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  • il y a 2 semaines
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans Midi BFM.

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Midi BFM, toute l'actualité au plus proche de vous avec nos envoyés spéciaux et les BFM locales.
00:00:07Nous irons tout d'abord à Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais.
00:00:10Salah Abdeslam, qui est incarcéré là-bas, est soupçonné d'avoir eu accès à de la propagande djihadiste,
00:00:16dans l'enceinte même de sa cellule, cellule de cette prison de haute sécurité.
00:00:20C'est une proche qui est soupçonnée, Salah Abdeslam, qui est quand même le détenu le plus surveillé de France.
00:00:26Nous serons également à Marseille avec cette information révélée par nos amis de la Provence.
00:00:30Un scandale qui touche les cimetières de la ville.
00:00:33Des mâchoires, des dentiers et des os ont été détournés par des fonctionnaires chargés d'évacuer les restes des corps après la fin des concessions.
00:00:42La France est-elle sur le point de ratifier l'accord commercial entre l'Union Européenne et le Mercosur ?
00:00:47Emmanuel Macron au Brésil dit avoir obtenu des garanties.
00:00:51Comment réagissent les agriculteurs ?
00:00:52Eh bien très mal.
00:00:53On va poser la question à Quentin Leguillou, qui est le secrétaire général des Jeunes Agriculteurs.
00:00:57Et puis nous irons dans les Landes.
00:00:59Et dans les Landes, nous parlerons des pains, je parle des arbres.
00:01:02Sont-ils menacés par un verre sans pitié ?
00:01:05La nématode du pain vient d'être détectée pour la première fois en France, en l'occurrence dans les Landes et à CNews.
00:01:13Avec nous à la table du Midi BFM, Gaëtan Mélin pour l'économie en ce vendredi,
00:01:17Marie Chantret pour la politique, Damien Thomasot va nous rejoindre pour la santé,
00:01:20et Eléonore Boccarat est là pour la météo.
00:01:24Le premier journal, Roselyne Dubois.
00:01:25Bonjour Christophe.
00:01:39Bonjour à tous.
00:01:40En ce vendredi, le chaos en plein concert.
00:01:43Vous verrez ça, 4 personnes en garde à vue après de graves incidents hier soir à la Philharmonie de Paris
00:01:47lors de la représentation d'un orchestre israélien.
00:01:50Trois interruptions par des spectateurs qui avaient apporté, vous le verrez, des fumigènes et des boules puantes.
00:01:57L'homme qui a blessé 5 personnes sur l'île d'Oléron va être présenté à un juge.
00:02:00Il devrait être mis en examen pour tentative d'assassinat.
00:02:03En fin de garde à vue, selon le procureur, il a quand même dit qu'il regrettait son acte.
00:02:08Le retour de la Twingo en version 100% électrique, 4ème génération du mythique modèle.
00:02:13Elle coûtera moins de 20 000 euros.
00:02:14Gaëtan Mélin nous expliquera comment Renault mise sur ce créneau, délaissé par ses concurrents.
00:02:19Et puis la météo de ce week-end, pas folichon à l'honneur.
00:02:22Elle n'est pas extraordinaire.
00:02:24Encore quelques perturbations, quelques précipitations entre le sud-est et la Corse.
00:02:28Et puis une nouvelle perturbation arrivée par l'ouest du territoire.
00:02:32Ailleurs de la grisaille.
00:02:33Allez, un point positif, davantage de soleil au nord-est, sauf à Strasbourg.
00:02:36Prévision et température complète dans quelques minutes.
00:02:38Quatre personnes sont donc en garde à vue après les incidents survenus hier soir à la Philharmonie de Paris.
00:02:44C'est dans le 19e arrondissement.
00:02:45Le concert a été interrompu à trois reprises par des perturbateurs qui ont allumé des fumigènes.
00:02:51Parce que c'était l'orchestre philharmonique d'Israël qui était sur scène.
00:02:56D'abord, les faits, les réactions rassemblées par Elia Morel avec Bettina Deguglielmo.
00:03:00L'orchestre philharmonique d'Israël, interrompu en plein concert par des fumigènes.
00:03:10Hier soir à Paris, des membres du public ont perturbé à trois reprises la représentation.
00:03:15Des spectateurs se sont interposés et des affrontements ont eu lieu.
00:03:21Il y a eu une jeune femme qui a crié Israël assassin et qui a lancé des tracts.
00:03:25De toute façon, il n'y avait pas de doute sur le sens de ces interruptions
00:03:29puisqu'elles ont été annoncées d'une certaine manière par les mobilisations de ces derniers jours.
00:03:33Fin octobre, la CGT Spectacle dénonçait en effet l'organisation de ce concert.
00:03:39La Philharmonie de Paris ne peut accueillir l'orchestre philharmonique d'Israël
00:03:42sans rappeler à son public les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants de ce pays
00:03:47ni la teneur des crimes commis à Gaza.
00:03:50Pour la Philharmonie, hors de question pour autant d'annuler l'événement.
00:03:53Il y a deux jours, la ministre de la Culture a tranché.
00:03:57Est-ce que c'est le rôle de la CGT Spectacle de vouloir censurer des artistes ?
00:04:01Non. Voilà. Et moi, je vais vous dire, bienvenue à cet orchestre.
00:04:05Après les interruptions, le concert a pu reprendre et s'achever dans le calme,
00:04:10précise la Philharmonie de Paris.
00:04:12L'établissement déplore et condamne fermement ces incidents.
00:04:15Il a annoncé porter plainte.
00:04:17Ce matin, le parquet de Paris et le ministre de l'Intérieur indiquent
00:04:21que quatre personnes ont été placées en garde à vue.
00:04:25Les réactions et à l'instant, celles à Bourges de Laurent Nunez,
00:04:28le ministre de l'Intérieur.
00:04:30C'est évidemment très grave.
00:04:31C'est totalement irresponsable.
00:04:34Il n'y a aucune cause qui justifie qu'on mette en danger
00:04:36la vie de spectateurs qui étaient là pour assister à un concert.
00:04:42Et donc, il n'y a rien qui justifie ces actes.
00:04:44Les individus ont été immédiatement interpellés par les effectifs civils
00:04:48qui étaient déployés, les effectifs de police qui étaient déployés.
00:04:51Ils ont été placés en garde à vue pour quatre d'entre eux,
00:04:53dont deux d'ailleurs, c'est-à-dire la gravité des faits,
00:04:56pour mise en danger d'autrui, en fait.
00:04:58Voilà. Et la violence n'a pas sa place dans une salle de concert.
00:05:02À Ranchéry, la ministre de la Culture, Rachida Dati.
00:05:05Bonjour, Vincent Montiguem.
00:05:06Du service police-justice de BFM, quatre personnes en garde à vue.
00:05:09Que sait-on sur ces gens ?
00:05:10Alors, on sait qu'il s'agit de trois femmes et un homme
00:05:12qui ont été placés en garde à vue.
00:05:14Vous avez dit trois femmes et un homme, hein ?
00:05:16Oui, oui. Exactement.
00:05:17Au moment du concert, ça a été dit dans le sujet,
00:05:20ils se sont introduits au sein de la Philharmonie
00:05:22avec des fumigènes, des tracts.
00:05:23On voit d'ailleurs sur les images quelqu'un qui jette des tracts dans le public.
00:05:27Aussi des boules puantes, de l'encre rouge,
00:05:29voilà, pour perturber cette représentation.
00:05:31Et donc, les forces de l'ordre ont été mobilisées
00:05:33lors du concert pour les placer en garde à vue.
00:05:35Trois personnes qui sont en garde à vue
00:05:37pour participation à un groupement
00:05:39en vue de commettre des dégradations ou des violences.
00:05:42Et surtout, une personne qui est là
00:05:43pour organisation d'une manifestation interdite.
00:05:46Donc, on peut estimer qu'il s'agit de la personne
00:05:48qui est à l'origine de cette mobilisation.
00:05:50Voilà, les gardes à vue sont en cours.
00:05:51On verra exactement ce qu'il en ressort à l'issue,
00:05:54quelles sont les suites judiciaires.
00:05:55Mais en tout cas, il y a eu des interpellations
00:05:57au moment même des faits.
00:05:58Et le concert a pu se poursuivre.
00:05:59Voilà, et d'autres réactions, évidemment,
00:06:00dans le courant du midi BFM.
00:06:02L'actualité judiciaire est chargée.
00:06:03En ce vendredi midi,
00:06:05le conducteur de la voiture d'Orléans
00:06:06a été mis en examen
00:06:09et déféré ce matin,
00:06:11présenté à un juge,
00:06:12en vue d'une probable mise en examen.
00:06:13Il n'a pas encore été mis en examen.
00:06:14Pour tentative d'assassinat,
00:06:15hier, le procureur de la République de La Rochelle
00:06:17a dit que son discernement
00:06:18n'était pas totalement aboli au moment des faits.
00:06:22Ça veut dire donc qu'il peut être jugé.
00:06:24Il a exprimé des regrets,
00:06:25toujours selon le procureur,
00:06:26en toute fin de sa garde à vue.
00:06:28On va parler de Salah Abdeslam.
00:06:29Présent, puisque Salah Abdeslam,
00:06:31vous savez, est soupçonnée
00:06:32d'avoir eu accès
00:06:33à de la propagande djihadiste
00:06:35dans l'enceinte même de sa cellule
00:06:37de la prison de Vendin-le-Vieil
00:06:39dans le Pas-de-Calais.
00:06:40Voilà, cette prison qui est censée être
00:06:41l'une des plus surveillées de France,
00:06:43lui est censée être un des détenus
00:06:44les plus visiblement surveillés
00:06:49aussi par les gardiens.
00:06:51C'est un proche
00:06:52qui lui aurait rendu visite au parloir
00:06:54et qui lui aurait donné
00:06:55une clé USB intolérable
00:06:58pour le garde des Sceaux.
00:06:59Écoutez.
00:06:59Il est sûr que M. Abdeslam
00:07:01qui est en prison
00:07:02doit le rester très longtemps
00:07:04selon la décision de la justice
00:07:05et en respect des victimes
00:07:06et de la société
00:07:08puisqu'il a été condamné,
00:07:10nous pouvons le dire,
00:07:11il ne doit pas pouvoir communiquer
00:07:12à l'extérieur
00:07:13ou avoir accès
00:07:14à des informations
00:07:16ou peut-être même
00:07:17un certain nombre d'éléments
00:07:18qui l'encourageraient
00:07:21dans une radicalisation
00:07:22qui me paraît évidente
00:07:23s'agissant d'un des auteurs
00:07:24reconnus par la justice
00:07:25des attentats les plus martyriers
00:07:26de notre sol.
00:07:27– Mais pardon, Vincent Vantigame,
00:07:29comment a-t-on pu
00:07:30et qui a pu lui faire passer
00:07:32cette clé USB ?
00:07:33– Mais vous avez raison,
00:07:34il y a plein de questions
00:07:34qui se posent.
00:07:35D'abord, l'ordinateur.
00:07:36Est-ce que Salah Abdeslam
00:07:37a le droit à un ordinateur
00:07:38alors qu'il est à l'isolement
00:07:40condamné à une peine incompressible ?
00:07:41Sur ce point, la réponse est oui.
00:07:43Le chef de l'établissement pénitentiaire
00:07:44lui a donné le droit
00:07:45d'avoir cet ordinateur en cellule
00:07:47tout simplement parce qu'il peut
00:07:49participer à une formation,
00:07:50il peut en avoir besoin.
00:07:50Mais cet ordinateur,
00:07:51les ports USB
00:07:53sur lesquels on peut connecter
00:07:54un lecteur externe ou une clé
00:07:55doivent être cédés.
00:07:56Or, en janvier,
00:07:57il y a eu une fouille de sa cellule,
00:07:59on s'est rendu compte
00:07:59qu'il y avait eu une connexion
00:08:00avec visiblement une clé USB
00:08:02ou un autre support illicite
00:08:04et c'est dans ce cadre-là
00:08:05que Salah Abdeslam a été placé
00:08:06envers d'adresse.
00:08:06– Parce qu'il n'a pas Internet,
00:08:07c'est important de le dire
00:08:08pour les téléspectateurs,
00:08:09il n'a pas accès évidemment au réseau.
00:08:10– Mais on se demande du coup
00:08:11qui lui a passé ce support illicite
00:08:13parce que c'est une clé USB.
00:08:15On parle beaucoup de sa compagne
00:08:16qui est l'une des rares
00:08:17à lui rendre visite en détention.
00:08:18– Parce que là aussi,
00:08:19il faut préciser,
00:08:20il s'est marié en prison par téléphone.
00:08:21Il est marié aujourd'hui.
00:08:23– Et il reçoit,
00:08:23comme il en a le droit,
00:08:24des visites au parloir.
00:08:25Est-ce que ce contenu
00:08:26lui a été passé à ce moment-là ?
00:08:27Puis après, les autres questions,
00:08:29est-ce qu'il l'a branché ?
00:08:29Est-ce qu'il l'a consulté ?
00:08:30Est-ce qu'il l'a demandé ?
00:08:31Voilà, c'est toutes ces questions
00:08:32qui sont l'objet d'une enquête
00:08:34à l'heure actuelle.
00:08:34Ce qu'il faut bien comprendre,
00:08:35c'est que la deuxième personne
00:08:36en garde à vue,
00:08:37on pense que c'est sa compagne,
00:08:38elle est toujours en garde à vue
00:08:39en train d'être interrogée là-dessus
00:08:41et on attend une communication
00:08:42du parquet national antiterroriste
00:08:43qui évidemment s'est saisie du dossier.
00:08:45On est quand même à une semaine
00:08:46des commémorations
00:08:47des attentats du 13 novembre.
00:08:49– C'est ce que j'allais vous dire.
00:08:50Voilà, c'était il y a 10 ans.
00:08:52– On en vient au scandale chine.
00:08:53Il n'y a rien à négocier
00:08:55avec la plateforme chinoise.
00:09:00Le Far West numérique,
00:09:02autrement dit le sans foi ni loi.
00:09:04– Alors vous vous souvenez,
00:09:05vous voyez ces images
00:09:05de cette opération de com' des douanes
00:09:07hier en présence du ministre justement
00:09:09et de l'autre ministre Amélie de Montchalin,
00:09:10opération de com'.
00:09:11Alors on nous a dit
00:09:12que tous les paquets chine
00:09:13avaient été ouverts.
00:09:14Alors aujourd'hui,
00:09:15il y a plusieurs questions qui se posent.
00:09:17Qu'a-t-on trouvé ?
00:09:18En quelle proportion ?
00:09:19Est-ce que les paquets
00:09:19qui respectaient la loi quand même
00:09:21ont été refermés
00:09:22et acheminés jusqu'à leur destinataire ?
00:09:23Et puis enfin,
00:09:24va-t-on continuer
00:09:25à ouvrir tous les paquets chine ?
00:09:28– Eléa Morel,
00:09:29enquête avec Marjorie Marciac
00:09:30et Thomas Errigo.
00:09:32– 200 000 colis chine
00:09:34ouverts hier à Roissy
00:09:36et contrôlés par deux ministres.
00:09:38– C'est produit dangereux,
00:09:40toxiques.
00:09:41– Une opération de communication
00:09:43montée dans l'urgence
00:09:45après la découverte
00:09:46de poupées pédopornographiques
00:09:48et d'armes de catégorie A
00:09:49sur le site internet du géant chinois.
00:09:52– On les frappe à la racine
00:09:53parce qu'une fois que c'est contrôlé ici,
00:09:54ça ne se répand pas dans le pays
00:09:55et je le redis,
00:09:57nous n'arrêterons pas nos contrôles,
00:09:59nous n'arrêterons pas notre action.
00:10:01– Une promesse dénoncée
00:10:02par les syndicats douaniers,
00:10:03ils n'y croient pas.
00:10:04– Ce qui s'est passé hier
00:10:05est absolument impossible
00:10:07à tenir au quotidien.
00:10:08On ne peut pas contrôler
00:10:09200 000 colis en une journée,
00:10:12on ne peut pas contrôler
00:10:13aujourd'hui le e-commerce.
00:10:15Ce sont des dizaines de millions
00:10:16de colis.
00:10:17On est un peu députés,
00:10:18une fois encore,
00:10:19on aimerait bien que la douane
00:10:20soit aujourd'hui renforcée
00:10:21de plusieurs milliers d'emplois.
00:10:22– Selon elle,
00:10:24il manque au moins 100 postes
00:10:25de douaniers à Roissy,
00:10:26la plateforme de dédouanement
00:10:28du e-commerce
00:10:29et 6 000 au niveau national.
00:10:31– Le débat sur le budget 2026
00:10:33avec un coup de gueule majeur,
00:10:35Roselyne,
00:10:35celui de 300 patrons français
00:10:37contre ce qu'ils appellent
00:10:38la folie fiscale.
00:10:40– Trop, c'est trop.
00:10:41Voilà le cri de ces patrons
00:10:42dans les colonnes du magazine L'Express.
00:10:44Ils dénoncent les dérives
00:10:45du débat budgétaire.
00:10:46Nous refusons, disent-ils,
00:10:47de voir la France s'enliser.
00:10:49Julien Gall.
00:10:50– Les dérives d'un débat budgétaire
00:10:53qui risque de conduire
00:10:54la France à la catastrophe.
00:10:56Ce sont les mots
00:10:56de 300 chefs d'entreprise
00:10:58qui tirent la sonnette d'alarme
00:10:59dans une tribune.
00:11:01Ces entrepreneurs estiment
00:11:02subir une pression fiscale
00:11:04qui peut, selon eux,
00:11:05être un frein
00:11:06pour l'investissement
00:11:07et la création d'emplois.
00:11:08– Alors que la concurrence mondiale
00:11:09et européenne est féroce,
00:11:11la France travaille moins qu'ailleurs
00:11:13tout en multipliant
00:11:13les normes et les taxes.
00:11:15La France conserve,
00:11:16année après année,
00:11:17le taux de prélèvement obligatoire
00:11:18le plus élevé d'Europe.
00:11:20Cinq points au-dessus
00:11:21de la moyenne de la zone euro.
00:11:22Parmi les signataires,
00:11:24l'ancien patron du MEDEF,
00:11:25Geoffroy Roux-de-Bézieux.
00:11:27Pour lui,
00:11:27les parlementaires
00:11:28entraînent la France
00:11:29dans une spirale fiscale dangereuse.
00:11:31– J'ai essayé faire le compte
00:11:32avant de rentrer dans l'émission.
00:11:35Donc il y a la taxe exceptionnelle
00:11:36sur les hauts revenus.
00:11:38Il y a la contribution exceptionnelle
00:11:39sur les hauts revenus.
00:11:41Taxe sur les holdings.
00:11:43Taxe sur les rachats d'actions.
00:11:44Augmentation de la CSG patrimoine.
00:11:46Taxe sur les multinationales.
00:11:48Taxe sur les transactions financières.
00:11:50Taxe sur les billets d'avion.
00:11:51Enfin, je m'arrête.
00:11:51– La réponse des députés
00:11:52ne s'est pas faite attendre.
00:11:54Cet élu insoumis
00:11:55s'insurge des cadeaux fiscaux
00:11:57selon lui distribués
00:11:58par le gouvernement
00:11:59aux grandes entreprises.
00:12:00– Moi, je suis d'accord
00:12:00avec les patrons
00:12:01qui disent qu'il faut arrêter
00:12:02la folie fiscale.
00:12:03C'est vrai que ce n'est pas normal
00:12:04et ce n'est pas raisonnable
00:12:05dans le moment budgétaire
00:12:06où nous sommes de faire
00:12:07de faire 211 milliards
00:12:09de cadeaux fiscaux
00:12:09aux grandes entreprises par an.
00:12:11Les multinationales
00:12:12et les grandes entreprises
00:12:12paient en proportion
00:12:13presque deux fois moins d'impôts
00:12:15que les petites entreprises.
00:12:16Selon une consultation
00:12:17menée par CCI France
00:12:19le mois dernier,
00:12:20le moral des dirigeants
00:12:21d'entreprises se dégrade.
00:12:23Seul un tiers des répondants
00:12:24sont optimistes pour l'avenir.
00:12:26– Voilà.
00:12:27Et puis l'actualité également
00:12:28ce vendredi,
00:12:28c'est évidemment
00:12:29le très controversé
00:12:30accord commercial
00:12:31entre l'Union européenne
00:12:32et le Mercosur.
00:12:33Ce traité qui vise
00:12:34à libéraliser les échanges
00:12:36avec les pays d'Amérique du Sud
00:12:37jusqu'à présent
00:12:38la situation était un peu bloquée.
