- il y a 3 jours
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Les Vraies Voix avec Françoise Degois, Jean Doridot , Joseph Thouvenel
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-04##
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NewsTranscription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h20, Philippe David.
00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix sur Sud Radio, si vous avez raté le teasing de l'émission.
00:10On embrasse Cécile de Ménibus, vous l'avez constaté hier et vendredi,
00:14qui a quelques petits problèmes de voix et qui a une voix encore plus altérée aujourd'hui qu'hier
00:21et qui donc n'est pas au micro.
00:23On embrasse évidemment Cécile et on lui souhaite un très prompt rétablissement.
00:27Pour des régions d'hygiène, je l'embrasse mais de loin quand même.
00:31Nos trois Vraies Voix du jour, on va les présenter tout de suite.
00:33Françoise Debois, bonsoir Françoise.
00:35Mon cher Philippe, je suis tellement heureuse et on fait des bisous à Cécile of Ménibus.
00:40Ça serait bien quand même que tu rentres maintenant ma cocotte parce que là ça devient long.
00:45On vous aime beaucoup Philippe David.
00:46Excusez-moi mais la radio sans voix c'est compliqué.
00:48Je suis d'accord mais soigne-toi.
00:50Ça marche moins bien.
00:50Il est temps que tu reviennes.
00:51Elle se soigne.
00:53Reviens, on va vivre la main dans la main.
00:56Jean Dorido, docteur en psychologie.
01:03Bonsoir Jean Dorido.
01:04Bonsoir les amis.
01:05Alors là, l'instinction de voix c'est vraiment psy en plus, on peut le dire.
01:08Alors ça on peut somatiser un peu mais enfin les bactéries ça existe aussi.
01:12Donc effectivement, j'embrasse de tout mon cœur Cécile de Ménibus.
01:16Et on le remercie Joseph Touvenel qui a remplacé au pied levé, vice-président du Centre Européen des Travailleurs.
01:22Et il n'a jamais eu d'extinction de voix comme ancien vice-président de la CFDT puisqu'il avait le porte-voix dans les manifs.
01:28Tessé pardon, dans les manifs.
01:30Bonsoir Joseph Touvenel et merci à vous.
01:31Bonsoir Philippe.
01:32Salut à Cécile.
01:34Qu'on embrasse évidemment.
01:35Allez, on va commencer par le premier débat.
01:39On reparle beaucoup depuis la mort de Matisse à Lille.
01:43C'était terrible dans la nuit de vendredi à samedi aux alentours de 5h du matin.
01:47Matisse tué par une personne qui faisait un refus d'obtempérer.
01:51Et on vous pose cette question.
01:52Faut-il arrêter d'excuser les auteurs de refus d'obtempérer ?
01:56Eh bien pour le moment vous dites oui à 98% sur Twitter.
02:01Vous voulez réagir le 0 826 300 300.
02:04Le second débat.
02:05Et on aura Joseph Touvenel, non Frédéric Dhabi de l'IFOP avec nous.
02:10C'est pas le même style aux alentours de 19h15.
02:13Premier sondage à Paris.
02:15Et vous allez voir que Rachida Dati fait de bons scores.
02:18Mais il y a plein d'autres informations à en tirer.
02:21Notamment quel est le score de la gauche, le successeur possible d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire.
02:28Où en est-il ?
02:29On analysera tous ces résultats avec Frédéric Dhabi.
02:32Mais on vous pose cette question.
02:33« Les élections municipales de Paris ont-elles une importance nationale ? »
02:37Eh bien pour le moment vous dites oui à 51%.
02:40Alors que vous soyez parisien ou de la vallée du Lafden dans les Hauts-de-Pyrénées comme Françoise de Bois,
02:45vous pouvez appeler au 0 826 300 300.
02:49Arsas, Arsas, Arsas, Arsas, Marsous, on va tous les donner, Hortiac.
02:53Non parce que là ça va prendre trop de temps.
02:54En plus en Hortiac j'ai de la famille.
02:56Ah oui, bien sûr c'est dans ça.
02:57Allez, c'est parti pour le premier débat.
02:59Mathis, 19 ans, est mort dans la nuit de vendredi à samedi après avoir été renversé par le conducteur d'une voiture qui roulait à vive allure en état de refus d'obtempéré
03:13qui a été poursuivie par la police et on vous pose cette question.
03:17Mort de Mathis, faut-il arrêter d'excuser les auteurs de refus d'obtempéré ?
03:22Et pour le moment vous dites oui à 97%.
03:26Vous voulez réagir le 0 826 300 300.
03:30On va faire un tour de table des vrais voix.
03:32Françoise de Bois, est-ce qu'on n'a pas été quand même très...
03:36Alors, je regardais parce que je vérifiais un chiffre, j'ai pris des notes parce que nous préparons, on a l'air de rien mais on prépare cette émission.
03:42Je regardais mes notes sur le laxisme.
03:45D'abord, tout a été durci.
03:46Je regardais les chiffres du ministère de l'Intérieur.
03:49Au-delà de Mathis et du drame personnel et de la mort de ce jeune homme, je vais être un peu froide et un peu clinique.
03:56Il y a à peu près 25 à 26 000 refus d'obtempéré chaque année.
04:00Un toutes les 20 et quelques minutes.
04:01En tout cas, chaque année, il y en a 20.
04:03En 2023, d'abord on a durci la législation.
04:06En 2023, il y a eu 17 800 condamnations pour refus d'obtempéré.
04:12Vous vous rendez compte ?
04:12C'est-à-dire que pour les refus d'obtempéré spectaculaires et tragiques qui peuvent conduire justement à la mort de ce jeune homme,
04:19personne ne doit mourir à 19h, d'ailleurs personne ne doit mourir tout court renversé par une voiture.
04:23Eh bien, au-delà de ça, vous avez plus de 17 000 refus d'obtempéré qui sont punis et 60% d'entre eux par des peines d'emprisonnement.
04:31C'est pour ça que j'ai du mal.
04:33Beaucoup de sursis.
04:34Non, mais peut-être, mais en tout cas, c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur,
04:38donc ils ne sont pas falsifiables, ils ne sont pas discutables.
04:42C'est pour ça que votre question, je la comprends, et en même temps, les faits ne disent pas ça.
04:46Les faits disent qu'il y a de moins en moins de laxisme.
04:49Vous savez que 60% des refus d'obtempéré désormais sont condamnés pénalement.
04:54En 2016, je regardais les stats, je vérifiais, c'était juste 35%.
04:57Donc on a durci dans le comportement, y compris des juges, dans la législation,
05:02mais à l'évidence, ça ne suffit pas.
05:03Joseph Clouvenel.
05:04Il y a quelque chose de simple, quand la police demande qu'on s'arrête, on s'arrête.
05:07Ce n'est pas plus compliqué que ça.
05:09Donc, le nombre, alors après, que la justice soit moins laxiste, c'est vrai,
05:14que ça a été renforcé, c'est vrai, mais enfin, les drames, c'est avis.
05:18Mathis, c'est avis que ses parents l'ont perdu.
05:21Oui, d'accord.
05:23Naël, c'est un refus d'obtempéré, on voit les conséquences.
05:27Et donc, il y a un problème d'éducation simple.
05:31Et puis, il y a un problème, quand on regarde, là, pour Mathis,
05:34on se demande ce que ce gars faisait dehors.
05:37Vous avez vu un peu son casier.
05:39Notamment, il a été condamné pour séquestration et torture à deux ans de prison ferme.
05:44Et donc, comme c'était juste deux ans, il n'a pas fait de prison pour ça.
05:47Moi, quand j'ai vu la sentence, j'ai trouvé que c'était surréaliste.
05:52Et donc, ça pose aussi cette question-là de personnes qui sont lâchées dans la nature,
05:58alors qu'elles sont dangereuses pour la société.
06:00Jean Dorido.
06:01Oui, écoutez, je vais emboîter le pas, si j'ose dire, sur ce que vient de dire Joseph.
06:05C'est-à-dire que je ne voudrais pas faire ma mauvaise tête.
06:07Simplement, pour moi, le sujet, c'est davantage la question de la violence routière,
06:11la question de la récidive, la question de ces profils dont on constate
06:15qu'ils ne sont manifestement pas adaptés à une vie en collectivité
06:21que la question du refus d'obtempérer.
06:23Bien sûr, Joseph a raison.
06:24Quand la police dit de s'arrêter, on s'arrête.
06:27C'est quand même la base.
06:29Françoise, bien sûr, le dit à juste titre.
06:32La loi s'est durcie.
06:34Pour autant, les refus d'obtempérer aussi se propagent.
06:37La peur du gendarme, comme on disait quand j'étais gamin,
06:41c'est fini, c'est terminé.
06:44Et donc, si vous voulez, pour moi, c'est vraiment...
06:46D'abord, j'ai une pensée pour les parents de Matisse.
06:50Qui sont détruits.
06:51D'ailleurs, en psychologie, on sait, vous perdez une jambe.
06:54Vous vous en remettez étonnamment assez rapidement.
06:57La perte d'un enfant, c'est vraiment, on fait partie des rares sujets
07:00sur lesquels les personnes ne s'en remettent pas.
07:02C'est ce que disait Joseph, c'est à vie, c'est quelque chose qui vous suit toute votre vie.
07:07Donc, j'ai bien sûr une pensée pour ses parents.
07:09Et effectivement, le profil de ce genre d'individu,
07:12qui en plus prenait du protoxyde d'azote,
07:14en même temps qu'il conduisait, qui était complètement dans le cirage,
07:17c'est vraiment, vraiment...
07:18Et c'est l'échec aussi de la prison.
07:20Ce type, il est passé en prison.
07:22Et l'aspect, si vous voulez, réparateur de la prison,
07:24pour faire en sorte que quelqu'un rentre dans le droit chemin,
07:28si j'ose dire, ça ne marche pas.
07:29Rien ne fonctionne.
07:30Je suis d'accord.
07:30Vous êtes bien dans Les Vraies Voix.
07:32Notre question, mort de Matisse,
07:34faut-il arrêter d'excuser les auteurs de refus d'obtempérer ?
07:37Vous dites oui à 97%.
07:39Vous voulez réagir ?
07:41Le 0826 300 300,
07:43on se retrouve après une courte pause.
07:45Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
07:51Bienvenue dans Les Vraies Voix, jusqu'à 20h, bien évidemment sur Sud Radio.
07:55Vous n'avez pas le bonheur d'entendre la voix de Cécile de Ménibus ?
07:58C'est logique, puisqu'elle n'a plus de voix,
08:00donc elle n'est pas venue au micro.
08:02On l'embrasse évidemment et on lui souhaite un prompt rétablissement.
