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00:00Canine Moussuse-Laveau, merci d'être avec nous.
00:02Déjà une réaction, bonjour, merci d'être à nos côtés.
00:05Une réaction, on voit que des choses se précisent.
00:09Emmanuel Macron, contre toute attente, a offert un répit de plus.
00:1248 heures supplémentaires à Sébastien Lecornu.
00:16Il s'est offert un répit.
00:18Il s'est offert à lui un répit.
00:19Oui, c'est autre chose.
00:21Non, mais je trouve que cette situation...
00:23Écoutez, moi je fais, comme je fais de 10 ans en 10 ans,
00:26depuis plusieurs mois une enquête sur les Français et la politique.
00:28Et ce que je voyais ces dernières semaines,
00:31c'était en gros que tout le monde s'en foutait.
00:35De ne pas avoir de gouvernement, etc.
00:37Et aujourd'hui, tout le monde rigole.
00:41Parce que c'est devenu quand même assez burlesque,
00:44cette situation qui n'a jamais été encore observée,
00:48je veux dire, dans notre vie politique française.
00:52Donc, ça veut dire que la distance
00:57entre les Français, disons de base,
01:00les électeurs, ceux qui font finalement la décision,
01:02puisqu'ils votent,
01:04et ce qu'on peut appeler, au fond,
01:07les grands décisionnaires, les pouvoirs publics,
01:09le président de la République,
01:11son gouvernement quand il en a un,
01:13il y a une distance maintenant qui s'agrandit de jour en jour.
01:19Et un manque total de confiance.
01:21Et ça, on le mesure avec nos, disons,
01:24nos outils ou quantitatifs ou qualitatifs,
01:26puisque moi je fais du qualitatif,
01:28et que les gens me racontent pourquoi ils en sont venus là.
01:31Pourquoi, bon, hier ils s'en foutaient,
01:34aujourd'hui ils rigolent, quoi.
01:35Et je trouve que là,
01:37on atteint des sommets, effectivement,
01:40dans le fossé entre la population
01:44et ceux qui sont censés être ces dirigeants,
01:47mais qui, comme on le constate aujourd'hui,
01:49ne dirigent plus grand-chose.
01:50Et on n'est peut-être pas encore au bout de nos surprises,
01:52parce que l'annonce d'hier soir
01:52a encore ajouté de la surprise
01:54à ce qui était déjà,
01:56vous parlez des situations burlaires,
01:57nous sur les plateaux hier,
01:59on commentait une situation UBS,
02:00que ça se rejoint.
02:01C'est vrai que chaque jour,
02:02on a l'impression qu'il va encore nous tomber
02:04une nouvelle donne.
02:07Mais comme le disait,
02:08je ne sais plus quel humoriste,
02:10encore quelques premiers ministres
02:12et on sera à Noël.
02:14Donc ça montre bien
02:15que, en gros,
02:17plus personne ne prend au sérieux
02:19ce qui est en train de se passer,
02:22je dirais, au sommet de l'État.
02:25Au sommet de l'État,
02:26et pas que, d'ailleurs,
02:27parce qu'on voit que l'élan se délie.
02:29Alors au sein des oppositions,
02:31on y est habitués.
02:32Jean-Luc Mélenchon
02:32qui demande la destitution
02:33du chef de l'État,
02:34ça, ce n'est pas nouveau.
02:35Par contre,
02:36un Gabriel Attal
02:37qui avait déjà commencé
02:39avec la première dissolution
02:41à porter ses coups
02:42au chef de l'État
02:43qui déclare hier
02:45sur une chaîne nationale
02:47« je ne comprends plus
02:48les décisions du président,
02:49c'est quand même grave ».
02:50Un autre ancien Premier ministre
02:51ce matin,
02:52Édouard Philippe,
02:52qui appelle,
02:54qui demande au président
02:55d'organiser une prédidentielle
02:56anticipée
02:56après avoir réglé
02:58le dossier du budget.
02:59Qu'est-ce que ça nous dit
03:01de notre crise politique
03:03qu'on est en train
03:03de traverser ?
03:04Ça nous dit d'abord
03:05que l'histoire du budget
03:08ne s'est pas réglée.
03:09Donc, je ne sais pas
03:10quand peut se produire
03:12cette démission anticipée
03:15si jamais elle se produisait,
03:16mais je ne crois pas.
03:17Je crois qu'Emmanuel Macron
03:18n'a aucune intention
03:20de démissionner.
03:21cela étant,
03:24il faut voir quand même
03:24que son avenir en France
03:27s'est réduit,
03:30réduit, réduit
03:30à une peau de chagrin
03:31parce que là,
03:32tout le monde...
