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«Pause» dans les débats parlementaires du budget 2026 : «Il y a une incapacité collective à ne pas aller au bout du texte», dénonce Marc Ferracci
Europe 1
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il y a 6 jours
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00:00
Merci de nous rejoindre sur Europe 1 Soir Week-end, j'accueille mes débatteurs de la première heure,
00:04
le duo Jules Thorez, journaliste politique au JDD. Bonsoir Jules.
00:07
Bonsoir Stéphanie.
00:08
Et Victor Hérault, votre désormais comparse du vendredi, presque, ça fait deux, trois fois.
00:14
Il y a quelque chose qui a changé dans ce studio Stéphanie ?
00:16
Oui ?
00:17
Je ne sais pas, j'ai vu des résultats d'audience cette semaine.
00:19
On a eu le bulletin aujourd'hui.
00:21
Vous êtes une bonne élève ?
00:21
Oui, j'ai eu une bonne élève.
00:22
Vous avez eu les félicitations du jury ?
00:24
Première de la classe comme tout le monde, mais c'est l'école des fans, tout le monde a gagné.
00:27
On est tous en hausse, mais c'est bien, oui, on a une petite félicitation, on est contents.
00:32
Et surtout, on remercie la fidélité de nos auditeurs, bien évidemment.
00:36
Donc je poursuis.
00:37
Victor Hérault, bonjour.
00:39
Bonjour Stéphanie Hérault.
00:39
Journaliste politique à valeur actuelle.
00:42
Et bonsoir, monsieur le ministre.
00:43
Marc Ferracci, député ensemble pour la République des Français établis hors de France,
00:48
ancien ministre de l'Industrie et de l'Énergie.
00:50
Bonsoir.
00:51
Merci d'être avec nous dans le studio d'Europe 1.
00:54
Alors, le gouvernement a accordé un répit aux députés.
00:57
Et donc, on est d'autant plus ravis de vous avoir.
00:59
Vous auriez pu vous reposer ce week-end, puisqu'apparemment, vous êtes tous très fatigués.
01:03
On siège encore ce soir, je peux quand même se le dire.
01:05
On termine à minuit ce soir.
01:06
Bon, donc jusqu'au bout quand même.
01:07
Tout à fait.
01:08
Bon, vous vous êtes vu octroyer une pause par le gouvernement pour fatigue, apparemment.
01:14
Certains d'entre vous se plaignaient.
01:17
Une chose est sûre, c'est que le vote devait avoir lieu lundi sur la partie recette de ce budget
01:22
dont on parle tant depuis des semaines.
01:23
Le timing est serré, car le texte doit être transmis, on rappelle, à nos éditeurs au Sénat
01:29
le 23 novembre à minuit.
01:31
Alors, la gauche, vous avez entendu un fustige de cette pause en disant que, en gros, le gouvernement
01:37
veut éviter le vote.
01:39
Est-ce que pour vous, cette pause était pertinente, Marc Ferracci ?
01:43
Il y a pas mal d'hypocrisie dans les critiques qui sont faites au gouvernement sur cette pause.
01:47
Pourquoi il y a pas mal d'hypocrisie ?
01:49
D'abord, parce qu'il y a quelque chose de central dans la situation qu'on vit,
01:53
c'est que le gouvernement, le Premier ministre, a renoncé au 49-3.
01:56
Ça veut dire très concrètement qu'on ne peut pas interrompre les débats en invoquant le 49-3
02:01
et qu'on est obligé d'examiner tous les amendements avant de pouvoir voter sur le texte.
02:04
Les différentes parties des budgets et ensuite les budgets dans leur totalité.
02:08
Ça signifie, très concrètement, que les parlementaires doivent faire preuve de responsabilité,
02:14
se discipliner en déposant les amendements qui sont nécessaires.
02:17
Le droit d'amendement est protégé par la Constitution, mais en étant aussi peut-être parcimonieux,
02:22
parcimonieux en étant sélectif sur leurs amendements, en ne parlant que ce qui est nécessaire dans l'hémicycle.
