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  • il y a 23 heures
Les Vraies Voix Citoyennes avec Yvard (David Thurisaz), auteur, compositeur et interprète, ambassadeur des Arts des Gueules Cassées.
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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2025-11-10##

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Transcription
00:00Citoyens, mon patrieau, rejoins le parti son culot.
00:08Citoyens, citoyennes, en vous courant !
00:10Des citoyens propres, propres, nous en font le regard.
00:13Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:17Je suis un citoyen ordinaire.
00:19Citoyens, soldats, frères, pères.
00:22C'est mon devoir de citoyen.
00:24Je vais faire convoir.
00:26Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
00:29Les vraies voix citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
00:33Bonsoir Aurélie Gros, bonsoir Stéphane Pelé.
00:35Bonsoir, comment ça va les amis ?
00:37La magnifique Cécile.
00:39Le G500.
00:40Rayonnante.
00:41Pas vraiment, non.
00:43Vous savez, il y a une petite maladie qui continue à nous perturber.
00:47Et ce n'est pas facile tous les jours.
00:49On est ravis de vous accueillir aujourd'hui.
00:52Chaque année, c'est important de le dire, plus de 20 000 personnes sont aidées grâce au Bleu et de France.
00:56C'est un geste de mémoire qui charge et qui change concrètement les vies.
01:01Et ce soir, à la veille de ce 11 novembre, on va rendre hommage justement à la mémoire et à la solidarité à travers une voix, un engagement, une chanson.
01:08Notre invité incarne avec une émotion et une certaine sincérité.
01:12Il s'appelle Ivar.
01:13Il est auteur, compositeur, intérprete, mais il est aussi la voix des Bleuets de France.
01:18C'est une chanson assez bouleversante.
01:20On l'écoutera bien entendu.
01:23Aurélie Gros, juste un mot avant de l'accueillir sur notre invité.
01:27Et bien, notre invité, au-delà d'être une voix singulière dont on a pu entendre les notes lors du 14 juillet,
01:36il a une écriture sincère où il parle de choses vraies, où il parle de son expérience,
01:40puisqu'il a été pendant un certain nombre d'années gendarme,
01:44jusqu'à temps de se reconvertir quelque part, du moins d'être arrêté.
01:47Il va nous expliquer pour un grand nombre de raisons.
01:52Et c'est une personne qui a envie de transmettre, qui a envie d'aller vers les jeunes,
01:56qui a envie de dire, voilà, on est tous des citoyens,
02:00et comment je peux mettre ma pierre à l'édifice dans cette citoyenneté active ?
02:04Donc, je trouve que c'est très beau d'avoir une personne qui incarne jeunes,
02:08qui incarne ces valeurs-là.
02:10Donc, bonsoir Ivar.
02:11Bonsoir Ivar.
02:12Bonsoir à vous.
02:12Bonsoir à tous.
02:13Vous avez remarqué, dans ces circonstances, à la veille du 11 novembre,
02:16j'ai conservé ma cravate et mon costume d'Ivar, n'est-ce pas ?
02:19C'est la classe totale, il y en a à dire.
02:23Soyez bienvenue.
02:25Merci.
02:43Ivar, en tout cas, merci d'être avec nous.
02:46Ce soir, forcément, vous le dites, on l'a dit, vous êtes un ancien gendarme d'élite,
02:51marqué par la guerre, les blessures.
02:55Et qu'est-ce qui fait que, tout à coup, ça bascule vers l'engagement ?
03:01Un engagement qui est très important, je sais, en tout cas, dans les forces de l'ordre,
03:06quels qu'ils soient.
03:06Mais qu'est-ce qui fait la passerelle ?
03:09La passerelle, je crois que j'étais arrivé à un stade de ma vie et de ce qui m'était arrivé,
03:17à me dire, qu'est-ce que tu peux faire aujourd'hui et maintenant pour parler un peu de ces gens blessés,
03:23qu'on a souvent tendance à oublier, ou alors on se rappelle uniquement,
03:26vous savez, sur les dates de commémoration comme demain.
