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  • il y a 2 mois

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00:0020h, 21h, France Info, Les Informés, Augustin Arrivé.
00:14Bonsoir à tous et bienvenue dans Les Informés.
00:17Quelque chose me dit que nous allons parler toute la semaine de l'Assemblée nationale, ici même, tous les soirs dans Les Informés.
00:23C'est au menu de ce soir. Il faut dire que le débat parlementaire est riche, qu'il est aussi animé que prévu.
00:28Alors comme 649.3, eh bien, tout était possible. On en parlera dans un instant.
00:33Nous parlerons aussi de l'Argentine, avec, au-delà du cas Javier Mileï, la capacité de l'extrême droite dans différents pays à convaincre quand elle est au pouvoir.
00:44Le fait est que le parti de Javier Mileï a largement remporté les législatives de mi-mandat cette nuit.
00:49Et puis cette série événement qui s'appelle « Des vivants » que vous pourrez regarder sur France.tv,
00:54mais uniquement une fois que vous aurez fini cet épisode désinformé.
00:58Une série qui suit plusieurs rescapés des attentats du 13 novembre dans leur lente et même parfois impossible reconstruction pour certains.
01:06Pour parler de tout ça, nous sommes ce soir avec Patrice Moyon. Bonsoir.
01:09Bonsoir.
01:10Éditorialiste à Ouest France. Face à vous, Valérie Gasse. Bonsoir.
01:13Bonsoir.
01:14Chef du service politique de RFI. Bonsoir, Franck Boisiz.
01:17Bonsoir, Augustin.
01:18Journaliste à Libération.
01:20Christophe Gascard également. Bonsoir.
01:22Bonsoir, Augustin. Bonsoir à tous.
01:23Grand reporter spécialiste des relations internationales à France Info Télé.
01:26Et puis pour représenter le journal L'Opinion, François-Xavier Bourmeau. Bonsoir.
01:31Bonsoir, Augustin.
01:31C'est parti pour les informer.
01:35Et c'est reparti pour une nouvelle semaine de débats parlementaires. Je dis c'est reparti comme s'il y avait eu une pause.
01:41Mais en réalité, ça a travaillé et débattu tout le week-end de façon studieuse, de façon intense, avec même quelques amendements votés.
01:48On en parlera sur le projet de loi de finances 2026. Là, c'est le budget de la Sécu qui arrive en commission. On va y revenir parce que c'est là-dedans que s'inscrit la réforme des retraites.
01:59Mais sur le budget de l'État 2026, il y a eu un vote important. On peut peut-être commencer par là cet après-midi.
02:05Les députés ont approuvé non seulement le prolongement, la prolongation d'une surtaxe sur les entreprises, mais même son augmentation.
02:15C'est le premier gros poste de recettes supplémentaires qui est voté dans cet examen parlementaire. Et le groupe LR va être en colère.
02:22Voilà ce que prenait son chef, Laurent Wauquiez, ce week-end dans l'hémicycle.
02:27Nous, nous sommes radicalement contre le fait d'augmenter les impôts parce que nous considérons qu'on l'a tellement fait et que si augmenter les impôts permettait de réduire le déficit, ça se serait.
02:38Et donc la position de la droite est simple. Nous vous soutiendrons sur les baisses d'économie. Nous en proposerons d'autres.
02:44Mais nous sommes contre l'idée d'augmenter les impôts.
02:49Mais une augmentation d'impôts, il y en a donc là. Voté dans cet examen parlementaire aujourd'hui, impôts sur les entreprises.
02:57Franck Bouaziz, Laurent Wauquiez et les LR, ils doivent l'avoir un peu mauvaise ce soir.
03:02Alors, ils doivent l'avoir mauvaise, je dirais, de façade.
03:05Mais si on considère, Augustin, qu'on est dans un immense deal à propos du budget, est-ce qu'on ne va pas assister à des positions qui se rapprochent ?
03:13C'est-à-dire que d'un côté, on voit bien qu'on augmente de 2 milliards la cotisation sur les bénéfices un petit peu exceptionnels des entreprises.
03:21Mais de l'autre côté, il y a quelque chose de très important qui arrive mercredi, qui est l'examen de la taxe Zuckman,
03:25avec une nouvelle mouture de ce projet qui s'appelle la taxe Zuckman allégée.
03:29On pourrait même l'appeler Canada Dry parce qu'elle a la couleur de la taxe Zuckman, mais elle n'en a absolument pas le goût.
03:34Et donc finalement, d'un côté, peut-être qu'on pourrait avoir LR qui accepte du bout des lèvres ces 2 milliards de recettes supplémentaires.
03:41Et de l'autre, les socialistes qui acceptent tout autant du bout des lèvres cette taxe Zuckman, Canada Dry.
03:48Valérie Gass, c'est la version optimiste peut-être ? Est-ce que vous la partagez ?
03:53Oui, c'est quand même une version un peu optimiste.
03:55Alors c'est vrai qu'on a l'impression qu'il y a quand même des tractations et qu'il y a beaucoup de députés, de groupes,
04:01qui ont intérêt à ce qu'on aille quand même un petit peu plus loin et que ça ne censure pas,
04:05comme malgré tout Olivier Faure et Boris Vallaud ne cessent de le dire du côté des socialistes.
04:10Attention, si on n'a pas la taxe Zuckman, on peut encore censurer.
04:14Mais c'est vrai qu'on a l'impression qu'il va y avoir beaucoup de choses contradictoires,
04:17que les uns vont voter et puis une chose, voilà, ce soir c'était en effet l'augmentation de cette taxe sur les entreprises
04:25qui ne fait pas plaisir à LR. La taxe Zuckman, il y en aura un petit peu pour tout le monde.
04:28Au bout du compte, est-ce qu'on arrivera à faire quelque chose qui sera votable ou pas votable ?
04:33C'est la question qui se pose quand même maintenant.
04:34D'ailleurs, je ne sais pas si c'est un signe de convergence, mais en réalité,
04:37cette augmentation de la surtaxe sur les entreprises, elle est justifiée par le gouvernement en expliquant que ça compense.
04:42C'est le premier compromis peut-être finalement, parce que la gauche voulait 8 milliards,
04:47le gouvernement proposait 4 milliards, ils ont transigé sur 6 milliards.
04:51Donc le rendement de cette taxe va augmenter de 2 milliards simplement au lieu des 4 qui étaient demandés.
04:57Chacun met un peu de bonne volonté.
04:58Et puis par ailleurs, ça compense certaines défiscalisations qui ont été décidées ce week-end,
05:03notamment sur les heures supplémentaires des fiscalisations totales.
05:07Peut-être là, Patrice Moyon, les LR acceptent ce compromis-là parce qu'ils ont obtenu d'autres choses à côté.
05:16Il y a une forme de « en même temps » qu'on voit aujourd'hui à l'œuvre.
05:20C'est-à-dire qu'il faut bien trouver un compromis, sachant que le Premier ministre est engagé à ne pas avoir recours au 49.3.
05:28Sachant aussi qu'un certain nombre de dirigeants de grands groupes considèrent que cette augmentation de la fiscalité,
05:37elle passe malgré tout.
05:38Donc on va assister à des compromis.
05:42La question, c'est est-ce qu'on s'attaque aux enjeux structurels qui font qu'aujourd'hui, on a 3 500 milliards de dettes,
05:49qu'il y a la question du financement de notre modèle de protection sociale qui est posé,
05:54et qu'une partie de notre protection sociale est aujourd'hui financée par de la dette.
05:58C'est ça aussi le vrai sujet.
06:00Oui, et par ailleurs, effectivement, ce week-end, quand on évoquait ce qui passait au vote à l'Assemblée nationale,
06:06ce n'était pas tellement des recettes, c'était des défiscalisations, c'était peut-être des mesures appréciables,
06:12mais qui auraient eu tendance à aggraver encore cette dette dont vous parlez.
06:16Effectivement, toute la question, c'est de savoir si on arrive à maîtriser cette dette qui a tendance à s'emballer aujourd'hui.
06:22Alors ça dit aussi qu'il y a toujours beaucoup de difficultés à se mettre d'accord.
06:26Écoutez Philippe Brun, socialiste, vice-président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale,
06:32c'était sur BFM ce matin.
06:34Si on ne veut pas dégrader le déficit, il faut trouver 15 milliards de recettes.
06:38La taxe Zuckman est une option, Olivier Faure l'a dit, on est prêt à accepter d'autres options que la taxe Zuckman
06:44du moment qu'on a le rendement, c'est-à-dire du moment qu'on a finalement de l'équilibre.
06:48Nous, ce qui est important pour nous, c'est qu'il y ait de la justice fiscale, bien sûr,
06:51et c'est aussi qu'on épargne d'efforts les classes populaires et les classes moyennes.
06:55Jamais les socialistes ne voteront un budget dans lequel on demande des efforts aux classes populaires
07:00et aux classes moyennes.
07:01Ce n'est pas à eux de payer la mauvaise gestion des amis de M. Macron depuis 8 ans.
07:05Le socialiste Philippe Brun, c'était sur BFM ce matin.
07:10La non-censure du PS est loin d'être gagnée.
07:12On l'a déjà évoqué il y a quelques minutes.
07:15Pas de deal, d'après Boris Vallot, qui est le chef du groupe.
07:18François-Xavier Bourmont, on se répète bien sûr, mais le rejet des motions de censure
07:23juste après le discours de politique générale, ça n'a en rien stabilisé le gouvernement.
07:29Non, on est toujours dans un rapport de force qui est d'autant plus dur
07:32que sans doute qu'on se trompe dans la façon de lire ce qui se passe en ce moment
07:36à l'Assemblée nationale.
07:38Ce n'est pas un budget qui est en train d'être construit.
07:41L'objectif, ce n'est pas de bâtir un budget, c'est de trouver de la stabilité politique.
