Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Sébastien Ménard.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2024-12-04##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bonjour, bienvenue dans Les Vraies Voix, comme tous les jours de 17h à 19h avec Philippe David, qui est à mes côtés, ou c'est moi qui suis aussi.
00:00:15C'est réciproque.
00:00:16Ça dépend des jours.
00:00:17C'est comme tous les jours, l'un à côté de l'autre et l'autre à côté de l'une.
00:00:20Oh, c'est beau, c'est beau ce que vous dites.
00:00:22Les Inséparables de 17h, on vous appelle.
00:00:24Et vous savez qu'il y a un événement important aujourd'hui.
00:00:28C'est mon anniversaire, non ?
00:00:29C'est celui de quelqu'un qu'on aime beaucoup à Sud Radio, le directeur des programmes, Frédéric Jouve, à qui on souhaite un bon anniversaire.
00:00:35Frédéric Jouve, notre directeur des programmes, qu'on appelle plus communément le commissaire Jouve.
00:00:44De façon Louis Funès.
00:00:46Fantomas.
00:00:47Fantomas.
00:00:48Ah oui, bien sûr.
00:00:50Oui, de Funès, commissaire Jouve.
00:00:52C'est un sacré programme pour lui.
00:00:53Parce qu'il vient toujours avec des nouvelles règles, donc c'est un peu comme un commissaire.
00:00:57Je vous préviens, c'est l'anniversaire de Frédéric Jouve, notre directeur des programmes.
00:01:01Alors, pas de gobelets sur la table.
00:01:03Vous avez vu ça sur la table ?
00:01:05De toute façon, le jour de son anniversaire.
00:01:07On n'a dit qu'à la lettre.
00:01:09C'est ça, c'est ça.
00:01:10Et si c'est le votre anniversaire, on en profite pour vous embrasser bien entendu très très fort.
00:01:15Au sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:18Comment former un nouveau gouvernement quand Michel Barnier aura été renversé ?
00:01:23Gabriel Attal propose un pacte de non-censure, qui irait de LR au PS.
00:01:27Objectif, gouverner le pays, quel que soit le futur Premier ministre.
00:01:30Car aucune dissolution n'est possible avant cet été, moins d'un an après la précédente.
00:01:34Alors, parlons vrai.
00:01:35Est-ce que pour vous, l'initiative de Gabriel Attal arrive au bon moment ?
00:01:39Croyez-vous qu'il faudrait appeler cette initiative un gouvernement d'union nationale ?
00:01:43Ou une majorité ?
00:01:44Fut-elle relative d'union nationale ?
00:01:46Et à cette question, Attal est-il en train de prendre la main dans la crise politique actuelle ?
00:01:50Vous dites non à 90%.
00:01:52Vous voulez réagir ?
00:01:53Auditons vos appels au 0826-300-300.
00:01:56Des Kleenex pour Philippe Bilger, s'il vous plaît.
00:01:58Et notre invité, Arnaud Bédédéti, rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire.
00:02:03Et puis le coup de projecteur des vrais mots à 18h40.
00:02:06Alors que Michel Barnier espère sauver sa place à Matignon, des noms circulent déjà pour le remplacer.
00:02:10Pourtant, en déplacement en Arabie Saoudite, le président Macron a affirmé ce mardi
00:02:14ne pas y croire à la chute de son Premier ministre, ajoutant
00:02:17faire confiance à la cohérence des gens.
00:02:19Son sort semble pourtant sceller la réponse ce soir, à l'issue du vote.
00:02:22Alors parlons vrai. De quel camp politique doit venir le futur locataire de Matignon ?
00:02:27Envoyez-vous un capable de fédérer une majorité relative, bien évidemment, à ses côtés.
00:02:32Et à cette question, qui voyez-vous pour remplacer Michel Barnier à Matignon ?
00:02:36Vous dites à 59% Bruno Retailleau, plus de Kleenex pour Philippe Bilger,
00:02:4125% Lucie Castex, 12% Sébastien Lecornu, et 4% François Bayrou.
00:02:46Vous voulez réagir ? Encore et toujours le 0826 300 300.
00:02:50Et comme d'habitude, il n'y a toujours pas mon nom.
00:02:52Je ne dis ça, je ne dis rien. Allez, soyez les bienvenus.
00:02:54Parce qu'il s'impose.
00:02:55Les bienvenus. C'est des vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:58Voilà, ça commence.
00:02:59Les vraies voix Sud Radio.
00:03:00C'est dingue.
00:03:01On n'en peut pas faire ça.
00:03:03On ne peut pas commencer l'émission comme ça.
00:03:05Je vous aime, c'est 2018.
00:03:06Je voudrais que vous soyez... Vous ne pouvez pas être Premier ministre.
00:03:09Vous êtes juste Reine de France. Vous comprenez ce que je veux dire ?
00:03:12C'est une évidence.
00:03:13On veut rétablir son monarchie.
00:03:15Si j'avais le poste de Premier ministre, on dirait Premier ministre.
00:03:18On ne dirait pas Première ministre.
00:03:22C'est fait.
00:03:23Vous m'offririez quel poste ?
00:03:25Bonjour, vous êtes bien sur la maison.
00:03:29Je ne suis pas là pour l'assaut.
00:03:30On n'est jamais trahis par les siens.
00:03:33Vous imaginez, Philippe David est en train de faire une overdose de saucisson
00:03:36en attendant que vous l'appeliez.
00:03:39Et l'andouillette, et l'andouillette, et le pâté, et le pâté.
00:03:44Elle est en forme.
00:03:48J'ai fait trois heures d'émission avec elle.
00:03:50Elle va m'appeler.
00:03:52Sébastien Ménard est avec nous aujourd'hui.
00:03:54Bonjour Sébastien Ménard.
00:03:55Bonjour.
00:03:56Comment va Presslib ?
00:03:57Tout va bien. Presslib va bien.
00:03:59Mes entreprises vont bien.
00:04:00Mes salariés sont heureux.
00:04:03Il faut juste redonner un peu de pouvoir d'achat à mes clients,
00:04:06et c'est encore mieux.
00:04:07C'est ça, c'est ça.
00:04:08En tout cas, notre vraie voix du jour,
00:04:11Damien, qui nous appelle de Béziers.
00:04:13Bonjour, bonsoir Damien.
00:04:15Oui, bonsoir.
00:04:16Bonsoir à toute l'équipe.
00:04:17Alors, coup de gueule déjà Damien.
00:04:20Barnier, l'intérêt en commun est dévoyé.
00:04:23Bah oui, coup de gueule parce que, écoutez,
00:04:25même si c'était vous cette fille-là qui était Première Ministre,
00:04:29comme vous le disiez.
00:04:31Ça va pas tarder.
00:04:32Première femme de France, vous voulez dire, depuis très longtemps.
00:04:35Peut-être que ça ne tarderait pas.
00:04:37Mais malgré tout, je pense que ça ne changerait rien.
00:04:40Parce que ce pauvre Michel Barnier, aujourd'hui,
00:04:42qui est quand même un négociateur et qui n'avait rien à prouver aujourd'hui,
00:04:45en venant et en étant appelé Premier Ministre,
00:04:49il a déjà eu sa carrière, ce monsieur.
00:04:52Aujourd'hui, il est face à tout un ensemble d'une classe politique
00:04:56qui ne voit que ses propres intérêts,
00:04:59et que ses intérêts de classe uniquement.
00:05:01L'intérêt de la France, l'intérêt supérieur, il est où ?
00:05:05Il n'est pas mis en avant nulle part.
00:05:07Chacun règle ses petites affaires pour rester en place
00:05:11ou pour faire avancer son temps.
00:05:13Mais la France, bordel, elle est dans un état pitoyable.
00:05:16Et ils ne sont pas capables de se mettre autour de la table
00:05:18avec qui que ce soit.
00:05:20On va faire réagir.
00:05:22Il a raison, pas d'ambition avec Barnier,
00:05:25plutôt que de redresser la France.
00:05:27Et c'est dommage de ne pas lui laisser la place.
00:05:29Je dirais tout de même, chers amis,
00:05:31qu'il ne faut pas exagérer.
00:05:33Il y a tout de même dans la classe politique,
00:05:35et même en ce moment,
00:05:37des gens qui peut-être maladroitement
00:05:39pensent à l'intérêt de la France.
00:05:41Ils ne sont pas tous obsédés par leur sort personnel.
00:05:45Je suis absolument d'accord.
00:05:47J'entends ce que vous dites,
00:05:49parce qu'il y a quand même toutes les arrières pensées de 2027.
00:05:52Mais quand même, je pense que là,
00:05:54tout le monde a conscience de la gravité du moment.
00:05:56Et je ne pense pas que les gens censurent
00:05:57pour le plaisir de censurer.
00:05:59Moi, je connais très bien, par exemple, la psyché.
00:06:01Mettre un bulletin pour censurer, c'est très difficile.
00:06:05Si il y en a bien un qui était hors agenda personnel
00:06:07et hors agenda 2027, c'est Michel Barnier.
00:06:09Celui dont la tête est sur le billot.
00:06:11C'est ce que dit Damien.
00:06:14Damien, restez avec nous.
00:06:16Vous êtes notre voix du jour.
00:06:18Et on est très content de vous accueillir.
00:06:20Le procureur a une voix qui porte, lui.
00:06:22Oui, mais le procureur proteste.
00:06:24Parce qu'au moment où vous alliez me présenter
00:06:26de manière, je l'espérais, hyperbolique,
00:06:29c'est le moment où Françoise Decoy est intervenue
00:06:31parce qu'elle ne voulait pas.
00:06:33Elle ne voulait pas.
00:06:35C'est vrai que vous adoptiez votre habitude.
00:06:37Elle vous a censurée.
00:06:39Oui, elle vous a censurée.
00:06:41Philippe Barnier vous a censurée.
00:06:43C'est vrai que je pense que c'était inconscient.
00:06:45Moi, je suis un type très fugitif.
00:06:47Je ne sais pas si je ne vais pas me retirer sous ma tente.
00:06:49Arrêtez ou nous renversons les vraies voix du jour.
00:06:51On peut vous rembourser.
00:06:53On peut vous remplacer en deux secondes.
00:06:55C'est à moi.
00:06:57C'est à lui.
00:06:59Très bien.
00:08:32Les vraies voix Sud Radio.
00:08:34Le réquisitoire du procureur.
00:08:36Philippe Bilger.
00:08:38Nous ne votons pas un texte, mais la censure,
00:08:40ce sont ces propos de Jean-Philippe Tanguy
00:08:42qui vous font requérir cet après-midi,
00:08:44monsieur le procureur.
00:08:46Oui, parce que j'entends évidemment la détestation
00:08:48par beaucoup du rassemblement national
00:08:50qui va mêler ses voix,
00:08:52probablement,
00:08:54au nouveau front populaire
00:08:56et en particulier à LFI.
00:08:58Il y a beaucoup de réponses à faire.
00:09:01Mais j'ai bien aimé
00:09:03cette phrase toute simple
00:09:05de Jean-Philippe Tanguy.
00:09:07Nous ne votons pas un texte,
00:09:09mais la censure.
00:09:11C'est en effet cela.
00:09:13On supporte un texte dans lequel
00:09:15il y a des insanités
00:09:17à l'égard du rassemblement national.
00:09:19Peu importe.
00:09:21Ce qui compte, c'est de voter la censure.
00:09:23J'en ai terminé, ma chère Cécile.
00:09:25C'est ce que j'expliquais hier.
00:09:27La politique, ce n'est pas sentimental.
00:09:30Par ailleurs, elle n'est pas sans ignorer
00:09:32les horreurs que pense la gauche d'elle
00:09:34et que la gauche a proféré
00:09:36pendant la campagne.
00:09:38C'est vrai, la gauche n'est pas sans ignorer
00:09:40ce que le RN pense d'elle.
00:09:42Mais moi, je pense,
00:09:44je comprends très bien cette phrase.
00:09:46La politique, ce n'est pas sentimental.
00:09:48Je vois bien que tout le monde est monté dans les tours hier.
00:09:50Michel Barnier, pour moi,
00:09:52était pathétique hier soir
00:09:54en utilisant ça comme argumentaire
00:09:56devant des millions de téléspectateurs.
00:09:59C'est tout à fait petit comme argument.
00:10:01Ça ne marche pas.
00:10:03Quand on fait de la politique à haut niveau,
00:10:05ça ne marche pas.
00:10:07Il va surtout payer un truc,
00:10:09Michel Barnier,
00:10:11quand on relit les interventions
00:10:13des différents parlementaires frontistes
00:10:15ces dernières heures,
00:10:17et quand on les écoute,
00:10:19j'étais tout à l'heure devant un café
00:10:21que vous connaissez bien,
00:10:23François de Gaulle devant l'Assemblée,
00:10:25clairement, ce qu'ils disent,
00:10:27indépendamment de la politique de Rotaillot,
00:10:29qui est parfaitement compatible
00:10:31avec les attentes d'une partie
00:10:33de l'électorat du RN
00:10:35et de ses représentants,
00:10:37c'est qu'ils veulent faire payer le hold-up
00:10:39pour eux qui s'est passé aux élections législatives.
