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  • il y a 2 mois
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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Transcription
00:00On va reparler maintenant de cette agression dans le RERC, c'était à la mi-octobre.
00:06Cet homme que vous voyez sur les images tourné par une voyageuse qui a été interpellé,
00:12Mathias Tesson va nous dire où en est l'enquête, il était en train d'agresser Jordana.
00:17C'est une touriste brésilienne, jeune touriste brésilienne.
00:20Alors, il a été interpellé, on va expliquer dans quelles circonstances, et puis mis en examen, Mathias.
00:25Absolument, il a été interpellé vendredi soir dans le département des Yvelines,
00:29du côté de Mante-la-Jolie.
00:31Les faits dont on parle se sont déroulés le 16 octobre dernier.
00:34Il a donc passé près de 48 heures en garde à vue,
00:38et il a été déféré ce matin au tribunal judiciaire de Créteil, cet homme,
00:42et mis en examen pour tentative de viol,
00:45et placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.
00:51C'est un homme âgé de 26 ans, égyptien, décrit comme un marginal, en tout cas un SDF.
00:57Ce qui est intéressant de noter, c'est que cet homme a contesté l'effet de tentative de viol.
01:04Il a admis simplement une altercation.
01:06Il dit aussi s'être reconnu, effectivement, sur les vidéos,
01:10mais il conteste toute tentative de viol sur cette jeune femme brésilienne de 26 ans.
01:16On peut également expliquer qu'il a été placé en détention provisoire,
01:20notamment parce qu'il présente un risque de fuite,
01:22et que c'était jusqu'ici un homme qui n'était pas connu des services de police et de justice.
01:27Alors, il faut expliquer pourquoi il a été rapidement identifié,
01:31c'est-à-dire qu'il y a non seulement les caméras de vidéosurveillance sur les quais,
01:35mais c'est parce qu'il a été filmé par une dame, une femme,
01:39qui s'appelle Marguerite, et qui a accepté de témoigner sur BFM TV.
01:43– Et là, je vois Jordana qui a ce jeune homme allongé sur elle,
01:49et elle qui se débat dans tous les sens, lui qui touche tout ce qu'il peut toucher.
01:55Je l'ai vue, sa bouche posée sur la sienne, malheureusement.
02:00Et je fais un grand cri, quel mot exactement je ne pourrais le dire,
02:03mais ça devait être « qu'est-ce qui se passe ? Vous faites quoi ? »
02:07C'est vraiment un mot pour alerter de mon détonnement de la scène.
02:11Et là, étonné, parce qu'il pensait être seul dans la trabe,
02:17il se redresse et elle en profite quand il se redresse pour le bousculer et venir vers moi.
02:23Donc je me rapproche d'elle et je la fais passer derrière moi
02:28pour qu'entre lui et elle, je sois l'intermédiaire entre les deux.
02:34– Donc elle a servi de rempart pour cette jeune femme,
02:37elle a fait preuve de courage, elle a continué à le filmer.
02:39C'est grâce à son témoignage qu'il a pu être retrouvé.
02:42– En fait, son acte est héroïque à deux titres.
02:45D'abord parce qu'effectivement le fait de filmer cet homme a déplu au suspect
02:50et c'est en partie pour ça qu'il prend la fuite ensuite
02:53et qu'il cesse son périple criminel sur la jeune femme.
02:57et acte héroïque aussi parce qu'en filmant cet homme,
03:04elle a contribué à la résolution de cette enquête.
03:08Évidemment, pour les enquêteurs, la vidéo c'est un appui très intéressant.
03:12Et puis c'est aussi un moyen qui a permis à d'autres victimes
03:17de se manifester dans cette affaire.
03:19Et c'est la raison pour laquelle aujourd'hui,
03:21il y a une information judiciaire qui est ouverte,
03:22notamment pour permettre à d'autres victimes potentielles de cet homme
03:27d'être entendus dans le cadre de cette information judiciaire.
03:30– On pourrait avoir affaire, je dis bien,
03:31on pourrait avoir affaire à quelqu'un qui est un récidiviste.