08:04Notre grand débat.
08:06Mort de Matisse, faut-il arrêter d'excuser les auteurs de refus d'obtempérer ?
08:09Vous dites oui à 97%.
08:11Vous voulez réagir ?
08:12Le 0826 300 300 et ça fait réagir au 0826 300 300.
08:17Bonsoir Roland.
08:19Bonsoir Philippe David, bonsoir à tous.
08:21Vous nous appelez pour réagir à ce débat.
08:25Faut-il arrêter d'excuser les auteurs de refus d'obtempérer ?
08:29Évidemment que non, il ne faut pas les excuser.
08:31Il faut être très sévère.
08:34Il faut peut-être faire en sorte de considérer cela non pas comme un refus d'obtempérer,
08:38mais comme un refus de...
08:41Oui, pour moi, ils commettent un homicide routier.
08:46C'est extrêmement grave.
08:48Vous savez, je pense qu'on a vraiment deux Frances en fait.
08:51On a la France de Naël et la France des policiers.
08:55Moi, je fais plus partie de la France des policiers.
08:57Pour moi, un refus d'obtempérer, les forces de l'ordre devraient être libres de tout faire pour les arrêter.
09:07On devrait laisser les policiers travailler.
09:09On devrait les laisser faire.
09:10Au bout d'un moment, ce n'est plus possible.
09:12Quand on a des jeunes sous protoxyde d'azote qui prennent le volant,
09:16pour moi, dans leur tête, ils savent déjà qu'ils vont commettre un homicide.
09:20Ce n'est pas banal.
09:21On ne monte pas dans une voiture complètement droguée
09:23et on ne file pas à toute allure en se disant
09:25« Ah ben non, le pauvre... »
09:27Roland, on peut dire la même chose pour l'alcool, le cannabis, la cocaïne, etc.
09:31On est bien d'accord.
09:32On peut multiplier.
09:33On est bien d'accord.
09:33Moi, j'englobe toutes les drogues.
09:36Pour moi, il n'y a pas de différence.
09:39Mais au bout d'un moment, il faut que la réponse soit symbolique.
09:43Moi, ce jeune qui a commis, pour moi, cet homicide,
09:47pour moi, c'est perpétuité.
09:48Jeune de 31 ans.
09:5031 ans, ce n'est pas si jeune que ça.
09:52Excusez-moi.
09:52Non, je vais avoir 30 ans bientôt.
09:54Je me considère comme jeune.
09:57Ça durera, mon cher Roland.
09:59Alors, Roland, restez avec nous.
10:00On fait réagir.
10:01Françoise Degoy veut réagir.
10:02Alors, Roland, moi, ce que vous dites,
10:05déjà, vous dites qu'il y a une intentionnalité,
10:06d'une certaine manière, quand vous entendez ça,
10:08quand j'entends ce que vous dites,
10:09une forme d'intentionnalité de tuer.
10:11Moi, je ne pense pas du tout.
10:13Je pense que c'est de l'inconscience absolument totale.
10:15Il n'y a pas l'intention de tuer.
10:16C'est juste que je suis inconscient, je m'amuse,
10:18je fais ce que je veux avec mes cheveux.
10:19Et en gros, seul compte, moi, moi, moi, mon plaisir.
10:23Et mon plaisir du speed, de la voiture, etc.
10:26Donc, l'intentionnalité de tuer, elle n'y est pas.
10:29Après, perpétuité, ok, moi, je veux bien tout ce qu'on veut.
10:32Mais alors, vous savez, ça existe, les gradations de peine.
10:35Donc, ça n'a plus aucun sens.
10:36C'est-à-dire que vous allez donner la perpétuité à quelqu'un
10:39qui est complètement défoncé et qui tue ce jeune homme, oui.
10:43Et qu'est-ce que vous donnez alors au type qui va étrangler 14 bonnes femmes dans le cadre ?
10:47Non, non, mais sérieusement, c'est pas...
10:48Non, mais vous, c'est la politique...
10:49Je termine, je termine, je termine en disant,
10:53et après, je vous reprendrai la parole.
10:55Moi, je vous redis que...
10:56Non, vous le redonneriez.
10:57Je vous reprendrai la parole, il la reprendra.
10:59Non, non, je vous reprendrai la parole.
11:03Vous reprendrai la parole, je veux dire,
11:05on ne peut pas réagir sous le contrôle de l'émotion,
11:09la perpétuité parce qu'on tue quelqu'un en voiture.
11:12Ah non, et deuxième et dernier point,
11:14je le redis parce que peut-être les gens ne l'ont pas entendu,
11:16là, il y a une sévérité beaucoup plus importante sur les refus d'obtempérer.
11:21Il y a 17 ou 18 000 condamnations chaque année sur les refus d'obtempérer
11:24et 60% avec la prison ferme.
11:27Donc, moi, je veux bien tout ce qu'on veut.
11:28Il n'y a pas 60% de prison ferme.
11:29En tout cas, si, si, c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur.
11:31J'ai bossé, écoutez, j'ai bossé.
11:33Prison peut-être, mais...
11:34En prison, en tout cas, et dernier point,
11:37il n'y a pas la France de Naël et la France des policiers.
11:39On peut être, moi, j'apprécie les policiers
11:41et j'ai détesté que Naël soit abattue lors d'un contrôle routier.
11:44Joseph Touzebel.
11:46D'un refus d'obtempérer.
11:47Naël, Naël...
11:48D'accord, et ça vaut la mort, ça ?
11:50Ça vaut la mort ?
11:50Non, mais sérieusement, Roland, ça vaut la mort.
11:52Laissez-le parler.
11:53Oui, oui.
11:53Vous lui rendez la parole.
11:54La justice suivra son cours, mais Naël a été abattue par un force de l'ordre
11:59parce qu'il a eu un refus d'obtempérer.
12:01Moi, au bout d'un moment, j'en ai marre qu'on jette l'oppreuve sur les forces de l'ordre.
12:04Mais personne ne dit ça.
12:04Je ne jette l'oppreuve sur les policiers.
12:06Si, les gens disent la police-tue...
12:07Non, non, mais ça, c'est autre chose.
12:08Goûtez-en, mais on s'en fiche.
12:10Mais enfin, ça, ce n'est pas des Français, c'est 10%...
12:11Mais je finis le...
12:13Vous, on fait une discussion.
12:14Vous, vous, c'est 10% des Français...
12:16C'est 10% des Français qui disent la police-tue, enfin...
12:19On va faire...
12:20Mais c'est quand même pas mal de 10%.
12:21On va faire...
12:22C'est de l'inconscience, oui, c'est de l'inconscience meurtrière.
12:26Voilà.
12:27C'est effectivement quelqu'un qui ne vit, en tout cas là, que pour lui-même.
12:31Les autres n'existent pas.
12:33Ce sont éventuellement des objets.
12:35Et c'est la société de l'égoïsme avec un exemple qui devient dramatique et caricatural.
12:40Cela dit, pour l'affaire Noël, quand le policier est inculpé pour meurtre,
12:46c'est un véritable scandale.
12:48Ça voudrait dire que ce policier avait l'intention de...
12:51Et je trouve que les policiers qui sont révoltés par ça,
12:53qu'il y ait une enquête qui est...
12:56Oui, mais quand on dit la police-tue et le policier inculpé pour meurtre,
13:01comme si c'était intentionnel, ça, ça me scandalise.
13:04Jean Dorido.
13:05Oui, alors, ça m'est mal à l'aise d'entendre la convocation de la mémoire de Naël
13:14dans ce drame qui touche Mathis et sa famille.
13:18Maintenant, ce que je note, c'est que dans les deux cas, il y a la mort au bout.
13:21C'est quand même ça qui est terrible.
13:22C'est qu'on a quand même des personnes qui enfreignent les règles.
13:26Et ça se termine de façon tragique.
13:28Et c'est un vrai souci.
13:29Mais pourquoi ?
13:30J'entends, bien sûr, Françoise qui a raison, qui dit moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi.
13:35On a des individus de plus en plus nombreux dans la collectivité à laquelle nous appartenons
13:39qui, ce n'est pas qu'ils ont perdu le sens du collectif, c'est qu'ils ne l'ont jamais eue.
13:44Ça ne leur a jamais été transmis.
13:45Ça ne leur a jamais été inculqué.
13:47Et c'est un vrai souci éducatif, pédagogique, que nous avons en commun.
13:53Que faire de ces personnes ?
13:54Et d'algorithmes aussi, des plateformes numériques, mais vraiment, mais vraiment, bien sûr, bien sûr.
13:58Et puis de contrôle social, c'est-à-dire que typiquement, il n'y a pas encore si longtemps,
14:04quelqu'un renversait un môme, le tuait, c'était la honte.
14:08C'était la honte sur lui, c'était la honte sur sa famille.
14:10On appelle ça le contrôle social en psychologie.
14:12C'est quelque chose de mécanique, si vous voulez, qui n'est pas...
14:16Ça n'est pas écrit dans un texte de loi, ça n'est pas...
14:18C'est écrit nulle part, simplement c'est un fait.
14:20Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, il n'y a plus de honte.
14:23Tout ça se fait sans vergogne.
14:27Et c'est presque la double peine.
14:29Il y a le drame de la mort d'un enfant de 19 ans, un étudiant,
14:34qui aurait fêté ses 20 ans cette semaine d'ailleurs.
14:37Et en plus, il n'y a même pas de sursaut collectif.
14:41On ne sait pas, Jean, dans quel état, par exemple, les parents...
14:44Alors, je sais dans quel état est la mère de Matisse.
14:47On l'a vu le père aussi.
14:48On l'a vu le père.
14:49Moi, j'écoutais beaucoup sa maman parler ce matin, notamment.
14:51Elle était hier sur sur le radio.
14:54Oui, hier sur sur le radio et ce matin, sur un certain nombre de télés.
14:59Nous ne sommes pas en mesure de dire dans quel état sont les parents de honte du coupable.
15:06Nous ne pouvons pas décider aux doigts mouillés que ces gens-là considèrent que c'est sans vergogne
15:11et que c'est nul et non avenu.
15:13Ça, moi, je ne suis pas d'accord avec vous, Jean, vous êtes trop fort.
15:15Je ne parle pas de la famille du conducteur.
15:19Même la communauté...
15:20Vous le savez bien, Françoise de Gois, j'ai été élevé comme ça à la fameuse école de la République.
15:26J'ai été complètement passé au serre-joint depuis ma plus tendre enfance.
15:29Il ne faut pas juger, il ne faut pas critiquer, il faut toujours excuser la fameuse culture de l'excuse.
15:35C'est pas vrai.
15:35Je me souviens de Rhinocéros, de Ionesco, que j'ai eu la chance d'étudier aussi quand j'étais jeune collégien.