07:46Et à partir de là, il faut bâtir un compromis, ce que les institutions, aucun outil qui est à la disposition
07:52des partis politiques ou en tout cas des députés, personne ne sait faire en réalité.
07:58Tous les présidents de groupe vous le disent, on tâtonne, que ce soit du côté de Lecornu,
08:02des socialistes ou de LR.
08:04Et dans cette recherche de compromis, il y a deux choses contradictoires.
08:08entre la position des socialistes d'un côté qui veulent augmenter les impôts sur les plus riches
08:14qu'ils cherchent avant tout à obtenir et LR qui, eux, ne veulent surtout pas de hausse d'impôts
08:19et prioriser la compétitivité des entreprises, pour le dire vite.
08:25Il peut y avoir un terrain d'entente entre les deux.
08:27Ils peuvent trouver un terrain d'entente, mais là où je dis qu'il n'y a pas de méthode
08:30pour construire un compromis, c'est que le parcours n'est pas terminé.
08:33Après l'Assemblée nationale, peu importe comment ça se termine,
08:36le texte partira au Sénat où la droite est majoritaire avec l'UDI
08:41et reviendra ensuite à l'Assemblée nationale, voire en commission mixte paritaire,
08:45s'il n'y a pas d'accord, c'est dire que le parcours n'est pas semé d'embûches.
08:49Ils avancent tous dans le noir sans aucun instrument pour pouvoir éclairer l'avancée des discussions.
08:55Donc effectivement, se montrer optimiste aujourd'hui, ça paraît quand même un peu osé.
09:00Et on a entendu ce week-end que le président du Sénat comptait bien avoir son mot à dire
09:04sur toutes ces questions.
09:06– De la réforme des retraites.
09:07– Le budgétaire, Franck Bouazis, je vous voyais d'autres lignes et de la tête.
09:09– Oui, parce que je ne suis pas d'accord avec François-Xavier,
09:12à mesure où je pense qu'on n'est pas en train de bâtir des compromis,
09:14mais d'abord de bâtir un budget.
09:16Tout simplement parce que, premièrement, la pendule tourne, il y a 70 jours,
09:19et c'est pour ça que le Palais Bourbon siège à un rythme un petit peu sans précédent quand même,
09:25sauf le dimanche.
09:26Et ensuite, imaginons qu'ils n'y arrivent pas à bâtir ce compromis,
09:29ça veut dire quoi ?
09:30Ça veut dire une dissolution, et je pense qu'au fond d'eux-mêmes,
09:33les députés, qu'ils soient de LR ou de quelque autre formation que ce soit,
09:36n'ont pas envie de se retrouver devant leurs électeurs,
09:38avec au-dessus de leur tête une sorte de pancarte,
09:40nous n'avons pas réussi à voter le budget.
09:42Ce qui serait quand même assez de désordre dans une campagne électorale.
09:44– Finalement, c'est le meilleur moyen de construire un compromis,
09:46parce qu'ils ont tous en effet l'épée de Damoclès au-dessus de la tête,
09:50et c'est peut-être une incitation.
09:52– Alors je précise juste que le but, ce n'est pas de bâtir un budget,
09:54ce n'est pas de bâtir un budget cohérent.
09:57Là, on a affaire à un cadavre exquis, où chacun empile les amendements,
10:00puis à la fin, on ouvre le texte, on voit ce que ça donne,
10:02ça peut être poétique, mais ça n'a absolument aucun sens au niveau économique.
10:06Quand on revoit la liste des mesures qui s'empilent les unes derrière les autres,
10:08hausse de taxes, hausse de dépenses,
10:11ça ne correspond à aucune ligne macroéconomique,
10:13ou en tout cas pas du tout à celle qui avait été donnée au départ par Lecornu,
10:17et celle qui essaie de suivre Macron depuis 2017,
10:19même si on a bien compris.
10:20qu'il allait en rabattre.
10:21– Et puis on dit 70 jours pour trouver un budget,
10:24mais en réalité, l'examen en première lecture du projet de loi de finances 2026,
10:29c'est jusqu'à mardi de la semaine prochaine, je crois.
10:31Donc on est encore plus resserré que ça.
10:35Valérie Gass, ça influe forcément sur la nature du débat parlementaire.
10:41Ce calendrier est extrêmement resserré.
10:44– Oui, il y a une espèce de forme d'urgence.
10:48Néanmoins, il y a quand même beaucoup d'amendements
10:49qui ont été déposés, il y a déjà du retard dans l'examen de tout ça.
10:55Mais oui, il y a un objectif, on vient d'en parler,
10:59qui est celui d'arriver à quelque chose,
11:02et tout en ne faisant pas toutes les concessions
11:04qui pourraient être inadmissibles pour chacun des camps.
11:08Donc c'est vrai que ce débat, il est totalement inédit à tous les points de vue,
11:12sur la forme, sur le fond, sur les enjeux, sur le contexte.
11:18Et c'est vrai qu'on ne sait pas bien comment ça va aboutir.
11:21Et on se demande même si chacun des groupes a vraiment un objectif vraiment défini
11:28et qui serait sur une stratégie.
11:30ou si ce n'est pas chacun qui avance à vue en fonction de l'examen d'un amendement
11:35ou d'un autre et de ce qu'on peut peut-être concéder à un moment,
11:38puis ne pas concéder à un autre.
11:40On est vraiment à l'aveuglette sans vraiment savoir.
11:43Et je me demande même si chacun des députés et des groupes qui sont en présence
11:47ont vraiment un cap.
11:51– Patrice Moyon.
11:52– Et le vrai problème aujourd'hui, c'est que pour les Français,
11:55ce budget est probablement illisible, c'est-à-dire qu'il y a des centaines d'abondements,
11:58il y a des concessions de part et d'autre.
12:01Mais ce budget, il faut franchir l'obstacle du budget 2026,
12:05mais il ne donne aucun horizon en fait.
12:08C'est-à-dire que sur un certain nombre d'enjeux qui sont pourtant essentiels
12:11pour la société française, je pense à la protection sociale,
12:14je pense à l'éducation, je pense à la santé,
12:16il faudrait une programmation pluriannuelle.
12:20Alors on a cette programmation pluriannuelle aujourd'hui pour la défense,
12:22mais on ne l'a pas dans les autres domaines.
12:24Donc je pense que d'un point de vue démocratique, c'est un vrai problème
12:28parce que les Français ne comprennent rien à ce qui est en train de se jouer.
12:30– Déjà un budget pour l'an prochain, ce serait pas mal.
12:34– Il y a plusieurs groupes de gauche, principalement la France insoumise,
12:39qui reprochent toujours aux socialistes de ne pas avoir censuré ce gouvernement
12:44dès après le discours de politique générale de Sébastien Lecornu,
12:47en disant en gros vous auriez dû censurer directement
12:49parce que là vous voyez bien que vous n'obtiendrez pas grand-chose.
12:52Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est faux ?
12:55Est-ce qu'ils obtiennent des trophées depuis un peu plus d'une semaine,
12:58les socialistes, François-Xavier Bournemont ?
13:00– Il y a déjà cet énorme trophée qui est la suspension de la réforme des retraites.
13:05– Mais c'est pas fait.
13:06– Non, c'est pas fait, il faut aller au terme du processus.
13:09Mais en tout cas, la proposition est dans le débat parlementaire
13:12et est en discussion entre les députés.
13:15Alors fort de ce premier gain, on voit que les socialistes
13:19essayent de pousser leur avantage au maximum
13:21pour obtenir des hausses d'impôts sur les ultra-riches.
13:24et c'est là où on rentre dans la zone de négociation
13:28pour aboutir à un compromis.
13:30Mais je veux dire encore une fois,
13:32tout ça ne vise qu'à une seule chose,
13:34stabiliser la situation politique.
13:36Il n'y a absolument aucune ambition,
13:39comme le disait Patrice, de donner de la vision à long terme
13:42sur ce que sera l'économie française l'année prochaine.
13:44– Patrick Bouazis, Franck Bouazis pardon.
13:46– Moi je pense qu'il y a quand même une bascule qui s'opère,
13:49c'est que quel que soit ce qui sera voté
13:52sur la contribution des plus riches,
13:54quelle que soit la forme sous laquelle ce sera voté,
13:56il y a quand même eu une prise de conscience
13:58autour du débat sur la taxe Zuckman
14:00qui est que les profits d'une catégorie de personnes
14:04qui est dans le dernier décile de patrimoine de ce pays
14:07a vu la valeur de son patrimoine s'envoler
14:10au cours des dix dernières années
14:11et que pour que le pacte démocratique continue à être respecté,
14:15pour que le consentement à l'impôt continue à être respecté,
14:18il faut un rééquilibrage dans la contribution.
14:19Et là, je pense qu'il y a vraiment, comme je le disais,
14:22une bascule qui s'est opérée
14:23et que dans les budgets qui viendront,
14:25cette question se posera à nouveau
14:27de la plus juste répartition de l'effort fiscal
14:29entre les classes moyennes et les ultra-riches.
14:32– Il n'y a plus guère que les LR
14:33qui s'opposent frontalement à cette taxe des...
14:36– Oui, mais ils s'opposent presque à reculons
14:38parce qu'ils sentent bien de toute manière
14:40qu'une majorité de Français
14:41et les sondages qui sont en fin de la matière le montrent
14:43considèrent qu'aujourd'hui,
14:45la contribution de la classe moyenne proportionnellement
14:47est plus importante que la contribution
14:49de ce qu'on appelle une formule peut-être pas très heureuse,
14:52les ultra-riches,
14:53et que ceci génère un sentiment d'injustice.
14:56– Dans le budget de la Sécu
14:58qui donc arrive en commission aujourd'hui,
15:00qui continuera d'être examiné toute la semaine,
15:03il y a un gel prévu du RSA,
15:05des APL, des allocations familiales,
15:06on parlait des ultra-riches,
15:07mais il y a d'autres personnes concernées
15:09par les mesures prévues dans ce projet de budget,
15:12les pensions de retraite aussi, bien sûr.
