- il y a 2 mois
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00:00Le panorama de l'actualité est assez raccord avec votre parti où tout est foutu.
00:06Vous vous rapprochez de mes positions.
00:08Vous que j'ai connu très optimiste, j'ai réussi à vous gagner à la cause foutue.
00:12Avouez que l'actualité entre l'évocation de la détention de Nicolas Sarkozy,
00:17ce procès autour de Brigitte Macron que moi je trouve totalement sordide.
00:22Ces gens se réclament de la liberté d'expression, c'est la malveillance à l'état pur.
00:26Mais je pensais à l'image qu'avait utilisée M. Lecornu.
00:29C'est un peu osé parce que peut-être que...
00:31La vache et le lait.
00:32La vache et le lait parce que les contribuables français se demandent peut-être
00:34si on peut tondre le mouton sans toucher au mouton.
00:37Ils pensent qu'ils ont des vaches à lait aussi.
00:39Moi je trouve que ça peut se retourner contre lui.
00:42Enfin tout ça mis bout à bout, on est quand même dans une période de déliquescence et de décadence.
00:47Mon parti a de l'avenir.
00:48Oui absolument votre parti peut-être le foutuiste.
00:52Écoutons juste quelques français.
00:54Eux ils se disent que de toute façon c'est eux, ceux qui travaillent, qui vont passer à la caisse.
00:57Écoutez-les.
00:57Voilà.
00:59C'est sûr qu'on a tous peur.
01:00On a tous peur de payer plus d'impôts.
01:02Vu la situation de l'État aujourd'hui, les finances de l'État, c'est normal qu'on se pose des questions.
01:08C'est pas une question de dette en soi, c'est une question de qu'est-ce qu'on fait de l'argent.
01:11Je crains surtout qu'il y ait une dégradation de tous les services publics,
01:14que le métro marche moins bien, que quand je vais faire un IRM je sois moins bien remboursé,
01:19que voilà ce que je crains.
01:20Les solutions qui sont proposées, malheureusement elles ne s'orientent pas vers une solution assez équitable et c'est surtout des actifs comme moi qui vont en faire les frais.
01:28La France est un État en faillite, la France a 3300 milliards de dettes et il va bien falloir effectivement réduire le train de vie de l'État.
01:38Je crains de devoir payer plus d'impôts, plus de taxes, plus de ci, plus de ça, plus de droits d'héritage, plus de tout.
01:44C'est une certitude, tout le monde va payer plus, tous ceux qui payent des impôts, et après au-delà même tous ceux qui n'en payent pas.
01:51Alors j'aimerais juste reprendre le proverbe et compléter le proverbe berbère du mouton,
01:56qui dit qu'on peut tondre un mouton autant de fois que l'on veut, il produira de la laine.
02:01Par contre une fois qu'on l'a tué, il ne produira plus de laine.
02:03Et là je crois que nos amis d'extrême gauche, principalement, sont en train de tuer le mouton.
02:10Parce que dans leur programme économique, il n'y a pas assez de riches pour appliquer ce programme.
02:15Et je vais vous donner quelques exemples, moi qui m'inquiète au plus haut point et qui devra inquiéter au plus haut point de politique.
02:22C'est la défaillance des entreprises. Elles vont très mal.
02:26Je crois qu'il n'y a pas besoin d'avoir un Nobel d'économie ou être un économiste de la théorie pour constater,
02:34en ouvrant simplement ses yeux et en se baladant dans nos villes, dans nos villages,
02:39que les commerces ferment, que les commerces ferment de plus en plus et qu'il y a de plus en plus de commerces à céder.
02:44Alors ça tombe bien, je le dis à ces théoriciens de l'économie, il y a plein de commerces.
02:49Allez-y, lancez-vous !
02:51Ça coûte un euro de créer une société, ça se crée en dix minutes.
02:55Montrez-nous le chemin, montrez l'exemple, nos amis, les théoriciens, les économies.
02:58Parce que nous, en fait, on ne sait plus. On ne sait plus faire, on ne sait plus créer de la richesse.
03:03Vous savez, Laurence, vraiment, je ne plaisante pas, je me suis couché à une heure du matin.
03:08Je me suis levé à trois heures du matin. J'ai fait un dodo de deux heures.
03:12À quatre heures du matin, j'ai d'arrangis et depuis je travaille et je sais que ma journée va se terminer à peu près une heure
03:17pour reprendre à quinze heures.
03:20Il n'y a pas de raison à ce que les Français qui travaillent se retroussent plus que les manches,
03:25parce qu'à ce niveau-là, c'est plus retrousser les manches.