15:41Et en fait, on ne peut pas...
15:43C'est bien, en psychologie, justement, c'est mon métier.
15:46C'est important de ne pas juger pour le soin.
15:48En revanche, dans une collectivité humaine, c'est important de juger.
15:52C'est important de parler de ça, je ne comprends pas.
15:54Quel est le sens ? On n'en sait rien.
15:56On ne sait pas du tout dans quel état est la communauté de ce conducteur.
16:00C'est quelque chose qui manque cruellement.
16:02On n'en sait rien.
16:02Le contrôle social, le fait de porter un jugement sévère sur une personne qui a fauté.
16:10Merci beaucoup à tous.
16:12Merci beaucoup, Roland, d'avoir participé au débat.
16:16Allez, tout de suite, on n'y croit pas.
16:19Les vrais voix sud radio.
16:21Et une femme est condamnée à 1250 euros d'amende parce que son chat se rendait chez le voix-vin.
16:27Je crois qu'on n'y croit pas, une fois de plus, Philippe.
16:29À Agde, donc dans l'Héros, vous l'avez dit, un simple chat rond.
16:32C'est retrouvé, tenez-vous bien, au cœur d'une incroyable affaire judiciaire.
16:37Un chat roué.
16:38Il s'appelle Rémi, c'est son nom.
16:40Il est accusé par un voisin d'avoir laissé des traces de pattes, sali un jardin et abîmé un mur fraîchement crépit.
16:46Résultat, la maîtresse du chat a été condamnée à plus de 1200 euros d'amende avec 30 euros d'astreinte à chaque escapade du félin.
16:55Depuis, Rémi, donc, le chat, vit enfermé.
16:57Il est devenu plus gros, plus nerveux, presque en détention.
17:00Une histoire qui peut faire sourire, mais qui interroge aussi.
17:03La SPA a réagi et craint une jurisprudence.
17:06Et on est même avec Dominique Valdès, qui est la propriétaire de ce chat.
17:09Bonsoir, Dominique.
17:11Bonsoir.
17:12Merci d'être avec nous.
17:13L'histoire est invraisemblable.
17:15Je vous pose cette question.
17:17Est-ce qu'on n'est pas en train de juger un chat comme un délinquant actuellement ?
17:21Qu'est-ce que vous ressentez, vous, quand on juge votre chat comme ça ?
17:25Écoutez, moi, j'ai eu l'impression d'être au Moyen-Âge.
17:28Parce qu'au Moyen-Âge, on juge les animaux.
17:31Et j'ai l'impression que c'est disproportionné.
17:35Quand on écoute l'actualité, on se rend compte que condamner un chat pour si peu, c'est exerce.
17:41Voilà.
17:42Absolument.
17:43C'est une justice qui est complètement folle, en fait.
17:47Allez-y, Philippe.
17:49Je prends un exemple.
17:50À Strasbourg, un policier blessé dans un rodeo urbain, le contrevenant avait pris 150 euros d'amende.
17:56Vous, 1250 euros d'amende pour votre chat.
17:59C'est dingue.
17:59Françoise Degoy parlait du quantum des peines.
18:01Là, je pense que ce n'est pas franchement la même dignité.
18:03C'est complètement délirant.
18:04Je ne vais même pas comprendre qui est le tribunal qui a rendu ce jugement.
18:08On va demander à Dominique Vergac.
18:11Est-ce que madame a une possibilité de recours ?
18:13Est-ce que ces 1 200 euros sont payés ?
18:15Ou est-ce qu'elle peut faire un recours ?
18:17Alors, ce qui s'est passé, si vous voulez, c'est que j'ai été condamné à 1250 euros.
18:22Mais dans ces 1250 euros, il y a 450 euros de dommages et intérêts parce que mon chat empêche mon voisin de jouir de son jardin.
18:31Et 800 euros d'avocat à payer.
18:33C'est une affaire de gros soins, en fait, tout simplement.
18:36Oui, je pense.
18:36Oui, très sincèrement.
18:37Parce que j'ai été traîné au tribunal judiciaire de Béziers avec un besoin surronflé par un artisan qui n'est même pas au nom de mon voisin, même pas au nom de son ex-compagne et même pas à la bonne adresse.
18:50J'ai beaucoup de difficultés.
18:51C'est ça que j'ai été condamné.
18:53Joseph Touvenel.
18:54Au rapport, j'ai un peu l'habitude des tribunaux et des chats également.
19:00Ce qui est toujours intéressant, c'est d'avoir les deux sons de cloche.
19:03On peut se dire le tribunal, le juge ou les juges, je ne sais pas quel tribunal c'était, sont partis à l'ouest.
19:10On peut se dire aussi qu'il y a des choses qu'on ne connaît peut-être pas.
19:13Une condamnation aussi forte, le juge doit la justifier.
19:18Et j'aimerais bien avoir les deux sons de cloche pour savoir si c'est un coup de folie du juge.
19:23Ou s'il y a d'autres éléments...
19:25Peut-être qu'il n'aime pas les chats.
19:26Il y a beaucoup de gens qui n'aiment pas les chats.
19:27Ça, c'est un fait.
19:28Dominique, vous avez fait appel.
19:29Il y a un recours ou pas ?
19:31Alors, je n'ai pas fait appel, figurez-vous, parce que l'avocate qui m'a défendu lors de la première assignation
19:37me demandait une somme totalement trop élevée pour moi.
19:45Et puis je me suis dit que ça allait se cadrer.
19:47Et le 15 juillet, j'ai reçu des membres de l'issier.
19:52Une deuxième assignation.
19:54Et cette fois, demande 2 220 euros dans le cadre de l'ostreinte.
20:00Parce que mon voisin a dit que mon chat est passé chez lui.
20:03Il veut 2 000 euros de l'ommage d'obtention.
20:05Et il veut que ce soit condamné à 150 euros de...
20:09D'ostreinte parfaite.
20:11Absolument.
20:12Et je crois que votre...
20:13Dominique, juste, je crois que votre voisin a peut-être une phobie des chats.
20:16Il a installé...
20:17Je lisais le papier dans le midi-libre.
20:19Il a installé des caméras partout pour mater le mouvement des chats, c'est ça ?
20:22Pour mater les matous.
20:24Au départ, c'était pour le chat.
20:26Mais il s'en est servi, en tout cas contre le chat et contre moi.
20:29Parce qu'il faut savoir que le dossier qui a été donné au tribunal de l'Ivée,
20:32il contient énormément de photographies.
20:36Et des photographies de ma chambre avec mon chat dedans.
20:39Des photographies de ma cour avec mon chat dedans.
20:42Des photographies...
20:43En fait, quand vous voyez la photographie de votre chambre prise avec une caméra,
20:47ça fait quand même une parole d'été.
20:48C'est un truc de fou.
20:49Pourquoi vous attaquez pas ?
20:50On n'a plus le temps.
20:51Merci beaucoup.
20:52Merci beaucoup Dominique.
20:53Merci.
20:53Merci beaucoup Dominique Valdès.
20:56Et à votre chat aussi.
20:57Et à Rémi, à qui on fait une caresse.
21:01Rémi, Rémi André.
21:02Comme vous y allez.
21:03Rémi André, c'est un gros chat quand même.
21:05Merci Dominique.
21:05Merci, au revoir.
21:06Tout de suite, le tour de table de l'actu.
21:08Françoise de Gois.
21:09Eh bien, je vais vous parler d'un homme merveilleux
21:11qui s'appelle Isaac Rabin, assassiné il y a 30 ans aujourd'hui.
21:14Joseph Touvenel.
21:16Eh bien moi, je vais vous parler du mal qui gagne notre société.
21:18Jean Dorido.
21:19De la banalisation du mal.
21:20D'un projet de loi qui vise à éradiquer le tabagisme.
21:23Eh bien écoutez, on se retrouve tout de suite.
21:24Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
21:29Retour des Vraies Voix.
21:31Cécile de Minibus n'est pas là.
21:32On l'embrasse à nouveau avec Françoise de Gois,
21:34Joseph Touvenel et Jean Dorido.
21:36Et comme d'habitude, le tour de table de l'actualité
21:38avec les jingles magiques de notre excellent réalisateur,
21:42Maxime.
21:43Un table !
21:44C'est vrai !
21:46Non, j'avoue que j'ai pris un petit goûter.
21:48Vous connaissez ?
21:49C'est sûr qu'on se connaît.
21:49C'est le seul bourgeois de la cour qui achète le pâté à la livre.
21:52Non, je préfère manger les sons, Cécile.
21:53Oui, alors, on peut faire un collier de nouilles, franchement.
21:56Elle donne envie de pâte et de pizza.
21:57Un prince de la fourchette.
21:58Enfin, sauf qu'il me croit avec la doigt.
22:00Mais c'est pas très bon pour le régime.
22:01Mais comme vous m'appliquez une buto, Cécile...
22:03Ne vous inquiétez pas, Philippe David.
22:04Je vous mordrai dedans quand même.
22:05Même si vous n'êtes pas aimé.
22:07Bon appétit, bien sûr.
22:08Le tour de table.
22:09De l'actualité.
22:12Celui-là, on ne l'avait pas encore entendu.
22:13C'est tout à fait nouveau, ça.
22:15Merci beaucoup, Max.
22:16C'est le nouveau qui sort du four.
22:17Il y a saucisse, pâté, pizza, fat.
22:19Là, c'est la totale.
22:20Ça met en appétit.
22:21Que du gététique.
22:22Que du gététique.
22:23Il y a même un peu du sexuel.
22:24C'est-il le minibus qui veut croquer dedans.
22:26Quand même, il y a un truc, croquez-moi la pauvre.
22:28Non, c'est parce que je suis appétissant, c'est tout.
22:31Mais certes, un peu gras, c'est pas bon pour le cholestérol.
22:35Le tour de table de l'actualité, Françoise Devoir.
22:37Oui, avec vraiment un moment qui a été un moment fondateur et destructeur, évidemment.
22:42Le 4 novembre 1995, nous sommes dans un endroit que je connais très bien,
22:47qui s'appelle la Place des Rois, Tel Aviv.
22:49Et Isaac Rabin, qui est celui qui a fait les accords d'Oslo,
22:52le grand guerrier qui a signé la paix avec Yasser Arafat.
22:55Ces deux hommes qu'on ne pouvait pas penser réconciliables un jour et qui l'ont été.
22:59Il y a une manifestation énorme pour la paix, la plus grande depuis 1982.
23:03Il y a des centaines de milliers d'Israéliens.
23:05Isaac Rabin redit sa conviction.
23:07Il a dit, pourquoi j'ai signé la paix ?