03:29Je trouvais ça dommage qu'on s'arrête juste à certaines dates au cours de notre année.
03:34Et je trouve ça important, justement, de pouvoir parler à tous les citoyens français
03:38et leur dire que ça n'est pas seulement sur des dates.
03:42Alors, comment je pouvais faire ?
03:43C'était simplement, pour ma part, troquer mon arme pour ma plume
03:47et changer mes balles avec ma poésie.
03:50Je pense que c'était la chose qui me tenait le plus à cœur,
03:53en tout cas pour parler au mieux de tous mes camarades blessés,
03:57hommes et femmes, bien évidemment.
03:59C'est héros et c'est l'héroïne de la nation, en tout cas.
04:01Stéphane Pelé, peut-être un mot sur les bleuets de France
04:05pour qu'on comprenne bien l'impact, en tout cas.
04:08Oui, parce qu'en fait, on a tendance à penser, d'une part,
04:12que la guerre, ça ne nous touche plus,
04:14nous aurions plus de forces exposées.
04:16Alors, ce n'est pas le cas, il va pouvoir nous le rappeler.
04:20Mais donc, il y a encore toujours des anciens combattants,
04:23j'allais dire quasiment jeunes,
04:24puisqu'il y a des jeunes soldats français
04:27qui ont été envoyés dans toutes sortes de théâtres d'opérations.
04:29On va citer, par exemple, il n'y a pas si longtemps,
04:32le Mali, par exemple, ou dans les Balkans.
04:37Mais les bleuets, en effet, ont été créés en 1916.
04:40C'était dans les hôpitaux militaires,
04:43au moment où beaucoup revenaient avec les fameuses gueules cassées, etc.
04:47Il y a eu des très, très beaux films, d'ailleurs, faits là-dessus.
04:49Et donc, le bleuet, cette jolie fleur,
04:52est devenue le symbole de la solidarité de toute la nation
04:55envers les victimes de guerres et de terroristes.
04:57Il y a quelques chiffres à rappeler.
04:5820 000 personnes aidées chaque année.
05:01Et donc, un million, presque un million et demi d'euros collectés
05:04pour les pupilles de la nation, les blessés, donc militaires,
05:08les veuves de guerre, les orphelins, voire les victimes d'attentats.
05:12Et justement, Yvart, vous êtes ambassadeur des gueules cassées.
05:17Vous pouvez nous raconter en quelques mots un petit peu votre histoire
05:21en tant que gendarme ?
05:23Parce que là, vous êtes artiste connu par de nombreux Français,
05:26maintenant, voire tous les Français, au moins, qui ont regardé le 14 juillet.
05:28En fait, dites-le, oui, voilà, c'est ça.
05:30Mais c'est important.
05:31Le 14 juillet, c'était vous qui pensiez.
05:32Le 14 juillet, c'était lui.
05:34C'était lui.
05:35Donc, on n'est pas peu fiers.
05:36Mais voilà, quel est un peu votre parcours ?
05:38Parce que, quelque part, on n'imagine pas quel est votre parcours assez exceptionnel.
05:43Ah, exceptionnel ?
05:44Je ne sais pas.
05:46En tout cas, j'ai un parcours plutôt atypique.
05:49Je suis en fait un soldat de la République, un gendarme mobile
05:52qui a œuvré pendant 25 ans au sein de la gendarmerie mobile,
05:55qui a traversé, vous savez, tous les mouvements sociaux très difficiles sur notre territoire,
06:02notamment les attentats également.
06:06Parce que le 13 novembre, on parlera également des attentats.
06:09Et le Bleuette France soutient non seulement les blessés,
06:11mais également les victimes des attentats terroristes
06:13qui touchent, bien évidemment, aujourd'hui, des civils.
06:16Et ça, c'est quelque chose qui est plutôt très nouveau.
06:19Suite à ça, j'ai été blessé à plusieurs reprises en service, grièvement.
06:22Ça a été très compliqué.
06:26On a mis aujourd'hui un mot depuis quelques années sur ces blessures
06:30qui ne sont pas visibles.
