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  • il y a 7 semaines
🔴Retrouvez le sommaire d’I-Média présenté par Floriane Jeannin et Michel Geoffroy


📌Introduction I-Média


📡Météo de l’info avec Jean-Yves Le Gallou : Lutte contre l’immigration ça bouge en Europe mais pas en France !


📷 L’image de la semaine
25ème sommet franco-allemand à Toulon : un Macron hilare et bronzé, transformé en guide touristique et en influenceur des réseaux sociaux qui contraste avec la crise française, et un couple franco-allemand qui ressemble de plus en plus à un dessin de Dubout.


📰 Le dossier du jour : Sauver le soldat Bayrou ? Les médias à la peine !
Alors que le premier ministre est comme notre pays, au point mort, les médias se sont emparés de la mascarade de Bayrou sur les "boomers" pour détourner l'attention des vrais enjeux. Un discours qui masque mal la panique du pouvoir face aux prochains rendez-vous politiques comme le 8 et le 10 septembre !



💡 Les pastilles de l’info :
- Mercosur : Le nouvel accord qui sacrifie l'agriculture française, passé sous silence médiatique
- OCS : Le sommet qui prouve que Poutine n'est pas isolé, contrairement au narratif occidental
- NOVO19 : La nouvelle chaîne "progressiste" qui ressemble étrangement à toutes les autres
- France 2 : Le nouveau JT de Léa Salamé qui fait déjà flop
- GPS russe : La mise en scène du brouillage russe supposé de l’avion de d'Ursula von der Leyen
- Boulanger poignardé à Grenoble : Les médias en pleine inversion accusatoire


🔴 Conclusion


🎙️ Portrait piquant : Martin Ajdari, le patron de l'Arcom avec un C comme Censure !


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Transcription
00:00Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'E-Médias,
00:26paré pour le décryptage d'E-Médias avec Michel Geoffroy. Bonjour Michel.
00:32Bonjour Floriane.
00:33Merci d'être avec nous sur ce plateau.
00:36Alors je vous le dis, comme ça c'est fait, si E-Médias est une émission que vous aimez suivre,
00:41n'hésitez pas à laisser le pouce en l'air sur Youtube, cela permet de propulser l'émission dans l'algorithme.
00:48Et puis bien sûr vous pouvez aussi relayer la vidéo, je vous le rappellerai, en fin d'émission,
00:53comme ça vous pourrez juger sur le contenu. On vous avait promis la semaine dernière, je vous avais promis,
01:00Jean-Yves, et bien si cela vous va, on le retrouve tout de suite, juste après la virgule.
01:09Jean-Yves, on avait promis aux téléspectateurs d'E-Médias que vous seriez là pour le numéro officiel de rentrée.
01:16C'est chose faite, vous voilà, pareil pour une météo de l'info, pas tout à fait sur le plateau avec nous,
01:22mais vous allez parler de choses importantes malgré tout.
01:25Oui, alors je crois que ce qui s'est passé de plus important durant l'été,
01:29ce sont les manifestations britanniques contre l'immigration, contre l'invasion,
01:35et les manifestations britanniques pour la remigration.
01:37Alors de quoi s'agit-il ? De différentes manifestations qui ont lieu dans les hôtels,
01:44payées par les contribuables britanniques, pour les demandeurs d'asile,
01:49qui ont eu lieu durant tout l'été,
01:52et c'est aussi le grand mouvement qui est lancé en ce moment,
01:57sur hisser les couleurs, hisser les drapeaux,
02:00et les britanniques hostiles à l'immigration,
02:03hisse sur les lampadaires, sur les ponts, des drapeaux soit de l'Union Jack,
02:09donc de la Grande-Bretagne, soit de la Croix de Saint-Georges,
02:13donc de l'Angleterre, ou les bâtons de l'Écosse, s'il s'agit de l'Écosse.
02:18Et il y a même eu une scène absolument extraordinaire en Écosse,
02:21où une jeune fille de 14 ans a défendu sa sœur
02:25contre l'agression venue de migrants,
02:29avec un couteau et une hache.
02:33On avait l'impression d'être dans le film Bravert,
02:36et cette image a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux
02:40et sur les médias alternatifs.
02:42Alors Jean-Yves, en revanche, le traitement médiatique de ces affaires
02:46a été très partiel, encore une fois.
02:49Vous allez faire le point pour nouveau.
02:50Alors, si vous voulez, vous savez, les journalistes officiels
02:53aiment beaucoup l'expression « hiérarchisation de l'information ».
02:57Qu'est-ce que ça veut dire, la hiérarchisation de l'information ?
03:01C'est qu'il y a des sujets qu'on traite et des sujets qu'on ne traite pas.
03:05Et quand un sujet est politiquement correct, on évite de le traiter.
03:09Et si, malgré tout, on est obligé de le traiter,
03:12alors on va mettre du temps pour le traiter,
03:14on va différer l'information pendant 8 jours, 15 jours,
03:19il y a des informations qui sont sorties sur des manifestations
03:22qui ont commencé début juillet,
03:24qui sont apparues dans les médias français fin juillet ou début août.
03:29Et puis, il y a aussi l'emplacement de l'information.
03:33Est-ce qu'on le met en une ?
03:34Est-ce qu'on le met en 10e page, en petit caractère ?
03:38Et sur les grandes chaînes officielles de télévision
03:41comme TF1 et France 2,
03:44est-ce qu'on le met au 20h ?
03:47Ou est-ce qu'on le met au 13h ?
03:49Ou encore mieux, est-ce qu'on le met sur TF1+,
03:52c'est-à-dire uniquement sur les réseaux,
03:54mais en ne montrant pas aux spectateurs,
03:58on va dire, habituels de ces chaînes.
04:01C'est ce qu'ils appellent la hiérarchisation de l'information,
04:04qui consiste à occulter des informations
04:06qui peuvent être essentielles,
04:08qui sont essentielles,
04:09mais qui ne vont pas dans le sens du politiquement correct.
04:11J'ajoute un point.
04:13Vous savez que France Info fait campagne sur
04:16l'information n'est pas une opinion.
04:20Eh bien ça, c'est un mensonge.
04:21Car l'information qui est traitée
04:23est traitée en fonction de l'opinion du journaliste,
04:28de l'importance qu'il attache ou non au fait,
04:30qu'il veut le promouvoir ou le camoufler.
04:34Donc quand on dit que l'information n'est pas une opinion,
04:36bien sûr que si,
04:37c'est l'opinion du journaliste
04:39qui fait qu'on traite une information de telle ou telle manière.
04:42D'ailleurs, si vous voulez,
04:43le Parisien a traité l'opération des drapeaux,
04:48mais en multipliant dans son article
04:50les expressions désagréables
04:53sur les commandos,
04:55les commandos d'extrême droite,
04:56et évidemment en utilisant
04:58tous les qualificatifs péjoratifs.
05:01L'information n'est pas une opinion,
05:04mais si l'information telle qu'elle est montrée
05:06dépend de l'opinion que les journalistes ont
05:09et les journalistes mainstream,
05:11eh bien ce sont des journalistes progressistes,
05:13ce sont des journalistes de gauche,
05:15des journalistes immigrationnistes,
05:17et leur opinion compte évidemment sur la manière
05:19dont ils traitent l'information.
05:20On se retrouve la semaine prochaine, Jean-Yves,
05:23pour remettre l'information à sa place ?
05:24Sérieux, sérieux,
05:25mais là vous allez être avec Michel Geoffroy,
05:27donc ça va être parfait.
05:28– Alors évidemment, cet enregistrement
05:34avait été tourné au préalable de cette émission
05:37que nous enregistrons le jeudi.