02:28
Et on a vu ces derniers jours qu'il y avait énormément d'interruptions de séances, de rappels au règlement.
02:32
Donc je pense que la responsabilité de l'incapacité collective à aller au bout du texte,
02:40
elle est à tout le moins partagée, puisqu'aujourd'hui la souveraineté est au Parlement.
02:44
Un cadre Renaissance disait quand même un petit peu en off, comme on dit, pas officiellement,
02:50
face aux horreurs votées, on n'a pas intérêt à aller au vote.
02:53
Oui, mais c'est là que je veux quand même apporter une précision.
02:56
D'abord, je ne serai jamais d'accord pour ne pas aller au vote, et de toute façon, on devra aller au vote.
03:00
Pour une raison assez simple, c'est qu'à la fin, si nous épuisons le délai constitutionnel de 70 jours,
03:09
Sénat et Assemblée compris, pour examiner et voter le budget,
03:13
eh bien le gouvernement est fondé à prendre ce que l'on appelle des ordonnances.
03:17
Les ordonnances n'ont jamais été utilisées pour adopter un budget durant la Ve République.
03:22
C'est un acte du gouvernement, et ça nous obligerait à revenir au projet initial du gouvernement.
03:27
Or, le travail qui a été celui des parlementaires, évidemment, a besoin également d'être respecté.
03:33
Donc je pense que le gouvernement le dit d'ailleurs, ça n'est absolument pas l'orientation du gouvernement
03:39
que de devoir recourir aux ordonnances.
03:40
Donc moi, je pense que ce qui va se jouer en réalité, c'est la deuxième lecture,
03:46
c'est-à-dire quand les textes vont revenir du Sénat.
03:49
Et moi, j'ai un message un peu plus sur le fond, parce que là, on parle de la procédure à donner.
03:53
Et aujourd'hui, les textes budgétaires, le budget de l'État, le budget de la Sécurité sociale,
03:58
sont de mon point de vue des textes déséquilibrés,
04:01
au sens où énormément de concessions ont été faites au Parti Socialiste et à la gauche,
04:05
et notamment la suspension des retraites.
04:07
D'ailleurs, vous êtes un des rares députés macronistes de la majorité à avoir voté contre.
04:13
J'ai voté contre, avec une idée assez simple,
04:15
c'est que si on doit admettre cette suspension pour trouver un compromis avec le Parti Socialiste,
04:20
ça signifie qu'elle est pour solde de tout compte.
04:23
C'est-à-dire qu'on ne doit pas y ajouter un certain nombre de mesures d'augmentation de la fiscalité,
04:27
notamment de la fiscalité sur les entreprises.
04:29
Il y a beaucoup de choses qui ont été votées,
04:30
des mesures qui, pour certaines d'ailleurs, sont inapplicables,
04:32
mais qui créent beaucoup d'anxiété chez les entrepreneurs et chez les entreprises.
04:37
Donc, les textes aujourd'hui sont, de mon point de vue, déséquilibrés,
04:41
parce que des économies qui étaient prévues par les copies initiales ne sont pas faites,
04:45
parce que les parlementaires ont décidé d'y revenir,
04:47
parce que les augmentations d'impôts qui pénaliseront à la fin la croissance et l'activité
04:52
sont désormais dans le texte.
04:53
Moi, ce que je souhaite, c'est qu'on arrive à trouver ce compromis politique,
04:56
mais ça suppose qu'en deuxième lecture, on rééquilibre la copie
05:00
et que le Parti Socialiste devienne raisonnable sur ces éléments.
05:04
J'entends. Et au moins, vous avez le mérite de la transparence,
05:07
parce que ce n'est pas le cas de tous les députés.
05:10
Est-ce que Sébastien Lecornu, qui est dans votre camp,
05:13
n'aurait pas dû poser, à un moment donné, des limites ?