06:32Ce sont des états de stress post-traumatique.
06:34Ce sont des blessures un petit peu...
06:37On croit que la personne va bien, mais tout est très compliqué, journalièrement.
06:41Tous les jours...
06:42Vous voulez dire, l'enveloppe va bien, mais c'est l'intérieur qui est un peu fragile.
06:45C'est tout à fait ça.
06:47C'est exactement ça.
06:48Et c'est un combat qui est très difficile pour les blessés.
06:55Parce que chaque jour, on ne peut pas penser des plaies
07:00qui sont dans notre cerveau à défaut des plaies physiques.
07:04Et journalièrement, on vit des traumatismes compliqués,
07:07la peur de sortir de chez soi, de rencontrer des gens.
07:11On a vraiment toute notre vie qui bascule du jour au lendemain.
07:14Donc voilà, c'est un parcours très très particulier.
07:18J'ai toujours du mal à en parler
07:19parce que je pense à beaucoup de choses,
07:21beaucoup de flashs qui reviennent dans ma tête.
07:24Donc ce n'est pas toujours évident.
07:26Je pense qu'on va tout se laisser.
07:27C'est étonnant parce que généralement,
07:29les gendarmes, les forces de l'ordre,
07:31ont du mal à parler pour eux-mêmes.
07:33C'est-à-dire qu'ils se mettent toujours dans un groupe.
07:35C'est difficile, ils ont du mal à se détacher.
07:38Je voulais revenir, pardon Stéphane Pellet,
07:41sur ce 14 juillet, devant des millions de personnes.
07:47Comment ?
07:47C'est un moment, une grâce absolue, j'imagine.
07:52C'est un privilège, un honneur immense.
07:56En plus, c'est un 14 juillet qui était vraiment plus particulier
08:01puisqu'on fête cette année les 100 ans du Bleuet de France.
08:04Donc on mettait en plus en lumière le centenaire du Bleuet de France.
08:06ça avait, en plus de tout ça, une valeur extrêmement symbolique pour moi.
08:11C'est représenter les gens...
08:12Je suis un artiste aujourd'hui qui aime chanter pour des causes
08:15et la cause des blessés me touche profondément.
08:19Donc ça avait vraiment un sens
08:21et j'aime chanter quand ça a du sens, en tout cas.
08:24Ça a été la pression énorme ?
08:27Oui, bien sûr, c'est une pression.
08:29Il faut être honnête.
08:29C'est un peu que temps de juillet, c'est facile.
08:34C'est plus impressionnant, pour être très sincère avec vous,
08:37c'était le premier jour de la répétition.
08:39C'est là qu'on commence à se rendre compte
08:42de l'immensité de cette organisation
08:45gérée par le gouverneur militaire de Paris,
08:49le général Loïc Mison et toutes ses équipes
08:51et tout ce qu'il y a autour.
08:53Là, on commence à se dire
08:54qu'il va y avoir du monde.
08:56Il va se passer quelque chose.
08:57Et c'est vraiment quelque chose de très fort.
09:00En tout cas, moi, émotionnellement,
09:01c'était très puissant pour moi.
09:03Même encore aujourd'hui, du mal à m'en remettre.
09:05Mais justement, ce qui est très important,
09:08c'est aussi la portée symbolique.
09:10Parce que je ne dirais pas que tous les enfants de France
09:11sont devant la télé pour le 14 juillet,
09:13mais néanmoins, ils entendent parler de ces cérémonies.
09:15Qu'est-ce que vous pensez qu'il reste encore de moderne
09:18dans le message, finalement ?
09:20Et qu'il n'y a pas justement de surannée.
09:21Et la Première Guerre mondiale, notamment,
09:24ça commence à faire plus d'un siècle.
09:25C'est le cas de le dire.
09:26Comme vous l'avez précisé au début de l'émission,
09:30le bleuet de France, je trouve que depuis deux ans,
09:35on en parle beaucoup plus.
09:36Les chaînes télé relèguent beaucoup plus.
09:38Le bleuet, c'est un petit peu parti aux oubliettes,
09:41aux invalides, et c'est bien dommage.