05:39Pas de secret entre nous, chers téléspectateurs.
05:41Place à l'image de la semaine, Michel.
05:44On propose à nos téléspectateurs
05:46de voir un petit numéro
05:48que nous ont concocté Macron
05:52et son homologue allemand, Mertz.
05:54et vous allez voir, ils discutent ensemble,
05:57ils nous font passer un message plutôt.
05:58– Michel, évidemment,
06:11vous avez un commentaire à faire sur cette vidéo.
06:14– Oui, le commentaire, c'est un vieux proverbe,
06:17une image vaut mieux que 10 000 mots.
06:19Là, on est en train,
06:21là les médias sont en train
06:23de nous refaire le marronnier
06:24politico-médiatique français,
06:27le fameux couple franco-allemand.
06:30Mais alors ce couple,
06:31c'est quand même un couple un peu particulier.
06:33C'est un couple à la Dubout.
06:35Vous savez, les dessins d'Albert Dubout
06:36qui représentaient toujours un couple
06:38avec une grosse dame
06:39et puis un petit monsieur ridicule.
06:41Là, c'est ça.
06:42C'est-à-dire qu'on a le grand Mertz
06:43et puis le petit Macron,
06:45ce qui reflète la réalité du pouvoir aujourd'hui.
06:49L'Allemagne, c'est une puissance économique,
06:51c'est elle qui dirige l'Union européenne.
06:52Et puis la France court derrière
06:54en faisant semblant d'être au même niveau.
06:58Puis alors, je te vais dire,
07:00cette image est extraordinaire
07:01parce qu'on voit un Macron,
07:02il l'a rebronzé.
07:04On ne dirait pas qu'il est président
07:06d'un pays en pleine crise politique,
07:09au bord de la crise financière.
07:11On ne dirait pas que la dette française,
07:13à 30 ans maintenant,
07:14elle se commercialise à plus de 4,5%.
07:17C'est-à-dire qu'on n'a jamais vu ça
07:18depuis la crise grecque.
07:21Mais tout va bien.
07:22Il est tout souriant,
07:23il est tout content de parler allemand.
07:25Bon, c'est du spectacle.
07:26Et les médias reflètent ça.
07:28– Eh bien, écoutez, à propos de crise,
07:30on place maintenant à notre dossier du jour.
07:33Et on va suivre un petit peu
07:33la figure du Premier ministre,
07:36M. Béroud.
07:36– Eh oui, François Béroud est à la peine.
07:44Et les médias aussi,
07:45je pense qu'on peut le dire.
07:47Je vous propose, pour commencer ce dossier,
07:49de regarder peut-être ce que certains ont appelé
07:53le suicide politique en direct de François Béroud
07:55sur TF1 face à Gilles Boulot.
07:57On l'écoute tout de suite.
07:58– Et si on crée le chaos aujourd'hui,
08:02encore une fois, qui vont être les victimes ?
08:04Et les premières victimes,
08:06c'est les plus jeunes des Français,
08:07à qui on a réussi à faire croire,
08:09je disais tout à l'heure,
08:11ça sera dans les livres d'histoire.
08:14C'est eux qui sont les victimes,
08:15c'est eux qui devront payer la dette
08:17pendant toute leur vie.
08:18Et on a réussi à leur faire croire
08:20qu'il fallait encore l'augmenter.
08:22Vous ne trouvez pas ça génial ?
08:23Tout ça, pour le confort de certains partis politiques
08:27et pour le confort des boomers, comme on dit.
08:30– Même Gilles Boulot essaye de couper
08:33cette séquence un peu pénible.
08:35On a compris que M. Béroud parle du chaos en France.
08:39Les médias essayent de présenter une figure
08:42telle Churchill.
08:45L'Express a quand même titré de la façon suivante.
08:47François Béroud pourrait-il être notre Churchill ?
08:50La vie tranchée des historiens,
08:52où l'on voit François Béroud avec une ombre de Churchill
08:56et non pas un long nez,
08:58mais un long cigare qui dépasse de la bouche.
09:00– C'est sûr que ce n'est pas de Gaulle, c'est sûr que ce n'est pas de Gaulle.
09:02– Au moins la comparaison était à la hauteur, ou pas.
09:07En tout cas, Emmanuel Macron reprend le monde,
09:11appelle à la mobilisation autour de François Béroud
09:15et il met en garde contre l'instabilité.
09:20Le Point fait publier un article,
09:23appelle à la démission d'Emmanuel Macron,
09:25la conjuration des perdants.
09:26et j'aime beaucoup cette phrase d'introduction de l'article de Sophie Coignard.
09:32Mélenchon partage avec Marine Le Pen le privilège
09:34d'avoir échoué trois fois à l'élection présidentielle.
09:38C'est la nouvelle rengaine de la semaine,
09:40l'appel à la démission d'Emmanuel Macron.
09:42Mais oui, parce qu'appeler à la démission s'est provoqué.
09:45Le chaos, comme on l'aura compris,
09:47c'est ce que nous expliquait M. Béroud.
09:49Le chaos, il sera également social bientôt,
09:54avec le mouvement du 10 septembre qui arrive.
09:58Le Parisien nous dit qu'il se fournit
10:00de la note d'alerte des services de renseignement.
10:05On nous annonce un document de six pages
10:07qui parle de grève, de blocage et de sabotage.
10:11Bon, pour un mouvement social,
10:13la grève est assez prévisible, si je puis dire.
10:16BFM TV parle de l'inquiétude du renseignement territorial tout de même.
10:21A noter d'ailleurs que TF1 se demande
10:24si ce ne sont pas les Russes qui sont derrière ce mouvement social.
10:29Bloquons tout 10 septembre.
10:30– C'est vrai que Poutine, c'est un boomer aussi.
10:32– Oui, bien sûr.
10:34– Comme Trump.
10:35– Les connexions se font naturellement.
10:38– C'est les boomers.
10:39– On nous fait peur aussi avec la crise économique.
10:43J'ai cet article par exemple du Figaro,
10:45la probable chute du gouvernement Bérou,
10:48une épine de plus pour l'investissement locatif.
10:51Mais oui, c'est vrai, c'est sûr, c'est la priorité naturellement.
10:55Et puis, cet article du point, peut-être pour finir,
10:58ce n'est pas le RSA qui plombe nos comptes publics,
11:01ce sont les retraites.
11:03– Michel, est-ce que vous avez un commentaire à faire
11:06peut-être sur cette pagaille médiatique ?
11:08– Oui, un commentaire de boomer, oui.
11:09– Allons-y.
11:11– J'ai plusieurs commentaires.
11:13Bon, le premier commentaire, c'est quand même
11:15que nos médias me paraissent un peu à la peine.
11:20Ils ne savent pas trop quelles lignes prendre.
11:22D'abord, il faut essayer de sauver Bérou,
11:25mais en même temps, ils l'ont déjà enterré.
11:30Il faut peut-être déjà planter des jalons
11:32sur le possible successeur.
11:37À gauche, si on comprend ce qu'a dit M. Macron.
11:40Donc, il commence à nous faire des débats permanents
11:42sur la nécessité de la justice fiscale,
11:45ce qui en novlangue veut dire augmenter les impôts, bien sûr.
11:48Donc, il y a plein de débats là-dessus.
11:53Et puis, à leur emploi, il faut bien sûr nous faire peur.
11:56Et alors, on essaie, de ce point de vue-là,
11:58de nous ressortir, notamment le scénario de 2024.
12:03Oh là là, bientôt, le RN va prendre le pouvoir.
12:07Mon Dieu, j'ai peur.
12:09– Il y a cet article de L'Express que j'ai failli oublier, Michel.
