- il y a 5 jours
- #sudradio
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-10-02##
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-10-02##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros.
00:04Oh là là, tu suis Alain, il y en a vraiment...
00:06Pas content ! Pas content ! Pas content !
00:09Nous, à la CGT, nous estimons pas satisfaits, tant que nous n'obtiendrons pas...
00:14... la satisfaction.
00:16Je sens que je vais craquer.
00:18Mais moi, je sens que je vais devenir fou !
00:20Solidarité avec la CGT !
00:26Les vrais voix Sud Radio.
00:28Merci à notre excellent réalisateur, Maxime.
00:31Écoutez les inconnus, même 30 ans après, c'est toujours un bonheur.
00:35Allez, on va commencer.
00:36Nouvelle journée de grève intersyndicale.
00:3985 000 manifestants recensés à la mi-journée.
00:42Un chiffre en baisse par rapport aux manifestations du 18 septembre.
00:46On vous pose cette question.
00:47Les manifestations d'aujourd'hui peuvent-elles servir à quelque chose ?
00:50Sachant qu'il n'y a pas de gouvernement.
00:52Éric Revelle, est-ce que pour vous, vous êtes dans les 90% d'auditeurs de Sud Radio
00:57qui, sur Twitter, disent que ça ne peut pas servir à grand-chose ?
01:00Ah ben, ça ne sert même à rien.
01:02Ça ne sert même à rien.
01:03Je veux dire, pour plusieurs raisons.
01:05D'abord, j'adore les mobilisations contre un budget alors qu'on ne connaît pas le budget.
01:10Vous voyez ?
01:11C'était la même chose lors de la précédente manifestation.
01:14Il y a 15 jours, 3 semaines.
01:15Mais surtout, ni le Président de la République, ni le Premier ministre ne sont réellement présents.
01:23Macron est à Copenhague, un sommet européen.
01:26Macron est ailleurs.
01:27Et le cornu est nulle part.
01:29Donc, pour se faire entendre, c'est un peu compliqué.
01:31C'est un peu compliqué.
01:32Ça, c'est une formule toute faite, ça.
01:33Non, non, elle n'est pas toute faite.
01:35Je l'ai réfléchi, cher ami.
01:36Mais vous allez voir, quand on abordera la question des vice-présidents à l'Assemblée nationale,
01:41j'ai 2-3 trucs à vous soumettre.
01:44Ah mais, vous ne faites pas ce sujet, finalement.
01:45Non, non.
01:46Non, non, mais moi, je vais le faire.
01:48Je comprends qu'ils ne le fassent pas.
01:49Je comprends qu'ils ne le fassent pas.
01:50Parce que, si vous voulez...
01:52C'est le règlement de compte, OK.
01:53Le bloc central, c'est une sorte de bateau fantôme, vous voyez ?
01:57Un coup, ils vous disent qu'il faut voter LFI aux législatives.
02:01Un coup, ils vous disent qu'il faut voter pour le RN à l'Assemblée nationale.
02:03On n'a pas tous dit ça.
02:04C'est un bateau fantôme, le bloc central.
02:06Ils ne savent plus où ils sont, vous voyez ?
02:08Il n'y a plus de cap, vous voyez ?
02:09La croisière ne s'amuse pas, vous voyez ?
02:11Ils sont perdus, ils sont dans le brouillard, voilà.
02:14Mais puisqu'il n'aborde pas le sujet...
02:15Mais on a trouvé là...
02:16Revenons sur les manifs d'aujourd'hui.
02:18Est-ce que ça veut dire quelque chose ?
02:20Parce que c'est surtout la fonction publique qui manifeste,
02:23de manifester alors qu'il n'y a pas de gouvernement
02:25et que donc il n'y a personne pour répondre
02:26« Je vous donne ça et je ne peux pas vous donner ça ».
02:28La France, c'est un pays qui manifeste.
02:30La France, c'est un pays qui revendique.
02:31Et qui aime ça ?