23:09Parce que nous avons épuisé les recours de la guerre.
23:11Ce que je trouve, ça a l'air d'être une tautologie, mais c'est très puissant en réalité.
23:16Et là, il chante même avec la foule une très belle chanson.
23:19La paix adviendra parce que nous...
23:21Et là, il est assassiné, voilà, par Igal Amir, qui est un jeune juif intégriste.
23:27Parce que Isaac Rabin a compris qu'il faut non seulement donner un État aux Palestiniens,
23:32mais qu'il faut aussi rendre Jérusalem.
23:35Pas le rendre, mais en tout cas le partager beaucoup mieux que ce qu'il ne l'est.
23:39Et il est assassiné.
23:41Et je me souviens de ce choc, moi.
23:43Je suis une jeune journaliste à l'époque.
23:44Le choc, on comprend tous que la paix, en réalité, a été assassinée.
23:49On ne s'est jamais remis, en réalité.
23:51Le Proche-Orient, Israël et la Palestine ne se sont jamais remis de l'assassinat d'Izhak Rabin,
23:56qui était un homme magnifique.
23:57Moi, je l'avais rencontré en conférence de presse.
23:59Et il avait une phrase que je vous dis, que je vous livre,
24:02et que j'ai souvent donnée à tous les politiques que je rencontre et que je côtoie.
24:06Il disait toujours « Life is attitude ».
24:08La vie, c'est l'attitude.
24:10Tout le reste, ça n'existe pas.
24:11Voilà.
24:12Isaac Rabin.
24:12Un an, 30 ans après, on n'a pas oublié.
24:14Moi, je n'ai pas oublié.
24:14C'était un soir tard qu'on a appris l'assassinat d'Izhak Rabin.
24:17On n'a pas oublié.
24:18Et puis le choc était particulièrement dur, parce qu'il y avait ses accords de paix.
24:22Mais en plus, c'est un juif extrémiste qui a tué un autre juif.
24:26On notera que dès qu'il y a des accords de paix, regardez les accords d'Abraham.
24:33Il y a les forces mauvaises qui essayent, c'est le 7 octobre.
24:36Ça date, ça date assassiné également.
24:38Ça date qui s'était fait acclamer à la CNESET.
24:41Elle arrive, et la première chose qu'il dit, il arrive, il est acclamé à la CNESET.
24:45Il arrive, il y a Goldamer qui vient d'être grand-mère dans la nuit.
24:48Et la première chose qu'il fait, il fend sur elle, il dit « Comment va la petite fille ? »
24:51Je crois que d'ailleurs, avant d'être acclamé, c'était un grand silence.
24:54Parce qu'on ne connaissait pas exactement ce qu'il allait dire.
24:57Et quand il a appelé à la paix, alors là, ça a été la clamaçon.
24:59Un mot sur ses 30 ans d'un prix anniversaire.
25:02Ça me touche beaucoup, parce que d'abord, c'est un fait, ça fait partie de ces grands événements
25:06qui vous marquent à vie, et de se dire « Punaise, ça fait déjà 30 ans, c'est assez dingue ».
25:10Et c'est un fait, dès que vous avez parlé, Françoise, d'Itsacrabine,
25:13j'ai pensé à Noirel Sadat, j'étais vraiment tout petit garçon.
25:16Et ça m'avait marqué, oui.
25:17J'étais enfant, et je me souviens, à l'époque, on regardait le JT,
25:20on ne se trouvait pas des âges des enfants.
25:23Et ça m'avait vraiment marqué, choqué.
25:25Et c'est profondément tragique de voir à quel point on en est toujours dans cette violence.
25:30C'est terrible.
25:31Jean Dorido, votre tour de table, vous rêvez d'une génération sans tabac.
25:35Alors, j'en rêve, j'y travaille même,
25:37parce que j'ai des fumeurs qui me le demandent d'arrêter de fumer.
25:40Et là, si vous voulez, c'est plus que du rêve,
25:42parce que c'est un député Europe Écologie-Les Verts
25:45qui porte un projet de loi qui est transpartisan,
25:48avec le projet, l'idée, le fantasme, le rêve, vous l'avez dit,
25:52d'une génération sans tabac d'ici 2032.
25:55L'idée, ce serait d'interdire purement et simplement la vente de tabac
26:00à toutes les personnes qui sont nées après 2014, après le 1er janvier.
26:05Et ça, c'est vrai que c'est très louable.
26:06Il y a des pays dans lesquels ça se fait, et ça apporte des résultats.
26:10Et en même temps, pour être un peu critique,
26:13c'est quand même regrettable que ce projet de loi
26:16n'inclue pas les produits nicotinés vendus, proposés,
26:21et même aux chausses-pieds, si j'ose dire,
26:23par l'industrie du tabac aux adolescents,
26:25précisément avec en premier rang desquels on trouve la PEUF,
26:30qui est interdite en France depuis le mois de février 2025,
26:32et qui pourtant circule encore dans les supérettes,
26:35dans les petits échoppes pour acheter à manger.
26:40Et ça, c'est un vrai souci,
26:42parce qu'il y a vraiment un marketing extrêmement agressif
26:44de l'industrie du tabac sur ces produits nicotinés,
26:48pleins d'arômes, qui visent les ados.
26:50Et cette absence du projet de loi, je le regrette,
26:52je dirais bien, mais peut mieux faire.
26:54Un mot très court dessus ?
26:56Oui, après l'interdiction totale, c'est dur.
26:58Vous parlez à une fumeuse invétérée,
27:00et j'adorerais, moi j'adorerais voir une génération
27:02qui ne fume pas, parce que je sais tellement
27:04à quel point nous sommes esclaves,
27:05à chercher même les mégots à minuit,
27:07quand vous êtes encore en train de travailler.
27:09Moi je suis comme ça, je me vois.
27:11Moi je le vois à la maison,
27:13je suis une droguée.
27:15C'est-à-dire que si je n'ai pas une clope,
27:16je suis encore en train de travailler,
27:17c'est de la cam, je cherche les mégots quand même
27:19dans le cendrier.
27:20Et donc je voudrais, mais comme les vrais fumeurs,
27:23bien sûr, et je voudrais vraiment
27:24que cette génération ne connaisse pas ça.
27:26Un mot avant de tourner le tabac.
27:27Je trouve superbe quand même,
27:29on était interdits d'interdire,
27:30et maintenant, on veut une société des interdits.
27:33Allez, on arrête.
27:35Fumer, c'est aussi un plaisir.
27:37Je ne vois pas pourquoi on interdira les gens.
27:39Merci de votre aide, Joseph.
27:40Quand il y a des pendants, il n'y a pas de plaisir.
27:44Je n'ai pas dit que j'étais pour l'interdiction, moi.
27:46Je suis plutôt comme Joseph.
27:47Il doit pouvoir se contrôler, etc.
27:49Qu'on mette en garde.
27:51Alors, mettons en vente l'héroïne.
27:53Comment on interdit l'alcool aussi, Jean ?
27:56Vous interdisez le vin ?
27:57C'est une drogue dure, l'alcool, c'est un vrai sujet.
27:58Déjà, la protection des mineurs et la protection des personnes malades d'une drogue,
28:03ça, c'est un vrai sujet.
28:04Mais dans ces cas-là, on interdit tout.
28:06Non, il faut...
28:07On ferme les cafs coopératifs de vin, on ferme les brasseries de bière, on arrête tout.
28:12Ah, si vous me lancez sur le sujet, là, on va...
28:14Non, mais les drogues dures, c'est très important d'en protéger les usagers les plus fragiles.
28:21Et donc, on arrête de vendre de l'alcool ?
28:22On a deux drogues dures en vente libre dans ce pays, c'est l'alcool et le tabac.
28:25Ok, on fait quoi ?
28:26Et ce sont les deux premières causes de mort évitables.
28:28Ok, et pourquoi ?
28:29Et donc, qu'est-ce qu'on fait avec l'alcool ?
28:30Peut-être qu'on évite de vendre de l'alcool au petit-déjeuner,
28:33quand on écoute la radio et qu'on entend de la pub pour de la bière,
28:36ou du whisky pour du vin, quand on est...
28:38Moi, j'entends des personnes qui me vendent de la bière au petit-déjeuner, Philippe David.
28:41Ah non, c'est interdit, c'est interdit, c'est interdit, c'est interdit.
28:46Et à l'arrêt de bus, vous attendez le bus, si on vous vend de la bière, du whisky,
28:52et même dans le métro, on vous vend du rhum à ranger en ce moment.
28:54S'il vous plaît, parce que vous avez vu le temps, vous avez spolié notre ami Joël,
28:57on n'est pas sur le temps de table.
28:58Quand on est sur le tabac, voilà.
28:59Bon, interdit d'interdire, enfin voilà, cette société...
29:02On a vu ce que ça a donné, mon cher José.
29:04S'il vous plaît, laissez-le parler.
29:05Elle m'inquiète.
29:07Moi, je voulais parler de la banalisation du mal.
29:09Parce que, par exemple, vous avez...
29:10Anna Arendt, qui sort de ce corps.
29:11L'affaire Chêne.
29:13Alors, vous avez Anna Arendt qui parlait de la banalité du mal.
29:16Mais maintenant, on banalise le mal.
29:18Quand une grande marque fabrique et fait vendre des objets qui touchent à la pédocriminalité,
29:28et à un moment donné, c'est parce que...
29:29Alors, la raison, elle est simple, c'est parce qu'on fait du fric.
29:32C'est banaliser le mal.
29:33Quand j'entends sur une chaîne publique qui s'appelle France 5, c'est dans l'air,
29:37des journalistes qui associent...
29:39Alors, on aime ou on n'aime pas M. Bardella, ça, c'est pas le sujet.
29:42Qu'ils l'associent à Hitler...
29:44C'était hier soir.
29:46C'est totalement banaliser le nazisme.
29:49C'est absolument invraisemblable.
29:52Qu'on dise qu'on n'est pas d'accord politiquement, son programme est un programme de fou.
29:55Mais c'est cette banalisation du mal.
29:58Et on l'a entendu aussi avec le 7 octobre, avec le soutien.
30:01Et moi, je suis quelqu'un qui considère qu'il faut deux États entre la Palestine et Israël.
30:06Mais il y a un temps pour tout.
30:08C'était pas le bon moment, d'après moi.
30:09Mais la banalisation d'un certain nombre de personnes qui disent
30:12« L'État d'Israël est un État nazi », c'est la banalisation du mal.
30:16Attention, les mots ont un sens.
30:18Le nazisme aussi.
30:19Le nazisme, c'est des millions de morts.
30:21C'est la Shoah.
30:22C'est des gens qu'on a pris, sur lesquels on a fait des exercices médicaux
30:26comme si c'était des rats de laboratoire.