12:12C'est Marine Le Pen, Nigel Farage, Alice Weidel,
12:15le triangle populiste qui menace l'Europe.
12:19– Ah bon, il ne manque plus que Poutine,
12:21parce que lui aussi, il menace l'Europe,
12:22d'après ce que dit M. Macron.
12:24Bon, donc, je veux dire, tout ça est un salmigondi.
12:26La vérité, c'est que les médias font semblant d'être au courant,
12:31mais ils ne savent rien.
12:32Ils ne savent pas ce qui va se passer.
12:33D'ailleurs, personne ne sait ce qui va se passer.
12:35On ne sait même pas s'il y aura une dissolution.
12:36Si on en croit le président de la République, il n'y en aura pas.
12:38Bon, donc, ça patauge un peu, ça patauge un peu,
12:42mais toujours quand même avec le même registre, faisons peur.
12:46Mais il semble qu'aujourd'hui, la peur marche un peu moins,
12:49un peu moins qu'avant.
12:50Et puis alors, deuxième observation, les boomers.
12:53Alors ça, c'est un coup classique, je dirais,
12:57de la stratégie de la Macronie, et même avant,
13:02c'est la stratégie de l'oligarchie.
13:03Ça consiste à créer des oppositions horizontales artificielles
13:08pour essayer de neutraliser la grande opposition qui monte,
13:13qui est la révolte des peuples contre les oligarchies
13:17qui leur imposent ce dont les peuples ne volent pas,
13:20que ce soit la guerre, que ce soit l'immigration,
13:22que ce soit des réformes économiques dont ils ne volent pas,
13:25ou le libre-échange, comme on aura l'occasion de le voir.
13:27Bon, donc, c'est une stratégie classique
13:29qui consiste à dresser les gens les uns contre les autres,
13:33Alors, là aussi, c'est une stratégie un peu étrange,
13:37comme ont relevé les médias,
13:39puisque les boomers, c'est quand même les électeurs…
13:42– De M. Macron.
13:43– De M. Macron, et des partis dits majoritaires.
13:48Alors, c'est eux qui votent pour eux.
13:49Bon, donc, on voit bien que tout ça est sans quand même,
13:54bon, un peu le chaos, la fin d'un système politique.
13:57Les médias ne semblent pas avoir totalement compris
14:02que nous assistons aux sous-brochots d'un système politique français
14:07qui commence à être quand même très usé.
14:09Très usé.
14:10Voilà.
14:11– Eh bien, place maintenant aux pastilles de l'information
14:14pour évoquer la suite, le reste.
14:16– Et on débute ces pastilles de l'information
14:21avec le feuilleton sur le Mercosur.
14:24Ça y est, l'accord de libre-échange a été validé
14:29par la Commission européenne.
14:31Le Mercosur, Michel, vous me rappeliez bien sûr
14:35que ce sont les pays Bolivie, Uruguay, Paraguay
14:39et surtout Brésil et Argentine,
14:42donc qui sont tout de même importants pour…
14:44– Il y avait aussi le Venezuela à un moment donné
14:46mais qui a été expulsé.
14:47– Qui a disparu, le pauvre.
14:49– Qui a été expulsé.
14:50– En tout cas, la presse tente de nous vendre
14:54ce traité de libre-échange du Mercosur
14:58comme quelque chose de déjà validé
15:01et pour lequel, d'ailleurs, un geste particulier
15:04aurait été fait pour Paris, nous dit-on,
15:08avec un gouvernement français qui salue
15:10l'intégration de garantie, on nous annonce.
15:15Ce n'est pas encore voté.
15:17Je vous laisse le mot de la fin sur cette pastille, Michel.
15:21– Le mot de la fin, c'est, vous voyez,
15:22le club franco-allemand, c'est le Mercosur
15:25parce que le traité de libre-échange,
15:27il est destiné à permettre à l'Allemagne
15:28d'exporter ses voitures, ses machines-outils, etc.
15:32Tant pis pour l'agriculture européenne
15:35et en particulier, donc, l'agriculture française.
15:37Donc, tant pis pour le commerce du bœuf,
15:40tant pis pour toute une série de choses
15:44que nous produisons et pour lesquelles
15:45on risque d'être en compétition.
15:47– En concurrence déloyale.
15:49– Rappelez-vous, les médias avaient longtemps montré
15:52que la France allait résister,
15:53notamment quand il y avait les mouvements d'agriculteurs,
15:56comme il y en a tout le temps,
15:57et donc on avait dit, non, non, ne vous inquiétez pas,
16:00vous allez voir ce que vous allez voir.
16:02– Bon, ben là, aujourd'hui, les médias
16:03essaient de nous expliquer
16:04que c'est une grande victoire française
16:05parce qu'on a promis, promis,
16:09les promesses engagent surtout ceux qui les écoutent,
16:12on a promis un dispositif de garantie
16:15permettant de protéger notre agriculture.
16:18Sauf qu'on ne sait pas si ce dispositif,
16:20au jour où on enregistre aujourd'hui,
16:22on ne sait pas si ce dispositif
16:24pourra être mis en œuvre par un seul État,
16:26exemple la France,
16:28ou si ça nécessitera l'accord des autres.
16:29Bon, donc si vous voulez, tout ça,
16:32on voit bien encore un nouvel échec français,
16:35on voit ce que c'est que la réalité
16:36des rapports de force en Europe.
16:38Ben oui.
16:39Mais les médias préfèrent essayer de nous vendre
16:42un accord qui préserverait notre agriculture.
16:45Je pense qu'aujourd'hui,
16:46on ne peut pas le dire sérieusement.
16:47– C'était le 25e sommet de l'OCS.
16:54LCI a parlé de l'axe du mal
16:57pour qualifier ce sommet.
17:00Je vous propose, quant à nous,
17:03chers téléspectateurs,
17:04de regarder la photo de famille
17:06du sommet de l'OCS
17:08qui avait lieu à Tianjin, en Chine,
17:11avec le président russe Vladimir Poutine.
17:14Vous vous souvenez, celui qu'on nous présente
17:15comme tellement seul,
17:17entouré de tous ces homologues chefs d'État.
17:21Voilà la photo.
17:22Petite photo qu'on peut comparer, d'ailleurs,
17:25avec une autre,
17:27celle qui a été publiée par la Maison Blanche
17:30lors de la deuxième réunion au bureau Oval
17:32entre Trump, Zelensky
17:34et les certains dirigeants européens
17:37comme Macron, Mélanie, Starmer,
17:39Mertz, Van der Leyen et Routteux
17:42qui étaient présents.
17:44On voit que ce n'est pas du tout
17:45la même configuration.
17:47Si je fais le commentaire audio
17:49pour ceux qui ne regardent pas la vidéo en ce moment,
17:52la photo de Vladimir Poutine
17:54qui est au centre,
17:55il est entouré en ligne des autres dirigeants.
17:58Quant à nos dirigeants européens,
18:01si on se retourne dans le bureau Oval de Trump,
18:05eh bien, ils sont face,
18:06en demi-cercle à Trump,
18:08qui préside avec ces ministres
18:12qui sont derrière
18:13et qui ceinturent quelque part
18:15cette réunion
18:17où l'un des présidents, d'ailleurs,
18:19prend des notes.
18:20Voilà.
18:21– Oui, là aussi,
18:22c'est une image vaut mieux que 10 000 mots.
18:25C'est même deux images.
18:27D'un côté, vous avez
18:28l'organisation de coopération de Shanghai,
18:30c'est-à-dire, en fait,
18:32le pendant géopolitique des BRICS.