15:14Est-ce que finalement, ce n'est pas, Valérie Gass,
15:16le projet de budget le plus difficile des deux, peut-être ?
15:20– C'est souvent le projet de budget de la Sécurité sociale
15:23qui coince le plus,
15:24parce que c'est vrai que ça impacte directement
15:26sur des choses qui concernent vraiment
15:28la vie quotidienne des Français.
15:30La santé, bien sûr,
15:31étant la chose peut-être la plus importante
15:35et la plus significative.
15:36D'ailleurs, Michel Barnier était tombé,
15:38avait été censuré sur le budget de la Sécurité sociale.
15:40Et alors là, d'autant plus qu'il y a cette fameuse mesure
15:44sur la suspension de la réforme des retraites
15:45qui est maintenant incluse dans le projet de budget
15:50de la Sécurité sociale
15:52et qui va être un élément aussi,
15:54pour savoir, les socialistes qui l'ont réclamé,
15:57pour que la suspension puisse être débattue et effective,
16:00il faut adopter aussi ce projet de budget de la Sécurité sociale.
16:03Donc il va y avoir un double enjeu
16:05de ne pas accepter les mesures de financement
16:08de cette suspension parce que la suspension
16:10de la réforme des retraites a été accompagnée
16:12par Sébastien Lecornu d'un certain nombre de mesures
16:14en effet qui remettent en cause des aides,
16:17les franchises et médicales qui sont rejetées par la gauche.
16:20Et en même temps, pour avoir la suspension,
16:22il faut trouver des fonds pour la financer.
16:25Donc là, oui, ça va être compliqué.
16:27Je ne sais pas si l'un de vous peut faire
16:29un petit cours rapide de pédagogie constitutionnelle
16:33pour expliquer et commenter ce qu'a dit Gérard Larcher hier.
16:37C'était dans Le Parisien, aujourd'hui en France.
16:39Grosso modo, pour résumer, on peut dire,
16:40il a dit sur la suspension de la réforme des retraites,
16:43vous pouvez toujours débattre.
16:44Moi, après, au Sénat, je l'ai réintroduit.
16:47Est-ce qu'il en a le pouvoir ?
16:49Est-ce que le Sénat peut décider
16:51que ce qui aura été dit à l'Assemblée nationale,
16:54eh bien, on balaye ça d'un revers de main ?
16:57Peut-être Patrice Moyon, si ?
16:59Écoutez, le Sénat, effectivement, peut contredire
17:03l'Assemblée nationale.
17:04Et ensuite, c'est retour à l'Assemblée nationale.
17:08Et puis, avec une commission,
17:09c'est une commission mixte paritaire.
17:13Qui a le final cut.
17:14Et donc, la commission mixte paritaire
17:15ayant le dernier mot en la matière,
17:17dans le processus parlementaire,
17:19c'est en cela que, me semble-t-il,
17:21les oucasses de Gérard Larcher
17:23vont manquer un petit peu d'effet, quoi.
17:26Ils auront tout de même leur mot à dire
17:28dans cette commission mixte paritaire.
17:30Sauf à regarder la composition
17:31de la commission mixte paritaire,
17:33où il y a à parts égales entre sénateurs et députés.
17:36Comme les sénateurs LR sont majoritaires,
17:40avec l'UDI au Sénat,
17:42il y aura peut-être un peu plus de poids
17:43du côté de LR.
17:45En tout cas, personne ne peut dire aujourd'hui
17:47ce qui ressortirait d'une commission mixte paritaire
17:50sur un texte revenu du Sénat
17:53qui aurait supprimé, rétabli la réforme des retraites.
17:57Super.
17:58Et puis, effectivement, Emmanuel Macron avait dit
18:00s'il y a censure, il y a dissolution,
18:02pour revenir aux menaces des socialistes
18:04dont on parlait tout à l'heure.
18:05Est-ce que c'est toujours valable, selon vous,
18:07cette menace-là, Franck Bouaziz ?
18:10Est-ce qu'il peut encore y avoir censure des socialistes
18:14suivie de dissolution dans le calendrier actuel ?
18:17– Alors, je vais prendre la dernière partie
18:18de votre question, Augustin,
18:20c'est-à-dire que si, effectivement, il y a censure,
18:22on peut imaginer que la dissolution
18:23pend au nez de l'Assemblée nationale,
18:26parce que ça semble difficile d'imaginer
18:28la nomination d'un autre gouvernement
18:30avec la même Assemblée.
18:33Mais je pense que dans ce qu'on évoquait
18:35au début de cette émission,
18:36dans leur grande majorité,
18:38les parlementaires n'ont pas intérêt,
18:39en ce moment, à retourner aux urnes.
18:41Donc, je pense que ce réflexe
18:43de survie professionnelle, si j'ose dire,
18:45ou de survie politique, va les conduire quand même
18:48à trouver un compromis,
18:49même si, comme mes collègues ont dit…
18:50– Donc, la menace des socialistes
18:52qui disent « on verra à la fin de la semaine »,
18:53c'est un peu du flanc ?
18:54– Je pense que quand même,
18:56de part et d'autre,
18:57il y a un petit côté « retenez-moi
18:58où je fais un malheur »,
18:59qui serait amusant si on tourne un film,
19:03qu'il est un petit peu moins
19:04quand on débat de quelque chose
19:05comme 400 milliards de recettes fiscales
19:08et 450 milliards de dépenses.
19:10– Bon, on en reparle la semaine prochaine,
19:11alors on verra bien.
19:12On en vient maintenant
19:13à la politique internationale,
19:14dans un pays où les finances publiques
19:16sont stabilisées,
19:18avec même un excédent budgétaire l'an dernier.
19:21Mais à quel prix ?
19:22Nous parlons de l'Argentine
19:23et de ces législatives de mi-mandat
19:25qui avaient lieu hier.
19:27Les résultats sont clairs et nets.
19:29Javier Mileï triomphe.
19:3040% des suffrages exprimés
19:32à plus de 16 points
19:34de l'opposition de centre-gauche.
19:36Bonsoir Caroline Vick.
19:38– Bonsoir.
19:39Caroline Vick, on vous entend
19:41depuis Buenos Aires
19:42pour France Info en direct.
19:45Les marchés financiers
19:46ont d'ailleurs salué aujourd'hui
19:48cette victoire de Mileï.
19:48– Oui, exactement.
19:51Alors, ces dernières semaines,
19:52la valeur du dollar avait augmenté,
19:53l'incertitude était totale.
19:55Et aujourd'hui, en effet,
19:56l'euphorie a gagné
19:57non seulement les libertariens,
19:59mais aussi les marchés financiers.
20:00Les actions argentines
20:01à Wall Street ont grimpé
20:02jusqu'à 50%.
20:04En Argentine,
20:05la valeur des devises étrangères
20:06a, elle, baissé
20:07et l'indice risque pays
20:09est fortement descendu
20:10puisque le monde sait maintenant
20:12que l'Argentine pourra
20:13rembourser ses dettes en 2026
20:15grâce à l'aide financière
20:17du Trésor américain.
20:18Je vous le rappelle,
20:19il y a 15 jours,
20:19lors d'un voyage à Washington,
20:21Donald Trump avait promis
20:22un swap, un échange de devises
20:24de 20 milliards de dollars,
20:26mais seulement si Mileï
20:28gagnait les élections.
20:29L'Argentin a donc rempli son contrat
20:31et Trump a d'ailleurs ce matin
20:32félicité son homologue
20:34pour sa victoire
20:34qu'il a qualifiée d'inespérée.
20:37Il s'est même attribué le triomphe
20:39en mettant en avant
20:40l'importance de son intervention
20:41et de son soutien
20:41dans les résultats de ce scrutin.
20:43Et puis le programme d'austérité
20:45mis en place
20:45a peut-être aussi rassuré
20:47les investisseurs
20:49et les marchés financiers.
20:50C'est une victoire
20:50en tout cas plutôt inattendue,
20:52non, Caroline,
20:53du parti de Mileï ?
20:55Exactement.
20:55La réaction commune
20:56à tous les Argentins
20:57est la surprise, en effet,
20:58personne ne s'imaginait
21:00une telle victoire
21:01compte tenu des scandales
21:02de corruption
21:03et surtout de la crise
21:04économique et sociale.
21:06Selon un sondage récent
21:07de l'Institut Bloomberg,
21:09Boomerang,
21:1085% des Argentins
21:12déclarent arriver
21:13sans argent
21:14à la fin du mois,
21:1585%.
21:16Donc les Argentins
21:17sont conscients
21:17de la détérioration du pays,
21:19mais ils continuent
21:20à parier sur Mileï,
21:21sur la nouveauté.
21:23Et après,
21:23la réaction dépend évidemment
21:24du type de profil.
21:25Le libertarien
21:26est ce matin
21:26enthousiaste,
21:28l'électeur de gauche
21:29est dépité
21:29et l'électeur indécis
21:31qui a redonné
21:32un vote de confiance
21:33au gouvernement
21:34a de l'espoir.
21:35Il s'agit d'une nouvelle
21:36opportunité
21:37pour redresser le pays
21:38et d'une seconde chance
21:39pour que Mileï
21:40mène à bien
21:41son programme
21:41et ses réformes,
21:42mais cette fois
21:43sans excuse.
21:44Le président
21:45a les dollars
21:46dont il a besoin,
21:47il a la confiance
21:47renouvelée de la population.
21:49Pour les Argentins,
21:50il n'a donc maintenant
21:51plus droit à l'erreur.
21:52Et puis si on peut
21:52tempérer peut-être
21:53le triomphe de Mileï,
21:56il faut quand même
21:57signaler que le taux
21:57de participation
21:58était assez faible,
21:59me semble-t-il.
22:01Les gens en ont parlé
22:02aujourd'hui,
22:02c'était vraiment
22:03un sujet dans les discussions
22:05ou il y a un désintérêt
22:06de la politique
22:06qui s'exprime aussi là ?