00:10:41C'est ça, le truc.
00:10:43Pour eux, ils avaient gagné.
00:10:45C'est la vengeance du Front républicain.
00:10:47C'est clairement ça.
00:10:49Pour celles et ceux qui ont poussé
00:10:51Marine Le Pen
00:10:53dans une forme de radicalité,
00:10:55c'est ça, c'est qu'à un moment donné,
00:10:57il faut payer. Et c'est la position
00:10:59de Jordane Bardella qui l'a emportée.
00:11:01Merci, en tout cas, Monsieur le Procureur.
00:11:03Pour ce sujet, tout de suite, les 3 mots dans l'actu,
00:11:05c'est Félix Mathieu.
00:11:073 mots dans l'actu, Félix,
00:11:09qui sont censure, destitution
00:11:11et mathématiques.
00:11:13L'examen des motions de censure a débuté
00:11:15à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout,
00:11:17Michel Barnier et son socle commun auront tenté
00:11:19de sauver le gouvernement en périlliminant.
00:11:21Le Président menacé de destitution
00:11:23par le dérapage des débats budgétaires au Parlement.
00:11:25On parle évidemment du Président sud-coréen,
00:11:27critiqué de toute part
00:11:29après sa tentative hier de déclarer la loi martiale
00:11:31dans le pays. Et puis,
00:11:33une étude internationale compare le niveau
00:11:35des élèves en maths et en sciences. Résultat,
00:11:37bonnet d'âne pour les petits Français,
00:11:39pays plus inégalitaire en fonction du milieu
00:11:41social, mais aussi entre filles et garçons.
00:11:476 mois après la dissolution, l'Assemblée nationale
00:11:49s'apprête, selon toute vraisemblance,
00:11:51à faire tomber le gouvernement Barnier.
00:11:53Le RN, ça ne fait plus de mystère, devrait
00:11:55voter la motion de censure du nouveau Front populaire
00:11:57en plus de la sienne. Résultat
00:11:59attendu vers 20h. Ce sera la première fois
00:12:01depuis 1962 qu'un gouvernement
00:12:03est renversé. Et le député,
00:12:05à l'Effi du Nord, David Guiraud, s'en réjouit d'avance
00:12:07à la tribune. En faisant vos cartons,
00:12:09pensez à passer un coup de fil au Président
00:12:11qui est actuellement en Arabie saoudite.
00:12:13Conseillez-lui de bien regarder le désert
00:12:15où il se trouve en ce moment, car le désert,
00:12:17c'est ce qui l'attend jusqu'à sa démission.
00:12:19Votre opposition ferme et résolue
00:12:21à votre loi de finances et à votre gouvernement,
00:12:23nous la faisons au nom de tous ces Français
00:12:25qui ont du mal à trouver le sommeil
00:12:27et qui ont peu de raison de sourire, à ceux qui se lèvent tôt
00:12:29pour faire tourner ce pays. Bien sûr,
00:12:31vous continuerez les manigances et les trahisons,
00:12:33mais ce soir, quelques-uns auront un léger sourire
00:12:35parce que nous allons prouver une chose, c'est ce soir,
00:12:37leur vote a fait qu'au final, vous n'êtes plus
00:12:39intouchables et que ce soir, c'est parce que
00:12:41vous partez que l'espoir revient.
00:12:43David Guiraud, de la France insoumise, du côté du
00:12:45socle commun du Bloc central,
00:12:47Marc Fesneau, député modem du Loire-et-Cher,
00:12:49admettait ce matin que cette censure était
00:12:51arithmétiquement probable,
00:12:53mais il dénonce un saut dans le vide.
00:12:55C'est de circonstances contre nature
00:12:57et au fond, c'est une alliance des contres
00:12:59et aucun d'entre eux n'est capable de faire le moindre pas
00:13:01pour expliquer ce qu'il ferait une fois
00:13:03un gouvernement ayant chuté pour le pays.
00:13:05Je pense qu'on a quand même un sujet,
00:13:07à la fin, ce n'est pas simplement je renverse
00:13:09ou pas un gouvernement, c'est qu'est-ce que je fais pour les Français.
00:13:11Or, cette alliance des contraires,
00:13:13elle ne propose rien d'autre que de renverser un gouvernement.
00:13:15Marc Fesneau, président du groupe démocrate
00:13:17à l'Assemblée Nationale, au micro de Jean-Jacques Bourdin,
00:13:19ce matin sur Sud Radio, d'ailleurs, lui, il plaide plutôt pour
00:13:21un gouvernement Bayrou, quand même, il a déjà un peu pensé à l'Afrique.
00:13:23C'est faux, le nouveau
00:13:25Front Populaire, ce serait une catastrophe,
00:13:27mais c'est ce qu'il veut faire.
00:13:29Bien sûr, je suis d'accord avec Philippe,
00:13:31après, moi, je ne pense pas que c'est une catastrophe,
00:13:33mais Marc Fesneau, c'est normal, il fait de la politique,
00:13:35mais la réalité, c'est que tout le monde sait
00:13:37où il va. Ceci dit, David Guiraud,
00:13:39c'est violent et c'est excessif, etc.
00:13:41Mais quand même, la une de libération
00:13:43ce matin dit tout de ce que,
00:13:45si Emmanuel Macron pense qu'il va se décorréler
00:13:47de ce qui est en train de se passer à l'Assemblée,
00:13:49il se trompe, il sera tenu pour
00:13:51principal et premier responsable
00:13:53de ce qui va se passer ce soir.
00:13:55On ne se rend pas compte, mais censure,
00:13:57gouvernement qui tombe, ce n'est jamais arrivé
00:13:59depuis 1962, c'est un vrai choc,
00:14:01en réalité. Et celui qui va prendre le choc,
00:14:03même s'il pensait s'en décorréler,
00:14:05il s'appelle Emmanuel Macron.
00:14:07C'est quoi, la une de libération ?
00:14:09C'est sa responsabilité, ou sa faute, vous savez,
00:14:11de ce matin. C'est son échec, pardon.
00:14:13On le voit, on voit censure,
00:14:15c'est son échec. Et c'est vrai, c'est comme ça
00:14:17que les Français le sentent.
00:14:19La réalité, c'est que Barnier
00:14:21est vraiment épargné, en fait.
00:14:23Il a
00:14:25échappé évidemment à personne
00:14:27et à Emmanuel Macron en particulier
00:14:29que la censure, ce n'est pas
00:14:31la censure du gouvernement
00:14:33d'Emmanuel Macron, ce n'est pas la censure
00:14:35de Michel Barnier, c'est la censure d'Emmanuel Macron.
00:14:37C'est un ami
00:14:39d'Emmanuel Macron qui vous le dit. On ne va pas se cacher
00:14:41derrière notre petit doigt.
00:14:43Ça serait grossier et ça serait
00:14:45malhonnête. Après
00:14:47de dire que l'aventure
00:14:49s'arrête,
00:14:51il va falloir respecter les institutions.
00:14:53Le Président de la République, il est élu
00:14:55et démocratiquement élu jusqu'en 2027
00:14:57et on sait qu'un quinquennat, c'est long,
00:14:59c'est compliqué, ça nous
00:15:01met dans une position, vous avez raison, Françoise
00:15:03de Gaulle, dans une situation inédite,
00:15:05en tout cas depuis 1962, et même
00:15:07la situation de 1962 n'a rien à voir
00:15:09avec ce qui est en train de se passer.
00:15:11Le Président avait l'arme de la dissolution et qu'il a dissous immédiatement.
00:15:13Et le deuxième mot, destitution,
00:15:15celle du Président sud-coréen.
00:15:17Les oppositions présentent une motion de destitution
00:15:19pour violation criminelle de la
00:15:21constitution initiative relayée par
00:15:23des manifestants nuits agitées à Séoul.
00:15:27Il faut dire qu'il y est allé fort hier.
00:15:29Le Président sud-coréen, alors que l'opposition
00:15:31posait des difficultés dans l'adoption
00:15:33houleuse du budget, eh bien il a tout simplement
00:15:35tenté de décréter la loi Martial
00:15:37avant d'envoyer l'armée au Parlement.
00:15:39Activité politique interdite, médias sous contrôle,
00:15:41c'était son objectif, accusant
00:15:43au passage les opposants de complots
00:15:45en lien avec la Corée du Nord.
00:15:47Le Parlement s'est opposé à sa mesure
00:15:49de loi Martial, obligeant donc finalement
00:15:51le Président sud-coréen à faire volte-face à la télé.
00:15:53Nous avons procédé
00:15:55au retrait
00:15:57des militaires qui avaient été
00:15:59déployés pour les opérations de loi Martial
00:16:01il y a peu de temps,
00:16:03parce que l'Assemblée nationale a exigé
00:16:05la levée de cette mesure.
00:16:07Le Conseil des ministres acceptera immédiatement
00:16:09les demandes de l'Assemblée et va donc lever
00:16:11la loi Martial.
00:16:13Vous l'imaginez bien, les sud-coréens ont du mal
00:16:15à se dire après ça, juste, bah merci, on passe
00:16:17à autre chose. Les députés, les manifestants
00:16:19veulent le démettre de ses fonctions.
00:16:21Le Président, d'ailleurs cette histoire
00:16:23rocambolesque intervient quelques années après celle
00:16:25de la Présidente sud-coréenne,
00:16:27fille de l'ancien dictateur qui dirigeait le pays
00:16:29en étant manipulée par un gourou,
00:16:31décidément. Et je rappelle qu'il y a un challenge,
00:16:33la première voix qui arrive à faire
00:16:35un calembour avec Pyongyang
00:16:37aura gagné quelque chose.
00:16:39Troisième mot mathématique,
00:16:41les élèves français font toujours partie des derniers
00:16:43de la classe européenne. Il y a des dizaines
00:16:45de milliers d'élèves de niveau CM1 et 4e
00:16:47évalués dans l'Union Européenne et dans
00:16:49l'OCDE. Résultat ?
00:16:51Veuillez excuser Nicolas
00:16:53de ne pas avoir fait son devoir
00:16:55d'arithmétique.
00:16:57Résultat, on est
00:16:59les derniers en Europe et avant-derniers
00:17:01de l'OCDE. Cette étude internationale,
00:17:03pour vous donner un ordre d'idée, elle a un système
00:17:05de points qui donne aux élèves européens
00:17:07une moyenne de 524 points.
00:17:09Pour les mêmes exercices,
00:17:11les élèves français obtiennent
00:17:13484 points, soit
00:17:1542 moins que la moyenne européenne pour
00:17:17les petits français, si j'ai bien fait la soustraction, car
00:17:19je vous avoue que je n'étais pas très fort en maths moi non plus.
00:17:21Quand on élargit
00:17:23au niveau des pays de l'OCDE,
00:17:25seul le Chili fait moins bien
00:17:27que la France. Cette étude
00:17:29met en lumière aussi deux autres infos peu réjouissantes.
00:17:31L'écart se creuse entre garçons et filles
00:17:33au niveau de la France, avec des petites filles
00:17:35en baisse sur les maths. On est aussi
00:17:37l'un des pays les plus inégalitaires socialement,
00:17:39c'est-à-dire que les résultats dépendent beaucoup du milieu d'origine
00:17:41des élèves. Merci beaucoup Félix
00:17:43Mathieu. Allez,
00:17:45on va peut-être
00:17:47vous donner la possibilité de faire
00:17:49une ou un heureux
00:17:51aujourd'hui le Grand Sapin de Noël Sud.
00:17:53Radio, ça commence. C'est maintenant pour vous
00:17:55peut-être l'occasion d'ouvrir
00:17:57un cadeau de Noël en direct sur Sud Radio.
00:17:59Vous allez peut-être gagner votre séjour en famille
00:18:01au Parc Futuroscope, votre carte
00:18:03cadeau d'un montant de 200 euros
00:18:05chez Maison Scarlett, la marque française
00:18:07numéro 1 de bijoux, ou encore de nombreux
00:18:09autres cadeaux qui vous attendent au pied du
00:18:11Sapin Sud Radio. Pour gagner, c'est facile
00:18:130 826
00:18:15300 300, ça c'est la première partie
00:18:17et la deuxième partie c'est un choix
00:18:19entre 10 et 30
00:18:21pour l'appel. Sébastien Ménard ?