18:34Et vous voyez, là,
18:37vous voyez l'ordre westphalien,
18:39c'est-à-dire,
18:40les États sont sur le même plan,
18:42bon, il y en a qui sont devant et derrière,
18:43mais fondamentalement,
18:44tout le monde est de même plan
18:46parce que c'est le principe
18:47de l'égalité des États,
18:48du respect de la souveraineté des États,
18:51principe qu'on a abandonné.
18:54Les gens sont sur un plié d'égalité,
18:56même s'il y a des gens
18:57plus puissants que les autres.
18:58Oui, ah oui, c'est sûr.
19:00Bon.
19:00Et puis, de côté,
19:01vous avez l'image américaine
19:02où l'on voit le patron d'un côté,
19:04enfin, qui est un peu caché,
19:06mais il est là.
19:07Et puis, derrière,
19:07vous avez les subordonnés
19:09qui ne sont pas sur le même plan.
19:11Et comme vous l'avez dit,
19:13il y a le Finlandais
19:14qui prend des notes, n'est-ce pas ?
19:16Donc, c'est exactement...
19:17C'est une posture, si vous voulez,
19:19de...
19:19De vassal.
19:20De vassal,
19:21d'employé par rapport au patron.
19:23C'est très typique.
19:25Et puis, en plus,
19:25vous avez des gens
19:26dont on se demande ce qu'ils font là.
19:29Madame van der Leyen,
19:30elle n'est pas chef d'État,
19:31que je sache.
19:32Le patron de l'OTAN,
19:33il est sur le même plan.
19:34Enfin, le secrétaire général,
19:36parce que ce n'est pas le patron.
19:36Le patron, il est dans le bureau à gauche.
19:40On se demande ce qu'il fait là.
19:42Zelensky,
19:42il n'est membre ni de l'OTAN
19:43ni de l'Union européenne.
19:44Donc, bon, bref.
19:46Donc, si vous voulez,
19:46on voit bien physiquement
19:48la réalité des choses.
19:50C'est-à-dire qu'on voit bien
19:51d'un côté un système
19:53qui est en train d'émerger.
19:54On y reviendra.
19:56Ce qui fait très peur
19:57à tous ces pauvres occidentaux
19:59qui, eux, sont en train
20:00de descendre la pente
20:02de la vassalité.
20:04Voilà.
20:04Donc, c'est deux images intéressantes.
20:06Absolument.
20:07Et alors, dans les articles,
20:08si on fait une rapide revue de presse
20:10de ce sommet de Shanghai
20:11à Tianjin de l'OCS,
20:13eh bien, on voit des médias
20:16qui martèlent
20:17et qui attirent l'attention,
20:19finalement, en titrant sur Xi Jinping
20:21et en déréférençant, de fait,
20:24Vladimir Poutine,
20:25qui, je le rappelle,
20:26est quand même au centre
20:26de cette photo et de ce sommet.
20:29Et on a aussi ces articles
20:31fabuleux des échos
20:32à Tianjin, Xi Jinping
20:33et Vladimir Poutine
20:34et Néranda Modi
20:36mettent en scène
20:37leur bonne entente.
20:38Voilà.
20:39Pour les médias français,
20:41tout cela n'est qu'une vaste
20:43mise en scène.
20:43– Oui.
20:44Parce que, si vous voulez,
20:46nos médias,
20:47et donc, d'une certaine façon,
20:48les Occidentaux, aujourd'hui,
20:51voient le monde
20:51au travers de leur propre travers.
20:55Ils pensent que les autres
20:56sont comme eux.
20:57Donc, ils pensent que
20:58c'est de la com'.
21:00On fait de la com', quoi.
21:01Nous, on fait en permanence
21:02de la com' en Occident,
21:03donc, les autres font pareil.
21:05Ils mettent en scène.
21:06Ils font de la com'.
21:07Alors, nos politiques,
21:10on est habitué en Occident
21:11à avoir des politiques
21:12qui mentent
21:12en permanence.
21:13Donc, ils considèrent
21:14que les autres chefs d'État,
21:15ben, ils mentent aussi.
21:16Donc, ils ne croient pas
21:17ce qu'ils disent.
21:18Et donc, ils n'écoutent pas
21:18leurs avertissements.
21:20Bon.
21:21Ce qui est extraordinaire, là,
21:22c'est que les médias
21:23ont essayé
21:24de...
21:26Toujours le même discours,
21:29qui est d'ailleurs
21:29un peu contradictoire.
21:30Ils ont essayé
21:30de ridiculiser
21:31en disant,
21:33bon, ouais,
21:34c'est une mise en scène,
21:36tout ça,
21:36bon, très bien.
21:37Et en même temps,
21:38ils essayent de faire peur
21:39en disant,
21:39oh là là,
21:40mais attendez, là,
21:41ils nous menacent.
21:42On est menacé.
21:44C'est contradictoire.
21:45– Il y a des options contradictoires.
21:46– C'est contradictoire,
21:46parce que s'ils menacent,
21:48c'est qu'ils sont puissants.
21:49Et donc,
21:50ce n'est pas uniquement
21:50de la com'.
21:51Je crois qu'en réalité,
21:53nos médias
21:54n'ont pas compris
21:54que c'est un tournant
21:57important,
21:58géopolitique important.
22:00c'est quand même
22:02une vingtaine de chefs d'État
22:04et non des moindres
22:05parce que ça représente,
22:06allez,
22:07la moitié
22:07de la population mondiale.
22:09– Exact.
22:10– Et encore,
22:11il n'y a pas l'Afrique.
22:12L'Afrique,
22:13qui de plus en plus
22:14est en train
22:15de lorgner
22:15vers cette nouvelle puissance
22:18parce que
22:19c'est ça
22:20qui est remarquable.
22:22Ces gens
22:22qu'on présente
22:23comme des gens
22:23qui nous menacent,
22:25c'est des gens
22:25qui sont puissants,
22:27qui sont en train
22:27d'accéder à la puissance
22:28et c'est pour ça
22:30d'ailleurs
22:30qu'ils constituent
22:31un pôle d'attraction.
22:32C'est pour ça
22:32que beaucoup d'États
22:33rêvent notamment
22:34d'accéder aux BRICS.
22:36Ils volent
22:37parce que c'est devenu
22:38une puissance économique,
22:40une puissance militaire.
22:40On l'a vu
22:41avec le défilé
22:42des 80 ans
22:43de la victoire
22:44contre le Japon.
22:47Ben oui,
22:48on découvre que
22:48les médias
22:49découvrent que le monde
22:50est en train de changer.
22:52C'est un autre monde
22:53et nous ne sommes plus
22:54les dominants
22:55dans ce monde.
22:56D'ailleurs,
22:57c'est ce qu'a dit
22:57Poutine
22:57dans son intervention.
22:59Il a dit
22:59à un moment donné,
23:02parce que ça n'a pas
23:02plu aux médias,
23:03qu'ils n'ont pas
23:04bien écouté d'ailleurs,
23:05ils ont préféré
23:06entendre
23:07ce que disait
23:07Poutine
23:07sur l'Ukraine.
23:09Il a dit
23:09les relations
23:10internationales
23:12euro-centrées
23:13et américano-centrées,
23:14c'est fini.
23:16Maintenant,
23:16le vrai centre
23:17du monde,
23:18ça devient le rasi.
23:19Et regardez une carte,
23:20c'est ce qu'on voit.
23:21Et donc,
23:21le monde change
23:22mais les médias,
23:23évidemment,
23:23nous font regarder
23:24ailleurs,
23:25comme d'habitude.
23:25À propos de nouveautés,
23:29on vous avait promis
23:30de suivre le lancement
23:32de Novo 19.
23:33Vous savez,
23:34cette nouvelle chaîne
23:35de la TNT
23:36qui a été réattribuée
23:37par l'Arcom
23:38après la suppression
23:39de C8.