02:33Non mais il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
02:35Donc ce que dit Éric Revelle,
02:38pour une fois, ça tient à peu près la route.
02:41Oui, il manifeste pour rien.
02:42Parce qu'accessoirement, la première fois,
02:44il n'y avait pas de budget.
02:46Aujourd'hui, quelque part,
02:47il revendique un certain nombre de choses
02:51qui ne sont même pas évoquées
02:54par Sébastien Lecornu, Premier ministre.
02:56J'entendais tout à l'heure
02:58un secrétaire général adjoint
02:59d'un grand syndicat national
03:01Vous pouvez dire lequel.
03:03Non, pour le coup,
03:04je n'ai pas envie de lui faire de la publicité.
03:06Mais c'était délirant.
03:08C'était un journaliste confrère
03:11qui lui disait
03:11« Mais pourquoi vous critiquez ça ?
03:13Lecornu ne vous a encore rien dit ? »
03:15« Ben justement, il ne l'a pas dit,
03:16mais il le pense. »
03:17On en est là.
03:18C'est un peu rapide comme interprétation.
03:20On en est là.
03:20Donc c'est aussi la raison pour laquelle
03:22ces mouvements finalement mobilisent peu.
03:25Alors on a beau me dire
03:26qu'il y a des manifestants passifs
03:28dans leurs entreprises, etc.
03:29qu'il y a une majorité de Français
03:31qui sont d'accord avec
03:32ce qui est en train de se passer.
03:33Non, la réalité, c'est que ça ne prend pas,
03:35ça ne crante pas.
03:36Parce que pour que ça crante
03:37et pour que ça prenne,
03:38comme le dit Eric Revelle,
03:39il faut qu'il y ait quelque part
03:40une proposition, un programme,
03:42une ligne en face.
03:44Et pour l'instant, à ce stade,
03:45le Premier ministre consulte.
03:46Est-ce que la question qui se pose,
03:48tiens, vous avez manifesté,
03:49vous êtes allé dans les cortèges
03:51à Paris, à Toulouse, à Marseille ou ailleurs,
03:53venez témoigner au 0826 300 300
03:55et si vous pensez que ça ne sert à rien,
03:57venez aussi témoigner au 0826 300 300.
04:01Eric Revelle a l'impression
04:02qu'il y a une fracture française
04:04dans ces manifestations
04:05parce qu'il n'y a pratiquement
04:06que le secteur public qui est représenté
04:09et pas le secteur privé.
04:11Est-ce que ce n'est pas une vraie fracture,
04:12une fracture sociale,
04:14comme disait Chirac il y a 30 ans ?
04:15Oui, alors la fracture sociale
04:17identifiée par Jacques Chirac,
04:19elle n'a pas vraiment été résorbée.
04:22Elle n'a cessé de se creuser.
04:24Peut-être qu'il y a aussi,
04:26ça coûte cher d'abord de faire grève.
04:29Peut-être moins dans la fonction publique
04:31effectivement que dans le secteur privé.
04:33Et puis quand même, redisons-le,
04:35dans le secteur public,
04:36vous ne prenez pas beaucoup de risques
04:37vis-à-vis de votre patron.
04:38D'abord parce qu'il y en a plein
04:39au-dessus de votre tête,
04:40il y a une hiérarchie infinie.
04:41C'est le problème de l'administration en France.
04:44Alors que dans le secteur privé,
04:45Philippe, évidemment,
04:47vous faites grève,
04:48vous êtes vu différemment
04:49pour votre patron,
04:50est-ce que vous risquez pas ?
04:51Alors la grève est constitutionnelle,
04:53mais voilà,
04:54c'est peut-être...
04:55Mais elle n'empêche pas
04:56de se faire virer,
04:57ou d'avoir un avancement
04:58un peu reculé.
04:59Ou d'avoir...
04:59Oui, on ne vire pas.
05:01On ne vire pas, Eric.
05:03Non, on ne vire pas.
05:03On ne vire pas des collaborateurs.
