporter en retour le moindre postillon.
01:51C'est comme ça,
01:53que ça soit médiatique ou politique, c'est ainsi.
01:55Donc maintenant, il est certain
01:58que depuis que nous existons,
02:00et depuis que nous existons de manière très audible et visible,
02:05une partie de la critique des chroniqueurs,
02:08en ce compris celui qui vous parle,
02:11c'est de déplorer politiquement,
02:14et même financièrement,
02:16la mainmise de la gauche
02:18sur l'audiovisuel de service public,
02:21d'autant plus,
02:21et comme l'a très bien rappelé Françoise Laborde,
02:24la grande différence entre eux et nous,
02:26c'est que dans le cahier des charges
02:28jamais respecté de France Inter, par exemple,
02:31ou de Radio France,
02:31il est indiqué qu'ils ont,
02:35parce qu'ils sont payés par l'État,
02:38parce que c'est une radio d'État,
02:40une obligation de neutralité, d'objectivité.
02:43Pas nous !
02:44Donc, il était...
02:46Moi, ça fait partie de mes combats.
02:47C'est vrai que ça fait partie de mes combats toujours.
02:49Alors, écoutez, ce que vous disiez depuis 5 ans,
02:51mais depuis bien plus longtemps,
02:53parce qu'on a retrouvé une archive en mai 2018,
02:56de Sonia De Villers, mai 2018.
02:58Et elle parlait de l'heure des pros,
03:00et c'était... on était au début de l'émission.
03:02Parce que dès le début de l'émission,
03:04il y a eu des critiques assez fortes,
03:05parce que c'était un ton différent.
03:07Et à l'époque, effectivement,
03:08l'audience était moins forte qu'elle n'est aujourd'hui.
03:10Écoutez Mme De Villers.
03:11Plateau a son image,
03:12sans conviction véritable,
03:14du moment qu'on s'entrechoque.
03:15CNews propose donc une version low-cost
03:17de la Fox News américaine.
03:19Dangereux quand on n'a plus l'arsenal
03:21d'une rédaction assez solide
03:22pour compenser et cadrer ce grand déversoir.
03:25Pascal Praud et CNews
03:26permettent tout désormais.
03:28C'est inquiétant.
03:28Donc là, on est en 2018.
03:30Donc, ce qui est vraiment intéressant,
03:33c'est que depuis le début de CNews,
03:36je le répète,
03:36les coups les plus durs ont été portés
03:38par les journalistes.
03:40C'est ça qui est le plus frappant.
03:41Plus que par des hommes politiques.
03:44Non, mais je suis d'accord.
03:46Donc ça en dit beaucoup.
03:48Mais il faut que vous sachiez,
03:49parce que vous les écoutez moins que moi,
03:52c'était quelque chose de systématique.
03:54Mais maintenant qu'ils sont remis
03:56largement en question,
03:58maintenant que leur audience baisse,
04:00maintenant c'est vrai qu'ils ont été pris
04:02la main dans le sac
04:03à collusion avec la gauche socialiste,
04:09alors c'est...
04:09Non mais...
04:10Vous avez parfaitement raison.
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