23:41Eh bien,
23:41Novo peut-être
23:43Novo 19,
23:44si je peux me permettre
23:45ce premier commentaire.
23:47Novo,
23:48c'est un peu
23:48nous,
23:49c'est vous.
23:5119,
23:51bien sûr,
23:52ça permet d'indiquer
23:52le canal.
23:54Nous,
23:54c'est vous,
23:55c'est le slogan
23:56de TVL.
23:57Rassurez-vous,
23:57la comparaison
23:58s'arrête là
23:59puisque leur budget
24:00pour se lancer,
24:02c'est 30 millions.
24:03Toujours est-il que
24:04je vous remets…
24:05Peut-être que l'orientation
24:06n'est pas la même.
24:07Peut-être,
24:08c'est bien possible.
24:09Je vous remets
24:10la photo de l'équipe
24:11aussi de Novo 19
24:14avec que des journalistes
24:17blancs globalement.
24:19On a la presse quotidienne
24:22régionale
24:23qui s'est enthousiasmée
24:24et qui a suivi
24:26un peu ce lancement
24:27de Novo 19
24:28avec Le Parisien
24:30qui a l'air
24:31coûtant,
24:32du rythme,
24:33des chroniqueurs
24:34en forme,
24:34une prise en patrice
24:35efficace,
24:36un lancement réussi,
24:37nous disent-ils.
24:38Sud-Ouest,
24:38nous parle de débuts
24:39timides,
24:40tandis que sur Télérama,
24:42on nous parle de débuts
24:43enthousiastes
24:44mais un peu bricolés.
24:46Bref,
24:47quand on fait
24:47une autre revue
24:49de presse
24:49de Novo 19,
24:50on se rend compte
24:51qu'il y a trois articles
24:52de Ouest France
24:53qui apparaissent
24:54en premier
24:55dans Google
24:56et pour cause,
24:57c'est la chaîne
24:58de Ouest France.
24:59Ceci expliquant
25:00donc cela,
25:01on est en plein
25:02dans le public reportage
25:03pour leur propre chaîne
25:05TNT.
25:06vous savez,
25:08c'était la chaîne
25:09des territoires
25:09Novo 19.
25:11Eh bien,
25:11il y a un petit duplex
25:13à Rennes.
25:14Mais le plateau principal
25:15est à Paris
25:16naturellement
25:17avec Claire Arnaud
25:18qui est une des présentatrices.
25:21On nous parle
25:21d'une journée
25:22historique
25:23dans Ouest France,
25:24d'une chaîne TNT
25:26nationale
25:26généraliste
25:27du groupe
25:28Ouest France
25:29qui fait donc
25:30un article
25:31en se citant
25:31lui-même
25:33la petite vidéo
25:37de présentation
25:38qui a été lancée
25:39s'est attachée
25:41à illustrer
25:41la diversité.
25:43Alors, voilà,
25:44on a vu
25:44des handicapés,
25:46des personnes âgées,
25:47on a vu
25:48des juifs,
25:48des musulmans,
25:49des chrétiens,
25:50des chrétiens orthodoxes
25:51malgré tout.
25:51Ils ont des plus grosses croix,
25:53peut-être que c'était
25:53plus visuel,
25:54mais c'était
25:54des chrétiens orthodoxes
25:55parce qu'il y a
25:56une diversité également
25:57aussi dans le milieu.
25:58– Oui, oui, bien sûr.
26:00– Il maîtrise un peu moins
26:00peut-être cet aspect-là.
26:03Voilà, des paysages,
26:05des extraits de films.
26:07Michel, vous avez regardé
26:08un peu Nouveau 19,
26:09qu'est-ce que vous en avez pensé ?
26:10– Oui, je me suis astreint
26:11à faire un petit sondage.
26:13Bon, je n'ai pas grand-chose
26:14à dire, disons,
26:16il faut peut-être les laisser
26:17un peu se développer.
26:18Pour l'instant,
26:19ça ne m'a pas paru
26:20excessivement novateur.
26:23J'ai vu un débat…
26:24– Ce n'était pas très nouveau, quoi.
26:25– Un débat qui traitait
26:27de la question fondamentale
26:28du congé parental
26:29pour les hommes
26:30ou les femmes sportives.
26:32Bon, j'ai vu des documentaires,
26:35bon, qui étaient pas mal,
26:37sur la ville de Strasbourg
26:40ou sur les paysages français.
26:42Certains documentaires
26:43me paraissent d'ailleurs
26:44recouper ce qu'on voit
26:45au Futuroscope,
26:46avec notamment le vol
26:47des canards en gros plan.
26:49et puis, mais il y avait quand même
26:51les habituelles séries américaines.
26:55Donc, bon, c'est pas…
26:56Disons que l'originalité
26:58ne saute pas directement aux yeux.
27:00Mais enfin, bon,
27:01ce n'est que le début.
27:02On verra.
27:03– On verra.
27:04– On verra.
27:04– A priori, ils n'ont que 8 journalistes,
27:06donc ça va être un peu compliqué,
27:07effectivement,
27:08d'obtenir le rythme
27:08sans acheter des productions ailleurs.
27:11– Ah oui.
27:11– Ce qui est un peu, en fait,
27:12le modèle économique aujourd'hui
27:14des télévisions,
27:15et particulièrement sur la TNT.
27:17Toujours est-il que,
27:18pour l'instant,
27:18guerre surprenant
27:19pour leur lancement.
27:20– À suivre, à suivre.
27:22– Voilà, ils sont en dernier
27:23sur la médiamétrie
27:25pour l'instant.
27:26Voilà, c'est leur lancement.
27:28On suivra ça
27:29avec sérieux, évidemment.
27:32– Il y a eu également
27:33un nouveau lancement
27:35sur une chaîne moins nouvelle.
27:37Cette fois-ci,
27:37il s'agit de France 2,
27:38bien sûr, du JT
27:39de Léa Salamé.
27:41Je vous propose de regarder
27:42la petite vidéo
27:43qui a été réalisée
27:44par France Info.
27:45Enfin, du moins,
27:46un extrait de cette vidéo
27:47que t'es assez longue.
27:48On l'écoute tout de suite.
27:50– Concentrez, concentrez, concentrez.
27:56– Monsieur, bonsoir.
27:58– Bienvenue dans le 20h.
27:59Je suis très heureuse
28:01d'écrire cette nouvelle page
28:02avec vous
28:02et avec la formidable rédaction
28:04de France Télévisions
28:05pour vous informer,
28:07décrypter l'actualité
28:08partout en France
28:08et essayer ensemble
28:10de comprendre le monde
28:12tel qu'il va.
28:13Tout de suite,
28:14les titres de ce linge.
28:16– Alors, le monde
28:17tel qu'il va,
28:18ça m'a vraiment interpellé.
28:19Michel, est-ce que vous avez
28:20un commentaire ?
28:21– Qui va bien
28:22ou qui va mal ?
28:23– Ou qui va aller ?
28:25Ce n'est pas tel qu'il est.
28:26– Non, mais quand elle dit,
28:27j'ai l'impression
28:27que c'est immédiat, ça.
28:28Elle veut décrypter
28:29l'information.
28:30C'est extraordinaire.
28:31– Elle nous vole notre boulot.
28:32Qu'est-ce qu'on va faire ?
28:33– Bon, bon.
28:33– Bon, heureusement
28:34qu'on a encore un petit peu
28:35de quoi analyser.
28:37Alors, du côté des chiffres,
28:38qu'est-ce que ça donne ?
28:39Eh bien, on commence
28:40avec cet article du Parisien.
28:42Pas de miracle
28:43pour Léa Salamé.