30:28C'est une abomination qu'il ne faut surtout pas banaliser.
30:30Un mot, mais très court, Jean-Dorignot, François Nougat.
30:32Très court.
30:32Je reboucle sur « Interdit d'interdire » que nous resserre Joseph.
30:36C'était précisément un slogan « 68ards ».
30:38Et pour revenir à ces poupées pédopornographiques vendues par Cheyne,
30:42on a vu ce que cette génération de 68 « Interdit d'interdire »
30:44a pu donner, avec les livres de Vanessa Springora notamment.
30:47Oui, mais ça c'est pas...
30:48Non, non, non, non.
30:49Moi, je suis pas d'accord avec ce que je dis.
30:52Non, non, la pédophilie, ça existe bien avant Vanessa Springoria
30:56et bien avant la famille Kouchner, de Camille Kouchner.
31:00Et les articles dans Libération qui vont être la pédophilie.
31:02Je suis d'accord absolument avec ce que dit Joseph.
31:05Et je suis d'accord, par exemple, pour moi, l'exemple absolu,
31:07c'est la façon dont nous avons...
31:09Moi, je n'ai pas dérivé.
31:11Et je reconnais que Emmanuel Macron et François Hollande, par exemple,
31:15n'ont jamais dérivé sur l'utilisation du mot génocide
31:17qui a été véritablement la grande bascule sémantique de ces derniers mois.
31:21Et je suis d'accord avec ce que dit Joseph.
31:23Cheyne, c'est absolument scandaleux ce qui va se passer demain.
31:26Et bien, pourtant, on l'accepte parce que le BHV a besoin de faire du fric.
31:30Allez, tout de suite, l'info du jour.
31:32On va parler du gouvernement qui veut supprimer la prime de Noël
31:35pour les foyers sans enfants.
31:36Et on aura ensuite notre ministre du jour.
31:39Restez bien avec nous, mon Les Vrais Voix.
31:41Les Vrais Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
31:45Retour des Vrais Voix avec Françoise Degoy, Joseph Touvenel,
31:49Jean Dorido et c'est l'heure de l'info en plus.
31:53Les Vrais Voix Sud Radio.
31:54Et le gouvernement veut supprimer la prime de Noël pour les foyers sans enfants, François-Louis Bordeaux.
32:00Apparemment, il faut faire des économies.
32:02Et parmi les mesures évoquées, le ministre du Travail et des Solidarités, Jean-Pierre Farandou,
32:07a annoncé la fin de la prime de Noël de 152,45 euros, j'y tiens,
32:12pour les foyers qui n'ont pas d'enfants.
32:13Et c'est Nicolas Champion, qui est secrétaire national au Secours Populaire, qui nous en parle.
32:17Bonjour Nicolas.
32:18Bonjour.
32:19Bonjour.
32:20Alors, quand vous entendez ça concrètement, qu'est-ce que ça vous fait d'entendre une annonce pareille ?
32:24Est-ce qu'on peut vraiment faire des économies sur deux mesures ?
32:28Ce que ça nous fait, c'est qu'on pense aux personnes qu'on accompagne tous les jours.
32:31Vous savez, au Secours Populaire, on accompagne et on reçoit 3,7 millions de personnes en France tous les ans.
32:38Et dans les 3,7 millions de personnes qu'on reçoit, on a 44% de personnes seules.
32:42Donc ça veut concrètement dire aujourd'hui qu'il y a beaucoup de personnes qui attendent cette prime de Noël en année.
32:48Au final, en fait, on punit un petit peu aussi ceux qui n'ont pas d'enfants.
32:52Je ne sais pas si c'est punitif, mais ce qu'il faut bien avoir en tête est que la prime de Noël,
32:57malheureusement, ça vient parfois pousser un découvert ou permettre de payer des facteurs d'énergie.
33:03En ce début d'hiver, les gens sont très fragilisés par rapport au coût de l'énergie qui augmente,
33:08par rapport au cougement. Et oui, ça peut être dramatique pour certaines personnes.
33:15Est-ce que vous constatez au Secours Populaire une aggravation de la situation, notamment en termes de pauvreté ?
33:22Oui, on constate qu'aujourd'hui, il n'y a pas de profil type de personnes en situation de pauvreté et de précarité.
33:29Et on s'est tellement posé la question qu'en septembre dernier, on a fait un sondage Ipsos
33:33en demandant à l'ensemble des Français, est-ce que vous avez peur ou pas de basculer dans la pauvreté ?
33:38Oui, on en avait parlé sur Sud Radio d'ailleurs.
33:40Tout à fait. Et un Français sur trois a peur de basculer dans la précarité aujourd'hui.
33:45Et deux Français sur trois ont peur d'une dépense imprévue.
33:48Et c'est ces fameuses dépenses imprévues qui font basculer et qui font passer de la classe moyenne
33:52à la situation de précarité-pauvreté.
33:55En fait, aujourd'hui, il n'y a plus vraiment de différence.
33:57Oui, juste une réflexion. Dire que c'est quand même vraiment des économies de bout de chandelle, honnêtement.
34:02On tourne autour de tout. On fait les fonds de tiroirs. Il suffirait, je le redis.
34:06Alors après, on peut repartir sur pour ou contre la taxe du CMA.
34:10Mais en tout cas, trouver un moyen de ponctionner un peu plus les gens qui gagnent des milliards
34:16ou en tout cas qui ont des centaines de millions d'euros de patrimoine.
34:19Rendez-compte, 152 balles, ce que ça représente quand même.
34:22152 euros vraiment pour quelqu'un qui est au RSA ou quelqu'un qui enchaîne des petits boulots avec sa femme, etc.
34:29C'est vraiment, souvent, c'est presque un miracle de Noël.
34:32Enlevez ça. Vraiment, c'est minable, en fait. Je ne sais pas comment vous dire à quel point je trouve ça minable.
34:37Moi, si vous voulez, d'abord, j'ai beaucoup de respect pour le travail du Secours Populaire.
34:42Et j'ai eu, il y a très très longtemps, des amis qui vivaient au Palais de la Femme, notamment.
34:49De mémoire, c'est le Secours Populaire qui a développé tout ça.
34:52Donc, c'est vraiment admirable.
34:55Bien sûr, je rejoins Françoise.
34:56Et en même temps, j'entendais M. Farandou ce matin sur une radio concurrente néanmoins amie,
35:01comme on dit, selon la formule consacrée,
35:03qui explique qu'il y a un vrai souci de budget de la sécurité sociale
35:05et qu'il faut trouver de l'argent.
35:07Bien sûr, Françoise, taxer les plus riches.
35:08Il faut trouver de nouvelles recettes.
35:10Je serai le premier à dire, allons-y, parce que je ne suis pas un peu parmi ces gens-là.
35:16Ce que je vois, moi, c'est ce que je cotise.
35:19Et c'est vrai que je suis à mon compte.
35:22Et c'est vrai que je donne quand même beaucoup d'argent déjà.
35:25Et je regrette que, manifestement, les grosses têtes qui sont à Bercy,
35:28qui sont de partout, disent, écoutez, malgré tout ce que donnent les gens qui bossent,
35:32on n'a plus suffisamment pour filer ces 152 balles.
35:35Je n'ai pas de solution miracle.
35:37Maintenant, il faut trouver de nouvelles recettes.
35:39Vous baissez d'autres défenses pour les que nécessitent eux.
35:43Merci beaucoup, Nicolas Champion, secrétaire national au Secours Populaire.
35:48On suivra ça de près.
35:50Allez, tout de suite.
35:51Et si vous étiez ministre ?
35:53Les vraies voix sud radio, si j'étais ministre.
35:56Qu'est-ce que je vais devenir ?
35:58Je suis ministre, je ne sais rien faire.
36:01Et on prend la direction, comme c'est le début,
36:03on va prendre la direction de Vic en Bigorre.
36:06Bonsoir, Romina.
36:07C'est chez nous.
36:08Bonsoir, mais oui, le pays de Françoise.
36:10Et de Philippe David, mais plus de moi que de Luise.
36:13C'est un faux, c'est un faux bigourdain, Philippe David.
36:15Elle est allée dans la plaine, un bigorre, vous n'êtes plus près de la plaine.
36:19Moi, je suis vraiment au fin fond des montagnes.
36:20Non, mais vous me loquez de qui ?
36:21Ma grand-mère était de Luise aussi.
36:23Qu'est-ce que vous racontez ?
36:24Moi de vieille.
36:24Oh, ça va, oh là là, ça y est.
36:27S'il vous plaît.
36:27Pardon les amis, je m'autorise, vive la France.
36:31Alors, Romina, si vous étiez ministre de la Santé, vous êtes infirmière, que feriez-vous ?
36:37Eh bien moi, en premier lieu, j'allais jurer la charge administrative des médecins et des soignants.
36:41Il faut savoir que les infirmières, déjà, nous nous basons pour faire nos transmissions sur les 14 besoins de Virginia Anderson, cette infirmière américaine.
36:51Et ces 14 besoins ont été fondés en 1947.
36:54Alors, je pense que nous avons aujourd'hui la possibilité et les moyens de réfléchir à quelque chose de plus moderne.
37:01Et puis d'utiliser davantage l'outil informatique.
37:05Alors, il existe déjà un DMP sur amelie.fr.
37:08C'est quoi un DMP ?
37:10C'est le dossier médical partagé.
37:12D'accord, c'est pour les auditeurs.
37:13Oui, et je trouve qu'on ne l'utilise pas suffisamment.
37:17Et il est très bien fait.
37:19Ça pourrait répondre à des besoins pour les patients, pour les soignants, et de faire des économies franches.
37:25Parce que ça éviterait d'aller chercher des logiciels coûteux ailleurs.
37:28Alors qu'on a déjà un outil qui est très, très bien fait.
37:31Et puis ensuite, pourquoi pas fusionner aussi les agences de santé qui ont diverses et variées.
37:35L'HAS, l'ARS, la santé publique France, les agences de médicaments, les agences sanitaires de l'alimentation.
37:42Ils en passent, il y en a encore d'autres.
37:44Moi, je pense qu'il faudrait un peu balayer tout ça.
37:47Et puis quoi d'autre ? Remettre les professionnels de santé dans les hautes serres.
37:51Parce qu'il faut savoir qu'il y a 27% du personnel qui est non médical et non soignant.
37:56Qui fait plus d'un salarié sur quatre et qui ne connaît rien à la santé dans les hôpitaux.
38:00C'est adhérent, je trouve.
38:02C'est ça, une école de règle.
38:03Voilà.
38:04Et puis redonner de l'autonomie aussi aux infirmières comme moi, comme toutes celles qui se lèvent.