22:09Alors le taux de participation
22:10s'élève à 67%.
22:12C'est exactement
22:13le même taux
22:13des dernières législatives
22:16en Argentine.
22:18Donc on reste quand même
22:19un certain niveau similaire
22:21de ces dernières années.
22:23Mais en effet,
22:23il y a quand même
22:24une certaine indifférence.
22:25Je parlais des électeurs indécis.
22:27Beaucoup justement
22:28ont décidé de voter blanc
22:30ou de ne pas aller voter
22:31malgré l'obligation
22:32de vote ici en Argentine.
22:34C'est vrai qu'il aurait pu y avoir
22:36une plus grande différence.
22:37Mais là,
22:37on est à 40% quand même
22:39pour les libertariens,
22:40ce qui est quand même
22:41une victoire énorme,
22:43écrasante.
22:43C'est considérable, oui.
22:44Et 35% derrière
22:46avec la gauche
22:47qui reste quand même
22:48une des forces centrales
22:50du paysage politique argentin.
22:51Merci Caroline Vick
22:52depuis Buenos Aires
22:53pour France Info.
22:55Christophe Gascard,
22:56malgré le taux de pauvreté
22:57et d'endettement
22:58qui est quand même
22:59assez important,
23:00on le disait,
23:00il y a un peu
23:01populaire autour
23:02de Ravier Milei.
23:04Oui, parce que pour l'instant,
23:05j'allais dire,
23:06ça fonctionne,
23:07comme l'expliquait Caroline,
23:08il y a un narratif
23:09anti-système
23:11et surtout une personnalisation
23:12de Ravier Milei
23:14qui, hier soir,
23:16sortait,
23:16chantait comme une pop star.
23:18Il est arrivé,
23:19d'ailleurs,
23:19nous, on a l'habitude
23:20de voir nos hommes politiques
23:21en cravate costume.
23:24Là-bas, lui,
23:24il est...
23:25On parle encore
23:25de Valéry Giscard d'Estaing
23:26et son accordéon,
23:27donc c'est bien
23:28qu'on n'a pas l'habitude.
23:29Depuis le début,
23:31c'est l'homme
23:32qui est proche du peuple,
23:33c'est celui
23:34qui rejette
23:35totalement
23:36ce qui a été fait
23:38avant
23:39et qui n'hésite pas
23:41à pousser la chansonnette
23:43et surtout
23:44à sortir la tronçonneuse.
23:45C'est quand même...
23:46Il a quand même fait
23:47des coupes drastiques
23:48et énormes
23:49dans cette société-là.
23:51Ce qui veut dire aussi
23:52et Caroline,
23:54votre correspondante,
23:54l'a expliqué tout à l'heure,
23:55c'est qu'il y a une partie
23:56aussi invisible,
23:57c'est-à-dire que ceux qui souffrent
23:58sont peut-être tellement démoralisés
24:00qu'ils n'arrivent même plus
24:01ou qu'ils ne vont même plus voter
24:03et qu'à l'inverse,
24:04ceux qui en profitent,
24:06et ce n'est pas forcément
24:07la classe sociale
24:08la moins favorisée,
24:10bien au contraire,
24:10on est dans un système libertarien,
24:12c'est totalement l'inverse
24:13de ce que l'on a en France,
24:14c'est-à-dire où à la fois
24:16on a des impôts
24:17mais on sait que ça va être redistribué,
24:19en Argentine,
24:20on est passé totalement
24:21à l'inverse,
24:22c'est-à-dire c'est un peu
24:23du chacun pour soi
24:24et surtout,
24:25on fait en sorte
24:26que l'État
24:27ne soit quasiment plus là,
24:30en tout cas d'un point de vue
24:31impôts, imposition.
24:33Donc ça, ça joue.
24:34La deuxième chose
24:35qui joue aussi énormément,
24:36c'est le soutien
24:37de Donald Trump.
24:38On en a parlé aussi.
24:40D'une certaine manière,
24:41c'est aussi un pari sur l'avenir.
24:43Et ce qui est terrible,
24:45c'est que lorsqu'il l'a rencontré
24:46au mois de septembre,
24:46il lui a dit, en gros,
24:48je vais te filer 20 milliards d'euros
24:50et puis là, il a dit,
24:52si vous votez pour lui,
24:53je vous redonnerai aussi
24:5420 milliards d'euros.
24:55Par contre,
24:55si vous ne votez pas pour lui,
24:57vous n'aurez pas les 20 milliards.
24:59Donc quand on est un Argentin
25:00et qu'on se dit,
25:01en fait,
25:01on est tellement dans une misère totale
25:03que si on a le grand oncle Sam,
25:05alors là,
25:05c'est l'oncle Donald,
25:06qui nous prête de l'argent,
25:07eh bien,
25:08peut-être qu'on y va.
25:08C'est un bon signal pour lui,
25:10pour Donald Trump,
25:11parce qu'il a aussi
25:12ses midterms en vue.
25:14Mais lui,
25:14il n'a pas d'autre Donald Trump
25:16qui peut lui promettre de l'argent.
25:18Donc, est-ce qu'il a ce levier-là ?
25:19C'est un bon signal.
25:20Néanmoins,
25:21faire le parallèle entre les deux
25:22n'est pas forcément probant
25:24parce que ce n'est pas
25:25le même système électoral.
25:28On n'est pas obligé
25:29de voter aussi aux États-Unis.
25:32C'est État par État.
25:33En gros,
25:34les élections de mi-mandat,
25:35ce n'est pas du tout
25:36la même chose
25:37que ce qu'on en a eu là.
25:38Donc, il faudra voir
25:39sur la durée.
25:42Bien évidemment,
25:43comme il avait misé
25:44aussi sur cette élection-là,
25:47Donald Trump,
25:47je pense qu'il peut
25:48s'en satisfaire
25:49et sabrer le champagne
25:51californien.
25:53Néanmoins,
25:56ce qui est quand même terrible,
25:57c'est d'une certaine manière,
25:58il met sous du tel
25:59aussi l'Argentine.
26:00Je vous prête de l'argent
26:01à condition que
26:02l'ultra-droite
26:05continue à faire
26:06ses coupes budgétaires
26:07de la même manière
26:08qu'Elon Musk
26:09avait sorti
26:09de la tronçonneuse
26:11et avec le Doge
26:11avait coupé énormément
26:13dans les effectifs.
26:14On va continuer
26:15à parler de tout ça
26:16juste après l'information
26:18puisqu'il est 20h30
26:19et on retrouve maintenant
26:21Stéphane Milhomme.
26:21Et l'Association française
26:28des entreprises privées
26:29n'est pas contente du tout
26:31après l'augmentation
26:32de la surtaxe
26:32sur les sociétés
26:33les plus riches
26:34dans le vote du budget.
26:36Elle passe de 4 à 6 milliards d'euros
26:37pour cette association patronale.
26:39Le gouvernement
26:40renie son engagement
26:41à limiter cette disposition
26:43dans le temps.
26:44Elle assure que
26:44ces dispositions
26:45contreviennent
26:46aux priorités de la France
26:47et les orientations
26:48adoptées ce jour
26:49affecteront
26:50les projets
26:51d'innovation
26:52et d'investissement.
26:54La circulation
26:54des TGV sud-est
26:55va s'intensifier
26:56dès 21h.
26:57Promesse du ministre
26:58des Transports
26:59alors qu'une centaine
27:00de trains
27:00grandes vitesses
27:01ont été retardés
27:02ou carrément arrêtés
27:03aujourd'hui
27:03à la suite
27:04d'un acte de vandalisme
27:05sur la ligne ferroviaire
27:06à hauteur
27:07de la gare de Valence
27:08TGV.
27:0950 000 voyageurs
27:11ont été en souffrance
27:12aujourd'hui
27:12dans les gares
27:13de la vallée du Rhône
27:14sur les TGV
27:15mais aussi
27:15les trains
27:16grandes vitesses
27:16espagnols
27:17et italiens
27:18qui utilisent
27:18cet axe.
27:19Le retour à la normale
27:20est toujours attendu
27:21pour demain matin.
27:22La Croix-Rouge
27:23en route
27:24pour récupérer
27:25la dépouille
27:25d'un 16e otage
27:27à Gaza
27:27selon l'armée israélienne.
27:29Le Hamas
27:29a libéré mi-octobre
27:30les 20 derniers
27:31otages vivants.
27:32Le mouvement
27:33terroriste palestinien
27:34devait aussi rendre
27:35à cette date
27:36les 28 corps
27:36des captifs
27:37qu'il retient
27:37mais n'en a restitué
27:39à ce jour
27:40que 15
27:40dans la bande de Gaza.
27:42Une frappe israélienne
27:43sur une Syrie
27:43dans le sud du Liban
27:44fait deux morts
27:45ce qui porte à 13
27:46le nombre de décès
27:47après des raids
27:48similaires
27:49depuis jeudi dernier.
27:50L'aviation israélienne
27:51affirme toujours
27:52viser des membres
27:53ou infrastructures
27:54du Hezbollah
27:55pro-iranien
27:55malgré l'instauration
27:57d'un cessez-le-feu.
27:58Et puis en top 14
28:00de rugby
28:00Perpignan
28:01tire les conséquences
28:01de huit défaites
28:02consécutives.
28:04Le manager de l'USAP
28:05Franck Azema
28:06est écarté
28:07par la direction
28:08qu'il annonce ce soir.
28:09Les rugbymenes catalans
28:10sont à la dernière place
28:11de ce classement
28:12de top 14.
28:13France Info
28:1420h-21h
28:17France Info
28:19Les informés
28:19Augustin Arrivé
28:21Les informés ce soir
28:23toujours avec
28:23Franck Boisys
28:24de Libération
28:25Valérie Gass
28:26de RFI
28:27Christophe Gascard
28:28de France Info
28:29Télé
28:29François-Xavier Bourmeau
28:30de l'Opinion
28:31et Patrice Moyon
28:33du quotidien
28:34Ouest France
28:35et nous évoquions
28:36à l'instant
28:37le triomphe électoral
28:38de Javier Mileï
28:39avec 40% des voix
28:40hier aux législatives
28:41demi-mandat.