09:43Aujourd'hui, on a les fédérations françaises de rugby,
09:45de football, qui mettent en image le bleuet de France.
09:51Donc, on vient toucher de plus en plus ce pays.
09:53On revient sensibiliser, je crois, un peu plus les gens.
09:56Et ça, c'est nécessaire dans une situation aujourd'hui,
10:01je dirais, de crise et difficile,
10:03où on a peur, peut-être d'une guerre ou pas.
10:06Et je pense que c'est bien de rappeler à cette jeunesse
10:08qu'on a tous dans notre famille un aïeul
10:12qui s'est battu pour préserver la paix,
10:14pour garantir la paix.
10:15Et si nous sommes tous là aujourd'hui,
10:17et qu'on a cette chance de pouvoir faire cette belle émission,
10:19les voies citoyennes, c'est justement grâce à ces gens-là
10:22qui ont œuvré pour préserver la paix,
10:25garantir la paix et assurer notre sécurité.
10:27Allez, vous ne bougez pas, Ivar.
10:28On fait une petite pause, on revient dans un instant.
10:32Si vous avez envie, bien entendu, d'intervenir,
10:34vous êtes les bienvenus.
10:350826 300 300.
10:37On vous attend, on est ensemble jusqu'à 20h.
10:39Sud Radio, c'est vous qui donnez le ton.
10:50Merci Sud Radio, pour avoir de diversité dans les échanges.
10:54C'est vrai que c'est une radio libre.
10:55Sud Radio, parlons vrai.
10:57Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France,
11:00les vraies voies citoyennes.
11:02Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
11:03Énorme émotion, bien entendu,
11:27avec notre invité Ivar, qui est avec nous,
11:30Aurélie Gros et Stéphane Pelé.
11:32On est à deux jours des commémorations des attentats du 13 novembre.
11:38Forcément, ça résonne dans l'esprit des gens.
11:41Et ces bleuets, finalement, Stéphane Pelé,
11:44c'est un moment important,
11:46puisqu'ils sont toujours, en tout cas,
11:49au garde-à-vous, si je puis dire,
11:51au chevet de ceux qui ne vont pas bien.
11:54Exactement, parce que, bon, il faut rappeler que l'armée,
11:57c'est un élément constitutif de la nation.
11:59C'est ce que disait d'ailleurs Ivar tout à l'heure,
12:02et peut-être il nous réexpliquera.
12:04On est dans un contexte, on ne sait pas,
12:06assez incertain, finalement, au plan international.
12:09On pourrait penser que c'est de la vieille histoire,
12:11ces forces armées,
12:12que finalement, les anciens combattants,
12:14ça s'éteindrait avec l'éloignement du risque de guerre.
12:18Et puis, pas du tout.
12:19D'abord, nos soldats ont été envoyés
12:21sur des nouveaux théâtres d'opération.
12:23Il y a eu, en effet, ces affaires graves, lourdes,
12:26ces horribles attentats.
12:28Et du coup, en effet, le bleuet,
12:30ce symbole qui a été créé au tout début du XXe siècle
12:33dans les hôpitaux militaires,
12:34le bleuet, cette fleur qui renaît facilement.
12:38En fait, c'est ça aussi le message, le symbole.
12:40Le bleuet, donc,
12:41collecte près d'un million et demi d'euros
12:45pour les victimes de guerre,
12:47des victimes d'attentats.
12:48Et c'est pour ça qu'Ivar est une personne,
12:52non seulement humainement,
12:53mais aussi, comment dirais-je,
12:55presque avec des espèces saudantes et trépuchantes importantes
12:58parce qu'elle permet d'aider
13:00dans beaucoup de manifestations,
13:02des tournois, on l'a dit, de rugby,
13:03de football, de golf,
13:05pour collecter de l'argent.
13:08Ivar, le 24 novembre prochain,
13:11il y a un événement très important aussi pour vous.
13:15Oui, c'est le Movember.
