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Les invités de Julien Pasquet débattent des grands thèmes de l'actualité dans #180minutesInfoWE

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00:00:01Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver en ce dimanche pour 180 minutes info week-end.
00:00:06On vous accompagne jusqu'à 16h pour décrypter l'actualité avec mes invités.
00:00:10Les présentations dans une poignée de secondes.
00:00:12Mais d'abord, on va saluer comme chaque jour à la même heure Sandra Chiambo.
00:00:14Bonjour, il est 14h, l'essentiel de l'actualité.
00:00:17La France qui commémore les attentats du 13 novembre 2015 qui ont frappé Paris et sa banlieue.
00:00:22Plusieurs événements sont organisés dès ce week-end comme cette marche de la liberté.
00:00:26Et le départ sera donné d'ici quelques minutes, place de la République à Paris.
00:00:30On y retrouve justement Manon Varaldo et Vincent Fahendez.
00:00:34Le parcours traversera les lieux où les commandos de l'Etat islamique ont eu au moins 130 personnes il y a 10 ans.
00:00:41Vincent, racontez-nous quelle est l'ambiance sur place.
00:00:46Oui, le coup d'envoi de cette marche de l'égalité devrait être donné dans les toutes prochaines minutes.
00:00:53Le coup d'envoi est en train d'être donné d'ailleurs un petit peu plus loin derrière nous
00:00:56avec notamment la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
00:00:597 kilomètres dans Paris jusqu'à l'hôtel de ville où le village de la Fraternité attendra les participants.
00:01:06Il y a déjà plusieurs centaines de personnes ici, place de la République.
00:01:09Toutes ces personnes inscrites avec ce t-shirt orange très uni.
00:01:13Très uni, c'est le nom également de cet événement créé spécialement
00:01:16pour commémorer les 10 ans des attentats du 13 novembre 2015.
00:01:21Il y avait également une course ce matin qui était organisée, course du même nom d'ailleurs.
00:01:27Devant chaque lieu de commémoration cet après-midi, il y aura également des performances artistiques
00:01:33pour justement commémorer toutes ces victimes des attentats du 13 novembre 2015.
00:01:38Alors pour tout vous dire, on attendait normalement, je me retourne,
00:01:41la vice-présidente de l'association qui a dû donner un petit peu le coup d'envoi il y a quelques instants.
00:01:46Donc on sera avec elle dans nos prochaines éditions évidemment.
00:01:50Le coup d'envoi vient d'être donné, vous voyez toutes ces personnes donc marcher à côté de nous.
00:01:54Direction l'hôtel de ville pour tout l'après-midi.
00:01:57Vincent Frandez, merci place de la République pour CNews un petit peu plus tôt ce dimanche.
00:02:01Et Vincent vient de l'évoquer, plus de 1500 personnes se sont donc élancées
00:02:05dans une course pour la liberté en mémoire de ces terribles attaques du 13 novembre 2015.
00:02:09Et le coup d'envoi a été donné au pied du Stade de France
00:02:12où la première victime de la série d'attaques a été tuée.
00:02:14Le parcours de 15 kilomètres reliait les différents lieux où le commando de l'État islamique a sévi.
00:02:20La ligne d'arrivée, l'hôtel de ville de Paris, on retrouve un participant assez ému.
00:02:25Écoutez.
00:02:26Très riche en efforts et très très forte en émotions.
00:02:31Ça a été de la ligne de départ jusqu'à maintenant une pensée permanente
00:02:37pour toutes les personnes concernées par ce 13 novembre 2015.
00:02:43Les secours, les premiers secours, le personnel hospitalier, les bénévoles des associations,
00:02:50les victimes, les victimes décédées, les victimes vivantes, handicapées aujourd'hui,
00:02:57les familles qui supportent ça au quotidien.
00:02:59Et puis par ailleurs, l'Assemblée nationale entame le débat sur les dépenses
00:03:03après l'adoption de la partie recette du budget de la sécurité sociale.
00:03:07Si les parlementaires n'achèvent pas les débats d'ici mercredi soir,
00:03:10le texte sera envoyé au Sénat sans vote.
00:03:12La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin l'a assuré ce dimanche.
00:03:16Le Rassemblement national a d'ores et déjà annoncé qu'il votera compte
00:03:19d'après le député Jean-Philippe Tanguy.
00:03:21Merci beaucoup Sandra pour l'essentiel.
00:03:23On vous retrouve dans une trentaine de minutes pour un nouveau Point sur l'actu.
00:03:26Une très courte pause et puis on entame nos premiers thèmes d'actualité
00:03:29avec nos invités.
00:03:30A tout de suite.
00:03:3614h07, merci aux téléspectateurs qui nous rejoignent en direct sur CNews
00:03:39pour une première en compagnie de Michel Fayad.
00:03:42On a le plaisir de retrouver Axel Ronde, porte-parole CFTC Police.
00:03:45Merci d'être présent également.
00:03:46De l'autre côté de la table, Jonathan Sicsou et Olivier Vial,
00:03:50directeur du Centre d'études et recherches universitaires Jonathan Sicsou.
00:03:53Un petit coup d'œil quand même, elle a une de causeurs à paraître
00:03:56ou qui est parue avec cet entretien avec Marine Le Pen.
00:04:00Est-ce que c'est la DRDDR 2027 pour la patronne du RN à lire dans le prochain causeur ?
00:04:05Je le disais, Pauline Trevzer est avec nous de la rédaction également
00:04:08parce qu'on va s'intéresser, vous allez nous faire un éclairage
00:04:10sur le Collège de France.
00:04:11Le Collège de France, dont on parle rarement,
00:04:14qui est une institution séculaire, 500 ans d'existence,
00:04:17un prestige qui n'est plus à prouver.
00:04:21Et pourtant, le Collège de France, au cœur d'une polémique
00:04:23et qui fait volte-face ce matin, va tout vous expliquer.
00:04:26Le Collège de France qui décide d'annuler un colloque
00:04:28intitulé « Palestine et Europe, poids du passé et dynamique contemporaine »
00:04:32qui devait être organisé ces prochains jours,
00:04:34les 13 et 14 novembre prochains,
00:04:36par le professeur Henri Laurence,
00:04:37qui est le titulaire de la chaire d'Histoire du monde arabe
00:04:40dans ce Collège de France
00:04:41et par également le Centre arabe de recherche et d'études politiques de Paris.
00:04:45Je vous donne d'abord le communiqué du Collège de France
00:04:48qui justifie cette annulation après la grosse polémique autour de ce colloque.
00:04:52Et on va tout vous expliquer, je le répète.
00:04:54La liberté académique ne saurait être ignorante
00:04:57des obligations que lui impose sa responsabilité
00:05:00et l'adhésion aux valeurs qui font de la communauté scientifique
00:05:02face à la polémique,
00:05:04mais aussi aux risques qui se manifestent autour de ce colloque.
00:05:06Il a d'abord été suggéré au comité scientifique
00:05:08que l'événement se tienne à huis clos,
00:05:10solution qui ne s'est pas révélée possible.
00:05:12Or, il incombe à l'administrateur du Collège de France
00:05:15de garantir la sécurité du personnel
00:05:17ainsi que ses auditeurs
00:05:18d'éviter les risques à l'ordre public.
00:05:20Par conséquent, au regard de tout ce qui précède,
00:05:22l'administrateur du Collège de France
00:05:23est dans l'obligation,
00:05:25en tant que chef d'établissement,
00:05:27responsable de la sécurité,
00:05:28etc., etc.,
00:05:30d'annuler la manifestation prévue
00:05:32les 13 et 14 novembre prochains.
00:05:35Le tweet du ministre de l'Enseignement supérieur
00:05:37également avant de réagir,
00:05:39qui valide également cette annulation,
00:05:41défendre la liberté économique,
00:05:43c'est défendre un esprit libre.
00:05:46Pardon.
00:05:47C'est le message que j'ai porté
00:05:48auprès de l'administrateur ces derniers jours.
00:05:50Le colloque Palestine et Europe,
00:05:52poids du passé et dynamique,
00:05:54risque fort de ne pas réunir ses conditions.
00:05:58Un petit mot d'abord avec vous,
00:05:59Pauline Trevzer,
00:06:00sur ce que représente,
00:06:01sur ce qu'est globalement,
00:06:02le Collège de France,
00:06:03que chacun connaît,
00:06:04mais dont beaucoup ont du mal
00:06:05à définir vraiment les prérogatives.
00:06:08Alors, Julien,
00:06:09le Collège de France
00:06:10est un établissement public
00:06:12d'enseignement supérieur
00:06:13et de recherche,
00:06:14donc situé à Paris,
00:06:16une université qui se veut prestigieuse.
00:06:19Elle est placée sous la tutelle
00:06:20du ministère de l'Enseignement supérieur
00:06:23et de la recherche,
00:06:24donc sous la tutelle
00:06:25de M. Philippe Baptiste.
00:06:28Mais avec une organisation interne,
00:06:30le Collège de France
00:06:31est dirigé par un administrateur,
00:06:34élu par les professeurs,
00:06:35puis son nom est ensuite soumis
00:06:37au président de la République
00:06:39qui le nomme officiellement par décret.
00:06:42L'administrateur actuel
00:06:44est Thomas Romère,
00:06:45en poste depuis 2019.
00:06:47Son mandat avait été renouvelé
00:06:49et son rôle est donc
00:06:51de veiller à la qualité scientifique
00:06:54et à l'excellence des travaux
00:06:55menés au Collège.
00:06:57Mais alors,
00:06:57parmi les professeurs
00:06:59sous son autorité,
00:07:01nombreux sont engagés
00:07:02malgré le fait
00:07:03que cette école soit publique
00:07:05c'est le cas par exemple
00:07:06d'Henri Lorenz,
00:07:08un historien spécialiste
00:07:10de la Palestine,
00:07:11titulaire de la chaire
00:07:12d'Histoire contemporaine
00:07:14du monde arabe.
00:07:15Il était à l'origine
00:07:16du colloque pro-palestinien
00:07:18depuis donc annulé
00:07:20et le professeur avait affirmé
00:07:21en octobre 2023,
00:07:23je cite,
00:07:24donc on pouvait lire,
00:07:25aujourd'hui,
00:07:26nous voyons aussi
00:07:27comment l'attaque
00:07:27du discours pro-palestinien
00:07:29au nom de l'antiterrorisme
00:07:31a une résonance politique forte,
00:07:33précisément parce qu'il s'adjoint
00:07:35dans l'opinion
00:07:36à une forme d'hostilité
00:07:37à l'égard de la population
00:07:39musulmane en général.
00:07:41On pouvait également lire
00:07:43au sein des Républicains,
00:07:45beaucoup sont contre
00:07:46la politique israélienne,
00:07:48mais ils ne peuvent pas
00:07:49vraiment l'exprimer
00:07:50car cela rendrait moins audible
00:07:52leur position politique
00:07:54contre l'immigration,
00:07:55par exemple.
00:07:57Alors,
00:07:57au-delà des professeurs,
00:07:59ce sont aussi
00:07:59les intervenants
00:08:00choisis par le Collège de France
00:08:02qui posent problème,
00:08:04comme Musna Schiabi,
00:08:06elle devait être
00:08:07la modératrice du colloque
00:08:09et la femme avait affirmé
00:08:11quelques jours
00:08:12après les attaques terroristes
00:08:13du 7 octobre,
00:08:15Israël tue les bébés partout,
00:08:17ici c'est le Liban,
00:08:18alors cessez de parler guerre,
00:08:20Israël Hamas
00:08:20ou Israël Hezbollah,
00:08:22dites la vérité,
00:08:23Israël est un État nazi,
00:08:26pire même.
00:08:26des propos susceptibles,
00:08:29bien sûr,
00:08:29de poursuites judiciaires
00:08:31et pour rappel,
00:08:33Julien,
00:08:34en 2023,
00:08:35l'État a versé
00:08:36au Collège de France
00:08:37une subvention
00:08:38pour charge
00:08:38de services publics
00:08:40d'environ
00:08:4041 millions d'euros.
00:08:42Olivier Vial,
00:08:43merci beaucoup Pauline.
00:08:44Olivier Vial,
00:08:44je me tourne vers vous
00:08:45parce que vous êtes
00:08:45vraiment très...
00:08:48vous faites autorité
00:08:49sur ces questions
00:08:50et vous connaissez
00:08:51les différentes références
00:08:52qui vont avec.
00:08:54En gros,
00:08:54on ne va pas se mentir,
00:08:55c'est ce matin à 11h
00:08:56que le communiqué
00:08:57est tombé
00:08:57pour l'annulation
00:08:58de ce colloque
00:08:59qui commençait
00:09:00à faire polémique.
00:09:01Nos confrères du Point
00:09:01ont fait un papier,
00:09:02nous avons été
00:09:03la seule chaîne info
00:09:04à en parler
00:09:05et on va arrêter
00:09:06de se mentir,
00:09:07c'est le blabla
00:09:08du communiqué,
00:09:09c'est de la poudre aux yeux
00:09:10pour nous dire
00:09:11qu'en fait,
00:09:12nos amis du Collège de France
00:09:13regardent ces news,
00:09:14lisent le point
00:09:14et se disent
00:09:15oulala,
00:09:15c'est en train
00:09:15de nous dépasser,
00:09:16on est en train
00:09:16de faire un colloque
00:09:17qui va alimenter la haine,
00:09:19qui est à la limite
00:09:19de la légalité
00:09:20et il vaut mieux
00:09:21éteindre l'incendie
00:09:21avant qu'il ne se propage
00:09:23d'un peu plus.
00:09:24Oui, mais en fait,
00:09:25c'est toujours
00:09:25la même chose,
00:09:27on a le ministre
00:09:29de l'Enseignement supérieur
00:09:30qui réagit à minima
00:09:31parce que quand il dit
00:09:32que ça risque
00:09:33de ne pas réunir
00:09:34les conditions
00:09:35d'un débat apaisé
00:09:36et d'un débat équilibré,
00:09:38quand on voit
00:09:39la liste des orateurs,
00:09:41on savait que c'était...
00:09:41Mais j'imagine
00:09:42que ça fait un moment
00:09:42qu'ils sont au courant
00:09:43que c'est en cours d'organisation,
00:09:46c'est dans moins d'une semaine.
00:09:46La liste est en ligne,
00:09:47etc.
00:09:48Ça ressemblait plus
00:09:49effectivement à un meeting
00:09:50pro-palestinien,
00:09:51pro-Hamas même
00:09:52puisqu'une grande partie
00:09:53des intervenants
00:09:55avaient pris position
00:09:55pour le Hamas
00:09:56qu'à un réel colloque scientifique.
00:09:58Ce qui est aussi
00:09:59extrêmement classique,
00:10:02malheureusement,
00:10:02c'est la justification.
00:10:04En fait,
00:10:05on a une forme
00:10:05de retournement,
00:10:06on justifie l'annulation
00:10:07par un risque de polémique,
00:10:09un risque presque
00:10:10pour la sécurité
00:10:10comme si c'est ceux
00:10:11qui avaient alerté
00:10:12sur la dangerosité
00:10:14intellectuelle
00:10:15de ce rassemblement
00:10:16qui étaient finalement
00:10:17responsables
00:10:18parce qu'ils causent
00:10:19un trouble à l'ordre public.
00:10:20Alors que non,
00:10:20c'est pas du tout.
00:10:21C'est la version totale.
00:10:22On est vraiment
00:10:23sur un colloque
00:10:24qui était extrêmement dangereux,
00:10:27qui était un colloque
00:10:28qui se passait en plus
00:10:29le 13 novembre.
00:10:30Le symbole,
00:10:30il n'est pas innocent,
00:10:32il est une provocation
00:10:33qui est, je trouve,
00:10:35ignoble,
00:10:35surtout quand on sait
00:10:36qui est derrière ce colloque.
00:10:38Le centre d'études,
00:10:39le CAREP,
00:10:41c'est un mouvement
00:10:41qui est financé
00:10:42en partie
00:10:43par des...
00:10:44Centre Arad de Recherche
00:10:45et d'Études Politiques
00:10:45de Paris.
00:10:46...financé en partie
00:10:47par des fonds
00:10:48qataris
00:10:49avec des liens
00:10:50très importants
00:10:51avec le Qatar.
00:10:53C'est historiquement
00:10:54l'endroit
00:10:55où François Burga,
00:10:57qui était chercheur
00:10:58au CNRS,
00:10:59a officié
00:10:59pendant très longtemps.
00:11:00François Burga,
00:11:01c'est celui
00:11:01qui osait dire
00:11:03la vérité,
00:11:04c'est-à-dire que,
00:11:04oui,
00:11:04il était islamo-gauchiste
00:11:05et il reconnaissait
00:11:07que, malheureusement,
00:11:08pour lui,
00:11:08il n'y avait pas assez
00:11:09d'islamo-gauchistes
00:11:10dans l'université.
00:11:11Alors, il en a formé
00:11:11tout plein.
00:11:12Et là, effectivement,
00:11:13on retrouve dans ce colloque-là
00:11:14des élèves de François Burga
00:11:16qui sont, effectivement,
00:11:18des islamo-gauchistes
00:11:19totalement assumés.
00:11:20On sait que l'entrisme
00:11:21est partie intégrante
00:11:23de certaines universités.
00:11:25Je pense à Paris 8,
00:11:26à Nanterre,
00:11:27à Rennes,
00:11:27à Lyon 2, etc.
00:11:29Mais là,
00:11:29on parle du Collège de France
00:11:30qui est une institution
00:11:31des plus prestigieuses
00:11:33de notre pays.
00:11:34C'est que ça.
00:11:35Depuis le début,
00:11:36en fait,
00:11:36cet entriste-là,
00:11:37il ne vise pas
00:11:37les petites facs de province.
00:11:39Il vise le HESS d'abord,
00:11:41qui est une très grande école
00:11:43de sciences sociales.
00:11:44Il a visé Sciences Po Paris.
00:11:46Il a visé aux États-Unis
00:11:48Yale, Berkeley.
00:11:49Il ne vise pas
00:11:50les petites écoles,
00:11:51il vise les élites.
00:11:52Et effectivement,
00:11:53on a été là-dessus
00:11:53d'une naïveté totale.
00:11:55Je rappelle qu'en 2020,
00:11:57Islam Alouche
00:11:58est un chercheur,
00:12:00est recruté comme chercheur
00:12:03dans un centre de recherche
00:12:04à Aix-en-Provence,
00:12:05alors que c'est un djihadiste
00:12:07et un terroriste syrien
00:12:08qui est recherché.
00:12:10Il a été aujourd'hui
00:12:10arrêté et condamné.
00:12:12Et pourtant,
00:12:13c'est justement
00:12:14ses collègues
00:12:15qui ont essayé
00:12:16de le faire venir
00:12:17et de l'imposer
00:12:18comme un professeur.
00:12:19Mais là,
00:12:19on était vraiment
00:12:20dans les limites.