03:32Pourquoi vous dites en France ?
03:33En France, d'abord.
03:34Vous pensez qu'il a un avenir ailleurs ?
03:35Non, mais je dis en France
03:37parce que le bruit courait
03:38depuis un certain temps
03:39qu'il ne pouvait pas
03:40se présenter à nouveau
03:41pour un troisième mandat
03:42en 2005,
03:42mais que l'élection d'après,
03:44peut-être,
03:45quand il serait plus vieux,
03:46etc.,
03:46il pourrait revenir.
03:48Bon, ça,
03:48je crois que là,
03:49disons,
03:50c'est rapé.
03:52Mais sa carrière internationale
03:54qui était celle
03:55qui visait,
03:56en tout cas,
03:56au sortir de l'Elysée,
03:58je crois qu'elle est en train
03:59d'en prendre un sacré coup
04:00parce que moi,
04:01j'ai vu les réactions
04:02des Allemands,
04:03des Belges,
04:04enfin,
04:04de quand même
04:05plusieurs pays
04:06qui,
04:08les Américains aussi,
04:09qui disent
04:10mais qu'est-ce que c'est
04:11que ce bordel, quoi ?
04:13Qui ne comprennent pas
04:14cette décision
04:15du chef de l'État
04:16aujourd'hui ?
04:17Déjà,
04:18il avait été difficile
04:18de comprendre
04:19la dissolution,
04:21disons,
04:22de juin 2024.
04:24Le soir des élections européennes ?
04:25Voilà,
04:26suite aux élections européennes,
04:27bien sûr,
04:28mais ça avait été
04:29mal compris et tout
04:30et c'est vrai que
04:31c'était complètement mal.
04:32Et en plus,
04:34de nouvelles législatives
04:34et il n'en tient pas compte.
04:36Donc,
04:37il s'enferme
04:38dans une situation
04:39et donc,
04:41je pense que
04:41son avenir international,
04:43tout ce qu'on voit
04:44des pays étrangers,
04:45enfin,
04:45des réactions pour le moment,
04:47c'est bon,
04:47on n'a pas encore
04:48toutes les réactions
04:48parce que,
04:49comme il se passe des choses
04:50en gros toutes les 5 minutes,
04:53bon,
04:53il faut suivre,
04:54mais toutes les réactions
04:56montrent que
04:57sa crédibilité internationale
04:59est en train de chuter,
05:01mais presque aussi vite
05:03que sa crédibilité nationale.
05:06Donc,
05:07je crois qu'on est dans une situation
05:08qui n'est pas prête
05:09d'être éclaircie.
05:11Vous croyez qu'on a touché
05:12le fond,
05:13vraiment ?
05:13Aujourd'hui,
05:14on vient de donner 48 heures
05:15de plus à Sébastien Lecornu
05:16qui est démissionnaire
05:17mais qui se retrouve
05:17à reprendre des consultations
05:19qu'il menait déjà
05:19depuis 27 jours
05:20qui n'avaient pas abouti.
05:22Il va parler à qui
05:23on ne voit pas très bien
05:24parce qu'on voit quand même
05:25qu'à gauche,
05:25il y en a certains
05:26qui s'imaginent
05:27peut-être occuper le poste.
05:30On ne voit pas très bien
05:30là aussi le calcul
05:31qui est fait.
05:32Le RN reste droit
05:33dans ses bottes,
05:35pas de négociation,
05:36c'est fini,
05:37on réclame la dissolution
05:38de l'Assemblée nationale.
05:39Ça va donner quoi
05:41ça, je ne sais pas.
05:43Disons que je ne vais pas
05:45m'aventurer
05:45compte tenu
05:46qu'il peut se passer
05:47encore des choses
05:47cet après-midi.
05:48Mais il y a une petite chance
05:48que ça marche ?
05:49Non, je ne pense pas
05:52personnellement
05:52que ça peut marcher
05:54vu le climat général
05:56et les appréciations
05:57des différentes forces politiques.
05:59Et puis,
06:00il ne faut pas oublier
06:00que le RN a tout intérêt
06:02à ce qui est
06:04à un moment ou un autre
06:05disons une dissolution
06:07ou un clash quelconque
06:09parce que
06:10et c'est ça
06:11qui peut empêcher
06:12peut-être
06:13certaines forces
06:13d'opposition
06:14de trop s'opposer,
06:17c'est qu'on sait bien
06:17que s'il y a
06:18des nouvelles législatives,
06:20le RN risque
06:22de l'emporter,
06:25en tout cas,
06:25d'être premier
06:26et d'être décisionnaire
06:28pour pas mal de temps.