05:16
Parce que là, évidemment, on entend que le gouvernement veut se maintenir au pouvoir
05:20
pour des raisons, bon, officiellement de stabilité.
05:24
Il n'empêche, il y a eu, comme vous l'avez dit,
05:26
c'est un petit peu le musée des horreurs au niveau des taxes.
05:29
Est-ce qu'il n'aurait pas fallu dire stop
05:31
et arrêter de donner des gages au Parti Socialiste sans arrêt ?
05:34
On peut toujours refaire l'histoire.
05:35
Je pense d'abord que l'histoire n'est pas terminée.
05:37
Comme je vous le disais, il y a encore moyen
05:38
de revenir sur un certain nombre de dispositions de ces textes
05:42
et de faire en sorte que des surtaxes, des taxes nouvelles,
05:46
des augmentations de taxes sur les entreprises,
05:49
ne soient plus dans le texte final.
05:51
Ça, je pense que c'est...
05:53
J'ai un bon courage avec toutes les taxes qui ont été votées.
05:56
J'espère que c'est l'orientation du gouvernement.
05:58
Et je pense que le Premier ministre est fidèle à l'idée
06:02
qu'on ne doit pas détricoter ce qui a été fait depuis 8 ans,
06:04
c'est-à-dire une politique pro-entreprise
06:06
qui a permis de créer 2,5 millions d'emplois,
06:09
d'inverser la courbe de la désindustrialisation.
06:11
Tout ça, ce sont des acquis à préserver.
06:13
Moi, je me battrai en tant que parlementaire pour les préserver.
06:16
Je suis revenu à l'Assemblée seulement il y a quelques jours,
06:18
donc je n'ai pas assisté à tout le début des débats.
06:20
Je n'ai pas pu déposer des amendements, par exemple,
06:22
mais je le ferai très probablement dans la seconde partie.
06:25
Jules Torres.
06:25
Ne craignez-vous pas, M. le député,
06:27
que les sénateurs de droite,
06:28
qui finalement, la balle est dans leur camp
06:31
dans les deux prochaines semaines,
06:32
soient aussi radicaux que les socialistes ?
06:34
C'est-à-dire qu'on a eu des socialistes qui voulaient beaucoup de gages,
06:37
qui ont fait du chantage avec le gouvernement
06:38
et qui ont obtenu un certain nombre de concessions
06:41
dont on vient de parler.
06:42
Ne craignez-vous pas que les sénateurs de droite LR
06:44
fassent la même chose ?
06:45
C'est-à-dire qu'ils retirent toutes les taxes,
06:47
ce qui amènera, en deuxième lecture,
06:49
à ce que ce texte soit invotable,
06:50
et par les LR, et par les socialistes,
06:52
et donc qu'on se retrouve quand même dans une histoire de corne-cul.
06:55
Vous savez qu'à la fin, c'est l'Assemblée qui a le dernier mot.
06:57
Ça, ça ne m'a pas échappé.
06:58
C'est le respect de nos institutions.
07:01
Je pense que les sénateurs vont évidemment
07:02
imprimer leur marque sur ce texte.
07:04
Je pense aussi que les sénateurs sont conscients
07:07
de la nécessité pour le pays de trouver de la stabilité.
07:10
Et donc, on a au fond un compromis
07:12
avec plusieurs parties prenantes à trouver.
07:14
Il y a les parties prenantes de l'Assemblée,
07:16
nous-mêmes, le Bloc central, les socialistes,
07:19
et puis vous avez effectivement les sénateurs
07:21
qui sont une pièce importante de l'édifice
07:24
et qui vont corriger un certain nombre de choses
07:28
comme ils le font habituellement,
07:29
comme ils en ont le droit constitutionnel et politique.
07:32
Et donc, nous verrons ce qui sortira du Sénat.
07:35
Il est probable que ce sera une copie
07:36
sans doute assez éloignée de celle qui leur a été transmise,
07:39
avec peut-être des taxes en moins,
07:40
peut-être des dépenses en moins,
07:42
mais je ne sais pas le dire.