00:12:20Si ce colloque avait eu lieu,
00:12:21on était vraiment
00:12:22dans les limites
00:12:22de la liberté d'expression
00:12:23parce que tout ce qui est
00:12:25présenté est relativisé.
00:12:26On flirte avec les frontières
00:12:28de l'apologie du terrorisme.
00:12:30Parmi l'une des thématiques,
00:12:31Michel Fayad,
00:12:32qui était proposée,
00:12:33vous aviez notamment
00:12:34le sionisme
00:12:35comme projet européen
00:12:36d'expansion coloniale.
00:12:38C'est à peine orienté,
00:12:39tout ça.
00:12:40Oui,
00:12:40mais ce n'est pas étonnant
00:12:41en fait quiconque connaît
00:12:43un peu Henri Lorenz
00:12:45et connaît
00:12:46d'autres intellectuels
00:12:47du type
00:12:48Jean-Pierre Fillu
00:12:48ou Pascal Boniface
00:12:50ou quelques autres,
00:12:52c'est que
00:12:52en fait,
00:12:53ces gens-là
00:12:53ont un prisme,
00:12:56si vous voulez,
00:12:56ils étudient
00:12:57la question au Moyen-Orient
00:12:58uniquement avec
00:12:59des œillères
00:13:00de la guerre froide
00:13:01où tout est soi-disant
00:13:03gauche contre droite,
00:13:04capitalisme contre marxisme,
00:13:06colonialisme contre anticolonialisme,
00:13:08impérialisme contre anti-impérialisme,
00:13:10en ignorant complètement
00:13:11en réalité
00:13:12la vraie question fondamentale
00:13:14qui est la question
00:13:15en réalité
00:13:16politico-religieuse.
00:13:17Parce qu'en réalité,
00:13:18l'islam,
00:13:19c'est ça.
00:13:19L'islam,
00:13:20c'est un projet
00:13:20qui est à la fois politique
00:13:21et religieux
00:13:22et qui en réalité
00:13:24a été la plus grande colonisation
00:13:28à travers les siècles
00:13:29au Moyen-Orient.
00:13:31Je rappelle
00:13:32parce que
00:13:33les gens croient
00:13:34que l'histoire
00:13:34de la Palestine
00:13:35commence après la chute
00:13:37de l'Empire Ottoman
00:13:37ou bien commence
00:13:38en 1948
00:13:40mais enfin,
00:13:41la Palestine
00:13:41a été juive,
00:13:42elle a été ensuite chrétienne
00:13:43et elle a été colonisée
00:13:45par les combattants,
00:13:48les djihadistes
00:13:49arabo-islamiques
00:13:50et ensuite
00:13:50par les
00:13:51les combattants
00:13:53ottomans.
00:13:54Et c'est eux
00:13:54qui ont colonisé
00:13:55cette terre
00:13:55avant quiconque.
00:13:58C'est-à-dire que
00:13:58les premiers massacres
00:14:00de juifs
00:14:00ont eu lieu
00:14:01déjà au XVIe siècle.
00:14:03Il y en a eu également
00:14:04le fameux massacre
00:14:05de Safed
00:14:06en 1834.
00:14:08Il y a eu
00:14:08des massacres
00:14:09de chrétiens
00:14:09en 1840 au Liban,
00:14:11en 1860 au Liban.
00:14:12Le plus grand génocide
00:14:14du Moyen-Orient
00:14:14qui est celui
00:14:15des Arméniens
00:14:16mais aussi celui
00:14:17des Libanais
00:14:17durant la Première Guerre mondiale
00:14:19par la Grande Famine.
00:14:20Donc,
00:14:20le problème
00:14:22de ces intellectuels
00:14:24c'est que donc
00:14:25pour eux
00:14:25tout a commencé
00:14:26en 1848.
00:14:28Le sionisme
00:14:29est responsable
00:14:30de tout
00:14:30et puis
00:14:31toute personne
00:14:32qui...
00:14:32Mais surtout
00:14:33au-delà même
00:14:33de ces références historiques
00:14:34et vous faites bien
00:14:35de nous rappeler
00:14:37et de faire un peu
00:14:37de pédagogie
00:14:38sur l'histoire
00:14:38de la Palestine
00:14:39mais au-delà même
00:14:40de cela
00:14:41on est dans
00:14:42cette alimentation
00:14:43latente
00:14:44constante
00:14:46depuis deux ans
00:14:47de cette haine
00:14:48de cet antisionisme
00:14:49qui n'est que le faunet
00:14:50de l'antisémitisme
00:14:52sur cette accumulation
00:14:53d'événements
00:14:54qui ne font que cliver
00:14:54la population
00:14:56c'est juste
00:14:56de l'irresponsabilité pure
00:14:58de la part d'une institution
00:15:00comme le Collège de France
00:15:01d'avoir même eu l'idée
00:15:02parce qu'on rappelle
00:15:03que l'info du matin
00:15:03c'est qu'à 11h
00:15:05il y a un communiqué
00:15:05qui tombe pour annuler
00:15:06mais alors qu'on est
00:15:07à 4 jours
00:15:07de l'événement
00:15:08et que tout cela
00:15:09n'est qu'une hypocrisie
00:15:11globale
00:15:12de la part de ceux
00:15:13qui dirigent
00:15:13ce Collège de France
00:15:14qui avait prévu cet événement
00:15:15Mais Julien
00:15:15vous avez d'autant plus raison
00:15:16qu'en réalité
00:15:17tout le narratif
00:15:18du Hamas
00:15:18aujourd'hui en France
00:15:19il repose sur les arguments
00:15:21de personnes
00:15:22comme Henri Laurence
00:15:23Jean-Pierre Fillu
00:15:24Pascal Boniface
00:15:25etc.
00:15:26qui donnent en fait
00:15:27toute l'argumentation
00:15:28nécessaire
00:15:29à tous ceux
00:15:30qui sont faits
00:15:30Henri Laurence
00:15:31à la tête
00:15:32de la chaire
00:15:33alors l'institut exact
00:15:34de la chaire
00:15:35c'est la chaire
00:15:35d'histoire du monde arabe
00:15:37du Collège de France
00:15:38que fait cet homme
00:15:39à la tête
00:15:40d'une telle institution
00:15:41et tout simplement
00:15:41parce que
00:15:42si vous voulez
00:15:44Jonathan ensuite
00:15:44allez-y
00:15:45tout simplement
00:15:45parce qu'en réalité
00:15:46il y a une OPA
00:15:47de la part
00:15:47de ces intellectuels
00:15:48islamo-gauchistes
00:15:50qui ont pris
00:15:51comme disait Olivier
00:15:52la tête
00:15:54de toutes ces institutions
00:15:55et en fait
00:15:56des personnes
00:15:56comme par exemple
00:15:57Georges Ben Soussan
00:15:58et autres
00:15:58de l'autre côté
00:15:59entre guillemets
00:16:00eux ont été
00:16:01ostracisés
00:16:02et ont été
00:16:03même poursuivis
00:16:04en justice
00:16:04et d'ailleurs
00:16:05ils ont été
00:16:06finalement blanchis
00:16:07mais bon
00:16:08c'est eux
00:16:08qui sont attaqués
00:16:09et pas l'inverse
00:16:09et c'est quand même ça
00:16:10qui est assez grave
00:16:11dans un tout autre sujet
00:16:13de Mme Vallaud-Belkacem
00:16:14qui en plus d'être magistrate
00:16:16à la Cour des Comptes
00:16:18est présidente de France Terre d'Asile
00:16:19qui vient insuffler l'idée
00:16:21ces dernières heures
00:16:22qu'il faut légaliser
00:16:24250 000 sans-papiers
00:16:25dans ce pays
00:16:25pour gagner de l'argent
00:16:27en fait
00:16:27vous êtes dans un espèce
00:16:28de socialisme d'État
00:16:29cet entre-soi déconnecté
00:16:32du réel
00:16:32qui continue de faire la loi
00:16:34dans ce pays
00:16:35au détriment
00:16:36de la volonté du peuple
00:16:37un mot là-dessus
00:16:38Jonathan Sicsou
00:16:38Oui un mot
00:16:39c'est une illustration
00:16:40une illustration supplémentaire
00:16:42de la dérive
00:16:43de cette belle institution
00:16:44qui est le Collège de France
00:16:45500 ans d'existence
00:16:46Exactement
00:16:47ça a été dit
00:16:47c'est la même pente
00:16:49qui a totalement fourvoyé
00:16:51Sciences Po
00:16:51qui est empruntée
00:16:53sous nos yeux
00:16:53c'est intéressant
00:16:54entre guillemets
00:16:55de voir que c'est le prisme
00:16:56décolonial
00:16:57qui est un peu
00:16:57le fil rouge
00:16:58de cette conférence avortée
00:17:00et le décolonialisme
00:17:03est l'un des nés
00:17:04du wokisme
00:17:06de l'islamo-gauchisme
00:17:07et de voir que tous les thèmes
00:17:08qui étaient déclinés
00:17:10dans ce colloque
00:17:12étaient complètement
00:17:13orientés
00:17:14dans ce sens-là
00:17:15on parle d'Henri Laurence
00:17:16mais dans une autre
00:17:17une autre chaire également
00:17:18et dirigée par
00:17:19l'historien Patrick Boucheron
00:17:21qui prône clairement
00:17:23la déconstruction
00:17:24de l'histoire française
00:17:25c'est ce qui fait son succès
00:17:26d'ailleurs
00:17:27notamment sur le service public
00:17:29c'est assez scandaleux
00:17:30de voir que c'est cet homme
00:17:31qui fait la pluie et le beau temps
00:17:32Je suis très surpris
00:17:33je vous avoue que pour moi
00:17:34le Collège de France
00:17:34c'était la neutralité scientifique
00:17:36l'excellence
00:17:37à l'état pur
00:17:39c'était le méconnaître
00:17:40ces deux jours de colloque
00:17:42devaient se conclure
00:17:42par un débat
00:17:43enfin débat
00:17:44qui n'a que le mot
00:17:44le nom
00:17:45avec Dominique de Villepin
00:17:47Joseph Borrell
00:17:48l'ancien chef
00:17:49de la diplomatie européenne
00:17:50et Francesca Albanese
00:17:51qui dirige à l'ONU
00:17:54le secrétariat
00:17:55ou quelque chose comme ça
00:17:56elle est la représentante
00:17:56des territoires palestiniens
00:17:57à l'ONU
00:17:58Tout dernier mot
00:17:58Olivier Vielle
00:17:59sur ce colloque
00:18:00annulé ce matin
00:18:01par le Collège de France
00:18:02qui a été pris de panique
00:18:03en lisant le point
00:18:03et en regardant ses news
00:18:04J'espère juste qu'effectivement
00:18:06ça permettra
00:18:07au ministre
00:18:08Philippe Baptiste
00:18:09qui a redit
00:18:10encore la semaine dernière
00:18:11que l'islamo-gauchisme
00:18:12n'existait pas à l'université
00:18:13de voir ce que c'est
00:18:15parce que là
00:18:15on a l'illustration parfaite
00:18:17d'un colloque
00:18:18qui est 100% islamo-gauchiste
00:18:19qui est dans une des plus grandes
00:18:20institutions
00:18:21de l'enseignement supérieur
00:18:23donc le ministre
00:18:24il faut peut-être
00:18:24à un moment donné
00:18:25qu'il ouvre les yeux
00:18:25et qu'il regarde
00:18:26comment son ministère dérive
00:18:28Il voulait faire ce colloque
00:18:30un peu sous le tapis
00:18:31en catimini
00:18:32dans l'indifférence médiatique
00:18:33générale
00:18:34mais c'était sans compter
00:18:35sur certains
00:18:36plus vigilants que d'autres
00:18:37et fort heureusement
00:18:39ce colloque
00:18:39n'aura pas lieu
00:18:40mais c'est terrible
00:18:41d'imaginer
00:18:42qu'il avait été
00:18:42donc prévu
00:18:43programmé
00:18:44par des gens
00:18:45dits respectables
00:18:46au sein d'une institution
00:18:48qui ne l'est pas moins
00:18:49courte pause
00:18:49il n'a échappé à personne
00:18:51que dans quelques jours
00:18:53le 13 novembre
00:18:54sera ravivé
00:18:55cette douleur
00:18:56sera ravivée
00:18:57un peu plus
00:18:58avec ses commémorations
00:18:59c'est dans ce timing
00:19:01que l'on a appris
00:19:02également
00:19:03que le pire détenu
00:19:04de France
00:19:05le plus dangereux
00:19:05de notre pays
00:19:06pouvait depuis sa cellule
00:19:08fomenter un nouvel attentat
00:19:09si ce n'est pas
00:19:10un scandale d'Etat
00:19:11il faudra m'expliquer
00:19:12ce que c'est
00:19:12on en dit un mot
00:19:13dans un instant
00:19:13Nous sommes de retour
00:19:18sur le plateau
00:19:19de 180 minutes
00:19:20infos
00:19:20merci à ceux
00:19:21qui nous rejoignent
00:19:21à 14h26
00:19:2210 ans
00:19:2310 ans après
00:19:24les terribles attentats
00:19:25du 13 novembre
00:19:26la nouvelle a fait
00:19:27l'effet d'un coup de poignard
00:19:28dans le dos
00:19:29pour les familles
00:19:30des victimes
00:19:31Salah Abdeslam
00:19:31on vous l'apprenait
00:19:33hier
00:19:34le détenu le plus dangereux
00:19:35de France
00:19:35condamné à la perpétuité
00:19:36pour sa participation
00:19:37à la tuerie de 2015
00:19:38était donc
00:19:39possiblement
00:19:40en train
00:19:41de préparer
00:19:42un nouvel attentat
00:19:42depuis sa cellule
00:19:44de Vendin-Levier
00:19:44Pauline Trevzer
00:19:45pour les détails
00:19:46possiblement
00:19:49Salah Abdeslam
00:19:50était en lien
00:19:51avec des individus
00:19:52dans le but
00:19:53de préparer
00:19:53un attentat
00:19:54la question
00:19:55se pose désormais
00:19:56puisque l'enquête
00:19:57est élargie
00:19:58au chef d'association
00:19:59de malfaiteurs
00:20:00terroristes
00:20:01l'enquête préliminaire
00:20:02avait été ouverte
00:20:03le 17 janvier dernier
00:20:04du seul chef
00:20:05de recel
00:20:06d'objets illicites
00:20:07à détenus
00:20:08dans le cadre
00:20:09de cette enquête
00:20:10et de ses deux chefs
00:20:11d'accusation
00:20:11Salah Abdeslam
00:20:13a été cette semaine
00:20:14à deux reprises
00:20:15placée en garde à vue
00:20:16incarcéré
00:20:17à la prison
00:20:18de haute sécurité
00:20:19de Vendin-Levier
00:20:20condamné
00:20:21à la perpétuité
00:20:22incompressible
00:20:23comment Salah Abdeslam
00:20:25a-t-il pu se procurer
00:20:26cette clé USB
00:20:27ce serait lors
00:20:29d'un parloir
00:20:29avec sa compagne
00:20:30que celle-ci
00:20:31lui aurait alors
00:20:32glissé l'objet
00:20:33Salah Abdeslam
00:20:34a ensuite pu lire
00:20:35cette clé
00:20:35sur un ordinateur
00:20:36dans sa cellule
00:20:37autorisé légalement
00:20:39puisqu'il devait
00:20:40lui servir à étudier
00:20:41l'ordinateur
00:20:42lui sera confisqué
00:20:43dès l'ouverture
00:20:44de l'enquête
00:20:44sur le contenu
00:20:46de cette clé USB
00:20:47des fichiers
00:20:48de propagande
00:20:49djihadiste
00:20:50selon le parquet
00:20:51national antiterroriste
00:20:52l'enquête
00:20:53s'élargit
00:20:54avec trois nouvelles
00:20:55gardes à vue
00:20:55dont la compagne
00:20:56de Salah Abdeslam
00:20:57Axel Ronde
00:20:59du syndicat
00:20:59CFTC Police
00:21:00je le rappelle
00:21:01c'est un scandale
00:21:02absolu
00:21:03c'est une honte
00:21:04pour l'état français
00:21:05oui on se rend compte
00:21:07que finalement
00:21:08le détenu
00:21:09à dix ans après
00:21:09les attentats
00:21:10bien sûr du 13 novembre
00:21:11pardonnez-moi
00:21:11le détenu
00:21:12le plus surveillé
00:21:13de France
00:21:14on se rend compte
00:21:15qu'il a la capacité
00:21:16finalement de communiquer
00:21:17avec l'extérieur
00:21:18c'est quand même
00:21:19gravissime
00:21:20ce qui s'est passé
00:21:22on voit bien
00:21:22que finalement
00:21:23ces personnes
00:21:25qui sont
00:21:25dans leur radicalisation
00:21:28ne peuvent pas
00:21:29être déradicalisées
00:21:30c'est impossible
00:21:30on voit bien
00:21:31que ces personnes
00:21:32continuent
00:21:33et ne cherchent
00:21:33qu'une chose
00:21:34c'est de chercher
00:21:36comment ils vont pouvoir
00:21:37commettre un nouvel attentat
00:21:38si on le sait ça
00:21:39pourquoi est-ce qu'il a
00:21:40autant de facilité
00:21:41d'accès à un ordinateur
00:21:42pourquoi est-ce qu'il a
00:21:43un parloir physique
00:21:44où il peut avoir
00:21:45un contact physique
00:21:46sans digerfouane
00:21:46avec des gens
00:21:47si tout cela
00:21:48est su de tous
00:21:49si on sait
00:21:50qu'un homme
00:21:50aussi fanatique
00:21:51aussi radicalisé