28:43Il est au pouvoir
28:44depuis quelques années
28:45maintenant
28:45et les électeurs
28:46donc choisissent
28:47de lui faire confiance
28:48à nouveau
28:49semble-t-il
28:50malgré la situation
28:51économique
28:51très difficile
28:52que traverse
28:54le pays
28:55que traverse
28:56l'Argentine
28:57alors Christophe Gascard
28:57vous nous disiez
28:58que le parallèle
29:00avec Donald Trump
29:01en tout cas
29:02d'un point de vue
29:02électoral
29:03n'est pas forcément
29:05pertinent
29:05d'un point de vue politique
29:07on ne peut pas
29:07s'empêcher
29:07de faire le parallèle
29:08avec d'autres dirigeants
29:10d'extrême droite
29:10ailleurs dans le monde
29:11Giorgia Meloni
29:13qui reste relativement
29:14stable en Italie
29:16dans les intentions
29:17de vote
29:17et puis Jordan Bardella
29:19qui lui n'est pas
29:20au pouvoir
29:21actuellement
29:21mais dont la popularité
29:23ne cesse de progresser
29:25Valérie Gass
29:25est-ce qu'il peut y avoir
29:27une inspiration
29:28Javier Mileï
29:29du côté de l'extrême droite
29:30française ?
29:33Alors est-ce qu'il y aura
29:34une inspiration ?
29:35Je pense que c'est difficile
29:36pour un leader
29:37même du Rassemblement
29:39national en France
29:40même pour Jordan Bardella
29:42d'aller s'inspirer
29:43de ce
29:44de Donald Trump
29:46enfin en tout cas
29:46publiquement
29:47officiellement
29:48de se revendiquer
29:49de cette manière-là
29:51de ce genre
29:52de leader
29:53je pense que
29:55les français sont
29:55très différents
29:56et que c'est pas
29:57forcément la voie
29:58qui sera la moins glissante
30:00même pour un leader
30:01du Rassemblement national
30:02c'est vrai qu'on a vu
30:03Jordan Bardella
30:04qui essaye
30:07de se rapprocher
30:09du monde libéral
30:11de l'économie
30:12qui pourrait peut-être
30:13éventuellement s'inspirer
30:15mais je pense que les situations
30:16sont très différentes
30:17et que le discours politique
30:19des leaders
30:20du Rassemblement national
30:21en France
30:22aura bien du mal
30:23à aller se revendiquer
30:25de cette filiation-là
30:26et de cet exemple-là
30:27qui ne sont pas sur les mêmes
30:28parce que le Rassemblement national
30:29est beaucoup plus étatiste
30:30c'est-à-dire que
30:31le programme économique
30:32du Rassemblement national
30:33n'a rien à voir
30:34avec le régime en vigueur
30:36en Argentine
30:37ou même
30:37parce qu'on parle aussi
30:38un petit peu
30:38dans certains journaux
30:39d'un miracle italien
30:40avec Giorgia Meloni
30:41il ne faut quand même pas oublier
30:42que ça repose sur les mêmes recettes
30:43c'est-à-dire qu'on commence
30:45par un coup de tronçonnage
30:47j'allais dire assez sévère
30:48dans les dépenses publiques
30:49alors effectivement
30:50ça produit immédiatement
30:52quelques effets
30:53puisque ça pourrait
30:54ça mécaniquement
30:55ça réduit le déficit budgétaire
30:56donc ça crée des excédents
30:58puisqu'on coupe très violemment
30:59dans la dépense publique
31:00mais il faut regarder
31:01un petit peu à moyen terme
31:02qu'est-ce qui va se passer
31:03dans 4 ou 5 ans
31:04aussi bien en Argentine
31:05qu'en Italie
31:06est-ce qu'il va y avoir
31:07une acceptation
31:08de ces coupes
31:09dans les dépenses publiques
31:10dans quel état
31:11vont être les services publics
31:13et c'est un petit peu
31:14à la fin du mal
31:15qu'ont payé les musiciens
31:16qu'on va avoir
31:16le véritable effet
31:17de ces politiques-là
31:18et peut-être qu'à ce moment-là
31:19les dirigeants
31:20qui auront pris ces décisions
31:21ne seront d'ailleurs plus
31:22en fonction
31:22Je pense que l'Argentine
31:25effectivement
31:25est complètement différente
31:27donc je ne pense pas
31:28que les leaders populistes
31:29européens
31:30iront chercher de l'inspiration
31:31dans un pays
31:32qui de toute façon
31:33a été très instable
31:34depuis la fin
31:35de la Seconde Guerre mondiale
31:36en revanche
31:37il faut s'intéresser
31:38à ce qui se passe
31:38en Argentine
31:39le porte-parole
31:40du département
31:41au Trésor
31:42a dit
31:43stabiliser l'Argentine
31:45c'est America first
31:46parce que
31:47qu'est-ce qui se passe
31:47en Argentine
31:48et là ça intéresse
31:49la France
31:49et ça intéresse l'Europe
31:50c'est le bras de fer
31:52entre les Etats-Unis
31:53et la Chine
31:54c'est-à-dire que la Chine
31:55est le deuxième partenaire
31:56commercial
31:56de l'Argentine
31:58et Donald Trump
31:59voit d'un très mauvais œil
32:00en fait
32:01la Chine tissait sa toile
32:03il y a la question
32:04du contrôle
32:04des minerais
32:05et donc pour l'Europe
32:06c'est un sujet important
32:08puisque de toute façon
32:09il y a eu la signature
32:10aussi de l'accord
32:10sur le Mercosur
32:11et donc il y a
32:12un enjeu aussi
32:13il y a un enjeu
32:14d'abord économique
32:15pour les Européens
32:16oui même sans parler
32:17des Etats-Unis
32:18et de la Chine
32:18il y a des relations directes
32:19entre l'Union Européenne
32:20et donc la France
32:22et l'Argentine
32:23François-Xavier Bourmeau
32:24comment est-ce qu'on observe ça
32:26depuis la France
32:27est-ce que le personnel politique
32:29en a quelque chose à faire
32:30qui est au pouvoir en Argentine
32:32oui avec l'Argentine
32:34il y a notamment
32:34le Mercosur
32:35mais en France
32:36alors déjà première chose
32:39faire attention
32:39à la dénomination
32:40extrême droite
32:41parce que dans tout ce
32:42qui a été englobé
32:43ça recouvre des choses
32:44qui sont très très différentes
32:45on l'a évoqué notamment
32:46sur l'économie
32:47Ravier Milley
32:48ce n'est pas quelqu'un
32:50d'extrême droite
32:50c'est un libertarien
32:51il est au-delà de libéral
32:53vous l'avez dit tout à l'heure
32:54c'est chacun pour soi
32:55donc on est dans une forme
32:56de libéralisme
32:57totalement débridé
32:58qui a sans doute fonctionné
33:00parce que
33:01il faut voir d'où venait
33:02l'Argentine aussi
33:03il y a des années
33:04de social-étatisme
33:05clientéliste
33:06qui avait plongé le pays
33:08dans un appauvrissement
33:09totalement généralisé
33:10quand Milley arrive
33:12il tient tout de suite
33:14ses promesses
33:14à la tronçonneuse
33:15il débureaucratise
33:16il coupe dans les ministères
33:17donc il y a sans doute
33:19eu chez les électeurs argentins
33:21peut-être aussi cette idée
33:22de laisser sa chance au produit
33:23sachant d'où il venait
33:24pour voir si celui-là
33:25allait fonctionner
33:26ou pas
33:26sur les relations
33:28avec
33:28donc entre France
33:30et Argentine
33:31n'a pas toujours été
33:33excellente
33:34mais on voit quand même
33:35que Ravier Milley
33:36aspire beaucoup
33:36à droite
33:37notamment chez LR
33:38quelqu'un comme
33:39David Lissnard
33:40qui appartient
33:42à cette droite libérale
33:43qui
33:43pas libertarienne
33:44libérale
33:45qui défend
33:46notamment dans le cadre
33:47du budget
33:47qu'on évoquait tout à l'heure
33:48la coupe des dépenses publiques
33:49les lieux qui effranquent
33:51la fermeture des agences
33:54enfin
33:54la libéralisation
33:55de l'économie
33:56davantage d'un point de vue
33:57programmatique
33:57que communicationnel
33:59en tout cas
33:59oui voilà
34:00pour l'instant
34:01il n'y a pas l'équivalent
34:02d'un Ravier Milley
34:03par ces phrases
34:03qu'en France
34:04en tout cas
34:04ça montre que
34:05l'exercice du pouvoir
34:06par l'extrême droite
34:07ne déçoit pas toujours
34:08les populations concernées
34:10ce qui a pu être
34:11un argument
34:12de certains
34:13dire
34:13laissons l'extrême droite
34:15tenter leur chance
34:16et puis
34:16ils verront bien
34:17la population
34:18que ça ne marche pas
34:20Christophe Gascard
34:21on voit que
34:21c'est pas du tout vrai
34:23non et
34:24si on revient
34:25effectivement sur l'Europe
34:26sur les 27 pays
34:27on se rend compte
34:28que 17 pays
34:29justement
34:30de parties d'extrême droite
34:31ou populistes
34:31comme vous le disiez
34:32dépassent désormais
34:33les 20%
34:34d'intention de vote
34:35alors on en parlait
34:36Georgia Meloni
34:37mais il y a aussi
34:38donc la Hongrie
34:39la Slovaquie
34:40l'Allemagne
34:41où l'AFD
34:41s'est bien enracinée
34:43les Pays-Bas aussi
34:44et si on s'interroge
34:46pour les raisons
34:47de savoir pourquoi
34:48finalement
34:48tous ces partis populistes
34:50ou d'extrême droite
34:50ont progressé
34:51ces dernières années
34:52les ressorts sont
34:53finalement toujours les mêmes