06:30Bon,
06:31assez vite.
06:33Et ça,
06:34je crois que
06:35c'est la seule chose
06:36qui peut,
06:36à mon avis,
06:37freiner
06:37des oppositions
06:39continuant à s'opposer
06:41à toute cette histoire
06:43à Le Cornu
06:44et à Macron,
06:45c'est la peur du RN.
06:47Comme il y a eu
06:48à différentes élections,
06:49comme il y avait eu
06:50en 2002,
06:51comme il y a eu,
06:51c'est un classique maintenant.
06:53Surtout que le Front républicain
06:53est plutôt sociable.
06:54On vote pour tel candidat
06:56pour éviter le RN.
06:58Mais là,
07:00le RN apparaît tellement,
07:02je vais dire,
07:03comment dire,
07:05ayant vraiment
07:06le vent pour lui,
07:08quoi,
07:09et surtout,
07:10enfin moi,
07:10ce que je vois
07:11chez les vrais gens,
07:14ce que j'appelle
07:14les vrais gens
07:14dans la vraie vie,
07:16parce que c'est auprès
07:16de ceux-là
07:17que je fais mes enquêtes,
07:18puisque ce sont
07:19les décisionnaires,
07:20c'est les électeurs,
07:21c'est eux qui votent,
07:21c'est le côté,
07:25finalement,
07:26le RN,
07:27des gens très mesurés,
07:30etc.,
07:30disent,
07:32écoutez,
07:33on a tout essayé,
07:34mais on n'a pas essayé
07:35le RN.
07:36Or,
07:36il y a une telle situation
07:37de difficulté sociale,
07:39financière,
07:41en France,
07:42que des gens
07:43qui n'étaient pas prêts
07:44à le faire
07:45se disent,
07:45mais peut-être que,
07:47après tout,
07:47essayons ce qu'on n'a
07:48jamais essayé.
07:49Et ça,
07:50le RN sait très bien
07:51que c'est à son bénéfice.
07:52Et surtout que ces 16 mois
07:53de crise
07:54commencent à se faire sentir
07:56sur les économies,
07:58l'économie du pays,
08:00ça c'est évidemment
08:00un risque.
08:01On va aller prendre le pouls
08:01du côté de l'Assemblée nationale,
08:02il y a Julie Dungelof
08:03qui est chargée
08:06de prendre le pouls
08:07aujourd'hui,
08:07de sonder ces députés
08:08qui, on l'imagine,
08:10s'agitent,
08:10s'affairent
08:11et cogitent aussi,
08:12probablement,
08:13en essayant de quoi,
08:14de se projeter,
08:15Julie,
08:16d'imaginer ce que pourrait
08:17donner une dissolution
08:18et des législatives
08:19anticipées ?
08:21Oui, tout à fait.
08:23Je vais essayer de vous décrire
08:24un peu l'atmosphère
08:25qui règne ici.
08:25Quand on parle
08:26au service de presse,
08:28ils nous disent
08:28que certains députés
08:29sont restés en circonscription
08:30tout simplement
08:31de crainte
08:32d'une dissolution rapide
08:33et donc ils préfèrent
08:34rester au plus près
08:35de leurs électeurs.
08:37Et ceux qui sont ici
08:38à l'Assemblée nationale
08:39multiplient les réunions
08:42de groupes,
08:42les bureaux politiques
08:43pour tenter
08:45de trouver
08:45une stratégie
08:47tout simplement.
08:48Alors, je vais vous donner
08:50quelques exemples
08:50de ce que nous avons
08:51pu voir depuis ce matin.
08:53On a vu Sébastien Chenu
08:54du Rassemblement national
08:55sortir de l'Assemblée nationale
08:57tenant son téléphone
08:58à la main
08:58en train d'écouter
08:59une visioconférence
09:00et il nous a expliqué
09:00que c'était
09:01la commission d'investiture
09:03du Rassemblement national.
09:04Ils nous disent
09:05qu'ils sont prêts
09:06pour des législatives
09:07anticipées
09:08pour lesquelles ils plaident
09:09maintenant depuis plusieurs semaines
09:10avec ce mot d'ordre
09:11qu'on avait beaucoup entendu
09:12dans la bouche
09:13de Jordan Bardella
09:13et de Marine Le Pen,
09:14soit la rupture,
09:15soit la censure
09:16et là, maintenant,
09:17c'est clair pour eux,
09:18ils veulent de nouvelles élections
09:19et d'ailleurs,
09:20ils ne se rendront pas
09:20à l'invitation
09:21du Premier ministre
09:23Sébastien Lecornu.