00:21:52ne pourra jamais changer
00:21:53comment se fait-il
00:21:54que ces conditions
00:21:55soient aussi souples
00:21:56alors qu'il est censé
00:21:57être à l'isolement
00:21:58en perpétuité
00:21:58incompressible
00:21:59ce sont nos lois
00:22:00si vous voulez
00:22:00il a accès
00:22:03à des avocats
00:22:04les avocats
00:22:04vont faire des recours
00:22:05quand ils trouvent
00:22:06que ces conditions
00:22:07sont difficiles
00:22:09trop difficiles
00:22:10et malheureusement
00:22:11on perd
00:22:12on perd que ça soit
00:22:13au niveau européen
00:22:15au niveau des droits
00:22:15de l'homme
00:22:16vous ne pouvez pas
00:22:17si vous voulez
00:22:18mettre en place
00:22:19un système
00:22:20d'exception
00:22:21sur cette personne
00:22:23il faudrait bien évidemment
00:22:25qu'il n'ait accès
00:22:26à aucun parloir physique
00:22:28si vous voulez
00:22:29il faudrait que ça soit
00:22:30derrière une vitre
00:22:30il ne faudrait pas
00:22:32qu'il y ait des contacts
00:22:33avec lui
00:22:33mais on comprend mieux
00:22:34vous savez maintenant
00:22:35pourquoi Nicolas Sarkozy
00:22:35on préfère se conformer
00:22:36à ce que nous dit Bruxelles
00:22:37plutôt que de protéger
00:22:38les citoyens français
00:22:40en fait
00:22:40c'est ça
00:22:40complètement
00:22:41et on comprend mieux
00:22:42pourquoi Nicolas Sarkozy
00:22:43qui est incarcéré
00:22:44à la prison de la santé
00:22:45je ne suis pas sûr
00:22:46qu'il est un ordinateur lui
00:22:46a été incarcéré
00:22:47non
00:22:48a été incarcéré
00:22:48avec deux policiers
00:22:49pour sa protection
00:22:50vous imaginez
00:22:51si la personne
00:22:52la plus surveillée
00:22:53dans nos prisons françaises
00:22:56arrive à avoir
00:22:57ce genre d'accès
00:22:58donc imaginez
00:22:59qu'un déséquilibré
00:23:00pourrait approcher
00:23:01Nicolas Sarkozy
00:23:02et attenter
00:23:04à sa vie
00:23:04donc c'est pour ça
00:23:05qu'il y a deux officiers
00:23:06de sécurité du SDLP
00:23:07qui sont présents avec lui
00:23:08rendons-nous bien compte
00:23:09de ce qu'on est en train de dire
00:23:10si nos services
00:23:10de renseignement
00:23:11et les différentes fouilles
00:23:14du service pénitentiaire
00:23:15n'avaient pas réussi
00:23:16à contrer
00:23:17ce qui était en train
00:23:18de se préparer
00:23:18potentiellement là
00:23:19au moment
00:23:20des célébrations
00:23:22des commémorations
00:23:24de l'anniversaire
00:23:25du 13 novembre
00:23:26vous aviez potentiellement
00:23:27un nouvel attentat
00:23:27avec des familles
00:23:29déjà endeuillées
00:23:30qui auraient vécu
00:23:32de nouveau l'horreur
00:23:33écoutez la maman
00:23:34de Prescilia
00:23:34Patricia Correa
00:23:35Prescilia
00:23:36qui est morte au Bataclan
00:23:37le 13 novembre 2015
00:23:38qui de façon
00:23:39quasi prémonitoire
00:23:40vendredi
00:23:40on était ensemble
00:23:41sur l'antenne
00:23:42en Skype avec elle
00:23:43nous disait
00:23:44mais si ça se trouve
00:23:45il est en train
00:23:46de fomenter un nouvel attentat
00:23:46alors que l'information
00:23:47n'était pas encore parvenue
00:23:48sur cette clé USB
00:23:50et sur ce qu'il comptait faire
00:23:51écoutez-la
00:23:52au sein de sa cellule
00:23:54il continue
00:23:55à faire cette propagande
00:23:57je ne sais pas comment
00:23:58imaginons qu'il puisse
00:24:02réussir à ordonner
00:24:06un acte de terrorisme
00:24:07de sa cellule
00:24:08mais vous vous rendez compte
00:24:08mais c'est complètement fou
00:24:10quoi
00:24:10il faut vraiment
00:24:12que la justice réagisse
00:24:13j'espère que monsieur Darmanin
00:24:14va s'occuper de la situation
00:24:18parce qu'on ne peut pas
00:24:18rester comme ça
00:24:19on est vidé, persécuté
00:24:21à l'intérieur
00:24:21si vous saviez
00:24:22c'est une blessure béante
00:24:24qui jamais ne se refermera
00:24:26jusqu'à notre dernier souffle
00:24:27et alors là
00:24:28à quelques jours
00:24:29des commémorations
00:24:30on apprend ça
00:24:30quant à sa femme
00:24:32je ne comprends pas
00:24:34comment elle a pu épouser
00:24:35il ne faut pas être très net
00:24:37quand même
00:24:37et puis
00:24:38qu'est-ce que ça veut dire
00:24:40il va se reproduire aussi
00:24:41pendant qu'on y est
00:24:41pendant que ma fille
00:24:42elle n'aura jamais d'enfant
00:24:43elle est entre quatre planches
00:24:44non
00:24:45moi je suis dans un état de rage
00:24:47là quand j'entends
00:24:47des choses comme ça
00:24:48bien sûr qu'on comprend
00:24:51la colère de cette dame
00:24:51et son indignation
00:24:52totalement
00:24:53et où elle a raison
00:24:54et je pense que c'est un des enjeux
00:24:57aujourd'hui
00:24:58pour la justice
00:24:59c'est de comprendre
00:24:59que dans les crimes terroristes
00:25:01il y a deux dimensions
00:25:02et que la prison
00:25:03elle doit empêcher
00:25:04la récidive
00:25:05mais des deux dimensions
00:25:06alors effectivement
00:25:07quand on met quelqu'un
00:25:08à l'isolement
00:25:08on l'empêche de tuer
00:25:09mais par contre
00:25:10on ne l'empêche pas
00:25:11de faire sa propagande
00:25:12s'il a encore la possibilité
00:25:14d'avoir des contacts
00:25:15à l'extérieur
00:25:15il est toujours un organe
00:25:17la perpétuité incompressible
00:25:19c'était censé être
00:25:20la substitution
00:25:22à la peine de mort
00:25:23je le rappelle
00:25:24ce qu'on a oublié
00:25:25c'est qu'effectivement
00:25:26il y a certains crimes
00:25:27où il y a une dimension symbolique
00:25:29il y a une dimension propagande
00:25:30qui est très forte
00:25:31et cet individu
00:25:33il est l'ennemi public
00:25:34numéro un pour nous
00:25:35mais pour toute une galaxie
00:25:36c'est un héros
00:25:37c'est quelqu'un
00:25:38qui est mis en avant
00:25:39et il faut bien comprendre
00:25:40que ça fait des années déjà
00:25:42qu'on n'a pas compris ça
00:25:43l'exemple qu'on a tous en tête
00:25:46c'est Georges Ibrahim Abdallah
00:25:47il est mis en prison
00:25:48pendant très longtemps
00:25:49ce qui ne l'empêche pas
00:25:50au contraire
00:25:51de devenir à ce moment-là
00:25:52un symbole
00:25:52visité notamment
00:25:53par les débutés
00:25:54de la France insolite
00:25:55et qui est communié
00:25:56et qui est devenu un nu
00:25:56aujourd'hui
00:25:57dans tous les symboles
00:25:59de l'ultra-gauche
00:25:59comme la référence
00:26:01de celui qui est allé
00:26:02jusqu'au bout de son combat
00:26:03et comme Juan Barghouti aussi
00:26:04et donc effectivement
00:26:05on a cette dimension-là
00:26:07il faut absolument
00:26:08que ces terroristes
00:26:09qui ont du sang sur les mains
00:26:10mais qui sont aussi
00:26:11des outils de propagande
00:26:12soient mis au secret totalement
00:26:14qu'il y a une forme d'oubli
00:26:15qu'on les oublie quelque part
00:26:16et qui n'ait pas de contact
00:26:17des dirigeants de l'extérieur
00:26:18On reviendra tout à l'heure
00:26:19sur la menace terroriste
00:26:20puisqu'on ouvrira de nouveau
00:26:21ce volet à partir de 15h
00:26:22sur la menace terroriste
00:26:24et à l'aube de ces commémorations
00:26:26la sécurité est renforcée
00:26:28et cette menace
00:26:28qui est finalement
00:26:29peut-être même plus importante
00:26:30que celle que l'on constatait
00:26:32il y a 10 ans
00:26:33mais pour continuer
00:26:34et conclure sur Salah Abdeslam
00:26:35deux communications
00:26:36d'abord du syndicat Alliance
00:26:38et de Thibaut de Montbréal
00:26:39syndicat de police Alliance
00:26:41qui déplorait là encore
00:26:42cette information
00:26:43clé USB dans la cellule
00:26:44même enfermé
00:26:45dans une prison d'eau de sécurité
00:26:46il restait connecté
00:26:47à la NGN10
00:26:48la prison doit isoler
00:26:49pas offrir des passerelles
00:26:50de communication
00:26:51à des terroristes
00:26:52ou à des criminels
00:26:53pour Thibaut de Montbréal
00:26:54spécialiste des questions
00:26:55de sécurité
00:26:56qu'on connaît bien
00:26:57sur cette antenne
00:26:57faille hallucinante
00:26:59de sécurité
00:27:00autour de Salah Abdeslam
00:27:01c'est absolument
00:27:02gravissime
00:27:03Jonathan Sixou
00:27:05et Michel Fayad
00:27:05la France est malade
00:27:06de son état de droit
00:27:08et au nom
00:27:09d'un bien-être individuel
00:27:11même envers
00:27:12les pires criminels
00:27:13que ce soit
00:27:14on s'assoit
00:27:17sur la sécurité
00:27:18collective
00:27:18pour que
00:27:19certains
00:27:20puissent se continuer
00:27:21de tenter
00:27:22de mener une vie normale
00:27:23il y a
00:27:24vous parliez de Bruxelles
00:27:26on pense à la Cour Européenne
00:27:27des Droits de l'Homme
00:27:27évidemment
00:27:28mais je crois
00:27:29qu'il y a aussi
00:27:29un autre mal français
00:27:31qui est une naïveté française
00:27:33comme si
00:27:34parce qu'il avait été condamné
00:27:35à une peine incompressible
00:27:36ce brave homme
00:27:37pourrait
00:27:38vous aviez même des voix
00:27:39qui disaient
00:27:39qu'il était en phase
00:27:40de déradicalisation
00:27:41Salah Abdeslam
00:27:42ces derniers mois
00:27:42comme vous l'avez dit
00:27:43on sait que la déradicalisation
00:27:44n'existe pas
00:27:45au même titre
00:27:46que la dénazification
00:27:47n'a jamais existé
00:27:49et on le sait
00:27:50parfaitement bien
00:27:51et ce qu'on sait aussi
00:27:52depuis quelques jours
00:27:53c'est que l'isolement
00:27:54ne gère pas du tout
00:27:55la radicalisation
00:27:56et ne prend
00:27:57pas du tout en charge
00:27:59ce phénomène
00:28:00de radicalisation
00:28:01il n'y a aucun lien
00:28:02entre l'isolement
00:28:03et la prise en charge
00:28:04de ces individus
00:28:05exactement
00:28:05mais après on voit bien
00:28:06qu'il y a isolement
00:28:06et isolement
00:28:07Michel Fayad
00:28:09un dernier mot
00:28:09sur ce scandale d'état
00:28:11je ne sais pas
00:28:11si on peut appeler ça autrement
00:28:12carrément
00:28:13c'est une honte
00:28:13au niveau international
00:28:14le prisonnier
00:28:16le plus important
00:28:16de France
00:28:17qui jouit
00:28:19une telle latitude
00:28:19le monde entier
00:28:20est en train
00:28:21de se moquer de nous
00:28:22mais maintenant
00:28:23aussi ce qu'il faut dire
00:28:23c'est que
00:28:24non seulement
00:28:25la déradicalisation
00:28:27n'existe pas
00:28:27mais en fait
00:28:28il n'y a même pas
00:28:28de radicaliser
00:28:30ou de non radicaliser
00:28:31en réalité
00:28:32soit vous connaissez
00:28:33les textes
00:28:33et vous y adhérez
00:28:34ou vous ne connaissez pas
00:28:36trop les textes
00:28:36ou vous ne les comprenez pas
00:28:37mais si vous les connaissez
00:28:40de fait
00:28:40les textes religieux
00:28:41vous voulez dire
00:28:42bien sûr
00:28:42de fait vous êtes radicalisé
00:28:44parce que ces textes là
00:28:45si vous les prenez
00:28:46à la lettre
00:28:47ils appellent à la violence
00:28:49donc en fait
00:28:49c'est à dire quoi
00:28:50se radicaliser
00:28:51c'est uniquement connaître
00:28:52les textes
00:28:52et les prendre pour soi
00:28:56les accepter
00:28:57et vouloir les appliquer
00:28:58donc quand vous voulez dire
00:28:59qu'un type pareil
00:29:00qui a commis un attentat
00:29:01vous allez lui demander
00:29:03de se déradicaliser
00:29:04mais ça veut dire quoi
00:29:05c'est à dire qu'il va
00:29:06renoncer à ses textes
00:29:07mais il y croit
00:29:08donc il ne va pas
00:29:09il ne va pas y renoncer
00:29:10donc soit il va changer
00:29:12complètement de religion
00:29:13soit complètement changé
00:29:14de religion
00:29:14mais s'il va rester musulman
00:29:17il est dans l'incapacité
00:29:18et dans l'impossibilité
00:29:20d'être déradicalisé
00:29:20ça n'existe pas
00:29:22ni la radicalisation
00:29:23ni la déradicalisation
00:29:24ce qui existe
00:29:25c'est connaître ou pas
00:29:26les textes
00:29:27et y adhérer
00:29:28ou ne pas y adhérer
00:29:29c'est tout ce qui existe
00:29:30Un dernier extrait
00:29:31je vous le dis
00:29:31on y reviendra
00:29:31sur la menace plus globale
00:29:33en France
00:29:34dans notre édition
00:29:35de 15h
00:29:36mais juste écoutez
00:29:37le ministre de l'Intérieur
00:29:37qui était chez nos confrères
00:29:39d'RTL tout à l'heure
00:29:40qui rappelait
00:29:41la prégnance
00:29:42donc de la menace terroriste
00:29:43à quelques jours
00:29:44des commémorations
00:29:45du 13 novembre 2015
00:29:46La menace terroriste
00:29:48dans notre pays
00:29:49demeure très élevée
00:29:50elle a changé de nature
00:29:52on y reviendra je pense
00:29:53on n'est plus sur la crainte
00:29:54d'attaques projetées
00:29:55comme elle s'était déroulée
00:29:57il y a 10 ans maintenant
00:29:58il n'y a pas de menace précise
00:30:01qui a été détectée
00:30:01mais on est dans un contexte
00:30:03commémoration
00:30:04contexte qui fait
00:30:06qu'évidemment
00:30:07une attaque terroriste
00:30:08aura un tel retentissement
00:30:09qu'il est normal
00:30:10que l'on rehausse
00:30:12le niveau de sécurisation
00:30:13notamment
00:30:13et c'est ce que j'ai demandé
00:30:14d'ailleurs au préfet
00:30:15dans un télégramme
00:30:16notamment pendant
00:30:17les commémorations
00:30:18qui vont se dérouler
00:30:18un peu partout
00:30:19sur le territoire national
00:30:20pour ce qui est
00:30:20de nos concitoyens
00:30:21ils peuvent compter
00:30:22sur la présence
00:30:23l'engagement total
00:30:24des services de renseignement
00:30:25qui est en amont
00:30:25des tags des menaces
00:30:26et puis l'engagement
00:30:27de voix publiques
00:30:28de nos effectifs
00:30:29de policiers
00:30:30de gendarmes
00:30:31et de militaires
00:30:31du dispositif Sentinelle
00:30:32évidemment
00:30:33il y aura une présence
00:30:34renforcée
00:30:35pendant toute la semaine
00:30:36c'est toute une semaine
00:30:37de commémoration
00:30:38Un dernier mot
00:30:39Olivier Vielle
00:30:40il n'a pas le droit
00:30:40à l'erreur
00:30:40Laurent Nounier
00:30:41cette semaine
00:30:42c'est certain
00:30:44On sait qu'aujourd'hui
00:30:45la menace
00:30:46elle est très importante
00:30:48il y a ce terrorisme endogène
00:30:50on rappelle qu'en septembre 2025
00:30:54Daesh depuis très longtemps
00:30:55n'avait pas refait un appel
00:30:56mais a publié dans son journal
00:30:58un appel à tuer des chrétiens
00:30:59et des juifs en France
00:31:01par tous les moyens
00:31:02voiture, couteau, etc.