03:34L'enquête devra le démontrer.
03:36– En tout cas, d'autres victimes se sont signalées
03:38à différents interlocuteurs dans cette affaire.
03:41L'information judiciaire va avoir pour but, voilà,
03:43que ces autres femmes, ces autres victimes potentielles
03:45soient éventuellement entendues et qu'elles reconnaissent
03:49éventuellement leur agresseur.
03:51On peut également rappeler que si le caractère sériel est démontré,
03:57la peine encourue passe à 20 ans de réclusion criminelle.
03:59– Vienne Philippi, vous êtes souvent venu parler de la cause féminine,
04:03des agressions, du sentiment d'insécurité,
04:05même de l'insécurité au-delà du sentiment.
04:07Je regardais, 7 femmes sur 10 ont été victimes de violences sexistes
04:12ou sexuelles dans les transports franciliens.
04:14C'est-à-dire que les femmes ne sont pas en sécurité
04:15dans les transports franciliens ?
04:16– Selon certains sondages, c'est même plus.
04:18Parfois, ça monte jusqu'à 100% en fonction des instituts.
04:21C'est-à-dire que la plupart, voire la totalité des femmes,
04:23sont un jour, au moins dans leur vie,
04:25agressées ou harcelées dans l'espace public.
04:28Maintenant, il faut rappeler que ce n'est pas un phénomène nouveau.
04:30L'espace public, ça a toujours été une bataille pour les femmes,
04:33de tout temps et en tout lieu.
04:35Donc, ce que je crains un peu aujourd'hui,
04:37c'est qu'on caricature finalement la figure du monstre,
04:40c'est-à-dire qu'on puisse faire passer le message
04:41alors que ce n'est pas le cas,
04:43qu'on encourt plus de risques à être violés
04:44ou agressés dans l'espace public,
04:45alors qu'en réalité, la plupart des agressions
04:47ou des viols sont perpétrés par un proche.
04:49Maintenant, je trouve que c'est très important de rappeler
04:51que là, on a un vrai problème quand même,
04:54que ce n'est pas parce que ce sont des agressions
04:55ou des viols minoritaires statistiquement
04:57qu'il ne faut pas les combattre
04:58et que donc, ça nécessiterait d'avoir plus de caméras,
05:01peut-être, dans les transports en commun,
05:02plus de forces de l'ordre formées
05:04dans ces mêmes transports en commun
05:06puisque, effectivement,
05:08si c'est avéré que cet homme a agressé
05:09plusieurs autres femmes,
05:11on ne peut pas laisser ce phénomène continuer.
05:14Mais encore une fois,
05:14on est loin d'être sur un phénomène nouveau.
05:16Bien sûr, Mathieu Cesson.
05:16Là, juste pour parler de la vidéoprotection,
05:18la vidéoprotection, là, a servi quand même
05:21dans cette enquête,
05:22notamment à identifier cet homme.
05:24Mais ce dont vous parlez,
05:24c'est peut-être l'utilisation de ces images
05:26quasiment en direct, en fait,
05:28pour les victimes.
05:29Si jamais l'intérieur des rames
05:31était filmé en direct
05:32et qu'il y avait un agent derrière
05:33qui regardait ces images en direct,
05:34peut-être que là,
05:35l'alerte pourrait être donnée plus rapidement.
05:37Oui, c'est vrai que ce ne serait pas normalement,
05:39dans un monde idéal,
05:40aux victimes de documenter elles-mêmes
05:41les agressions
05:42ou aux témoins de ces agressions.
05:43Les féministes, les associations
05:44ont beaucoup travaillé sur ces questions.
05:46Il y a une formation qui s'appelle Stand-up
05:47qui a été développée,
05:48notamment avec la Fondation des Femmes,
05:50qui tend à former, justement,
05:52les témoins de ces scènes à réagir,
05:54c'est-à-dire les citoyennes et les citoyens.