09:24Ensuite,
09:24nous avons pu parler
09:25avec un député Horizon,
09:27Frédéric Valtoux,
09:28suite aux déclarations
09:29d'Edouard Philippe
09:30qui plaidait
09:31pour une présidentielle
09:32anticipée.
09:33Je lui demandais
09:33si c'était un parricide.
09:35Il me disait non,
09:35pas du tout,
09:35il ne s'agit pas d'une trahison,
09:37il s'agit de retrouver
09:37la voie de la stabilité.
09:40Ensuite,
09:40on avait assisté
09:41à une commémoration
09:42pour le 7 octobre
09:43auquel était présent
09:45Gabriel Attal,
09:46l'ancien Premier ministre
09:46d'Emmanuel Macron,
09:48président du groupe Renaissance
09:49et lui,
09:49il a tout simplement
09:51fui la presse,
09:52refusé de répondre
09:53à la moindre question.
09:55Lui qui disait
09:55ne plus comprendre
09:56le chef de l'État hier
09:58et qui critiquait
09:59la position d'Edouard Philippe
10:01par ailleurs,
10:01parlant du fait
10:02qu'Edouard Philippe
10:03ajoutait de la crise
10:04à la crise
10:06et au milieu de tout ça,
10:07on voit la gauche
10:08qui tente
10:08de trouver un chemin
10:09entre l'EPS
10:10qui plaide
10:10pour un Premier ministre
10:11de gauche,
10:12la France insoumise
10:13qui plaide
10:14pour une destitution
10:15du Président de la République
10:16et les écologistes
10:18qui tanguent
10:18entre l'un et l'autre.
10:22Merci beaucoup Julie.
10:23En direct
10:24de l'Assemblée nationale,
10:26quelles alliances
10:27possibles demain
10:28si jamais
10:29il y avait
10:30cette dissolution
10:31de l'Assemblée nationale ?
10:32Deuxième version.
10:34On pourrait être surpris
10:35là aussi encore ?
10:36Je pense que
10:37comme alliance,
10:39on peut voir
10:39les socialistes
10:41c'est les écologistes
10:42par exemple
10:42puisqu'il y a
10:44du côté...
10:45Mais Marine Tondelier
10:46n'est pas aussi
10:48anti-ELEFI
10:49que les...
10:50l'effort.
10:51C'est ce que j'allais vous dire,
10:52quid d'ELEFI dans tout ça ?
10:53Parce que les écologistes
10:55et l'ELEFI
10:55ont appelé
10:56ce matin
10:56toute la gauche
10:57à agir ensemble
10:58pour porter
10:58un programme
10:59de rupture.
11:00Oui,
11:01mais à côté de ça,
11:02le Parti Socialiste
11:03dit
11:03pas de l'ELEFI
11:05donc on veut bien
11:05se réunir
11:06avec les écologistes
11:08etc.
11:09Mais pas de l'ELEFI.
11:11Donc pour le moment
11:12la situation
11:13est plus couverte
11:15et problématique
11:15quand même
11:16parce qu'on ne sait pas
11:18très bien.
11:19Cela dit,
11:20il faut voir aussi
11:20la réalité
11:21c'est-à-dire que
11:21s'il y avait
11:22des législatives
11:23dans quelques temps,
11:27dans chaque circonscription,
11:28chaque candidat
11:29sait bien
11:30de quelle voie
11:31il a besoin
11:31s'il veut être réélu
11:33ou gagner l'élection
11:35s'il avait été battu
11:36à l'élection précédente.
11:38Et c'est là
11:38devant le compte
11:39des voix
11:40que se feront
11:41les alliances
11:42ou pas.
11:44Parce que
11:44c'est quand même
11:45l'intérêt
11:46et l'envie
11:48d'être en poste
11:49au pouvoir
11:50qui va déterminer
11:52finalement
11:52quelle alliance
11:54me rapporte
11:55le plus de voix.
11:56Et ça,
11:56ça va se faire au niveau...
11:57Aujourd'hui,
11:58Julie nous le disait
11:58à l'instant,
11:59le RN
12:00est en ordre de bataille
12:02déjà.
12:02Ah bah lui,
12:03il est en ordre de bataille
12:04depuis un bout de temps.
12:06Et comme il sait
12:07qu'il a le vent
12:08en poule,
12:08qu'il sait qu'il est
12:09de plus en plus soutenu
12:10par la population
12:11qui justement dit
12:13bah oui,
12:14vous,
12:14on ne vous a pas essayé
12:15mais finalement
12:16on pourrait
12:17parce que peut-être
12:18que ça sera pire
12:19que ce qu'il y a en ce moment.