00:31:04donc on a une menace endogène
00:31:06qui est importante
00:31:06on a une menace
00:31:08de terrorisme projeté
00:31:10qui n'est pas aussi nulle
00:31:12qu'on l'a dit il y a quelques années
00:31:14notamment avec des terroristes afghans
00:31:16ou issus de pays de l'Est
00:31:18comme la Tchétchénie
00:31:19et puis enfin
00:31:20on a le retour
00:31:21d'une forme de terrorisme d'État
00:31:23avec l'Iran
00:31:24qui est en capacité
00:31:25on l'a vu
00:31:26de frapper sur notre sol
00:31:27en utilisant des proxys
00:31:29que sont par exemple
00:31:30des petits délinquants
00:31:31On reviendra tout à l'heure
00:31:32je vous le disais
00:31:33sur cette menace
00:31:33sur son rajeunissement
00:31:34également à l'aune
00:31:35notamment de ces trois
00:31:36interpellations
00:31:36de très jeunes femmes
00:31:38qu'on apprenait
00:31:39là encore
00:31:40ces dernières 24 heures
00:31:42mais avant cela
00:31:43il nous reste 6-7 minutes
00:31:44avant de conclure
00:31:46cette première heure
00:31:47je voulais qu'on évoque
00:31:47la chaîne de restauration
00:31:48rapide américaine
00:31:49Five Guys
00:31:50que vous connaissez peut-être
00:31:52chaîne américaine
00:31:52donc qui est au coeur
00:31:53d'une polémique
00:31:54depuis la mi-octobre
00:31:556 de ces restaurants français
00:31:57servent des sandwiches
00:31:58à base de viande
00:31:59100% halal
00:32:00et ont retiré l'alcool
00:32:02de leur menu
00:32:02également
00:32:03ce changement discret
00:32:04pourrait booster les ventes
00:32:06c'est la fréquentation
00:32:07de l'enseigne américaine
00:32:08qui cache cette nouveauté
00:32:09derrière un argument
00:32:10bien sûr
00:32:11d'inclusivité
00:32:12reportage
00:32:13d'Alexandra Bischoff
00:32:14Malo Steiner
00:32:15avec le récit
00:32:16de Julia Ferrant
00:32:17en passant
00:32:19les portes
00:32:19de ce restaurant
00:32:20vous pourrez
00:32:21uniquement commander
00:32:22des sandwiches
00:32:23à base de viande halal
00:32:25l'enseigne américaine
00:32:26Five Guys
00:32:27a également fait retirer
00:32:28l'alcool de ses cartes
00:32:29un changement
00:32:30qui ne fait pas
00:32:31l'unanimité
00:32:32bah oui
00:32:33bien sûr
00:32:33que ça me choque
00:32:34comme beaucoup de choses
00:32:35parce que
00:32:36j'ai pas envie
00:32:37que les animaux
00:32:38soient abattus
00:32:38comme ils sont abattus
00:32:39manger halal
00:32:40c'est un choix
00:32:41et on me l'impose pas
00:32:43c'est commercial
00:32:43mais quelque part
00:32:45ça impose
00:32:46une certaine idéologie
00:32:47cette transformation
00:32:48100% halal
00:32:49concerne 6 établissements
00:32:51sur les 37 établis
00:32:52en France
00:32:53notamment
00:32:54un lion par dieu
00:32:55ronis 2
00:32:56créteil
00:32:57marseille
00:32:57lille
00:32:58et boulevard de Clichy
00:32:59dans le 9ème arrondissement
00:33:00de Paris
00:33:01sur son site internet
00:33:03l'enseigne dédie
00:33:04une page d'information
00:33:05à ce sujet
00:33:05pour les consommateurs
00:33:06nos burgers
00:33:07sont préparés
00:33:08à partir de viande
00:33:09de bœuf certifiée halal
00:33:10conformément aux exigences
00:33:12de la certification halal
00:33:13tout en respectant
00:33:14les normes éthiques et humaines
00:33:15sans compromettre
00:33:16le bien-être animal
00:33:17selon la législation européenne
00:33:19nous avons contacté
00:33:20les équipes de communication
00:33:22française et américaine
00:33:23de Five Guys
00:33:24et n'avons reçu
00:33:25aucune réponse
00:33:26pour l'heure
00:33:26ce choix du 100% halal
00:33:28d'autres géants
00:33:29de la restauration rapide
00:33:30l'ont fait
00:33:31comme Quick
00:33:32Popays
00:33:33ou encore Wingstop
00:33:34qui ont vu
00:33:35leur chiffre d'affaires
00:33:36et leur fréquentation
00:33:37boostée
00:33:37le commerce du halal
00:33:39en France
00:33:39c'est 10 millions
00:33:41de clients
00:33:42environ
00:33:43le marché
00:33:43qui représente
00:33:44plus de 7 milliards
00:33:45d'euros
00:33:45de chiffre d'affaires
00:33:46par an
00:33:46soit deux fois plus
00:33:47que le bio
00:33:48ils ne sont pas fous
00:33:49les Five Guys
00:33:50et autres
00:33:51d'une part
00:33:51ils sont loin d'être fous
00:33:52et il y a en plus
00:33:53des chiffres
00:33:54que vous avez
00:33:54c'est pas une question
00:33:55d'inclusivité
00:33:55ils nous prennent
00:33:56pour des jambons
00:33:56pardon de ce mauvais genou
00:33:58en l'occurrence
00:33:59mais
00:33:59c'est purement mercantile
00:34:01et cynique
00:34:02Florence Bergeau-Blacler
00:34:03qui a consacré
00:34:03plusieurs études
00:34:04à ce sujet
00:34:05sur un projet frériste
00:34:06en soi
00:34:07qui est la société halale
00:34:09c'est même pas
00:34:09de la nourriture halale
00:34:11c'est un tout
00:34:12si vous voulez
00:34:13on assiste là
00:34:14à une sorte de
00:34:14halalisation
00:34:15si je puis dire
00:34:16progressive
00:34:17à bas bruit
00:34:17comme une tâche d'huile
00:34:18si vous voulez
00:34:18ça se répand lentement
00:34:21mais ça s'incruste
00:34:22et en plus de ça
00:34:24parallèlement à ça
00:34:25vous avez une logique
00:34:25purement commerciale
00:34:27ça s'appelle
00:34:27la loi de l'offre
00:34:28et de la demande
00:34:28et ce sont des boîtes privées
00:34:30comme d'autres
00:34:31je pense à des grandes marques
00:34:33de vêtements de sport
00:34:33qui sur les Champs-Elysées
00:34:34mettent des affiches
00:34:35de femmes voilées
00:34:364 par 3
00:34:36pour vendre des baskets
00:34:38après à titre personnel
00:34:40ces points de restauration
00:34:42parce que ce ne sont pas
00:34:42des restaurants
00:34:42ça s'appelle
00:34:43des points de restauration
00:34:44de vous à moi
00:34:45servent de la merde
00:34:46servent de la merde
00:34:47qu'après qu'elles soient
00:34:48halales ou pas
00:34:48c'est le problème
00:34:49de ceux qui y vont
00:34:49bon ça ça vous appartient
00:34:52évidemment
00:34:52ce sont vos propos
00:34:53entreprise d'islamisation
00:34:56menée au nom
00:34:57de la liberté économique
00:34:58ou de l'inclusivité
00:35:01des consommateurs
00:35:02la vérité c'est qu'il y a
00:35:03une vingtaine d'années
00:35:03parfois c'est vrai
00:35:05que dans quelques supermarchés
00:35:06pourquoi pas
00:35:06vous trouviez des rayons
00:35:07ou des produits
00:35:08halal
00:35:10aujourd'hui vous n'avez
00:35:10plus aucune enseigne
00:35:12qui ne néglige
00:35:13ce phénomène
00:35:14ce qui est différent
00:35:15et ce qui est plus grave
00:35:16dans ce que fait
00:35:17cette chaîne de restauration
00:35:18c'est qu'elle ne propose pas
00:35:20des menus halal
00:35:20elle l'oblige
00:35:22à manger halal
00:35:23c'est à dire qu'on n'a pas
00:35:24le droit
00:35:24vous pouviez effectivement
00:35:25avoir le choix
00:35:26soit d'avoir des menus halal
00:35:27soit des menus non halal
00:35:29maintenant vous aurez le choix
00:35:30d'aller dans un autre fast food
00:35:31et là vous n'aurez pas le choix
00:35:32vous avez
00:35:33pareil c'est là où on voit
00:35:34que l'objectif
00:35:35il est plus politique
00:35:35parce que la consommation
00:35:36d'alcool par exemple
00:35:37dans tous les restaurants
00:35:39il y a la possibilité
00:35:40d'avoir de l'alcool
00:35:41ou pas de l'alcool
00:35:41si vous êtes musulman
00:35:42vous pouvez aller
00:35:43dans n'importe quel restaurant
00:35:44et décider de ne pas
00:35:45consommer d'alcool
00:35:45ou si vous ne buvez pas
00:35:47d'alcool tout simplement
00:35:48quelle que soit votre religion
00:35:49le fait d'interdire
00:35:50la consommation d'alcool
00:35:52dans le restaurant
00:35:53c'est une vision politique
00:35:54idéologique
00:35:55c'est totalement différent
00:35:56et donc on voit effectivement
00:35:57que cette analysation
00:35:58elle a été d'ailleurs théorisée
00:36:00par les frères musulmans
00:36:01qui voient bien
00:36:01que c'est un moyen
00:36:02petit à petit
00:36:03de faire monter
00:36:04certaines revendications
00:36:05c'est aussi la même chose
00:36:06avec la séparation
00:36:08de la société
00:36:09entre les femmes d'un côté
00:36:10et les hommes de l'autre
00:36:11tout ce qu'on fait
00:36:12alors quelquefois
00:36:12avec des bonnes intentions
00:36:14parce qu'on dit
00:36:15ça va permettre
00:36:16d'assurer la sécurité
00:36:17des femmes
00:36:17en ayant des zones non mixtes
00:36:19en réalité
00:36:20petit à petit
00:36:21c'est quelque chose
00:36:21qui va quand même
00:36:22dans leur sens
00:36:23donc il faut être
00:36:23très très vigilant
00:36:24parce que ça
00:36:25ça participe effectivement
00:36:26à changer notre vision
00:36:28de l'homme
00:36:29et de la femme
00:36:30à changer notre vision
00:36:31de ce qu'est notre art de vivre
00:36:32et ce qu'est notre liberté
00:36:34et petit à petit
00:36:35on fait des concessions
00:36:36sans s'en apercevoir
00:36:37et je pense qu'il faut
00:36:38qu'on soit assez lucide
00:36:39c'est un peu
00:36:39et c'est une forme
00:36:41de séparatisme
00:36:42puisque à travers ça
00:36:43vous marquez
00:36:44votre différence
00:36:45votre identité
00:36:46c'est pour ça que je
00:36:47je fais une comparaison
00:36:48aussi avec le port du voile
00:36:50c'est un marqueur
00:36:51d'appartenance
00:36:52ça s'appelle
00:36:52la tyrannie de la minorité
00:36:53oui mais il y a aussi
00:36:54quelque chose qu'on oublie
00:36:55c'est à dire
00:36:56tout le monde parle
00:36:56de la manière
00:36:57dont on tue les animaux
00:36:58quand on parle d'halal
00:36:59sauf que quand on parle d'halal
00:37:00il faut bien comprendre
00:37:01qu'il y a aussi
00:37:02la prière islamique
00:37:02qui est faite
00:37:03lorsqu'on tue les animaux
00:37:04et donc en fait
00:37:05c'est comme si on imposait
00:37:06à tous les français
00:37:07un bénédicité
00:37:09ou une communion
00:37:10de la nourriture
00:37:13avant que les gens
00:37:13la dégustent
00:37:14donc il faut bien comprendre
00:37:16qu'il y a l'aspect
00:37:16animal
00:37:17etc
00:37:18mais il y a aussi
00:37:19l'aspect
00:37:19comme vous le disiez
00:37:20l'aspect religieux
00:37:21c'est financier
00:37:22parce que
00:37:23le halal
00:37:23c'est un marché
00:37:25et une partie du halal
00:37:27va financer après
00:37:28des réseaux
00:37:29religieux
00:37:30dont une partie
00:37:32est frériste
00:37:32bien sûr
00:37:33mais ce que je veux dire
00:37:33c'est que c'est aussi
00:37:34la victoire
00:37:35justement des islamistes
00:37:36du fait qu'en fait
00:37:37on est en train
00:37:38de consommer
00:37:39une nourriture
00:37:39sur laquelle
00:37:40il y a eu une prière
00:37:41islamique
00:37:42qui a été faite dessus
00:37:42et la vraie victoire
00:37:43je vous dis
00:37:44de ces islamistes
00:37:45ou de ceux
00:37:46qui veulent imposer
00:37:47ces marqueurs
00:37:49d'appartenance
00:37:49la vraie victoire
00:37:51c'est que
00:37:51ça triomphe
00:37:52chez les jeunes générations
00:37:53et ça
00:37:54Axel Ronde
00:37:55on le voit
00:37:57également au quotidien
00:37:58bien sûr
00:37:58et puis on voit bien
00:37:59que là
00:37:59c'est surtout
00:38:00l'interdiction
00:38:00de l'alcool aussi
00:38:02c'est quand même
00:38:02un scandale
00:38:03puisque finalement
00:38:04ça choquerait quoi
00:38:05s'ils ne sont pas
00:38:06obligés de consommer
00:38:07comme vous l'avez bien dit
00:38:07mais par contre
00:38:08quand vous avez
00:38:10un maire
00:38:10qui veut
00:38:11en période de fête
00:38:12de Noël
00:38:12installer une crèche
00:38:14dans sa mairie
00:38:16sauf qu'ils ne sont pas
00:38:18des lieux publics
00:38:18quand vous avez
00:38:20à l'Assemblée Nationale
00:38:21des fillettes
00:38:22qui sont voilées aussi
00:38:23on va vous dire
00:38:24qu'au nom
00:38:25de la laïcité
00:38:27si vous voulez
00:38:27on est en train
00:38:28d'attaquer
00:38:29les chrétiens
00:38:30et les traditions
00:38:31qu'on peut avoir
00:38:32et on va avoir
00:38:33des levées
00:38:34de bouquilliers
00:38:35contre ces mères
00:38:36qui osent installer
00:38:37une crèche
00:38:38dans leur mairie
00:38:39pendant les fêtes
00:38:40de Noël
00:38:40Voilà pour cette première
00:38:42ensemble
00:38:43on va marquer une pause
00:38:43retrouver Anne Fulda
00:38:45et leur délivre
00:38:45dans une poignée de secondes
00:38:47et puis on partira
00:38:47pour Rieux-la-Pape
00:38:48également
00:38:49vous avez 40 personnes
00:38:50qui doivent trouver
00:38:51un nouveau logement
00:38:52aujourd'hui
00:38:53pourquoi ?
00:38:53parce qu'il y a des jeunes
00:38:54qui faisaient un clip de rap
00:38:56dans leur quartier
00:38:57et qui ont décidé
00:38:57de lancer des mortiers
00:38:58d'artifices
00:38:59dans les appartements
00:38:59des scènes de chaos
00:39:00hallucinantes
00:39:01des conséquences
00:39:02qui auraient pu être dramatiques
00:39:03et des familles entières
00:39:04qui sont à la rue
00:39:04aujourd'hui
00:39:05on en parle dans un instant
00:39:06à tout de suite
00:39:07Il est presque 15h
00:39:12nous sommes de retour
00:39:12sur le plateau
00:39:13de 188 infos
00:39:14week-end
00:39:15le journal
00:39:16à 15h pile
00:39:18donc de Sandra Tchion
00:39:19avant de reprendre
00:39:20nos débats d'actualité
00:39:21Rebeaujour Sandra
00:39:22la semaine de commémoration
00:39:23des attentats
00:39:24de novembre 2015
00:39:25à Paris
00:39:25et sa banlieue
00:39:26a été lancée ce dimanche
00:39:28plusieurs événements
00:39:29sont organisés
00:39:29comme cette marche
00:39:31pour la liberté
00:39:31Elle est partie
00:39:32de la place de la République
00:39:33cet après-midi
00:39:34elle va traverser
00:39:35les lieux
00:39:36où les membres
00:39:36du commando
00:39:37de l'Etat islamique
00:39:38ont tué
00:39:38plus au moins
00:39:39130 personnes
00:39:41l'arrivée
00:39:41est prévue
00:39:42au village
00:39:42de la Fraternité
00:39:43sur le parvis
00:39:44de l'hôtel
00:39:44de ville
00:39:45de Paris
00:39:45on retrouve
00:39:46Manon Varaldo
00:39:47et Vincent
00:39:47Fahendez
00:39:48vous avez échangé
00:39:49avec des participants
00:39:50et l'émotion
00:39:51est bien sûr
00:39:51au rendez-vous
00:39:52Vincent
00:39:52Oui
00:39:56beaucoup d'émotion
00:39:57dans cette marche
00:39:59cet après-midi
00:39:59il y a eu notamment
00:40:00cet arrêt
00:40:02forcément
00:40:02premier arrêt
00:40:03de cette marche
00:40:04devant le Bataclan
00:40:05il y a maintenant
00:40:05une bonne demi-heure
00:40:07avec de très longues minutes
00:40:09de silence
00:40:10beaucoup de participants
00:40:12avaient les yeux rougis
00:40:13d'autres se sont pris
00:40:14dans les bras
00:40:14en vue des larmes
00:40:14également
00:40:15coulés sur les joues
00:40:17et puis à la fin
00:40:17de ces minutes de silence
00:40:19certaines personnes
00:40:20sont allées se recueillir
00:40:21ont déposé des fleurs
00:40:22des bougies
00:40:23devant l'entrée
00:40:23du Bataclan
00:40:24et parmi ces participants
00:40:25il y avait
00:40:26Béatrice
00:40:26que nous avons pu rencontrer
00:40:28avant le début de la marche
00:40:29je vous propose
00:40:29de l'écouter
00:40:30au Bataclan
00:40:32il y a une jeune fille
00:40:33de 23 ans
00:40:34qui est morte
00:40:34qui s'appelait
00:40:35Elodie Breuil
00:40:36et c'était la meilleure
00:40:38amie de mon fils
00:40:38ils se sont connus
00:40:39en maternelle
00:40:40ils avaient 3 ans
00:40:41et Elodie
00:40:43c'était pour mon fils
00:40:45Lucas
00:40:45qui est d'ailleurs
00:40:45journaliste aussi
00:40:46c'était
00:40:47il ne pouvait pas
00:40:48vivre sans elle
00:40:49parce que
00:40:50lui
00:40:51à l'école
00:40:52on l'embêtait
00:40:52c'était un enfant
00:40:53qu'on l'embêtait
00:40:53et elle
00:40:54elle le protégeait toujours
00:40:55un jour
00:40:56elle est allée écouter
00:40:56de la musique
00:40:57au Bataclan
00:40:57et elle est morte
00:40:58voilà
00:40:59je n'oublierai jamais Elodie
00:41:01depuis on y pense tout le temps
00:41:02et dès qu'il y a quelque chose
00:41:03où on peut être là
00:41:04à côté de la maman d'Elodie
00:41:05Sylvie
00:41:06on est là
00:41:06et vous les avez vues
00:41:11sur les images
00:41:12ces participants
00:41:13qui ont tous
00:41:14ce t-shirt orange
00:41:15très uni
00:41:15c'est le nom de l'événement
00:41:16aujourd'hui
00:41:18de cette marche
00:41:19on arrive
00:41:19dans quelques instants
00:41:21dans quelques centaines de mètres
00:41:22désormais
00:41:22au niveau du comptoir Voltaire
00:41:24c'est l'un des bars
00:41:25qui avait été attaqué
00:41:26ce 13 novembre 2015
00:41:27à exactement 21h41
00:41:29cette marche
00:41:30qui se terminera ensuite
00:41:31au village
00:41:32de la Fraternité
00:41:33au niveau de l'hôtel de ville
00:41:34Vincent Fernandez
00:41:36avec Manon Varaldo
00:41:37au coeur de Paris
00:41:38pour C-News
00:41:39pour le lancement
00:41:39de ces commémorations
00:41:41et ce triste souvenir
00:41:44qui sera commémoré
00:41:45tout au long de la semaine
00:41:46plus tôt aujourd'hui
00:41:47d'ailleurs
00:41:47plus de 1500 personnes
00:41:48se sont élancées
00:41:49dans une course
00:41:50pour la liberté
00:41:51en mémoire toujours
00:41:53de ces attentats
00:41:53de novembre 2015
00:41:54le départ a été donné
00:41:56au pied du stade de France
00:41:57où la première victime
00:41:58de cette série d'attaques
00:42:00a été tuée
00:42:00le parcours de 15 kilomètres
00:42:02relié les différents lieux
00:42:03où des commandos
00:42:04de l'état islamique
00:42:04ont tué au moins 130 personnes
00:42:06on le disait
00:42:07malgré la météo capricieuse
00:42:08ce matin
00:42:08c'était important
00:42:09pour cette coureuse
00:42:10de participer à l'événement
00:42:11écoutez
00:42:11j'ai pleuré
00:42:13quand on a eu le départ
00:42:14parce que je pense
00:42:15que c'est vrai
00:42:15que le discours
00:42:16il était impressionnant
00:42:18je veux dire
00:42:19on sait pour qui
00:42:20pourquoi on court
00:42:21pour tous ces gens
00:42:22et voilà
00:42:22donc on réfléchit pas
00:42:25un pas devant l'autre
00:42:2616 kilomètres
00:42:27très unis
00:42:28on est ensemble
00:42:29c'est solidaire
00:42:29hein chérie
00:42:30il a mal aux genoux
00:42:32j'ai fait un don du sang
00:42:33mais on est là
00:42:34et respect pour
00:42:35voilà
00:42:35cette première
00:42:36qui est hyper émouvante
00:42:38je suis hyper contente
00:42:39je peux plus parler
00:42:40je suis désolée
00:42:41voilà
00:42:42pour cette grande émotion
00:42:44une dernière image
00:42:46toute autre actualité
00:42:47le super typhon
00:42:48Fungmong
00:42:49qui a fait au moins
00:42:50un mort ce dimanche
00:42:51aux Philippines
00:42:52une femme a été retrouvée
00:42:53sous les décombres
00:42:53alors qu'elle tentait
00:42:54d'évacuer son domicile
00:42:55le cyclone s'approche
00:42:56de l'est de l'archipel
00:42:57avec des vents
00:42:58de 185 km heure
00:43:00voire de 230 km heure
00:43:02dans Pointe
00:43:02par prévention
00:43:03près de 1 200 000 personnes
00:43:05ont été évacuées
00:43:06moins d'une semaine
00:43:07après le passage
00:43:08dévastateur
00:43:09du typhon Kalméji
00:43:10merci beaucoup
00:43:11Sandra Chiambo
00:43:12courte pause
00:43:13après ce rappel
00:43:13de l'actualité
00:43:14on peut se retrouver
00:43:15avec les invités
00:43:1540 personnes
00:43:1740 résidents
00:43:18de Rieux-la-Pape
00:43:19sont à la rue
00:43:19aujourd'hui
00:43:20pourquoi ?
