00:00Nous, on a besoin que l'État se mette derrière le théâtre de l'apaisement ou en face son outil.
00:15Parce que quand c'est nous seuls, on est petit et souvent même on est obligé d'aller chercher des fonds à l'extérieur.
00:23Ça reste des petites contributions.
00:25On sait qu'il y a beaucoup d'urgence par rapport à ce que traverse notre pays.
00:30Mais nous pensons aussi que la santé mentale fait partie des urgences et qui est déjà prise en compte par l'État.
00:36Donc c'est un outil que nous apportons en plus, qui va aider l'État à aller plus loin, à avoir de meilleurs résultats dans ce combat.
00:47Donc nous pensons que si l'État s'accapare de cet outil thérapeutique-là, c'est-à-dire que nous pouvons impliquer davantage des artistes professionnels,
00:56davantage des professionnels de la santé mentale, des psychologues et pouvoir aller vers une campagne importante.
01:04À ce moment, on va avoir des spectacles de qualité, on va pouvoir faire des sorties qui durent plus longtemps
01:08et on va pouvoir aller dans des zones beaucoup plus réculées et on va pouvoir aussi impliquer les forces de défense et de sécurité et tout ça.
01:19Et nous pensons que même ça, ce type de théâtre peut être important pour les forces de défense et de sécurité.
01:25Et tout ça peut se faire avec beaucoup de confidentialité, on peut même former des artistes militaires dans ce principe de théâtre
01:34pour qu'ils le fassent à l'interne, pour être aussi dans quelque chose de protégé.
01:40On comprend beaucoup de choses, mais l'outil est puissant et l'outil appartient au Burkina
01:44et il est fait pour soulager les Burkinabés et il est important que les Burkinabés prennent possession de leur théâtre qui est le théâtre de l'apaisement.
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