28:46Effectivement, le Prime,
28:48donc le lancement
28:49par Léa Salamé
28:51de son premier JT,
28:53a rassemblé 4,02 millions
28:55de téléspectateurs.
28:57Tandis que Gilles Boulot,
28:59lui, avait toujours
29:005,44 millions
29:02de téléspectateurs
29:03auprès de lui
29:04sur TF1.
29:09Ce score de 4 millions,
29:10d'ailleurs,
29:11ne s'est pas maintenu
29:12le lendemain
29:13puisqu'on est retombé
29:15aux 3,8 ou 3,68 millions.
29:20Bon, c'était encore
29:21un petit peu moins
29:21que ce que j'estimais
29:22qui sont plus habituels
29:24sur France 2.
29:25À voir si Léa Salamé
29:27réussira à faire remonter
29:30les audiences de France 2
29:31qui sont en chute libre.
29:33Oui, enfin, je pense
29:34que tous ces commentaires
29:35nombrilistes,
29:37là, c'est la classe médiatique
29:39qui s'auto-congratule.
29:41Bon, la vérité,
29:42c'est que les médias,
29:45comme on dit,
29:46de grand chemin,
29:47aujourd'hui,
29:48les médias mainstream
29:49perdent en crédibilité,
29:51quels que soient
29:51les présentateurs,
29:54quel que soit le talent
29:55de Pierre, Paul ou Jacques,
29:57tout simplement
29:58parce que le discours médiatique,
30:00quand il dit
30:01le monde tel qu'il va,
30:02c'est tel qu'il aille,
30:05c'est une lecture
30:07qu'il présente du monde,
30:09tout le monde se rend compte
30:10progressivement
30:11que cette lecture
30:11qui nous est imposée,
30:13elle se déconnecte
30:14de la réalité.
30:16Et donc,
30:17c'est pour ça
30:17que la crédibilité
30:18de tous les grands médias,
30:20aujourd'hui,
30:20elle tente à diminuer.
30:22Alors,
30:23moi, je suis toujours
30:23impressionné
30:24par les scores télévisuels,
30:25le nombre de mes concitoyens
30:27qui tous les soirs
30:28regardent ça,
30:29bon,
30:30ça me révulse un peu,
30:32mais bon,
30:32peu importe,
30:33mais en réalité,
30:35si vous rapportez
30:36à l'ensemble
30:37de la population française,
30:38ce n'est pas si grand que ça.
30:40Je veux dire,
30:40la crédibilité de ce système
30:41diminue chaque jour.
30:43C'est d'ailleurs pour ça
30:44qu'ils veulent développer
30:44la censure,
30:45pour essayer de maintenir
30:46leur monopole.
30:47bon vent à Mme Glucksmann,
30:51à la ville,
30:52là,
30:53bon vent à ce nouveau changement.
30:57Enfin,
30:57bon,
30:58je ne pense pas
30:59que ça change fondamentalement
31:00la donne idéologique
31:02parce que tous ces gens
31:02disent la même chose,
31:04quelle que soit la chaîne.
31:07Sauf TV Liberté,
31:08bien sûr.
31:10Ce que les médias
31:11aiment prêcher en boucle,
31:14c'est de dire que
31:16tout ça,
31:17c'est les Russes,
31:18c'est la faute des Russes,
31:20c'est à cause des Russes.
31:21Je vous rappelle,
31:22donc,
31:22bien sûr,
31:23cet article de TF1,
31:25des réseaux russes
31:26derrière le mouvement
31:27bloquant tout.
31:28Mais ce qui a été
31:29particulièrement significatif
31:30dans l'actualité
31:31ces derniers temps,
31:32c'est cette information
31:34selon laquelle
31:35l'avion d'Ursula von der Leyen
31:37a été victime
31:38d'un brouillage GPS
31:39à cause des Russes
31:41lorsqu'elle était
31:41en déplacement en Bulgarie.
31:42Mais vous vous rendez compte.
31:44Et donc,
31:44c'est le monde
31:45qui reprend cette information
31:46tout de même.
31:47BFM TV et France Info,
31:49bien sûr,
31:50en cœur derrière.
31:51Toujours est-il
31:52que
31:53Flightradar24,
31:55qui est un compte
31:57qui s'intéresse
31:57au trafic aérien
31:59dans les aires
32:00en temps réel,
32:02dans tout le monde,
32:03nous explique
32:04quelque chose
32:05d'un peu différent.
32:06Voilà leur message.
32:07Les médias
32:08rapportent des interférences
32:09GPS affectant
32:10l'avion transportant
32:11Ursula von der Leyen
32:13à destination
32:13de Plovdiv
32:15en Bulgarie.
32:16Certains rapports
32:17affirment que l'avion
32:17est resté en attente
32:18pendant une heure.
32:20C'est ce que nous pouvons
32:21déduire de nos données.
32:23Le vol devait durer
32:24une heure et 48 minutes.
32:26Il a duré
32:27une heure et 57 minutes.
32:29Donc,
32:29on est loin
32:30de l'heure d'attente
32:31due au brouillage GPS.
32:33Le transpondeur
32:34de l'avion
32:35a signalé
32:35une bonne qualité
32:36du signal GPS
32:37du décollage
32:38à l'atterrissage.
32:40J'allais vous dire
32:40fin du dossier
32:41mais tout de même
32:42la Bulgarie
32:43a mis son grain de sel.
32:45Bulgarie,
32:46aucune enquête
32:47sur le brouillage
32:47du GPS de l'avion
32:48d'Ursula von der Leyen
32:50et pour cause,
32:52ils ont déclaré
32:54qu'il n'y avait pas
32:54de raison
32:55d'ouvrir une enquête.
32:57Michel,
32:58un commentaire peut-être
32:58sur cette affaire
32:59fabuleuse ?
32:59Les bobards,
33:01si vous voulez,
33:01les bobards,
33:02c'est comme les drones.
33:03Il y en a
33:04qui traversent
33:04la frontière
33:05puis il y en a
33:05qui sont abattus
33:06à la frontière
33:07comme en Ukraine.
33:10Là,
33:10un exemple
33:11de bobards
33:11qui a été abattus
33:12en l'air.
33:14Le bobard
33:14russophobe,
33:15classique,
33:16les Russes sont partout,
33:17ils nous menacent.
33:18Le moindre problème,
33:19c'est les Russes.
33:21Là,
33:21en plus,
33:23ce bobard
33:23a servi
33:24à mettre
33:25l'accent
33:25sur
33:26Mme von der Leyen
33:28victime
33:28d'une agression russe
33:30caractérisée.
33:31ils ont été plus discrets
33:34sur le fait
33:34que le voyage
33:35ne s'est pas si bien passé
33:36que ça.
33:37Il y a quand même eu
33:38des contre-manifestations
33:39contre Mme von der Leyen
33:41sur le thème
33:42« Nous,
33:42on veut la paix »
33:43alors que vous,
33:43vous nous vendez la guerre.
33:46Elle s'est fait traiter
33:46de nazi,
33:47enfin,
33:47etc.
33:47Et qui plus est,
33:50peu de temps après,
33:51le ministre allemand
33:53de la Défense
33:53a dit
33:54« Mais attendez,
33:55Mme von der Leyen,
33:56de quoi je me mêle ?
33:57Vous nous expliquez
33:58qu'il va y avoir
33:59une armée européenne,
34:00etc.
34:01Mais ce n'est pas
34:01de la compétence
34:02de l'Union européenne
34:03ni de la Commission européenne. »
34:04Paf !
34:05Je note d'ailleurs
34:06que c'est le ministre allemand
34:08de la Défense
34:08qui a dit ça.