34:54et j'allais dire
34:55pas seulement en Europe
34:57mais sur la planète
34:58les ressorts sont
34:58la fatigue démocratique
35:00et ce que l'on vit aussi
35:02en France
35:02préfigure de ce que peut-être
35:04on va avoir
35:05d'ici deux ans
35:06parce qu'il y a aussi
35:07une fatigue démocratique
35:08cette crise
35:09du pouvoir d'achat
35:10et on en parlait aussi
35:11donc on l'a bien vu
35:13avec Ravier Millez
35:15il avait quand même
35:16un taux d'inflation
35:17autour de 25%
35:18il a réussi
35:19à le baisser considérablement
35:21aux alentours
35:22de 2-3%
35:23il y a une peur
35:23du déclassement
35:24ça aussi
35:25ça fait partie
35:26c'est un phénomène
35:27que l'on voit
35:28et surtout
35:28une colère sociale
35:29qui se retrouve
35:31finalement
35:31dans un langage
35:33simple et direct
35:34je parlais tout à l'heure
35:35de Ravier Millez
35:36dans la manière
35:36dont il s'habille
35:37à l'inverse
35:39vous avez un président américain
35:40qui lui garde
35:41toujours sa cravate rouge
35:42mais qui a un langage
35:44extrêmement simpliste
35:45d'un enfant de 7 ans
35:48c'est-à-dire que
35:48quelqu'un qui parle
35:49très peu
35:50ou très mal anglais
35:51en France
35:52comprend
35:52Donald Trump
35:54lorsqu'il s'exprime
35:55et ce n'est pas pour rien
35:56c'est ce qu'on appelle
35:57un peu la novlangue
35:58c'est une stratégie
36:00clairement politique
36:01donc c'est soit
36:02on s'exprime
36:03comme tout le monde
36:03ou soit
36:04on s'habille
36:04comme tout le monde
36:05Ravier Millez
36:06hier soir
36:06il était en cuir
36:07donc il était
36:09comme l'homme
36:11de la rue
36:12et d'ailleurs
36:13il est allé
36:13dans la rue
36:14toucher les mains
36:16de tous ceux
36:17qui avaient voté
36:18pour lui
36:18donc on a vraiment
36:19à la fois
36:19dans le fond
36:21comme dans la forme
36:22et ça compte
36:22aujourd'hui
36:23c'est aussi
36:24comme ça
36:24que le populisme
36:25arrive à émerger
36:26et puis cette colère sociale
36:27elle s'exprimait
36:28avant plutôt
36:28par un vote
36:29de gauche
36:30et on peut aussi
36:30s'interroger
36:31sur l'incapacité
36:32de cette autre
36:33opposition
36:34de l'opposition
36:34de gauche
36:35à retrouver
36:37un peu de vigueur
36:38dans ces situations
36:39économiques difficiles
36:41on en parle régulièrement
36:42en France
36:43François-Xavier Bourmeau
36:44Oui puis alors
36:45aux quatre critères
36:46que vous avez listés
36:47il faut peut-être
36:48en ajouter un autre
36:49qui est
36:49l'éloignement
36:50des partis de gauche
36:51de leur électorat
36:52traditionnel
36:52ou l'éloignement
36:54de cet électorat
36:54des partis de gauche
36:55constatant que
36:56ces partis
36:57ne répondent plus
36:58à leurs aspirations
36:59ou à leurs demandes
37:01je pense notamment
37:01sur la peur du déclassement
37:03que la gauche
37:04n'a pas du tout
37:04travaillé en France
37:05et on voit aussi
37:06dans d'autres
37:07pays
37:08ou sur la colère sociale
37:10aussi
37:27envers les élites politiques
37:29vous avez le cocktail
37:30détonnant
37:31qui fait que
37:32lorsqu'il y a une élection
37:32forcément
37:33ces extrêmes
37:35en l'occurrence
37:36à droite
37:36ou ce populisme
37:37arrive à émerger
37:39dans les urnes
37:40il y aura un débat
37:41il y aura un débat
37:41demain matin
37:41autour d'Emmanuel Macron
37:42sur la question
37:43des réseaux sociaux
37:44pendant les campagnes électorales
37:45donc je pense
37:45qu'on aura l'occasion
37:46d'en reparler
37:47demain soir
37:48dans les informés
37:49on continue
37:51cet épisode
37:51ce soir
37:52sur France Info
37:53en nous attardant
37:54maintenant
37:54sur une série télé
37:55série événements
37:57ça s'intitule
37:58des vivants
37:588 épisodes
38:00pour replonger
38:01dans les attentats
38:02du 13 novembre 2015
38:03mais surtout
38:03à dire vrai
38:04dans l'après
38:05dans la reconstruction
38:07difficile
38:08des rescapés
38:09un petit extrait
38:10on ne sait pas comment dire
38:14c'est pas réel
38:15pourtant ça a duré
38:18deux heures et demie
38:18dans ce putain de couloir
38:20mais si je n'avais pas
38:21des brûlures dans le dos
38:22je pourrais penser
38:23que je l'ai rêvé
38:24je ne suis pas blessée
38:26je ne suis pas morte
38:27tout le monde
38:28ne peut pas en dire autant
38:28dire que la jeunesse
38:30et le rock'n'roll
38:31sont forts
38:32que la terreur
38:32qu'ils n'ont pas gagné
38:33puisque la vie continue
38:34mais non
38:34on n'y fasse pas
38:35130 morts
38:36la série
38:37des vivants
38:38c'est sur
38:39france.tv
38:40on peut découvrir ça
38:40donc dès aujourd'hui
38:41c'est signé
38:42Jean-Xavier de l'Estrade
38:43à qui on doit
38:44récemment
38:45sambre
38:45qui avait eu
38:46un certain retentissement
38:47autour
38:47des viols
38:50de Dinoscala
38:51là les faits
38:52sont plus récents
38:53le traumatisme
38:53est national
38:54autour du 13 novembre
38:56mais il est aussi
38:57intime
38:57pour les personnes
38:58concernées
38:59voilà ce qu'en dit
39:00l'un des rescapés
39:01qui s'appelle
39:01David Fritz Gupinger
39:02il est interprété
39:04par un acteur
39:04à l'écran
39:05il pense que ça peut aider
39:07ses proches
39:07à lui
39:08à comprendre
39:09ce qu'il traverse
39:10y compris mes proches
39:11qui n'ont pas eu
39:13vraiment
39:13ou pas eu
39:14les momos
39:14ou étaient là
39:15au moment où il fallait
39:16ça arrive
39:16c'est vrai
39:17je ne suis pas la seule
39:17victime à en témoigner
39:18ça va raconter
39:19quelque chose au public
39:20qui est de l'ordre
39:21de ce quotidien
39:22qui a basculé
39:23et dans l'horreur
39:24et dans l'incompréhension totale
39:25et cette série
39:26cette force
39:27la force de cette série
39:28elle est dans l'ambivalence
39:30en fait
39:31dans ce qui nous abîme
39:32dans ce qui nous fait du bien
39:33et dans ce qui montre
39:34qu'on est vivant
39:35non seulement
39:35les scènes d'amour
39:36de fêtes
39:37etc
39:37il y a quelque chose
39:38il y a de la vérité
39:39dans la douleur
39:40David Fritz-Göppinger
39:41c'était avec Frédéric Carbone
39:43sur France Info
39:44autre avis assez différent
39:45vous allez l'entendre
39:46d'un autre rescapé
39:47le président de l'association
39:48Life for Paris
39:50qui s'est monté suite
39:51au 13 novembre
39:52il s'appelle Arthur Desnouveaux
39:54il explique avoir été heurté
39:56que certaines scènes
39:57soient tournées
39:58à l'intérieur même
39:59du Bataclan
39:59il l'avait dit d'ailleurs
40:00au réalisateur
40:01pendant la préparation
40:02on avait parlé
40:03de la possibilité
40:04de tourner
40:05dans le Bataclan
40:07qui moi
40:07je l'avais signalé
40:08me semblait être
40:09une mauvaise idée
40:09pour trois raisons
40:10la première
40:11c'est qu'il y a moyen
40:12d'aller tourner
40:13dans d'autres salles
40:13à Paris
40:14qui ont les mêmes
40:15sièges rouges
40:16la deuxième
40:16c'est que ça brouille
40:18la frontière
40:19entre fiction
40:20et réalité
40:21et que ça
40:21ça me paraît
40:22pas sain
40:22et la troisième chose
40:23c'est que ça pouvait
40:24choquer profondément
40:26des victimes
40:26qui considèrent
40:27que le Bataclan
40:27est quand même
40:28l'endroit
40:28soit où elles ont failli
40:30mourir
40:30soit où leurs proches
40:31sont morts
40:31et que donc
40:32on ne peut pas aller
40:33y refaire les choses
40:34Arthur Desnouveaux
40:35de l'association
40:36Life for Paris
40:37avec Marine Le Génie
40:39d'ICI National
40:39ex France Bleu
40:40est-ce que
40:42certains lieux
40:42doivent rester
40:44des temples
40:45des temples de mémoire
40:47inviolables
40:47des sanctuaires
40:49comme ça
40:49dans lesquels
40:49il faudrait éviter
40:51de retourner
40:52pour singer
40:54les éléments dramatiques
40:55qui s'y sont produits
40:56Franck Bouaziz
40:57je ne pense pas
40:58qu'on singe
40:58les événements dramatiques
41:00qui s'y sont produits
41:00et je pense que
41:01la notion de mémoire
41:03si nous souhaitons
41:04qu'elle persiste
41:05les chances
41:08entre guillemets
41:08seront d'autant plus grandes
41:09qu'effectivement
41:10on tourne
41:12dans les lieux
41:12où se sont produits
41:13les événements
41:15je reviens
41:16à des faits plus anciens
41:17pareil de la Shoah
41:18en tournant Auschwitz
41:19c'est plus parlant
41:21pour le grand public
41:22notamment pour la nouvelle génération
41:23que de reconstituer
41:24les décors d'Auschwitz
41:25ailleurs
41:26Valérie Gass
41:27qu'est-ce que vous en pensez ?