00:18:2329. Vingt-neuvième
00:18:25appel au standard 0 826
00:18:27300 300 pour gagner ces très jolis
00:18:29cadeaux au Futuroscope
00:18:31et une carte cadeau d'un montant de 200 euros
00:18:33chez Maison Scarlett. Allez, vous restez
00:18:35avec nous. Dans un instant,
00:18:37le grand débat du jour, retour sur la proposition
00:18:39de Gabriel Attal,
00:18:41d'un pacte de non-censure
00:18:43entre l'LR et l'EPS en cas
00:18:45de renversement du gouvernement Barnier.
00:18:47Attal peut-il être le gagnant de cette
00:18:49crise politique ? Alors parlons vrai,
00:18:51est-ce que pour vous, l'initiative de Gabriel Attal
00:18:53arrive au bon moment ? Croyez-vous qu'il faudra
00:18:55appeler cela ou un gouvernement de l'Union Nationale
00:18:57ou une majorité fut-elle relative
00:18:59de l'Union Nationale ? Et à cette question,
00:19:01Attal est-il en train de prendre la main dans la crise
00:19:03politique actuelle ? Vous dites non à 90%.
00:19:05Vous voulez réagir au datant
00:19:07vos appels au 0 826 300 300 ?
00:19:09On en parlera avec Arnaud Benedetti qui est
00:19:11rédacteur en chef de la revue Politique et Parlementaire
00:19:13et on vous promet que Françoise
00:19:15de Gaulle vous laissera la place de parler.
00:19:170 826 300 300. A tout de suite.
00:19:19Les Vraies Voix Sud Radio
00:19:2117h-19h.
00:19:23Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:19:25On vous souhaite la bienvenue
00:19:27Sud Radio, merci en tout cas
00:19:29de nous écouter tous les jours
00:19:31avec Philippe Bilger, tous les jours, bien entendu
00:19:33on est content avec Françoise de Gaulle, deux fois par semaine
00:19:35c'est déjà très bien.
00:19:37Avec Sébastien Ménard, il vient quand il veut.
00:19:39Merci. J'adore, il y a un côté
00:19:41un peu barâtre là, je ne sais pas ce que vous avez dans ce coup.
00:19:43Alors pour Bilger, c'est tellement
00:19:45merveilleux qu'il soit là.
00:19:47Françoise c'est deux fois
00:19:49mais c'est déjà une de trop, maximum.
00:19:51Ne vous inquiétez pas, ça va changer en janvier.
00:19:53Je suis toujours très heureuse.
00:19:55Et j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer puisque demain Sud Radio
00:19:57donne la parole aux Français, aux pompiers, aux policiers
00:19:59aux professeurs, aux commerçants, aux chauffeurs de taxi
00:20:01qui seront au micro de Sud Radio
00:20:03pour réagir à l'actualité en direct
00:20:05de la Fête des Lumières à Lyon.
00:20:07Donc il y aura Jean-Jacques Bourdin, Patrick Roger
00:20:09André Bercoff et voir plus
00:20:11s'il y a affinité. Voilà.
00:20:13Est-ce qu'on aura le nouveau...
00:20:15Non parce que sur le tweet il y a marqué plus
00:20:17donc j'ai fait plus s'il y a affinité.
00:20:19Et nous on n'y est pas ma chérie.
00:20:21Alors lorsqu'on parle des lumières
00:20:23on devrait y être. Oui, oui, c'est ça.
00:20:25Mais on n'a pas les...
00:20:27Globalement j'entends...
00:20:29Sauf qu'on n'a pas l'électricité à tous les étages.
00:20:31Voilà, c'est ça.
00:20:33Donc en tout cas vous pouvez les retrouver
00:20:35à partir de demain matin bien entendu.
00:20:37Allez, tout de suite le grand débat du jour. On y va ?
00:20:39Les vraies voix Sud Radio
00:20:41Le grand débat du jour
00:20:43Je suis animé par une ambition
00:20:45et une seule. Servir.
00:20:47Être utile à mon pays. Mesdames et messieurs
00:20:498 mois c'est court.
00:20:51Être Premier ministre est l'honneur de ma vie.
00:20:53Et je ne le cache pas, il y a
00:20:55évidemment une frustration
00:20:57à quitter mes fonctions au bout
00:20:59de 8 mois seulement. Je dis que ma détermination
00:21:01à agir pour les valeurs de la République
00:21:03est intacte. Je suis
00:21:05convaincu que dans d'autres
00:21:07circonstances nous aurions
00:21:09mené ce travail à mon port. Le lien
00:21:11que nous avons est ce que j'ai de plus précieux.
00:21:13Comptez sur moi pour continuer à le tisser.
00:21:15Comme en formant
00:21:17un nouveau gouvernement quand Michel Barnier
00:21:19aura été peut-être renversé
00:21:21ce soir, Gabriel Attal propose un pacte
00:21:23de non-censure qui irait donc de
00:21:25LR au PS, objectif gouverner
00:21:27le pays, quel que soit le futur
00:21:29Premier ministre,
00:21:31s'il n'y a pas de dissolution.
00:21:33En tout cas il n'y aura pas de dissolution possible avant cet été
00:21:35moins d'un an après la précédente.
00:21:37Alors parlons vrai, est-ce qu'un tel attelage
00:21:39pourrait durer jusqu'à 2027 ?
00:21:41Ou les ambitions présidentielles
00:21:43vont-elles tout faire exploser avant ?
00:21:45Et à cette question, Attal est-il en train de prendre
00:21:47la main dans la crise politique
00:21:49actuelle ? Vous dites non à
00:21:5190%. Vous voulez voter.
00:21:53Vous connaissez le numéro, le 0826 300 300.
00:21:55Et notre invité Arnaud
00:21:57Benedetti est avec nous, rédacteur en chef de la
00:21:59Revue politique et parlementaire. Merci d'avoir accepté
00:22:01notre invitation. Bonsoir.
00:22:03Bonsoir à vous tous.
00:22:05Alors
00:22:07on va parler
00:22:09de Gabriel Attal et sérieusement,
00:22:11cette fois-ci,
00:22:13je continue à penser qu'il a
00:22:15du talent, mais
00:22:17aujourd'hui je reste un petit peu
00:22:19dubitatif face
00:22:21au roi de la magouille
00:22:23parlementaire qu'il peut être
00:22:25et d'autre part
00:22:27au fait qu'évidemment
00:22:29on peut discuter
00:22:31la profondeur de sa pensée sur
00:22:33certains plans. Mais
00:22:35j'ai eu la chance de pouvoir
00:22:37parler tout à l'heure avant le plateau
00:22:39avec Françoise et j'ai acquis
00:22:41des éléments au sujet
00:22:43desquels il me semble que
00:22:45une conviction
00:22:47peut se forger à partir
00:22:49du moment où la seule
00:22:51obsession politique de
00:22:53certains est de ne plus
00:22:55dépendre du rassemblement national
00:22:57aussi discutable
00:22:59que puisse apparaître
00:23:01cet attelage proposé par
00:23:03Gabriel Attal, il me semble
00:23:05sur ce plan-là assez
00:23:07cohérent. En effet, cet
00:23:09assemblage qui irait des
00:23:11socialistes jusqu'au
00:23:13macroniste
00:23:15et qui exclurait
00:23:17l'emprise parlementaire
00:23:19du rassemblement national
00:23:21ne m'apparaît pas absurde.
00:23:23C'est le but de cette politique
00:23:25mais est-ce qu'une politique ça peut être seulement
00:23:27ça ?
00:23:29Alors il faut comprendre absolument
00:23:31d'abord Gabriel Attal s'oppose formellement
00:23:33de toutes ses forces à la nomination
00:23:35de Sébastien Lecornu. Pour des raisons
00:23:37d'abord personnelles,
00:23:39de compétition entre eux, mais surtout
00:23:41parce qu'il dit
00:23:43mais d'autres gens le disent à l'Elysée
00:23:45attention, si nous nous renommons
00:23:47Lecornu, même cause même effet, nous sommes
00:23:49à nouveau à la merci de Marine Le Pen
00:23:51on n'est pas obligé de croire ce qu'elle nous promet
00:23:53regardez ce qu'elle inflige à Barnier
00:23:55l'humiliation et la censure
00:23:57et c'est pas parce qu'elle fait passer des messages en disant
00:23:59pourquoi pas Lecornu que ce sera vrai
00:24:01elle appuiera sur le bouton quand elle voudra
00:24:03et les amis du Président pensent que, contrairement
00:24:05à lui, ce qu'il pense c'est qu'il ne résistera
00:24:07pas à une deuxième censure
00:24:09je rappelle que quand même la proposition de Gabriel Attal
00:24:11c'est là où il est malin, c'est qu'il fait croire que
00:24:13ça vient de lui, Boris Vallaud et Olivier Faure
00:24:15l'ont formulé il y a une semaine
00:24:17sur les mêmes bases, c'est-à-dire
00:24:19en gros, et les socialistes pourquoi ?
00:24:21parce que ça permet aussi
00:24:23d'isoler complètement la France insoumise
00:24:25d'un côté et le Rassemblement national
00:24:27de l'autre, à partir du moment où vous faites
00:24:29un accord de non-censure sur 4 ou 5 textes
00:24:31que vous vous entendez sur 4 ou 5 textes
00:24:33avec en gros
00:24:35ce qu'est le Front Républicain
00:24:37en gros, et que vous dites voilà
00:24:39on avance et on se censure pas les uns et les autres
00:24:41et bien vous cornérisez
00:24:43complètement la France insoumise
00:24:45et vous cornérisez Marine Le Pen
00:24:47et c'est pour ça que moi
00:24:49j'appuie totalement
00:24:51vraiment cette initiative
00:24:53qui n'est pas italienne
00:24:55et je suis d'accord de le fait qu'il se lie
00:24:57il se rejoint à ça, et Yael Brown-Pivet
00:24:59par exemple ce soir est tout à fait sur cette ligne-là
00:25:01c'est une initiative
00:25:03de Boris Vallaud et Olivier Faure
00:25:05et je pense que c'est une initiative
00:25:07vraiment de genre raisonnable en fait
00:25:09parce qu'on isole les deux tours jumelles
00:25:11c'est-à-dire LFI et le RN
00:25:13Sébastien Minard. Alors il n'y a rien d'étonnant
00:25:15moi j'ai l'impression qu'on
00:25:17redécouvre ce qui avait été proposé
00:25:19après la dissolution
00:25:21c'était pas possible à l'époque
00:25:23mais on redécouvre
00:25:25ce qu'on avait déjà proposé
00:25:27évidemment qu'il y avait
00:25:29des voix progressistes, plutôt d'ailleurs
00:25:31intelligibles à gauche, côté PS
00:25:33qui avaient proposé, qui avaient tendu cette
00:25:35main-là, vous aviez
00:25:37Karim Bouamrane qui pareil avait dit que c'était
00:25:39évidemment possible. La réalité
00:25:41désolé Françoise Degoy
00:25:43c'est que vous avez aussi
00:25:45une partie des élus
00:25:47PS qui n'étaient pas complètement claires
00:25:49au sein du Nouveau Front Populaire
00:25:51dans leurs amitiés, leurs relations
00:25:53un peu compliquées avec la France Insoumise
00:25:55Pourquoi ça ne s'est pas fait cet été ?
00:25:57Ça ne s'est pas fait à cause de ça.
00:25:59Ça s'est pas fait parce qu'il était hors de question de renommer un macroniste
00:26:01à Matignon qui venait d'être battu
00:26:03c'est uniquement pour ça que ça s'est passé.
00:26:05Mais aujourd'hui il n'est pas non plus question de nommer
00:26:07quelqu'un qui viendrait de la gauche de la gauche
00:26:09Oui mais il n'est pas question de nommer un macroniste
00:26:11je pense que tout le monde cherche le mouton à 5 pattes
00:26:13Oui mais pour l'instant personne ne l'a trouvé
00:26:15donc effectivement l'initiative
00:26:17ce qui est intéressant c'est qu'autour de cette table
00:26:19vous avez quand même toutes les sensibilités
00:26:21d'un bloc central élargi
00:26:23puisque vous avez Philippe d'un côté
00:26:25vous avez François, vous avez moi un peu au milieu
00:26:27donc oui mais la réalité c'est que jusqu'alors
00:26:29on n'a pas réussi à le faire
00:26:31il faudrait le faire parce que
00:26:33ce que méritent effectivement
00:26:35ces deux parties, ces deux grands partis
00:26:37parce que ce sont deux grands partis qui ne veulent que le chaos
00:26:39pour je dirais
00:26:41des contingences
00:26:43purement purement électorales
00:26:45et présidentielles
00:26:47avec évidemment l'effet de manche médiatique
00:26:49pour accompagner tout ça
00:26:51c'est la France Insoumise de l'autre et le Rassemblement National de l'autre
00:26:53maintenant il faut qu'on réussisse
00:26:55à travailler tous ensemble
00:26:57Arnaud Benedetti, est-ce que cette stratégie
00:26:59résumée par nos trois vrais voix que vous venez d'entendre
00:27:01elle n'est pas du carburant
00:27:03pour d'un côté l'URN, de l'autre côté LFI ?