05:05Vous faites remarquer,
05:05dans le privé,
05:06ça coûte peut-être
05:07une journée de salaire aussi,
05:08ça finit par coûter cher
05:09de faire grève aussi,
05:10il me semble.
05:11Mais il y a peut-être aussi
05:12un peu de lucidité
05:13d'un certain nombre de collaborateurs
05:14du secteur privé
05:15qui se rendent compte
05:17qu'il n'y a pas que
05:18des patrons nantis,
05:19il n'y a pas que
05:19des patrons voyous,
05:21il n'y a pas que
05:21des patrons à la solde
05:23d'un actionnariat
05:24un peu offshore,
05:25absolument pas.
05:26Il y a aussi des patrons
05:26qui se bagarrent
05:27et vous avez des millions
05:28d'employés,
05:31de salariés,
05:32de travailleurs
05:32du secteur privé
05:33qui, pour autant,
05:35pour autant,
05:36ne vivent pas très confortablement
05:37la feuille de paye
05:39de la fin de mois,
05:40ne vivent pas nécessairement
05:41confortablement
05:42le prix du caddie
05:44tous les samedis
05:45dans les grandes surfaces,
05:46mais qui sont quand même
05:47conscients
05:48des efforts collectifs
05:50qu'il faut faire
05:50et qui ne sont pas
05:52enclins à manifester
05:53à la première occasion.
05:55C'est aussi ça
05:56la différence
05:56entre le secteur public
05:57et le secteur privé.
05:58C'est d'autant plus vrai,
05:59pardonnez-moi,
05:59quand vous regardez
06:01les baromètres,
06:02les sondages,
06:03etc.,
06:04dans une large majorité,
06:06les Français considèrent
06:07que l'entreprise
06:08est plus encline
06:09à changer leur quotidien
06:10que la politique.
06:11C'est-à-dire qu'en fait,
06:13les salariés,
06:14les citoyens français
06:15considèrent que
06:16l'entreprise,
06:18non seulement c'est le lieu
06:19où évidemment on travaille,
06:21mais que cette entreprise
06:22peut davantage améliorer
06:24son quotidien
06:26que des promesses
06:27électoralistes,
06:28politiques,
06:28de gauche ou de droite.
06:29Donc ça,
06:30c'est quand même fondamental
06:30parce qu'on n'aime pas
06:31trop l'entreprise en France,
06:33mais les salariés reconnaissent
06:34qu'il vaut mieux être
06:35dans une entreprise
06:36que de ne pas y être.
06:37Vous êtes bien sur Sud Radio,
06:39Les Vraies Voix,
06:39il est 18h12,
06:40vous voulez réagir
06:41à ces manifestations,
06:42vous étiez dans les cortèges,
06:43vous y êtes peut-être encore
06:44ou en train de rentrer chez vous
06:45ou vous écoutez
06:46Les Vraies Voix
06:47et vous avez des collègues
06:48qui sont allés manifester,
06:49venez témoigner
06:50au 0826 300 300,
06:52on se retrouve
06:53dans quelques instants.
06:54Sud Radio,
06:55Sud Radio,
06:56Parlons Vrai,
06:56Parlons Vrai,
06:57Sud Radio,
06:58Parlons,
06:58Les Vraies Voix,
06:59Sud Radio,
07:0018h20,
07:01Philippe David.
07:03Retour des Vraies Voix
07:04avec Éric Revelle,
07:05Sébastien Ménard,
07:06on vous pose cette question,
07:08grève,
07:08les manifestations d'aujourd'hui
07:10peuvent-elles servir
07:11à quelque chose ?
07:13Eh bien,
07:13pour le moment,
07:14vous dites que non
07:14et même très largement
07:15sur Twitter
07:16puisqu'on était à 90%
07:18il y a quelques minutes
07:19et on est toujours
07:20à 90% de non.
07:22Avant d'aller au 0826 300 300,
07:25est-ce que c'est irréaliste,
07:26Éric Revelle,
07:27Sébastien Ménard,
07:28de manifester,
07:29notamment pour la fonction publique
07:31en demandant de l'argent,
07:32un argent dont on sait
07:33qu'on ne l'a pas ?