00:43:20parce que des jeunes
00:43:21qui tournaient
00:43:22un groupe de rap
00:43:23un clip de rap
00:43:24ont décidé
00:43:24de lancer des mortiers
00:43:26d'artifice
00:43:26vers leur domicile
00:43:28le résultat est dramatique
00:43:30et les images
00:43:30sont hallucinantes
00:43:31à tout de suite
00:43:32de retour sur le plateau
00:43:37de CNews
00:43:38180 minutes
00:43:38la suite
00:43:39jusqu'à 16h
00:43:40Michel Fayad
00:43:41Axel Ronde
00:43:42du syndicat CFTC Police
00:43:43Olivier Vial
00:43:44et Jonathan Sixoud
00:43:45pour m'accompagner
00:43:46jusqu'à 16h
00:43:47on va parler
00:43:47de cet incendie
00:43:49de plusieurs appartements
00:43:50dans un immeuble
00:43:51à Rieux-la-Pape
00:43:52un incendie
00:43:52qui a été causé
00:43:53par des tirs de mortier
00:43:55lancés par un groupe
00:43:56de jeunes
00:43:56qui tournaient
00:43:57un clip de rap
00:43:58illégal
00:43:58plus de 40 résidents
00:44:00sont impactés
00:44:00et sur le carreau
00:44:02pour ainsi dire
00:44:02depuis hier soir
00:44:04la sécurité a été renforcée
00:44:05dans le quartier
00:44:06Sébastien Benotti
00:44:07avec le récit
00:44:07de Sharon Camara
00:44:08Sur ces images amateurs
00:44:12tournées ce samedi
00:44:13plusieurs appartements
00:44:14de cet immeuble
00:44:15sont en feu
00:44:16la scène se déroule
00:44:17à Rieux-la-Pape
00:44:18près de Lyon
00:44:19l'incendie
00:44:20a été déclenché
00:44:21par un tir de mortier
00:44:22lancé lors du tournage
00:44:24illégal
00:44:24d'un clip de rap
00:44:25un peu avant
00:44:2616h
00:44:27des jeunes
00:44:29on va dire
00:44:29tournaient
00:44:30un clip
00:44:31non déclaré
00:44:32un équipage de police
00:44:33est passé
00:44:34pour ce qui
00:44:35ce qui s'est passé
00:44:36normalement
00:44:36a fait son travail
00:44:37cet équipage de police
00:44:38a été pris à partie
00:44:39par des tirs de mortier
00:44:40un mortier
00:44:41aboutit
00:44:43sur
00:44:43le balcon
00:44:45d'un immeuble
00:44:46environ 70 pompiers
00:44:48sont intervenus
00:44:48sur les lieux du sinistre
00:44:50ces derniers
00:44:51ont aussi été
00:44:51la cible de projectiles
00:44:53les flammes
00:44:54ont ravagé
00:44:545 appartements
00:44:55une quarantaine
00:44:56d'habitants
00:44:57a été évacué
00:44:58et accueilli
00:44:59dans un gymnase
00:45:00en attendant
00:45:00un relogement
00:45:01ou la réintégration
00:45:02de leur domicile
00:45:03mais mon père
00:45:04il est très très malade
00:45:05il a du mal
00:45:05avec le froid
00:45:06et là il est là
00:45:07depuis 18h
00:45:0816h
00:45:08j'arrive pas à voir
00:45:09mes parents
00:45:10dormir dans
00:45:10un centre loisir
00:45:12avec tout le monde
00:45:13sachant qu'ils sont
00:45:13très très malades
00:45:14la nuit dernière
00:45:15la présence policière
00:45:16a été renforcée
00:45:17dans la ville
00:45:18en plus des CRS
00:45:19déjà présents
00:45:20depuis le début
00:45:20de la semaine
00:45:21Axel Ronde
00:45:23image hallucinante
00:45:25et les conséquences
00:45:25auraient pu être
00:45:26dramatiques
00:45:27c'est un miracle
00:45:29il n'y ait pas de mort
00:45:30oui encore une nouvelle fois
00:45:31on voit des policiers
00:45:32qui se font attaquer
00:45:33à coup de mortiers
00:45:34et d'artifices
00:45:34on va attendre quoi
00:45:36pour prendre
00:45:37des mesures concrètes
00:45:39pour arrêter
00:45:40ces individus
00:45:41qui puissent avoir
00:45:42ces armes
00:45:43entre leurs mains
00:45:44ce sont des véritables armes
00:45:45quand vous voyez
00:45:46les dégâts
00:45:46il n'y en a pas interdit
00:45:47déjà les mortiers
00:45:47d'artifices
00:45:48c'est interdit
00:45:48oui oui
00:45:49mais le problème
00:45:50c'est que
00:45:50un vous avez
00:45:51des réseaux
00:45:52qui arrivent
00:45:53à les délivrer
00:45:54parce que
00:45:55c'est comme la drogue
00:45:56vous pouvez l'interdire
00:45:57parce qu'il y a des pays
00:45:58aussi autorisés
00:45:58comme l'Allemagne
00:45:59comme la Pologne
00:46:00vous pouvez les ramener
00:46:01d'Europe
00:46:02si vous voulez
00:46:03donc il va falloir
00:46:04qu'il y ait une prise
00:46:05de conscience
00:46:05mais au-delà de ça
00:46:06de les classifier
00:46:07comme une arme de guerre
00:46:08comme le même type
00:46:08que le cocktail Molotov
00:46:10puisque le cocktail Molotov
00:46:11quand on nous le tire dessus
00:46:13c'est considéré
00:46:13comme une arme
00:46:14et bien sur ces mortiers
00:46:15d'artifices
00:46:15il faudrait faire
00:46:16la même chose
00:46:17on va attendre quoi
00:46:18des drames
00:46:18encore plus graves
00:46:20vendredi soir
00:46:21un fonctionnaire de police
00:46:22de commissariat de Brest
00:46:24a été blessé
00:46:25par un tir
00:46:26de mortier d'artifice
00:46:27on attend quoi
00:46:28pour réellement
00:46:30légiférer
00:46:30sur ces mortiers
00:46:32d'artifices
00:46:32et sur ces individus
00:46:33qui les utilisent
00:46:34il faut qu'ils soient
00:46:35condamnés
00:46:36comme s'ils utilisaient
00:46:37une arme de guerre
00:46:37tout simplement
00:46:38il faut qu'ils partent
00:46:39en prison
00:46:39quand on les interpelle
00:46:41une bonne fois pour toutes
00:46:42parce que ça va continuer
00:46:44et nous
00:46:44nous ne pouvons plus
00:46:45faire notre travail
00:46:46on ne peut pas faire
00:46:47notre travail
00:46:48sereinement
00:46:49parce qu'on est maintenu
00:46:50à distance
00:46:51avec des individus
00:46:52qui tirent
00:46:52ces mortiers d'artifices
00:46:53sur les policiers
00:46:54donc ça nous empêche
00:46:57d'aller au contact
00:46:58et de les interpeller
00:46:59puisqu'ils nous attaquent
00:47:00avec ceux-là
00:47:01c'est comme s'ils avaient
00:47:02une arme de guerre
00:47:03entre les mains
00:47:03bien sûr
00:47:03écoutez le maire
00:47:04de Rieux-la-Pape
00:47:05qui était sur Sénos hier soir
00:47:06j'aimerais aujourd'hui
00:47:08devant vous
00:47:09et devant vos caméras
00:47:10tordre le coup
00:47:11des rumeurs
00:47:11complètement immondes
00:47:13qui sont propagées
00:47:14par certains
00:47:14ce n'est pas la police
00:47:15qui est à l'origine
00:47:16de ce qui s'est passé
00:47:17ce sont bien des voyous
00:47:18les caméras de la ville
00:47:19ont filmé
00:47:20on voit bien des voyous
00:47:21qui finissent un clip
00:47:22qui est totalement illégal
00:47:23et qui tirent
00:47:24au mortier
00:47:25directement sur les policiers
00:47:26et c'est ces tirs de mortier
00:47:28ce sont ces tirs de mortier
00:47:29qui mettent le feu à l'immeuble
00:47:30cela aurait pu être dramatique
00:47:32en fait c'est ça qui s'est passé
00:47:33et il y a des caméras
00:47:34de vidéosurveillance
00:47:35qui de toute façon
00:47:35mettront la lumière
00:47:37sur la réalité
00:47:38que vient d'exprimer le maire
00:47:39en gros
00:47:39pendant le tournage de ce clip
00:47:41vous avez des riverains
00:47:41qui ont appelé les forces de l'ordre
00:47:43parce que c'était nuisant
00:47:44ça les dérangeait
00:47:45et c'est la seule présence
00:47:47des forces de l'ordre
00:47:48qui était d'ailleurs
00:47:48en retrait à ce moment-là
00:47:49qui a provoqué
00:47:50ces tirs de mortier
00:47:51pour provoquer
00:47:52les forces de l'ordre
00:47:53et qui ont été tirés
00:47:54sur ces immeubles
00:47:55je vais juste ajouter également
00:47:56pour avoir un tout petit peu
00:47:57travaillé ces dernières heures
00:47:58sur le sujet
00:47:59qu'on est donc dans un quartier
00:48:00de Rioulapap
00:48:01qui est gangréné
00:48:01par le trafic de drogue
00:48:02ça je le dis
00:48:03c'est une évidence
00:48:05la municipalité a entrepris
00:48:07dans ce quartier
00:48:07un grand plan de rénovation
00:48:08et en fait depuis des semaines
00:48:10vous avez des chantiers
00:48:11qui sont à l'arrêt
00:48:12des ouvriers
00:48:13qui sont menacés
00:48:14physiquement intimidés
00:48:16et des dégradations
00:48:18des intimidations
00:48:19avec des individus
00:48:20qui sont ultra connus
00:48:21des forces de l'ordre
00:48:22voilà le contexte
00:48:23de ce qui s'est passé hier soir
00:48:25Oui vous voyez bien
00:48:25que quand vous voulez
00:48:26travailler
00:48:27et réhabiliter
00:48:28ces endroits
00:48:29vous êtes sous
00:48:30la menace
00:48:32de ces groupes
00:48:33qui contrôlent
00:48:35ces zones entières
00:48:36ces quartiers
00:48:37parce que ce sont souvent
00:48:38des points de deal
00:48:39et de tout type
00:48:40de trafic
00:48:41et donc vous devez
00:48:41montrer patte blanche
00:48:43si vous rentrez
00:48:45dans ces quartiers là
00:48:45et si vous allez faire
00:48:46des travaux
00:48:46ça ne les intéresse pas
00:48:48et en tous les cas
00:48:49on voit bien que le but
00:48:50Au contraire
00:48:51ça va déstabiliser
00:48:52les points de deal
00:48:52et c'est pour ça
00:48:53qu'il y a cette
00:48:53entreprise de rénovation
00:48:54parce que le maire
00:48:55veut faire en sorte
00:48:56que les points de deal
00:48:56disparaissent
00:48:57donc ils ont investi
00:48:58dans la rénovation
00:48:59du quartier
00:49:00et évidemment
00:49:01les dealers
00:49:01sont en train
00:49:03de créer tout simplement
00:49:04une guerre de territoire
00:49:05avec l'Etat
00:49:05c'est une guerre
00:49:06entre les délinquants
00:49:07et l'Etat
00:49:07tout à fait
00:49:08et en plus
00:49:08pendant la réalisation
00:49:09de ce clip de rap
00:49:10j'imagine que le but
00:49:11c'était d'attirer
00:49:12les fonctionnaires de police
00:49:13parce qu'ils savaient
00:49:13très bien qu'on allait venir
00:49:15et donc ils avaient préparé
00:49:16une embuscade finalement
00:49:17avec ces mortiers d'artifices
00:49:20et ils nous ont attaqué
00:49:21directement pour
00:49:22si vous voulez
00:49:23rentrer
00:49:24et le résultat sera peut-être
00:49:25dans le clip d'ailleurs
00:49:25voilà tout à fait
00:49:26mais ce sera ça
00:49:27c'est une évidence
00:49:27c'est une évidence
00:49:28Olivier Véal
00:49:29oui parce qu'en fait
00:49:30il faut aussi avoir en tête ça
00:49:32c'est qu'aujourd'hui
00:49:32il y a une partie du rap
00:49:33qui est devenue
00:49:34une vraie contre-culture
00:49:36de l'illégalité
00:49:37assumée
00:49:38revendiquée
00:49:39on a effectivement
00:49:40ces clips de rap
00:49:42comme on a eu
00:49:43là hier
00:49:44mais il y a eu aussi
00:49:44des clips avec des
00:49:45rodéos urbains
00:49:46extrêmement dangereux
00:49:48et la justice
00:49:48a très peu condamné
00:49:50les auteurs de ces faits
00:49:52et on voit qu'aujourd'hui
00:49:53dans ces quartiers-là
00:49:55les narcotraffiquants
00:49:56ont imposé
00:49:57une nouvelle loi
00:49:58une nouvelle justice
00:49:59et avec le rap
00:50:00ils imposent
00:50:01un soft power
00:50:02une nouvelle culture
00:50:03qui d'ailleurs
00:50:04petit à petit
00:50:04fait tâche d'huile
00:50:05parce que les mots
00:50:06qui sont utilisés
00:50:07dans ces chansons-là
00:50:08les images
00:50:09et les narratifs
00:50:10qui sont diffusés
00:50:11touchent bien au-delà
00:50:12des quartiers
00:50:13dans lesquels
00:50:14ils sont proposés
00:50:15c'est devenu
00:50:16une vraie force
00:50:17de conviction
00:50:19qui permet
00:50:20de toucher
00:50:21une partie de la jeunesse
00:50:22y compris une partie
00:50:22de la jeunesse
00:50:23qui n'habite pas
00:50:23ces quartiers-là
00:50:24et qui impose
00:50:26des codes culturels
00:50:27qui sont des codes
00:50:27de défiance de la police
00:50:28de défiance de la légalité
00:50:30vous pensez aux habitants
00:50:32à leurs conditions de vie
00:50:33comment vous vous sentez
00:50:35protégé
00:50:36quand vous habitez
00:50:36là par exemple
00:50:38à Rieux-la-Pape
00:50:38c'est exactement
00:50:39à quoi j'ai pensé
00:50:40en découvrant ces images
00:50:41et en allant un peu plus loin
00:50:43même en réfléchissant
00:50:45un peu à ça
00:50:46j'ai pensé à tous ces français
00:50:47qui paient leurs impôts
00:50:48qui paient les PV
00:50:49quand ils dépassent
00:50:50de 5 km heure
00:50:51une limitation de vitesse
00:50:52je n'en parlais pas
00:50:53et vous voyez
00:50:55c'est tous ces gens
00:50:56qui sont heureusement majoritaires
00:50:58mais qui respectent
00:50:58la loi en fait
00:50:59et qui voient
00:51:01qui peuvent avoir
00:51:02leur logement
00:51:03complètement détruit
00:51:04parce que
00:51:05des troupes d'individus
00:51:07eux s'assoient
00:51:08sur la loi
00:51:09en général
00:51:10c'est pas anodin
00:51:11si c'est pas
00:51:12que ça a eu lieu
00:51:13lors d'un clip
00:51:14non autorisé
00:51:16en plus
00:51:16un tonnage de clip
00:51:17de rap
00:51:18il y a un livre
00:51:18enquête
00:51:19qui est sorti récemment
00:51:20qui s'intitule
00:51:21L'Empire
00:51:21qui met en évidence
00:51:23et c'est la première fois
00:51:24que c'est fait
00:51:24dans ces proportions
00:51:25toutes les ramifications
00:51:27entre le milieu du rap
00:51:28et le milieu du banditisme
00:51:29voire du grand banditisme
00:51:31et le trafic de drogue
00:51:33est l'une des facettes
00:51:34de ce grand banditisme
00:51:35parce qu'on a l'habitude
00:51:37de le dire
00:51:37quand on parle de trafic de drogue
00:51:39il y a trafic d'armes
00:51:39enfin il y a plein de choses
00:51:40traite humaine
00:51:41parfois également
00:51:42enfin c'est
00:51:42le phénomène de raquette
00:51:44qui revient également
00:51:44ces derniers temps
00:51:45on a beaucoup d'exemples
00:51:46de commerçants
00:51:46qui sont raquettés
00:51:47et avec une logique territoriale
00:51:51c'est à dire
00:51:51qu'ils ne sont pas
00:51:52à Rieux la pape
00:51:53parmi d'autres
00:51:54ils sont chez eux
00:51:55ils sont dans leur empire
00:51:58et on voit bien que
00:52:00juste pour finir
00:52:01on voit bien que même
00:52:02les pompiers
00:52:03ont une nouvelle fois
00:52:04été caillassés
00:52:04jusque sur leur échelle
00:52:06on a découvert
00:52:07au pied de l'échelle
00:52:08à Vénitieux
00:52:08ces derniers jours aussi
00:52:09il y a eu des pompiers
00:52:09agressés
00:52:10on pourrait parler
00:52:11de ce kidnapping
00:52:12en pleine rue
00:52:13au Bourget également
00:52:13pour illustrer
00:52:14cette espèce
00:52:15d'impunité insupportable
00:52:16je pense au maire
00:52:17d'ailleurs de Rieux la pape
00:52:18le maire horizon de Rieux
00:52:19qu'on a entendu
00:52:20qui est menacé de mort
00:52:21également
00:52:21qui a été quasiment
00:52:22exfiltré sous protection
00:52:23après avoir été pris à partie
00:52:25lors de ce fameux incendie
00:52:26hier également
00:52:27beaucoup
00:52:30beaucoup est fait
00:52:31bien sûr
00:52:31Axel Ronde
00:52:32par les forces de l'ordre
00:52:33on a l'impression
00:52:34que les pouvoirs publics
00:52:35quand même
00:52:35ont pris la mesure
00:52:36de ce qu'était
00:52:36le trafic de drogue
00:52:37et la délinquance
00:52:38dans ce pays
00:52:38même si la réponse judiciaire
00:52:39n'est pas forcément
00:52:40toujours à la hauteur
00:52:41et c'est un euphémisme
00:52:43que de le dire
00:52:43mais dans le passé
00:52:45on parlait par exemple
00:52:45d'économie souterraine
00:52:46il n'y a plus rien
00:52:47de souterrain en fait
00:52:48ça n'existe plus
00:52:50l'économie souterraine
00:52:50c'est au vu
00:52:51et au sud de tous
00:52:52et encore une fois
00:52:53dans une impunité
00:52:53une désinhibition absolue
00:52:55oui tout à fait
00:52:56c'est malheureusement
00:52:58ouvert
00:52:59on voit très bien
00:53:00tous ces trafics
00:53:01tout ce business
00:53:04qu'ils ont
00:53:05toute cette manne financière
00:53:06c'est plus de 6 à 7 milliards d'euros
00:53:08que rapporte le trafic
00:53:10de drogue
00:53:10mais on ne parle pas
00:53:11du trafic d'armes
00:53:12de la traite humaine
00:53:14avec la prostitution
00:53:15qui explose
00:53:16dans toutes ces zones
00:53:18avec des jeunes filles
00:53:19qui sont souvent
00:53:20exploitées
00:53:21malheureusement
00:53:22et vous avez
00:53:24tous ces codes
00:53:25et tous ces
00:53:26si vous voulez
00:53:27toutes ces zones
00:53:28
00:53:28où il règne
00:53:30une forme
00:53:31totale
00:53:32d'impunité
00:53:32parce que