00:27:07Oui pour moi je pense qu'en effet
00:27:09c'est-à-dire que ce sont les partis de gouvernement
00:27:11qui ont gouverné depuis 40 ans dans ce pays
00:27:13qui tentent j'allais dire la dernière alliance
00:27:15le dernier compromis pour se sauver
00:27:17parce que c'est ça, ça va être interprété comme ça
00:27:19et en tout cas ça va être l'angle d'attaque
00:27:21qui sera celui à la fois de LFI
00:27:23d'un côté et de l'autre du Rassemblement National
00:27:25d'ailleurs moi je voudrais dire une chose
00:27:27cet accord de non-censure je ne sais pas ce que c'est
00:27:29un accord de non-censure, d'ailleurs ça ne correspond pas
00:27:31à l'esprit de la constitution
00:27:33on censure ou on ne censure pas en fonction des textes
00:27:35qui se sont présentés
00:27:37la réalité c'est un accord de non-censure c'est un accord
00:27:39de gouvernement, c'est une coalition gouvernementale
00:27:41qui se met en place
00:27:43qui va du Parti Socialiste jusqu'au LR
00:27:45alors après il y a des limites à cet exercice
00:27:47d'ailleurs je ne suis pas du tout sûr que les LR
00:27:49décident de gouverner avec
00:27:51le Parti Socialiste ou avec les Verts
00:27:53parce que quand j'entends
00:27:55un certain nombre j'allais dire
00:27:57de revendications des Verts en termes de
00:27:59de programmation
00:28:01je ne suis pas sûr que ces
00:28:03éléments qui sont mis sur la table par les Verts
00:28:05soient des éléments qui soient acceptables
00:28:07par les LR et qui soient acceptables
00:28:09également par les Macronistes, j'en prendrais un seul
00:28:11c'est notamment l'abrogation
00:28:13de la réforme sur les retraites, je ne vois pas
00:28:15aujourd'hui le bloc macroniste
00:28:17ou en tout cas les différentes
00:28:19nuances du bloc macroniste
00:28:21accepter cette abrogation
00:28:23de la réforme des retraites, pas plus évidemment
00:28:25que les LR, donc vous voyez bien que
00:28:27il y a quand même des problèmes
00:28:29je veux dire, très lourds
00:28:31en termes de programmation politique
00:28:33qui me paraissent quelque part
00:28:35profondément handicapés
00:28:37la possibilité de cette
00:28:39coalition qui se mettrait
00:28:41en place, alors en effet
00:28:43là où vous avez raison, c'est que
00:28:45arithmétiquement, ça permettrait
00:28:47de retrouver un peu d'oxygène
00:28:49sur les bancs de l'Assemblée nationale
00:28:51pour un gouvernement
00:28:53qui se construirait de la sorte, mais il y a
00:28:55deux sujets, au-delà du sujet du
00:28:57programme, du projet
00:28:59que je viens d'évoquer, il y a le deuxième sujet
00:29:01c'est, mais qui pour conduire
00:29:03un tel attelage ?
00:29:05Quelle personnalité
00:29:07suffisamment consensuelle
00:29:09pour permettre l'émergence d'une coalition de ce type
00:29:11je pense pas que ce soit monsieur Attal
00:29:13je pense pas que ce soit monsieur Lecornu
00:29:15donc le mouton à cinq pattes
00:29:17il me semble-t-il extrêmement difficile à trouver
00:29:19moi je pense que de toute façon
00:29:21la situation dans laquelle on se trouve aujourd'hui
00:29:23est en train de tangenter
00:29:25mais à la vitesse grand V
00:29:27la crise institutionnelle, qu'on le veuille ou non
00:29:29aujourd'hui le vrai sujet
00:29:31c'est que les institutions de la Ve République
00:29:33et c'est le vrai sujet, c'est pas tant
00:29:35le budget que les institutions de la Ve République
00:29:37les institutions de la Ve République
00:29:39sont profondément en danger
00:29:41et ce sont des institutions dont je rappelle que depuis
00:29:4370 ans, elles ont permis malgré tout
00:29:45au gouvernement, quel que soit
00:29:47au pays, quelles que soient les majorités
00:29:49qui se succédaient d'être gouvernées
00:29:51et c'était j'allais dire presque le dernier
00:29:53capitale, le dernier crédit que la France avait
00:29:55vis-à-vis de l'étranger, c'est-à-dire
00:29:57une stabilité gouvernementale
00:29:59Arnaud, attends
00:30:01on est vraiment au fond du problème, il est là
00:30:03Arnaud Benedetti
00:30:05en ayant approuvé
00:30:07la validité
00:30:09technique de cet assemblage
00:30:11qui permettait
00:30:13d'échapper à l'emprise du Rassemblement
00:30:15national, je voulais
00:30:17ajouter
00:30:19dans le propre
00:30:21dans la propre argumentation
00:30:23de Gabriel Attal
00:30:25c'est que pour que ça marche
00:30:27il a lui-même dit, il fallait
00:30:29exclure des futurs débats
00:30:31tous les problèmes capitaux
00:30:33qui mobilisent
00:30:35la France, notamment l'immigration
00:30:37est-ce que c'est pas
00:30:39ça le gros problème Arnaud ?
00:30:41Je vois pas comment vous pouvez
00:30:43concocter un projet
00:30:45de loi sur l'immigration
00:30:47avec d'un côté les socialistes et de l'autre
00:30:49côté les LR, sachant qu'ils ont des positions
00:30:51qui sont bien maîtres
00:30:53Arnaud, Arnaud, Arnaud
00:30:55moi j'entends votre passion et votre
00:30:57fougue, d'abord c'est pas parce que ça n'a pas été
00:30:59fait qu'il ne faut pas essayer
00:31:01on est dans un moment où il faut trouver des nouveaux chemins
00:31:03par ailleurs
00:31:05j'entends toujours la même
00:31:07le vrai argument sur
00:31:09c'est un carburant pour les extrêmes
00:31:11oui et non, parce que si
00:31:13vous arrivez à conquérir des choses
00:31:15sur le plan social et de la vie des gens
00:31:17c'est pas du tout un carburant pour les extrêmes
00:31:19ça élimine les extrêmes, c'est ce que je veux dire
00:31:210826-300-300, Damien est avec nous
00:31:23une réflexion Damien ?
00:31:25Bah écoutez
00:31:27je suis vraiment de l'avis de Arnaud Delezetti
00:31:29par rapport à sa vision
00:31:31de cette situation là
00:31:33parce qu'effectivement c'était
00:31:35à Michel Barnier de faire le travail
00:31:37qu'aujourd'hui
00:31:39Gabriel Attal
00:31:41veut proposer
00:31:43au parti, c'était à lui
00:31:45de rassembler, aujourd'hui
00:31:47Gabriel Attal dit tout simplement qu'il veut rassembler
00:31:49mais qu'il veut rassembler plus court, uniquement au centre
00:31:51et en définitive
00:31:53mettre sur la table des sujets qui ne sont pas
00:31:55des sujets importants pour le pays
00:31:57donc à part se mettre à lumière
00:31:59je ne vois pas ce qui peut en ressortir
00:32:01Bougez pas Damien
00:32:03Raphaël est avec nous de Cachan
00:32:05Bonsoir Raphaël
00:32:07Oui bonsoir les vrais voix
00:32:09Alors qu'en pensez-vous de la proposition de Gabriel Attal ?
00:32:11Bah écoutez
00:32:13je crois que je vais rejoindre ce qu'ont dit
00:32:15précédemment M.Benedetti et l'auditeur
00:32:17Damien
00:32:19c'est qu'effectivement M.Attal
00:32:21est disqualifié
00:32:23il fait le dieu dans le logos
00:32:25et on a du mal à apercevoir
00:32:27aujourd'hui ce qui va réunir le PS
00:32:29le Bloc Central et un peu les LR
00:32:31c'est un attelage
00:32:33qui m'a l'air tout à fait
00:32:35bancal
00:32:37et qui demain tomberait
00:32:39aussi vite que le gouvernement Barnier
00:32:41c'est une proposition qui à mon avis
00:32:43ne tape pas la route
00:32:45et qui encore une fois
00:32:47c'est de la communication
00:32:49le marqueur de la macronie
00:32:51il a pas grand chose mais dans la communication
00:32:53il y a de l'excellence
00:32:55Ce qui est certain c'est que si
00:32:57Gabriel Attal n'est pas
00:32:59le dénominateur commun
00:33:01de ce qu'il y a à construire
00:33:03il est en tout cas et il représente
00:33:05un camp politique sans qui
00:33:07rien ne peut se faire
00:33:09il va falloir
00:33:11si on veut corneriser les extrêmes
00:33:13il va falloir jouer
00:33:15et faire jouer ensemble
00:33:17je dirais le PS
00:33:19jusqu'aux LR
00:33:21les deux clés c'est le PS et Macron
00:33:23et jusqu'aux LR sinon ça ne fonctionnera pas
00:33:25ça ne peut pas fonctionner
00:33:27mais moi j'entends les récriminations
00:33:29les arguments des auditeurs je suis d'accord avec vous
00:33:31vous savez l'UMPS
00:33:33ça a fait naître aussi
00:33:35l'extrême droite
00:33:37la réalité c'est qu'on est pas vraiment dans
00:33:39l'UMPS ça s'est appelé LREM
00:33:41non mais bien sûr
00:33:43au delà de ça je pense quand même
00:33:45qu'on peut aussi décider
00:33:47chacun fait un pas
00:33:49je ne suis pas sur l'idée du gouvernement du NON
00:33:51moi je suis sur l'idée
00:33:53du gouvernement d'urgence nationale
00:33:55sérieusement
00:33:57c'est un autre esprit
00:33:59le corps nu sous la menace de Le Pen
00:34:01ça recensure et vous savez ce qui va
00:34:03nous arriver même si Macron ne veut pas
00:34:05le climat politique sera tel
00:34:07qu'il sera obligé de démissionner
00:34:09démissionner présidentielle anticipée
00:34:11Arnaud Bonnet
00:34:13il nous reste très peu de temps
00:34:15très rapidement moi je suis d'accord
00:34:17avec Françoise sur le fait qu'en effet une solution
00:34:19sur le corps nu est une solution qui me semble
00:34:21et voit l'échec de la même manière
00:34:23que celle de Michel Barnier
00:34:25mais ce que je dis c'est que si on reste
00:34:27sur le plan des rapports de force
00:34:29la solution que Françoise
00:34:31préconise d'une certaine manière
00:34:33est une solution qui est extrêmement fragile
00:34:35parce que c'est une solution, il va falloir même jouer
00:34:37avec le bloc central
00:34:39on voit bien qu'à l'intérieur du bloc central
00:34:41qu'on appelle le bloc central, le bloc macroniste
00:34:43il y a même des divergences
00:34:45c'est vrai carrément
00:34:47et ça va être quand même un sujet majeur
00:34:49monsieur Philippe n'a pas tout à fait la même approche
00:34:51que monsieur Attal
00:34:53monsieur Bayrou n'a pas forcément la même approche
00:34:55que monsieur Philippe et alors avec les socialistes
00:34:57on peut imaginer que le fossé sera encore plus grand
00:34:59donc je crois que c'est un exercice
00:35:01extrêmement difficile, je ne dis pas
00:35:03parce qu'on ne l'a jamais tenté, il ne faut pas le tenter
00:35:05je n'y crois pas, c'est tout
00:35:07c'est le temps du parlementarisme en fait
00:35:09merci beaucoup Arnaud Benedetti d'avoir été
00:35:11avec nous, rédacteur en chef de la revue politique
00:35:13et parlementaire, merci mille fois
00:35:15et vous savez quoi ?
00:35:17c'est l'occasion aujourd'hui
00:35:19de remporter des très très jolis cadeaux
00:35:21le grand sapin Sud Radio
00:35:23c'est maintenant, c'est le moment pour vous en tout cas d'ouvrir
00:35:25un cadeau de Noël en direct sur Sud Radio
00:35:27et on va accueillir notre
00:35:29auditeur du jour
00:35:31Florent qui est avec nous
00:35:33de Montélimar
00:35:35j'espère qu'il y a des mains pleines
00:35:37Montélimar, de Nougat
00:35:39en fait c'est les auditeurs
00:35:41qui nous envoient des cadeaux
00:35:43ça va Florent ?
00:35:45oui très bien et vous ?
00:35:47vous êtes marié, vous avez des enfants ?