05:55Mais on voit bien là qu'il y a un souci,
05:57c'est-à-dire que normalement,
05:58on n'a pas besoin d'être, nous, formés
05:59à réagir à ça,
06:01puisque ça devrait être la sécurité publique.
06:03C'est une femme qui s'est levée spontanément,
06:04consciente du danger.
06:05En plus, il n'y avait quasiment...
06:07Il n'y avait plus personne dans la rame.
06:08Il y avait cette jeune femme
06:09qui se faisait agresser.
06:11Et Marguerite,
06:13qui a compris la situation de danger.
06:15Elle a parfaitement réagi,
06:15c'est-à-dire qu'elle a documenté la scène.
06:17Elle a aussi permis d'avoir un élément,
06:20finalement, pour détourner l'attention
06:22de l'agresseur,
06:23en tout cas de l'agresseur du valeur présumée,
06:25puisqu'elle s'est interposée ensuite
06:27entre la victime et lui.
06:29Donc, elle a à la fois permis
06:29de récolter des preuves vidéo,
06:32mais aussi, elle a permis
06:33à l'agression de s'arrêter.
06:35Et on ne peut pas mettre un policier ?
06:36Bonsoir, M. le député Taverne.
06:37Je rappelle, vous avez été policier
06:39pendant des tribunaux de la République.
06:40Vous êtes élu au Rassemblement National
06:41pour ne pas mettre un policier
06:42dans chaque rame de transports publics, quand même.
06:46Oui, mais bien sûr.
06:47Mais il y a des mesures...
06:47Après, il y a une demande de sécurité,
06:49c'est ce qu'on vient d'entendre.
06:49Bien sûr.
06:50Et d'ailleurs, il faut féliciter
06:51les policiers de la Sûreté Régionale des Transports,
06:53notamment le groupe des infractions
06:54à caractère sexuel,
06:55qui a interpellé très rapidement cet individu,
06:58mais aussi Marguerite.
06:59Parce que c'est un acte courageux,
07:01et aujourd'hui, c'est suffisamment rare
07:03pour le dire,
07:05qu'elle a fait preuve de beaucoup de courage,
07:06et elle a donné des informations primordiales
07:07pour les enquêteurs,
07:08et notamment, pourquoi pas, effectivement,
07:10pouvoir identifier d'autres victimes.
07:12Au-delà de cela,
07:13il y a un problème d'insécurité généralisée en France,
07:16et notamment dans les transports en commun.
07:18Je rappelle que les agressions à caractère sexuel
07:20ont augmenté de 86% en l'espace de 10 ans,
07:24donc c'est absolument colossal.
07:26Et alors que nous avions affaire
07:27à un gouvernement de gauche laxiste,
07:29et puis les macronistes,
07:29qui considèrent que la sécurité
07:31n'est qu'un sentiment.
07:33Mais en tout cas,
07:35ce qu'il faut,
07:35c'est effectivement prioriser les actions.
07:38Je rappelle qu'à l'Assemblée nationale,
07:40en début d'année,
07:41il y a une proposition de loi
07:42visant à renforcer la sûreté
07:44dans les transports en commun.
07:45Enfin, nous l'avons voté,
07:46et petite devinette,
07:47qui n'a pas voté ces mesures supplémentaires ?
07:49Comme d'habitude,
07:50la gauche et l'extrême-gauche.
07:51Pourtant,
07:51ce sont des moyens supplémentaires
07:54donnés aux agents du GPSR,
07:56la RATP,
07:57la SUGE,
07:58pour pouvoir identifier
07:59et écarter des individus
08:01susceptibles de troubler
08:02l'ordre public.
08:03Donc,
08:04il y a un moment,
08:04quand il y a des propositions de loi
08:05à l'Assemblée nationale
08:06visant à renforcer justement la loi
08:08pour lutter efficacement
08:09contre l'insécurité,
08:10il faut qu'il y ait,
08:12si vous voulez,
08:13un vote transpartisan.
08:16Aujourd'hui,
08:17malheureusement,
08:17ce n'est pas le cas.