41:28Je suis assez d'accord
41:29avec ça
41:30et en plus
41:31le Bataclan
41:32n'est pas un lieu de mémoire
41:34ça reste une salle de spectacle
41:36alors forcément
41:37bien sûr
41:38avec tout ce qui s'y est passé
41:40mais disons
41:41qu'il y a aussi
41:43cette volonté
41:44de retrouver
41:46quelque chose de normal
41:47et de ne pas justement
41:48laisser le poids
41:49des événements dramatiques
41:51qui s'y sont déroulés
41:52et enterrer tout le reste
41:54après
41:55je ne voudrais pas juger
41:57la sensibilité
41:57de certaines victimes
41:58qui peuvent être en effet
41:59peut-être heurtées par ça
42:00et personne ne peut se mettre
42:02dans leur peau
42:03à leur place
42:04avec leur ressenti
42:05de ça
42:06vu de l'extérieur
42:08j'aurais tendance
42:09à dire
42:09moi ça ne me choque pas
42:11et je pense que même
42:11ça donne une certaine crédibilité
42:13à ce qui reste
42:15peut-être une fiction
42:16mais qui a quand même
42:16été faite à partir
42:17vraiment des témoignages
42:18des victimes
42:19donc
42:20je
42:21moi je
42:22voilà
42:23je partage un peu
42:24le point de vue de Franck
42:25a priori
42:26ça rajouterait peut-être
42:27plus quelque chose
42:27que ça dans les vrais
42:28le Bataclan
42:29qui a accueilli même
42:30il y a quelques semaines
42:30à peine
42:31une cérémonie
42:32de remise de prix
42:32sur la musique métal
42:34donc c'est vraiment
42:35ce projet-là
42:35qui semble heurter
42:37le président de cette
42:37association de victimes
42:39Christophe Gascard
42:40c'est le temps
42:42peut-être
42:42qui peut changer les choses
42:43une question de temporalité
42:44là-dedans ?
42:45oui en tout cas
42:45il n'y aura jamais
42:46unanimité
42:47chaque victime
42:47finalement
42:48et on peut les comprendre
42:49via différemment
42:50son rapport
42:52à la mémoire
42:54et finalement
42:55dans cette série
42:56documentaire
42:57on rappelle
42:58qui est donc
42:58accessible
42:59dès aujourd'hui
43:00sur france.tv
43:01et qui sera
43:02donc diffusé
43:03chaque lundi
43:05de la semaine prochaine
43:06si je ne me trompe pas
43:07et bien
43:09ce qui est important
43:10c'est aussi la démarche
43:11la démarche du réalisateur
43:12qui n'est pas un inconnu
43:14on rappelle quand même
43:14qu'il a eu
43:15l'Oscar
43:16du meilleur documentaire
43:17en 2001
43:19qui suivait notamment
43:20un procès aux Etats-Unis
43:21donc il est habitué
43:22finalement
43:23à revenir
43:24sur des témoignages
43:26à la fois réels
43:27dans des sortes
43:28de reconstitutions
43:29parce que là
43:29ce sont des acteurs
43:30et donc
43:32il y a quand même
43:33un respect
43:34à la fois
43:35parce qu'il les a
43:35tous
43:36j'allais dire
43:37rencontrés
43:38il a expliqué sa démarche
43:39il a prévenu
43:39les familles
43:40bien évidemment
43:41et il a contextualisé
43:43la diffusion
43:44moi j'ai vu
43:44le premier épisode
43:45juste avant de venir
43:46justement
43:46et j'encourage
43:48les auditeurs
43:49ou les téléspectateurs
43:50à faire de même
43:50au moins pour les premières minutes
43:52c'est extrêmement captivant
43:54parce que ça montre
43:55la difficulté aussi
43:56pour chacun
43:56de vivre
43:58et de se reconstruire
43:59et nous-mêmes
44:00tous autour de la table
44:01ou tous ceux qui nous écoutent
44:02on a tous vécu
44:03finalement
44:04ce 13 novembre 2015
44:06on était
44:07spectateurs
44:08devant notre télé
44:09on a vu le drame
44:10et on voit aussi
44:11dans cette série
44:12à quel point
44:12c'est difficile
44:13pour chacun
44:14de se reconstruire
44:15certains veulent parler
44:16au moment du procès
44:17d'autres n'en ont pas envie
44:18certains souhaitent
44:19tourner la page
44:19d'autres au contraire
44:20veulent pouvoir
44:22raconter ce qui s'est passé
44:23donc on a tous
44:25un lien particulier
44:26par rapport
44:27à ce jour-là
44:28et encore plus
44:29bien évidemment
44:30pour toutes les victimes
44:31et pour tous ceux
44:32qui ont assisté
44:32à ce drame
44:33Patrice Moyon
44:34juste sur le fait
44:35de tourner
44:36ou de ne pas tourner
44:37dans la salle du Bataclan
44:38moi je pense que
44:38ce qui est sacré
44:39c'est la vie humaine
44:40après c'est une question
44:41aussi d'état d'esprit
44:44la façon dont on va tourner
44:45ou pas
44:45donc reconstituer
44:47dans la salle du Bataclan
44:47moi ça ne me choque pas
44:48et puis après
44:49après beaucoup de lieux
44:52à Paris
44:52pourraient être à ce moment-là
44:53complètement sacrés
44:55la place de la Concorde
44:57où on a décapité
44:58le Louvre
45:00avec la Saint-Barthélemy
45:02donc
45:02oui moi
45:04après on peut
45:05on peut être
45:06on peut avoir
45:08être choqué
45:08mais moi personnellement
45:10je pense que
45:11je pense qu'on peut tourner
45:13effectivement au Bataclan
45:14Franck Bouaziz
45:15le débat qui peut-être
45:17d'ailleurs celui-là
45:18celui qu'on a évoqué
45:19est de savoir si
45:19face à des événements
45:21aussi traumatiques
45:21et au nom de la mémoire
45:23on doit faire
45:24du documentaire
45:25ou de la fiction
45:25ce qui n'est pas du tout
45:26la même chose
45:27c'est-à-dire que le documentaire
45:28on revient
45:29avec les protagonistes
45:30qui acceptent
45:31ou qui n'acceptent pas
45:32face caméra
45:33de raconter leur histoire
45:34de raconter leur douleur
45:35et de transmettre
45:36d'une certaine manière
45:37à partir du moment
45:38où on rentre dans la fiction
45:39il y a une écriture
45:41il y a des comédiens
45:42et là
45:43se pose la question de
45:44est-ce que la fiction
45:45à un moment donné
45:46ne va pas dénaturer
45:47ce qui s'est passé
45:49véritablement
45:50puisque la fiction
45:51n'est pas un travail journalistique
45:52et donc
45:52là je crois
45:53qu'il y a quelque chose
45:54qui peut effectivement
45:57générer le débat
45:59au-delà même
46:00du lieu
46:00sur lequel est tournée
46:02la série
46:04au-delà
46:04nous allons pouvoir insister
46:05le réalisateur
46:05et éco-scénariste
46:06donc Jean-Xavier de l'Estrade
46:07il dit
46:08qu'il se sentait
46:09l'autorisation
46:10de faire cette série
46:11dès lors que le procès
46:12avait déjà eu lieu
46:14le procès du 13 novembre
46:15François-Xavier Bourmeau
46:17c'est peut-être
46:17quelque chose d'utile
46:19que ce soit tout de même
46:20passé après le procès
46:22le procès établit
46:23une vérité judiciaire
46:24c'est-à-dire que
46:25les événements du Bataclan
46:26sont décrits
46:28par le jugement du procès
46:30donc il y a cette vérité
46:31et toute fiction
46:33ou même tout documentaire
46:35qui sera ensuite réalisé
46:36sur les événements
46:37du Bataclan
46:38pourront être lus
46:39ou critiqués
46:40à l'aune de cette vérité judiciaire
46:42donc ça pose
46:42un cadre de référence
46:44qui permet de juger
46:46de la qualité
46:47ou de la proximité
46:48de tel ou tel film
46:50ou documentaire
46:51sur le Bataclan
46:53sur le fait de tourner
46:56dans le lieu
46:56la limite
46:57après c'est le talent
46:59du réalisateur
47:00ou son style d'écriture
47:01mais la limite
47:02c'est de ne pas sombrer
47:03ou de ne pas donner l'impression
47:04de tomber dans le voyeurisme
47:06il faut que ça apporte
47:08quelque chose
47:09au récit
47:10et à l'information
47:11qui est donnée
47:13plutôt que montrer
47:13pour montrer
47:14ce qui me semble important
47:15et lorsque l'on regarde
47:17notamment
47:17le premier épisode
47:19l'une des premières scènes
47:21on voit notamment
47:22deux survivants
47:22qui sont en train
47:23d'expliquer
47:24ce qu'ils ont vécu
47:24face à une salle de classe
47:26avec des jeunes adolescents
47:27et il y a une jeune
47:28adolescente qui dit
47:29est-ce que vous avez vu
47:31les trous sur les corps
47:32c'est-à-dire qu'en fait
47:34elle l'explique
47:35que sur les réseaux sociaux
47:37pour elle
47:37cela n'a pas existé
47:39donc ce qui interroge
47:40et d'où la nécessité
47:42de ces fictions-là aussi
47:44c'est le devoir de mémoire
47:45c'est-à-dire
47:46de ne jamais oublier
47:47ce qui s'est passé
47:48et aussi d'expliquer
47:49un négationnisme
47:50et le négationnisme
47:51vous savez a existé
47:52pour le 11 septembre 2001
47:54il existe quasiment
47:55j'allais dire
47:56pour tous les drames
47:56et aussi pour
47:57toutes ces jeunes générations