00:35:49oui marié et deux enfants
00:35:51d'accord très bien
00:35:53nous allons faire tourner cette roue
00:35:55pour voir ce qu'il y a sous le cadeau
00:36:01et bien écoutez bien
00:36:03vous avez gagné un coffret
00:36:05de la marque Maricor
00:36:07c'est un produit de beauté
00:36:09d'une valeur de 120 euros
00:36:11crème nouvelle jeunesse
00:36:13doux gommage éclat
00:36:15masque nouvelle jeunesse
00:36:17c'est un truc magnifique
00:36:19vous serez magnifique
00:36:23beaucoup plus jeune
00:36:25mais aussi, pas tout
00:36:27votre carte cadeau aussi d'un montant de 50 euros
00:36:29chez Etam
00:36:31je ne sais pas pourquoi
00:36:33j'ai l'impression que je vais le garder pour moi
00:36:35qu'est-ce que vous en pensez Florent ?
00:36:37ma femme sera contente
00:36:39ça va que j'avais oublié que vous étiez marié
00:36:41on va lui offrir
00:36:43comment elle s'appelle ?
00:36:45elle s'appelle Mathilde
00:36:47ce sont des très jolis cadeaux
00:36:49vous allez pouvoir faire plaisir autour de vous
00:36:51mais vous pourrez les utiliser
00:36:53parce qu'on dit que c'est
00:36:55des produits pour femmes
00:36:57mais ça va aux hommes aussi
00:36:59vous faites quoi dans la vie Florent ?
00:37:01je suis agent de sécurité
00:37:03très bien
00:37:05vous travaillez où ?
00:37:07dans plusieurs endroits
00:37:09je travaille pour une entreprise
00:37:11on surveille plusieurs lieux
00:37:13et vous nous écoutez depuis longtemps ?
00:37:15oui, nous écoutons en voiture
00:37:17depuis plusieurs années
00:37:19j'aime bien quand on nous écoute
00:37:21depuis plusieurs années
00:37:23en tout cas on est ravis de vous avoir offert ces jolis cadeaux
00:37:25Florent merci d'avoir joué avec nous
00:37:27vous gagnez souvent ou pas ?
00:37:29non, pas du tout
00:37:31on vous fait des très très beaux cadeaux
00:37:33et merci de nous écouter régulièrement
00:37:35vous restez avec nous
00:37:37dans un instant
00:37:39le qui c'est qui qui l'a dit
00:37:41et on garde Damien bien entendu
00:37:43Damien ne vous bougez pas
00:37:45on revient dans un instant
00:37:47on fait une petite pause
00:37:49à tout de suite
00:38:01j'aime beaucoup avec Sébastien Ménard
00:38:03j'aurais peut-être pas dû vous mettre au même plan
00:38:05non, non, non
00:38:07vous n'avez pas été au même plan
00:38:09vous avez dit fameuse
00:38:11j'avais dit fameuse
00:38:13elle tombe dans la perversion française
00:38:15c'est horrible
00:38:17Damien, Damien
00:38:19vite, cachez-moi derrière le jingle
00:38:21envoyez le jingle, Damien, allez-y
00:38:23allez-y, allez-y
00:38:25le qui c'est qui qui l'a dit
00:38:27pour Sébastien Ménard
00:38:29les vraies voix sud radio
00:38:31le quiz de l'actuel
00:38:33j'ai rien dit, j'ai rien dit, écoutez bien Philippe Biggère
00:38:35c'est peut-être pour vous cette question
00:38:37qui c'est qui qui l'a dit, deux points
00:38:39Retailleau
00:38:41absolument
00:38:43non
00:38:45sauf que
00:38:47c'est l'auditeur
00:38:49sauf que c'est l'auditeur
00:38:51je vous jure
00:38:53que c'est vrai
00:38:55ceux qui vont voter la ceinture vont voter l'avenir de la France
00:38:57ce n'est pas honoreux
00:38:59c'est fini
00:39:01il a triché
00:39:03il a triché
00:39:05à l'auditeur
00:39:07on arrête le jeu
00:39:11qui c'est qui l'a dit
00:39:13Damien, allez-y
00:39:15à partir du moment où nous sommes dans une motion de censure de gauche
00:39:17nous revendiquons l'exercice du pouvoir
00:39:19Damien
00:39:21on a parlé de lui dans le débat
00:39:23Gabriel Atteu
00:39:25non
00:39:27non
00:39:29Bavalo
00:39:31merci François
00:39:33qui c'est qui qui l'a dit, un point
00:39:35Marine Le Pen ne sera pas condamnée
00:39:37parce que Marine Le Pen est innocente
00:39:39Damien
00:39:41allez
00:39:43c'est bon
00:39:45c'est bon
00:39:47vous avez perdu
00:39:49tous les trois
00:39:51allez
00:39:53qui c'est qui
00:39:55qui l'a dit, allez la dernière
00:39:57un changement de gouvernement où le Premier Ministre
00:39:59ne changera strictement rien à la problématique
00:40:01deux points et c'est un maire de grande ville
00:40:03Damien
00:40:05Ménard
00:40:07Estrogy
00:40:09Toussé
00:40:11vous aimez le fromage
00:40:13François Copé
00:40:15bravo
00:40:17allez
00:40:19on ne peut pas une dernière
00:40:21on est à combien
00:40:23on va être très en retard pour le journal
00:40:25la dernière
00:40:27deux points, Marine Le Pen a essayé d'entrer
00:40:29dans une sorte de surenchère
00:40:31c'est facile
00:40:33Michel Barnier
00:40:35Françoise de Groix
00:40:37et c'est qui qui a gagné
00:40:39bravo
00:40:41c'est honteux
00:40:43mais l'auditeur
00:40:45il est là Damien
00:40:47il voulait répondre
00:40:49mais il n'a pas pu
00:40:53je dépends d'un recul
00:40:55Damien
00:40:57merci beaucoup c'était canon de vous avoir
00:40:59à l'antenne avec nous, on vous fait des gros
00:41:01bisous et on vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année
00:41:03par toute l'équipe de Sud Radio
00:41:05bien entendu, vous restez avec nous dans un instant
00:41:07le journal, la météo avec
00:41:09allez merci
00:41:11et puis le coup de gueule de Philippe David
00:41:13quand je vois les tweets de certains élus
00:41:15je vois rouge
00:41:17retour des vrais voix Sud Radio
00:41:1917h-19h Philippe David
00:41:21Cécile de Ménibus
00:41:23retour des vrais voix
00:41:25on est ravis de vous accueillir
00:41:27merci en tout cas d'être tous les jours
00:41:29présent à nos côtés
00:41:31à côté de Philippe Bilger qui est là
00:41:33ça va mon Philippe
00:41:35de mieux en mieux
00:41:37vous avez davantage parlé de moi au fil de l'émission
00:41:39j'en suis ravi
00:41:41j'ai un conseil contractuel, je dois dire 17 fois votre nom dans l'émission
00:41:43mais vous avez oublié de rappeler qu'il était président
00:41:45vous m'avez appelé votre majesté
00:41:47il y a des lustres
00:41:49c'est fini, c'était à l'époque de l'amour
00:41:51je me souviens
00:41:53il vous disait votre majesté, vous lui disiez mon repli
00:41:55mon dodu, donc il y avait un vrai truc
00:41:57entre vous deux, je ne sais pas ce qu'il s'est passé
00:41:59il y avait une relation parfaitement égalitaire
00:42:01il y a eu une motion de censure
00:42:03c'est fini
00:42:05Françoise de Gouet est avec nous, Sébastien Ménard
00:42:07bien entendu, avec Philippe David
00:42:09mon Philippe, vous êtes content ?
00:42:11enfin non, d'être avec vous
00:42:13c'est un coup de gueule, je ne suis pas content du tout
00:42:15et on va partir du côté du doux
00:42:17et je vous préviens, dans le doux, on va rentrer dans le dur
00:42:27les amis
00:42:290826 300 300
00:42:31ce numéro sur lequel vous nous laissez des gentils messages
00:42:33et nous on les écoute
00:42:35oui bonjour, c'est Pierre de Montaigne
00:42:37je suis bien content si la fin se recevait
00:42:39parce que vous savez, j'ai calculé
00:42:41avec mon épouse, on va toucher
00:42:4343 euros de plus par mois
00:42:45si la censure
00:42:47est adoptée
00:42:49au lieu de
00:42:518 euros
00:42:53alors écoutez, vous savez
00:42:55quand on a de petites retraites
00:42:57je suis bien content d'avoir
00:42:59un peu plus
00:43:01et personne n'entend parler de M.Bruno Le Verre
00:43:03qui a mis
00:43:05on a un petit problème de son
00:43:07ce message
00:43:09ce message est terrible quand même
00:43:11vous savez pourquoi, parce qu'en réalité comme le PLFSS n'est pas voté
00:43:13et bien c'est le budget
00:43:15de l'année précédente
00:43:17qui s'applique
00:43:19et donc il y a la revalorisation automatique
00:43:21de toutes les retraites au 1er janvier
00:43:23tout simplement
00:43:25je rappelle
00:43:27Montaigne, c'est en banlieue de Montauban
00:43:29et il y a énormément de travailleurs agricoles
00:43:31qui ont des petites retraites
00:43:33c'est un exemple tout à fait
00:43:35non pas dérigeoir bien sûr
00:43:37donc je comprends
00:43:39mais ça ne fera pas le chaos forcément
00:43:41c'est ça M.Menard ?
00:43:43le chaos je ne sais pas, mais en tout cas
00:43:45ce qui est certain c'est que nos concitoyens
00:43:47sont totalement désabusés par ce qui se passe
00:43:49mais ceci dit, un certain nombre de nos concitoyens
00:43:51réclament aussi cette censure
00:43:53il faut le reconnaître
00:43:55allez vous restez avec nous dans un instant
00:43:57la râlerie de Philippe David
00:43:59et elle va être grosse aujourd'hui
00:44:01je peux vous dire qu'on va dans le doux
00:44:03ça va être gros comme une tonne de saucisses de mortaux
00:44:05ah bah dis donc
00:44:07c'est votre maître étalon
00:44:09de toute façon c'est la bouffe
00:44:11500 kilos de choucroute
00:44:13j'ai les boules absolument comme un kilo de rillettes
00:44:15c'est dingue
00:44:17ce gars, le maître étalon c'est la bouffe
00:44:19c'est dingue
00:44:21il veut toujours manger un morteau
00:44:23bon allez ça part
00:44:25on revient dans un instant
00:44:27tout de suite
00:44:29les vrais voix sud radio
00:44:3117h-19h
00:44:34si j'avais un coeur je le donnerais à Philippe Bilger
00:44:36il en a pas ?
00:44:38et puis vous donnez votre cerveau à Philippe
00:44:40bah j'en ai pas non plus
00:44:42c'est ni l'un ni l'autre
00:44:44c'est pour ça que je me permets de les donner
00:44:46Françoise de Hulbois est avec nous
00:44:48Sébastien Ménard bien encendu avec Philippe David
00:44:50on est ensemble jusqu'à 19h
00:44:52et c'est un grand plaisir
00:44:54en attendant Philippe David
00:44:56a trouvé encore une opportunité
00:44:58de râler
00:45:00les vrais voix sud radio
00:45:02comme d'habitude je vais remettre le clocher
00:45:04au milieu du village
00:45:06un village qui s'appelle Grand Charmont dans le Doubs
00:45:08pourquoi Grand Charmont ?