07:34Bah oui,
07:35oui,
07:36oui,
07:36on n'a pas un euro de vaillant,
07:39on n'a pas rappeler
07:40le niveau de notre dette,
07:41notre déficit budgétaire,
07:43tout ce qui est en déficit,
07:44le Mozart de la finance
07:45nous a planté,
07:46la balance commerciale.
07:47Tiens,
07:47il y a un petit détail
07:48qui intéresse aux auditeurs
07:49que je répète
07:51avec gourmandise,
07:51c'est la première fois
07:52depuis 50 ans,
07:54depuis 50 ans
07:55que la balance agroalimentaire française
07:56va être déficitaire.
07:58C'était jamais arrivé
07:59depuis 50 ans.
08:00Bon,
08:00voilà,
08:00c'est un petit point.
08:01Donc en fait,
08:02on n'a pas un sous de vaillant,
08:04alors peut-être
08:05que le point d'indice
08:05des fonctionnaires
08:06n'a pas été suffisamment
08:07réévalué,
08:09j'en sais rien,
08:09je ne suis pas ça
08:10au jour le jour,
08:11mais la responsabilité
08:12des syndicats,
08:13vous voyez,
08:14il y avait Jean-Louis Borloo
08:15ce matin sur Sud Radio
08:16que j'ai écouté
08:16avec beaucoup d'intérêt,
08:18Jean-Louis Borloo,
08:18il tient un discours lucide,
08:20il tient un discours
08:21de vérité.
08:23Bon,
08:23mais parfois,
08:24voilà,
08:24les partis politiques,
08:25les syndicats,
08:26s'arc-boutent
08:27sur leur position classique,
08:29traditionnelle,
08:30et on n'avance pas,
08:31enfin si,
08:32on avance dans le mur
08:33en klaxonnant,
08:34voilà.
08:35Donc la responsabilité,
08:36oui,
08:36augmenter les fonctionnaires,
08:38peut-être pour eux
08:38ce sont de bonnes choses,
08:39mais en fait,
08:39on ne peut pas le faire.
08:40Sébastien Ménard.
08:41Quand vous avez
08:42de brillants économistes
08:44engagés,
08:46idéologiquement,
08:49philosophiquement,
08:50plutôt à gauche,
08:51voire très à gauche,
08:52qui vous racontent
08:53que finalement,
08:54il y a des solutions.
08:55Il y a des solutions fiscales
08:57qui racontent
09:05dans toutes les assemblées
09:08du monde,
09:09sur tous les plateaux,
09:10tout ça est repris,
09:11les plateaux médiatiques,
09:11etc.
09:12On vous explique que finalement,
09:13il y a une espèce
09:13d'ardoise magique
09:15qui,
09:16avec une fiscalité
09:17additionnelle
09:18qui ne toucherait
09:19qu'une partie marginale
09:22de la population
09:22qui serait susceptible
09:23de guérir
09:24tous les maux budgétaires
09:25de la France,
09:26il est tout à fait normal.
09:27qu'il y ait une audience
09:28derrière cela
09:29et qu'il y ait,
09:30je dirais,
09:31des gens qui y croient,
09:32des gens qui y adhèrent
09:33et des gens qui tentent
09:34quelque part
09:34de dessiner
09:35un autre possible
09:36sur cette base-là.
09:38Voilà.
09:38Donc moi,
09:39je ne suis pas...
09:39M. Rével,
09:40je vous écoute.
09:41M. Ménard,
09:42allez-y.
09:42Ça donne de monsieur maintenant.
09:43Que vous qualifiez
09:45Gabriel Zuckman
09:47de je ne sais plus quoi...
09:48Mais vous savez,
09:49il y a quelqu'un...
09:49des économistes de gauche ?
09:50Oui, mais il y a quelqu'un
09:51qui vient de prendre position factuelle.
09:54Comme Thomas Piketty.
09:55Mais il y a quelqu'un
09:55qui vient de prendre position,
09:56alors qui est une référence
09:57pour les économistes
09:58dont je suis.
09:59Mais pardonnez-moi,
10:00on n'écoute jamais
10:01les économistes de droite.
10:02Joseph Stiglitz,
10:03qui est prix Nobel d'économie,
10:04vient d'expliquer
10:05que la France pourrait seule
10:06mettre en place
10:07la taxe Zuckman
10:07et que ça ne la plomberait pas.
10:10Vous voyez,
10:10Joseph Stiglitz,
10:12alors je ne défends pas
10:12la taxe Zuckman,
10:13mais vous voyez,
10:14c'est en train de se cristalliser
10:15en fait,
10:16cette petite affaire.
10:17Et ça va envenimer le débat.
10:19C'est-à-dire que
10:19le cornu ne va heureusement
10:21pas annoncer
10:22la taxe Zuckman,
10:23il ne va pas annoncer
10:24le retour de l'ISF
10:25et ça va faire le jeu
10:26de l'extrême-gauche
10:27et des syndicats
10:28qui sont maintenant
10:29les courroies de transmission
10:30de l'extrême-gauche
10:31qui vont dire,
10:31vous voyez,
10:32les patrons s'en foutent plein
10:32les poches
10:33pendant que les salariés,
10:34on n'accroît pas
10:35leur pouvoir d'achat.
10:36Bon, voilà.
10:37C'est ça le drame,
10:38si vous voulez,
10:38c'est que vous avez
10:39des économistes
10:39qui ont pris la parole.
10:41Je rappelle,
10:41Joseph Stiglitz,
10:42prix Nobel d'économie,
10:44ce n'est pas n'importe qui.
10:45Bon, ben voilà,
10:45on est en train de cristalliser
10:46un débat
10:47dont la société française
10:48va faire les frais.
10:49Sébastien Ménard ?
10:50Non, mais c'est un peu vrai,
10:52mais moi j'aimerais
10:53que de temps en temps
10:54on puisse écouter,
10:55entendre des économistes
10:57qui soient prix Nobel ou pas,
10:59mais qui soient
11:00soit philosophiquement,
11:01politiquement neutres,
11:02soit de l'autre bord,
11:03c'est-à-dire de droite
11:04et plutôt libéral.
11:05Alors, privatiser
11:05le service public des médias,
11:07M. Ménard.
11:07Ça, c'est un autre sujet.
11:08Pour l'instant,
11:08je ne suis pas encore
11:08ministre de la culture
11:09et de la communication.
11:10Jusquman, il a fait
11:10toutes les antennes du public
11:11sans contradicteur.
11:13Attendez, vous vous adressez
11:14à moi comme si j'étais
11:15le patron de l'article.
11:16Non, mais vous êtes macroniste,
11:17vous pourriez souffler.
11:18Robert Redford soufflait
11:19à l'oreille des chevaux,
11:20soufflait à l'oreille
11:21du président de la République.
11:22Mais est-ce que ça n'augure
11:24pas de choses très inquiétantes
11:26pour la suite
11:27parce qu'on n'a pas
11:27de gouvernement
11:28jusqu'à preuve du contraire
11:29et nous était promis pour hier,
11:30on ne l'a toujours pas.
11:31On a un gouvernement
11:32démissionnaire,
11:32Philippe-David Joller,
11:33déjà dit sur cette antenne,
11:34la France est tenue,
11:35la France est gouvernée.
11:36On a un Premier ministre
11:38qui n'est pas là.
11:41Il est là,
11:42il est là,
11:42il est là,
11:43mais qui n'a pas
11:44la ministre en fonction.
11:45Montez sur ma mobilette
11:46en sortant,
11:47je vous amène à Matignon,
11:48il est là,
11:48vous allez le voir,
11:49il est travail.
11:49Et donc,
11:50la question qui se pose,
11:52c'est,
11:53est-ce que quelque part,
11:55voyant les syndicats
11:56qui demandent,
11:57qui demandent,
11:57ça ne va pas tenter
11:58les différents groupes
11:59du NFP
12:00à l'Assemblée nationale
12:01de mettre la pression
12:03sur le futur gouvernement
12:04et de le censurer très vite
12:05et qu'on n'aura peut-être
12:06plus le gouvernement
12:07d'ici,
12:08allez,
12:09même pas à la fin de l'année.
12:10On sait de toute façon
12:11que le NFP,
12:13malgré la dissension
12:15entre la franche socialiste
12:17versus la frange
12:18LFiste,
12:22on sait de toute façon
12:23qu'on s'achemine
12:25avant même
12:28le discours de politique générale
12:31de Sébastien Lecornu
12:32vers une censure,
12:33sauf si Sébastien Lecornu
12:35décidait de raser gratis
12:37et de distribuer
12:38ce qu'on n'a pas,
12:39ce que Eric Revelle
12:39explique depuis tout à l'heure,
12:40ce qu'on n'a pas,
12:41ce qu'on n'a plus.
12:41Qui peut se satisfaire
12:42de ce que vient de dire
12:43M. Ménard ?
12:43On a un gouvernement démissionnaire.
12:45Mais c'est la réalité !
12:46Mais c'est la réalité !
12:48C'est le résultat
12:49du Mozart de la politique
12:51de la dissolution.
12:51Mais arrêtez avec Mozart !
12:53Laissez Mozart à Mozart,
12:55la symphonie aux musiciens.
12:57Il y avait le prix Nobel
12:57d'économie quasiment.
12:59Mais arrêtez !
12:59Les Français ont payé le prix
13:01mais ils n'ont pas vu le Nobel.
13:02Voilà.
13:02Ils ont payé le prix
13:03mais ils n'ont pas vu le Nobel.
13:04Mais non mais...
13:05C'est l'un des formules !
13:06On a un gouvernement démissionnaire
13:07mais vous vous rendez compte
13:08dans quelle situation on est ?
13:09Ben vous savez,
13:10mon cher Philippe David,
13:11moi j'ai le sentiment,
13:13je ne vous le souhaite pas
13:13parce qu'on serait dans une situation...
13:15Mais puisqu'on est au bord du drame,
13:17au bord de la falaise,
13:18au bord du précipice,
13:19peut-être que même
13:20M. Lecornu va être censuré
13:21avant même d'avoir nommé
13:22un nouveau gouvernement.
13:24Et ben mon ami à ma droite,
13:25M. Ménard, me dira
13:26mais vous voyez,
13:27c'est la démocratie,
13:29on passe à autre chose,
13:30on va nommer un autre ministre.
13:31Je ne vais pas vous dire
13:32que c'est catastrophique.
13:33Je ne vais pas vous dire
13:33que ce n'est pas catastrophique.
13:34C'est le résultat
13:35de cette dissolution
13:36pittoresque,
13:38incomprise,
13:39irrationnelle,
13:40voulue par le Président de la République.
13:41Vous n'allez pas continuer
13:43à écumer les plateaux
13:44pour nous parler
13:45d'une actualité
13:46qu'à 14 ou 16 mois.
13:48Il ne faut quand même
13:48passer à autre chose.
13:49Il ne faut quand même
13:49passer à autre chose.
13:50Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
13:51On est dans un chaos politique.
13:53Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
13:53Proposer une solution.
13:55Ah ben non,
13:55attendez,
13:55si j'en ai une.
13:56Mais laquelle très vite ?
13:58Un référendum,
13:59le Président le perd
14:00et il s'en va.
14:01Voilà,
14:01au moins c'est rapide.
14:02Merci beaucoup
14:03à tous les deux
14:03pour ce premier débat.
Recommandations
1:13:34
|
À suivre
6:07
12:41
7:31
9:00
3:42
14:12
8:02
18:40
5:35
6:39
1:19:49
8:18
Écris le tout premier commentaire