38:09Bon, il va être Romina, là, non ?
38:10Alors, moi, je nomme Romina.
38:13Romina ! Romina !
38:14Romina !
38:15Oui, je voudrais juste vous dire, une salle de soins ne devrait pas être un bureau de banque,
38:20mais bien le Parlement des médecins et des soignants.
38:22Oh, Romina ! Romina !
38:25Romina !
38:25Moi, je vais vous dire, Romina, vous êtes tellement sympathique que je pense que même vous,
38:29j'aimerais que vous me fassiez une piqûre.
38:30Ce qui veut vraiment tout dire.
38:32Il y a pas de problème à la vaccination, il n'y a pas de facie, parce que, oui, profitons-en.
38:36Les infirmières vaccinent aussi contre la grippe, il n'y a pas que les pharmaciens.
38:40Et ça, il est bon de le dire.
38:41Voilà.
38:42Eh bien, écoutez, Romina, ministre de la Santé, moi, j'approuve.
38:46En plus, elle est bigourdade.
38:47Alors, il y a vraiment des bonnes raisons de la même.
38:48Bon, même si c'est la pleine, c'est pas grave.
38:50Non, mais moi, je rejoins tout à fait.
38:52Suppression de l'ARS, on a vu au moment du Covid que ça ne servait à rien.
38:55Terrible.
38:55À côté de chez moi, c'est des médecins eux-mêmes qui louaient des véhicules frigorifiques
39:01pour amener les vaccins.
39:02Parce que le grand hôpital CHU à côté, qui est Henri-Mondor à Créteil, immense hôpital,
39:08n'avait même pas les frigos pour les vaccins.
39:10Et l'ARS était à l'Ouest.
39:12Donc, les médecins eux-mêmes ont loué des véhicules.
39:15À l'Ouest, à Créteil, en plus.
39:16Merci beaucoup, Romina.
39:18Allez, dans un instant, mon coup de gueule.
39:21Et je vais dire non aux remises de peine pour les crimes de sang.
39:24Et tout de suite, Tom Abinet, les incontournables de l'argent.
39:28Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
39:32Retour des Vraies Voix avec Françoise Degoy, Joseph Touvenel, Jean Dorido.
39:38Dans quelques instants, on aura le plaisir de recevoir quelqu'un qu'on connaît très bien sur Sud Radio.
39:43C'est un grand inconnu, c'est vrai que jamais, c'est un petit jeune, il débute en fait dans les sondages.
39:48Frédéric Dhabi, pour parler d'un sondage IFOP au sujet des municipales à Paris, on vous pose cette question.
39:54Les élections municipales de Paris ont-elles une importance stationnelle ?
39:57Eh bien, pour le moment, vous dites où est à 50% et non à 50% en attendant le coup de gueule.
40:02Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de gueule de Philippe David.
40:08Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village, un village qui se trouve à Mélan, dans le département de l'Isère.
40:15Pourquoi Mélan ? Parce que c'est dans ce village, sur le parking d'une boîte de nuit,
40:18que le jeune Adrien Pérez a été tué à coups de couteau et de cutter par deux voyous,
40:23en s'interposant lors d'une rixe alors qu'il était là pour fêter son 26e anniversaire.
40:27Un drame malheureusement de plus en plus fréquent, puisque ce sont environ 120 attaques au couteau qui ont lieu chaque jour en France.
40:34Un chiffre terrifiant qui n'a pas empêché un ancien ministre de la Justice d'affirmer que l'insécurité est un fantasme
40:40et que la France n'est pas un coupe-gorge.
40:43Trois personnes ont été arrêtées.
40:44Les deux frères, Yanis et Yundez Salabib, ont été condamnés à 15 ans de réclusion pour coups et blessures mortels
40:49ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
40:52Le troisième protagoniste, Liam Jadouri, étant condamné à deux ans de prison avec sursis.
40:56Mon coup de gueule vient du fait qu'un des deux tueurs d'Adrien a été libéré.
41:00Faites le calcul, entre juillet 2018, date de l'incarcération et de l'homicide,
41:05et maintenant, il y a à peine plus de 7 ans.
41:08Moins de la moitié des 15 ans de la peine.
41:11Pire, depuis octobre 2024, le tueur libéré a bénéficié, c'est la mère d'Adrien qui le dit,
41:17de 18 permissions de sortie, s'est marié et va même être père.
41:21Des conditions révoltantes pour des parents qui ont perdu un enfant,
41:24tués par des gens qui avaient de mauvaises intentions,
41:27car si on voit un boîte de nuit avec couteau et cutter,
41:30ce n'est pas pour couper du pain lors d'un pique-nique ou du papier peint sur un chantier.
41:34Bref, on sait aujourd'hui que le fait de tuer un jeune vaut 7 ans de prison
41:38avec permission à Gogo pour la bagatelle et autres plaisirs de la vie.
41:42Adrien, à lui, a été condamné à mort sans possibilité d'appel ni de droits de grâce,
41:45tandis que ses proches ont pris perpétuité réelle, sans aucune remise de peine,
41:51peine à tous les sens du terme.
41:52Mais ça, la justice s'en fout, car les victimes et leurs familles sont les grands oubliés de la justice,
41:57justice plus préoccupée par la réinsertion des délinquants et criminels.
42:00On comprend la révolte de la famille d'Adrien et on pense avec tristesse à elle.
42:05Moi, vous savez très bien à quel point je trouve que les sujets sur la justice
42:13ce sont des sujets à manier vraiment avec la main qui tremble.
42:16Je fais partie des gens, si Philippe Bilger était là, nous serions d'accord.
42:21Je fais partie des gens qui considèrent qu'on ne peut pas taper en permanence
42:25à bras raccourcis sur la justice.
42:27J'entends ce que vous dites, j'entends votre cri du cœur,
42:29mais la justice, ce n'est pas l'émotion et ce n'est pas la vengeance.
42:32Les juges ne sont pas des gens complètement tarés dans un bureau
42:35qui prennent des décisions comme ça.
42:37Mais entre 15 et 7 ?
42:38Je suis d'accord avec vous, mais le principe de la remise de peine, ça existe.
42:41Nous sommes une démocratie.
42:44Nous sommes, ce qui nous différencie des civilisations barbares, c'est la justice.
42:49Nous fonctionnons, les démocraties, je termine,
42:53sur l'idée de la capacité des êtres à changer éventuellement, à s'émanciper.
42:58C'est pour ça, par exemple, que je ne suis pas d'accord
42:59pour qu'on légifère sur pas de casier judiciaire si on se présente aux élections.
43:04Parce que ça veut dire que quelqu'un qui aurait commencé mal dans la vie
43:07ne serait pas capable, en théorie, de représenter son pays.
43:09Vous voyez ce que je veux dire ?
43:10Moi, j'entends vos coups de gueule, je les entends parce que je sais que vous êtes un homme de cœur,
43:14mais je pense que la justice n'est pas la vengeance
43:16et que les juges ne font pas n'importe quoi.
43:18Voilà.
43:18Jean de Rideau.
43:20D'abord, ça fait froid dans le dos, mais non, je connais.
43:23J'ai vécu dans la région quand j'étais gamin.
43:27Ça me rappelle, quand même, parenthèse, le maire de Grenoble, Éric Piolle,
43:30quand vous arrivez dans le coin, c'est bienvenu dans une métropole apaisée.
43:34Je ne crois pas que la région grenobloise soit très apaisée.
43:37C'est à moins qu'on puisse dire.
43:39Ça a toujours été le problème, Grenoble, avec les quartiers terribles,
43:42le village historique, le village d'Avoli,
43:43qui est avant le grand des Italiens.
43:45Et de savoir que quelqu'un jeune peut sortir en boîte de nuit
43:50et mourir à coups de couteau, c'est absolument effrayant.
43:54Et moi, ça me pose un problème.
43:56Je vous entends les deux.
43:57Je suis touché et par ce que vous dites, Philippe,
43:59qui me semble extrêmement juste,
44:00et par ce que répond Françoise.
44:03Maintenant, ça me pose une question,
44:04si vous voulez, d'un point de vue pédagogique et éducatif.
44:07Qu'est-ce qu'il faut dire à un gamin, par exemple,
44:08qui va en boîte de nuit ?
44:10Est-ce qu'il faut dire, tu sais quoi ?
44:11S'il y a un coup de couteau à donner, donne-le le premier, alors.
44:14Parce que tu auras 7 ans.
44:16Donc, tu vois,
44:16mais vous voyez, je ne peux pas dire ça à un gamin.
44:20Je ne peux pas dire ça.
44:20Vous ne le direz jamais, oui.
44:22Et en même temps, là, je regarde, je me dis,
44:24ben finalement, dans l'histoire,
44:25il y en a un qui a pris perpète, effectivement, qui est mort,
44:28et l'autre qui sort au bout de 7 ans.
44:29Joseph Touvenel.
44:30Quand on regarde le prix de la vie humaine,
44:31ça paraît peu.
44:32Alors, je n'ai pas vu le dossier.
44:33Par contre, ce qui est sûr,
44:35c'est que ce que dit la mère de rien est vrai,
44:39on s'occupe plus des délinquants que des victimes.
44:42Les victimes sont laissées, mais complètement isolées.
44:44Ça, c'est pas fait.
44:45La justice a un problème avec le rapport des victimes.
44:47Ça, c'est vrai.
44:48Et la justice, globalement, ne prend pas,
44:51enfin, même pas en charge,
44:53mais n'informe pas, ne reçoit pas, etc.
44:55Et cette mère, elle, elle a pris perpétuité.
44:58Dans les grands procès, je rappelle juste qu'il y a une chose qui s'appelle les partis civils,
45:05et que dans les grands procès, bien sûr que la justice prend aussi en compte la victime.
45:09Mais je comprends la douleur, 7 ans, c'est jamais assez.
45:12Mais je veux dire, le droit, d'une certaine manière, est neutre, émotionnellement.
45:17Qu'on dise, on met 7 ans et pas 15.
45:19Voilà.
45:19Au moins, ça aurait le mérite de la franchise.
45:21Vous savez, le 6...
45:22Allez, tout de suite, on va parler des élections municipales à Paris.
45:27Ont-elles une importance nationale ?
45:29Eh bien, vous dites non désormais à 51%.
45:32Vous voulez réagir, le 0826 300 300,
45:35et on décrypte tout de suite le sondage IFOP avec notre ami Frédéric Daly.
45:38Les Vrais Voix Sud Radio, 18h-20h, Philippe David.
45:43Retour des Vrais Voix avec Françoise Degoua, Jean Dorido, Joseph Touvenel,
45:46et c'est l'heure de la question du soir.