03:28Eh bien, nos politiques ne fassent pas un tout petit peu preuve de sérieux
03:30et arrêtent de considérer qu'un État se gère qu'avec de la collecte d'impôts.
03:33Et qu'on veut vous taxer encore plus.
03:35Et qu'on veut taxer les entreprises, puisque c'est ce qui a été adopté là.
03:38Par contre, bon, les pourboires, on va en parler dans un instant,
03:40mais au moins, c'est une toute petite victoire ou pas ?
03:43Je pense que vous allez encore me dire, non, pas du tout !
03:45Non, mais c'est bien, mais bon, ce n'est pas une innovation.
03:49C'est quelque chose qui existait déjà par le président Sarkozy.
03:52Vous les fiscalisez, hein ?
03:53Non, pardon, c'est Emmanuel Macron qui a mis, autant pour moi.
03:57Les heures supplémentaires, c'est Nicolas Sarkozy,
03:59et Emmanuel Macron a défiscalisé.
04:01Non, mais c'est une bonne chose, parce qu'en fait,
04:02il y en a un tout petit peu ras-le-bol de taxer cette France qui travaille.
04:06Et on est dans un constat d'économiste de théorie
04:09qui dit qu'il manque des actifs pour travailler et cotiser à notre modèle de retraite.
04:15Ces mêmes théoriciens mentent aux Français.
04:17Je dis bien mentent aux Français.
04:19à la jeune génération qui arrive en leur disant
04:21« Vous allez voir, on tiendra votre retraite à 62 ans ».
04:25C'est un pur mensonge.
04:27Ceux qui seront à la retraite d'ici un, deux ans ou trois ans, pourquoi pas ?
04:31Mais pas les autres.
04:31Mais pas les autres.
04:32On est en train de tuer le modèle.
04:33On écoute le sujet de Jean-Michel Decaze à propos des pourboires,
04:37parce que quand même, c'est un tout petit truc,
04:39et ça fait des heureux.
04:40Et du côté de ceux qui travaillent, et aussi des patrons.
04:44Écoutez.
04:44C'est l'un des établissements populaires et touristiques du centre-ville de Nantes.
04:51La clientèle étrangère est la plus généreuse en termes de pourboire.
04:54Ces deux serveurs complètent ainsi leur salaire généreusement.
04:58200, 200, 400, personnellement.
05:02200 et 400 euros de plus ?
05:03À peu près.
05:04Je la représente quand même beaucoup.
05:07Ça me permet de ne pas trop toucher à ma paye aussi.
05:09C'est quand même un second salaire derrière.
05:10À côté, le bar où selon les clients, la bière est la moins chère du centre-ville.
05:15Une fois partagée avec les cuisiniers,
05:17chacun touche environ 60 euros de pourboire par mois.
05:21Ce soir, Anouk est cliente,
05:23mais l'été dernier, elle était serveuse.
05:25Et elle approuve le maintien de la défiscalisation.
05:28Je trouve ça bien, parce que ça veut dire que déjà,
05:29au niveau de la relation du patron au serveur,
05:33ça sera plus dans l'honnêteté.
05:34Tout de suite, quand c'est payé en blague,
05:35quand c'est fait un peu dans le dos,
05:36on ne sait pas trop ce qui se passe, etc.
05:37Là, au moins, ça permet de ne pas cacher à l'État,
05:40de ne pas cacher au serveur,
05:41et d'avoir des relations qui sont plus nettes.
05:44Une bonne mesure également pour les patrons des établissements.
05:47Une fois lissés sur l'année,
05:48les pourboires dans ce restaurant représentent...
05:515% !
05:525% du salaire, en plus.
05:54C'est motivant.
05:56Selon une étude réalisée pour les Echos,
05:58les Français laisseraient en moyenne 4,70 euros de pourboire
06:02lorsqu'ils paient avec leur carte bancaire.
06:04La moitié des serveurs toucheraient ainsi 200 euros par mois.
06:09Alors ça, par exemple, c'est la droite.
06:10C'est Laurent Wauquiez qui a dit
06:11« Vous arrêtez vos âneries sur les pomboires ».
06:15Bravo la droite.
06:16Il me semblait que dans le cahier des charges des parlementaires,
06:18il y avait le pouvoir d'achat.
06:20Et il me semble,
06:21mais c'est peut-être une imagination,
06:25que dans les attentes des Français,
06:27la première préoccupation,
06:28c'est le pouvoir d'achat.
06:29Et enfin, il y a une micro-mesure
06:32qui répond à une micro-partie de la population.
06:36On est là à dire que c'est super.
06:37On est là à dire que c'est super.