00:53:33la justice
00:53:34n'a plus le moyen
00:53:35d'être rendue
00:53:36sereinement
00:53:36au vu de toute
00:53:37cette déferlance
00:53:38de délinquance
00:53:39qui s'abat
00:53:40sur notre pays
00:53:40si vous voulez
00:53:41la justice
00:53:42est grippée
00:53:43la justice
00:53:43ne peut plus
00:53:44donner
00:53:45si vous voulez
00:53:45une réponse
00:53:46parce qu'elle n'a plus
00:53:47les moyens
00:53:47elle manque
00:53:49de personnel
00:53:49elle manque
00:53:50de place de prison
00:53:51elle croule
00:53:52sous les procédures
00:53:53comme les officiers
00:53:54de police judiciaire
00:53:55eux aussi
00:53:55croulent sous
00:53:56la paperasse
00:53:57et les procédures
00:53:58on nous empile
00:53:59des normes
00:54:01quand vous mettez
00:54:02des gens
00:54:02en garde à vue
00:54:03il faut leur donner
00:54:04de plus en plus
00:54:04de droits
00:54:05si vous voulez
00:54:06en 20 ans
00:54:06c'est passé
00:54:07de 10%
00:54:09à 60%
00:54:11de paperasse
00:54:12en plus
00:54:12pour traiter
00:54:13les gardes à vue
00:54:14donc on est en train
00:54:15d'asphyxier
00:54:16tous les services
00:54:18judiciaires
00:54:18et la justice
00:54:19et malheureusement
00:54:20on voit que ça en profite
00:54:22à tous ces délinquants
00:54:23qui ont un sentiment
00:54:25total
00:54:25d'impunité
00:54:26et ils vont continuer
00:54:27ils sont chez eux
00:54:28c'est leur quartier
00:54:29c'est leur endroit
00:54:30ils n'en ont absolument
00:54:31rien à faire
00:54:32s'ils foutent le feu
00:54:33aux habitants
00:54:35à des immeubles
00:54:36et les moyens
00:54:36font que la rivalité
00:54:38avec l'Etat
00:54:38elle est réelle
00:54:39elle est réelle
00:54:39complètement
00:54:40ils sont capables
00:54:41de concurrencer
00:54:41avec leurs moyens
00:54:43l'Etat de droit
00:54:43c'était nous l'ennemi
00:54:44et quand vous avez
00:54:45des bien pensants
00:54:45qui disent
00:54:46qu'effectivement
00:54:46c'est un problème
00:54:47de police
00:54:47avec certains jeunes
00:54:48et que c'est encore une fois
00:54:50la faute de la police
00:54:50et de la faute de l'Etat
00:54:51parce qu'on est en train
00:54:52de oppresser
00:54:53certains jeunes
00:54:54qui sont soi-disant
00:54:55contrôlés en permanence
00:54:56c'est pour ça que le maire
00:54:57a réagi
00:54:58et qu'on l'a entendu
00:54:58qui disait
00:54:59que c'était les policiers
00:54:59qui avaient tiré
00:55:00sur les habitations
00:55:01et que c'est ça
00:55:01qui avait créé
00:55:02les incendies
00:55:03dans l'immeuble
00:55:04elle est compliquée
00:55:05la reconquête
00:55:06des territoires perdus
00:55:06de la République
00:55:07Michel Fayad
00:55:08oui d'autant que le maire
00:55:09c'est comme vous le dites
00:55:10un maire horizon
00:55:11ça fait 8 ans et demi
00:55:12qu'ils sont au pouvoir
00:55:13horizon
00:55:13que je sache
00:55:14oui plus ou moins
00:55:15bah oui
00:55:16il y a eu 3 ans
00:55:17il a rejoint horizon
00:55:19plus récemment
00:55:20non mais peut-être
00:55:21mais je veux dire
00:55:21il a rejoint ce parti
00:55:22qui soutient le pouvoir
00:55:24ou qui était au pouvoir
00:55:25pendant ces 8 années
00:55:26je rappelle qu'Edouard Philippe
00:55:27n'a pas la décision
00:55:28du chef de l'Etat
00:55:28mais c'est vrai
00:55:29qu'il a participé
00:55:30très largement
00:55:31au pouvoir
00:55:32depuis 8 ans
00:55:33et il a donné
00:55:33l'investiture
00:55:35à le cornu
00:55:35il y a des ministres
00:55:36horizon à mon sens
00:55:37certes
00:55:37donc il y a une responsabilité
00:55:40importante
00:55:41Axel parlait
00:55:42des 20 dernières années
00:55:43sur les 20 dernières années
00:55:44il y a eu 8 ans
00:55:458 ans et demi
00:55:46de macronisme
00:55:47avec horizon
00:55:48dans ce groupe là
00:55:49donc à un moment donné
00:55:50on ne peut pas juste dire
00:55:51oui il faudrait des lois
00:55:53il faudrait ceci
00:55:54bah oui mais vous étiez
00:55:54au pouvoir
00:55:55enfin vous êtes toujours
00:55:56au pouvoir
00:55:56vous auriez pu faire ces lois
00:55:57vous auriez pu adopter
00:55:59ces directives
00:55:59au lieu de ça
00:56:00vous avez maintenu
00:56:01l'état socialiste
00:56:02qui a été mis en place
00:56:04en France
00:56:05depuis des décennies
00:56:06et en plus de ça
00:56:07vous avez laissé
00:56:07donc les islamistes
00:56:09les mafieux
00:56:09les dealers de drogue
00:56:10prendre le pas
00:56:11et essayer d'affaiblir l'état
00:56:13autre image qui pose question
00:56:14on avance dans nos thématiques
00:56:16mais on est peu ou prou
00:56:17dans la même idée
00:56:19un rassemblement
00:56:20assez surprenant
00:56:21qui a eu lieu
00:56:21avant hier soir
00:56:23en plein coeur de Paris
00:56:24celui des supporters marocains
00:56:26du Ouida de Casablanca
00:56:28à l'occasion des 20 ans du club
00:56:29des kilomètres
00:56:30de fumigènes rouges
00:56:32de feux d'artifice
00:56:32pour l'heure
00:56:34on ne sait pas réellement
00:56:35si ce rassemblement
00:56:36a été autorisé
00:56:37par la préfecture
00:56:37de police de Paris
00:56:38qui peine à communiquer
00:56:40avec celle ronde
00:56:40je ne sais pas si vous avez l'info
00:56:41je n'ai pas eu vraiment
00:56:42d'informations
00:56:42mais normalement
00:56:44d'après les informations
00:56:44qu'on a
00:56:45ce n'était pas autorisé
00:56:46Sharon Camara
00:56:47et Julia Ferrand
00:56:48nous en disent plus
00:56:49des fumigènes
00:56:51et des feux d'artifice
00:56:52à la gloire
00:56:53d'un club de football marocain
00:56:54en plein coeur de Paris
00:56:56ce vendredi
00:56:57cette scène étonnante
00:56:58de deux minutes
00:56:59a été capturée
00:57:00et relayée
00:57:01sur les réseaux sociaux
00:57:02on y voit
00:57:03des supporters
00:57:04de l'équipe de football
00:57:05marocaine
00:57:05du Ouida Casablanca
00:57:06célébrer les 20 ans
00:57:08de leur groupe
00:57:09les ultra-winners
00:57:102005
00:57:10sur la toile
00:57:11cette initiative
00:57:12suscite de nombreuses
00:57:14interrogations
00:57:15sans autorisation
00:57:16faites-vous plaisir à Paris
00:57:17zéro contrôle
00:57:18zéro sanction
00:57:19le chaos comme doctrine
00:57:21un rassemblement surprenant
00:57:23à proximité
00:57:23de la tour Eiffel
00:57:24un secteur pourtant
00:57:25très sécurisé
00:57:26on peut quand même
00:57:27se poser la question
00:57:28aujourd'hui
00:57:29de savoir comment
00:57:31une centaine de supporters
00:57:32avec des fumigènes
00:57:34et des feux d'artifice
00:57:37ont réussi à se rassembler
00:57:38à Paris
00:57:39on est supporters
00:57:39mais à partir du moment
00:57:40où vous utilisez
00:57:41des feux d'artifice
00:57:42on est quand même
00:57:42dans une ville
00:57:43classée
00:57:45surtout à l'endroit
00:57:45où ils étaient rassemblés
00:57:46classés au monument historique
00:57:47il y a un feu d'artifice
00:57:48qui part mal
00:57:49et on va sur un drame
00:57:50qui peut être terrible
00:57:52pour l'heure
00:57:52la préfecture de police
00:57:54n'a pas confirmé
00:57:55si ce rassemblement
00:57:56avait reçu une autorisation
00:57:57alors il y a plusieurs façons
00:57:59de voir les choses
00:58:00parce qu'on voit ces images
00:58:01dans le premier abord
00:58:02on peut se dire
00:58:02moi j'ai entendu
00:58:04des témoignages
00:58:04de gens qui ont assisté
00:58:05à ça en direct
00:58:06qui se sont dit
00:58:06bon c'est vrai
00:58:07qu'on a été surpris
00:58:08mais il n'y avait pas
00:58:08de violence
00:58:09c'était plutôt bon enfant
00:58:11et puis c'est vrai
00:58:11que les images
00:58:12sont assez belles
00:58:13mais il y a la deuxième lecture
00:58:14qui est de se dire
00:58:16mais attendez
00:58:16comment ces gens
00:58:17peuvent-ils improviser
00:58:18un truc comme ça
00:58:18au vu et au-dessus
00:58:19de la préfecture de police
00:58:21des autorités
00:58:22comment c'est possible
00:58:23que ça ne soit pas
00:58:24encadré
00:58:25on a l'impression
00:58:26d'être à la cérémonie
00:58:26des Jeux Olympiques
00:58:27en effet vous le disiez
00:58:28pendant le sujet
00:58:29Olivier Vial
00:58:30Jonathan d'abord
00:58:31une remarque là-dessus
00:58:32c'est open bar
00:58:33on voit qu'on peut
00:58:34s'asseoir sur toutes les lois
00:58:36et faire ce qu'on a
00:58:36strictement envie de faire
00:58:38en plein coeur de la capitale
00:58:40c'est ahurissant
00:58:41ça aurait pu être dangereux
00:58:42il n'y a eu aucun problème
00:58:43mais ça aurait pu être dangereux
00:58:44ce sont de belles images
00:58:45parce que c'est
00:58:46ça rougeois etc
00:58:47c'est dans le 15ème
00:58:49c'est densément peuplé
00:58:50imaginez qu'un feu d'artifice
00:58:52se soit niché
00:58:53dans une des habitations
00:58:55proches
00:58:55du pont Mirabeau
00:58:56on aurait eu
00:58:57les mêmes images
00:58:57qu'a Rieux la pape
00:58:59donc si vous voulez
00:59:01et se pose aussi
00:59:02une autre question
00:59:02je crois qu'on voit
00:59:03l'image à la toute fin
00:59:04du sujet
00:59:04il s'agirait
00:59:06vraisemblablement
00:59:06là aussi
00:59:07on n'a pas d'informations
00:59:08précises
00:59:09mais d'une image
00:59:09tournée par drone
00:59:10ça veut dire quoi
00:59:11ça veut dire que
00:59:12Paris
00:59:13c'était hyper
00:59:14on voit bien
00:59:15ils sont tous à 1m50
00:59:16c'est hyper organisé
00:59:17s'il s'avère
00:59:18que ça a vraiment
00:59:19été tourné par drone
00:59:20alors que le survol de drone
00:59:21doit-on le rappeler
00:59:22est totalement interdit
00:59:23à Paris
00:59:24pour des particuliers
00:59:25on est à deux pas
00:59:26également du ministère
00:59:27de la défense
00:59:27enfin on est sur
00:59:28toutes les
00:59:29sur tous
00:59:30les points critiques
00:59:32sécuritaires
00:59:33dirais-je
00:59:33on est
00:59:34sans faire de mauvais
00:59:35jeu de mots
00:59:35dans le rouge
00:59:36c'est surtout à ce niveau-là
00:59:39que c'est un problème
00:59:39c'est un problème
00:59:40de sécurité
00:59:40en fait la question
00:59:41qu'on se pose
00:59:42c'est comment
00:59:43autant de personnes
00:59:44ont pu se réunir
00:59:45alors pour une action
00:59:46qui a duré a priori
00:59:46que deux minutes
00:59:47mais ils se sont réunis
00:59:49ils se sont mis en place
00:59:52avec tous
00:59:53ils se sont synchronisés
00:59:54ils se sont tous synchronisés
00:59:55ils se sont mis en place
00:59:56ils étaient plusieurs centaines
00:59:58pour disposant
01:00:00de feux d'artifice
01:00:01et tout ça
01:00:02ça s'est mis en place
01:00:03sans que finalement
01:00:04il y ait quelqu'un
01:00:05qui puisse avoir le temps
01:00:06d'intervenir
01:00:07et sans qu'on l'ait vu venir
01:00:08là ça demande tellement
01:00:09d'organisation
01:00:10que normalement
01:00:11les services
01:00:13auraient dû
01:00:13avoir des échos
01:00:15en fait
01:00:15ça ne peut pas
01:00:16il ne peut pas y avoir
01:00:17c'est quand même compliqué
01:00:18d'organiser plusieurs centaines
01:00:19de personnes
01:00:20sans qu'il n'y ait rien
01:00:21sans qu'il n'y ait rien
01:00:22qui se passe
01:00:23c'est ça en fait
01:00:23qui pose question
01:00:24Michel Fayet
01:00:25et peut-être Axel Ronde
01:00:25pour un dernier mot
01:00:27c'est que là
01:00:27en l'occurrence
01:00:28on a quelque chose
01:00:29qui
01:00:29le résultat
01:00:31de ce que l'on voit
01:00:32c'est que
01:00:32ça a été bon enfant
01:00:34que ça fait des images
01:00:35spectaculaires
01:00:36que c'est assez esthétique
01:00:37qu'il n'y ait eu aucune violence
01:00:38et aucun heure
01:00:39mais la question
01:00:39sous-jacente
01:00:41c'est
01:00:41si eux peuvent faire ça
01:00:43d'autres peuvent le faire
01:00:44avec d'autres conséquences
01:00:46avec d'autres velléités
01:00:47et une autre façon
01:00:50d'aborder
01:00:50cette espèce
01:00:51d'envahissement spontané
01:00:53du coeur de Paris
01:00:54alors eux
01:00:55n'avaient pas
01:00:55des intentions
01:00:56nocives ou mauvaises
01:00:57mais ça veut dire
01:00:58qu'avec de mauvaises intentions
01:01:00on peut aussi créer
01:01:01ce genre de rassemblement
01:01:02sans qu'il y ait
01:01:04d'intervention
01:01:04d'interdiction
01:01:05ou que voilà
01:01:06c'est assez effrayant
01:01:08oui puis à un moment donné
01:01:09je pense qu'il va falloir
01:01:09poser la responsabilité
01:01:11des uns et des autres
01:01:12parce que depuis
01:01:12qu'il a été nommé ministre
01:01:13monsieur Laurent Nunez
01:01:14je veux dire
01:01:15le jour de sa nomination
01:01:16il y a eu le problème
01:01:17à Chapnay
01:01:18ensuite il y a eu
01:01:19la Louvre
01:01:20ensuite il y a eu
01:01:21la Tessin
01:01:21il y a eu
01:01:22la Philharmonie
01:01:24et il y a ça
01:01:25je veux dire
01:01:25à un moment donné
01:01:25il y a la semaine
01:01:26qui arrive
01:01:26qui est à très très très
01:01:27haut risque
01:01:28et on va y venir
01:01:28juste après
01:01:29avec ce 13 novembre
01:01:30qui arrive
01:01:31mais donc à un moment donné
01:01:32il va falloir
01:01:33qu'il prenne ses responsabilités
01:01:34et si chaque semaine
01:01:36il y a un fiasco
01:01:38quasi international
01:01:39pourquoi on ne dit pas
01:01:40pourquoi on ne dit pas
01:01:41il y a une enquête
01:01:42de la sûreté territoriale
01:01:43de Paris
01:01:44qui va mener
01:01:45les investigations
01:01:46pour comprendre
01:01:48exactement ce qui s'est passé
01:01:49est-ce qu'il y aurait eu
01:01:50des autorisations
01:01:51localement
01:01:52données par la mairie
01:01:53ça c'est l'enquête
01:01:56qui le déterminera
01:01:57comment ça s'est passé
01:01:59est-ce qu'on l'aura
01:01:59présenté
01:02:00c'est le 16ème arrondissement
01:02:01c'est pas le 15ème
01:02:02je pense
01:02:02c'est les deux côtés
01:02:04c'est les deux côtés
01:02:06je crois que c'est
01:02:06sur le parti du 15ème
01:02:07il me semble
01:02:08je crois que le maire du 16ème
01:02:09a communiqué
01:02:09il était au courant de rien
01:02:10et il a dit
01:02:12qu'il y avait une enquête
01:02:12qui était en cours
01:02:13en effet
01:02:13c'est ça
01:02:14il y a une enquête
01:02:14qui est en cours
01:02:15et savoir
01:02:16est-ce que c'était juste
01:02:17des fumigènes
01:02:18qui allaient être tirés
01:02:19enfin utilisés
01:02:20ou est-ce que
01:02:21ça allait être
01:02:22un feu d'artifice complet
01:02:23donc ça c'est
01:02:25du ressort actuellement
01:02:26de la préfecture de police
01:02:27qui j'imagine
01:02:28communiquera prochainement
01:02:30sur l'avancée
01:02:31de l'enquête
01:02:32mais on voit bien
01:02:32qu'effectivement
01:02:33ce n'est pas tolérable
01:02:35de mettre ça
01:02:36enfin que des personnes
01:02:37puissent faire ça
01:02:38comme ça
01:02:39dans Paris
01:02:40avec l'utilisation
01:02:41comme vous avez bien rappelé
01:02:42d'un drone
01:02:42qui est complètement
01:02:44interdit
01:02:45sur la capitale
01:02:46donc il y a beaucoup
01:02:47d'infractions
01:02:48qui en tout cas
01:02:49qui seront relevées
01:02:50et si c'est un club
01:02:52de foot
01:02:53de supporters
01:02:53s'il y a une base légale
01:02:55de cette association
01:02:56en France
01:02:57j'imagine qu'ils seront
01:02:58sévèrement sanctionnés
01:02:59je crois que ça a été
01:03:00relayé d'ailleurs
01:03:00par le réseau social
01:03:02des supporters
01:03:03de Casablanca
01:03:04qui ont organisé ça
01:03:05dans un esprit
01:03:07plutôt festif
01:03:07mais il y a beaucoup
01:03:08beaucoup de questions
01:03:09sous-jacentes
01:03:10qui doivent nous interpeller
01:03:11vous savez
01:03:11il y a des choses
01:03:13qui ne se font pas
01:03:14même sous couvert
01:03:16de festivités
01:03:17ou de moments
01:03:18de fêtes
01:03:19ça ne doit pas se faire
01:03:20sans qu'on le sache
01:03:21le plus grave
01:03:22c'est que
01:03:22mais tous les samedis soirs
01:03:24vous savez
01:03:24vous avez autour
01:03:25de l'arc de triomphe
01:03:26entre minuit
01:03:27et deux heures du matin
01:03:28des personnes
01:03:29qui se relaient
01:03:30à faire des espèces
01:03:31de rodéos
01:03:31des wheelings
01:03:32sur chaque samedi soir