08:18Vous appelez à avoir
08:19des soutiens à gauche,
08:21mais alors,
08:21on peut aussi vous retourner
08:22la chose,
08:24c'est-à-dire que
08:24quand on parle
08:25des violences faites aux femmes
08:26qui ne sont principalement pas
08:27perpétrées dans l'espace public,
08:29là,
08:29le RN ne dit rien.
08:30J'ai bien lu vos fascicules
08:31à la fois sur les législatives
08:32et la présidentielle,
08:34la dernière,
08:34et les dernières législatives
08:35de 2024.
08:36Je n'ai rien relevé
08:37sur les violences perpétrées
08:38dans l'espace privé.
08:39Les violences intrafamiliales ?
08:41Oui, rien.
08:41Vous savez,
08:41moi,
08:41je suis issu d'un territoire
08:43où les violences intrafamiliales
08:45sont extrêmement présentes.
08:47Donc,
08:48on a fait des propositions
08:48pour lutter plus efficacement
08:50contre les violences intrafamiliales.
08:50Je n'ai pas vu, honnêtement.
08:51Mais notamment,
08:53donner des moyens supplémentaires
08:53aux magistrats.
08:54Lors de la L'OBJ,
08:56on a donné des moyens supplémentaires
08:57aux magistrats,
08:58et notamment,
08:59dans les tribunaux judiciaires,
09:01où il y a une concentration,
09:03malheureusement malheureuse,
09:04de violences intrafamiliales
09:04vers les enfants.
09:05Et nous,
09:06en tout cas,
09:06nous avons voté
09:07toutes les propositions de loi
09:08qui allaient dans ce sens.
09:09Mais là,
09:09on est sur les transports en commun.
09:11Aujourd'hui,
09:11on dit aux Français,
09:12c'est une volonté politique
09:14de laisser leur voiture
09:16et d'aller de plus en plus
09:17vers les transports en commun
09:17pour des raisons écologiques
09:19et économiques.
09:20Sauf que,
09:21si les femmes,
09:22en l'occurrence,
09:23ne se sentent pas en sécurité
09:24dans les transports en commun,
09:26ça ne va pas dans le bon sens.
09:28Et en plus,
09:28là,
09:28on est sur des transports publics.
09:30C'est-à-dire,
09:31on est sur le RER,
09:32c'est vraiment le transport du quotidien.
09:34Alors,
09:34est-ce qu'il faut mettre le paquet,
09:37est-ce qu'il faut être vraiment
09:38des agents tout le temps
09:39en permanence dans les rames
09:40qui patrouillent,
09:42peut-être plus aux heures de pointe,
09:43c'est-à-dire le matin
09:44et le soir
09:45quand on rentre du travail ?
09:46Parce que souvent,
09:47quand on arrive
09:47sur ces lignes du RER
09:49en fin de parcours
09:51sur le terminus,
09:52il n'y a souvent pas grand monde
09:54dans les transports
09:55et ça devient,
09:56pardon pour l'expression,
09:57un terrain de chasse
09:58pour les prédateurs.
09:59Oui,
09:59mais bien sûr,
10:00vous avez raison.
10:00Sur ce point-là,
10:02il faut mettre en place
10:02une autre stratégie,
10:04c'est-à-dire qu'il faut mettre
10:05beaucoup plus les policiers
10:05sur le terrain.
10:06Mais aujourd'hui,
10:06ils sont confrontés
10:07à la suradministration,
10:08à des procédures
10:09de plus en plus complexes,
10:10de plus en plus lourdes
10:11et ils passent beaucoup plus de temps
10:13à rédiger des procédures
10:14qu'à être sur le terrain.
10:15Malheureusement,
10:16c'est une tradition française,
10:17la bureaucratie,
10:17la suradministration.
10:18Mais il y a également
10:19un point sur lequel
10:20il faut insister,
10:21c'est l'immigration clandestine.
10:23Excusez-moi,
10:23mais 61% des agresseurs sexuels
10:27dans les transports franciliens
10:29sont d'origine étrangère
10:30sur ce ministère de l'Intérieur.