07:43
Vous savez, le Sénat est par exemple
07:44
assez sensible à maintenir un certain niveau de dépense
07:48
sur les collectivités territoriales.
07:49
Je pense qu'ils le feront parce que c'est logique.
07:54
Les maires, le salon des maires s'ouvre la semaine prochaine.
07:57
Je pense que des rééquilibrations se feront,
07:58
mais à la fin, c'est l'Assemblée qui décide.
08:00
Et l'enjeu, aujourd'hui, il faut le dire aux auditeurs
08:03
qui nous écoutent, l'enjeu, c'est qu'en deuxième lecture
08:06
à l'Assemblée, un texte votable,
08:09
y compris par des gens comme moi,
08:11
par des gens qui sont attachés à ce qu'on maintienne
08:13
un environnement qui soit favorable à la création d'emplois,
08:16
favorable aux entreprises, ces textes soient votables
08:19
par tout le monde, parce qu'à la fin,
08:21
si ces textes ne sont pas votables,
08:22
il faut aussi expliquer ce qui se passe.
08:23
Si les textes sont rejetés, on prend ce que l'on appelle
08:25
une loi spéciale, c'est-à-dire qu'on reproduit
08:27
le budget de l'année 2025.
08:30
Et toutes les mesures d'économie qui sont absolument
08:32
nécessaires pour rétablir nos comptes publics,
08:34
elles ne figurent plus dans ce budget.
08:36
Il y aurait dans ce budget de la Sécurité sociale
08:39
la fameuse suspension des retraites,
08:41
parce qu'elle a été introduite dans la copie initiale
08:44
au dernier moment par le gouvernement.
08:45
Et pour le reste, beaucoup des amendements
08:48
et du travail qui a été fait par les députés
08:50
partiraient dans ce processus.
08:53
Marc Ferracci, on vous sait, proche d'Emmanuel Macron,
08:56
j'imagine que vous vous parlez.
08:57
Je ne vous demande pas de révéler les secrets,
08:59
mais qu'est-ce qu'il en pense de cette séquence
09:01
avec cette suspension de la réforme des retraites
09:03
qui était quand même symbolique de son quinquennat ?
09:05
Qu'est-ce qui va rester du bilan d'Emmanuel Macron ?
09:07
Les échanges avec le président restent entre moi et le président.
09:09
Mais je pense ne pas très rien secret
09:12
en disant que, comme tous les gens qui ont d'abord accompagné
09:15
le président depuis très longtemps,
09:16
j'en fais partie.
09:18
Aussi ceux qui se sont battus sur les plateaux de radio,
09:21
de télévision et dans l'hémicycle en 2023
09:24
pour faire adopter cette réforme des retraites,
09:26
qui, je le dis, n'est pas la réforme idéale
09:28
que nous portions en 2017.
09:29
Ce n'est pas une réforme systémique
09:31
avec un système universel de retraite.
09:33
Mais c'est une réforme qui est absolument nécessaire
09:35
pour assurer la pérennité de notre système par répartition
09:37
et pour créer des emplois.
09:39
Parce que ça augmente le taux d'emploi des seniors
09:40
de repousser l'âge légal.
09:41
Mais ça n'a pas été bien compris par les Français.
09:43
72% des Français rejettent cette réforme.
09:45
Est-ce qu'il n'aurait pas voulu faire autrement ?
09:47
Emmanuel Macron avait proposé le système à points au départ
09:49
qui était plus lisible.
09:50
Est-ce qu'il n'aurait pas dû s'y tenir ?
09:50
Oui, ça ne m'a pas échappé.
09:52
Mais ce système à points que j'ai défendu en 2023,
09:55
j'ai, à titre personnel, déposé un amendement
09:57
pour qu'on continue à travailler sur ce système à points
09:59
avec les nouveaux paramètres de la réforme des retraites.
10:01
Donc je crois toujours qu'il faut une réforme systémique.