34:09M. Lecornu,
34:10on ne l'a pas entendu,
34:11lui,
34:11il trouve ça très bien
34:11que Mme von der Leyen
34:12fasse la tournée,
34:15comme si elle était
34:15chef d'État,
34:16et fait la tournée
34:17d'un certain nombre
34:18de pays
34:18pour vendre
34:20son projet
34:21de soi-disant
34:24garantie de sécurité
34:25à l'Ukraine.
34:27Donc, si vous voulez,
34:28voilà.
34:29Donc, un bobard
34:30qui a raté.
34:31Il y en a d'autres
34:32qui sont en train
34:32de rater,
34:33en particulier
34:33sur le prétendu attentat
34:36contre l'ancien président
34:38de la Rada ukrainienne.
34:40Bon, là aussi,
34:41mis sur le dos des Russes.
34:42Manifestement,
34:42ce n'est pas tout à fait
34:44ce qu'on trouve aujourd'hui.
34:45Donc, il y a des bobards
34:47qui ratent.
34:48Les bobards
34:48les plus gros ratent
34:50parce que quand on commence
34:51à creuser un peu,
34:52on s'aperçoit
34:52que ces gens mentent
34:54quotidiennement,
34:55surtout.
34:57Alors, ils mentent pourquoi ?
34:58Parce qu'ils cherchent
34:58à nous vendre
34:59ce projet dément
35:01d'armée européenne
35:03et qu'ils cherchent
35:04à nous vendre,
35:05en plus,
35:06des prétendus garantis.
35:08quand vous regardez
35:09ce qu'ils déclarent
35:09vraiment,
35:11ils disent
35:11on va donner
35:12des garanties
35:12à l'Ukraine
35:13après le traité de paix,
35:15bien sûr.
35:16Ce n'est pas de mal à veille
35:17et encore,
35:18à condition que les États-Unis
35:19soient d'accord.
35:20Ce qui, d'ailleurs,
35:21permet de comprendre
35:22ce que c'est
35:24que la réalité
35:24de la souveraineté européenne
35:25aujourd'hui
35:26puisqu'on veut faire des choses
35:27mais sous réserve
35:28quand même
35:28que l'Amérique soit d'accord.
35:30Bravo.
35:31Donc, voilà
35:31à quoi servent
35:32tous ces bobards
35:33à nous cacher
35:34la situation dramatique
35:36dans laquelle on est.
35:39Et on termine,
35:40c'est passé de l'information
35:42avec un fait divers significatif.
35:44Vous allez voir,
35:45à Grenoble,
35:46vous avez peut-être entendu
35:47parler de ce boulanger
35:49qui a été victime
35:50de coups de poignard
35:52par trois individus.
35:54Vraisemblablement,
35:54son pronostic vital
35:55était engagé tout de même.
35:57Donc, c'était grave.
36:00Et voilà comment BFM
36:01a parlé
36:02de cette information.
36:04À Grenoble,
36:05un boulanger
36:06a été poignardé
36:06après une altercation
36:08devant sa boutique.
36:10Alors, altercation
36:11à 4h30 quand même,
36:13il faut le préciser,
36:14boutique fermée.
36:15Et 20 minutes
36:16nous annoncent ceci.
36:19Le boulanger
36:19a été poignardé
36:20pour avoir refusé
36:21de donner du pain.
36:22– Ça devait être un boomer.
36:24C'était un boomer, non ?
36:25– Mais non,
36:25il avait 26 ans en plus.
36:26– Ah, bon, zut.
36:27– Ce qui est quand même fou,
36:30c'est que donc
36:30avec le Figaro
36:32qui écrit avec l'AFP
36:33écrit également ceci.
36:36Vers 4h30 lundi
36:37à Grenoble,
36:38le jeune boulanger
36:39âgé de 26 ans
36:40avait refusé
36:41de donner du pain
36:42à trois personnes
36:42venues lui en réclamer
36:43à l'arrière de la boutique
36:45qui n'étaient pas encore
36:46ouvertes à 7h.
36:47Et oui,
36:48vous vous rendez compte,
36:48pour un refus
36:49de donner du pain,
36:50il y a eu des révolutions
36:51quand même en France.
36:52donc c'est normal finalement
36:54de se faire poignarder
36:56et planter,
36:57lacérer
36:57par trois coups de couteau.
36:59Vous avez un commentaire,
37:00bien sûr.
37:01– Oui,
37:01ça me fait penser
37:02à ce qu'écrivait
37:03le journaliste
37:05Michel Legri
37:05qui avait fait un livre
37:07qui lui a coûté très cher
37:08d'ailleurs,
37:09sur Le Monde,
37:10le journal Le Monde
37:10qui s'intitulait
37:11Le Monde tel qu'il est.
37:12et il avait cette formule magnifique,
37:17il a dit
37:17Le Monde,
37:18c'est une tromperie
37:19sur le langage
37:21et par le langage.
37:23Là, nous en avons
37:24un exemple très remarquable,
37:26c'est-à-dire,
37:27premièrement,
37:29on banalise,
37:30ce n'est pas du tout
37:31une agression,
37:34pas des coups de couteau,
37:34non, c'est une altercation,
37:36une banale altercation.
37:37Ils n'ont pas mis banale,
37:38mais c'est une altercation.
37:40– C'est ce qu'on ressent.
37:41– C'est ce qu'on ressent.
37:41– Bon,
37:42donc ça veut dire
37:42que les torts sont partagés,
37:43évidemment.
37:44Quand il y a une altercation,
37:45on ne fait pas une altercation
37:46tout seul,
37:47donc forcément,
37:48c'est partagé.
37:50Et puis deuxièmement,
37:50il y a l'inversion accusatoire,
37:52un grand classique
37:53de la propagande,
37:55c'est le méchant boulanger
37:57qui a refusé du pain.
38:00– Non, mais attendez,
38:01là, c'est un acte,
38:02ce n'est pas chrétien,
38:02ça, de refuser du pain.
38:04Il y a des gens
38:04qui le demandent.
38:06Donc c'est de sa faute,
38:07en quelque sorte,
38:07c'est de sa faute.
38:08C'est comme quand la presse
38:09écrivait que le jeune,
38:10un tel avait été poignardé
38:12parce qu'il n'avait pas voulu
38:13donner son portable.
38:14Évidemment,
38:15il aurait donné son portable,
38:16il n'aurait pas été poignardé.
38:17Bon,
38:18voilà l'accusation.
38:19Donc c'est ça,
38:19la propagande.
38:21Alors,
38:21en fait,
38:22les médias
38:23se sont copiés
38:24comme toujours
38:25les uns sur les autres
38:25parce que l'origine,
38:27c'est la dépêche
38:28de l'AFP
38:28qui a essayé
38:31de banaliser
38:31ce qui se passe
38:32malheureusement aujourd'hui
38:33tous les jours,
38:35les violences
38:35avec des couteaux,
38:37des coups de couteau,
38:39pour un oui,
38:39pour un non,
38:40pour une place de voiture,
38:41pour,
38:42voilà.
38:42Alors,
38:42en fait,
38:43après,
38:44après un certain temps,
38:45comme le faisait remarquer
38:47Jean-Yves Le Gallou,
38:48la gestion du temps
38:49dans la propagande médiatique
38:52est importante.
38:53Après,
38:53on a quand même interrogé
38:55le patron de la boulangerie
38:57parce qu'en fait,
38:58c'est un jeune employé
39:00qui a expliqué
39:01que,
39:01bah oui,
39:01la boulangerie,
39:02elle était fermée.
39:03Alors déjà,
39:03si vous réclamez du pain
39:04dans une boulangerie
39:05qui est fermée,
39:06effectivement,
39:06ce n'est pas évident.