00:45:10parce qu'un élu d'opposition
00:45:12Ismaël Boudjekada a cru bon de retweeter
00:45:14un tweet du nouveau Front Populaire
00:45:16disant au revoir Bruno Retailleau par ses mots
00:45:18je cite
00:45:20ce fils de catin va enfin disparaître du gouvernement
00:45:22el amdoulila ce qui signifie en arabe
00:45:24Dieu soit loué
00:45:26un tweet odieux tant pour Bruno Retailleau que pour sa mère
00:45:28qui j'espère vaudra dépôt de plainte
00:45:30pour injure mais qui n'est pas une première
00:45:32pour ce personnage élu de la république
00:45:34faut-il le rappeler en effet
00:45:36le même avait suite à la liquidation par TSAL
00:45:38de Yaya Sinoir le cerveau du pogrom
00:45:40du 7 octobre osé tweeter
00:45:42je cite à nouveau
00:45:44un héros est mort les médias occidentaux
00:45:46refusent de partager quelques unes de ses déclarations
00:45:48profondément pacifistes
00:45:50je préfère terminer mes jours en prison que de me prostituer
00:45:52n'en déplaise
00:45:54à Larry Rameau ce martyr
00:45:56est un des plus chanceux d'entre nous
00:45:58signalé au procureur par Bruno Retailleau
00:46:00qui se verrait répondre par un autre tweet
00:46:02je cite encore
00:46:04non déplaise au lâche Bruno Retailleau nous sommes nombreux
00:46:06élus, personnalités de tous bords
00:46:08à ne pas condamner le 7 octobre et à l'assumer
00:46:10alors construisez vite des places de prison
00:46:12on risque d'être nombreux à être nourris
00:46:14logés et blanchis au frais de la princesse
00:46:16fin de citation
00:46:18mais enfin comment un élu tenant de tels propos
00:46:20peut-il ne pas être frappé d'inéligibilité
00:46:22les propos sur
00:46:24Retailleau et sa mère sont une insulte
00:46:26de niveau cours de récréation de collège
00:46:28et paraissent presque anecdotiques
00:46:30quand on voit les propos tenus et assumés
00:46:32sur un chef terroriste à l'origine
00:46:34du plus gros pogrom depuis la fin du 3ème Reich
00:46:36alors on me dira que ce n'est qu'un petit élu
00:46:38municipal d'opposition, le petit n'étant pas
00:46:40péjoratif
00:46:42dans une petite ville, mais on peut espérer
00:46:44qu'un cordon sanitaire sera pratiqué
00:46:46à son encontre lors des prochaines municipales
00:46:48dans un peu plus d'un an, on attend d'ailleurs
00:46:50d'urgence les condamnations de la gauche morale
00:46:52pour ses propos sur le Hamas et sur Retailleau
00:46:54la gauche étant son camp politique
00:46:56et j'ai trouvé qu'elles étaient assez difficiles à trouver
00:46:58sur Twitter et ailleurs
00:47:02comme ici on peut tous dire
00:47:04autant
00:47:06l'insulte sur Retailleau
00:47:08est véritablement scandaleuse
00:47:10et d'ailleurs qualifiable pénalement
00:47:12autant je suis
00:47:14un peu plus réservé
00:47:16pour la seconde partie de votre intervention
00:47:18martyre ?
00:47:20pour un chef terroriste ?
00:47:22oui mais pour moi
00:47:24ça relève d'une liberté
00:47:26d'expression poussée au
00:47:28parentisme
00:47:30si quelqu'un disait que Hitler s'est suicidé en martyre
00:47:32tout le monde crierait au scandale et à juste titre
00:47:34honnêtement
00:47:36je ne vous comprends pas
00:47:38je m'interroge
00:47:40c'est bien de s'interroger
00:47:42à ciel ouvert
00:47:44c'est scandaleux mais en même temps
00:47:46on a le droit de le penser
00:47:48le nombre de choses qu'on a le droit
00:47:50de penser et le nombre de choses qu'on n'a pas le droit
00:47:52de dire quand on est en plus un élu
00:47:54de la république honnêtement
00:47:56je suis à l'inverse
00:47:58je suis exactement sur la ligne
00:48:00de Philippe David
00:48:02c'est niveau
00:48:04cours de récré
00:48:06et ça vaut condamnation
00:48:08mais quand même il est élu
00:48:10et en réalité il nie
00:48:12le pogrom et il fait
00:48:14d'un chef terroriste, il le nie
00:48:16le pogrom, nous assumons le 7 octobre
00:48:18vous vous rendez compte un élu avec une écharpe
00:48:20à ne pas condamner le 7 octobre
00:48:22nous ne condamnons pas le 7 octobre
00:48:24un élu avec une écharpe bleu blanc rouge
00:48:26mais c'est absolument, c'est dingue
00:48:28il faut barrer ce mec
00:48:30avec de la provoc à la clé
00:48:32si je peux me permettre Françoise
00:48:34on est dans l'ignominie
00:48:36intellectuelle parce que
00:48:38franchement le niveau
00:48:40le niveau du parlementarisme
00:48:42aujourd'hui est affligeant
00:48:44surtout de ce côté-ci de l'hémicycle
00:48:46on est dans la pensée ordurière
00:48:48on est dans la pensée ordurière
00:48:50on est dans la pensée ordurière
00:48:52on est dans le politico racaille
00:48:54je l'ai déjà utilisé sur cette antenne
00:48:56on est dans l'ignominie
00:48:58l'ignominie de pensée
00:49:00voilà, on est là-dedans
00:49:02donc je suis désolé Philippe Bilger, là pour le coup
00:49:04je suis mais totalement totalement aligné
00:49:06avec Françoise de Gaulle
00:49:08ces gens-là n'ont pas leur place
00:49:10à l'Assemblée Nationale et font honte
00:49:12et font honte
00:49:14non mais il a une écharpe
00:49:16et moi aussi je suis
00:49:18conseiller municipal d'une ville tout à fait
00:49:20honorable probablement comme lui
00:49:22mais il ne mérite pas ce que j'ai à la boutonnière
00:49:24il ne mérite pas de porter l'écharpe
00:49:26il ne mérite pas d'exister politiquement
00:49:28mais il ne faut pas tout confondre
00:49:30on peut tenir des propos ignominieux
00:49:32ça n'est pas pour ça
00:49:34qu'on n'a pas le droit de les dire
00:49:36c'est plaqué
00:49:38c'est pas possible
00:49:40mais là le pogrom
00:49:42on est dans du génocide
00:49:44on est dans des massacres d'enfants
00:49:46dans des viols de femmes totalement innocentes etc
00:49:48c'est dégueulasse
00:49:50mais vous avez raison
00:49:52moi je comprends ce que vous dites en théorie
00:49:54absolument sur la liberté d'expression
00:49:56mais la liberté d'expression
00:49:58je suis d'accord avec vous
00:50:00elle a des limites en France
00:50:02elle n'en a pas par exemple aux Etats-Unis
00:50:04avec la constitution américaine
00:50:06mais elle a des limites
00:50:08en France vous ne pouvez pas
00:50:10dire que nous ne condamnons pas
00:50:12le 7 octobre
00:50:14c'est juste impossible
00:50:16c'est quasiment presque à l'inverse de l'apologie du terrorisme
00:50:18vous ne pouvez pas chanter les louanges
00:50:20de Yaya Cinois
00:50:22c'est comme si je vous disais
00:50:24je chante les louanges
00:50:26de Georges Abach ou de Carlos
00:50:28qui a fait sauter le train Marseille-Paris
00:50:30ou de Georges Abach
00:50:32le patron du FPLP qui a massacré
00:50:34tous les athlètes israéliens à Munich
00:50:36comment vous dire c'est impossible
00:50:38je ne comprends pas
00:50:40je comprends ce que vous dites théoriquement
00:50:42mais je ne comprends pas comment vous pouvez aller jusqu'au bout
00:50:44de ce raisonnement
00:50:46passons
00:50:48ça mériterait
00:50:50un peu plus de temps
00:50:52mais là on n'a plus le temps
00:50:54allez l'info en plus avec Félix Mathieu
00:51:00et c'est une première, le réseau social
00:51:02X anciennement Twitter fait l'objet d'une enquête
00:51:04pour complicité de cyber harcèlement
00:51:06pour l'enquête sur le cyber harcèlement
00:51:08de Magali Berda l'ancienne mentor des influenceurs
00:51:10on apprend qu'un juge d'instruction parisien
00:51:12enquête depuis juillet
00:51:14sur ses accusations visant X
00:51:16accusation de complicité de harcèlement moral
00:51:18aggravée
00:51:20alors Magali Berda étant en conflit avec le rappeur Booba
00:51:22mise en examen à Paris depuis plus d'un an
00:51:24pour cyber harcèlement contre elle
00:51:26lui nie vigoureusement les faits
00:51:28en tout cas la femme d'affaires reproche à X d'avoir
00:51:30sciemment maintenu au rappeur l'accès à ses services
00:51:32en lui permettant donc de la harceler
00:51:34elle reproche notamment à la plateforme
00:51:36d'avoir ignoré ses signalements
00:51:38les nombreuses mises en demeure de ses avocats
00:51:40au moment où Booba la bombardait de centaines
00:51:42de messages dans une sorte de croisade
00:51:44contre ce qu'il appelait lui les influx voleurs
00:51:46il avait d'ailleurs tenté une action en justice
00:51:48contre son agence d'influenceurs
00:51:50enquête classée sans suite à l'époque
00:51:52c'est inédit que la plateforme soit aussi mise en cause
00:51:54comme ça les avocats de Magali Berda
00:51:56disent espérer que cette ouverture
00:51:58d'enquête soit un premier pas contre ce qu'ils appellent
00:52:00le phare ouest numérique
00:52:02faire en sorte que ce soit plus une zone de non-droit
00:52:04précisons que ces accusations
00:52:06d'ailleurs ne datent pas de l'actuel X
00:52:08elles portent aussi sur la période Twitter
00:52:10avant le rachat par Elon Musk
00:52:12mais la question forcément se pose avec une acuité
00:52:14nouvelle depuis que l'homme le plus riche du monde
00:52:16aux convictions libertariennes a renvoyé
00:52:18plus d'un millier de salariés de la plateforme
00:52:20et notamment ceux qui étaient chargés de la modération
00:52:22et cette ouverture d'enquête
00:52:24fait écho à une autre décision de justice récente
00:52:26qui montre que les géants du web ne sont peut-être plus intouchables
00:52:28mais vous savez Farmazone a gagné son
00:52:30procès contre Google il y a quelques jours
00:52:32on vous avait parlé de Farmazone dans les vraies voies responsables
00:52:34cette start-up de 23 salariés
00:52:36du côté d'Orléans
00:52:38dont le modèle économique était mis en danger
00:52:40par une décision un peu
00:52:42soudaine de Google qui
00:52:44d'un seul coup refusait de voir son système
00:52:46de livraison via des plateformes
00:52:48partenaires via des pharmacies
00:52:50partenaires continuées, perdurées
00:52:52ça mettait vraiment en danger cette entreprise
00:52:54qui a donc gagné son bras de fer en justice
00:52:56contre Google, c'est la petite entreprise
00:52:58orléanaise
00:53:00Farmazone qui a donc gagné contre le géant
00:53:02californien. C'est dingue, donc ça veut dire que les choses
00:53:04bougent contre les géants
00:53:06du numérique et ça c'est plutôt une bonne nouvelle
00:53:08Google c'est quand même les géants
00:53:10des géants quand même. Bonne chose
00:53:12Bonne chose
00:53:14C'est un ancien collaborateur
00:53:16d'un moteur de recherche français
00:53:18qui va vous répondre
00:53:20on peut gagner un certain nombre
00:53:22d'actions judiciaires
00:53:24la réalité c'est que la plupart malheureusement
00:53:26les actions sur
00:53:28un temps moyen ou long ne tiennent pas
00:53:30toutes les condamnations de Google
00:53:32notamment devant
00:53:34le conseil de la
00:53:36concurrence etc etc au niveau européen
00:53:38ils sont condamnés à des milliards
00:53:40ils partent en appel etc etc
00:53:42et à la fin tout ça tombe
00:53:44En tout cas pour l'instant
00:53:46en ce qui concerne Farmazone il n'y a toujours pas d'appel
00:53:48donc c'est peut-être une
00:53:50bonne chose et
00:53:52c'est une belle entreprise qui permet
00:53:54je tiens à le rappeler Farmazone permet
00:53:56à des petites pharmacies
00:53:58cette plateforme leur envoie
00:54:00du chiffre d'affaires quand elles sont
00:54:02dans une sorte de désert
00:54:04C'est très important
00:54:06en tout cas pour nous
00:54:08Dans un instant mes chers amis
00:54:10retour sur les spéculations autour du
00:54:12successeur de Michel Barnier en cas de chute du gouvernement
00:54:14qui est la personne idéale pour Matignon
00:54:16à part moi bien sûr
00:54:18Justement on le verra tout à l'heure parce que tout de suite c'est le tour de table
00:54:20de l'actualité
00:54:22J'ai le droit de faire un teasing
00:54:24Les vraies voix Sud Radio
00:54:2617h-19h
00:54:28Philippe David, Cécile de Ménibus
00:54:30Retour des vraies voix
00:54:32avec bien évidemment pardonnez-moi Majesté
00:54:34le Président de l'Institut
00:54:36de la Parole sinon il va nous faire
00:54:38un coup de calcaire il n'y a pas d'autre mot
00:54:40La Reine Cécile
00:54:42C'est joli je trouve la Reine Cécile
00:54:44La Reine Consort
00:54:46Non mais restez quand même
00:54:48Général
00:54:50C'est une sans culotte
00:54:52Vous avez un degré d'intimité
00:54:54que je n'ai pas
00:54:56Moi je suis une guerrière
00:54:58Moi je veux être la Cahina
00:55:00La Reine des Cabiles qui a amené
00:55:02toutes les tribus cabiles et berbères à la victoire
00:55:04J'étais une Reine Juive d'ailleurs
00:55:06La Cahina c'est moi
00:55:08Je vais vous appeler la folie berbère
00:55:10Evidemment
00:55:12L'entrepreneur dans la foodtech
00:55:14Qui préfère la foodtech à la saucisse de mortaux
00:55:16C'est pas faux
00:55:18Ça allait pour les présentations
00:55:20C'était magnifique
00:55:22Vous savez quoi Philippe c'est le plus beau jour de ma vie
00:55:24Tout de suite le tour de table des vrais voix
00:55:26Maintenant il faut nous écouter
00:55:28Vous voulez une petite blagounette
00:55:30qu'on m'a raconté ce week-end
00:55:32Mais non qu'est-ce qui est petit et marron
00:55:34Je ne sais même plus
00:55:36De l'actualité
00:55:38C'est complètement con
00:55:40Mais en plus on connait la chute
00:55:42C'est ça qui est dingue
00:55:44Bon allez le tour de table de Philippe Bilger
00:55:46Au lieu d'aborder le seul thème
00:55:48Qui aurait mérité la peine d'être traité
00:55:50Cécile comme Premier Ministre
00:55:52Entre autres
00:55:54Voilà notamment
00:55:56Léni Riefenstahl
00:55:58Je voudrais parler d'un magnifique documentaire
00:56:00Que j'ai vu hier
00:56:02Léni Riefenstahl
00:56:04Où ça ? Sur Arte ?