45:50Les Vrais Voix Sud Radio.
45:52Et la question du soir concerne un sondage IFOP,
45:55le premier sondage IFOP pour Sud Radio,
45:57pour les élections municipales à Paris.
45:59Nous avons le plaisir d'avoir celui qui est au sondage,
46:03ce que Diego Maradona est au football.
46:05Bonsoir Frédéric Daly.
46:06C'est vrai, on n'est pas loin.
46:07Je crois qu'il est décédé, Maradona.
46:09Oui, mais comme vous voulez, mais c'est...
46:10Non, mais attendez, la bouche de Frédéric Daly, de moi,
46:13c'est le complément suprême.
46:14C'est janty, merci.
46:15Messie ou Maradona.
46:16Alors, et auteur de L'écharpe et les tempêtes face au mer,
46:19la défiance inattendue,
46:21publié aux éditions de l'Aube,
46:23et livre co-écrit avec Brice O'Connor.
46:25Le 7 novembre.
46:25Le 7 novembre.
46:26Pour en parler avec les vrais voix déjà,
46:28que dit ce sondage ?
46:29C'est une enquête à 4 mois des élections municipales à Paris
46:32qui montre énormément d'incertitudes.
46:34Incertitudes sur l'offre électorale.
46:36On n'est pas du tout dans le contexte de 2019-2020
46:38où l'offre était relativement figée,
46:40où aucun sondage n'avait donné Anisalgo battu depuis 2018.
46:44Moi, il faut trois enseignements dans ce sondage, Philippe.
46:46D'abord, une rachide d'Ati en pôle position.
46:48Elle n'est pas touchée par le contexte national.
46:51C'est pas touchée par l'affaire du Louvre.
46:52Il y a une sorte de dissociation entre la marque d'Ati qui est imprimée à Paris
46:56et un contexte national très mauvais
46:58pour tout ce qui touche de près ou de loin à Emmanuel Macron.
47:01Elle est en tête avec 26 à 28% dans toutes les configurations de premier tour.
47:06Elle est en situation de gagnée dans tous les seconds tours.
47:08Et elle met à distance Pierre-Yves Bournazel
47:10qui est quand même obtient entre 14 et 15%,
47:12c'est-à-dire une possibilité de se maintenir
47:14et de gêner la dynamique de la droite et du centre.
47:17Le deuxième enseignement, pour moi, c'est la gauche.
47:19La gauche, à première vue, on dit que ça va être compliqué.
47:22Je suis frappé de voir que le total des listes en attention de vote
47:25Chikiru pour LFI,
47:28Emmanuel Grégoire pour la majorité municipale
47:30et David Belliard pour les écologistes
47:32est à trois dixièmes près ce que la gauche a obtenu en mars 2020.
47:36Il n'y a pas d'érosion de la gauche à Paris.
47:38On peut même oublier les sondages.
47:39La gauche a fait des scores très honorables à Paris,
47:41aux européennes et aux élections législatives
47:43avec zéro séconscription gagnée par la droite et le centre.
47:47Pour autant, il y a un rééquilibrage en faveur des écologistes et de LFI
47:51qui fait qu'Emmanuel Grégoire arrive nettement en tête devant ses forces
47:55mais de manière beaucoup plus ténue.
47:57Et il a un objectif, ou plutôt un espoir secret,
48:00c'est que la France insoumise,
48:01Sophia Chikiru, qui est très loin des 30% de Jean-Luc Mélenchon
48:04à l'élection présidentielle,
48:05a un score inférieur à 10%,
48:08ce qui l'éliminerait du second tour.
48:10On sait très bien qu'il y a beaucoup de villes
48:11où des listes LFI vont pour sortir,
48:14pour embêter, si je puis dire,
48:15le maire socialiste sortant, je pense bien sûr à Montpellier,
48:18par exemple, voire à Marseille.
48:20Troisième enseignement,
48:22et c'est quand même surprenant
48:22quand on connaît l'histoire de Paris
48:24très hermétique au vote RN,
48:26c'est que les votes radicaux,
48:28c'est-à-dire la liste RN de Thierry Mariani
48:31et la liste reconquête de Sarah Knafow,
48:33obtiendraient entre, à eux deux,
48:35entre 13 et 15%.
48:37C'est-à-dire un étier que je n'ai jamais vu,
48:38je rappellerai que le candidat RN en 2020
48:40qui s'appelait Serge Fédérbuche
48:41avait fait 1,5%,
48:43que Marine Le Pen avait fait 5,5% à la présidentielle.
48:45Alors on a l'atout du vote Zemmour
48:47qu'on voit dans des arrondissements
48:49comme le 7e, le 8e, le 16e ou le 17e
48:51qui se diffuse,
48:52et une incarnation Sarah Knafow
48:53particulièrement intéressante
48:55qui pourrait être une sorte de réceptacle
48:57d'électeurs de droite
48:58qui jugeraient Rachida Dati
49:00trop touchée par le macronisme.
49:02Un dernier chiffre,
49:02elle arrive à capter,
49:04Sarah Knafow,
49:0417% de l'électorat Dati.
49:08En tout cas,
49:08Rachida Dati est nettement en tête,
49:10elle est en position,
49:11mais je dirais que la gauche
49:12n'a pas dit son dernier mot.
49:14Des questions, mais très courtes.
49:15Je n'ai pas de questions,
49:16j'ai juste une analyse sur ce sondage,
49:17très incertain.
49:19J'ai un petit doute
49:21sur ce qui va se passer à New York.
49:22Pourquoi je vais vous dire ça cette nuit ?
49:24Parce que si Zoran Madani gagne,
49:27ça envoie un signal quand même
49:28de la radicalisation.
49:30Et là, je vois bien
49:31qu'Emmanuel Grégoire,
49:32qui a du mal quand même
49:33à lancer sa campagne,
49:34que je n'arrive pas à trop lire
49:35la campagne d'Emmanuel Grégoire.
49:36Je ne sais pas exactement.
49:38Il passe des toits verts
49:39au funérail.
49:40Donc, il se monte sur plein de sujets.
49:42Mais Emmanuel Grégoire,
49:44le candidat socialiste,
49:45si vous voulez,
49:46il est quand même à portée de tir
49:47de la première alliance
49:49d'une gauche radicale
49:51qui pourrait s'inspirer
49:52du triomphe annoncé de Madani.
49:53C'est-à-dire,
49:54si LFI et les Verts,
49:56ça fait 19%.
49:57Ça fait 19%.
49:58Si LFI et les Verts...
49:59Mais non,
49:59mais s'il n'y a pas d'accord
50:00au premier tour,
50:00si vous voulez,
50:02nous avons une obsession,
50:03Frédéric Dabier et moi,
50:04nous en parlons souvent au café,
50:06c'est Nîmes 95.
50:07C'est-à-dire,
50:08la droite qui est majoritaire,
50:11qui est sortante majoritaire
50:12en termes de voix,
50:13et sur un coup de billard
50:14sur la division,
50:15c'est le Parti communiste
50:16qui emporte la ville.
50:16Donc moi,
50:17je me dis,
50:18c'est plus qu'un sac.
50:19J'ai deux questions.
50:21La première,
50:21est-ce que l'abstention
50:22a été mesurée
50:23parce qu'au premier tour,
50:24la dernière fois,
50:25c'était plus de 42% ?
50:26Mais c'était le Covid.
50:27C'était le Covid.
50:28C'était différent.
50:29Vous avez raison.
50:31Je vais répondre
50:32à votre question.
50:33On est trop loin du vote
50:34pour mesurer une abstention faible.
50:35Mais c'est vrai
50:36que la première incertitude,
50:38c'est 20 plus voté
50:39que 15 mars 2020.
50:40Et n'oublions pas,
50:41si on peut dire
50:41que le Covid,
50:42c'est quelque chose
50:42d'exceptionnel,
50:43que les personnes âgées
50:44ont moins voté
50:44que la moyenne depuis 2001.
50:46A chaque élection
50:46en général,
50:47et à Paris en particulier,
50:48on a moins voté
50:49qu'à la municipale précédente.
50:51Et est-ce que le climat national
50:52absolument délétère,
50:54du plus rien à faire
50:54du côté des Français,
50:55comme disait mon ami
50:56Brice Teinturier
50:57pour ne pas dire
50:57plus rien à foutre,
50:58ce côté éclipse du politique
51:00va dire aux gens
51:01à quoi ça sert de voter,
51:02même pour une élection
51:03aussi proche
51:04que celle des municipales.
51:05Deuxième question,
51:06est-ce que le changement
51:07du mode de scrutin
51:08peut influencer sur ce résultat ?
51:10Alors, c'est intéressant.
51:11Les sondages avaient précédé
51:12ce changement
51:12parce que les sondages,
51:13on fait parfois
51:14des sondages confidentiels
51:15dans tel ou tel arrondissement,
51:16mais c'était des projections nationales
51:18comme si PLM n'existait pas.
51:19En tout cas,
51:20moi je pense qu'il y a
51:21une sorte d'hypocrisie.
51:23Quand vous votiez en 2020
51:24dans le 12e ou dans le 13e,
51:26par exemple,
51:27au Jérôme Coumet,
51:27c'était marqué en gros
51:28avec Hidalgo.
51:30Vous votiez pour Hidalgo,
51:31pour Dati,
51:32pour Buzyn, etc.
51:33Par contre,
51:34il peut y avoir
51:34dans une logique de second tour,
51:36une logique d'élimination
51:37avec une forte mobilisation.
51:39Imaginez ces électeurs
51:40du 16e, du 17e
51:41ou à l'inverse
51:42des électeurs de gauche
51:43du 18e,
51:43qui disaient
51:44ça, ça n'a rien de voter
51:45parce que mon arrondissement
51:45est bon pour moi à gauche
51:47et bon pour moi à droite.
51:48L'idée d'éliminer,
51:49de barrer la route
51:50à qui Dati,
51:52qui Grégoire,
51:52qui D'Agauche
51:53et qui je ne sais pas qui,
51:54ça peut être
51:54un très fort levier.
51:57Et sans doute,
51:57va-t-il avoir
51:58une mobilisation plus forte
52:00au second tour
52:00qu'au premier tour
52:01mais de manière
52:01très spectaculaire.
52:02Est-ce qu'on peut retrouver
52:03ce qui peut se passer
52:04dans un certain nombre de mairies
52:05où le vote local
52:06n'est pas le même
52:07que le vote national ?
52:08Bien sûr, bien sûr.
52:08On va voter nos bordeaux
52:10et qui nous écoutent bien sûr.
52:11Jean Dorido.