39:07Bon,
39:08donc,
39:08il a expliqué
39:08ce qui s'était passé,
39:09que le jeune,
39:10il a essayé de récupérer
39:11le pain qu'on lui avait volé.
39:12Voilà.
39:13Donc,
39:14bah voilà,
39:15encore un exemple.
39:16Je dirais,
39:17la propagande médiatique,
39:18c'est ça.
39:19Et en plus,
39:20on l'a vu dans notre émission,
39:22la propagande médiatique,
39:23c'est sur des sujets
39:24très importants,
39:25majeurs,
39:25des sujets géopolitiques,
39:27mais c'est aussi
39:27sur des sujets minuscules.
39:30Tout est propagande,
39:30aujourd'hui,
39:31dans le système médiatique.
39:32Tout est fait
39:33pour nous tromper.
39:34Mais Dieu merci,
39:35Immédiat est là.
39:37Naturellement.
39:41Et voilà,
39:42on arrive à la fin
39:43de cette édition d'Immédiat.
39:45Merci à tous
39:45de nous avoir suivis.
39:46Merci Michel
39:47d'avoir été présent
39:49sur le plateau.
39:50Voilà,
39:51à la différence de
39:51Jean-Yves,
39:52moi j'étais en live.
39:53Vous nous sauvez,
39:54merci.
39:55Vous sauvez,
39:56Immédiat.
39:57Vous pouvez,
39:58bien sûr,
39:58si le programme
39:59vous a plu,
40:00nous laisser
40:00un petit clic
40:03sur le pouce en l'air,
40:04nous laisser également
40:04un commentaire,
40:05ça se passe juste
40:06en dessous
40:06de la vidéo YouTube
40:08pour dire
40:09ce que vous avez pensé
40:10de cette édition.
40:11Si vous voulez
40:11que Michel Geoffroy
40:12revienne,
40:13voilà,
40:14laissez libre cours
40:14à votre imagination
40:15naturellement.
40:17Et puis,
40:18vous pouvez également
40:18relayer cette vidéo
40:20à votre carnet d'adresses.
40:21cela permet de la diffuser
40:23plus massivement
40:24parce que ce n'est pas
40:25vraiment l'algorithme
40:26de YouTube
40:26malgré toutes
40:27ces précautions
40:29que je vous demande
40:29de prendre.
40:32Ce n'est pas
40:32l'algorithme de YouTube
40:33qui nous propulse.
40:35Merci,
40:35on se retrouve
40:36la semaine prochaine.
40:38Je ne vous laisse pas
40:39tout seul,
40:39vous avez le portrait
40:40piquant de cette semaine
40:41qui est une rediffusion
40:43consacrée
40:44à M.
40:45Ajdari,
40:46le patron de l'ARCOM,
40:47le nouveau patron
40:48de l'ARCOM
40:49qui a remplacé
40:50Rock Olivier Mestre.
40:51Je vous laisse
40:52avec Claude Cholet,
40:53c'est notre partenariat
40:54avec le gym.
40:55A très vite sur TVL
40:56et d'ici là,
40:57portez-vous bien.
41:00Comment peut-on être
41:02persan ?
41:03s'exclamait Montesquieu.
41:05Si un contemporain
41:06posait la question
41:07comment peut-on être
41:09président de l'ARCOM,
41:11il suffirait de répondre
41:12il faut être
41:13énarque et socialiste.
41:15En cela,
41:16Martin Ajdari
41:17était bien
41:18le candidat idéal
41:20pour ce poste.
41:22Lui,
41:22lui qui n'a cessé
41:23d'alterner
41:23entre les cabinets
41:25ministériels
41:25ou les administrations
41:27au gré
41:28des victoires
41:29et des défaites
41:30électorales
41:31socialistes.
41:33Il revient
41:33à ce technocrate
41:35devenu président
41:36de l'ARCOM
41:36de veiller
41:38au pluralisme
41:39dans le paysage
41:40audiovisuel français.
41:42Ou bien,
41:43diront certains,
41:45à tout faire
41:45pour que l'absence
41:47de pluralisme politique
41:48perdure la bonne conscience
41:50en plus.
41:51Né en 1968,
41:53Martin Abraham Ajdari
41:54est le fils
41:55du diplomate iranien
41:57Ahmad Ajdari
41:58ayant représenté
42:00la monarchie
42:00Palavi
42:01et la république
42:02islamique d'Iran
42:03dans de nombreux pays.
42:05Sa mère,
42:06Martine Buron,
42:07est membre
42:08du parti socialiste.
42:09Elle sera députée
42:10européenne
42:11de 1988
42:13à 1994
42:15et maire
42:16de Châteaubriand.
42:18Elle doit
42:18en très grande partie
42:19son parcours politique
42:21à son père,
42:23Robert Buron,
42:25ministre de l'Outre-mer
42:26sous la 4ème république
42:27et ministre
42:28des travaux publics
42:30sous la 5ème.
42:31Très engagé
42:32en faveur
42:34de la décolonisation
42:35et l'un des négociateurs
42:37des accords déviants.
42:38Diplômé de l'ESCP
42:39et de Sciences Po Paris,
42:42le nouveau président
42:43de l'Arcom
42:44intègre la promotion
42:45René Char de l'ENA.
42:48Il effectuera
42:48un de ses stages
42:50au fonds d'action sociale
42:51pour les travailleurs immigrés.
42:54C'est ensuite
42:54une carrière classique
42:56de technocrate.
42:57A la direction du budget
42:58tout d'abord,
42:59un peu de Radio France
43:00internationale,
43:02retour au budget
43:02au sein du cabinet
43:04de Laurent Fabius,
43:05Radio France de Nouveau,
43:06l'Opéra de Paris,
43:07deux fois,
43:08le secrétariat général
43:10de France Télévisions,
43:11le ministère de la Culture.
43:13Enfin,
43:13en 2025,
43:15il succède
43:15à Roque-Olivier Mestre
43:17à la présidence
43:18de l'autorité
43:19de régulation
43:20de la communication
43:22audiovisuelle
43:23et numérique,
43:24l'Arcom.
43:24En 2020,
43:25il met sur pied
43:26la mission
43:27Diversité
43:28à l'Opéra de Paris,
43:30à une période
43:30où certains considéraient
43:31que le nombre
43:32de danseurs africains
43:33était insuffisant.
43:36Autrement exprimé
43:36qu'il y avait
43:37trop de blancs.
43:37Pour terminer,
43:39une intéressante
43:40déclaration d'intention
43:41faite devant
43:43la Commission
43:44des affaires culturelles
43:45le 17 décembre 2024.
43:48Je cite
43:49Le Conseil d'État
43:50a été invité
43:51à préciser
43:52la lecture
43:52que l'Arcom
43:53devait faire de la loi.
43:55Il a défini
43:56le champ
43:57d'application
43:58du pluralisme
43:59qui devient plus large
44:00et inclut
44:01l'ensemble
44:02des intervenants
44:03et des programmes.
44:05Il va falloir
44:06mettre en œuvre
44:06ce cadre
44:07avec chacune
44:08des chaînes.
44:09Il faut pour
44:10chaque projet éditorial
44:12examiner
44:13comment procéder
44:14sans définir
44:15des grilles
44:16a priori
44:17ce qui pourrait
44:18s'apparenter
44:19à une forme
44:20de censure.
44:22Je répète
44:22ce qui pourrait
44:23s'apparenter
44:24à une forme
44:25de censure.
44:26Fin de citation.
44:27Dans l'acronyme
44:28Arcom
44:29le C
44:30le C de contrôle
44:31pourrait être
44:33remplacé avantageusement
44:34par un autre C
44:36plus adapté
44:37C comme censure.
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