06:39Laurence, on va sauter au plafond
06:41parce que les pomboires sont des miscalines.
06:43Mais il n'y a pas que pour les restaurateurs,
06:44il y a pour les coiffeurs,
06:45il y a pour tous les métiers de service.
06:48C'est intéressant d'un point de vue philosophique
06:51parce que c'est une entreprise totalitaire.
06:53C'est-à-dire qu'il ne faut pas qu'il y ait un centime
06:55qui échappe à l'État, à la taxe, à l'impôt.
06:58C'est un peu de tout.
06:59Oui, les inconnus.
07:00Non, mais ça fait presque partie, je dirais,
07:01d'une forme de poésie.
07:02Il y a quelque chose qui échappe.
07:04Voilà, le pourboire, son nez comme ça.
07:05Voilà, c'est une coutume.
07:06C'est quelque chose qui se joue de...
07:08On récompense le service.
07:09Non !
07:10L'État arrive et dit, ça suffit,
07:11il faut que ça rentre dans les petites cases.
07:14Il faut que rien ne nous échappe.
07:15Je trouve ça vraiment très déplaisant
07:17d'un point de vue philosophique.
07:18C'est mesquin.
07:18Moi, je trouve même que c'est effrayant, en fait.
07:22Mais vraiment, je le ressens...
07:23Ne soyez pas désespérés.
07:24Vous avez une mauvaise influence.
07:26Ça y est, l'adhérer chez Éric.
07:27C'est vrai que je suis en train d'adhérer,
07:28parce que je vois aussi la réalité au quotidien
07:31et que j'entends aussi ce que disent
07:32les Français, les habitants,
07:34même les habitants des quartiers.
07:35Je vous assure, ils ne sont pas dupes.
07:36Les jeunes, les jeunes qui ont envie d'entreprendre,
07:38aujourd'hui, ils se disent,
07:39ben voilà, c'est plus possible.
07:41Encore une fois, il faut partir.
07:42Il y a une énergie.
07:43Il y en a beaucoup.
07:44Mais en fait, le problème,
07:45c'est que cette énergie,
07:46elle n'est pas accompagnée.
07:47Je vous assure,
07:48elle n'est pas accompagnée.
07:49Elle ne donne pas envie.
07:50Aujourd'hui, on est dans un marasme.
07:51Et vous savez,
07:52quand on parlait de sentiments d'insécurité,
07:54parce que Dupont-Moriti parlait souvent de ça,
07:56aujourd'hui, peut-être que ce n'est pas une réalité,
07:58mais on a un sentiment d'un marasme,
08:00d'une démoralisation,
08:01et que c'est foutu,
08:03qu'effectivement,
08:04ceux qui ont envie d'entreprendre,
08:05de se disent...
08:06Elle est perdue pour la cour.
08:06Non, mais je suis désolée.
08:08J'avais adhéré au parti de Nolo.
08:09Laurence, là, je prends des vaccins
08:11contre l'optimisme et la puissance 1000, là.
08:13C'est votre plateau.
08:13Ce qui est terrible.
08:15Compte tenu de la gravité de cette situation,
08:16on aurait pu espérer,
08:17et le fait qu'il n'y ait pas de majorité,
08:20qu'à un moment,
08:20les parlementaires se disent
08:21on va essayer intelligemment
08:23de faire avancer le pays.
08:24En fait, ils ont chacun repris leur donne,
08:26ils sortent leurs amendements,
08:28ils font de la pub,
08:29ils tweetent, ils communiquent,
08:30j'ai obtenu ça,
08:31j'ai taxé ça.
08:32Cette aide contre les riches.
08:34Oui, mais j'ai fait mon petit travail.
08:36Je suis très bon,
08:37j'ai été géré,
08:38j'ai jamais promis,
08:39voilà, et à la fin,
08:40il n'en sortira rien.
08:41Et ça donne le sentiment que,
08:42parce que le budget n'ira pas jusqu'au bout,
08:44mais ça donne le sentiment aux Français
08:45que les politiques ne sont pas capables,
08:47dans une période de crise comme celle-là,
08:49de parler de l'intérêt général.
08:51De dire, voilà,
08:51qu'est-ce qu'on ne doit pas faire
08:53pour que ça aille mieux ?
08:54Donc, ils continuent comme si rien n'était.
08:55Michel Auboy, on s'en préfère.
08:57C'est vrai, c'est assez étrange
08:59parce qu'en fait,
09:00l'an dernier,
09:01l'essentiel du déficit budgétaire de la France,
09:04c'est le déficit de l'État.
09:06C'est 82% du déficit.
09:08C'est-à-dire que ce n'est pas la retraite,
09:09ce n'est pas la santé, etc.