10:31On en revient à la même question.
10:33C'est actuel.
10:33En prenant le prisme
10:36des agressions dans la rue
10:37et en parlant autant de ça,
10:38effectivement,
10:39c'est grave
10:39et il faut y remédier.
10:40Il faut plus de moyens,
10:41je suis d'accord avec vous.
10:42Mais en documentant finalement
10:44cet effet de manière massive,
10:46notamment dans les médias,
10:47quand vous n'êtes pas là,
10:48en fait,
10:49pour parler des violences
10:49faites aux femmes
10:50qui sont intra-familiaires
10:51alors que vous dites que...
10:52Mais il ne faut pas opposer
10:52l'une et l'autre.
10:53Il faut combattre les deux.
10:54Je pose la question
10:55de pourquoi on a été invitées,
10:59nous, les associations féministes,
11:00environ, je ne sais pas,
11:01j'ai au moins 5 ou 6 militantes
11:02que je connais
11:03qui étaient là sur ce plateau
11:04récemment pour parler
11:06des transports en commun.
11:07Et effectivement,
11:07on était là
11:08et on les condamne
11:08et c'est grave.
11:09En revanche,
11:10pourquoi on ne fait pas
11:11autant de documentation
11:12finalement sur toutes les violences
11:13que subissent ces femmes
11:14dans la chambre à coucher,
11:16en fait,
11:17par un proche ?
11:18Qu'est-ce que vous avez à dire là-dessus ?
11:19Qu'est-ce que vous proposez
11:19pour que les enquêtes soient enfin faites ?
11:21Parce que cette femme
11:22qui a subi une tentative de viol
11:24dans la rame du RER,
11:25elle est traumatisée à vie,
11:27c'est condamnable.
11:27Mais toutes les autres
11:28qui sont violées chez elle,
11:29vous leur dites quoi ?
11:29Il faut toutes les combattre.
11:31Mais comment ?
11:32Alors, que propose le RN là-dessus ?
11:33Là, il y a justement un chiffre
11:34que vous disiez
11:35par rapport à l'immigration,
11:36c'est ça ?
11:3661% des délinquants
11:38sont d'origine étrangère.
11:39Ils sont d'origine étrangère.
11:40Dans les transports en commun,
11:41d'après ce sondage,
11:42mais pas...
11:42Ce n'est pas un sondage,
11:43c'est des chiffres
11:44ministères de l'Intérieur.
11:44Oui, mais pas dans les foyers.
11:45Dans les foyers français,
11:47les femmes ont été violées,
11:48agressées bien avant
11:48les vagues d'immigration.
11:49Le code Napoléon
11:50était tout à fait sexiste.
11:51Tout le monde est d'accord
11:52pour dire ça, non ?
11:52Enfin, je ne sais pas
11:53qui défend Napoléon
11:54autour de ce plateau.
11:54Ah, mais attendez,
11:55mais non, on mélange tout.
11:57Non, on ne mélange pas tout.
11:57Il y a un problème d'immigration.
11:59Comme on l'a dit,
12:0061% des auteurs
12:01sont d'origine étrangère.
12:02Donc d'abord,
12:03il faut contrôler les frontières.
12:04Ensuite, il faut expulser
12:05les clandestins,
12:07notamment ceux
12:07qui ont commis
12:08des infractions pénales.
12:09Je rappelle que 95%
12:10des pays du monde
12:11expulsent les clandestins
12:13qui ont commis
12:14des infractions pénales
12:15punies d'une peine d'emprisonnement.
12:16Quasiment tous les pays du monde
12:17le font, sauf nous.
12:17C'est-à-dire que là,
12:18cet homme, il faut l'expulser
12:19tout de suite, cet Égyptien.
12:19Mais bien sûr,
12:20il faut que la justice passe.
12:21On ne connaît pas son statut encore.
12:23On ne sait pas précisément
12:24s'il est égyptien.
12:24Il est en situation irrégulière.