13:18On parle énormément d'Octobre Rose
13:20où je soutiens la cause, la démarche et tout ça,
13:23mais on ne parle pas souvent de la santé mentale,
13:25des maladies masculines.
13:28Et le Movember rassemble justement
13:31tous ces hommes qui se battent journalièrement
13:33contre les cancers.
13:34Et j'ai l'honneur et le privilège, encore une fois,
13:38d'être parrain.
13:39Tout à fait, d'être parrain.
13:41Et je serai au Théâtre de Mogador à cette occasion.
13:43C'est un très bel événement organisé
13:46par République Révolution.
13:49Et c'est vraiment des tables rondes.
13:51Je vais avoir la chance de pouvoir aussi interpréter des titres,
13:54de faire un témoignage.
13:56C'est très important.
13:57Il faut en parler de la santé mentale.
13:58Je crois que très souvent,
13:59c'est ce que vous disiez, Cécile, tout à l'heure,
14:02c'est, vous savez, derrière la carapace,
14:04il y a des blessures.
14:05Et souvent, on se les cache,
14:06parce qu'on a toujours peur un petit peu de dire
14:08est-ce qu'on est faible ici ?
14:09Il faut en parler.
14:10Parce que parfois, ça peut générer un drame absolu
14:14pour un homme, pour une famille, pour des enfants.
14:16Donc, c'est bien d'en parler.
14:17L'importance pour le G500 aujourd'hui,
14:19puisque je rappelle, le G500, c'est le principe,
14:22c'est de porter au plus haut sommet de l'État
14:24des propositions pour faire changer, en tout cas,
14:29et l'image, et surtout pour faire bouger les lignes.
14:32Aurélie Gros.
14:32Eh bien, c'est simplement qu'aujourd'hui,
14:34on constate que les associations, les artistes,
14:37et il va, et on est l'incarnation eux-mêmes,
14:41les gens engagés sur le territoire
14:43sont capables de faire bouger les lignes
14:45et remplir un vrai service public.
14:46Et on n'en parle jamais.
14:48À l'heure où on parle des budgets,
14:49où on est capable de vouloir baisser
14:50des subventions pour les associations,
14:52où les artistes ont du mal à trouver des dates
14:54pour passer des vrais messages
14:56et pour redonner de la cohésion à notre pays,
14:59eh bien, il est important que les forces publiques
15:01se rendent compte, et nos décideurs se rendent compte,
15:03que ces gens-là sont là
15:05pour remplir un service public,
15:07pour être au chevet de nos concitoyens,
15:09et qui est parfois défaillant,
15:11et créer de la cohésion.
15:13Parce que ce qu'on manque aujourd'hui,
15:15c'est de cohésion et de sens,
15:17pour aller tous dans le même sens.
15:19Et dans cette affaire-là, on parle d'associations,
15:21Cécile, vous avez raison,
15:22c'est aussi, par exemple,
15:23les unions nationales des combattants,
15:25les fédérations départementales.
15:26On pense, encore une fois, je le redis,
15:28c'est l'historien qui vous parle,
15:29donc je pourrais me complaire moi-même dans le passé.
15:32Pas du tout, ce ne sont pas des anciens combattants,
15:35c'est vraiment, il y a des combattants aujourd'hui,
15:37il y a vraiment des victimes de guerres et d'attentats aujourd'hui,
15:40et donc c'est pour ça que ces associations
15:41dans chaque département sont très importantes.
15:43Comme disait Ivar,
15:44elles viennent au service et au chevet
15:46de toutes sortes de personnes blessées
15:48dans chaque département.
15:50Et le bleuet, d'ailleurs,
15:51c'est parti d'une initiative associative.
15:53Et d'ailleurs, pour revenir sur Ivar,
15:56j'aimerais bien lui poser la question,
15:58parce qu'il a chanté cette chanson
15:59qu'on a entendue en début d'émission
16:01« On sera là »,
16:02qui a été écrite par Jean-Jacques Goldman,
16:04et je rappelle que tous les fonds
16:05sont reversés au bleuet de France,
16:07et même, toutes les recettes,
16:09et même ses droits d'interprétation.