00:56:06Non au cinéma
00:56:08Ah d'accord
00:56:10C'est admirable
00:56:12Pour ceux qui s'intéressent à cette période
00:56:14Evidemment très troublée
00:56:16De l'histoire
00:56:18On a là un documentaire
00:56:20Sur une photographe
00:56:22Une cinéaste absolument géniale
00:56:24Qui a été fascinée
00:56:26Par Adolf Hitler
00:56:28Et qui espérait
00:56:30Terminer sa vie
00:56:32Uniquement dans l'admiration artistique
00:56:34Qu'on lui portait
00:56:36Et on a découvert à sa mort
00:56:38Une série de cassettes de films
00:56:40Elle avait absolument
00:56:42Tout gardé
00:56:44Des enregistrements même au téléphone
00:56:46Et donc ça donne de ce documentaire
00:56:48Une image passionnante
00:56:50Parce qu'on la voit
00:56:52Répondre aux polémiques
00:56:54S'expliquer
00:56:56Distinguer l'art dont elle était
00:56:58Une maîtresse absolue
00:57:00Et en même temps son admiration pour Hitler
00:57:02En disant je n'ai jamais rien su
00:57:04Des horreurs du nazisme
00:57:06C'est très passionnant
00:57:08Et Françoise
00:57:10C'est un personnage
00:57:12Notamment à voir
00:57:14Oui alors c'est un personnage fascinant
00:57:16Leni Riefenstahl
00:57:18Elle vivait
00:57:20Avec un homme
00:57:22Qui l'admirait
00:57:24Photographe comme elle
00:57:2640 ans de différences
00:57:28Elle avait un vrai talent
00:57:30Elle est devenue la cinéaste du régime
00:57:32C'est absolument terrifiant
00:57:34Moi je suis
00:57:36Passionné par la complexité
00:57:38Vous savez que quand vous dites Leni Riefenstahl
00:57:40Vous dites Albert Speer
00:57:42C'est-à-dire véritablement l'architecte
00:57:44Dont Goebbels
00:57:46A dit un jour
00:57:48Tu sais tu es l'amour impossible
00:57:50D'Adolf Hitler
00:57:52Et en même temps Speer a eu toujours la même défense
00:57:54C'est-à-dire que j'ignorais
00:57:56Exactement comme Leni Riefenstahl
00:57:58Il faut re-regarder ça avec les yeux
00:58:00C'est très important de bien comprendre ces relations
00:58:02On a peu de temps
00:58:04J'ai toujours été aussi fasciné par celles et ceux
00:58:06Qui l'accompagnent
00:58:08Moi j'ai un côté très voyeuriste
00:58:10Mais j'aime bien essayer de comprendre
00:58:12Pourquoi ces gens-là les ont accompagnés
00:58:14Parce qu'ils sont pris dans quelque chose
00:58:16Parce que le mal est passionnant
00:58:18Parce que le mal est magnétique
00:58:20Il faut le détester
00:58:22Mais il est passionnant à observer
00:58:24Françoise de Gouin
00:58:26Le mauvais procès fait à Shikiru
00:58:28Oui parce que vous savez que
00:58:30Moi je me charge quand même
00:58:32De tailler en pièces
00:58:34Toutes les vilainies
00:58:36Et les provocations
00:58:38Si vous voulez de la France insoumise
00:58:40Mais là quand même on prête beaucoup à
00:58:42Sophia Shikiru
00:58:44Vous savez ce qui s'est passé hier
00:58:46Michel Barnier évidemment a rendu hommage
00:58:48A un élu qui était décédé
00:58:50Qui était très sympa
00:58:52Et qui était décédé à un moment donné
00:58:54On entend crier dans l'hémicycle
00:58:56On s'en fout évidemment
00:58:58Ca devient vraiment une tempête médiatique
00:59:00Moi je suis sidéré
00:59:02Ce serait été Sophia Shikiru
00:59:04Qui aurait hurlé
00:59:06On s'en fout, Michel Barnier se fait tellement
00:59:08Prendre dans le truc, dans le game
00:59:10Que hier soir il en fait un argument dans son interview
00:59:12Ce qui est complètement dingue
00:59:14En parlant, regardez cette extrême gauche qui crie
00:59:16Sauf qu'on se rend compte petit un
00:59:18Que ça n'est pas Sophia Shikiru qui a crié
00:59:20Et que deuxièmement c'est une autre députée
00:59:22Elisa Martin mais qui a pas crié
00:59:24Au moment de l'hommage, elle a pas dit
00:59:26A Michel Barnier, on s'en fout de l'hommage
00:59:28Elle a crié à un autre député qui lui parlait
00:59:30Elle a dit, on s'en fout, je voudrais écouter
00:59:32Au contraire, ce que dit Michel Barnier
00:59:34Donc là on est quand même dans un truc, sérieusement
00:59:36Tous les journalistes ont repris
00:59:38Cette information
00:59:40Tous les élus ont repris cette information
00:59:42Michel Barnier, Premier Ministre
00:59:44Qui joue sa peau aux vingt heures
00:59:46De TF1 et de France 2
00:59:48Reprend cette information
00:59:50Il faut quand même qu'on fasse vachement gaffe
00:59:52Parce que c'est vrai qu'on prête beaucoup à Sophia Shikiru
00:59:54D'autant plus François
00:59:56Que Elisa Martin immédiatement
00:59:58Par son attitude
01:00:00Demande qu'elle la regresse
01:00:02Alors moi j'ai entendu une autre explication
01:00:04Elle craignait que
01:00:06Barnier fut trop long
01:00:08Parce qu'il est généralement
01:00:10Il fait beaucoup de digressions
01:00:12Je sais pas en vrai
01:00:14C'est pour toutes les fois, François, je suis désolé
01:00:16Mais c'est pour toutes les fois où la France insoumise est désagréable
01:00:18Ou crée un bazar
01:00:20Et un chahut innommable
01:00:22Je suis pas d'accord, parce que là c'est très grave
01:00:24Sébastien, je suis pas d'accord
01:00:26Non parce que là c'est pas anodin
01:00:28Ca veut dire que la France insoumise, à travers Sophia Shikiru
01:00:30Est capable de se moquer d'un hommage d'un mort
01:00:32Ca renvoie quand même un truc
01:00:34Moi je veux bien que
01:00:36Tous les défauts de la terre
01:00:38Mais ça renvoie un truc trop dégueulasse
01:00:40Sébastien Ménard
01:00:42Votre tour de table c'est
01:00:44Bravo pour Notre-Dame
01:00:46Merci les artistes
01:00:48Alors moi je suis un peu comme Philippe Bilger
01:00:50Je n'ai pas le temps d'aller au cinéma
01:00:52Mais j'ai regardé un petit peu la télévision ce week-end
01:00:54J'ai été particulièrement touché, ému
01:00:56Et je me suis vu passer, scotché
01:00:58Trois, quatre heures à regarder différents documentaires
01:01:00Sur la reconstruction
01:01:02En cinq ans
01:01:04Incroyable de Notre-Dame de Paris
01:01:06Donc on sera peut-être tous d'accord pour une fois autour de cette table
01:01:08Pour dire que quand on s'y met tous
01:01:10Quand on y met les moyens
01:01:12Quand on ne critique pas les mécènes
01:01:14Quand on est capable de
01:01:16Quelque part de travailler tous ensemble dans l'intérêt
01:01:18Parce que là pour le coup c'est l'intérêt national et même au-delà
01:01:20Et ben ça fonctionne
01:01:22Grandement
01:01:24Ca nous fait rêver
01:01:26Ca nous fait rêver
01:01:28Et ça remet
01:01:30Quelque part en lumière
01:01:32Ce que j'appelle le talent de la main
01:01:34Le génie de l'esprit
01:01:36Bravo l'artiste, bravo les artistes
01:01:38Et surtout merci
01:01:40D'abord pardon
01:01:42Emmanuel Macron
01:01:44A tenu une promesse, c'est exceptionnel
01:01:46Et il a stimulé, il a incité
01:01:48Et deuxièmement
01:01:50Je l'avais dit, c'est le concert
01:01:52De tous ces gens là
01:01:54A tous les niveaux
01:01:56Ca aboutit à cette splendeur
01:01:58Il faut donner le point à Emmanuel Macron
01:02:00Moi je le dis vraiment
01:02:02C'est pas mon genre de le donner mais il faut lui donner
01:02:04Mitterrand a eu sa pyramide du Louvre
01:02:06Jacques Chirac a eu son quai Branly
01:02:08Voilà Emmanuel Macron
01:02:10Il a Notre-Dame
01:02:12Et je pense quand même que c'est sa détermination
01:02:14Qui fait qu'on en est là aussi, faut pas exagérer
01:02:16Et j'aimerais tellement qu'à la première messe
01:02:18Que toutes les cathédrales sonnent en même temps
01:02:20Ce serait tellement
01:02:22C'est ce que vont faire toutes les cathédrales américaines
01:02:24Américaines mais françaises
01:02:26A l'heure de l'inauguration
01:02:28Parce que Trump est là
01:02:30C'est tellement beau
01:02:32Merci en tout cas Sébastien
01:02:34D'avoir porté ce sujet
01:02:36Qui me touche particulièrement
01:02:38Parce que c'est vrai que les savoir-faire français
01:02:40Et les métiers de la main
01:02:42Passent souvent en dessous des radars
01:02:44Et c'est important d'en parler
01:02:46Notre-Dame, Rêve de France
01:02:48Vous pouvez dire la vérité un peu de temps en temps
01:02:50Je me demande si je vais pas me canoniser moi-même
01:02:52Je réfléchis
01:02:54En plus vous êtes déjà canon
01:02:56C'est plus facile
01:02:58Elle est bonne
01:03:00Arrêtez de faire ouin ouin ouin
01:03:02Elle est très bien
01:03:04Elle est drôle
01:03:06Dans un instant chers amis
01:03:08Retour sur les spéculations
01:03:10Autour de la succession de Michel Barnier
01:03:12En cas de chute du gouvernement
01:03:14Qui sera la personne idéale pour Matignon
01:03:16Alors parlons vrai
01:03:18De quel camp politique doit venir le futur locataire de Matignon
01:03:20En voyez-vous incapable de fédérer une majorité
01:03:22Relative bien évidemment à ses côtés à cette question
01:03:24Qui voyez-vous pour remplacer Barnier à Matignon
01:03:26Vous dites à 60% Bruno Retailleau
01:03:28A 24% Lucie Castex
01:03:30A 12% Sébastien Lecornu
01:03:32Et à 4% François Bayrou
01:03:34Vous avez d'autres noms
01:03:36Venez nous les donner au 0826 300 300
01:03:38Soyez les bienvenus
01:03:40Merci de nous écouter sur Sud Radio
01:03:42Les vrais voix Sud Radio
01:03:4417h-19h
01:03:46Philippe David, Cécile de Ménibus
01:03:48Et il est déjà 18h42
01:03:50Ca passe trop vite le temps avec vous
01:03:52Philippe Bilger, Françoise de Gois
01:03:54C'est incroyable
01:03:56A une époque on disait que la deuxième heure
01:03:58était longue
01:04:00Mais c'est terrible
01:04:02Vous disiez ça dans notre dos
01:04:04Non directement
01:04:06Je l'ai mendi au dos du
01:04:08Mais il n'écoutait pas
01:04:10Mon repli c'est plus joli mon repli
01:04:12Ca me fait penser à
01:04:14Mon précieux
01:04:16Mon pulpeux
01:04:18Mon pulpeux c'est trop tendre
01:04:20Ah j'aimais bien mon pulpeux
01:04:22Les gens vont te poser des questions sur nos relations
01:04:24On va peut-être parler
01:04:26Alors que culbuto
01:04:32Allez bienvenue
01:04:34Dans les vraies voix
01:04:36Il y a marqué parlons vrai
01:04:38Les vraies voix sud radio
01:04:40Le code projecteur des vraies voix
01:04:42Il n'y a pas de majorité
01:04:44Pour la première fois depuis 60 ans
01:04:46Donc il faut du temps
01:04:48Je pense que c'est possible qu'il y ait
01:04:50Ce réflexe de responsabilité
01:04:52Au delà des différences politiques
01:04:54Des divergences