12:26Régulière ou irrégulière ?
12:27Irrégulière.
12:28Donc, c'est la raison
12:28pour laquelle, d'ailleurs,
12:30jeudi, nous avons
12:30notre niche parlementaire
12:31et nous avons proposé
12:33au Rassemblement National
12:33de rétablir ce qu'on appelle
12:35le séjour irrégulier,
12:36ce que font quasiment
12:37tous les pays du monde.
12:38Quand vous arrivez
12:39sur un territoire,
12:41vous devez le faire
12:41de manière légale
12:42et non pas de façon illégale.
12:44C'est-à-dire que,
12:44premièrement,
12:45vous ne serez jamais régularisé
12:46et ensuite,
12:47à partir du moment
12:47où vous arrivez
12:48illégalement sur le territoire,
12:49vous êtes systématiquement expulsé.
12:50Mais ensuite, je reviens,
12:52il faut donner des moyens
12:52supplémentaires à la justice.
12:54Et vous savez,
12:55je prends l'exemple
12:55de mon territoire.
12:56Tribunal d'Aven-sur-Elpe.
13:00Vous savez ce que me disent
13:02les magistrats ?
13:03Merci, M. le député,
13:04d'avoir voté la logique
13:05qui nous donne
13:05des moyens supplémentaires
13:06pour justement lutter
13:07contre les violences
13:08familiales.
13:09La justice manque de budget.
13:10On ne peut que le constater
13:11qu'un système du budget.
13:11Bien sûr, mais nous ne sommes
13:12pas responsables de ça.
13:12Au contraire, à partir du moment
13:14où il y a un texte
13:14qui va dans le bon sens,
13:15nous le votons systématiquement.
13:16Non, ça c'est faux.
13:17Le RN n'a pas voté
13:18plein de textes
13:19pour l'égalité femmes-hommes,
13:20notamment au Parlement européen,
13:22notamment aussi sur la précarité
13:24pour la réindexation.
13:24Mais si, mais...
13:25Non, non, vous ne pouvez pas dire ça.
13:26Et ensuite,
13:27il y a eu une libérisation
13:29de la parole de la femme.
13:31Et les policiers, justement,
13:32ont créé des unités spécialisées.
13:34Il y a un accueil
13:35beaucoup plus encadré,
13:37notamment des violences
13:38faites aux femmes.
13:39Alors là, vous parlez
13:39de la mauvaise personne
13:40qui ne peut pas
13:40me servir très régulièrement.
13:41Est-ce que dans les transports publics,
13:43il faut faire des voitures
13:44réservées aux femmes ?
13:45Non, bien sûr que non.
13:46Je ne crois pas.
13:46En tout cas, il me semble
13:47que ce serait vraiment triste
13:49d'en arriver là.
13:50C'est-à-dire que je ne crois pas
13:51qu'on ait envie de vivre
13:52dans un apartheid.
13:54Je ne crois pas que le projet
13:55ce soit de vivre
13:55comme dans des théocraties
13:57où les femmes et les hommes
13:58vivent de manière séparée.
14:00Mais encore une fois,
14:01il ne faut pas caricaturer
14:02qui sont les agresseurs.
14:03Les agresseurs ont existé en France
14:05bien avant les vagues d'immigration.
14:07J'entends vos chiffres
14:07sur les transports en commun.
14:09Je ne connais pas la source,
14:10mais...
14:10Non, mais je...
14:12Voilà.
14:12Bon, je n'en mets pas en question sur ça
14:13et je suis d'accord avec vous
14:14qu'il faut plus de moyens
14:15pour les combattre.
14:16En revanche,
14:17je voudrais bien vous entendre
14:18aussi plus souvent
14:18sur les violences intrafaminales
14:20et sur les agressions
14:21perpétrées par des hommes
14:24Merci M. le député Taverne.
14:26Merci M. le député Taverne.
14:26Merci M. le député Taverne.
14:27Merci M. le député Taverne.
14:28Et Mathias Tesson
14:29d'avoir été avec nous.
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