00:12:39– Oui, la France notamment
00:12:40a refusé de le ratifier
00:12:42pour protéger nos agriculteurs
00:12:43mais ça a bougé.
00:12:45Le chef de l'État
00:12:45en visite au Brésil
00:12:46dit avoir obtenu des garanties.
00:12:48Il ouvre la voie
00:12:49à une possible validation
00:12:50du traité.
00:12:51Écoutez.
00:12:52– Maintenant,
00:12:53les semaines qui viennent,
00:12:54c'est le travail
00:12:55que la Commission européenne
00:12:56va mener avec le Mercosur
00:12:58pour que ces clauses
00:13:00soient acceptables
00:13:01et acceptées.
00:13:02les échanges
00:13:04que j'ai pu avoir
00:13:04et avec le président Lula
00:13:06et avec le président
00:13:07Milley par téléphone
00:13:08et avec la présidente
00:13:10von der Leyen,
00:13:12je suis plutôt positif
00:13:13mais je reste vigilant
00:13:15parce que je défends aussi
00:13:16les intérêts de la France.
00:13:18– Avant d'entendre
00:13:18les agriculteurs,
00:13:19Valentin Demey,
00:13:20on a entendu le président
00:13:21de la République
00:13:21donc il se dit très optimiste
00:13:23pour la signature
00:13:23de cet accord
00:13:24entre l'Union européenne
00:13:25et le Mercosur.
00:13:26Ça veut dire quoi ?
00:13:26Ça veut dire que le projet
00:13:27a changé ?
00:13:28– Alors la France
00:13:29avait demandé à Bruxelles
00:13:30des clauses de sauvegarde.
00:13:31Sans elles, Paris refusait
00:13:32catégoriquement
00:13:33de signer l'accord
00:13:34de libre-échange
00:13:35entre l'Union européenne
00:13:36et le pays
00:13:36et les pays du Mercosur.
00:13:38Les clauses de sauvegarde
00:13:39sont censées protéger
00:13:40les agriculteurs européens
00:13:42et donc les agriculteurs français.
00:13:44Bruxelles a donc promis
00:13:45un suivi renforcé
00:13:47des produits sensibles
00:13:48par produits sensibles
00:13:49on l'entend
00:13:50la viande bovine,
00:13:51la viande de la volaille,
00:13:52le riz, le miel,
00:13:52les œufs
00:13:53ou encore le miel.
00:13:55Concrètement,
00:13:55imaginons qu'un steak
00:13:56de bœuf brésilien
00:13:57soit vendu en France
00:13:5810% moins cher
00:14:00qu'un steak français.
00:14:01Là, évidemment,
00:14:02ce ne serait pas équitable.
00:14:03Alors dans ce cas,
00:14:04Bruxelles s'engage
00:14:05à lancer une enquête
00:14:07immédiatement
00:14:08et en cas de préjudice grave,
00:14:10l'Union européenne
00:14:10pourrait temporairement
00:14:11remonter les taxes douanières
00:14:13sur ces produits concernés.
00:14:16La Commission européenne
00:14:17assure également
00:14:17que les délais des enquêtes
00:14:19seront courtes,
00:14:194 mois maximum.
00:14:21Elle veut également
00:14:22rassurer les États européens
00:14:23en leur garantissant
00:14:24de mener des enquêtes
00:14:24dès qu'un État le demandera.
00:14:26Valentin,
00:14:27la France réclamait
00:14:28des mesures miroirs.
00:14:29Elles sont actées ?
00:14:30On n'en sait rien.
00:14:31Emmanuel Macron
00:14:31n'en a pas parlé hier.
00:14:33Mais en effet,
00:14:33c'est un point sensible
00:14:34qui a forcément été discuté.
00:14:36Les clauses miroirs
00:14:37ont pour but d'éviter
00:14:38les distorsions de concurrence
00:14:40entre agriculteurs européens
00:14:42d'un côté
00:14:42et agriculteurs sud-américains
00:14:43de l'autre.
00:14:44Par exemple,
00:14:44les normes sanitaires européennes
00:14:46sont parfois bien plus strictes
00:14:48en Europe.
00:14:48Avec une clause miroir,
00:14:50il serait impossible
00:14:51que les pays sud-américains
00:14:52importent des produits
00:14:53qui ne respecteraient pas
00:14:55ces normes.
00:14:56Néanmoins,
00:14:56il est très compliqué
00:14:57de mettre en application
00:14:58ces clauses miroirs.
00:15:00C'est ce qu'avait révélé
00:15:00un audit européen
00:15:01il y a quelques semaines.
00:15:02Alors,
00:15:02qu'en pensent les agriculteurs ?
00:15:04Est-ce que tout ça
00:15:04est suffisant ?
00:15:05On va aller voir ça
00:15:06avec Direct Région
00:15:07en Eureloir.
00:15:08Nous sommes en direct
00:15:09avec Quentin Leguilloux,
00:15:10secrétaire général
00:15:11des Jeunes Agriculteurs.
00:15:12Bonjour,
00:15:13merci d'être avec nous.
00:15:15On a la FNSEA
00:15:15qui parle d'un reniement total.
00:15:17Pour vous aussi,
00:15:18reniement total
00:15:19du Président de la République.
00:15:21Oui,
00:15:21oui,
00:15:21totalement.
00:15:23C'est des promesses.
00:15:24Ça fait deux ou trois ans
00:15:25qu'on parle
00:15:26et qu'on dit non
00:15:27au Mercosur.
00:15:27Ça fait des années
00:15:28que le Mercosur,
00:15:29on en parle.
00:15:30Et voilà,
00:15:31on brade encore une fois
00:15:33l'agriculture
00:15:34pour ce bien pensé
00:15:37et le bien
00:15:38de l'international.
00:15:40Malheureusement,
00:15:40sans jamais regarder
00:15:41à quelle sauce
00:15:43vont se faire manger
00:15:44les agriculteurs français.
00:15:45On est encore bradés
00:15:46une nouvelle fois
00:15:47de notre sens.
00:15:48Aujourd'hui,
00:15:49c'est un très mauvais signal.
00:15:51Je vais être un peu vulgaire,
00:15:52mais peut-être un bras d'honneur
00:15:53que le Président de la République
00:15:54vient de faire aux agriculteurs.
00:15:56On comptait encore
00:15:57sur le chef d'État
00:15:59pour soutenir les agriculteurs.
00:16:01Et là,
00:16:01aujourd'hui,
00:16:01l'agriculture française
00:16:03est bradée,
00:16:04l'agriculture européenne
00:16:05est bradée.
00:16:06Donc maintenant,
00:16:06on attend
00:16:07que les agriculteurs
00:16:09européens
00:16:10se fassent aussi entendre
00:16:11parce qu'on ne peut pas
00:16:12se laisser comme ça
00:16:12manger
00:16:14et peut-être...
00:16:15Mais justement,
00:16:16qu'est-ce que ça veut dire ?
00:16:16Vous allez vous mobiliser
00:16:17de nouveau,
00:16:18tous ensemble ?
00:16:19Aujourd'hui,
00:16:21pour nous,
00:16:21c'est clair.
00:16:22On a une multitude
00:16:23de sujets,
00:16:23que ce soit sur les budgets.
00:16:25On dit soutenir
00:16:26les agriculteurs.
00:16:26On parle de la PAC
00:16:27et aujourd'hui,
00:16:28on nous annonce
00:16:29une future PAC
00:16:29qui va arriver
00:16:30dans quelques temps,
00:16:31d'ici deux ou trois ans,
00:16:32qui est tout de suite
00:16:33reniée de 20 à 30 %
00:16:34sur le budget.
00:16:35On nous parle
00:16:36de bien faire en France,
00:16:37de bien produire,
00:16:38de mieux produire,
00:16:39d'être plus écologiste,
00:16:41de moins utiliser
00:16:41de produits phytosanitaires,
00:16:42de moins d'engrais.
00:16:43Et puis finalement,
00:16:44on va signer un Mercosur.
00:16:46Et puis finalement,
00:16:46on nous dit
00:16:47qu'il nous faut
00:16:47une souveraineté française
00:16:49ou une souveraineté européenne.
00:16:51Et puis,
00:16:51d'ici deux ou trois mois,
00:16:53tous les produits
00:16:53d'importation
00:16:54qui seront importés
00:16:55et qui seront jugés polluants
00:16:57seront taxés.
00:16:58Et là,
00:16:59encore une fois,
00:16:59tous les produits,
00:17:01on pourrait dire,
00:17:02produits phytosanitaires,
00:17:03les engrais
00:17:03qui vont être importés
00:17:05des produits
00:17:05des pays du monde,
00:17:08seront surtaxés
00:17:10pour les agriculteurs français.
00:17:11Donc là,
00:17:11on est clairement
00:17:12en train de brader
00:17:12l'agriculture.
00:17:13Nous,
00:17:14il va falloir
00:17:14qu'on soit clair.
00:17:15Est-ce qu'on veut encore
00:17:16des agriculteurs
00:17:17dans un court temps ?
00:17:18Donc oui,
00:17:18aujourd'hui,
00:17:19j'appelle moi
00:17:19une mobilisation européenne.
00:17:21J'appelle à tous
00:17:22les agriculteurs
00:17:23ici en France
00:17:23à se tenir prêts
00:17:25parce que nous allons repartir,
00:17:27parce que c'est hors de question
00:17:28qu'on se laisse brader
00:17:28encore une nouvelle fois.
00:17:30Et nous allons tenir bon.
00:17:32L'objectif,
00:17:32c'est que tous les Français
00:17:33mangent français
00:17:34pour Noël.
00:17:36Et puis,
00:17:36je l'espère
00:17:36que le Président de la République
00:17:37puisse lui aussi
00:17:38manger français
00:17:39pour Noël
00:17:40parce que si on continue
00:17:41comme ça,
00:17:41on mangera brésilien
00:17:43et ça sera terminé
00:17:44pour l'agriculture française.
00:17:45On a bien entendu
00:17:46votre colère,
00:17:47Quentin Leguillaud,
00:17:47secrétaire général
00:17:48des Jeunes agriculteurs.
00:17:49Que dit le gouvernement ?
00:17:50Eh bien,
00:17:50la ministre de l'Agriculture
00:17:51vient tout juste
00:17:52de s'exprimer
00:17:53sur les réseaux sociaux X
00:17:54et indique,
00:17:55je cite,
00:17:56aujourd'hui,
00:17:57il y a des avancées
00:17:58mais le compte n'y est pas.
00:18:00Pourquoi dit-elle ça ?
00:18:01Eh bien,
00:18:01tout simplement
00:18:02parce que c'est
00:18:02cette différence
00:18:03entre les clauses miroirs
00:18:05et les clauses de sauvegarde.
00:18:06Ce que demandait la France,
00:18:08c'est bien évidemment
00:18:08les clauses miroirs,
00:18:10à savoir que
00:18:11ce qu'on demande
00:18:12aujourd'hui
00:18:13aux agriculteurs européens
00:18:14soit respecté
00:18:15de l'autre côté
00:18:16de l'Atlantique.
00:18:17Les clauses de sauvegarde,
00:18:18c'est juste des protections
00:18:19supplémentaires
00:18:19pour les agriculteurs.
00:18:20Et nous y reviendrons
00:18:21dans le courant
00:18:21du midi BFM
00:18:22et si vous êtes là,
00:18:23c'est aussi pour parler
00:18:23d'automobiles
00:18:24et de la Twingo électrique.
00:18:30Votre rendez-vous
00:18:32avec AG2R La Mondiale.
00:18:34Épargne,
00:18:34retraite,
00:18:35santé,
00:18:35prévoyance.
00:18:36AG2R La Mondiale,
00:18:37prendre la main sur demain.
00:18:41Votre rendez-vous
00:18:42avec Revolut Business.
00:18:44La banque pro
00:18:45pour accélérer
00:18:45votre business.
00:18:47Votre rendez-vous
00:18:48avec Evans,
00:18:48votre partenaire
00:18:49location longue durée.
00:18:50Avancez vers une meilleure
00:18:51mobilité avec Evans.
00:18:53La mythique Twingo,
00:18:57100% électrique
00:18:58et à moins de 20 000 euros.
00:18:59Gaëtan,
00:19:00comment est-ce que Renault
00:19:01peut réussir
00:19:02à tenir ce prix
00:19:03dans un marché
00:19:04où on voit bien
00:19:05que ça s'envole ?
00:19:06Eh bien,
00:19:07tout simplement
00:19:07parce que Renault
00:19:08mise sur une plateforme
00:19:09partagée,
00:19:10c'est-à-dire une base
00:19:11technologique
00:19:11et qui est commune
00:19:12à plusieurs modèles,
00:19:14une batterie
00:19:15moins coûteuse,
00:19:16une production
00:19:16en Europe de l'Est,
00:19:18en l'occurrence en Slovénie
00:19:19et puis bien sûr
00:19:20sur une offre simplifiée.
00:19:21Twingo,
00:19:22ce sera la première
00:19:23voiture électrique
00:19:24du groupe
00:19:25à se placer
00:19:25sous le seuil psychologique
00:19:28de 20 000 euros,
00:19:30bonus de l'État
00:19:31non déduit.
00:19:32263 km d'autonomie,
00:19:33quatre couleurs,
00:19:34très flashy d'ailleurs,
00:19:35c'est spécial.
00:19:35Deux finitions,
00:19:36est-ce que c'est suffisant
00:19:37pour convaincre
00:19:39les cidadins
00:19:39de passer à l'électrique ?
00:19:41Oui, tout à fait.
00:19:42L'autonomie de 263 km,
00:19:43ça correspond tout simplement
00:19:45aux besoins urbains,
00:19:46les coloris
00:19:47verre absolu,
00:19:48rouge absolu,
00:19:49jaune mango,
00:19:50noir étoilé
00:19:51dynamise la gamme
00:19:52et puis on l'a vu
00:19:53avec la R5 électrique
00:19:54aux couleurs très flashy,
00:19:56cela plaît aux Français
00:19:57qui en ont marre
00:19:58du blanc,
00:19:58du noir
00:19:59ou du gris.
00:20:00Il y a aussi
00:20:01deux niveaux d'équipement,
00:20:02l'évolution,
00:20:03la technologie
00:20:04qui couvre l'essentiel,
00:20:05l'aide au parking,
00:20:06la clim,
00:20:07la régulation de vitesse,
00:20:08de quoi séduire
00:20:10donc un large public métropolitain.
00:20:11Mais elle ne sera pas
00:20:12toute seule,
00:20:12la Twingo sur cette gamme,
00:20:13il y a déjà des Chinoises,
00:20:14Citroën aussi,
00:20:15alors qu'est-ce qui la ferait
00:20:16sortir du lot ?
00:20:17Eh bien tout simplement
00:20:17parce que Renault
00:20:19joue sur la qualité perçue,
00:20:21le réseau après-vente
00:20:22et bien sûr
00:20:22sur la nostalgie.
00:20:25Rappelons,
00:20:25la Twingo,
00:20:26c'est une vraie star
00:20:27des années 90,
00:20:28lancée en 1992,
00:20:30produite à 2,4 millions
00:20:32d'exemplaires
00:20:32en 15 ans.
00:20:34Elle a séduit
00:20:34par son design rond,
00:20:36ses couleurs vives,
00:20:37son intérieur pratique,
00:20:38accessible,
00:20:39joyeuse.
00:20:40La Twingo a marqué
00:20:42des générations,
00:20:43elle était la voiture
00:20:44des jeunes urbains,
00:20:45des familles
00:20:45et même des retraités.
00:20:47Aujourd'hui,
00:20:48Renault capitalise
00:20:49sur cet héritage.
00:20:50Bon,
00:20:5020 000 euros,
00:20:51c'est quand même
00:20:51une bonne somme
00:20:52mais c'est sur le marché
00:20:53de l'automobile
00:20:54à un prix relativement bas.
00:20:55Pas de sacrifice
00:20:56sur un quelconque sujet,
00:20:58par exemple la sécurité ?
00:20:59Eh bien justement,
00:21:00c'est toute la question
00:21:01et d'ailleurs la Commission européenne
00:21:02s'en est emparée
00:21:03le 10 décembre prochain.
00:21:05Elle va présenter
00:21:06un nouveau cadre
00:21:07pour faciliter justement
00:21:08la production
00:21:08de petites voitures
00:21:10électriques abordables.
00:21:12L'Europe veut freiner
00:21:13la hausse des prix
00:21:14et surtout contrer
00:21:15la vague chinoise
00:21:16mais cela implique
00:21:17des compromis,
00:21:19plus d'autonomie
00:21:20ou plus de sécurité.
00:21:22On voit bien aujourd'hui
00:21:23que l'une des raisons
00:21:24de la flambée des prix
00:21:25c'est bien évidemment
00:21:26cette technologie.
00:21:28Alors jusqu'où ira Bruxelles ?
00:21:30Rendez-vous le 10 décembre.
00:21:30Merci beaucoup Gaëtan.
00:21:32Je ne sais pas
00:21:32quelle couleur choisie
00:21:33parce que c'est quand même
00:21:33assez spécial.
00:21:34Ah la bleue,
00:21:35le vert.
00:21:37Le vert.
00:21:38Le vert.
00:21:38Merci beaucoup.
00:21:40Nous revenons dans
00:21:40quelques instants.
00:21:41Il sera midi et demi
00:21:42dans une dizaine de minutes.
00:21:43A tout de suite.
00:21:45BFM TV,
00:21:45il est midi et demi
00:21:46à six jours
00:21:47du 10e anniversaire
00:21:48des attentats
00:21:49du 13 novembre.
00:21:50On apprend que
00:21:51Salah Abdeslam
00:21:51est soupçonné
00:21:52d'avoir consulté
00:21:53du contenu.
00:21:54Djihadiste en prison.
00:21:55C'est un proche
00:21:56qui lui aurait apporté
00:21:57une clé USB
00:21:57avec de la propagande dessus
00:21:59parce que oui,
00:21:59il a un ordinateur en prison.
00:22:01Vous entendrez
00:22:02la colère de la mère
00:22:03d'une victime
00:22:04du 13 novembre.
00:22:05La justice doit revoir
00:22:06sa copie.
00:22:07Elle sera notre invitée
00:22:07à 12h45.
00:22:08Le scandale
00:22:09des cimetières marseillais
00:22:10et ses pratiques indignes
00:22:11révélées par nos confrères
00:22:12de la Provence
00:22:13des eaux
00:22:14dans des poubelles,
00:22:15des mâchoires
00:22:15et des dentiers
00:22:16détournés par des agents
00:22:18chargés de s'occuper
00:22:19des corps
00:22:20après la fin
00:22:21des concessions.
00:22:22Rien ne justifie
00:22:23ces actes.
00:22:24Réaction du ministre
00:22:25de l'Intérieur
00:22:25après les incidents
00:22:26hier soir
00:22:26à la Philharmonie de Paris
00:22:27lors de la représentation
00:22:28d'un orchestre israélien.
00:22:30Des spectateurs
00:22:31ont interrompu
00:22:31le concert
00:22:32avec des fumigènes.
00:22:33Quatre personnes
00:22:34sont en garde à vue.
00:22:34On sera sur place
00:22:35avec Angile Ouattin.
00:22:36Le débat sans fin
00:22:37sur le budget 2026.
00:22:38Les députés parlaient
00:22:39de faire payer
00:22:39les plus riches
00:22:40mais on va faire la liste
00:22:40avec Marie Chantret
00:22:41de toutes les taxes
00:22:42qui pourraient viser
00:22:43les ménages
00:22:43des épargnants
00:22:44à ceux qui fument,
00:22:46ceux qui boivent de l'alcool
00:22:47ou qui achètent
00:22:48des boissons sucrées.
00:22:49Et puis la météo,
00:22:49les nuages qui dominent
00:22:50sur la majeure partie du pays
00:22:51mais il y aura quand même
00:22:52des éclaircies
00:22:53avec des températures
00:22:54qui restent très douces
00:22:55pour la saison.
00:22:56Roselyne,
00:22:56on va commencer
00:22:57par cette information
00:22:57dont révélée
00:22:58par nos confrères
00:22:59de la Provence,
00:23:00un scandale
00:23:00qui touche
00:23:01les cimetières de Marseille.
00:23:02En fait,
00:23:02tout part d'un rapport
00:23:04d'inspection administrative
00:23:05qui évoque
00:23:06des pratiques indignes
00:23:07qui duraient
00:23:08depuis des décennies.
00:23:09Des mâchoires,
00:23:10des dentiers,
00:23:11des os
00:23:11ont été détournés
00:23:12par les fonctionnaires
00:23:13qui étaient chargés
00:23:14d'évacuer les restes des corps
00:23:15après la fin des concessions.
00:23:17Quatre des cinq agents
00:23:18incriminés
00:23:18ont été révoqués.