52:12J'ai une question
52:13parce que je tombe de l'armoire
52:14si j'ai bien entendu
52:16sur ce qui sort dans le sondage
52:18à propos du vote RN
52:19parce qu'effectivement
52:20vous l'avez dit Frédéric
52:21c'est quand même
52:21c'est classique à Paris
52:23qu'il n'y a pas de vote RN
52:24comme d'ailleurs
52:25dans beaucoup de grandes métropoles
52:27et je me demande bien
52:28qui sont ces personnes ?
52:31Est-ce qu'on sait sociologiquement
52:32qui sont ces personnes
52:34qui envisageraient ?
52:35C'est plutôt qu'un sondissement déjà ?
52:36Alors déjà,
52:36je ne l'ai pas vu dans le sondage
52:38mais il y a quelque chose
52:39de sociologique
52:39très très intéressant.
52:40Le vote RN suit
52:42la forme du périphérique
52:43c'est-à-dire que
52:44plus vous êtes proche du périphérique
52:45donc dans des sites
52:46dans des quartiers
52:47plutôt en difficulté
52:48même s'il y a eu
52:48des vraies réhabilitations
52:50plus vous votez RN
52:51je pense qu'aujourd'hui
52:52il ne faut pas oublier
52:53moi quand je fais des conférences
52:54devant des élus
52:55à Paris
52:56je leur dis
52:57on va faire un jeu
52:58sortez dehors
52:59et allez me trouver
53:00quelqu'un qui a voté RN
53:00à la présidentielle
53:01c'est très difficile
53:03Marine Le Pen a fait 5%
53:04c'était un record pour elle
53:05à l'élection présidentielle
53:07de 2022
53:07au premier tour
53:08elle a fait 8,5%
53:09au second tour
53:11je pense qu'elle a
53:12marque RN
53:12qui joue de plus en plus
53:13comme une marque dégagiste
53:15et comme une marque
53:15qui va inspirer
53:17une forme de changement
53:18une forme d'alternatif
53:19ça joue aussi à Paris
53:20après 24 ans
53:21de gestion socialiste
53:23mais Sarah Knafou
53:24elle est reconquête
53:26mais effectivement
53:26on est dans la marque
53:28d'erreur
53:28mais c'est pas le même électorat
53:29et Thierry Mariani
53:30est beaucoup moins connu
53:31je pense à Paris
53:32que Sarah Knafou
53:32donc il y aura sans doute
53:34un vrai match
53:34c'est pas le même électorat
53:35vous avez raison
53:36mais attention moi
53:36je pense
53:37je voulais juste dire
53:38que nous sommes
53:38dans les élections
53:39de la radicalité
53:40et je redis
53:40tout le monde pense
53:42que c'est peut-être
53:42un peu tiré par les cheveux
53:43je vous assure
53:44que ce qui est en train
53:44de se passer
53:45avec les tours jumelles
53:46vous savez
53:46plus Trump se trumpise
53:48plus la gauche se radicalise
53:50c'est-à-dire qu'on a Trump
53:51d'un côté Orban, Mélanie
53:52mais on a également
53:53on a également
53:55en Irlande
53:56je le disais l'autre jour
53:57la gauche extrême
53:59qui accède au poste
54:00de Premier ministre
54:00donc moi je pense
54:01que tout cela
54:02va jouer à Paris
54:03et je trouve
54:04que c'est plus qu'incertain
54:05mais par contre
54:06je ne fais pas partie
54:07des gens qui pensent
54:07que si on perd Paris
54:09on perd la présidentielle
54:10l'opinion change
54:12le cas de 2001
54:12a été terrible
54:13oui mais regardez
54:14ce qui se passe
54:15aux Pays-Bas
54:15du Gerswilders
54:16non-stop
54:17un discours réactionnaire
54:19et qui prend
54:19etc
54:20et puis d'un seul coup
54:21les Pays-Bas
54:21qui vont élire probablement
54:22le Premier ministre
54:23gay de leur histoire
54:24progressiste et woke
54:25il y a une certitude
54:26c'est que quand on regarde
54:27le sondage
54:28la messe n'est pas dite
54:29c'est le moins qu'on puisse dire
54:30on est bien d'accord
54:30et Paris vaut bien une messe
54:31comme vous êtes
54:32Paris vaut bien une messe
54:32comme vous êtes Henri IV
54:36merci beaucoup
54:37Frédéric Dabic
54:37au hauteur avec Brice Socol
54:39de l'écharpe et les tempêtes
54:40face au maire
54:41la défiance inattendue
54:42publiée aux éditions de l'aube
54:43et là on va partir
54:45du côté du soleil
54:46couchant
54:48puisqu'on part sur la transat
54:49Jacques Vabre
54:50avec François-Louis Bourneau
54:51Sud Radio
54:52fesse à transat
54:53Transat
54:54Café Lor
54:55elle a changé de nom
54:56oui François-Louis
54:58on continue à suivre
55:00nos deux skippers
55:00de rêve à perte de vue
55:02et oui Philippe
55:03on garde le cap
55:04sur la Martinique
55:05dans la catégorie
55:05classe 40
55:06vous l'avez dit
55:06avec l'audio phare
55:08sans mauvais jeu de mots
55:09Joël Paris
55:10le skipper malvoyant
55:11et Goulven Marie
55:12son acolyte
55:12navigateur expérimenté
55:14fraîchement repartis
55:15du port de la Corogne
55:16après un blackout
55:17de leur embarcation
55:18les deux navigateurs
55:19sont désormais confinés
55:20à 400 km à l'ouest
55:22du Cap Finistère
55:23en Espagne
55:24on les écoute
55:24là on vit depuis
55:26depuis qu'on est parti
55:28on vit comme il semble
55:29on s'est mis dans notre tanière
55:31et donc on a fermé
55:32une fois
55:33parce qu'on est face au vent
55:34avec pas mal de vent
55:35une belle dépression
55:36donc on n'a pas le choix
55:37qu'on la contourne
55:38pour essayer de choper
55:39des fronts plus sympathiques
55:41donc pour l'instant
55:42depuis deux jours
55:43on vit couché
55:43manger c'est compliqué
55:45et tout le reste
55:47c'est pas très facile
55:48c'est comme ça
55:49c'est la partie de la course
55:50donc on a quelques jours
55:52de vie un peu rude
55:54voilà une épreuve rude
55:56comme il le dit
55:56mais bon tout va s'arranger
55:57puisqu'ils vont regagner
55:58un meilleur temps
55:59on en est sûr
56:00en tout cas voilà
56:00on continue de les suivre
56:01toute cette semaine
56:02et on va les suivre
56:04de très près
56:05vous savez qu'on avait
56:06des cadeaux à faire gagner
56:07ah les cadeaux
56:09et bien c'est parti
56:11nous prenons la direction
56:13de Rennesville
56:14dans le 31
56:15bonsoir Laure
56:17bonsoir
56:18alors vous avez fait un SMS
56:21à Sud
56:22oui
56:22et vous avez gagné
56:24je vous propose
56:25qu'on apprend
56:26l'histoire
56:26bravo
56:27bravo
56:28super merci beaucoup
56:30alors Laure
56:31vous avez gagné
56:32votre projecteur Tikino
56:34la boîte à histoire
56:35qui fait voir les choses
56:36en grand
56:37spécialement conçue
56:38pour les 3-10 ans
56:39ce projecteur révolutionnaire
56:40est à la fois ergonomique
56:41robuste
56:42sécurisé
56:43et fonctionne
56:44comme un petit cinéma
56:45à la maison
56:45alors il projette
56:47ses vidéos
56:47grandeur nature
56:48au mur
56:48mais au plafond
56:49ça inclut des contes
56:50de la méditation
56:51du yoga
56:52de l'anglais
56:53des contenus
56:54découvertes
56:54bravo
56:55c'est génial
56:57merci à toute l'équipe
56:58vous êtes une auditrice
56:59fidèle de Sud Radio
57:00oh oui
57:01c'est bien
57:02et en général
57:03et des vraies voix
57:04en particulier
57:04oui
57:06c'est la radio
57:07que j'écoute
57:08en train de travailler
57:08à 5h
57:09à partir de 5-6h
57:11ah bah c'est bien
57:12vous commencez
57:12avec les chevaliers du fiel
57:13donc vous riez
57:14il y a un bon coup
57:15et puis après
57:16vous avez les vraies voix
57:17dans un
57:18c'est d'actu
57:19mais quand même légère
57:20on va le dire comme ça
57:20mais vous n'êtes pas
57:21de la famille
57:21de Philippe David
57:22par hasard
57:23non non
57:23non mais ceci étant
57:25je suis du village
57:27de Bruno Pommard
57:28ah vous êtes de belle floue
57:30c'est vrai
57:30oh ouais d'accord
57:32vous êtes de belle floue
57:33vous êtes haudoise
57:34exactement
57:36c'est votre mère
57:37attendez
57:37attendez
57:38excusez-moi
57:38non elle est à Rennesville
57:39maintenant dans les Hauts-de-Garonne
57:40mais ça a été votre mère
57:41ou pas Bruno Pommard
57:42ça a été mon mère
57:44ah oui
57:44alors quelle mère était-il
57:46et je suis toujours
57:47au comité des fêtes
57:48et de belle floue
57:49oh magnifique
57:51on va écouter
57:52on embrasse Bruno Pommard
57:53également
57:53qui était là
57:54pas plus tard qu'hier
57:55et on vous dit bravo
57:57ma chère Laure
57:58de Rennesville
57:58dans le 31
57:59on vous embrasse
58:01on vous dit bravo
58:02restez fidèles
58:03bien évidemment
58:04à Sud Radio
58:05merci beaucoup
58:07Françoise Devoix
58:07merci Joseph Touvenel
58:09d'avoir été vraiment
58:10très à dispo
58:12comme toujours
58:12dans une forme olympique
58:13merci Jean Dorido
58:14merci les amis
58:15merci François-Louis Bourneau
58:17tout de suite
58:17comme les mardis soirs
58:18on va faire
58:19on va parler d'emploi
58:20dans les vraies voix
58:21les vraies voix de l'emploi
58:21parce que c'est la semaine nationale
58:24de l'emploi
58:25dans l'agroalimentaire
58:26et on va en parler
58:27avec Jean-François Lazuboiseau
58:29président de l'ANIA
58:30et Sylvain Boucher
58:31directeur de la biscoterie
58:32la chanterraquoise
58:34restez bien avec nous
58:35en les vraies voix
58:35merci à tous
58:36merci à tous
Recommandations
1:21:42
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À suivre
1:13:59
1:25:30
19:02
1:20:26
1:18:46
19:16
1:31:26
1:13:50
1:19:17
14:18
1:15:45
1:19:55
1:13:34
58:59
1:28:52
10:25
9:48
3:42
47:29
1:28:17
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