10:04
Maintenant, regardons ce qui se passe autour de nous.
10:06
Tous les pays qui nous entourent
10:07
ont des âges de départ à la retraite
10:09
qui sont à 65, 66, 67 ans.
10:11
Certains réfléchissent à aller jusqu'à 70 ans
10:13
pour une raison assez simple.
10:15
C'est qu'il y a des équilibres démographiques à respecter.
10:17
Et que si on veut à la fois équilibrer
10:21
les comptes des systèmes de retraite
10:22
et aussi dégager des ressources
10:24
en créant des emplois nouveaux
10:26
pour l'ensemble de la collectivité,
10:28
pour notre souveraineté,
10:29
pour notre modèle social,
10:31
il faut faire ce type de réforme.
10:32
Évidemment que personne n'est ravi
10:34
de faire ce genre de réforme.
10:36
J'avais plein de questions à vous poser
10:37
sur la taxe fast-food.
10:39
Les colis, j'imagine que vous voyez ça
10:40
d'un très mauvais oeil aussi.
10:43
Et des questions également sur ce sommet,
10:46
la Choose France,
10:47
également le salon du Made in France
10:49
qui va s'ouvrir lundi.
10:50
Vous étiez ancien ministre de l'Industrie.
10:53
Vous vous êtes battu pour la réindustrialisation de la France.
10:56
Et là, le baromètre n'est pas très bon dans ce domaine.
10:59
Il y a eu des mauvais chiffres.
11:00
Le pays a vu presque deux fois plus de fermeture d'usines
11:03
que d'ouvertures,
11:05
quand le bilan était légèrement positif
11:06
au deuxième semestre de l'année dernière.
11:09
Ça vous inspire quoi, ce bilan ?
11:12
Qu'est-ce qui reste de l'attractivité de la France aujourd'hui
11:14
dans ce débat, justement,
11:16
qui a été assez douloureux quand même
11:18
pour l'économie et pour les entreprises françaises ?
11:20
Ça m'inspire que l'instabilité politique,
11:22
ça n'est pas bon pour l'industrie.
11:24
Vous l'avez dit, il y a eu des résultats.
11:26
Depuis 2018, on a créé 450 usines en termes nets
11:31
sur notre territoire.
11:33
Nous avons créé 150 000 emplois industriels en termes nets,
11:36
c'est-à-dire la différence entre les créations
11:37
et les destructions d'emplois.
11:39
Et évidemment, l'inflexion qu'on a l'impression de constater,
11:43
qui de mon point de vue est beaucoup liée au climat politique,
11:46
moi je l'ai vu en tant que ministre de l'industrie
11:47
quand je vais sur le terrain, les gens nous disent
11:49
investir dans ces conditions-là,
11:52
investir avec cette incertitude politique, budgétaire et fiscale,
11:57
évidemment qu'on ne le fait pas.
11:59
Donc on attend.
11:59
Ça veut dire aussi, il faut être un peu optimiste,
12:01
que les choses peuvent se décanter
12:05
et que la dynamique peut reprendre.
12:07
Mais la réalité c'est que, un, il faut sortir de l'instabilité politique,
12:11
deux, il faut continuer à faire des réformes très structurelles,
12:13
il faut baisser le coût du travail,
12:15
on a commencé à le faire, baisser les coûts d'énergie, de l'électricité,
12:19
mais ça, effectivement, c'est plus facile à faire
12:21
quand on a une assemblée qui vote un petit peu de manière cohérente.
12:25
En tout cas, courage pour ce soir jusqu'à minuit,
12:27
et puis bon week-end, puisque j'ai bien compris,
12:30
c'est le seul et l'unique, il faudra en profiter.
12:32
Merci Marc Ferrati, ancien ministre de l'Industrie,
12:34
député Ensemble pour la République.
12:36
On se retrouve dans quelques instants avec Jules Torres
12:38
et Victor Hérault pour la suite de nos débats.
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