00:23:19Le cinquième
00:23:20est suspendu.
00:23:21Reportage BFM Marseille
00:23:23avec la Provence
00:23:24d'Arnaud Delerre
00:23:25et Elisa Tranin.
00:23:26Les ossements
00:23:29étaient entreposés
00:23:30dans un bâtiment
00:23:31du cimetière
00:23:31appelé four à débris
00:23:33où sont triés
00:23:34les corps exhumés
00:23:35des plus anciennes concessions.
00:23:37Lors d'une visite
00:23:38en 2023,
00:23:39le directeur
00:23:40des opérations funéraires
00:23:41découvre avec stupeur
00:23:43des crânes
00:23:43dans des poubelles,
00:23:44des mâchoires en vrac
00:23:45et des dentiers
00:23:47en pagaille.
00:23:48Humainement,
00:23:48ça fait un choc.
00:23:49Oui, humainement,
00:23:50en fait,
00:23:50on pense à tous
00:23:51ces Marseillaises
00:23:52et ces Marseillais
00:23:53dont des membres
00:23:54de la famille
00:23:55ou des proches
00:23:56étaient conservés
00:23:57dans de telles situations.
00:23:58Il y avait à la fois
00:23:59les constats
00:24:01de mode de gestion
00:24:02plus il y a eu aussi
00:24:04en effet
00:24:04il y a eu
00:24:05quelques défunts
00:24:07qu'on n'a pas retrouvés.
00:24:10Une enquête
00:24:10est alors lancée
00:24:11et le rapport est clair.
00:24:13L'ossuaire municipal
00:24:14présente
00:24:15des dysfonctionnements
00:24:16qui pourraient perdurer
00:24:17depuis plusieurs années
00:24:18voire des décennies.
00:24:20Cinq agents
00:24:20qui appartenaient
00:24:21à l'équipe
00:24:22de Fossoyeurs
00:24:23sont alors convoqués
00:24:24en conseil
00:24:25de discipline.
00:24:26Ils étaient chargés
00:24:27d'exhumer les corps,
00:24:28de trier les ossements
00:24:29puis de les placer
00:24:30dans des reliquaires
00:24:31avant leur incinération.
00:24:33Jusqu'ici,
00:24:34rien ne prouve
00:24:35qu'ils aient dérobé
00:24:36des dents en or
00:24:36lors de leur mission
00:24:37mais l'hypothèse
00:24:39est envisagée.
00:24:40L'an dernier,
00:24:41quatre des agents
00:24:42poursuivis
00:24:43ont été révoqués.
00:24:44Le cinquième
00:24:45exclu
00:24:45pendant deux ans
00:24:46mais tous
00:24:47ont fait appel
00:24:48de cette décision.
00:24:49L'affaire doit être jugée
00:24:50le 12 novembre prochain.
00:24:52Quatre personnes
00:24:53sont donc en garde à vue
00:24:54après ces incidents
00:24:55très graves
00:24:56survenus hier soir
00:24:57à la Philharmonie de Paris
00:24:58et dans le 10e même arrondissement
00:25:00lors du concert
00:25:01d'un orchestre israélien.
00:25:03Vous voyez les images
00:25:03des spectateurs
00:25:04qui tentent à plusieurs reprises
00:25:06d'interrompre la représentation
00:25:07certains avec des fumigènes.
00:25:08Angile Ouattin
00:25:09vous retrouve sur place
00:25:10ça a carrément tourné
00:25:11au chaos en fait.
00:25:14Oui des spectateurs
00:25:16qui étaient munis
00:25:16d'un biais
00:25:17mais une chose est sûre
00:25:18c'est qu'on n'est pas habitué
00:25:19bien évidemment
00:25:20dans l'ambiance feutrée
00:25:21de la Philharmonie de Paris
00:25:22de voir des gens craquer
00:25:24des fumigènes
00:25:24et des bagarres se déclencher.
00:25:26C'est pourtant bel et bien
00:25:27ce qui s'est passé hier
00:25:28vous l'avez dit
00:25:29il y a quatre personnes
00:25:29en garde à vue
00:25:30trois femmes
00:25:30et un homme
00:25:32notamment pour participation
00:25:33groupement
00:25:35participation
00:25:35en vue de commettre
00:25:36des violences
00:25:37et des dégradations
00:25:38et organisation
00:25:39d'une manifestation
00:25:40non déclarée.
00:25:42C'est une affaire en tout cas
00:25:43que Laurent Nouniès
00:25:44le ministre de l'Intérieur
00:25:45en déplacement à Bourges
00:25:46prend très au sérieux
00:25:47vous allez l'entendre
00:25:48il était tout à l'heure
00:25:49en compagnie de Clémence Renard
00:25:51et Thomas Errigo.
00:25:54C'est évidemment très grave
00:25:55c'est totalement irresponsable
00:25:57il n'y a aucune cause
00:25:58qui justifie
00:25:59qu'on mette en danger
00:25:59la vie de spectateurs
00:26:02qui étaient là
00:26:03pour assister à un concert
00:26:05et donc il n'y a rien
00:26:06qui justifie ces actes
00:26:08les individus ont été
00:26:09immédiatement interpellés
00:26:10par les effectifs civils
00:26:12qui étaient déployés
00:26:12les effectifs de police
00:26:13qui étaient déployés
00:26:14ils ont été placés
00:26:15en garde à vue
00:26:16pour quatre d'entre eux
00:26:17dont deux d'ailleurs
00:26:18c'est vous dire
00:26:18la gravité des faits
00:26:20pour mise en danger
00:26:21d'autrui en fait.
00:26:22Voilà et précisons
00:26:23qu'en amont déjà
00:26:24de ce concert
00:26:24il y avait une alerte
00:26:25tout simplement
00:26:26sur la bonne tenue
00:26:27de ce concert
00:26:27la Philharmonie
00:26:28il tenait à toujours
00:26:29soutenir la bonne tenue
00:26:30de ce concert
00:26:32et ce qu'il faut préciser
00:26:33c'est que des associations
00:26:34pro-palestiniennes
00:26:35en l'occurrence
00:26:36y étaient franchement
00:26:37hostiles
00:26:38et demandaient même
00:26:39son interdiction.
00:26:41Beaucoup Andhiel Ouata
00:26:41avec Mathieu Delvalet
00:26:42ce sont donc trois femmes
00:26:43et un homme
00:26:44qui sont en garde à vue
00:26:45depuis ce matin.
00:26:47Les suites de l'attaque
00:26:47sur l'île d'Oléron
00:26:48nous allons tout de suite
00:26:49rejoindre Maxime Clieruza
00:26:51devant le tribunal
00:26:52de La Rochelle
00:26:53l'homme qui a foncé
00:26:54sur des passants
00:26:55et des cyclistes
00:26:55a été présenté
00:26:56à un juge
00:26:57ce matin Maxime.
00:26:58Alors il a effectivement
00:27:02été déféré ce matin
00:27:03il est allé à l'issue
00:27:04de ses 48 heures
00:27:06légales de garde à vue
00:27:08une garde à vue
00:27:09qui s'est terminée
00:27:10à 9h20
00:27:10une heure après
00:27:11le suspect
00:27:12âgé de 35 ans
00:27:13est arrivé ici
00:27:14au tribunal judiciaire
00:27:16de La Rochelle
00:27:17ce que l'on peut vous dire
00:27:18à l'heure actuelle
00:27:18selon une source judiciaire
00:27:20à BFMTV
00:27:21et bien c'est que ce suspect
00:27:22n'a pas encore été présenté
00:27:23à un juge d'instruction
00:27:24cela va intervenir
00:27:25dans le courant
00:27:26de l'après-midi
00:27:27une présentation
00:27:29devant ce juge
00:27:29d'instruction
00:27:30en vue d'une mise
00:27:31en examen
00:27:32mise en examen
00:27:32pour tentative
00:27:34d'assassinat
00:27:35au pluriel
00:27:35sur 5 personnes
00:27:37les 5 victimes
00:27:395 blessés
00:27:39ainsi que 2 autres
00:27:41qui ont réussi
00:27:42à sauter
00:27:43avant de se faire
00:27:44percuter
00:27:45par la voiture
00:27:46du mise en cause
00:27:47une fois la mise
00:27:48en examen intervenue
00:27:49et bien il sera présenté
00:27:50un juge des libertés
00:27:51et de la détention
00:27:52pour un placement
00:27:54en détention provisoire
00:27:55en tout cas
00:27:55c'est ce qu'a précisé
00:27:57le procureur
00:27:58de la république
00:27:58hier
00:27:59qui a requis
00:27:59ce placement
00:28:00en détention provisoire
00:28:01tout cela
00:28:01devrait donc intervenir
00:28:03d'ici la fin de journée
00:28:04ici à La Rochelle
00:28:06on va suivre ça avec vous
00:28:07Maxime Clier-Ruza
00:28:08avec Annaëlle
00:28:09le teneu
00:28:10le feuilleton du budget
00:28:11à présent
00:28:11et ses conséquences
00:28:11sur notre épargne
00:28:12les assurances vie
00:28:14les PEA
00:28:14ces placements
00:28:15pourraient devenir
00:28:16moins rentables
00:28:17à cause d'un amendement
00:28:18adopté par les députés
00:28:19et qui prévoit
00:28:19une forte hausse
00:28:20de la CSG
00:28:21sur les revenus
00:28:22du capital
00:28:22alors ça va rapporter
00:28:23ou ça devrait rapporter
00:28:24plus de 2 milliards
00:28:25et demi d'euros
00:28:26à l'état
00:28:26mais ce sont donc
00:28:27les épargnants
00:28:28qui vont trinquer
00:28:29Julien Gall
00:28:30Philippine David
00:28:31voté à l'Assemblée nationale
00:28:34la hausse de la CSG
00:28:35sur les revenus
00:28:36du capital
00:28:37touchera l'ensemble
00:28:38des personnes
00:28:38possédant des produits
00:28:39d'épargne
00:28:40comme une assurance vie
00:28:41ou des comptes titres
00:28:42les français
00:28:43que nous avons rencontrés
00:28:44ce matin
00:28:45ont du mal à y croire
00:28:46c'est incroyable
00:28:47incroyable
00:28:49l'argent des français
00:28:49reste l'argent des français
00:28:51comme moi j'ai de l'épargne
00:28:53je veux garder mon épargne
00:28:54on se fatigue à travailler
00:28:55déjà qu'on est taxé
00:28:56sur une partie
00:28:57de ce qu'on gagne
00:28:58si en plus
00:28:59on est taxé davantage
00:29:00sur ce qu'on réussit
00:29:02à mettre de côté
00:29:02l'argent qu'on a acquis
00:29:03difficilement
00:29:04et en plus
00:29:04ils se permettent
00:29:05de nous le prendre
00:29:07de nous le ponctionner
00:29:08le parti socialiste
00:29:09qui porte cette mesure
00:29:10entend dégager
00:29:11des recettes supplémentaires
00:29:12pour la sécurité sociale
00:29:1440% des ménages français
00:29:16vont être touchés
00:29:16par cette hausse
00:29:18le fonds en euros
00:29:18d'assurance vie
00:29:19il faut que ça soit dit
00:29:19très fortement
00:29:20c'est le financement
00:29:21de l'économie française
00:29:22au total
00:29:22c'est 2000 milliards d'euros
00:29:24c'est deux tiers du PIB français
00:29:25et c'est le cas
00:29:26depuis des dizaines d'années
00:29:27et par ailleurs
00:29:28n'oublions pas
00:29:29qu'on parle du contrat
00:29:30d'épargne préféré
00:29:30des français
00:29:31la moitié des français
00:29:32ont de l'assurance vie
00:29:32est-ce qu'on veut leur retirer
00:29:34ce faible avantage
00:29:36en fait qu'ils ont
00:29:37seuls les épargnes réglementées
00:29:38comme le livret A
00:29:39le livret jeune
00:29:40ou encore le livret d'épargne populaire
00:29:42ne seront pas concernés
00:29:43bon alors
00:29:44les épargnants
00:29:44mais il y a aussi
00:29:45ceux qui fument
00:29:46ceux qui boivent de l'alcool
00:29:47ceux qui aiment les sodas
00:29:48on parle de cette pléthore de taxes
00:29:50dans un instant
00:29:51avec Marie Chantret
00:29:52c'est vrai que c'est pas bon
00:29:53pour la santé
00:29:53ça va coûter plus cher
00:29:55ça c'est sûr
00:29:55la France va-t-elle devoir confiner
00:29:57tous ces élevages de vol ailleurs
00:29:58c'est vrai que c'est un petit bruit
00:29:59qui monte depuis plusieurs jours
00:30:00pour ne pas dire plusieurs semaines
00:30:02comme le Royaume-Uni
00:30:03l'a fait hier par exemple
00:30:04l'inquiétude elle monte
00:30:05face à la menace
00:30:06de grippe aviaire
00:30:08et c'est vrai que les foyers
00:30:09se multiplient
00:30:10notamment à cause des oiseaux migrateurs
00:30:12ce sont eux qui en ce moment
00:30:13apportent le virus
00:30:14et en particulier
00:30:15vous les voyez
00:30:15ces grues cendrées
00:30:17des milliers ont péri dans l'Est
00:30:19d'où viennent ces oiseaux ?
00:30:20quels sont les risques ?
00:30:21reportage François Pitrel
00:30:22Camille Fournier
00:30:23normalement ça fait du bruit
00:30:25là c'est le grand calme
00:30:26ce hangar accueillait
00:30:28près de 4000 poules pondeuses
00:30:30contaminées par la grippe aviaire
00:30:31vendredi il y avait deux poules morts
00:30:33donc j'ai pas prêté attention
00:30:34j'ai dit c'est normal
00:30:34et le lendemain matin
00:30:36le samedi matin 25
00:30:37c'était janché de poules partout
00:30:38il y avait une centaine de poules de mortes
00:30:40donc là j'ai tout de suite compris
00:30:41qu'on était contaminés
00:30:42il a perdu l'ensemble de ses animaux
00:30:44en 4 jours
00:30:45élevés en plein air
00:30:46les poules ont été en contact
00:30:47avec des oiseaux sauvages
00:30:49les grues cendrées
00:30:49porteuses de la maladie
00:30:50à 200 mètres à peu près
00:30:52elles sont là
00:30:52c'était des milliers de grues
00:30:54qui étaient là
00:30:54pendant plusieurs jours
00:30:55juste à côté de l'exploitation
00:30:57dans un champ
00:30:58nous tombons sur un cadavre
00:30:59de grues cendrées
00:31:00sûrement frappées
00:31:00elles aussi par l'épidémie
00:31:02on estime qu'il y aurait eu
00:31:03près de 10 000 décès
00:31:04et cela continue
00:31:05là tout à l'heure
00:31:06j'ai pris carrément
00:31:07m'ont monté l'objectif
00:31:10et j'en ai compté
00:31:11plus de 200 mortes
00:31:12sur le lac
00:31:13le lac du Der
00:31:14concentre l'attention
00:31:15des autorités
00:31:16par son étendue
00:31:17c'est un lieu privilégié
00:31:18pour les oiseaux migrateurs
00:31:19pour se reposer
00:31:20avant de gagner
00:31:21le sud de l'Europe
00:31:22des dizaines de milliers
00:31:23d'oiseaux s'y arrêtent
00:31:24en cette saison
00:31:24il y a énormément d'espèces
00:31:26qui vivent en groupe
00:31:26et c'est vrai que
00:31:27si une épidémie
00:31:28et c'est un peu le cas
00:31:28cette année
00:31:29se met à l'intérieur
00:31:30ça peut poser soucis
00:31:31donc maintenant
00:31:31la chose qu'il faut surveiller
00:31:33c'est de voir
00:31:33si l'épidémie
00:31:34va rester sur la grue cendrée
00:31:35ou si elle risque
00:31:36d'aller sur d'autres espèces
00:31:38Depuis le début
00:31:39de cette semaine
00:31:40le nombre d'oiseaux
00:31:41frappés par la grippe
00:31:42semble diminuer
00:31:42mais la migration
00:31:43des grue cendrée
00:31:44peut se prolonger
00:31:45jusqu'à fin novembre
00:31:46Midi politique
00:31:48est présent
00:31:49comme promis
00:31:49le budget
00:31:50on nous a assuré
00:31:51que les ultra-riches
00:31:52seraient davantage taxés
00:31:53qu'ils paieraient plus
00:31:54pour davantage de justice
00:31:55fiscale
00:31:56mais Marie
00:31:57on se retrouve
00:31:57avec pléthore de taxes
00:31:59qui vont tous
00:32:00nous toucher
00:32:01un joli petit cocktail
00:32:02Roselyne finalement
00:32:03ça paraît une éternité
00:32:05mais si on remonte
00:32:05un tout petit peu
00:32:06dans le temps
00:32:06il y a cet engagement
00:32:07du gouvernement
00:32:08finalement
00:32:08à ne pas augmenter
00:32:09les impôts des ménages
00:32:10mais mais
00:32:11il fallait peut-être lire
00:32:11l'astérix
00:32:12vous savez
00:32:12à la fin d'un contrat
00:32:13que l'effort soit partagé
00:32:15par tous
00:32:16voilà comment ça a été vendu
00:32:17à l'époque
00:32:17et on comprend peut-être
00:32:18un peu mieux
00:32:19ce qui est en train
00:32:19de se passer en ce moment
00:32:20vous connaissez l'expression
00:32:21les promesses n'engagent
00:32:23que ceux qui y croient
00:32:23parce que quand on voit
00:32:24en effet ce qui se passe
00:32:25en ce moment
00:32:25dans l'hémicycle
00:32:26on s'interroge
00:32:26il y a eu le budget
00:32:27de l'État
00:32:27en ce moment
00:32:28le budget
00:32:28de la sécurité sociale
00:32:29on a parlé dans le journal
00:32:30en effet
00:32:31de cet amendement
00:32:32socialiste
00:32:33important de le noter
00:32:34politiquement
00:32:34avec le soutien
00:32:36d'une bonne partie
00:32:37du camp gouvernemental
00:32:38pour faire progresser
00:32:40cette CSG
00:32:40sur les revenus
00:32:41du capital
00:32:42gain estimé
00:32:432 milliards
00:32:44et demi
00:32:452 milliards 8 d'euros
00:32:46pour financer
00:32:47cette très probable
00:32:48suspension
00:32:49de la réforme des retraites
00:32:50si si évidemment
00:32:51au final
00:32:51ce budget de la sécu
00:32:52est quand même voté
00:32:52parce que
00:32:53petite interrogation
00:32:54quant à l'issue
00:32:55des débats
00:32:56mais c'est une très
00:32:57mauvaise nouvelle
00:32:58pour plein de petits épargnants
00:33:00parce que ça touche
00:33:01l'assurance vie
00:33:01ça touche
00:33:02les plans d'épargne logement
00:33:03ça touche
00:33:04les revenus locatifs
00:33:06la facture
00:33:07pourrait s'annoncer
00:33:08quand même
00:33:08salée
00:33:09pour beaucoup
00:33:10de français
00:33:11très modestes
00:33:12qui mettent de côté
00:33:12on n'a jamais
00:33:13autant épargné
00:33:14ça va toucher
00:33:16effectivement
00:33:16ces français là aussi
00:33:18et pas seulement
00:33:18du tout
00:33:19les plus fortunés
00:33:20ça c'est une réalité
00:33:21je parlais de cocktail
00:33:21oui parce que là
00:33:23normalement
00:33:24dans l'après-midi
00:33:24peut-être demain
00:33:26ça va dépendre
00:33:27de la manière
00:33:28dont les débats se déroulent
00:33:29et vous savez
00:33:29qu'ils sont âpres
00:33:30et parfois rugueux
00:33:32on va parler de taxes
00:33:33sur le tabac
00:33:34alors oui
00:33:34c'est pas bon pour la santé
00:33:35oui ça peut avoir
00:33:36un effet vertueux
00:33:37d'ailleurs sur le tabac
00:33:38les taxes
00:33:38elles ne sont pas nouvelles
00:33:39et on a chaque année
00:33:40voté un peu plus
00:33:41sur le budget
00:33:42avec un effet
00:33:43sur évidemment
00:33:45la santé des français
00:33:46d'ailleurs il n'y a jamais eu
00:33:47autant moins de fumeurs
00:33:49dans le pays
00:33:49qu'il y a de nombreuses années
00:33:50mais ça va coûter plus cher
00:33:53avec des amendements
00:33:53qui visent à encadrer
00:33:54la fabrication
00:33:55la commercialisation
00:33:56la fiscalité
00:33:57des sachets de nicotine
00:33:58mais c'est de la bonne taxe
00:33:59ça franchement