16:11Donc c'est aussi, en tant qu'artiste,
16:13il reverse ses droits d'interprétation.
16:16Comment ça s'est passé,
16:17pour que vous en arriviez,
16:18à être dans ce projet,
16:20et choisi par la personnalité,
16:22la préférée des Français,
16:24qui est Jean-Jacques Goldman ?
16:26C'est encore une histoire folle
16:27au sein d'un parcours fou.
16:30Cette année dernière, tous les ans,
16:31à la salle PL,
16:32est organisée par le gouvernement militaire de Paris
16:35une soirée qui s'intitule
16:38« Sentinels d'un soir »,
16:40pour soutenir justement le bleuet de France.
16:42La première année,
16:42ça a permis de revoir,
16:44sur le devant de la scène,
16:45Florent Pagny, d'ailleurs.
16:46Il y avait Nicolas Sirkis,
16:47il y avait vraiment de très beaux artistes.
16:49Cette année, il y avait David Alidech,
16:52Imen Madi Angoun,
16:53la jeune scène française aussi qui était là,
16:56et j'ai eu deux années consécutivement
16:58le privilège de pouvoir participer à ce gala.
17:04Et suite à ça, en fait,
17:05sur le deuxième,
17:06il voulait essayer de marquer encore plus les esprits.
17:08Alors, ils ont contacté,
17:10le gouvernement militaire de Paris,
17:11ses équipes,
17:12ont contacté le bras droit de Jean-Jacques Goldman,
17:14puis Jean-Jacques Goldman,
17:15pour savoir s'il est intéressé.
17:17Et Jean-Jacques Goldman, très clairement,
17:18a dit « Mais moi, je vivais en Angleterre,
17:21l'équivalent, c'est le popis en Angleterre.
17:23Oui, c'est ça. »
17:24Donc, les Anglais sont très touchés par...
17:27Ça n'a pas été fait de la même façon
17:28entre l'Angleterre et la France.
17:30Voilà, le peuple anglais est très proche,
17:32en fait, de ses blessés et tout ça.
17:34Et suite à ça,
17:35donc, ils se sont dit,
17:36Jean-Jacques Goldman a dit « Mais moi,
17:37oui, l'idée est géniale,
17:38mais moi, Jean-Jacques Goldman,
17:40venir sur le devant de la scène,
17:41dire « Je m'appelle Jean-Jacques Goldman,
17:42je soutiens le bébé de France. »
17:44Non, je pense que les Français
17:46ont beaucoup plus de soucis que ça,
17:48et mon intervention n'aurait pas de sens.
17:50Et à ce titre, justement,
17:51j'ai proposé,
17:53pourquoi pas,
17:53dans ce cas-là, écrire une chanson.
17:55Et Jean-Jacques Goldman a dit
17:56« L'idée est géniale,
17:58mais je veux choisir mon artiste masculin
18:01qui chantera dessus. »
18:02Et voilà, c'était vraiment
18:03une histoire humaine,
18:05artistique,
18:05et tout avait un sens.
18:07Et je trouve que,
18:07comme je dis...
18:09Les planètes s'alignent, quand même.
18:11Ouais, c'est ça.
18:12J'ai l'impression.
18:13Je suis même avec vous ce soir,
18:14vous voyez, c'est énorme.
18:16Merci.
18:17Je suis ravie de vous accueillir.
18:19En fait, comme je dis,
18:19je ne suis pas un artiste
18:20qui cherche les paillettes,
18:21en définitif.
18:22Moi, j'aime chanter
18:23pour les causes qui me touchent,
18:24comme disait Aurélie Gros.
18:25Les blessés,
18:26les victimes d'attentats,
18:27la protection animale,
18:29les violences conjuntes.
18:29Vraiment des sujets
18:30qui me parlent,
18:31qui m'ont touché.
18:32Je trouve qu'il faut amener
18:33de la sincérité
18:34dans ce qu'on écrit
18:35et dans ce qu'on veut
18:36apporter au public.
18:37Ce qui est très difficile
18:38dans un monde parfois musical
18:39un peu trop formaté à mon goût.