09:10C'est vraiment le fonctionnement
09:12de l'administration de l'État,
09:13pour dire les choses clairement.
09:15Bon.
09:15L'an dernier,
09:16les parlementaires ont réussi à voter
09:18un gap entre les dépenses et les recettes
09:20de 140 milliards d'euros.
09:23OK ?
09:24Cette année, à la fin de l'année,
09:26comme l'an dernier,
09:27ça avait déjà dérapé au-delà
09:28des 150 milliards d'euros,
09:29on parle en milliards.
09:30C'est-à-dire que c'est comme des sommes monstrueuses.
09:34Rapporter ces mille fois un milliard,
09:36c'est mille fois un million.
09:38Et la plupart des Français
09:38n'ont pas un million en compte en banque.
09:40Donc, c'est juste pour donner l'ordre d'idées.
09:43Bon.
09:43Donc, le problème,
09:45même les 40 milliards
09:46ne servaient évidemment pas
09:47à combler le déficit.
09:48Il aurait fallu en trouver 140.
09:50Et là, on va commencer.
09:51On n'est pas prêts, là.
09:51On n'est pas prêts.
09:52On va commencer.
09:53On négocie ce budget
09:55en ne sachant pas du tout
09:57comment on va le financer,
09:58mais on ne traite effectivement
10:00que mesures qui sont additionnelles.
10:03Et ça fait très longtemps
10:04qu'on fait du budget comme ça.
10:05En fait, on ne touche jamais au socle
10:06et on rajoute une petite couche
10:08aux millefeuilles.
10:09On a rendu les Français accros.
10:11Toutes les Français fonctionnent comme ça
10:13par couches successives.
10:13On les a rendus accros depuis 40 ans.
10:15Oui, mais...
10:15On règle tout à coup de...
10:17On n'a rien,
10:18parce qu'une partie de cette dépense...
10:19Le chèque énergie,
10:20le truc bidule...
10:22Oui, mais il y a une partie
10:23de cette dépense
10:24qui est totalement inutile.
10:26elle ne sert qu'à faire fonctionner
10:28l'administration.
10:29Pour l'administration.
10:30Je ne parle pas de l'administration.
10:31Je parle de l'administration
10:32administrante.
10:33Vous avez vu,
10:34l'école,
10:35un quart de l'éducation nationale,
10:37ce n'est pas les enseignants,
10:38l'hôpital,
10:39un quart des fonctionnaires
10:41ne sont pas des soignants,
10:42etc.
10:43Donc, tout autour,
10:44on a un énorme...
10:44On se parle de l'état social aussi.
10:46Aujourd'hui,
10:46il faut revoir complètement
10:47cet état social.
10:4757%.
10:48Voilà, 57%.
10:50L'état social,
10:51aujourd'hui,
10:51qui finalement ne remet pas...
10:53Tout ce qui est prestations sociales,
10:56l'assistanat,
10:57le RSA,
10:58il faut revoir...
10:59C'est vrai aussi,
10:59mais c'est quand même
10:59la plus compliquée.
11:00Non, mais en fait,
11:01on a créé des dérives
11:02qui font qu'aujourd'hui,
11:03les gens,
11:04ce n'est pas sur un temps,
11:05c'est limité
11:06et ça accompagne au travail.
11:08Les gens s'installent
11:09dans l'assistanat
11:09parce qu'ils additionnent
11:10aussi les aides sociales
11:12et ça leur fait
11:13pratiquement un revenu.
11:14Et que c'est parfois
11:15mieux payé qu'un public.
11:16Exactement.
11:17Allez, dernier mot
11:17avant la pause.
11:18Oui, non,
11:18juste sur les 57%.
11:20On va peut-être même corriger
11:21ces 60% en réalité.
11:22Je vais vous dire pourquoi.
11:24Parce que dans le budget
11:25de l'éducation nationale,
11:26sur les 9% qui sont consacrés
11:28à l'éducation nationale,
11:28nous, les parents,
11:29on se plaint
11:29quand on n'a pas de professeur
11:30en face lorsqu'ils sont
11:31absents pour nos enfants.
11:33Et bien dans ces 9%,
11:34un tiers part
11:35à la retraite
11:36des fonctionnaires.
11:37Donc en réalité,
11:38on consacre
11:39non pas 9%
11:40à l'éducation nationale,
11:41mais 6%.
11:42Donc le social
11:43dont vous parlez,
11:44vous rajoutez
11:45dans ces 50%.
11:46Donc on est presque
11:46même dans une escroquerie
11:48au budget insincère.
11:50On est à 60%.
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