00:34:00c'est de la bonne taxe
00:34:01effectivement
00:34:01le médecin il ne va pas
00:34:03me démentir
00:34:03le médecin ne va pas
00:34:04vous démentir
00:34:05après sur le français
00:34:06qui considère
00:34:07que c'est sa liberté
00:34:09personnelle
00:34:09et son petit plaisir
00:34:11Gaëtan
00:34:12et si c'était pour des questions
00:34:14véritablement de santé
00:34:14on les interdirait
00:34:15tout bonnement
00:34:16et on ne la taxerait pas
00:34:17davantage
00:34:17parce qu'encore une fois
00:34:18là on va toucher
00:34:19au porte-monnaie des français
00:34:20sous prétexte
00:34:22de santé publique
00:34:23oui il y a un petit argument
00:34:24au final un peu fatacieux
00:34:25derrière tout ça
00:34:26il y a la santé publique
00:34:27il y a le sanitaire
00:34:28mais sinon
00:34:29oui l'argument ultime
00:34:30c'est finalement
00:34:31d'interdire tout simplement
00:34:32et bonnement la cigarette
00:34:33mais finalement
00:34:35ça va coûter
00:34:35beaucoup plus cher
00:34:36pour le fumer
00:34:36est-ce que les taxes
00:34:36ne sont pas désincitatives
00:34:38ces taxes-là
00:34:39sur l'alcool
00:34:39ou sur le tabac
00:34:40il y a eu un effet
00:34:41il y a eu un effet
00:34:42sur la consommation
00:34:43aujourd'hui
00:34:43de cigarettes
00:34:44maintenant ça ne décourage
00:34:46pas tous les fumeurs
00:34:47dans le pays
00:34:48d'aller acheter
00:34:49et de toujours
00:34:49consommer de la cigarette
00:34:50au menu aussi
00:34:51de ces nouvelles taxes
00:34:53au programme
00:34:53qui pourraient être votées
00:34:54il y a le produit
00:34:55de vapotage
00:34:56l'alcool aussi
00:34:58un amendement visant
00:34:59à taxer les boissons
00:35:00prémixées
00:35:01là aussi
00:35:01l'argument est sanitaire
00:35:03notamment pour
00:35:04ces boissons
00:35:05vous savez
00:35:05ultra sucrées
00:35:06je pense à
00:35:07ces mélanges
00:35:08avec de la mangue
00:35:09et de la vodka
00:35:10c'est très attractif
00:35:12pour la jeune génération
00:35:13là encore une fois
00:35:14ça va coûter plus cher
00:35:15et puis
00:35:16et puis
00:35:16sous-couche à cela
00:35:18c'est sur le sucre
00:35:19et là
00:35:20ce sont
00:35:20les professionnels
00:35:22du secteur
00:35:23qui appellent
00:35:23à faire
00:35:24très attention
00:35:25sur notre plateau
00:35:25un peu ce matin
00:35:26le boulanger
00:35:27disait en gros
00:35:28faisons un accord
00:35:29avec le gouvernement
00:35:30en amont
00:35:30avant de taxer
00:35:32diminuons
00:35:34dans notre production
00:35:36la part de sucre
00:35:37et peut-être
00:35:37qu'on arriverait
00:35:38à quelque chose
00:35:38d'un peu plus vertueux
00:35:40mais arrêtons
00:35:40ces taxes
00:35:42dans tous les sens
00:35:43encore une fois
00:35:44c'est pas voté
00:35:45ça va passer au Sénat
00:35:46et on verra
00:35:47ce que sera la copie finale
00:35:48les cures thermales
00:35:49vont aussi peut-être
00:35:50prendre un coup sur la tête
00:35:50on y reviendra
00:35:51dans quelques instants
00:35:52avec le docteur
00:35:52Damien Tomasso
00:35:53mais avant
00:35:53je voudrais qu'on revienne
00:35:54sur Salah Abdeslam
00:35:55soupçonné donc
00:35:56d'avoir consulté
00:35:57du contenu djihadiste
00:35:58sur son ordinateur
00:36:00c'est un proche
00:36:01ou une proche
00:36:02on peut dire les choses
00:36:02un Vincent Antiguem
00:36:03qui lui aurait apporté
00:36:04cette clé USB
00:36:05avec de la propagande
00:36:06à l'intérieur
00:36:07alors qu'il est dans une prison
00:36:08de très très haute sécurité
00:36:10à l'isolement
00:36:11la prison de Vendin-le-Vieille
00:36:12dans le Pas-de-Calais
00:36:13vous allez nous détailler
00:36:13tout ça Vincent
00:36:14dans un instant
00:36:14mais on est à quelques jours
00:36:16de l'anniversaire
00:36:16des attentats
00:36:17du 13 novembre
00:36:18il sera commémoré
00:36:19la semaine prochaine
00:36:19document exceptionnel
00:36:20sur BFM TV
00:36:22les équipes de ligne rouge
00:36:23qui ont retrouvé
00:36:23ceux qui sont intervenus
00:36:25ce soir là
00:36:25écoutez ce moment
00:36:27qui glace le sang
00:36:28c'est l'assaut final
00:36:29lancé par la BRI
00:36:30on avait détecté
00:36:33au-dessus de la porte
00:36:34un objet noir
00:36:34qu'on avait pris
00:36:35pour une caméra
00:36:36parce qu'on ne comprenait pas
00:36:37pourquoi
00:36:37parce qu'à chaque fois
00:36:38qu'on bougeait
00:36:38les terroristes à l'intérieur
00:36:39se plaignaient
00:36:40auprès du négociateur
00:36:40auprès de nous directement
00:36:41qu'ils nous voyaient
00:36:44le début de l'assaut
00:36:46pour nous
00:36:46ça a été la neutralisation
00:36:47à l'aide d'une arme
00:36:49de cet ustensile
00:36:51qu'on avait pris
00:36:51pour une caméra
00:36:52stop caméra
00:36:54il n'y a plus de caméra
00:36:58il n'y a plus de caméra
00:36:58je reste là
00:37:02jamais loue la porte
00:37:03j'ai donné des coups
00:37:06au niveau de la porte
00:37:07la porte s'est entre ouverte
00:37:11une première fois
00:37:17une deuxième fois
00:37:18Révis c'était encore
00:37:19une fois
00:37:20je crois que
00:37:21la troisième
00:37:22elle s'est totalement ouverte
00:37:24et là
00:37:26il y a eu
00:37:27le déluge de feu
00:37:28on se prend une rafale
00:37:40complète
00:37:40de chargeur complet
00:37:42d'AK47
00:37:43à 5-6 mètres de distance
00:37:44directement dans le bouclier
00:37:45je sens les impacts
00:37:51arriver sur le bouclier
00:37:53mais je me dis
00:37:54qu'il faut continuer
00:37:55d'avancer
00:37:56pour les acculer
00:37:57tout simplement
00:37:58l'enfer du Bataclan
00:38:15document exceptionnel
00:38:16à retrouver en intégralité
00:38:18dimanche 21h
00:38:19sur BFM TV
00:38:20donc imaginez le choc
00:38:21le traumatisme
00:38:22pour les familles
00:38:23des victimes
00:38:24d'apprendre que
00:38:24Salah Abdeslam
00:38:25en prison
00:38:25un ordinateur
00:38:27a accès
00:38:28à des contenus djihadistes
00:38:29c'est accessoirement
00:38:30marié aussi
00:38:31comment est-ce possible
00:38:32qu'il ait reçu
00:38:33comme ça
00:38:33cette clé USB
00:38:34écoutez la pénitentiaire
00:38:36écoutez aussi
00:38:36le garde des Sceaux
00:38:37il est sûr que
00:38:39monsieur Abdeslam
00:38:39qui est en prison
00:38:40doit le rester très longtemps
00:38:42selon la décision
00:38:43de la justice
00:38:43et en respect des victimes
00:38:45et de la société
00:38:46puisqu'il a été condamné
00:38:48nous pouvons le dire
00:38:49il ne doit pas pouvoir
00:38:50communiquer à l'extérieur
00:38:51ou avoir accès
00:38:52à des informations
00:38:54ou peut-être même
00:38:55un certain nombre
00:38:56d'éléments
00:38:57qui l'encouragerait
00:38:59dans une radicalisation
00:39:00qui me paraît évidente
00:39:01s'agissant
00:39:02d'un des auteurs
00:39:03reconnus par la justice
00:39:04des attentats
00:39:04les plus martyriers
00:39:05de notre sol
00:39:05une telle affaire
00:39:06est possible
00:39:07dans la mesure
00:39:08où aujourd'hui
00:39:09l'administration pénitentiaire
00:39:11et surtout ses personnels
00:39:12font face
00:39:13à des carences énormes
00:39:14en matière de sécurité
00:39:15je tiens à rappeler
00:39:17ici
00:39:17la loi de 2009
00:39:19concernant notamment
00:39:20les fouilles intégrales
00:39:21des détenus
00:39:22à l'issue des parloirs
00:39:23puisque aujourd'hui
00:39:24les personnels
00:39:25n'ont plus
00:39:26la possibilité
00:39:27de fouiller
00:39:27ces détenus
00:39:28à l'issue des parloirs
00:39:29donc forcément
00:39:30on ouvre une brèche
00:39:31supplémentaire
00:39:32dans la sécurité
00:39:33et derrière
00:39:33il ne faut pas s'étonner
00:39:34que nous avons
00:39:35aujourd'hui
00:39:35des événements
00:39:36comme celui-là
00:39:37où vous avez
00:39:38là pour le coup
00:39:39une clé USB
00:39:40qui est rentrée
00:39:40mais ça peut être
00:39:41aussi bien entendu
00:39:43d'autres choses
00:39:44comme par exemple
00:39:44des stupéfiants
00:39:45des téléphones portables
00:39:46ou même parfois
00:39:47des armes
00:39:48Vincent Vantiguem
00:39:49on est dans la prison
00:39:50de Vendin-le-Vieille
00:39:51prison de très très haute sécurité
00:39:53prison inviolable
00:39:55dans laquelle
00:39:55de toute évidence
00:39:56on peut passer
00:39:57une clé USB
00:39:58au détenu
00:39:59le plus surveillé
00:40:00de France
00:40:01comment est-ce possible ?
00:40:02Alors la question
00:40:02de savoir s'il y a une défaillance
00:40:04s'il y a une faille
00:40:04à la première question
00:40:05est-ce qu'il avait le droit
00:40:06d'avoir un ordinateur
00:40:07parce qu'on repart du début
00:40:08la réponse est oui
00:40:09parce que
00:40:10dans le cadre de formation
00:40:11qui peut suivre
00:40:11Salah Abdeslam
00:40:12a le droit d'avoir
00:40:13un ordinateur
00:40:13qui n'est pas connecté
00:40:14à internet
00:40:15évidemment
00:40:16la deuxième question
00:40:16c'est est-ce qu'il a pu avoir
00:40:17de l'extérieur
00:40:18une fameuse clé USB
00:40:19qu'il a pu brancher
00:40:20c'est peut-être là
00:40:21qu'il y a une faille
00:40:22et c'est là-dessus
00:40:23que va porter l'enquête
00:40:23du parquet national antiterroriste
00:40:25parce que normalement
00:40:26ces ports USB
00:40:26sur son ordinateur
00:40:27ils sont scellés
00:40:28on ne peut rien y brancher
00:40:29or on a repéré
00:40:30des données de connexion
00:40:31ça veut bien dire
00:40:31qu'il a branché quelque chose
00:40:32une clé USB
00:40:34avec du contenu djihadiste
00:40:35est-ce qu'il l'a transféré
00:40:36est-ce qu'il l'a consulté
00:40:37voilà pourquoi
00:40:37il y a eu ces placements
00:40:38en garde à vue
00:40:39après on peut prendre
00:40:39le problème dans l'autre sens
00:40:40cet ordinateur
00:40:41il en a été équipé
00:40:42au mois de novembre 2024
00:40:43la fouille qui a permis
00:40:44de découvrir ça
00:40:45au mois de janvier
00:40:46c'est-à-dire que l'administration
00:40:46pénitentiaire a réagi
00:40:48aussi très vite
00:40:48pour remarquer
00:40:49qu'il y avait un problème
00:40:49mais pardon
00:40:50j'ai bien entendu
00:40:51le détenu ne peut pas être fouillé
00:40:53à l'issue d'un parloir
00:40:54non normalement
00:40:55il y a des fouilles
00:40:55qui peuvent être faites
00:40:56à tout moment
00:40:57d'autant plus
00:40:58s'agissant de Salah Abdeslam
00:40:59qui est ce qu'on appelle
00:41:00un DPS
00:41:00un détenu particulièrement surveillé
00:41:02et qui fait l'objet
00:41:03de fouilles régulières
00:41:04mais aussi aléatoires
00:41:05la fouille du 17 janvier 2025
00:41:07parce que c'est de celle-là
00:41:08dont on parle
00:41:08elle était aléatoire
00:41:09on est allé voir dans sa cellule
00:41:10pour vérifier qu'il n'y avait
00:41:11pas de problème
00:41:12on le change d'ailleurs
00:41:13régulièrement de cellule
00:41:14on le change de cellule
00:41:16il est à l'isolement
00:41:16normalement il ne peut croiser
00:41:17aucun autre détenu
00:41:18mais on le sait
00:41:19les prisons sont surpeuplées
00:41:21c'est quelque chose
00:41:21qui est difficile à mettre en place
00:41:22mais il est régulièrement
00:41:23changé de cellule
00:41:24pour éviter de nouer des liens
00:41:25avec peut-être la personne
00:41:26qui est à côté
00:41:27vous savez on se parle
00:41:27à travers la petite bouche
00:41:32avec le système du yo-yo
00:41:33au niveau de la fenêtre
00:41:34mais pas là quand même
00:41:35tout ça est vérifié
00:41:36mais pas là quand même
00:41:36normalement non
00:41:37ça c'est totalement
00:41:38parce que la clé USB
00:41:39elle est entrée
00:41:39elle est sortie aussi
00:41:40et on ne l'a jamais retrouvée
00:41:41donc elle est sortie dans les toilettes
00:41:42c'est une bonne question
00:41:44mais on ne l'a jamais retrouvée
00:41:45cette clé USB
00:41:45et c'est là-dessus
00:41:46à l'heure actuelle
00:41:47que cette proche
00:41:48de Salah Abdeslam
00:41:49est interrogée
00:41:50par le parquet national antiterroriste
00:41:51et la DGSI et la SEDAT
00:41:52sous direction antiterroriste
00:41:54qui mènent l'enquête
00:41:54merci Vincent
00:41:56les économies
00:41:57donc ont dû déplucher
00:41:58le budget de la sécu
00:41:59donc le gouvernement
00:42:00qui veut s'attaquer
00:42:01aux cures thermales
00:42:02rembourser à combien ?
00:42:0265% ?
00:42:03On passerait à 15%
00:42:05de quoi économiser
00:42:06200 millions d'euros
00:42:08selon la ministre déléguée
00:42:09chargée de la solidarité
00:42:10c'est une bonne idée ?
00:42:11Oui
00:42:11oui
00:42:12et oui
00:42:12je pense que c'est évident
00:42:14on est tous d'accord
00:42:15la majorité des gens
00:42:16pensent qu'une cure thermale
00:42:18c'est des vacances
00:42:18et c'est ça la grande difficulté
00:42:20c'est qu'il faut
00:42:20qu'on retravaille sur ça
00:42:21ce ne sont pas des vacances
00:42:22c'est un soin
00:42:23c'est une prescription médicale
00:42:25et ça a pour but
00:42:25normalement
00:42:26de réduire les médicaments
00:42:28donc c'est vraiment
00:42:28quelque chose qu'on doit retravailler
00:42:30et la question du remboursement
00:42:31doit se poser obligatoirement
00:42:33Mais quand même docteur
00:42:34ça a une utilité la cure ou pas ?
00:42:36Alors moi je pense que oui
00:42:37enfin j'en suis même certain
00:42:38sur certaines pathologies
00:42:39il faut effectivement se dire
00:42:40qu'il y a plusieurs valences
00:42:41dans les cures thermales
00:42:42il y a des valences rhumatologiques
00:42:44il y a des valences dermatologiques
00:42:45donc bien sûr
00:42:46sur certaines eaux thermales
00:42:48ont un bénéfice évident
00:42:49sur des pathologies
00:42:50et en plus
00:42:51l'avantage de la cure
00:42:52c'est d'être en dehors de chez soi
00:42:53en dehors de chez soi
00:42:54ça peut être un moyen
00:42:55de casser ses habitudes
00:42:56ses habitudes alimentaires
00:42:57reprendre une activité physique
00:42:58donc il y a aussi
00:42:59tout un côté
00:42:59d'éducation thérapeutique
00:43:01qui peut être fait
00:43:01pendant la cure
00:43:02donc on ne peut pas dire
00:43:03que ça ne vaut rien
00:43:04mais il faut vraiment
00:43:05réfléchir aux indications
00:43:06Mais tout le monde
00:43:07peut faire une cure
00:43:08remboursée en partie
00:43:09là autour de la table
00:43:09on part demain matin
00:43:10Parce que le docteur Tomasso
00:43:11m'en prie ce qu'il y a eu
00:43:12je dis pas de monde
00:43:12On se fait un petit week-end
00:43:13à l'assaut ?
00:43:14Effectivement
00:43:15c'est une prescription médicale
00:43:16donc ça doit être discuté
00:43:17avec votre médecin traitant
00:43:18ou votre spécialiste
00:43:19qui doit réfléchir aux bénéfices
00:43:21et donc comme je le dis
00:43:22la première des réflexions
00:43:23c'est est-ce qu'il y a
00:43:24un intérêt dans la
00:43:24désescalade thérapeutique
00:43:26est-ce qu'on peut se dire
00:43:27qu'un traitement non médicamenteux
00:43:28va améliorer la qualité de vie
00:43:30et donc permettre de diminuer
00:43:31donc ça doit être
00:43:32une réflexion
00:43:33mais oui potentiellement
00:43:34si votre médecin est laxiste
00:43:35il peut très bien vous prescrire
00:43:36après la sécu peut la refuser
00:43:37mais il peut vous le prescrire
00:43:38Mais Damien
00:43:39pendant la cure
00:43:39il y a des médecins ou pas ?
00:43:41Ah bah ça c'est toujours
00:43:42la grande question
00:43:43c'est normalement obligatoire
00:43:44il y a toujours une consultation
00:43:45en début de cure
00:43:46qui doit permettre
00:43:47de choisir les soins
00:43:48qui vont être faits
00:43:49les adapter
00:43:49on se rend de plus en plus compte
00:43:51moi qui reçois des patients
00:43:52qui sont allés en cure
00:43:53et qui reviennent
00:43:53que c'est des courriers tout fait
00:43:55que globalement
00:43:56ils n'ont souvent pas vu le médecin
00:43:57ou alors une seconde
00:43:58entre deux portes
00:43:59qui leur a dit
00:44:00oui oui c'est comme ça
00:44:00tout va bien
00:44:01au revoir
00:44:01et ils ne les ont pas vus
00:44:02pendant les 18 jours
00:44:03parce qu'une cure
00:44:04c'est 18 jours de soins
00:44:05On comprend bien
00:44:06qu'il y a tout un business
00:44:07qui s'est monté autour de ça
00:44:08Merci beaucoup docteur
00:44:09ça donne quand même envie
00:44:09je ne te cache pas
00:44:10Oui mais on peut se l'offrir
00:44:11sans être remboursé
00:44:12Allez rester avec nous
00:44:13Oui tout à fait
00:44:14Dans un instant
00:44:15le journal de 13h
00:44:21Midi BFM
00:44:22il est pris le 13h
00:44:23beaucoup d'actualités
00:44:24en cette mi-journée
00:44:25avec tout d'abord
00:44:26ces trois femmes
00:44:27et un homme
00:44:28qui sont en garde à vue
00:44:29après les incidents surmenuillières
00:44:31à la Philharmonie de Paris
00:44:32Lors de la représentation
00:44:34d'un orchestre israélien
00:44:35des spectateurs ont interrompu
00:44:37vous le voyez le concert
00:44:38avec des fumigènes
00:44:38ils avaient aussi des boules puantes
00:44:40du faux sang
00:44:41rien ne justifie ces actes
00:44:43réagit le ministre de l'intérieur
00:44:44La France est-elle sur le point
00:44:45de ratifier l'accord commercial
00:44:46entre l'Union Européenne
00:44:48et le Mercosur ?
00:44:49Emmanuel Macron au Brésil
00:44:50dit avoir obtenu des garanties
00:44:52sauf que
00:44:52la ministre de l'agriculture
00:44:54dit elle
00:44:55que le compte n'y est pas
00:44:56et les agriculteurs
00:44:58sont vent debout
00:44:59Dans ce journal
00:45:00on ira également
00:45:00en Bretagne
00:45:01la région veut tripler
00:45:03la taxe de séjour
00:45:04pour financer ses transports
00:45:06ça fait hurler
00:45:07vous l'entendrez
00:45:07les vacanciers
00:45:08les hôteliers
00:45:09et les restaurateurs
00:45:1013h15
00:45:11le dossier du 13h
00:45:12nous parlerons des pains
00:45:13les arbres
00:45:13sont-ils menacés
00:45:14par un verre ?
00:45:15Sans pitié
00:45:16la nématode du pain
00:45:17vient d'être détectée
00:45:18pour la première fois
00:45:19en France
00:45:20dans les Landes
00:45:21à CNews
00:45:22La météo et l'honneur
00:45:23à quoi faut-il s'attendre
00:45:24ce week-end ?
00:45:25La perturbation d'hier
00:45:26au sud-est
00:45:27avec encore quelques
00:45:27averses orageuses
00:45:28la perturbation d'aujourd'hui
00:45:30arrivée par l'ouest du pays
00:45:32ailleurs
00:45:32il y a quand même
00:45:33pas mal de grisailles
00:45:34mais davantage de soleil
00:45:35on reste
00:45:35Autrement dit
00:45:36un vrai temps d'automne
00:45:36prévision complète
00:45:37évidemment tout à l'heure
00:45:384 personnes en garde à vue
00:45:39donc 3 femmes
00:45:40et un homme
00:45:41après les incidents
00:45:42survenus hier soir
00:45:43à la Philharmonie de Paris
00:45:45c'est dans le 19ème arrondissement
00:45:46le concert
00:45:47Roselyne a été interrompue
00:45:49à 3 reprises
00:45:50par des perturbateurs
00:45:51qui ont notamment
00:45:52allumé des fumigènes
00:45:53parce que
00:45:54c'était sur scène
00:45:55l'orchestre
00:45:56philharmonique
00:45:57d'Israël
00:45:57les faits et les réactions
00:45:59rassemblés par
00:45:59Elia Morel
00:46:00et Bettina Degulier-Umo
00:46:01L'orchestre philharmonique
00:46:06d'Israël
00:46:06interrompu en plein concert
00:46:09par des fumigènes
00:46:10Hier soir à Paris
00:46:12des membres du public
00:46:14ont perturbé
00:46:14à 3 reprises
00:46:15la représentation
00:46:16des spectateurs
00:46:18se sont interposés
00:46:19et des affrontements
00:46:20ont eu lieu
00:46:21Il y a eu une jeune femme
00:46:24qui a crié
00:46:24Israël assassin
00:46:25et qui a lancé des tracts
00:46:26de toute façon
00:46:28il n'y avait pas de doute
00:46:29sur le sens
00:46:30de ces interruptions
00:46:31puisqu'elles ont été
00:46:31annoncées d'une certaine manière
00:46:33par les mobilisations
00:46:34de ces derniers jours
00:46:34Ce matin
00:46:35le ministre de l'Intérieur
00:46:37affirme que
00:46:37les forces de l'ordre
00:46:38savaient que le concert
00:46:40était à risque
00:46:41Il y avait un dispositif
00:46:42de police qui était
00:46:42assez conséquent
00:46:43à l'extérieur
00:46:44à l'intérieur également
00:46:46puisqu'il y avait
00:46:46des effectifs de police
00:46:47en civil
00:46:48et puis la sécurité
00:46:50de la philharmonie
00:46:52a organisé
00:46:52des fouilles importantes
00:46:54Un concert sous tension
00:46:55depuis fin octobre
00:46:57la CGT Spectacle
00:46:58dénonce son organisation
00:47:00La philharmonie de Paris
00:47:01ne peut accueillir
00:47:02l'orchestre philharmonique
00:47:04d'Israël
00:47:04sans rappeler à son public
00:47:05les accusations gravissimes
00:47:07qui pèsent contre
00:47:07les dirigeants de ce pays
00:47:09ni la teneur
00:47:09des crimes commis à Gaza
00:47:11Pour la philharmonie
00:47:12hors de question
00:47:13pour autant d'annuler
00:47:14l'événement
00:47:15Il y a deux jours
00:47:16la ministre de la Culture
00:47:17a tranché
00:47:18Est-ce que c'est le rôle
00:47:19de la CGT Spectacle
00:47:20de vouloir censurer
00:47:21des artistes ?
00:47:22Non
00:47:23Voilà
00:47:23Et moi je vais vous dire
00:47:25bienvenue à cet orchestre
00:47:26L'établissement déplore
00:47:28et condamne fermement
00:47:29ces incidents
00:47:30Il a annoncé
00:47:31porter plainte
00:47:32Ce matin
00:47:33le parquet de Paris
00:47:34et le ministre de l'Intérieur
00:47:35indiquent que
00:47:36quatre personnes
00:47:37ont été placées
00:47:38en garde à vue
00:47:39Ouvrons ce dossier
00:47:40tout à l'heure
00:47:41à 13h40
00:47:41parce qu'il y a
00:47:42plein de questions
00:47:42qui se posent
00:47:43et notamment
00:47:43la question évidemment
00:47:44de la sécurité
00:47:45de cette salle
00:47:46de la philharmonie
00:47:47de Paris
00:47:47La France est-elle
00:47:48sur le point
00:47:49de ratifier
00:47:49l'accord commercial
00:47:50entre l'Union Européenne
00:47:51et le Mercosur ?
00:47:52Emmanuel Macron
00:47:52qui est actuellement
00:47:53au Brésil
00:47:53dit avoir obtenu
00:47:55des garanties
00:47:56Il est le seul
00:47:57Roselyne
00:47:57à l'heure où l'on parle
00:47:58à être optimiste
00:47:59Oui parce que
00:48:00la ministre de l'Agriculture
00:48:01est toujours contre
00:48:03la validation de ce traité
00:48:04on en parlera
00:48:04avec Gaëtan
00:48:05dans un instant
00:48:06et les agriculteurs
00:48:09il dénonce un reniement
00:48:10mais priorité au direct
00:48:11Jean-Luc Mélenchon
00:48:12depuis le salon
00:48:13du Made in France
00:48:14Porte de Versailles
00:48:14Béranger
00:48:15où est-ce que tu es ?
00:48:18Non mais il est fort
00:48:19celui-là
00:48:19il se paraît
00:48:20Ah non
00:48:20on te blâche
00:48:21Vous nous avez montré
00:48:22qu'il est arrivé
00:48:23intégralement
00:48:24Made in France
00:48:25Vous n'avez rien acheté
00:48:26que sur Chine
00:48:26Alors ça
00:48:28c'est une question fondamentale
00:48:30Non je n'ai pas acheté
00:48:31sur Chine
00:48:31mais figurez-vous
00:48:32que je suis tellement
00:48:33décalé
00:48:35que je ne savais pas
00:48:36que ça existait
00:48:36Alors on m'a tout
00:48:37très bien expliqué
00:48:38et je pense
00:48:40que c'est un sujet
00:48:41dont il faut discuter
00:48:42sérieusement
00:48:42Une autre question
00:48:43peut-être
00:48:44Que pensez-vous
00:48:45du Made in France
00:48:46enfin
00:48:46est-ce que c'est un passage
00:48:47obligé pour vous ?
00:48:48Alors écoutez
00:48:49il faut
00:48:50il faut dire les choses
00:48:51comme elles sont
00:48:52avec M. Macron
00:48:53ça a été
00:48:54la fin des haricots
00:48:56dans tous les domaines
00:48:57c'est-à-dire
00:48:58que des grandes entreprises
00:48:59ont été vendues
00:49:00les petites ont été étranglées
00:49:02tout ça
00:49:02avec tout un discours
00:49:03très verbeux
00:49:04très pontifiant
00:49:05sur la petite entreprise
00:49:07donc ce que nous faisons
00:49:08nous
00:49:09c'est que nous mettons
00:49:10au point
00:49:10un plan
00:49:11pour remettre
00:49:12tout ça en route
00:49:13parce qu'il faut bien
00:49:14que tout le monde
00:49:15se le dise
00:49:15s'il n'y a pas
00:49:15de production en France
00:49:17il n'y aura
00:49:17ni possibilité
00:49:18d'imposer
00:49:19ni des salaires
00:49:20et en gros
00:49:21tout s'éteindra
00:49:22progressivement
00:49:23et d'ailleurs
00:49:23si vous voulez
00:49:24il y a plein d'endroits
00:49:25en France
00:49:25où c'est comme ça
00:49:26alors comment
00:49:27faire ce travail
00:49:28et bien il faut frapper
00:49:29à tous les endroits
00:49:30qui sont essentiels
00:49:31par exemple
00:49:33redevenir souverain
00:49:34dans des domaines clés
00:49:35l'alimentation
00:49:36l'alimentation
00:49:37ce n'est pas juste
00:49:37semer, planter, récolter
00:49:38ce qui est déjà pas mal
00:49:39de boulot
00:49:39mais c'est aussi conditionner
00:49:41c'est les frais
00:49:42qui s'imposent
00:49:43aux petites entreprises
00:49:45les grandes
00:49:46c'est un autre cas
00:49:47pour le made in France
00:49:48il y a aussi un made in France
00:49:49de très grandes entreprises
00:49:50n'ayez pas question
00:49:51d'arrêter ça
00:49:52mais là on parle surtout
00:49:53des petites
00:49:53parce que c'est elles
00:49:54qui meurent par paquet
00:49:55en ce moment
00:49:56alors par exemple
00:49:58les frais financiers
00:49:59vous ne le savez peut-être pas
00:50:00mais les grandes entreprises
00:50:01quand elles commandent aux petites
00:50:02elles mettent plus de 60 jours
00:50:03à payer
00:50:03donc que fait le gars
00:50:05ou la fille qu'elle a
00:50:06il va et puis il va demander
00:50:08à la banque
00:50:08qu'on lui donne
00:50:09la somme
00:50:10et il y a un taux d'escompte
00:50:11là-dessus
00:50:11nous on pense
00:50:13qu'on pourrait faire
00:50:13un taux d'escompte 0
00:50:14ou 1%
00:50:15pour les entreprises
00:50:17en dessous
00:50:17d'une certaine taille
00:50:18ensuite
00:50:19quelle que soit l'entreprise
00:50:20t'appuies sur le bouton
00:50:22électricité
00:50:23ça coûte
00:50:24or le régime actuel
00:50:27de l'électricité
00:50:28en Europe
00:50:29est horriblement défavorable
00:50:30les prix ont fait des bons
00:50:31là aussi
00:50:32il faut arrêter ça
00:50:34donc soit on sort
00:50:35du système électrique européen
00:50:37mais honnêtement
00:50:37on a aussi intérêt
00:50:38à être accordé
00:50:39donc il ne faut pas non plus
00:50:40exagérer
00:50:40donc ce qu'on dit
00:50:41c'est
00:50:42ou bien on sort
00:50:44ou bien
00:50:45vous changez le système
00:50:46vous ne pouvez pas donner
00:50:47le prix
00:50:48de l'usine la plus pourrie
00:50:49en Europe
00:50:49pour décider
00:50:50ce qu'est le prix
00:50:51de l'électricité moyenne
00:50:52voilà deux exemples
00:50:53après
00:50:54il y a le monopole
00:50:55de la fourniture
00:50:56cette dame
00:50:58qui dirige
00:50:59ce salon
00:51:01nous a dit
00:51:02quelque chose
00:51:02d'important
00:51:03tout à l'heure
00:51:03il y a des domaines
00:51:05où il faut
00:51:06qu'on interdise
00:51:07qu'arrivent en France
00:51:09des produits
00:51:09qui ne correspondent pas
00:51:10aux normes
00:51:11sanitaires
00:51:12tout ce que vous voulez
00:51:13qui sont exigés
00:51:14des producteurs français
00:51:15tout le monde comprend ça
00:51:16alors ceux qui ne comprenaient pas
00:51:18ils l'ont compris
00:51:18le jour où on a commencé
00:51:20à dire
00:51:20qu'on a interdisé
00:51:21de foutre des pesticides
00:51:22sur je ne sais plus
00:51:23ce que c'était
00:51:24les cerises
00:51:24voilà
00:51:25alors sur les cerises
00:51:27donc on a dit
00:51:27très bien
00:51:28puisqu'on ne met pas
00:51:28de ces produits
00:51:29sur les cerises
00:51:30en France
00:51:31on en mettra nulle part
00:51:32on ne prend pas de cerises
00:51:33qui soient très tôt
00:51:33exemple
00:51:34autre exemple
00:51:35parce qu'il y a des règlements
00:51:36vous le savez
00:51:37l'Europe c'est une zone
00:51:38de libre-échange
00:51:39agressive
00:51:40qui veut que tout le monde
00:51:41fasse du libre-échange
00:51:42donc vous avez une période
00:51:43intermédiaire
00:51:44on ne peut pas envoyer
00:51:44tout balader d'un coup
00:51:45comme ça
00:51:45vous avez une période
00:51:47où il faut avoir
00:51:49de bons arguments
00:51:50à mettre sur la table
00:51:50je vous donne un exemple
00:51:52la sécurité nationale
00:51:53vous êtes tous des patriotes
00:51:55et vous êtes sensibles à ça
00:51:56vous avez des gendarmes
00:51:57on revient chez nous
00:51:58on verra s'il y a
00:51:59d'autres propos
00:52:00sur cette polémique
00:52:02autour de Chine
00:52:02et des importations
00:52:03massives chinoises
00:52:04mais le Mercosur
00:52:05on y revient
00:52:05ce traité avec l'Amérique du Sud
00:52:07et la colère
00:52:08écoutée des agriculteurs
00:52:09à l'idée que
00:52:09finalement Emmanuel Macron
00:52:10soit prêt à signer ce traité
00:52:12on comptait encore
00:52:13sur le chef d'état
00:52:14pour soutenir les agriculteurs
00:52:16et là aujourd'hui
00:52:17voilà
00:52:17l'agriculture française
00:52:18est bradée
00:52:19l'agriculture européenne
00:52:20est bradée
00:52:21donc maintenant
00:52:21on attend
00:52:22que les agriculteurs
00:52:24européens
00:52:25se fassent aussi entendre
00:52:26aujourd'hui
00:52:27j'appelle moi
00:52:28une mobilisation européenne
00:52:29j'appelle à tous les agriculteurs
00:52:31ici en France
00:52:31à se tenir prêts
00:52:33parce que nous allons repartir
00:52:34parce que c'est hors de question
00:52:36qu'on se laisse brader
00:52:36encore une nouvelle fois
00:52:37Marie Chantret
00:52:38le compte n'y est pas
00:52:39dit la ministre de l'agriculture
00:52:40comment est-ce possible
00:52:41que la ministre des agricultures
00:52:43Annie Genevard
00:52:43contredise le président de la république
00:52:45sans doute a-t-elle observé
00:52:46les réactions
00:52:47notamment du côté de la FNSEA
00:52:49avec des propos très forts
00:52:51du patron Arnaud Rousseau
00:52:52qui parle de reniement total
00:52:54de la part du chef de l'état
00:52:56il y a sans doute
00:52:57politiquement une volonté
00:52:58de se répartir les rôles
00:53:00on le rappelle
00:53:00le chef de l'état
00:53:01est à l'étranger
00:53:02c'est la pleine nuit
00:53:03sur place au Brésil
00:53:04et peut-être que le chef de l'état
00:53:06sans être allé trop vite
00:53:07à peut-être réexprimer
00:53:09une position
00:53:09qui n'est peut-être pas
00:53:11totalement celle du gouverneur
00:53:12sans être trop technique
00:53:13Gaëtan et rapidement
00:53:14pourquoi dit-elle
00:53:15que le compte n'y est pas
00:53:16tout simplement
00:53:17parce que le président
00:53:17de la république
00:53:18avait exigé
00:53:19des clauses miroirs
00:53:20à savoir la réciprocité
00:53:22des normes de production
00:53:23environnementale
00:53:24et sanitaire
00:53:25et qu'a-t-il obtenu
00:53:26des clauses de sauvegarde
00:53:28à savoir que
00:53:29si les importations
00:53:30menacent l'équilibre
00:53:32de l'agriculture européenne
00:53:34et bien les producteurs
00:53:35français mais aussi européens
00:53:37seront indemnisés
00:53:39donc vous voyez bien
00:53:39la différence
00:53:40et du coup
00:53:42les agriculteurs
00:53:43risquent de se mobiliser
00:53:44dans les prochaines semaines
00:53:46la colère aussi
00:53:46en Bretagne
00:53:47on a sorti les bonnets rouges
00:53:49pour moins que ça
00:53:49vous allez entendre
00:53:50les professionnels
00:53:51du tourisme breton
00:53:52très remontés
00:53:53contre la région
00:53:54qui pour financer
00:53:55ses transports
00:53:56voudrait instaurer
00:53:56une taxe de séjour
00:53:57plus importante
00:53:58de 65 centimes
00:53:59aujourd'hui
00:53:59on pourrait monter
00:54:00à 2 euros
00:54:02par nuit et par personne
00:54:03dans une région
00:54:04évidemment aussi touristique
00:54:06que la Bretagne
00:54:06ça fait beaucoup réagir
00:54:08reportage de Pierre-Emmanuel
00:54:09Besset
00:54:09avec Valentin Demé
00:54:10tripler la taxe de séjour
00:54:13pour financer
00:54:13les transports bretons
00:54:14c'est un grand nom
00:54:15pour les touristes
00:54:16que nous avons rencontrés
00:54:17on va plus venir nous
00:54:18si c'est comme ça
00:54:19si c'est aussi cher
00:54:19il faut nous laisser venir
00:54:21découvrir la région
00:54:21s'ils veulent qu'on vienne
00:54:22et qu'on fasse marcher le commerce
00:54:23il ne faut pas nous mettre
00:54:24des taxes à ce prix là
00:54:24en moyenne
00:54:25cette taxe de séjour
00:54:26augmenterait de 2 euros
00:54:27par personne
00:54:28n'est par nuitée
00:54:29un montant qui n'est pas
00:54:30anodin selon cette touriste
00:54:312 euros ça fait beaucoup
00:54:33quand même
00:54:33par personne
00:54:34si on est 5-6 dans la famille
00:54:37ça commence à compter
00:54:39quand même
00:54:39et justement
00:54:40les professionnels du secteur
00:54:41sont vent debout
00:54:42contre cette proposition
00:54:43Baptiste et Anne-Sophie
00:54:45propriétaires d'un camping
00:54:46ont fait leur calcul
00:54:46une telle taxe
00:54:48mettrait en danger
00:54:49leur établissement
00:54:49ça veut dire concrètement
00:54:51qu'une famille
00:54:52qui aura économisé
00:54:53toute l'année
00:54:53pour s'offrir
00:54:54ses vacances
00:54:55devra à la sortie
00:54:56payer 60 euros de plus
00:54:58pour sa quinzaine
00:55:00de journées de vacances
00:55:01pour les indépendants
00:55:02comme nous
00:55:02ça va être compliqué
00:55:03parce que
00:55:04l'augmentation
00:55:05de l'énergie
00:55:06va faire aussi
00:55:07qu'on ne peut pas
00:55:08baisser nos prix
00:55:09pour compenser
00:55:10cette taxe de séjour
00:55:11qui va augmenter
00:55:12mais au-delà des hébergements
00:55:13c'est toute l'économie locale
00:55:15qui pourrait en pâtir
00:55:16forcément si on leur demande
00:55:1750 euros de plus
00:55:18sur un séjour
00:55:18c'est des choses
00:55:19qui ne dépenseront pas
00:55:20dans les boutiques
00:55:21dans les commerces
00:55:21aux alentours
00:55:22quand ils viendront en Bretagne
00:55:24à ce stade
00:55:25la mesure n'a pas été adoptée
00:55:26à l'Assemblée nationale
00:55:27le président de la région
00:55:28Bretagne assure également
00:55:29que rien n'est décidé
00:55:30pour le moment
00:55:31et qu'une discussion collective
00:55:33sera de toute façon
00:55:34envisagée
00:55:35qu'est-ce qui est plus taxé
00:55:36ou qu'est-ce qui n'est pas taxé
00:55:37on se pose la question
00:55:39l'air
00:55:39l'air peut-être
00:55:40et encore
00:55:41et encore
00:55:41il est pollué
00:55:42c'est pour ça
00:55:42restez avec nous
00:55:43dans un instant
00:55:44le dossier du 13h
00:55:45nos forêts
00:55:46nos forêts de pain
00:55:47notamment menacées
00:55:48par un verre dévastateur
00:55:50il a été repéré
00:55:51pour la première fois
00:55:51dans les Landes
00:55:53on sera sur place
00:55:54l'inquiétude monte
00:55:55plus de 13h15
00:56:03retour sur le plateau
00:56:04du Midi BFM
00:56:05c'est l'heure du dossier
00:56:06du 13h
00:56:07et Roselyne
00:56:07nous allons parler
00:56:08des pains
00:56:08on parle bien
00:56:09des arbres évidemment
00:56:10nos forêts
00:56:11sont-ils menacés
00:56:12par un verre sans pitié
00:56:12c'est une inquiétude majeure
00:56:14des sylviculteurs
00:56:15parce qu'un verre
00:56:16a été détecté
00:56:16pour la première fois
00:56:17dans les Landes
00:56:18à Seignos
00:56:19la nématode du pain
00:56:20pour en parler avec nous
00:56:21François Pitrel
00:56:22spécialiste environnement
00:56:23BFM TV
00:56:23et puis nous sommes en direct
00:56:24avec Anne Guivarc
00:56:26bonjour
00:56:26merci d'être avec nous
00:56:27directrice
00:56:28Fibois-Land de Gascogne
00:56:29expliquez-nous un peu
00:56:30c'est quoi ce verre ?
00:56:34bonjour
00:56:35c'est un verre
00:56:36qui est très embêtant
00:56:39pour tous les résineux
00:56:40et qui provoque la mort
00:56:42des résineux
00:56:43et plus particulièrement
00:56:44du pain maritime
00:56:44et qui est transporté
00:56:46par un coléoptère
00:56:49qui s'appelle
00:56:49le monocamus
00:56:50alors c'est un verre
00:56:52qui donc s'infiltre
00:56:53dans les troncs
00:56:54et qui bloque
00:56:55le développement
00:56:57j'allais dire
00:56:58ou la circulation
00:56:58de la sève
00:56:59c'est bien ça ?
00:57:00complètement
00:57:02c'est tout à fait ça
00:57:03donc il s'entraîne
00:57:04fatalement
00:57:05la mort des arbres
00:57:07du pain maritime
00:57:09ou des résineux
00:57:10mais plus particulièrement
00:57:11du pain maritime
00:57:11oui
00:57:12et il prolifère vite
00:57:13si un arbre est touché
00:57:14est-ce que le risque
00:57:14évidemment
00:57:15c'est que toute la forêt
00:57:15le soit ?
00:57:18alors là
00:57:19je pense qu'il ne faut pas
00:57:20avoir un discours
00:57:21trop alarmiste
00:57:22et puis
00:57:22il ne faut pas céder
00:57:24à la peur
00:57:25en ce moment
00:57:26ce qui est bien
00:57:27c'est que sur le massif
00:57:28de l'Anne-de-Gascogne
00:57:29il y a des protocoles
00:57:30de surveillance
00:57:30annuels
00:57:31ce qui a permis
00:57:32justement de détecter
00:57:33l'arbre infesté
00:57:36assez rapidement
00:57:38et nous sommes aussi
00:57:39en période froide
00:57:40donc le coléptère
00:57:41ne vole pas
00:57:42donc il n'y a pas
00:57:43de dissémination
00:57:43donc là
00:57:44les services
00:57:45de la préfecture
00:57:46ont mis tout en place
00:57:47et ont sorti
00:57:49un arrêté préfectoral
00:57:50pour vraiment
00:57:51définir une zone
00:57:52d'infestation
00:57:53et les mesures
00:57:55sont en cours
00:57:57pour voir s'il n'y a pas
00:57:57eu de prolifération
00:57:59ailleurs
00:58:00mais pour l'instant
00:58:01on préfère
00:58:02rester optimiste
00:58:03vigilant
00:58:04bien évidemment
00:58:05mais rester
00:58:06optimiste
00:58:08on ne veut pas céder
00:58:09à la peur
00:58:09et à la panique
00:58:10voilà
00:58:10et vous avez raison
00:58:11bien sûr
00:58:11et comment a-t-il été repéré
00:58:14et est-ce que l'arbre
00:58:14meurt rapidement
00:58:15alors l'arbre
00:58:19peut mourir
00:58:19en quelques semaines
00:58:20donc voilà
00:58:22donc il a été repéré
00:58:23puisque ce que je vous disais
00:58:24il y a des actions
00:58:26de surveillance annuelle
00:58:27puisque le massif
00:58:28est très surveillé
00:58:29puisqu'on avait peur
00:58:30justement
00:58:30on avait la crainte
00:58:31de l'arrivée
00:58:32d'une hématode
00:58:32il a été surveillé
00:58:33parce que c'était
00:58:34cette parcelle
00:58:36a été choisie
00:58:36parce que c'était
00:58:37une parcelle
00:58:38de régénération naturelle
00:58:39ça il est important
00:58:40aussi de le préciser
00:58:41c'était pas une plantation
00:58:43et c'était des arbres
00:58:44déjà qui
00:58:45n'avaient pas
00:58:47bonne mine
00:58:47entre parenthèses
00:58:48donc je pense
00:58:49qu'ils ont suscité
00:58:50donc une vigilance
00:58:52accrue
00:58:52et il y a eu
00:58:53des prélèvements
00:58:54qui ont été faits
00:58:55avec les résultats
00:58:55que l'on connaît
00:58:56vous restez avec nous
00:58:57vigilance François
00:58:58parce qu'on a vu
00:58:59ce dont ce verre
00:59:00était capable
00:59:01ailleurs dans d'autres pays
00:59:02oui tout à fait
00:59:03il est apparu au Portugal
00:59:04notamment en 1999
00:59:05et il a été repéré
00:59:08mais malgré
00:59:09les mesures
00:59:10de confinement
00:59:11de certaines zones
00:59:12forestières
00:59:13qui ont été mises en place
00:59:14il a rapidement
00:59:15conquis
00:59:16l'ensemble du pays
00:59:17il a fallu
00:59:18donc
00:59:19sur tout le Portugal
00:59:21fermer les frontières
00:59:22pour tout le transport
00:59:23de bois
00:59:23et il y avait
00:59:24des passeports
00:59:25il y a toujours
00:59:25d'ailleurs des passeports
00:59:26pour autoriser
00:59:27la sortie du bois
00:59:28portugais vers l'extérieur
00:59:29et empêcher
00:59:30la prolifération
00:59:31de ce nématode
00:59:32parce que ce que vous voulez dire
00:59:33c'est que le verre
00:59:34peut rester
00:59:35dans les planches
00:59:37par exemple
00:59:37qui sont issues
00:59:38du pain
00:59:39c'est bien ça
00:59:40et donc du coup
00:59:41se propager autrement
00:59:42qu'avec le coléoptère
00:59:43alors ce qui a fait
00:59:45que ce verre
00:59:45s'est répandu
00:59:46partout sur la planète
00:59:47c'est pas le coléoptère
00:59:49c'est l'homme
00:59:49c'est parce qu'on a
00:59:50commercé
00:59:51on a fait le commerce
00:59:52de ce bois
00:59:52depuis des centaines d'années
00:59:53et il est originaire
00:59:55des Etats-Unis
00:59:56il a ensuite colonisé
00:59:57la Chine
00:59:58le Japon
00:59:58ensuite le Portugal
01:00:00une partie de l'Espagne
01:00:01et donc la crainte
01:00:02évidemment
01:00:02c'est qu'il arrive
01:00:03jusqu'en France
01:00:03en effet
01:00:04par transport de bois
01:00:05parce qu'il faut
01:00:06chauffer ce bois
01:00:07ou l'assécher
01:00:08pour supprimer
01:00:09la présence du verre
01:00:10il est dans les Landes
01:00:10pour l'instant
01:00:11on pense aux grandes forêts
01:00:12aussi du Jura
01:00:13des Vos
01:00:13j'imagine que là aussi
01:00:14on surveille
01:00:15de très près
01:00:16oui alors
01:00:16c'est ce qui est
01:00:17aussi la bonne nouvelle
01:00:19de cette histoire
01:00:19c'est qu'on a quand même
01:00:20des réseaux de surveillance
01:00:21en France
01:00:22qui sont efficaces
01:00:23et qui tout de suite
01:00:24interviennent
01:00:24le préfère par exemple
01:00:25circonscrit le périmètre
01:00:27autour des arbres
01:00:28qui ont été contaminés
01:00:29et interdit
01:00:30le transport
01:00:31et la commercialisation
01:00:32du bois
01:00:32sur tout le secteur
01:00:33autour de Seignos
01:00:34oui là c'est la niçoise
01:00:35de cœur qui parle
01:00:36il y a quelques années
01:00:37c'est les palmiers
01:00:38de la Côte d'Azur
01:00:39vous savez
01:00:39qui ont été frappés
01:00:40par ce charançon
01:00:41et à Nice
01:00:42il y avait une bataille
01:00:44sur comment traiter
01:00:45les palmiers
01:00:45de manière plus biologique
01:00:47ou avec des traitements
01:00:48chimiques
01:00:48est-ce que là
01:00:49on sait
01:00:50quelle peut être
01:00:50la voie
01:00:51la plus efficace
01:00:52quand un arbre
01:00:53a été détecté
01:00:54il est tout de suite
01:00:55détruit puis brûlé
01:00:56pour ce qui est du verre
01:00:58en tant que tel
01:00:58on va essayer
01:00:59de sécher le bois
01:01:00une fois qu'il a été coupé
01:01:01on va sécher le bois
01:01:02et normalement
01:01:03ça permet
01:01:03de le commercialiser
01:01:04donc quand on fait
01:01:05cette opération
01:01:06on peut avoir
01:01:07le tampon
01:01:07pour le Portugal
01:01:08par exemple
01:01:08pour exporter son bois
01:01:09Anne-Yivar
01:01:09qu'est-ce qu'il y a
01:01:10des traitements préventifs ?
01:01:13Oui il y a des traitements
01:01:14enfin il y a des traitements
01:01:15préventifs
01:01:16donc avec des séchoirs
01:01:18alors moi je tiens
01:01:19à préciser aussi
01:01:20puisque je ne veux pas
01:01:21avoir aussi une vision
01:01:22enfin la vision cataclysmique
01:01:25que les Portugais
01:01:26ou même les Espagnols
01:01:28ont connue
01:01:29pour dire que le massif
01:01:30de l'Hande de Gascogne
01:01:31donc enfin s'est préparé
01:01:32avait déjà initié
01:01:34avec les services
01:01:36de l'État
01:01:37et puis avec les acteurs
01:01:38du massif
01:01:39de l'Hande de Gascogne
01:01:40une procédure d'urgence
01:01:42avec vous savez
01:01:44sur le massif
01:01:45de l'Hande de Gascogne
01:01:45c'est un endroit
01:01:47où l'économie
01:01:49de la filière bois
01:01:50est importante
01:01:51il y a des industries
01:01:52des civiculteurs
01:01:53des coopératives
01:01:57voilà qui savent travailler
01:02:00et qui ont aussi
01:02:01qui peuvent apporter
01:02:02les solutions justement
01:02:03et qui sont les premiers
01:02:04à faire acte de vigilance
01:02:06sur le massif
01:02:07des Landes de Gascogne
01:02:08donc c'est vrai
01:02:10qu'on a toujours
01:02:12cette vision un peu
01:02:13de ce qui s'est passé
01:02:14au Portugal
01:02:14et ce qui est terrible
01:02:16mais je pense que
01:02:17pour l'instant
01:02:18ça a été détecté
01:02:19très rapidement
01:02:20le préfet
01:02:21comme vous l'avez dit
01:02:22a été très réactif
01:02:24les services de l'État
01:02:25sont très réactifs
01:02:28les acteurs
01:02:28de la filière
01:02:29forêt bois
01:02:29du massif
01:02:30de Gascogne
01:02:31vont faire franc commun
01:02:32donc
01:02:33attendons
01:02:35de voir les résultats
01:02:37mais je pense
01:02:38que toutes les mesures
01:02:39peuvent être mises en place
01:02:40assez rapidement
01:02:40pour éradiquer
01:02:41le nématode
01:02:42parce que c'est notre
01:02:43objectif premier
01:02:44vraiment d'un mot
01:02:44on est dans la zone
01:02:45qui est régulièrement
01:02:46touchée par les incendies
01:02:47ou pas ?
01:02:50alors non
01:02:51enfin vous avez
01:02:52les incendies
01:02:53maintenant
01:02:53enfin c'est
01:02:54voilà
01:02:55mais c'est une zone
01:02:56quand même
01:02:57c'est une zone
01:02:57qui est
01:02:58où la réserve
01:03:00de bois
01:03:00est importante
01:03:01voilà
01:03:01c'est
01:03:02et
01:03:03voilà
01:03:04donc
01:03:04c'est
01:03:05où il y a une activité
01:03:07industrielle
01:03:08importante
01:03:10et puis
01:03:10la cipiculture
01:03:11qui est importante
01:03:12voilà
01:03:12c'est pour ça
01:03:13qu'il faut être vigilant
01:03:14parce que c'est une véritable économie
01:03:15mais
01:03:15sans paniquer pour autant
01:03:17l'objectif des acteurs
01:03:17c'est vraiment
01:03:18les radiques
01:03:19merci beaucoup
01:03:20d'avoir été en direct
01:03:22voilà
01:03:22ce verre
01:03:23ce nématode du pain
01:03:24vous en entendrez parler
01:03:24mais pour l'instant
01:03:25il est sous contrôle
01:03:26restez avec nous
01:03:27dans un instant
01:03:27on reviendra notamment
01:03:28sur le chaos provoqué
01:03:29à la Philharmonie de Paris
01:03:314 personnes en garde à vue
01:03:323 hommes et 1 femme
01:03:33midi BFM
01:03:40il est un peu plus de 13h30
01:03:41bienvenue si vous nous rejoignez
01:03:43les réactions
01:03:44continuent de s'accumuler
01:03:45après les incidents
01:03:46survenus hier soir
01:03:47à la Philharmonie de Paris
01:03:48lors de la représentation
01:03:50d'un grand orchestre israélien
01:03:52rien ne justifie ces actes
01:03:53réagit le ministre de l'intérieur
01:03:54vous entendrez aussi
01:03:55Jean-Luc Mélenchon
01:03:56qui lui ne condamne pas
01:03:57des spectateurs
01:03:58qui ont interrompu le concert
01:03:59avec notamment
01:03:59vous voyez
01:04:00des fumigènes
01:04:01ça a carrément viré au chaos
01:04:02qu'a-t-il puce passé
01:04:03dans la prison
01:04:04de Vendin le Vieil Puy
01:04:05pour que Salah Abdeslam
01:04:06froid soupçonné
01:04:08d'avoir consulté
01:04:08du contenu djihadiste
01:04:10c'est un proche
01:04:11qui lui aurait apporté
01:04:11une clé USB
01:04:12avec de la propagande
01:04:14à l'intérieur
01:04:15il est équipé
01:04:16d'un ordinateur
01:04:17vous entendrez
01:04:18la colère
01:04:18des proches
01:04:19des victimes
01:04:19l'homme
01:04:20qui a blessé
01:04:215 personnes
01:04:22sur l'île d'Oléron
01:04:23va être présenté
01:04:24à un juge
01:04:25il devrait être mis en examen
01:04:26pour tentative d'assassinat
01:04:28en fin de garde à vue
01:04:29selon le procureur
01:04:30il a dit
01:04:30qu'il regrettait son acte
01:04:32cacophonie
01:04:32Emmanuel Macron
01:04:33au Brésil
01:04:34dit avoir obtenu
01:04:34des garanties
01:04:36sur l'accord commercial
01:04:37entre l'Union Européenne
01:04:38et le Mercosur
01:04:39sauf que la ministre
01:04:41de l'agriculture
01:04:41dit elle
01:04:42que le compte n'y est pas
01:04:43et que les agriculteurs
01:04:44sont très remontés
01:04:45la météo
01:04:46avec des nuages
01:04:47qui dominent
01:04:47sur la majeure partie du pays
01:04:48des températures
01:04:49toujours très douces
01:04:50pour la saison
01:04:50et un week-end
01:04:51on le verra
01:04:51qui s'annonce
01:04:52assez morose
01:04:534 personnes
01:04:54donc en garde à vue
01:04:55après les incidents
01:04:56survenus hier soir
01:04:57à la Philharmonie de Paris
01:04:58dans le 19ème arrondissement
01:05:00on vous a dit
01:05:00dans un premier temps
01:05:01qu'il y avait
01:05:023 femmes
01:05:03et un homme
01:05:04en garde à vue
01:05:05c'est une erreur
01:05:06une erreur du parquet de Paris
01:05:07en fait il s'agit
01:05:08de 3 hommes
01:05:09et une femme
01:05:10qui sont interrogés
01:05:11des spectateurs
01:05:12donc lors de ce concert
01:05:13d'un orchestre israélien
01:05:14qui ont tenté
01:05:15à plusieurs reprises
01:05:16de l'interrompre
01:05:17ils avaient des fumigènes
01:05:18des boules puantes
01:05:19de l'encre rouge
01:05:20pour imiter aussi le sang
01:05:22pour dénoncer ce qu'il se passe
01:05:23à Gaza
01:05:24la CGT Spectacle
01:05:25LFI
01:05:26plusieurs fois
01:05:26se sont élevés
01:05:27ces dernières semaines
01:05:28contre la présence
01:05:29d'artistes israéliens
01:05:30sur le sol français
01:05:31d'ailleurs ce matin
01:05:31tout à l'heure
01:05:32Jean-Luc Mélenchon
01:05:33refuse de condamner
01:05:34ces violences
01:05:35ça a été un peu tendu
01:05:37bon voilà
01:05:38qu'est-ce que vous voulez
01:05:39c'est comme ça
01:05:39mais vous pouvez pas
01:05:40empêcher à des gens
01:05:41d'exprimer une protestation
01:05:43contre un génocide
01:05:45c'est pas normal
01:05:47alors on peut regretter
01:05:48moi je regrette surtout
01:05:49le génocide
01:05:50plus que l'affaire
01:05:51de la filharmonie
01:05:52mais voilà
01:05:52c'est comme ça
01:05:53il y a des conséquences
01:05:55à des actes
01:05:55sur le plan international
01:05:56Condamnation donc
01:05:58de Jean-Luc Mélenchon
01:05:59condamnation nette et ferme
01:06:01Absolument
01:06:01dans la lignée
01:06:02des autres responsables
01:06:03insoumis
01:06:04Jean-Luc Mélenchon
01:06:05qui dénonce aussi
01:06:06en creux
01:06:06le deux poids deux mesures
01:06:07rappelant l'interdiction
01:06:09de la filharmonie
01:06:10en février 2022
01:06:11alors que la guerre
01:06:12en Ukraine
01:06:12avait été déclenchée
01:06:14l'interdiction
01:06:14d'un chef russe
01:06:16considéré comme
01:06:17pro-Poutine
01:06:17la filharmonie
01:06:19avait annulé
01:06:19le concert
01:06:20le chef leader
01:06:22insoumis
01:06:22qui dénonce donc
01:06:23ce deux poids deux mesures
01:06:24de la part de l'institution
01:06:25Et donc pas de condamnation
01:06:27je crois qu'on a bien entendu
01:06:28pas de condamnation
01:06:29de la part de
01:06:29Jean-Luc Mélenchon
01:06:30qui est responsable
01:06:31on y reviendra
01:06:32dans notre 13h40
01:06:34à la une
01:06:34L'actualité c'est aussi
01:06:35Salah Abdeslam
01:06:36soupçonné d'avoir eu accès
01:06:37à de la propagande
01:06:38djihadiste
01:06:39en prison
01:06:39dans l'enceinte
01:06:41de sa cellule
01:06:41de la prison
01:06:42de Vendin-Le Vieil
01:06:43l'une des plus surveillées
01:06:44du pays
01:06:44grâce à un proche
01:06:45qui lui rend visite
01:06:46au parloir
01:06:47Voilà
01:06:47il purge actuellement
01:06:47une peine de prison
01:06:48à vie pour les attentats
01:06:49du 13 novembre
01:06:50c'était il y a 10 ans
01:06:51pratiquement jour pour jour
01:06:52à l'anniversaire
01:06:53c'est la semaine prochaine
01:06:54effectivement
01:06:55détenu le plus surveillé
01:06:56de France
01:06:57qui change fréquemment
01:06:57de cellules
01:06:58et on se demande
01:06:59comment évidemment
01:07:00ce document
01:07:01cette clé USB
01:07:02a pu entrer
01:07:03jusqu'à sa cellule
01:07:04Elisa Trana
01:07:05Vincent Vantiguem
01:07:06Hortense Gérard
01:07:07Sa garde à vue
01:07:09a duré une douzaine d'heures
01:07:11mardi
01:07:11au sein même
01:07:12de la prison
01:07:13de Vendin-Le Vieil
01:07:14où il est incarcéré
01:07:15Salah Abdeslam
01:07:16a été entendu
01:07:17dans le cadre
01:07:17d'une enquête ouverte
01:07:19pour recel
01:07:20d'objets illicites
01:07:21à détenus
01:07:22L'affaire
01:07:22a commencé
01:07:23en janvier dernier
01:07:24lorsque l'ordinateur
01:07:26que le terroriste
01:07:26détient en prison
01:07:27fait l'objet
01:07:28d'une fouille
01:07:29un examen habituel
01:07:31mais ce jour-là
01:07:32les agents
01:07:33de l'administration pénitentiaire
01:07:34découvrent qu'il y a eu
01:07:36des données
01:07:37de connexion
01:07:37entre cet ordinateur
01:07:39et une clé USB
01:07:40ou un support
01:07:41de ce type
01:07:42Comment Salah Abdeslam
01:07:43s'est-il procuré
01:07:44cette clé USB
01:07:45ou ce support illicite
01:07:46et puis
01:07:47est-ce qu'il l'a branchée
01:07:48sur son ordinateur
01:07:49est-ce qu'il a transféré
01:07:50des éléments
01:07:50sur cet ordinateur
01:07:52et surtout
01:07:52que contenait
01:07:53cette fameuse clé USB
01:07:54parce qu'on le sait
01:07:55Salah Abdeslam
01:07:56dans cette affaire
01:07:57il est soupçonné
01:07:57d'avoir consulté
01:07:59du contenu djihadiste
01:08:00Car si Salah Abdeslam
01:08:01possède légalement
01:08:02depuis novembre 2024
01:08:04un ordinateur
01:08:05il ne peut pas avoir
01:08:06accès à internet
01:08:07ou y brancher
01:08:08un support
01:08:09L'administration pénitentiaire
01:08:10permet l'achat
01:08:11d'un certain type
01:08:13de matériel
01:08:13Derrière effectivement
01:08:15vous avez
01:08:16les ports USB
01:08:17qui sont désactivés
01:08:18mais vous savez
01:08:19nos détenus
01:08:19sont suffisamment malins
01:08:21pour réussir
01:08:21à aller au-delà
01:08:22des mesures
01:08:24de sécurité informatique
01:08:25qu'on peut mettre en place
01:08:26Plusieurs supports
01:08:27dont une clé USB
01:08:28ont été saisies
01:08:29et une seconde garde à vue
01:08:31est en cours
01:08:31dans ce dossier
01:08:32Il pourrait s'agir
01:08:34d'une proche
01:08:34de Salah Abdeslam
01:08:35qui aurait pu lui remettre
01:08:37la clé USB
01:08:38lors d'une visite en prison
01:08:39Les suites de l'attaque
01:08:41sur l'île d'Oléron
01:08:42le conducteur
01:08:43qui a fauché
01:08:44des passants
01:08:45a été déféré ce matin
01:08:46ça veut dire
01:08:46que sa garde à vue
01:08:47s'est terminée
01:08:48qu'il va être présenté
01:08:49à un juge
01:08:50au tribunal judiciaire
01:08:52de La Rochelle
01:08:53en vue d'une probable
01:08:54mise en examen
01:08:55pour tentative
01:08:56d'assassinat
01:08:57le procureur hier a dit
01:08:58que son discernement
01:08:59n'était pas totalement
01:09:00aboli au moment des faits
01:09:01il pourra donc être jugé
01:09:02il a quand même exprimé
01:09:04des regrets
01:09:04à la toute fin
01:09:05de sa garde à vue
01:09:06La France sur le point
01:09:07ou non
01:09:08de ratifier
01:09:09l'accord commercial
01:09:10entre l'Union Européenne
01:09:11et le Mercosur
01:09:12Emmanuel Macron
01:09:13qui est au Brésil
01:09:14dit avoir obtenu
01:09:15des garanties
01:09:16sauf qu'il y a une vraie
01:09:17cacophonie
01:09:17au niveau de l'exécutif
01:09:19puisque la ministre
01:09:19de l'agriculture
01:09:20elle dit de son côté
01:09:21que le compte n'y est pas
01:09:23Et les agriculteurs
01:09:24dénoncent carrément
01:09:24un reniement du chef de l'Etat
01:09:26et promettent de se mobiliser
01:09:27Julien Gall
01:09:28avec Elisa Tranin
01:09:28et Léa Morel
01:09:29Changement de ton
01:09:31d'Emmanuel Macron
01:09:32sur le très controversé
01:09:34accord commercial
01:09:35entre l'Union Européenne
01:09:36et le Mercosur
01:09:37Après des années
01:09:38de réticence
01:09:39le président français
01:09:40se dit plutôt positif
01:09:41à l'idée de valider le traité
01:09:43Maintenant
01:09:43les semaines qui viennent
01:09:44c'est le travail
01:09:45que la commission européenne
01:09:46va mener
01:09:47avec le Mercosur
01:09:48pour que
01:09:49ces clauses
01:09:50soient acceptables
01:09:51et acceptées
01:09:52les échanges
01:09:54les échanges que j'ai pu avoir
01:09:55et avec le président
01:09:56Lula
01:09:56et avec le président
01:09:57Milley
01:09:58par téléphone
01:09:59et avec la présidente
01:10:00Van der Leyen
01:10:01je suis plutôt positif
01:10:03mais je reste vigilant
01:10:05parce que je défends aussi
01:10:07les intérêts de la France
01:10:08Réaction immédiate
01:10:09des agriculteurs
01:10:10qui sont en colère
01:10:11certains comme la FNSEA
01:10:13évoquent une rupture
01:10:14avec l'agriculture française
01:10:15Même réaction
01:10:16du côté des jeunes agriculteurs
01:10:18C'est un très mauvais signal
01:10:20je vais être un peu vulgaire
01:10:21mais peut-être un bras d'honneur
01:10:22que le président de la République
01:10:24vient de faire aux agriculteurs
01:10:25Aujourd'hui j'appelle moi
01:10:26une mobilisation européenne
01:10:28j'appelle à tous les agriculteurs
01:10:29ici en France
01:10:30à se tenir prêts
01:10:32parce que nous allons repartir
01:10:33parce que c'est hors de question
01:10:34qu'on se laisse brader
01:10:35encore une nouvelle fois
01:10:36La ministre de l'Agriculture
01:10:38tempère les propos
01:10:39du chef de l'Etat
01:10:39même s'il y a des avancées
01:10:41le compte n'y est pas
01:10:42déclare Annie Gennevar
01:10:43pour qui les garanties
01:10:44données par Bruxelles
01:10:45sont pour l'heure insuffisante
01:10:47Pratiquement 13h40
01:10:48et c'est donc l'heure
01:10:49de notre rendez-vous
01:10:4913h40 à la une
01:10:51avec cette question
01:10:52évidemment aujourd'hui
01:10:52autour de la Philharmonie
01:10:54de Paris
01:10:54qui est responsable
01:10:56du chaos survenu
01:10:57hier soir
01:10:58On en parle avec
01:10:59Yann Fédère
01:11:00porte-parole de l'ambassade
01:11:01d'Israël en France
01:11:03On sera sur place
01:11:04avec Angie Luata
01:11:05Alexandra Gonzales
01:11:06chef adjointe
01:11:07du service
01:11:07police-justice
01:11:08de BFMTV
01:11:08est avec nous
01:11:09Steven Bellery
01:11:09aussi chef du service
01:11:11culture de BFMTV
01:11:13et puis on sera également
01:11:13avec une LFI
01:11:15parce qu'ils se sont
01:11:16mobilisés contre la présence
01:11:17d'artistes israéliens
01:11:19en France
01:11:20Voilà Cécile Beaubour
01:11:21qui est candidate
01:11:22à LFI
01:11:22à la mairie de Brest
01:11:23On va commencer par les faits
01:11:25Alexandra Gonzales
01:11:25avec quand même
01:11:26une petite erreur
01:11:27qu'on doit corriger tout de suite
01:11:28ce n'est pas la nôtre
01:11:29c'est celle du parquet de Paris
01:11:30qui avait annoncé
01:11:31dans un premier temps
01:11:32que trois femmes
01:11:33et un homme
01:11:34étaient en garde à vue
01:11:35c'est le contraire
01:11:35trois hommes
01:11:36et une femme
01:11:37donc les faits
01:11:39tels qu'ils se sont déroulés
01:11:39Hier soir il y avait donc
01:11:41ce concert à la Philharmonie
01:11:43qui était placé
01:11:45sous très haute sécurité
01:11:46puisque des participants
01:11:48à qui nous avons pu parler
01:11:49enfin des personnes en tout cas
01:11:50qui étaient dans le public
01:11:51nous ont raconté
01:11:52qu'il y avait beaucoup plus
01:11:53de fouilles
01:11:53que d'habitude
01:11:54sur d'autres concerts
01:11:55et qu'il y avait aussi
01:11:56beaucoup de policiers
01:11:57aux alentours
01:11:58de la Philharmonie
01:11:59que ces personnes
01:12:00n'avaient pas l'habitude
01:12:01de voir lorsqu'ils vont voir
01:12:02des concerts
01:12:02donc premier point déjà
01:12:04beaucoup plus de fouilles
01:12:05à l'entrée
01:12:06malgré cela
01:12:07des personnes
01:12:07munies de billets
01:12:08ont réussi à pénétrer
01:12:10dans la salle de concert
01:12:11et quelques minutes seulement
01:12:13après que le concert
01:12:15démarre
01:12:16une première femme
01:12:17se lève dans le public
01:12:18et se met à insulter
01:12:20Israël très fort
01:12:21et à jeter des tracts
01:12:22autour d'elle
01:12:23à ce moment-là
01:12:24elle n'est pas loin
01:12:24de la sortie
01:12:25donc en fait
01:12:26immédiatement
01:12:26elle est emmenée
01:12:28et amenée vers l'extérieur
01:12:30exfiltrée vers l'extérieur
01:12:31le concert reprend tout de suite
01:12:33alors le public applaudit
01:12:34une première fois
01:12:35déjà à ce moment-là
01:12:35le concert reprend
01:12:36les artistes
01:12:37restent sur scène
01:12:38quelques minutes plus tard
01:12:39nouvelle interruption
01:12:40cette fois-ci
01:12:41avec des fumigènes
01:12:42qui sont lancées
01:12:42ce sont les images
01:12:43que l'on a pu voir
01:12:44et quelques minutes ensuite
01:12:45à nouveau
01:12:46un troisième homme
01:12:47qui allume un fumigène
01:12:49dans la salle
01:12:50ce qui crée
01:12:51effectivement un chaos
01:12:52les musiciens
01:12:53sont exfiltrés
01:12:54sortent de la scène
01:12:55pendant quelques minutes
01:12:56et reviennent
01:12:57sous les applaudissements
01:12:58du public
01:12:58l'ambassadeur était présent
01:13:00Enfeder
01:13:00qu'est-ce qu'il vous a raconté ?
01:13:02que c'était
01:13:03une salle complète
01:13:05un événement extraordinaire
01:13:07avec quelques personnes
01:13:10extrémistes
01:13:11qui ont été très bien organisées
01:13:14pour essayer d'intimider les gens
01:13:18de mettre en danger
01:13:19tout le concert
01:13:20et la publique
01:13:22les musiciens
01:13:23mais ça part aussi
01:13:25et ça terminait
01:13:26avec un énorme salut
01:13:30pour les musiciens
01:13:32et avec l'hymne national d'Israël
01:13:34qui n'était pas planifié
01:13:36qui a terminé
01:13:37cet événement
01:13:38et cette soirée
01:13:39Est-ce qu'il y a une question
01:13:41qui se pose
01:13:41autour de la sécurité ?
01:13:43Parce que vous l'avez dit
01:13:43Alexandra Gonzales
01:13:44les fouilles avaient été renforcées
01:13:46il n'empêche
01:13:47des fumigènes
01:13:48n'ont plus
01:13:48entré
01:13:49ça vous surprend ?
01:13:52Non
01:13:52parce que
01:13:53on sait
01:13:54qu'il y a
01:13:55une vraie volonté
01:13:57de la part
01:13:58d'une petite partie
01:13:59extrémiste
01:14:00et
01:14:01d'intimider les gens
01:14:03Est-ce qu'il y a pu y avoir
01:14:03des complicités
01:14:04et que
01:14:05les fumigènes
01:14:06ne soient pas passés
01:14:07par les filtres
01:14:08de la sécurité
01:14:09hier soir ?
01:14:09C'est possible
01:14:10Parce que c'est quand même
01:14:11assez conséquent
01:14:12dans un sac
01:14:12ça se repère
01:14:13Il y avait des boules puantes
01:14:14des fumigènes
01:14:17de l'encre rouge
01:14:18les tracts
01:14:18qui ont été lancés
01:14:20et des dispositifs
01:14:21pour faire du bruit
01:14:22je ne sais pas précisément
01:14:23de quoi il s'agissait
01:14:24mais c'est ce que dit le parquet
01:14:25plusieurs possibilités
01:14:26soit
01:14:27au contrôle
01:14:28la sécurité privée
01:14:29qui a été mobilisée
01:14:30ne les a pas vues
01:14:31sur les personnes fouillées
01:14:32soit
01:14:32ils les ont vues
01:14:33et ils les ont quand même
01:14:34délibérément
01:14:36laissées passer
01:14:36soit
01:14:37il y a des complicités
01:14:39en interne
01:14:39dans la Philharmonie
01:14:40et qui ont fourni
01:14:41ce matériel
01:14:42aux personnes
01:14:43une fois à l'intérieur
01:14:44Gaëtan
01:14:44Alexandre
01:14:44on sait que la CGT Spectacle
01:14:46s'était opposée
01:14:47à ce spectacle
01:14:47est-ce qu'elle a pu aider
01:14:49ces personnes ?
01:14:50Alors justement
01:14:50Je serai à l'enquête
01:14:51de le démontrer
01:14:51puisque dans tous les cas
01:14:53une enquête est ouverte
01:14:54et va devoir établir
01:14:54comment ces objets
01:14:55ont pu rentrer
01:14:56dans la salle
01:14:57La Philharmonie de Paris
01:14:58avait dit la CGT Spectacle
01:15:00ne peut accueillir
01:15:00l'orchestre philharmonique
01:15:01d'Israël
01:15:02sans rappeler
01:15:03à son public
01:15:04les accusations
01:15:05gravissimes
01:15:06qui pèsent
01:15:06contre les dirigeants
01:15:07de ce pays
01:15:07ni la teneur
01:15:08des crimes commis
01:15:09à Gaza
01:15:09C'est-à-dire que la CGT Spectacle
01:15:11exigeait
01:15:12avant la représentation
01:15:13qu'il y ait une forme
01:15:14de contextualisation
01:15:15de ce concert
01:15:17qui n'a pas été fait
01:15:18Elle voulait une prise
01:15:19de parole
01:15:19d'une certaine manière
01:15:20peut-être de la direction
01:15:21de la salle
01:15:22ou d'une autre personne
01:15:24ce qui n'a pas été fait
01:15:25c'était une demande
01:15:27la ministre de la Culture
01:15:28dit aujourd'hui en France
01:15:29on peut donner un concert
01:15:31sans aucun problème
01:15:32Justement
01:15:33nous sommes avec
01:15:33Antoine Galvani
01:15:34expliquez-nous
01:15:35ce que vous réclamiez
01:15:36CGT Spectacle
01:15:37Oui
01:15:40bonjour
01:15:41on réclamait
01:15:42dans notre communiqué
01:15:44de presse
01:15:44une contextualisation
01:15:46de ce qui se passe
01:15:47à Gaza
01:15:48et de la
01:15:48en fait
01:15:51on a prévenu
01:15:53de comment
01:15:53les choses
01:15:54pourraient tourner
01:15:55dans la situation
01:15:57dans laquelle
01:15:57on invite un orchestre
01:15:58qui se dit
01:15:59lui-même
01:16:00représentant
01:16:00ambassadeur
01:16:02de l'État
01:16:02de l'État d'Israël
01:16:04et de la culture israélienne
01:16:05avec les tensions
01:16:07politiques
01:16:08qu'on connaît
01:16:08autour de ça
01:16:09on a voulu prévenir
01:16:11que sans mise en contexte
01:16:12les choses
01:16:13pouvaient mal tourner
01:16:13et malheureusement
01:16:15la suite
01:16:18nous a donné raison
01:16:19Mais Antoine Galvani
01:16:20est-ce que l'on peut imaginer
01:16:21qu'il y ait eu
01:16:21des complicités
01:16:22à l'intérieur
01:16:22de la Saldes ?
01:16:25Oui ça
01:16:25c'est pas à nous
01:16:25de répondre à ça
01:16:26c'est à la direction
01:16:27de la Philharmonie
01:16:28éventuellement au gouvernement
01:16:29Vous ne faites pas
01:16:31la distinction
01:16:32en tous les cas
01:16:32entre l'aspect politique
01:16:33et l'aspect artistique ?
01:16:36Dans ce cadre-là
01:16:36justement
01:16:37ce qu'on dit nous
01:16:39c'est que
01:16:40ce concert
01:16:41est un événement politique
01:16:42preuve en est
01:16:43qu'en fin de concert
01:16:44l'hymne israélien
01:16:45est joué par l'orchestre
01:16:47Est-ce que c'était pas prévu ?
01:16:50C'est en réponse
01:16:50visiblement
01:16:51à ce qui s'est passé
01:16:52ça semblait pas prévu
01:16:53c'est en réponse
01:16:53à ce qui s'est passé
01:16:54dans la salle ?
01:16:55C'est tout à fait
01:16:56une façon d'assumer
01:16:57que la tenue de ce concert
01:16:59dans ces conditions-là
01:17:00est un acte politique
01:17:00Même si l'hymne israélien
01:17:04n'avait pas été joué
01:17:05vous considérez
01:17:06que l'expression
01:17:06d'un artiste israélien
01:17:08dans une enceinte en France
01:17:09est nécessairement
01:17:10un acte politique ?
01:17:12Absolument pas
01:17:13c'est absolument
01:17:14ce qu'on n'a pas voulu dire
01:17:15c'est-à-dire que nous
01:17:16on défend la liberté
01:17:17de création
01:17:18la liberté aux artistes
01:17:19de s'exprimer
01:17:19quelle que soit leur nationalité
01:17:21quelle que soit leur origine
01:17:22leur religion
01:17:22que ce soit des artistes
01:17:24israéliens ou palestiniens
01:17:25on n'a absolument
01:17:26aucune difficulté avec ça
01:17:27mais ici on a un orchestre
01:17:29qui est subventionné
01:17:29par l'État d'Israël
01:17:30et dont le directeur
01:17:32le directeur général
01:17:33défend qu'il est
01:17:34un ambassadeur
01:17:35un ambassadeur
01:17:37de l'État d'Israël
01:17:38aujourd'hui
01:17:39dans le contexte
01:17:40où le cessez-le-feu
01:17:42n'est pas respecté
01:17:42par l'État d'Israël
01:17:43qu'on est toujours
01:17:45sous le coup
01:17:46d'un génocide à Gaza
01:17:47ce n'est pas
01:17:48ce n'est pas un phénomène
01:17:50anodin
01:17:50il faut mettre ça
01:17:51en perspective
01:17:52quand c'est de la même façon
01:17:53qu'un orchestre
01:17:54qui est représentant
01:17:55de la Russie
01:17:57ne serait pas le bienvenu
01:17:58aujourd'hui
01:17:59au regard de ce qui se passe
01:18:00en Ukraine
01:18:00c'est strictement
01:18:01la même chose
01:18:02Vous ne vous sentez
01:18:04aucune responsabilité
01:18:05dans ce qui s'est passé
01:18:06hier soir ?
01:18:08Au contraire
01:18:08en fait
01:18:09on aurait souhaité
01:18:10être écouté
01:18:11pour éviter
01:18:12d'en arriver
01:18:12à cette situation
01:18:13Une chose
01:18:15c'est que le chef d'orchestre
01:18:16l'Aaf Chani
01:18:17avait plusieurs fois
01:18:18exprimé son empathie
01:18:18pour les civils Gazaouis
01:18:20son souhait de voir
01:18:21les souffrances
01:18:21et le conflit s'arrêter
01:18:24donc il avait pris position
01:18:25là-dessus
01:18:26et puis tous les grands
01:18:27orchestres nationaux
01:18:28sont financés
01:18:29généralement par les États
01:18:30c'est le cas
01:18:30des orchestres en France
01:18:31C'est la mauvaise cible
01:18:32en fait vous nous dites là
01:18:33En tout cas
01:18:34voilà
01:18:34est-ce que cet orchestre
01:18:36ne peut plus tourner dans le monde
01:18:38sous prétexte que son pays
01:18:39est en guerre ?
01:18:39C'est une question
01:18:40presque philosophique
01:18:41C'est quand même
01:18:41une vraie question
01:18:41parce que ce chef d'orchestre
01:18:42avait fait l'objet
01:18:43d'une aventure assez identique
01:18:45au mois de septembre
01:18:46en Belgique
01:18:46déprogrammée du festival
01:18:47de Gans en Belgique
01:18:48où il devait là
01:18:49diriger l'orchestre philharmonique
01:18:51de Munich
01:18:52et il avait accusé
01:18:53la direction à l'époque
01:18:54du festival
01:18:55de céder aux pressions
01:18:55politiques
01:18:56Oui et d'ailleurs
01:18:58même en Allemagne
01:18:59pour le moment
01:19:00il y a des prises de position
01:19:01très fortes
01:19:02qui disent que c'est
01:19:02pour eux
01:19:03de l'antisémitisme
01:19:04ce chef d'orchestre
01:19:05doit devenir prochainement
01:19:06le futur chef
01:19:07de la philharmonique
01:19:08de Munich
01:19:08donc voilà
01:19:09il a aussi d'autres activités
01:19:11et c'est une discussion
01:19:13qu'on doit avoir
01:19:14plus largement
01:19:14sur la place
01:19:15des artistes juifs
01:19:15on pourra parler d'Amir
01:19:17tout à l'heure
01:19:17Mais d'abord
01:19:19la réaction du ministre
01:19:19de l'Intérieur
01:19:20qui dit que justement
01:19:20rien ne justifie
01:19:22ce genre d'actes
01:19:24C'est évidemment très grave
01:19:25c'est totalement irresponsable
01:19:27il n'y a aucune cause
01:19:28qui justifie
01:19:29qu'on mette en danger
01:19:29la vie de spectateurs
01:19:32qui étaient là
01:19:33pour assister
01:19:34à un concert
01:19:35et donc
01:19:36il n'y a rien
01:19:36qui justifie ces actes
01:19:37les individus
01:19:38ont été immédiatement
01:19:39interpellés
01:19:40par les effectifs civils
01:19:42qui étaient déployés
01:19:42les effectifs de police
01:19:43qui étaient déployés
01:19:44ils ont été placés
01:19:45en garde à vue
01:19:46pour 4 d'entre eux
01:19:47dont 2 d'ailleurs
01:19:48c'est vous dire
01:19:48la gravité des faits
01:19:50pour mise en danger
01:19:51d'autrui en fait
01:19:52Est-ce que c'est un sujet
01:19:53qui inquiète
01:19:54au ministère de l'Intérieur
01:19:55quand on sent ces menaces
01:19:56qui montent
01:19:57sur la présence
01:19:58tout simplement
01:19:59d'artistes israéliens
01:20:00en France ?
01:20:00Le fait qu'il y ait eu
01:20:01un appel au boycott
01:20:02déjà en amont
01:20:03de ce concert
01:20:03faisait qu'il y avait
01:20:04une sécurisation
01:20:05renforcée
01:20:06et on l'a vu
01:20:07ce que je vous racontais
01:20:08tout à l'heure
01:20:09avec des spectateurs
01:20:09qui ont l'habitude
01:20:10de cette salle de concert
01:20:12et que j'ai eu au téléphone
01:20:12tout à l'heure
01:20:13qui me disaient
01:20:13c'était clairement
01:20:14bien plus renforcé
01:20:16que d'habitude
01:20:16donc oui
01:20:17il y avait
01:20:17une vigilance accrue
01:20:19ça n'a pas empêché
01:20:21la tenue
01:20:22de ce qui s'est passé
01:20:23on voit ces images
01:20:24avec des violences
01:20:25qui ont été commises
01:20:26par ces personnes
01:20:27à l'intérieur de la salle
01:20:28Enfeder
01:20:28est-ce que les artistes juifs
01:20:30qu'ils soient d'ailleurs français
01:20:31ou d'origine israélienne
01:20:32sont de plus en plus
01:20:33l'objet de menaces
01:20:34voire d'empêchements ?
01:20:37Absolument
01:20:38mais on trouve ça
01:20:39dégueulasse
01:20:41on trouve ça
01:20:42extrêmement
01:20:43inacceptable
01:20:45et pour le moment
01:20:47il y a des accusations
01:20:49qui sont utilisées
01:20:51comme prétexte
01:20:52et ça change
01:20:54à chaque fois
01:20:54ça a commencé
01:20:55avec
01:20:55après le 7 octobre
01:20:58ok
01:20:59ils vont avoir
01:21:00une réplique d'Israël
01:21:01alors on va manifester
01:21:03après c'est la guerre
01:21:04maintenant
01:21:05c'est le cessez-le-feu
01:21:06mais non
01:21:07c'est pas respecté
01:21:08c'est respecté
01:21:09c'est juste
01:21:11des prétextes
01:21:12un autre prétexte
01:21:13pour
01:21:13pour pas assumer
01:21:16la vérité
01:21:17qui est la haine
01:21:18contre Israël
01:21:19et la haine
01:21:19contre les juifs
01:21:20c'est très très simple
01:21:21l'orchestre d'Israël
01:21:23c'est pas quelque chose
01:21:24politique
01:21:25il ne représente pas
01:21:26le gouvernement
01:21:28d'Israël
01:21:28et il y a
01:21:30comme
01:21:31monsieur a signalé
01:21:33des orchestres
01:21:34de tous les pays
01:21:34du monde
01:21:35qui sont financés
01:21:36par leur pays
01:21:37alors
01:21:38qu'est-ce qu'on va faire
01:21:39chaque pays
01:21:39qui a des problèmes
01:21:41on doit faire
01:21:42des discours
01:21:43avant
01:21:44pour dénoncer
01:21:46telle ou telle chose
01:21:47non
01:21:47c'est juste
01:21:48chaque fois
01:21:50qu'il y a quelque chose
01:21:51qui est lié
01:21:52d'Israël
01:21:53on essaie de trouver
01:21:54des raisons
01:21:55pour
01:21:56intimider les gens
01:21:57pour utiliser
01:21:58la violence
01:21:59contre
01:22:00les musiciens
01:22:02et le public
01:22:03qui viennent
01:22:03arriver
01:22:04pour voir les choses
01:22:05avant de parler d'Amir
01:22:06parce que c'était
01:22:07un vrai sujet
01:22:08sur les 4 personnes
01:22:09qui sont en garde à vue
01:22:10qu'est-ce qu'on sait
01:22:10de leur profil
01:22:11Alexandra ?
01:22:12alors ils étaient munis
01:22:13de billets
01:22:14il y avait 3 hommes
01:22:15et une femme
01:22:16qui sont aujourd'hui
01:22:17en garde à vue
01:22:183 d'entre eux
01:22:20sont ceux
01:22:21qui ont commis
01:22:22des actions
01:22:23dans la salle
01:22:23de spectacle
01:22:24et le 4ème
01:22:25est celui
01:22:26qui aurait organisé
01:22:27ces actions-là
01:22:30et ils sont actuellement
01:22:31en garde à vue
01:22:31mais un fumigène
01:22:32c'est à quelle dimension
01:22:34Alexandra ?
01:22:34j'imagine qu'il y en a
01:22:35de différentes tailles
01:22:36mais c'est dissimulable
01:22:37c'est pas familière
01:22:38des tas de gros rouleaux
01:22:40donc j'aurais du mal à vous répondre
01:22:41dans les stades
01:22:41on voit bien
01:22:42c'est quand même
01:22:42un rouleau assez conséquent
01:22:43c'est des gros bâtons
01:22:45ça devrait se voir
01:22:46lors d'une fouille
01:22:47normalement
01:22:47je précise deux choses
01:22:48la salle
01:22:48c'est 2400 places
01:22:49c'est pas non plus
01:22:50une jauge
01:22:51extraordinairement importante
01:22:53et ensuite
01:22:53le concert a démarré
01:22:54avec 30 minutes de retard
01:22:55hier soir
01:22:56ça veut dire
01:22:56pour des raisons de sécurité
01:22:57parce que les fouilles
01:22:59ont duré vraiment longtemps
01:23:00donc elles ont été
01:23:01normalement extrêmement denses
01:23:02quand vous allez voir
01:23:03aujourd'hui un concert
01:23:04vous passez des portiques
01:23:05de sécurité
01:23:05où il y a des choses
01:23:06qui sont censées vérifier
01:23:07s'il y a du métal
01:23:08vous êtes fouillé
01:23:09depuis les attentats
01:23:11il y a 10 ans
01:23:12les fouilles sont quand même
01:23:13conséquentes
01:23:14quand vous allez voir
01:23:14un spectacle en France
01:23:15il y a encore plus hier soir
01:23:16des complicités
01:23:17à l'intérieur de la salle
01:23:18ça m'étonne
01:23:19qu'on ne voit pas
01:23:19quelque chose de si grand
01:23:20alors que pour certains concerts
01:23:21vous rentrez même pas
01:23:22avec une lourde
01:23:23ou alors ils étaient organisés
01:23:24et ils l'avaient caché
01:23:25en amont dans la salle
01:23:26ce n'est pas exclu
01:23:27le lieu est grand
01:23:28et public
01:23:29et on peut y rentrer
01:23:30en dehors des moments de concert
01:23:31je voudrais qu'on parle d'Amir
01:23:32Amir qui se produisait
01:23:33hier soir à l'aréna
01:23:34de Brest
01:23:35et le groupe local
01:23:36de la France Insoumise
01:23:38s'était opposé
01:23:39à sa venue
01:23:40bonjour Cécile Baudouin
01:23:41vous êtes donc la tête de liste
01:23:42LFI pour les municipales
01:23:43à Brest
01:23:44et vous dites
01:23:44qu'il ne fallait pas l'inviter
01:23:45pourquoi ?
01:23:47Alors je me permets
01:23:48de repréciser un tout petit peu
01:23:50votre propos
01:23:50la France Insoumise
01:23:51fait partie à Brest
01:23:52d'un collectif
01:23:53qui s'appelle
01:23:53Collectif pour la paix
01:23:54au Proche-Orient
01:23:55dont font d'ailleurs partie
01:23:57d'autres partis politiques
01:23:58de gauche
01:23:58des associations
01:23:59comme l'association
01:24:00France-Palestine Solidarité
01:24:01c'est ce collectif
01:24:03qui a appelé
01:24:04à la déprogrammation
01:24:05du concert
01:24:05dans la logique
01:24:06des actions de boycott
01:24:07que l'on mène
01:24:08contre la guerre génocidaire
01:24:12d'Israël
01:24:13en Palestine
01:24:13par exemple
01:24:14à Brest
01:24:15on a pu mener des actions
01:24:16contre l'entreprise Thalès
01:24:17qui vend
01:24:18des composants d'armes
01:24:19à Israël
01:24:20Mais vous n'êtes pas
01:24:21sans savoir quand même
01:24:21qu'il y a eu un cessez-le-feu
01:24:22quand même ?
01:24:24Ce cessez-le-feu
01:24:25il n'est pas respecté
01:24:26aujourd'hui
01:24:26et je ne crois absolument pas
01:24:27que ce soit un détail
01:24:28le maintien
01:24:29de ce genre de concert
01:24:30ça a en fait
01:24:31l'impunité d'Israël
01:24:34au regard du droit international
01:24:35Mais Mme Baudouin
01:24:37est-ce qu'on ne peut pas
01:24:38boycotter
01:24:38sans s'opposer
01:24:41et appeler
01:24:42à la déprogrammation
01:24:43d'un artiste
01:24:45qui s'appelle Amir
01:24:46qui est francophone
01:24:47est-ce que cette décision
01:24:48n'est pas susceptible
01:24:48justement
01:24:49d'attiser les haines ?
01:24:52Cette décision
01:24:53à Brest
01:24:53elle n'a attisé
01:24:54aucune haine
01:24:55on a appelé
01:24:56par ce communiqué
01:24:57il y avait des militants
01:24:58qui étaient présents
01:24:59devant le concert
01:25:00qui ont distribué des tracts
01:25:01qui ont discuté
01:25:02avec les gens
01:25:02tout s'est très bien passé
01:25:03donc en fait
01:25:04ça n'a attisé
01:25:05aucune tension
01:25:06c'est une expression
01:25:07politique
01:25:07d'un concert
01:25:08qui était politique
01:25:09même si on ne veut pas
01:25:10forcément le reconnaître
01:25:11mais je reprends
01:25:12les propos
01:25:13de la personne
01:25:14de la CGT
01:25:14spectacle
01:25:15qui s'est exprimé
01:25:15avant moi
01:25:16il avait tout à fait raison
01:25:18en disant
01:25:18que ces concerts-là
01:25:19ils ont une dimension politique
01:25:20Amir a une expression
01:25:23politique
01:25:24dans ses chansons
01:25:25Amir a été
01:25:28citez-moi
01:25:28des paroles
01:25:29de ses chansons
01:25:30de participer
01:25:31à la guerre de colonisation
01:25:32en Palestine
01:25:33il a eu des rôles
01:25:35au sein de l'armée israélienne
01:25:36au sein des renseignements
01:25:37il a participé
01:25:38à des concerts
01:25:39en soutien
01:25:39à l'extrême droite israélienne
01:25:40il doit faire son service
01:25:41militaire
01:25:41il ne savait pas
01:25:42que ces gens
01:25:43étaient d'extrême droite
01:25:44on ne prendrait pas au sérieux
01:25:45quelqu'un en France
01:25:46qui donnerait par hasard
01:25:47un concert de soutien
01:25:48à Jordan Bardella
01:25:49c'est pas sérieux
01:25:49pendant que vous parlez
01:25:50on voit les mots
01:25:51du producteur d'Amir
01:25:52qui dit
01:25:52ça va mal finir
01:25:53et qui redoute
01:25:54qu'il se passe un drame
01:25:55à l'un de ses concerts
01:25:57c'est absolument pas
01:26:01ce qu'on souhaite
01:26:02de toute évidence
01:26:02à Brest hier soir
01:26:03ça s'est très bien passé
01:26:04mais je répète
01:26:06que maintenir ses concerts
01:26:07c'est aussi
01:26:08jouer une stratégie
01:26:10de l'attention
01:26:10c'est ce que
01:26:12la CGT Spectacle
01:26:13a essayé de prévenir
01:26:14hier soir
01:26:14avec le concert
01:26:15à la Philharmonie
01:26:16la personne l'a très bien
01:26:18rappelé tout à l'heure
01:26:18ils ont demandé
01:26:19à ce que le concert
01:26:20soit contextualisé
01:26:21à ce qu'il y ait des rappels
01:26:22du génocide
01:26:23qui est encore en cours
01:26:24parce qu'en fait
01:26:25on peut bien sûr
01:26:26compatir comme le font
01:26:28les membres de l'Orchestre
01:26:29National d'Israël
01:26:30en disant
01:26:31c'est dommage
01:26:31qu'il y ait des victimes
01:26:32mais ces victimes-là
01:26:33elles n'arrivent pas par magie
01:26:34elles arrivent parce qu'il y a
01:26:35une guerre génocitaire
01:26:36elles arrivent parce qu'il y a
01:26:37un concours
01:26:37Madame Baudouin
01:26:38juste une chose
01:26:39si je vous suis
01:26:40Amir
01:26:41il ne doit plus chanter en France
01:26:43pendant combien de temps ?
01:26:46Écoutez
01:26:46nous on a fait cet appel
01:26:48au bonheur
01:26:48à Brest
01:26:49parce que ça nous concernait
01:26:50le pays
01:26:52pour moi
01:26:52et les salles de concert
01:26:53doivent prendre
01:26:54chacune et chacune
01:26:55leur responsabilité
01:26:56en leur âme et conscience
01:26:57lui il a le droit
01:26:58de tourner
01:26:59ses producteurs ont le droit
01:27:00d'essayer de le faire tourner
01:27:01néanmoins
01:27:02les salles
01:27:02les villes
01:27:03ont aussi la liberté
01:27:04de s'engager pour la paix
01:27:06Alors
01:27:07la paix justement
01:27:08c'est le nom
01:27:08d'une des chansons
01:27:09du dernier album d'Amir
01:27:10Amir qui n'a cessé
01:27:12depuis le début de sa carrière
01:27:13de chanter la paix
01:27:14et que c'est une valeur
01:27:15absolument fondamentale
01:27:16pour lui
01:27:17deux choses
01:27:18alors on lui reproche
01:27:18d'avoir chanté
01:27:19dans la colonie israélienne
01:27:21d'Ebron
01:27:21en 2014
01:27:22il dit qu'il n'était pas
01:27:23au courant du tout
01:27:24il pensait qu'il allait
01:27:24à un bal
01:27:25et ensuite
01:27:26il est de nationalité française
01:27:27également Amir
01:27:28voilà je précise
01:27:30ces deux choses là
01:27:30ensuite
01:27:31le producteur explique
01:27:32que certaines salles
01:27:34certains zéniths
01:27:35certaines arénas
01:27:35reçoivent jusqu'à
01:27:361000 mails
01:27:37automatisés parfois
01:27:39d'insultes
01:27:40voilà
01:27:40donc il y a aussi
01:27:41quand même
01:27:41dans ces prises de position
01:27:43une conséquence psychologique
01:27:44pour l'artiste
01:27:44qui est ordain
01:27:45comment il vit ça
01:27:46ça n'est pas facile pour lui
01:27:47il a du mal à en parler
01:27:48on l'a vu il y a 10 jours
01:27:50lui ne répond que par
01:27:51voilà je passe ma vie
01:27:53depuis que je suis un artiste
01:27:54à chanter la paix
01:27:54c'est la seule chose
01:27:55qui est importante pour moi
01:27:57voilà c'est sa seule
01:27:58et unique réponse
01:27:59Enfédia
01:27:59comment vous réagissez
01:28:00à ce que vous venez d'entendre ?
01:28:02c'est extraordinaire
01:28:03le propos
01:28:04que vous transférez ici
01:28:06c'est exactement ça
01:28:08ce n'est pas important
01:28:09pour eux
01:28:09si quelqu'un est pour la paix
01:28:11contre la paix
01:28:12quelle est leur position
01:28:13le fait qu'ils sont
01:28:14israéliens
01:28:15le fait qu'ils sont
01:28:16juifs
01:28:17ça suffit
01:28:18pour les boycotter
01:28:19pour appeler le boycott
01:28:21de chacun
01:28:22alors pour eux
01:28:24il y a toujours
01:28:25la liberté d'expression
01:28:26et la liberté
01:28:27la liberté
01:28:28de création
01:28:30mais pour les israéliens
01:28:31pour les artistes
01:28:33si
01:28:33ils veulent
01:28:35faire quelque chose
01:28:37ici
01:28:37on appelle
01:28:38on appelle toujours
01:28:39le boycott
01:28:40s'il y a une guerre
01:28:41s'il n'y a pas une guerre
01:28:42s'il y a une trêve
01:28:43s'il n'y a pas une trêve
01:28:44ce n'est pas important
01:28:45pour eux
01:28:45c'est un prétexte
01:28:47pour détester
01:28:48et pour diffuser
01:28:49la haine
01:28:50contre Israël
01:28:51et contre les juifs
01:28:52c'est très clair
01:28:52Enrico Macias
01:28:53de la même manière
01:28:54a subi à Plumeur
01:28:55dans le Morbihan
01:28:55donc pas loin
01:28:56un appel au boycott
01:28:57c'était le 2 novembre dernier
01:28:58pour je cite
01:28:59son soutien aveugle
01:29:00à Israël
01:29:00et c'était l'association
01:29:01madame Baudouin
01:29:02palestine
01:29:03madame Baudouin
01:29:03vraiment d'un mot
01:29:04vraiment d'un mot
01:29:04pour finir
01:29:06C'est amalgame
01:29:08il est extrêmement dangereux
01:29:10entre notre opposition légitime
01:29:12à l'action du gouvernement d'Israël
01:29:14et les personnes israéliennes
01:29:16et c'est absolument jamais nous
01:29:18qui le faisons
01:29:19donc vraiment ne le faites pas
01:29:21notre opposition elle est politique
01:29:23à un génocide en cours
01:29:24Oui
01:29:24mais attention à la confusion
01:29:25entre le politique et l'artistique
01:29:26Voilà
01:29:27pas de confusion
01:29:27pas d'amalgame des deux côtés
01:29:28merci à tous en tout cas
01:29:30pour ce débat
01:29:31le midi BFM revient
01:29:32j'allais dire demain
01:29:33mais non à lundi
01:29:34bon week-end
01:29:34tout de suite la météo
01:29:35non à lundi
01:29:36non à lundi
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