47:59qui sont justement
48:00biberonnées aux réseaux sociaux
48:01avec parfois
48:01des réseaux complotistes
48:03qui ont vraiment
48:04de plus en plus de force
48:05et bien c'est aussi
48:07important de rappeler
48:07et l'une des premières scènes
48:09qui est une fiction
48:10dans Des vivants
48:11et bien on voit
48:11ces deux survivants
48:13du Bataclan
48:15qui sont estomaqués
48:16en fait
48:16face à une jeunesse
48:18qui doute
48:20donc c'est aussi ça
48:21transmettre
48:21pourquoi ils vont
48:22dans les écoles
48:23c'est pour dire
48:23ce qui s'est passé
48:24leur drame
48:25pour plus que ça arrive
48:27et pourtant
48:28ils ont face à eux
48:29et bien une jeune adolescente
48:31qui nie le drame
48:33qu'ils ont vécu
48:33puis même si on n'est pas
48:35aussi directement concerné
48:36que les protagonistes
48:37de cette série
48:37on se rappelle tous
48:38de ce qu'on faisait
48:39le 13 novembre 2015
48:41c'était il y a quasiment
48:4210 ans
48:42on célébrera le 10ème
48:44anniversaire
48:45dans quelques jours
48:46la question c'est aussi
48:47de savoir si
48:48même si on s'en rappelle
48:49on s'en rappelle
48:50tous les jours
48:51c'est ça aussi
48:52le devoir de mémoire
48:53est-ce qu'on n'a pas tendance
48:54les années passant
48:55à oublier Valérie Gasse
48:57c'est aussi à ça
48:58que serve ce genre d'oeuvre
48:59oui et je pense que
49:0010 ans après
49:01c'est le moment
49:02d'en reparler
49:04et de redire
49:05à quel point
49:05ça a été
49:06un traumatisme collectif
49:08dans un pays
49:09c'est vrai que c'était
49:10oui tous les gens
49:12qui se souviennent
49:13en effet
49:14comment ils ont appris
49:15ce qui était en train
49:16de se passer
49:16les interrogations
49:17la stupeur
49:18François Hollande
49:19qui apparaît
49:20en pleine nuit
49:21et qui fait une allocution
49:23il y a eu quand même
49:24beaucoup de moments
49:24extrêmement forts
49:26et c'est vrai
49:27qu'il faut encore
49:28le raconter
49:29et peut-être reprendre
49:30conscience chacun
49:31de ce que ça a été
49:32Patrice Moyon
49:33il y a une nécessité
49:34de raviver
49:34ces mauvais souvenirs
49:35en tout cas
49:36de partager
49:38cette expérience
49:38et d'essayer
49:39de lui donner du sens
49:40c'est-à-dire
49:41qu'aujourd'hui
49:4210 ans après
49:43la question
49:45de l'islamisme
49:46reste posée
49:47qu'est-ce qui fait
49:47comment est-ce qu'on
49:48construit
49:49une société
49:50comment est-ce que
49:51comment est-ce que
49:52on évite
49:53cette montée
49:55de violences
49:56comme on a pu
49:57comme on a pu
49:58la connaître
49:58alors il y a quelques mois
49:59j'étais en reportage
50:00à Auschwitz
50:01et j'échangeais
50:02avec le conservateur
50:04du mémorial
50:04et il me disait
50:06je ne crois pas
50:07au devoir de mémoire
50:07comme les français
50:08le posé dit
50:09en revanche
50:10qu'il faut se transmettre
50:11cette expérience
50:11c'est le plus important
50:12et je pense qu'effectivement
50:13ce documentaire
50:15peut y contribuer
50:17alors les artistes
50:18ont peut-être une mission
50:19certains en tout cas
50:20dans ce devoir de mémoire
50:22quelle doit être
50:22l'attitude du personnel
50:23politique dans
50:24deux semaines
50:25quand il va y avoir
50:27ces commémorations
50:28ces célébrations
50:29Franck Bouaziz
50:31est-ce qu'il faut que
50:32par exemple
50:33tous les chefs
50:34de formation politique
50:35viennent assister
50:37à ces commémorations
50:38ou au contraire
50:39que personne n'y participe
50:40pour éviter
50:41des récupérations politiques
50:42je crois que
50:43la retenue
50:44serait sans doute
50:45la meilleure attitude
50:46peu de temps après
50:48le drame du Bataclan
50:49j'avais échangé
50:50avec quelqu'un
50:50qui était au coeur
50:52de l'organisation
50:52du spectacle
50:52qui m'avait raconté
50:53comment pour le premier
50:54anniversaire du Bataclan
50:56outre la douleur
50:57qu'il éprouvait
50:57parce que les souvenirs
50:59étaient ravivés
51:00il avait dû gérer
51:01l'accord de politique
51:02qui voulait tous être
51:03sur la photo
51:04au Bataclan
51:04au premier rang
51:05pour le premier anniversaire
51:07de ce drame
51:07donc je pense que
51:08vraiment
51:09la retenue
51:10la sobriété
51:12et l'absence
51:13de communication excessive
51:14doivent être
51:15les maîtres mots
51:15en pareille situation
51:16et ça on peut penser
51:17qu'en neuf ans
51:17ça ne s'est pas forcément
51:18arrangé
51:19ce besoin d'apparaître
51:20à l'image
51:21oui surtout
51:21par les temps
51:22qui courent
51:22François-Xavier Bourmeau
51:24quelle doit être
51:25l'attitude des politiques
51:27comme Franck
51:28je partage tout à fait
51:29je veux juste revenir
51:30sur cette notion
51:31d'histoire
51:32en fait
51:33s'il y a des documentaires
51:34c'est parce que
51:35cet événement
51:36appartient déjà
51:37à l'histoire
51:38c'est pas le premier documentaire
51:39sur le Bataclan
51:40il y en a eu un
51:42là c'est pas un documentaire
51:44mais
51:44c'est pas la première oeuvre
51:45je veux dire
51:46il y a eu des documentaires
51:48Fluc Noac Neckmergitur
51:49je crois
51:49qui faisait parler
51:49des survivants
51:50il y a eu des films aussi
51:51donc cet événement
51:53appartient déjà
51:54à l'histoire
51:54à l'histoire du pays
51:56donc la question de l'oubli
51:58ne se pose plus
51:58puisqu'on le regarde déjà
51:59comme un événement historique
52:01et qu'il est traité
52:01comme tel
52:02ce qui est intéressant
52:03c'est que la question de l'oubli
52:04semble se poser
52:05s'il y a des tentatives
52:06de négationnisme
52:07propagées par les réseaux sociaux
52:08et qu'il faut sans cesse
52:10raviver et empêcher cela
52:11oui et puis
52:12il est aussi rappelé
52:13que le niveau de la menace
52:14le plan Vigipirate
52:16existe toujours aujourd'hui
52:17vous savez qu'il y a
52:18trois niveaux
52:19on est toujours au troisième niveau
52:20c'est-à-dire l'un des plus hauts
52:21c'est-à-dire une vigilance
52:23aussi
52:23de tous les instants
52:26et
52:26à l'échelle nationale
52:28et
52:29les moyens
52:30finalement
52:31ont été aussi
52:32considérablement
52:33renforcés
52:34il y a eu
52:34depuis une dizaine d'années
52:35au moins
52:36des dizaines
52:37et des dizaines
52:38d'attentats
52:39qui ont été déjoués
52:39notamment parce que
52:41le ministère de l'Intérieur
52:42a fait ce qu'il fallait
52:43pour essayer
52:44de les déjouer
52:45et on n'a pas revécu
52:47ça fort heureusement
52:48mais ça doit aussi
52:50nous rappeler
52:50la menace
52:51qui existe
52:53qui est
52:53peut-être différente
52:55parce que
52:55l'état islamique
52:57est considérablement
52:58affaibli
52:58néanmoins
52:59il peut toujours
53:01y avoir des loups
53:02solitaires
53:02on l'a vu
53:04d'ailleurs
53:04des attaques au couteau
53:05finalement
53:06des systèmes
53:07beaucoup plus simples
53:08donc le terrorisme
53:09pour autant
53:10malheureusement
53:11peut toujours agir
53:12sur notre territoire
53:13et ces jours-ci
53:14on a vu
53:14un affrontement
53:15entre les nouvelles
53:16autorités syriennes
53:17et des français
53:20qui étaient partis
53:21justement
53:22rejoindre
53:23les islamistes
53:24ça s'appelle
53:25des vivants
53:268 épisodes
53:26c'est à retrouver
53:27dès maintenant
53:28sur france.tv
53:29Patrice Moyon
53:30je reste avec vous
53:31pour le traditionnel
53:32tour de table
53:33des unes
53:34qu'est-ce qu'on trouve
53:35à la une de Ouest France
53:36demain
53:36la fin de l'âge d'or
53:37pour les contrats
53:38en alternance
53:39Franck Boisiz
53:40la une de Libé
53:40on revient sur la guerre
53:41entre la Russie
53:42et l'Ukraine
53:43avec les drones
53:44en première ligne
53:45et François-Xavier Bourmeau
53:46pour l'opinion
53:47qu'est-ce qu'on trouvera
53:47en couverture
53:48on revient sur le budget
53:49on donne la vraie facture
53:50de la non-censure
53:51et c'est très très cher
53:52merci à tous les trois
53:53merci aussi à vous
53:54Valérie Gass
53:55du service politique
53:57de RFI
53:58et Christophe Gascard
53:59grand reporter
53:59pour France Info Télé
54:01très bonne soirée
54:02à tous
54:02les informés
54:03qui reviennent demain
54:04merci à tous
54:04merci à tous
54:05merci à tous
54:05merci à tous
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