01:04:56Des contradictions normales dans cette démocratie
01:04:58On se dit qu'il y a un intérêt supérieur
01:05:00Bien sûr que j'ai envie d'avoir du temps
01:05:02Que les députés nous donnent du temps
01:05:04Que les députés qui vont voter demain
01:05:06Que la responsabilité aille s'expliquer
01:05:08A mieux que les français rentrent des comptes
01:05:10Et alors que Michel Barnier
01:05:12Espérait hier encore au 20h sauver sa place
01:05:14A Matignon, des noms circulent déjà pour le remplacer
01:05:16Pourtant au déplacement d'Arabie Saoudite
01:05:18Le Président Macron a affirmé ce mardi
01:05:20Ne pas croire à la chute de son Premier Ministre
01:05:22Ajoutant même
01:05:24Faire confiance à la cohérence des gens
01:05:26Son sort semble pourtant sceller
01:05:28La réponse ce soir
01:05:30Alors parlons vrai, pensez-vous que le Premier Ministre
01:05:32Peut durer dans le temps le futur Premier Ministre
01:05:34C'est évidemment censure, ou est-il condamné
01:05:36A tenir au mieux jusqu'à l'été
01:05:38Et une nouvelle dissolution
01:05:40Et à cette question, qui voyez-vous pour remplacer Michel Barnier à Matignon
01:05:42Vous dites Bruno Rotaillot
01:05:44A 61%, Lucie Castex
01:05:46A 23%, Sébastien Lecornu
01:05:48A 12%, et François Bayrou
01:05:50A 4%, vous les réagir le 0826
01:05:52300-300
01:05:54Et Philippe Bilger
01:05:56A cette question
01:05:58On en a un peu parlé tout à l'heure
01:06:00Si on exclut
01:06:02La possibilité d'un gouvernement technique
01:06:04Qui n'est pas
01:06:06Facile à faire non plus
01:06:08Dans la liste
01:06:10Que Sud Radio nous propose
01:06:12D'appréhender
01:06:14Moi j'aimerais beaucoup évidemment
01:06:16Comme Premier Ministre Bruno Rotaillot
01:06:18Mais il ne faut pas rêver
01:06:20Puisque
01:06:22Les macronistes
01:06:24Ne le supporteraient pas
01:06:26Même si
01:06:28Par des relations personnelles
01:06:30J'ai appris que
01:06:32Aucun de ces postes n'était
01:06:34Nécessairement interdit
01:06:36Pour lui
01:06:38Mais deuxième élément
01:06:40Lecornu, d'accord
01:06:42Lucie Castex, n'en parlons pas
01:06:44J'irais jusqu'à dire que
01:06:46Dans ses propositions classiques
01:06:48Celui qui aurait peut-être pu
01:06:50Recueillir
01:06:52Pas trop de suffrages négatifs
01:06:54C'est François Bayrou
01:06:56La droite ne l'aime pas
01:06:58Certes
01:07:00Mais je ne crois pas qu'elle aurait été
01:07:02Jusqu'à le censurer
01:07:04Les macronistes évidemment
01:07:06Sans peut-être le porter au nu
01:07:08L'apprécient
01:07:10Les socialistes tous ne le détestent pas
01:07:12Et avec lui au moins
01:07:14On aurait pu espérer
01:07:16Un Premier Ministre qui n'aurait pas abusé
01:07:18De l'action
01:07:20Et donc on aurait été tranquille
01:07:22Excellent j'adore votre art de la lettre
01:07:24Tu sais c'est
01:07:26C'est toujours incoda venenum
01:07:28C'est vraiment dans le présent
01:07:30C'est toujours la dernière phrase
01:07:32Tu penses que le type il te fait des compliments
01:07:34Et incoda venenum
01:07:36Directement
01:07:38Mais est-ce que j'ai raison par François
01:07:40Pourquoi vous parlez à l'imparfait
01:07:42Parce que je pense que rien n'est fait
01:07:44Je ne sais pas qui peut être
01:07:46Mais on ne sait pas
01:07:48Parce qu'à un moment donné c'est pas lui
01:07:50Jusqu'à la fin du moment où c'est lui
01:07:52Nous n'en savons rien
01:07:54En fait le casting d'Emmanuel Macron
01:07:56On est parti depuis ce matin sur le corps nu
01:07:58Mais la réalité c'est qu'il a du plomb dans l'air
01:08:00A partir du moment où Gabriel Attal dit non
01:08:02Emmanuel Macron ne peut pas se fâcher avec le parti socialiste
01:08:04Et il ne peut pas se fâcher en plus avec les macronistes
01:08:06Là moi je veux bien qu'on soit suicidaire
01:08:08Mais quand même pas à ce point
01:08:10Donc si on fait par défaut
01:08:12On pensait à Jean-Yves Le Drian
01:08:14Qui vient à l'instant
01:08:16De dire et en tout cas de me
01:08:18De nous confirmer
01:08:20Qu'il n'est pas candidat à cela
01:08:22Il dit pas non tout de même
01:08:24Non il dit non formellement
01:08:26On pensait à François Barouin
01:08:28C'est les noms qui circulent
01:08:30Mais Emmanuel Macron a fixé un cadre
01:08:32Il faut quelqu'un qui soit épargné par le parti socialiste
01:08:34Evidemment qui est clé dans cette
01:08:36Et qui ne perde pas les LR en route
01:08:38Donc évidemment François Barouin
01:08:40Ne serait pas épargné par le parti socialiste
01:08:42On est d'accord là-dessus
01:08:44Est-ce qu'on va chercher Cazeneuve
01:08:46Il ne sera pas épargné par les socialistes
01:08:48Mais il y a forcément une personnalité
01:08:50Le parti socialiste, valo fort
01:08:52Gabriel Attal
01:08:54Qui met le pied dans la porte
01:08:56En disant le cornu on ne va pas recommencer
01:08:58Les mêmes histoires et être censuré dans un mois
01:09:00A partir du moment où vous avez ces deux grosses formations
01:09:02Qui disent mettons-nous d'accord
01:09:04Pour travailler, il y a un moment donné
01:09:06Le non peut sortir
01:09:08Ou alors on est sur la stratégie
01:09:10Du gouvernement technique, ce qui est possible aussi
01:09:12Si le Rubik's Cube est trop compliqué politiquement
01:09:14Sébastien
01:09:16Je suis personnellement
01:09:18Je suis personnellement pour cette option
01:09:20Puisque pour connaître
01:09:22Un peu, un tout petit peu
01:09:24Le marigot politique, je n'imagine pas
01:09:26Les uns et les autres
01:09:28Adouber telle personnalité
01:09:30Parce qu'effectivement il y a des problèmes
01:09:32Je dirais
01:09:34D'orientation politique
01:09:36Il y a des figures tutélaires
01:09:38Repoussoires dans un camp comme dans un autre
01:09:40Et puis évidemment les agendas politiques
01:09:42Qui vont venir
01:09:44Se confronter les uns aux autres
01:09:46Donc oui, un gouvernement technique
01:09:48Qui serait susceptible en tout cas
01:09:50D'apaiser aujourd'hui la situation
01:09:52Et de gouverner
01:09:54La France de la manière
01:09:56La plus neutre, la plus juste, la plus
01:09:58Ecuménique qu'il soit
01:10:00Et puis à un moment donné il faudra évidemment
01:10:02Reconvoquer aux urnes
01:10:04Les françaises et les français
01:10:06Pour qu'ils puissent, bien évidemment
01:10:08On y est, et qu'ils puissent
01:10:10Quelque part réaffirmer
01:10:12Très clairement, ou pas d'ailleurs
01:10:14Les positions qui ont été prises
01:10:16Électoralement l'année passée
01:10:18Il y a un peu plus de 6 mois maintenant
01:10:20Il faudra clarifier la situation
01:10:22Mais là rien n'est clair
01:10:24Est-ce qu'on va pouvoir faire travailler
01:10:26Fort avec Rotaillot ?
01:10:28La réponse est non. Est-ce qu'on va pouvoir
01:10:30Laisser émerger le corps nu
01:10:32Face à l'opposition d'un Gabriel Attal ?
01:10:34La réponse est non. Est-ce qu'on n'est pas à l'abri
01:10:36Aussi d'une surprise
01:10:38De dernière minute ?
01:10:40Bah oui
01:10:42On peut l'imaginer
01:10:44Non pas d'un nom
01:10:46Que Barnier ne parte pas
01:10:48Là je n'y crois pas
01:10:50On peut ou on peut pas ?
01:10:52Est-ce qu'il y a une infime
01:10:54Est-ce qu'il y a une infime
01:10:56D'abord lui ne voudrait pas, il l'a dit
01:10:58Il a dit qu'il y a une question d'orgueil
01:11:00Non mais que la censure, qu'il n'y ait pas
01:11:02Véritablement de censure
01:11:04Parce qu'on est tous
01:11:06Affirmatifs à 100%
01:11:08Ce serait vraiment un coup de théâtre
01:11:10Même si c'est 1%
01:11:12Là ce qui se déroule à l'assemblée
01:11:14Avec Françoise de Gouin on suit quand même
01:11:16En live
01:11:18Et on a beaucoup de SMS, beaucoup d'échanges
01:11:20Avec des gens présents sur place
01:11:22Quand on écoute les différents orateurs
01:11:24Là c'est Ciotti, tout à l'heure c'était Wauquiez
01:11:26Wauquiez lui très clairement
01:11:28Aurait souhaité que Michel Barnier puisse continuer
01:11:30Ciotti fait partie
01:11:32Des différents procureurs
01:11:34Qui condamnent à mort le gouvernement Barnier
01:11:36La réalité c'est qu'entre
01:11:3820h et 21h
01:11:40Devrait malheureusement, en tout cas moi je le regrette
01:11:42On devrait
01:11:44Voter la censure et le gouvernement Barnier
01:11:46Devrait tomber
01:11:48Sauf si une proposition venait
01:11:50Imaginons que la censure soit votée
01:11:52Françoise et Sébastien
01:11:54On le dit tous
01:11:56L'obsession c'est d'échapper à cette fatalité
01:11:58Qui voudrait que
01:12:00N'importe quel Premier Ministre
01:12:02Soit soumis aux mêmes obstacles
01:12:04Que ceux
01:12:06Qu'il y a pas
01:12:08En tout cas merci
01:12:10Ah c'est fini ?
01:12:12On a encore des trucs à dire
01:12:14On doit rester à l'antenne au moins jusqu'à 21h
01:12:16Vous savez quoi ? Je vous propose quelque chose
01:12:18Rentrez chez vous et dites-le à vos amis
01:12:20Rires
01:12:22Ou sinon
01:12:24Allez juste dans du studio
01:12:26Mettez-vous tous les trois
01:12:28Et discutez avec un peu de saucisson
01:12:30Mais vous vous arrêtez avec votre obsession de la bouffe
01:12:32Le jour où
01:12:34Le jour où
01:12:36Le jour où vous me direz
01:12:38Mettez-vous autour d'une table
01:12:40Et discutez avec du soja
01:12:42Faites une réunion
01:12:44Moi je peux le faire
01:12:46Faites-vous des selfies
01:12:48Des stories
01:12:50Je sais bien qu'il n'y a que mépris
01:12:52Il n'y a que mépris pour nous dans ce studio
01:12:54Et j'en profite pour souhaiter
01:12:56Encore un bon anniversaire à notre directeur des programmes
01:12:58Frédéric Jouve
01:13:00Ca fait deux fois que je vous en parle
01:13:02Donc si pour moment d'augmentation
01:13:04Faites ce que vous voulez
01:13:06On aurait du en parler
01:13:08Plusieurs fois
01:13:10Je suis bête
01:13:12J'ai oublié
01:13:14Merci beaucoup Philippe Bilger
01:13:16Merci beaucoup Sébastien Ménard
01:13:18On reste ensemble avec Philippe David
01:13:20Puisque dans un instant on va vous parler du Made in France
01:13:22Et d'un Made in France extrêmement généreux
01:13:24Parce que pendant une heure on va vous offrir
01:13:26Mais plein de cadeaux
01:13:28Et vous allez voir plein d'entrepreneurs formidables
01:13:30Et ça on aime ça
01:13:32Allez à tout de suite
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations