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Régulariser 250.000 clandestins rapporterait près de 3 milliards d’euros par an à l’État. C’est ce qu’avance Najat Vallaud-Belkacem et son association France terre d’asile, dans une étude publiée samedi 8 novembre. Pour l’éditorialiste Joseph Thouvenel, «c’est Nicolas qui paie».

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Transcription
00:00Dans un monde fantasmé, ça tient. Dans le monde réel, non ?
00:03Oui, s'il n'y a plus personne en craint, on peut les fermer.
00:05Allez, on prend 250 000 travailleurs clandestins, c'est-à-dire qui sont dans l'inégalité, ça gêne personne.
00:10Ils se trouvent régularisés.
00:12On les régularise. Mais est-ce qu'on a un exemple de régularisation massive, comme ça s'est déjà passé en France ou dans d'autres pays,
00:19qui a évité que par la suite, ça ne soit pas une pompe aspirante ?
00:22Ça fait un appel d'air.
00:23C'est-à-dire que... Alors, elle nous dit que ça coûte 3 milliards, je la crois.
00:26Mais on les régularise et on va avoir de nouveau 3 milliards.
00:32Donc, stop. En fait, ce qu'elle nous explique, c'est qu'il faut arrêter d'accepter les travailleurs clandestins.
00:38C'est qu'il faut arrêter, puisque ses propres chiffres, ces 3 milliards, il faut arrêter d'accepter qu'on ait une immigration illégale massive.
00:48Je ne parle pas d'immigration légale, je parle d'immigration illégale massive.
00:51Elle nous dit elle-même que ça coûte 3 milliards, au moins. On peut en discuter, mais j'accepte ceci.
00:56Oui, à la rigueur.
00:57Et donc, stop. Et non pas. Je prends. Parce que ces gens, vous le disiez, et moi, je connais un peu le monde du travail, mais ils sont formés pour faire quel métier ?
01:08Ah, ça, on ne sait pas.
01:09C'est le problème du taux de chômage des étrangers.
01:11Elle peut m'expliquer ? Je rappellerais simplement qu'on a 3 millions de chômeurs, même un peu plus maintenant, 5 millions de personnes inscrites à France Travail, ce qu'on appelait Pôle emploi.
01:21La priorité, c'est peut-être que ces gens aient un travail plutôt que d'accepter d'autres personnes qui n'auront pas, par essence, de travail.
01:29Ou alors, il faut les former. Elle a chiffré la formation ? Certainement pas.
01:32Ah ben non, parce que non. Évidemment, ils ne sont pas allés au bout. On va évidemment continuer à réagir.
01:37Et évidemment, c'est Nicolas qui paye.
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