12:20Bien sûr que...
12:21Alors simplement,
12:22il n'a pas intérêt
12:23à avoir une présidentielle
12:25trop rapide
12:25parce que Marine Le Pen
12:26ne pourrait pas se présenter.
12:27Donc voilà,
12:30disons que c'est son frein,
12:31c'est là.
12:32C'est pour ça
12:33qu'il demande
12:34une dissolution
12:35et non pas
12:36une présidentielle
12:38anticipée
12:38ou une,
12:39disons,
12:41une nouvelle présidentielle.
12:42Quel risque
12:43pour la France
12:45et les Français ?
12:46Je parlais
12:46d'économie
12:47il y a quelques instants
12:48ensemble relayée
12:49au second plan.
12:50Pourtant cette crise,
12:51elle a un coût.
12:52Elle a un coût
12:52pour le pays.
12:53Elle a un coût
12:53parce que ça veut dire
12:55qu'on gère
12:57les affaires courantes
12:58mais on peut avoir
12:59de nouvelles décisions.
13:01Donc il y a tout un tas,
13:03je veux dire,
13:04aussi bien d'entreprises
13:05que d'instances
13:06qui voient que
13:08s'il n'y a pas
13:11de nouvelles décisions,
13:12ils n'auront pas
13:12ou les subventions
13:14ou, enfin,
13:15ils ont les aides
13:16qu'ils pourraient avoir.
13:17Donc ça bloque déjà
13:19les choses.
13:20Et puis tout se répercutant
13:23puisque là
13:24on va emprunter
13:25de l'argent,
13:25on nous prête
13:26toujours de l'argent
13:26à l'international
13:28mais à des taux
13:30qui seront
13:31de plus en plus élevés
13:32s'il n'y a pas de confiance,
13:34s'il y a détérioration,
13:36etc.
13:36Et qu'est-ce que ça veut dire ?
13:38Ça veut dire
13:38qu'à un moment
13:39ou à un autre
13:39ce sont les prix
13:41à la consommation
13:43qui vont être
13:43plus élevés.
13:45Or dans une situation
13:46déjà de difficulté
13:47sociale
13:48où les gens
13:50ont du mal,
13:51je dirais,
13:52enfin,
13:52on dit toujours
13:53bon,
13:53il y a quand même
13:54plein de gens
13:54qui ont du mal
13:55à arriver
13:57à la fin du mois
13:58et moi j'en ai vu
14:00beaucoup aussi
14:00qui ont du mal
14:01à commencer le mois.
14:03Et donc cela,
14:04la situation
14:05va s'aggraver
14:05sur le plan
14:06de leurs moyens
14:08d'acheter
14:09de la nourriture,
14:11des chaussures
14:12pour leurs enfants,
14:12enfin,
14:13tout ce qui est,
14:14disons,
14:14les biens de consommation
14:15courante
14:16et d'obligation immédiate.
14:19Or,
14:19il y a un moment,
14:20si vraiment
14:22le coût de la vie
14:24n'est plus supportable,
14:26ça se terminera
14:26dans la rue
14:27un jour ou l'autre.
14:28Et là,
14:29bon,
14:29je ne vais pas lire
14:31dans la boule de cristal,
14:33je n'en ai pas,
14:34malheureusement,
14:34en tout cas,
14:35pas d'efficace
14:35et ce sera à voir.
14:37mais je pense que,
14:39comme disait...
14:39Il y a déjà un terrain social
14:40quand même déjà
14:40assez animé
14:41depuis le début de l'année
14:42avec...
14:42Oui,
14:43mais il y avait
14:44une journaliste
14:46autrefois
14:46qui s'appelait
14:47Geneviève Taboui
14:48et qui disait
14:49à chacune de ses émissions
14:51« Attendez-vous
14:52à savoir ».
14:53Et bien là,
14:53je pense qu'on peut
14:54reprendre
14:55cette formule
14:56parce que je pense
14:58qu'on va voir
14:58et savoir
14:59au fil des jours
15:01et des semaines
15:02qui viennent
15:02des choses
15:03peut-être pas toujours
15:04très sympathiques.
15:05Merci beaucoup,
15:05Janine Mossuz-Laveau.
15:06Merci d'avoir été
15:07notre invité
15:09dans cet entre-deux
15:11alors que ces consultations
15:12ont repris
15:14ce matin
15:14à Matignon.
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