01:03:35et ils créent
01:03:36des embouteillages
01:03:37monstres
01:03:38jusqu'à deux heures du matin
01:03:39donc on a un problème
01:03:41de sécurité
01:03:42dans cette zone
01:03:43parce qu'on manque
01:03:45totalement d'effectifs
01:03:46les brigades
01:03:47les brigades de nuit
01:03:48ils sont
01:03:49comme on dit
01:03:50dans notre jargon
01:03:50à poil
01:03:51actuellement
01:03:52la culture du
01:03:53je fais ce que je veux
01:03:53et pendant que le réel
01:03:54impacte de plus en plus
01:03:56de français
01:03:57on vient d'en voir
01:03:57deux illustrations
01:03:58une idée de génie
01:03:59ça c'est l'idée
01:04:01de la semaine
01:04:01régulariser
01:04:02250 000 sans-papiers
01:04:04pour faire des économies
01:04:05c'est la thèse
01:04:06défendue par
01:04:07France Terre d'Asile
01:04:08dans un rapport
01:04:08publié ce week-end
01:04:09une étude signée
01:04:10par l'ancienne
01:04:11ministre socialiste
01:04:12madame Najat Vallaud-Belkacem
01:04:13qui relance le débat
01:04:14sur la déconnexion
01:04:16totale des élites
01:04:17explication
01:04:17réaliser des économies
01:04:20en mettant fin
01:04:21aux politiques de lutte
01:04:22contre l'immigration
01:04:23irrégulière
01:04:24c'est le plan dévoilé
01:04:25par l'association
01:04:26France Terre d'Asile
01:04:27et sa présidente
01:04:28l'ex-ministre socialiste
01:04:30Najat Vallaud-Belkacem
01:04:31selon cette ONG
01:04:33sur les 700 000 étrangers
01:04:35en situation irrégulière
01:04:36présents en France
01:04:37régulariser
01:04:38250 000 travailleurs
01:04:40sans-papiers
01:04:40permettrait
01:04:41d'économiser
01:04:422,9 milliards d'euros
01:04:43l'ONG propose
01:04:45également
01:04:45de diminuer
01:04:46le nombre
01:04:46de places en CRA
01:04:47et de réduire
01:04:48le nombre
01:04:48d'OQTF émises
01:04:49pour des économies
01:04:51avancées
01:04:51de 260 millions d'euros
01:04:53des chiffres avancés
01:04:54quelques mois
01:04:55après la nomination
01:04:56polémique
01:04:56de Najat Vallaud-Belkacem
01:04:57à la Cour des Comptes
01:04:58institution chargée
01:04:59de vérifier l'emploi
01:05:00des fonds publics
01:05:01Pierre Moscovici
01:05:02le président de l'institution
01:05:04lui aussi issu du PS
01:05:05avait assuré
01:05:06que les engagements
01:05:07de la présidente
01:05:08de France Terre d'Asile
01:05:09n'étaient pas incompatibles
01:05:11avec cette fonction
01:05:11pour Nicolas Pouvreau-Monti
01:05:13directeur de l'Observatoire
01:05:15de l'immigration
01:05:15et de la démographie
01:05:16les chiffres avancés
01:05:17ne sont pas exacts
01:05:18et la solution
01:05:19n'est pas la bonne
01:05:20Si on cherche vraiment
01:05:21à faire des économies
01:05:21sur le budget de l'immigration
01:05:22il y a une réponse
01:05:24évidente
01:05:24mais qui n'est pas prise en compte
01:05:25par France Terre d'Asile
01:05:26parce que ça va à l'encontre
01:05:27j'y reviens
01:05:28du business model
01:05:29de l'association
01:05:29c'est de réduire l'immigration
01:05:31aujourd'hui
01:05:32deux tiers
01:05:33de la mission budgétaire
01:05:34immigration, asile,
01:05:35intégration de l'Etat
01:05:36deux tiers des dépenses
01:05:38sont consacrées
01:05:39à l'hébergement
01:05:40et au versement de l'allocation
01:05:41pour les demandeurs d'asile
01:05:41donc si on veut réduire
01:05:42les dépenses associées
01:05:43à l'immigration
01:05:44il faut peut-être
01:05:44commencer par là
01:05:45Selon une note de l'OID
01:05:46datée de juin dernier
01:05:47l'immigration coûte
01:05:49aux finances publiques
01:05:4940 à 45 milliards d'euros
01:05:51par an
01:05:52Rapport hallucinant
01:05:54selon l'association
01:05:55régulariser donc
01:05:56250 000 comandestins
01:05:57ferait gagner de l'argent
01:05:59à l'Etat
01:05:593,3 milliards d'euros
01:06:01par an
01:06:02Michel
01:06:04c'est l'histoire
01:06:05d'une gauche
01:06:06qui même chassée du pouvoir
01:06:07continue de vouloir
01:06:09gouverner ce pays
01:06:09et de le faire même
01:06:10j'ai envie de dire
01:06:11Oui
01:06:11puis il y a quand même
01:06:12quelque chose qui est écarté
01:06:13à chaque fois des discussions
01:06:14c'est comment est-ce qu'on peut
01:06:15réduire les dépenses
01:06:16au lieu d'essayer
01:06:19de les régulariser
01:06:20pour soi-disant
01:06:22augmenter les revenus
01:06:23qui permettront
01:06:24de couvrir
01:06:24les dépenses
01:06:26non non non
01:06:26il faut couper
01:06:27dans les dépenses
01:06:28aujourd'hui
01:06:29chaque ministère
01:06:30chaque administration
01:06:31chaque entreprise publique
01:06:32fait appel
01:06:33à des prestataires
01:06:34de services
01:06:35qui coûtent
01:06:35très très cher
01:06:37à l'état
01:06:37qui coûte parfois
01:06:39deux fois le salaire
01:06:40des fonctionnaires
01:06:41ou des employés
01:06:42de ces entreprises publiques
01:06:43c'est le coût principal
01:06:44aujourd'hui
01:06:45pour l'état
01:06:47on peut parler même
01:06:49du ministère
01:06:50de la défense
01:06:50on peut parler
01:06:51d'autres encore
01:06:52où il y a énormément
01:06:53d'entreprises
01:06:54qui aujourd'hui
01:06:54et de consultants
01:06:56qui sont payés
01:06:57donc là
01:06:59très largement
01:07:00et qui coûtent
01:07:00très cher à l'état
01:07:01alors que
01:07:01les membres
01:07:02de ces ministères
01:07:03de ces administrations
01:07:04pourraient faire le travail
01:07:05s'ils faisaient
01:07:06vraiment leurs heures pleines
01:07:08et si jamais
01:07:09on leur donnait
01:07:10à eux
01:07:10de faire le travail
01:07:11et pas à d'autres
01:07:12donc
01:07:12Madame Belkacem
01:07:14fait de l'idéologie
01:07:15et en fait
01:07:16cette idéologie
01:07:17jusqu'à présent
01:07:18nous a amené
01:07:18dans le mur
01:07:19elle nous a amené
01:07:20à plus de 3000 milliards
01:07:21d'euros de dette
01:07:21elle nous a amené
01:07:23à une dette
01:07:24qui va représenter
01:07:25quasiment 120%
01:07:26du PIB
01:07:27d'ici la fin du mandat
01:07:28d'Emmanuel Macron
01:07:29c'est quand même
01:07:30quelque chose
01:07:30d'extrêmement pesant
01:07:31qui va peser sur nous
01:07:32sur nos enfants
01:07:34et sur nos petits-enfants
01:07:35en gros ce qu'elle nous propose
01:07:36c'est que
01:07:36plutôt que de lutter
01:07:37contre l'immigration illégale
01:07:38on va la légaliser
01:07:40l'ONG qui propose
01:07:41d'arrêter les OQTF
01:07:42de réduire les centres
01:07:43de rétention
01:07:44de convertir les sans-papiers
01:07:45en cotisants
01:07:46donc plutôt que de faire
01:07:48respecter la loi
01:07:48on va la changer
01:07:49et la volonté des français
01:07:50pourtant elle est claire
01:07:51regardez ce récent sondage
01:07:52qu'on va vous remontrer
01:07:53rapidement
01:07:54sur le durcissement
01:07:55de la politique migratoire
01:07:56de la France
01:07:57je crois qu'à près de 80%
01:07:59oui on est à près de 80%
01:08:00des gens qui estiment
01:08:01que la France doit
01:08:02durtir sa politique
01:08:03donc tu sais
01:08:03encore une fois
01:08:04Olivier Viage
01:08:05Jonathan Sisou
01:08:06la déconnexion totale
01:08:08de ceux qui parlent
01:08:10au nom du bien
01:08:10et de ceux qui vivent
01:08:12dans le réel
01:08:13et à la tête
01:08:13de cette brillante idée
01:08:15Madame Vallaud-Belkacem
01:08:16ancienne ministre socialiste
01:08:18aujourd'hui présidente
01:08:19de France Terre d'Asile
01:08:20depuis cet été
01:08:21magistrate
01:08:22à la Cour des Comptes
01:08:23institution qui est censée
01:08:24quand même contrôler
01:08:24l'argent public
01:08:26celui-là même
01:08:27qui est financé
01:08:28donc qui finance plutôt
01:08:29l'association
01:08:30qu'elle dirige
01:08:31voyez le cheminement
01:08:32intellectuel
01:08:32bienvenue dans
01:08:34la République des Copains
01:08:35on a un paradoxe
01:08:36qui est quand même
01:08:37assez inquiétant
01:08:39c'est que plus
01:08:40les élus socialistes
01:08:42perdent les élections
01:08:44plus ils gagnent
01:08:45de l'influence
01:08:46parce qu'en réalité
01:08:47ce qui se passe
01:08:48c'est qu'à chaque fois
01:08:49qu'un député socialiste
01:08:50perd
01:08:51il est nommé
01:08:51dans une institution
01:08:52comme la Cour des Comptes
01:08:54le Conseil d'État
01:08:55ou des éléments
01:08:56où en réalité
01:08:57il a beaucoup plus
01:08:57de pouvoir
01:08:58que quand il était député
01:08:59donc pour
01:09:00les planqués font la loi
01:09:01c'est exactement ça
01:09:02et aujourd'hui
01:09:04ils ont la possibilité
01:09:06d'imposer une ligne
01:09:08y compris aux élus
01:09:09qui est extrêmement
01:09:11disproportionnée
01:09:12et qui est aujourd'hui
01:09:13un vrai problème
01:09:14mais ça va même
01:09:15à l'encontre
01:09:16de leur électorat
01:09:17parce que dans ce sondage
01:09:17que vous citez
01:09:18on s'aperçoit
01:09:19que même à gauche
01:09:20les électeurs de gauche
01:09:22hormis ceux
01:09:23de LFI
01:09:23sont tous majoritairement
01:09:25pour qu'il y ait
01:09:26un durcissement
01:09:27de la loi
01:09:28sur l'immigration
01:09:30ils veulent un meilleur contrôle
01:09:31tous les français
01:09:32veulent un meilleur contrôle
01:09:33on voit bien que
01:09:33et l'observatoire de l'immigration
01:09:35par ailleurs
01:09:35dit l'exact contraire
01:09:36de ce que dit
01:09:37la France Terre d'Asile
01:09:38là aujourd'hui
01:09:39on est quand même
01:09:40c'est d'une lapalisade
01:09:42en gros effectivement
01:09:43la position
01:09:44c'est quasiment nobilisable
01:09:45de Nadja Zalobel-Kassem
01:09:47c'est que
01:09:47si vous voulez diminuer
01:09:48le nombre d'OQTF
01:09:49qui ne sont pas réalisés
01:09:50arrêtez de prononcer
01:09:52des OQTF
01:09:53ok
01:09:53très bien
01:09:54donc ça veut dire
01:09:55que si on veut
01:09:55faire baisser
01:09:56l'étude de la délinquance
01:09:58arrêtons d'arrêter
01:09:59les délinquants
01:10:00on est de ce niveau-là
01:10:01on casse le thermomètre
01:10:03en espérant que ça fasse
01:10:04baisser la fièvre
01:10:04c'est exactement le contraire
01:10:05qui se passe à chaque fois
01:10:06Jonathan Sixoud un dernier mot
01:10:07la gauche qui ne gouverne plus
01:10:09le pays
01:10:09ça on est au courant
01:10:10mais en revanche
01:10:11elle gouverne l'État
01:10:12c'est ça la vérité
01:10:13les images de Nadja Vallaud-Kassem
01:10:15que vous diffusez
01:10:16sont de l'époque
01:10:17où elle était ministre
01:10:18de l'éducation nationale
01:10:19rappelez-vous
01:10:20les ravages qu'elle a fait
01:10:21au sein de l'école française
01:10:22justement en instillant
01:10:23en distillant
01:10:24son idéologisme
01:10:25terrifiant
01:10:27c'est pour rejoindre
01:10:28ce que vous disiez
01:10:29c'est vrai que
01:10:30c'est assez ahurissant
01:10:31au lieu d'appliquer la loi
01:10:32et bien on la change
01:10:33parce qu'on n'arrive pas
01:10:33à l'appliquer la loi
01:10:34c'est quelque chose
01:10:35d'ahurissant
01:10:36et de voir
01:10:37à quel point
01:10:38alors avec sa double casquette
01:10:39à la Cour des Comptes
01:10:40c'est du jamais vu
01:10:41elle a le droit
01:10:43elle a le droit
01:10:44d'être magistrate
01:10:45à la Cour des Comptes
01:10:45et présidente
01:10:46de France Terre d'Asie
01:10:47financée par la Cour des Comptes
01:10:49elle-même
01:10:49il y a quand même un problème
01:10:50c'est-à-dire qu'elle est magistrate
01:10:51dans un organisme public
01:10:53qui finance une association
01:10:55dont elle est la présidente
01:10:56c'est pas du conflit d'intérêt ça ?
01:10:58c'est pas la Cour des Comptes
01:10:58qui finance
01:10:59non mais il y a des subventions
01:11:00de l'État
01:11:01dans d'autres domaines
01:11:03dans la vie normale
01:11:03dirais-je
01:11:04on appellerait ça effectivement
01:11:05un conflit d'intérêt
01:11:06c'est même plus un système
01:11:07finalement c'est un écosystème
01:11:08exactement
01:11:09voilà ce que l'on pouvait dire
01:11:11sur Madame Vallaud-Belkacem
01:11:12et les brillantes idées
01:11:13d'elle et de son association
01:11:15jeudi
01:11:15nous commémorerons donc
01:11:17les 10 ans
01:11:18des attentats du 13 novembre
01:11:19130 morts
01:11:20413 blessés
01:11:22ils se sont attaqués
01:11:23à ce qu'il fait
01:11:24la beauté de la France
01:11:25les soirées
01:11:26les terrasses
01:11:26les concerts
01:11:2710 ans plus tard
01:11:28les commémorations
01:11:28seront très surveillées
01:11:30le ministre de l'Intérieur
01:11:31a demandé une vigilance accrue
01:11:32de la part des forces de l'ordre
01:11:33notamment
01:11:33bien sûr
01:11:34près des salles de concert
01:11:35et des lieux de fête
01:11:36explications avec Tancrede Guillotel
01:11:38une menace terroriste
01:11:41qui demeure à un niveau élevé
01:11:43sur notre territoire
01:11:44dans un contexte
01:11:45de tensions
01:11:46intérieures et internationales
01:11:48c'est la raison
01:11:48qui a poussé
01:11:49le ministre de l'Intérieur
01:11:50Laurent Nunez
01:11:51à demander au préfet
01:11:52et au directeur
01:11:53de la police
01:11:54et de la gendarmerie
01:11:55un renforcement
01:11:56des mesures de vigilance
01:11:57et ce
01:11:58du 10 au 16 novembre
01:11:59dans un télégramme
01:12:01envoyé vendredi
01:12:02il mentionne
01:12:03tout particulièrement
01:12:04les salles de concert
01:12:04et les manifestations
01:12:06festives d'ampleur
01:12:07des lieux
01:12:08qui devront faire l'objet
01:12:09selon le ministre
01:12:10d'un dispositif adapté
01:12:12et d'une attention
01:12:13particulière
01:12:14des forces de sécurité
01:12:15intérieure
01:12:15et des militaires
01:12:16de l'opération
01:12:17sentinelle
01:12:18à l'approche
01:12:19de la commémoration
01:12:20des attentats
01:12:21du 13 novembre
01:12:222015
01:12:22qui ont fait
01:12:23130 morts
01:12:24et des centaines
01:12:25de blessés
01:12:25Laurent Nunez
01:12:27a également averti
01:12:28sur toute tentative
01:12:29d'ingérence étrangère
01:12:30qui pourrait chercher
01:12:31à tirer profit
01:12:32de l'organisation
01:12:33de ces événements
01:12:34jeudi prochain
01:12:35un parcours mémoriel
01:12:37présidé par Emmanuel Macron
01:12:38et Anne Hidalgo
01:12:39partira notamment
01:12:40du Stade de France
01:12:41et passera devant
01:12:42chaque restaurant
01:12:43et chaque café
01:12:44ciblé par les terroristes
01:12:45avant de s'achever
01:12:46au Bataclan
01:12:47Et Laurent Nunez
01:12:48qui a rappelé
01:12:49ce matin
01:12:49chez nos confrères
01:12:50d'RTL
01:12:51que la vigilance
01:12:52était quasi au maximum
01:12:54avant ce 13 novembre 2025
01:12:55demeure très élevée
01:12:59elle a changé de nature
01:13:00on y reviendra
01:13:01je pense
01:13:02on n'est plus sur la crainte
01:13:03d'attaques projetées
01:13:04comme elle s'était déroulée
01:13:06il y a 10 ans maintenant
01:13:07il n'y a pas de menace précise
01:13:09qui a été détectée
01:13:10mais on est dans un contexte
01:13:12commémoration
01:13:12contexte qui fait
01:13:15qu'évidemment
01:13:15une attaque terroriste
01:13:16aurait un tel retentissement
01:13:18qu'il est normal
01:13:19que l'on rehausse
01:13:20le niveau de sécurisation
01:13:21notamment
01:13:22et c'est ce que j'ai demandé
01:13:23d'ailleurs au préfet
01:13:23dans un télégramme
01:13:24notamment pendant
01:13:25les commémorations
01:13:26qui vont se dérouler
01:13:27un peu partout
01:13:27sur le territoire national
01:13:28pour ce qui est
01:13:29de nos concitoyens
01:13:30ils peuvent compter
01:13:30sur la présence
01:13:31l'engagement total
01:13:33des services de renseignement
01:13:33qui est en amont
01:13:34des tags des menaces
01:13:35et puis l'engagement
01:13:36de voix publiques
01:13:37de nos effectifs
01:13:38de policiers
01:13:38de gendarmes
01:13:39et de militaires
01:13:40du dispositif Sentinelle
01:13:41évidemment il y aura
01:13:42une présence renforcée
01:13:43pendant toute la semaine
01:13:45c'est toute une semaine
01:13:46de commémorations
01:13:46Axel Rondre
01:13:48qu'est-ce qu'on dit aux familles
01:13:49qu'on n'est toujours pas
01:13:50en sécurité dans ce pays ?