18:41Ça ne restera que mon opinion.
18:43Mais je trouve effectivement
18:44que c'est bien
18:45de remettre un petit peu
18:46à l'honneur
18:47toutes ces associations,
18:48ces gens
18:48où on veut essayer
18:49de se produire
18:50pour amener justement
18:51cette note de poésie sincère,
18:54humaine, universelle
18:55qui permettra certainement
18:56à tous de vivre
18:57en communion,
18:59solidaire
18:59et dans le même état d'esprit.
19:01Et de se retrouver
19:02et de s'associer.
19:04Stéphane Pellet.
19:05Et justement,
19:05on le redit,
19:06il y a les 100 ans
19:07du Bleu et de France
19:08donc c'est très important.
19:09Il y a aussi
19:09une bande dessinée
19:11qui est sortie
19:11parce que je pense
19:12qu'on vise aussi
19:13un public plus jeune.
19:14Est-ce que vous intervenez
19:15dans des établissements scolaires
19:17parce que ça
19:17c'est très important.
19:18On parle tout le temps
19:18de développer la citoyenneté.
19:20Sur la pédagogie peut-être.
19:21Voilà c'est ça.
19:22Mais en fait,
19:22souvent ça n'est pas très concret
19:23alors que là,
19:25est-ce que vous allez parler
19:26à des gamins
19:26pour parler simple ?
19:29C'est exactement ça.
19:30C'est prévu justement
19:31pour 2026
19:32où je me suis...
19:33Je voulais en fait
19:34avancer tout ça
19:35et ça a été un peu compliqué
19:37parce qu'au niveau
19:37des rectorats
19:38c'était un peu difficile.
19:40Et j'ai voulu toucher
19:40un peu les rectorats
19:41en disant
19:41moi je veux bien venir
19:42faire des interventions
19:43dans les écoles
19:43pour justement parler
19:45de tout ça.
19:46Et en plus,
19:46je pense qu'aujourd'hui
19:47quand on est un artiste
19:49c'est peut-être plus simple
19:49parce que j'aime
19:51me nommer un solde artiste
19:53pour rappeler
19:54qui j'étais avant
19:54et qui je suis aujourd'hui.
19:55Et ça permet parfois
19:56de ne pas choquer les gens
19:58peut-être d'arriver en uniforme
19:59parce que ça peut faire peur
20:00parfois en uniforme
20:02bien que normalement
20:02c'est là pour garantir
20:03la sécurité des gens.
20:04Donc c'est une autre approche
20:06c'est-à-dire
20:07je peux aujourd'hui
20:07apporter deux approches
20:09peut-être différentes
20:11à première vue
20:12mais finalement
20:13tellement proches
20:14et similaires.
20:15Et toucher les jeunes
20:15par la musique
20:16et tout ça
20:16oui j'ai envie de faire
20:17les années dans des ateliers
20:19justement
20:19et j'ai eu la chance
20:21de participer
20:21à un SNU
20:23un service national
20:24universel
20:24qui malheureusement
20:25n'existe plus
20:26cette année
20:28qui justement
20:29a fait
20:30quelque chose
20:32autour du Bluet de France
20:32c'est génial
20:33quand j'ai vu ces jeunes-là
20:35et quand j'ai eu la chance
20:37d'intervenir
20:37de parler avec eux
20:39il y avait d'autres blessés
20:40vous avez des enfants
20:41quand même
20:41qui se mettent à pleurer
20:43parce qu'ils se rendent compte
20:44que
20:44là on n'est pas dans
20:46de la fiction
20:47on n'est pas dans
20:47du jeu
20:47on est dans le réel
20:49l'engagement
20:50selon vous
20:51forcément
20:52ça se façonne
20:53très très jeune
20:54oui
20:55je pense que
20:56c'est déjà une histoire
20:57comme une famille
20:59je pense qu'à l'école
21:00aussi les professeurs
21:01font aussi leur travail
21:02bien évidemment
21:03mais je
21:04comme je dis
21:05il faut toujours
21:06se souvenir de ça
21:07si nous sommes là
21:08aujourd'hui
21:08libres et vivants
21:09c'est grâce
21:10à des héros
21:10et des héroïnes
21:11qui se sont battus
21:12pour nous
21:13pour garantir la paix
21:14juste la paix
21:15ça il ne faut pas l'oublier
21:16si on est bien vivant
21:17c'est grâce à ces gens là
21:18et il faut amener
21:20cette jeunesse vers ça
21:21leur dire que
21:24voilà
21:24leurs grands-parents
21:25ils ont vécu
21:27des choses très difficiles
21:28et
21:29aujourd'hui
21:31le monde actuel
21:32fait énormément peur
21:35à la jeunesse aussi
21:35donc c'est bien aussi
21:37de rappeler
21:37les valeurs communes
21:38de citoyens
21:39et d'apporter
21:40on peut apporter
21:41tous ces gestes citoyens
21:43sans forcément
21:44porter aussi un uniforme
21:45il faut le savoir
21:45tout est utile
21:46c'est pour ça que
21:47demain dans les cérémonies
21:49des 11 novembre
21:49il y aura les conseils
21:50municipaux des jeunes
21:52ça c'est très important
21:53qui seront là
21:53dans les cérémonies
21:54c'est très très bien
21:54de plus en plus
21:55dans un petit village
21:56là où j'habite
21:57dont je tairai le nom
21:58si si
22:00balancé
22:00balancé
22:01demander des autographes
22:02et donc
22:03pour rappel
22:0424 novembre
22:05au théâtre de Mogador
22:06en tant que parrain
22:08du Movember
22:09le 11 décembre 2025
22:10à la maison Atos
22:11maison des blessés
22:12à Toulouse
22:13et là vous préparez
22:14votre second album
22:16donc il faut soutenir
22:18Ivar
22:18absolument
22:19et venir liker
22:19toutes ses pages
22:20merci
22:21V-A-R-D
22:22merci beaucoup
22:24Ivar en tout cas
22:25d'avoir accepté
22:25notre invitation
22:26merci beaucoup
22:27Aurélie Gros
22:27merci Stéphane
22:28vous restez avec nous
22:30puisque vous le savez
22:31il y a toujours une suite
22:32après les vraies voix
22:33et la suite c'est Magali Berda
22:34bonsoir Magali
22:35bonsoir
22:35j'espère que vous allez bien
22:37oui ça va la France
22:38ça va mieux
22:38mais c'est si elle était malade
22:39je suis toujours malade
22:40mais ça se voit
22:41ça s'entend
22:41mais un jour ça ira mieux
22:43je pense
22:43on est sur la bonne voie
22:45on vit pas dans la même France
22:46on vit pas dans la même France
22:47dans un instant
22:48et alors ce soir
22:49on reçoit deux influenceurs
22:50qui vont débattre
22:52d'une manière différente
22:53de ce qu'on voit
22:54l'habitude sur les plateaux
22:55parce que là
22:55on a un gros sujet
22:56sur Nicolas Sarkozy
22:57qui vient d'être libéré
22:58donc du coup
22:59tous les plateaux en parlent
23:01on s'est dit
23:01on va en parler un peu différemment
23:02on fait bien deux influenceurs
23:04et on va voir ce que ça donne
23:05donc on reçoit Cindy Lopez
23:06qui va débattre avec Varouécos
23:08voilà
23:08et c'est Nicolas Sarkozy
23:10libre aujourd'hui
23:11justice ou injustice
23:120826 300 300
23:14vous voulez débattre
23:16avec Magali et ses invités
23:17c'est dans un instant
23:18et nous on se retrouve
23:19à partir de 18h demain
23:22et j'embrasse mon équipe
23:23j'ai même plus la force
23:24de dire les noms
23:25parce que c'est une très belle soirée
23:26et une très belle soirée
23:27avec Magali
23:28dans un instant
23:29à tout de suite
23:29Sud Radio
23:30Parlons Vrai
23:32Sud Radio
23:33Parlons Vrai
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