01:13:52En tous les cas
01:13:52on peut leur dire
01:13:53que nos services de renseignement
01:13:55sont extrêmement compétents
01:13:56puisqu'ils ont démantelé
01:13:58plusieurs projets d'attentats
01:14:00sur notre territoire
01:14:01depuis de nombreuses années
01:14:02d'ailleurs
01:14:03c'est d'ailleurs
01:14:05Laurent Nunes
01:14:05qui était à l'époque
01:14:07le coordinateur antiterroriste
01:14:08donc c'est des dossiers
01:14:09qu'il connaît extrêmement bien
01:14:11et Laurent Nunes
01:14:11nous a effectivement
01:14:13donné pour instruction
01:14:15une plus grande vigilance
01:14:17à l'approche
01:14:17des commémorations
01:14:18qui va avoir lieu
01:14:20toute la semaine prochaine
01:14:21et on va mettre en place
01:14:24des dispositifs de sécurité
01:14:26particuliers
01:14:27avec des patrouilles dynamiques
01:14:30autour de sites sensibles
01:14:33avec l'aide des militaires
01:14:35de l'opération Sentinelle
01:14:37qui sont aussi déployés
01:14:39on le sait que malheureusement
01:14:41des groupes terroristes
01:14:42veulent passer à l'action
01:14:44veulent attaquer la France
01:14:46malheureusement les plus difficiles
01:14:48ce sont les loups solitaires
01:14:49qui se radicalisent
01:14:50un petit peu
01:14:51tout seuls
01:14:52et qui passent à là
01:14:54comme on a pu voir
01:14:55sur l'île d'Oléron
01:14:57où un déséquilibré
01:14:58a réussi à épouser
01:14:59cette idéologie mortifère
01:15:01et est passé à l'action
01:15:02Le PNAC ne s'est pas
01:15:03choisi de la faire
01:15:04on ne va pas refaire le débat
01:15:05Oui d'accord
01:15:06mais bon
01:15:06parce que les faisceaux d'indices
01:15:08ne montraient pas
01:15:09qu'il y a eu une entreprise
01:15:10derrière elle
01:15:11et que c'était finalement
01:15:12un individu
01:15:13qui malheureusement
01:15:14souffre de problèmes psychiatriques
01:15:16comme énormément
01:15:17dans notre pays
01:15:18Il ne faut pas être très net
01:15:18pour faire un attentat
01:15:19quoi qu'il arrive
01:15:20il y a un sujet psychiatrique
01:15:21quelque soit
01:15:22Oui mais il faut quand même
01:15:23être assez intelligent
01:15:23quand vous voulez mettre
01:15:25des bonbonnes de gaz
01:15:26et un dispositif
01:15:27de mise à feu
01:15:29quand vous voulez
01:15:30coordonner des attaques
01:15:32avec plusieurs individus
01:15:34plusieurs terroristes
01:15:35donc il y a quand même
01:15:36un savoir-faire
01:15:36un savoir-faire un petit peu
01:15:37militaire
01:15:38mais en tous les cas
01:15:39nos services de renseignement
01:15:40les fonctionnaires de police
01:15:41de gendarmerie
01:15:42sont vraiment mobilisés
01:15:44pour si vous voulez
01:15:45répondre à tout type
01:15:47de menaces
01:15:48mais malheureusement
01:15:49vous savez
01:15:49dans ce cas-là
01:15:50c'est toujours
01:15:52le terroriste
01:15:53qui a un coup d'avance
01:15:54et on essaye
01:15:54de l'avoir nous aussi
01:15:55et c'est pour ça
01:15:56qu'on réclame toujours
01:15:58des moyens supplémentaires
01:15:59j'arrête pas de le dire
01:16:00mais c'est extrêmement
01:16:02important pour nous
01:16:03plus on a de moyens
01:16:04plus on a de finances
01:16:05plus on pourra ramener
01:16:07l'ordre et la sécurité
01:16:07dans notre pays
01:16:08la vérité c'est qu'on est
01:16:10très loin d'en avoir fini
01:16:11avec le terrorisme islamiste
01:16:13heureusement en effet
01:16:13que les services travaillent
01:16:14et travaillent bien
01:16:15puisque je crois que c'est
01:16:16un attentat tous les mois
01:16:17ou tous les mois et demi
01:16:17qui est déjoué
01:16:1891 attentats déjoués depuis 2012
01:16:20dans ce pays
01:16:21vous dites pardon
01:16:2191 attentats déjoués depuis
01:16:2391 attentats déjoués depuis
01:16:252011
01:16:252012
01:16:262012 pardon
01:16:27mais la vérité
01:16:28malheureusement
01:16:29c'est qu'on ne peut pas
01:16:30commémorer sans menace
01:16:31d'où ce dispositif
01:16:32ultra important
01:16:33le 13 novembre prochain
01:16:35on a vu également
01:16:36on parlait de ces loups solitaires
01:16:37ces trois jeunes filles
01:16:3818, 19 et 21 ans
01:16:40je crois
01:16:40dont une 17 ans
01:16:41au moment de son arrestation
01:16:43écrouée pour préparation
01:16:44d'un attentat
01:16:45la menace elle évolue
01:16:46l'adhésion aux thèses islamistes
01:16:47elle se diffuse
01:16:48chez nos jeunes
01:16:49et c'est ça qui nous fait peur
01:16:51également
01:16:51Olivier je vous laisse réagir
01:16:53juste le procureur national
01:16:54antiterroriste
01:16:55qui s'est exprimé
01:16:56ces dernières heures
01:16:57et qui parlait justement
01:16:58de ce rajeunissement
01:16:59très effrayant
01:17:00de la menace
01:17:01depuis maintenant
01:17:034 ou 5 ans
01:17:04nous avons observé
01:17:05un très net rajeunissement
01:17:06des personnes
01:17:07qui se sont mises en cause
01:17:08avec plutôt des personnes
01:17:10qui ont moins de 20 ans
01:17:10et depuis
01:17:122023
01:17:14de façon
01:17:16assez subite
01:17:17nous avons eu
01:17:18un très net rajeunissement
01:17:20avec désormais
01:17:20beaucoup de mineurs
01:17:21nous sommes
01:17:23pour vous donner
01:17:23quelques éléments chiffrés
01:17:24passés de 2 à 3 mineurs
01:17:26qui étaient mis en examen
01:17:27pour des faits terrorisme
01:17:28par an
01:17:29en général
01:17:30à 15 mineurs
01:17:32qui ont été mis en examen
01:17:33pour des faits terrorisme
01:17:34en 2023
01:17:3519 en 2024
01:17:37et nous sommes
01:17:39au monde nous parlons
01:17:40c'est à dire
01:17:40début novembre
01:17:41à 17 sur l'année
01:17:432025
01:17:44et c'est donc exponentiel
01:17:46de plus en plus
01:17:46de jeunes radicalisés
01:17:47ça doit forcément
01:17:48nous interpeller
01:17:49nous interroger
01:17:50oui parce qu'en fait
01:17:51la question des jeunes
01:17:53comme d'ailleurs
01:17:53la question des personnes
01:17:55qui ont effectivement
01:17:55des troubles psychiatriques
01:17:56la question qui se pose
01:17:57c'est qui arme leurs bras
01:17:58et là
01:17:59on a en fait
01:18:00quelque chose
01:18:00qui a été extrêmement théorisé
01:18:01puisque
01:18:02Abou Al-Soury
01:18:03en 2004
01:18:05écrit
01:18:05son traité
01:18:06appel à la résistance islamique
01:18:08où il dit bien
01:18:09que le principal vecteur
01:18:11du djihadisme de demain
01:18:12c'est lui qui va théoriser
01:18:13le djihadisme contemporain
01:18:15c'est la jeunesse mal intégrée
01:18:17des pays comme la France
01:18:18et il va essayer
01:18:20de jouer là-dessus
01:18:21sauf que
01:18:21ce qui se passe
01:18:22depuis 2004
01:18:23c'est parce qu'à l'époque
01:18:24ça n'existait pas
01:18:24à ce niveau-là
01:18:25c'est le développement
01:18:26des réseaux sociaux
01:18:27et notamment de TikTok
01:18:28qui va lui donner
01:18:29l'occasion
01:18:30de toucher cette jeunesse
01:18:31et de la toucher
01:18:31de plus en plus jeune
01:18:32et Gilles Keppel
01:18:34dans le journal du dimanche
01:18:35parle aujourd'hui
01:18:37de génération
01:18:37de djihadistes TikTok
01:18:38et effectivement
01:18:39on a de plus en plus
01:18:40de jeunes
01:18:41qui vont se radicaliser
01:18:42qui vont aussi
01:18:44trouver les moyens
01:18:45y compris des tutos
01:18:46pour faire des bombes
01:18:48ou pour commettre
01:18:48des attentats
01:18:49et qui vont le partager
01:18:50une des jeunes filles
01:18:51dont vous parliez
01:18:52a 20 000 abonnés
01:18:54sur TikTok
01:18:54et c'est la meneuse
01:18:55d'ailleurs
01:18:55de cette entreprise
01:18:56et ça faisait déjà
01:18:57plusieurs mois
01:18:58qu'elle utilisait
01:18:59son réseau TikTok
01:18:59pour faire de la propagande
01:19:01djihadiste
01:19:01à 17 ans
01:19:02sur un réseau comme ça
01:19:03et ça malheureusement
01:19:04ça a été théorisé
01:19:06par les plus grands
01:19:07cadres de Daesh
01:19:08et ça a été
01:19:09mis en place
01:19:10et amplifié
01:19:11parce que les réseaux sociaux
01:19:12leur ont donné
01:19:13l'outil
01:19:13qui leur manquait
01:19:14il y a cet outil
01:19:15il y a cet embrigadement
01:19:16Michel Fayad
01:19:17mais il faut se regarder
01:19:17en face aussi
01:19:18et se dire
01:19:19qu'une partie
01:19:20de notre jeunesse
01:19:21échappe totalement
01:19:23au récit national
01:19:23et ça c'est la responsabilité
01:19:26de la France aussi
01:19:26bien sûr
01:19:27mais justement
01:19:28l'État doit faire
01:19:29plusieurs choses
01:19:30déjà sur les réseaux sociaux
01:19:31et en général
01:19:33Al Jazeera
01:19:33doit être interdite
01:19:34c'est le cas
01:19:36aujourd'hui
01:19:36en Cisjordanie
01:19:37Mahmoud Abbas
01:19:37lui-même
01:19:38interdit Al Jazeera
01:19:39pourquoi est-ce que
01:19:39la France autorise
01:19:40Al Jazeera
01:19:40parce que sur TikTok
01:19:42ce sont les vidéos
01:19:42Al Jazeera
01:19:42on peut faire interdire
01:19:43C8 en France
01:19:44on peut interdire
01:19:46C8
01:19:46on peut interdire
01:19:47RT France
01:19:48par contre
01:19:48Al Jazeera
01:19:49on l'autorise
01:19:50et il y a aussi
01:19:52les vidéos
01:19:52de Joulani
01:19:53donc le Syrien
01:19:54qui massacre
01:19:54les Druzes
01:19:55et les Zélawites
01:19:55qui circulent
01:19:56à tout va
01:19:56sur tous les réseaux sociaux
01:19:57qui en a déroulé
01:19:58le tapis rouge
01:19:58à l'Elysée
01:19:59exactement
01:19:59et qui est demain
01:20:00à Washington
01:20:01à la Maison Blanche
01:20:01ensuite
01:20:03il y a aussi
01:20:04le fait
01:20:04qu'on fait plein de rapports
01:20:06à l'Assemblée nationale
01:20:07et au Sénat
01:20:08et on fait plein de rapports
01:20:09au niveau du gouvernement
01:20:09sur les frères musulmans
01:20:10les frères musulmans
01:20:12déjà aujourd'hui
01:20:12sont divisés en deux
01:20:13ils sont très affaiblis
01:20:14il y a les salafistes
01:20:16qui ont pris
01:20:17beaucoup d'importance
01:20:18sur les frères musulmans
01:20:19mais au-delà de ça
01:20:20les frères
01:20:20les djihadistes
01:20:21c'est le niveau 3
01:20:22les salafistes
01:20:23et frères musulmans
01:20:23c'est le niveau 2
01:20:24mais le niveau 1
01:20:25on l'oublie
01:20:26c'est l'établir
01:20:27ce sont ceux qui viennent
01:20:28qui font du porte-à-porte
01:20:29pour islamiser les gens
01:20:31c'est eux
01:20:32qui font le vrai travail
01:20:33sur deux terrains
01:20:33et ensuite
01:20:34les salafistes
01:20:34et frères musulmans
01:20:35viennent récolter les fruits
01:20:36et les djihadistes
01:20:37les poussent
01:20:38c'est aller jusqu'au bout
01:20:39donc il faut qu'on attaque
01:20:41déjà le premier niveau
01:20:42pour ensuite attaquer
01:20:43le deuxième et le troisième
01:20:44et ça sert à rien
01:20:45d'attaquer le deuxième
01:20:46qui est les frères
01:20:47qui vont se faire remplacer
01:20:48par les salafistes
01:20:49et si on s'attaque
01:20:51aux salafistes
01:20:51ils se feront remplacer
01:20:52par les takfiristes
01:20:53ils trouvent toujours
01:20:54un remplaçant
01:20:55donc il faut s'attaquer
01:20:56déjà au premier niveau
01:20:57qui est celui
01:20:58de ceux qui donc
01:20:59islamisent au maximum
01:21:01ces populations
01:21:02donc non pas
01:21:04le fait que ce soit
01:21:06ce soit tel
01:21:06qui soit pas intégré
01:21:07mais en les poussant
01:21:08justement à ne pas
01:21:09être intégré
01:21:10en leur disant
01:21:10mettez le voile
01:21:12pour ne pas ressembler
01:21:13aux français
01:21:13mangez halal
01:21:14pour ne pas ressembler
01:21:15aux français
01:21:16allez dans une école musulmane
01:21:17pour ne pas faire
01:21:18comme les français
01:21:19allez au bled chaque année
01:21:20pour ne pas faire
01:21:21comme les français
01:21:22mettez des voiles
01:21:22à des fillettes de 10 ans
01:21:23à l'Assemblée nationale
01:21:24exactement
01:21:24faites pousser
01:21:25la barbe
01:21:28et évitez la moustache
01:21:30pour ne pas ressembler
01:21:31aux français
01:21:31mais ressembler
01:21:32aux prophètes
01:21:33de l'islam
01:21:33Mahomet
01:21:33etc
01:21:34et donc en fait
01:21:35c'est eux qui cherchent
01:21:36à se distinguer
01:21:38parce que c'est un précepte
01:21:39islamique
01:21:39de se distinguer
01:21:41des autres
01:21:41et de ne pas
01:21:41se fondre
01:21:43dans la communauté nationale
01:21:44qui est pourtant
01:21:44l'un de nos articles
01:21:45fondateurs de la constitution
01:21:47et voilà
01:21:47le pays
01:21:48sous très grande vigilance
01:21:50encore
01:21:50et on croise les doigts
01:21:52pour que ces commémorations
01:21:53du 13 novembre
01:21:53ne soient pas
01:21:54endeuillées
01:21:55par de nouveaux
01:21:57massacres
01:21:57ou une action
01:21:58terroriste
01:21:59bien sûr
01:22:00qu'on vivra ça
01:22:01et qu'on fera vivre
01:22:02ces commémorations
01:22:03tout au long de la semaine
01:22:03sur l'antenne
01:22:04de CNEOS
01:22:05il va être l'heure
01:22:06de nous quitter
01:22:06vous allez retrouver
01:22:07Olivier de Caronfleck
01:22:08dans un court instant
01:22:09pour l'heure inter
01:22:10merci à tous les quatre
01:22:11d'être intervenus
01:22:12cet après-midi
01:22:13à mes côtés
01:22:13Maxime Lavandier
01:22:14Nathalie Le Pelletis
01:22:15ont préparé cette émission
01:22:16merci surtout à vous
01:22:17de nous suivre toujours
01:22:18aussi fidèles
01:22:19sur la première chaîne
01:22:19d'Info de France
01:22:20j'ai rendez-vous avec vous
01:22:22dès vendredi prochain
01:22:23pour un nouveau week-end
01:22:23280 minutes
01:22:24infos week-end
01:22:25bonne soirée
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