- il y a 4 semaines
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00:00Parler de la justice, moi je veux qu'on aille aussi sur, et qu'on parle de ce malaise politique et médiatique.
00:06Car depuis trois ans, la petite Lola, il ne fallait pas véritablement en parler.
00:11Parce que si on en parlait, c'était de la récupération.
00:15Voilà ce qui était reproché à ceux qui ont osé se poser les questions autour de ce drame,
00:20et se dire, mais comment on peut faire pour qu'en France, ça n'arrive plus jamais ?
00:23Sébastien Linné.
00:24Moi c'est ça qui me marque le plus dans cette affaire,
00:26c'est la fracture entre l'électrochoc qu'a provoqué cette affaire dans l'opinion publique,
00:32et l'absence totale de réponse du monde politique.
00:36C'est-à-dire que là, il y a vraiment deux mondes qui se regardent, il y a deux Frances.
00:39Je connais plein de Français qui sont finalement assez peu politisés, on va dire des Français lambda,
00:44qui ont compris, notamment au moment de l'affaire Lola, qu'il y avait quelque chose qui avait basculé dans ce pays.
00:49Dans l'ensauvagement, dans la compréhension, le lien entre l'immigration et l'insécurité,
00:56entre le lien entre le laxisme judiciaire et un certain délire criminel.
01:04Et donc là, il y a une vraie compréhension, c'est-à-dire que les familles de victimes arrêtent de se taire,
01:08elles parlent, vous l'avez très bien dit maintenant, la mère de Lola a insisté pour qu'il n'y ait pas de huis clos
01:13et pour que les Français regardent l'horreur droit dans les yeux.
01:17On l'a vu avec la famille de Matisse ou de Thomas, aujourd'hui les familles parlent,
01:21les Français manifestent, les Français signent des pétitions.
01:24Et de l'autre côté du spectre, dans l'autre France, la France politique médiatique, rien, rien n'a changé.
01:30Les OQTF, rien n'a changé. Le laxisme judiciaire, rien n'a changé.
01:34Le durcissement des visas, notamment visas étrangers, étudiants, dans le cas de Dabia, rien n'a changé.
01:41C'est ça qui est drame.
01:42Avant de vous donner la parole, Christophe Bordet, je voudrais qu'on réécoute,
01:45parce qu'il y a des politiques qui ont voulu justement se poser les questions.
01:49On est le 19 octobre 2022, quelques jours après le drame,
01:54et c'est Bruno Retailleau à l'époque, sénateur, LR,
01:57qui va s'adresser à la ministre, la chef du gouvernement, Elisabeth Borne.
02:02Écoutez attentivement.
02:03Lola, une jeune fille de 12 ans, a été sauvagement agressée et l'est morte.
02:10Agressée par une ressortissante algérienne qui n'aurait pas dû être sur le sol français.
02:15Et vous voudriez, Madame le Premier ministre, que nous nous taisions.
02:19Ce sont les Français qui réclament des comptes.
02:22Et il faut l'admettre, le désordre migratoire peut tuer.
02:26J'ai une double question à vous poser.
02:28La première, reconnaissez-vous des défaillances de l'État ?
02:32La seconde, que dites-vous aux Français pour que ces tragédies ne se reproduisent plus ?
02:37Monsieur le Président Retailleau, je crois qu'en politique,
02:42quelles que soient les circonstances, nous devons toujours faire le choix de la dignité.
02:48Et Monsieur le Président Retailleau, savez-vous ce qu'ont demandé les parents de Lola ?
02:53Du respect, la paix pour la mémoire de Lola et qu'on les laisse faire leur deuil dans la dignité.
03:00Et je le dis franchement, je crois que la dignité nous commande de ne pas exploiter la douleur indicible d'une famille,
03:08de ne pas utiliser la mort d'une enfant à des fins politiciennes.
03:12Ce que nous devons à la mémoire de Lola et à toute sa famille, c'est la justice.
03:19Et il y a une autre chose à laquelle je crois profondément, Monsieur le Président.
03:23C'est à l'indépendance de l'autorité judiciaire.
03:26Je n'ai donc pas d'autres commentaires à faire.
03:28La dignité, ne pas exploiter Christophe Bordet,
03:33alors qu'on avait bien compris le profil de Dabia Benkired à l'époque,
03:38arrivée avec un visa étudiant, sous OQTF après,
03:42parce qu'elle était illégalement présente sur notre sol,
03:47OQTF qui n'a pas été exécutée, et on en voit désormais le résultat dramatique.
03:52La dignité nous commande de dénoncer ces faits.
03:56Nous commande à nous, médias, je crois, de dénoncer ces faits,
03:59de dire réellement ce qu'il s'est passé.
04:02Et derrière cette problématique, cette femme sous OQTF algérienne,
04:09se pose évidemment, et on va en parler pendant l'émission,
04:12toute la question de l'immigration, et en particulier de l'immigration algérienne.
04:16Et au-delà de ça, on voit bien, une fois de plus,
04:19que les OQTF dans ce pays, finalement, ne sont pas tracés,
04:24parce que là, on parle quand même d'une OQTF,
04:27on va dire, qui était jugée pas importante quelque part.
04:32Elle était sous les radars, on nous a dit.
04:33On nous a dit, elle était sous les radars.
04:36Mais on est au QTF, quel que soit le niveau,
04:40on devrait être repéré, tracé,
04:43et effectivement obligé d'être expulsé.
04:46Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
04:50Je me permets de préciser, vous ne l'avez pas dit bien évidemment,
04:53mais je connais les âmes chagrines qui peuvent récupérer quelques secondes
04:57pour tordre ce que vous avez pu dire.
05:00Vous avez dit, il y a la question de l'immigration,
05:02la question de l'immigration illégale,
05:05et la question de l'immigration algérienne,
05:07puisque l'immigration algérienne dispose de droits ou d'exceptions
05:12que n'ont pas les autres pays.
05:14C'est pour ça, mais vous ne dites pas évidemment...
05:16C'est ce que dit un rapport dont on va parler dans quelques instants, je crois.
05:17Vous ne faites pas le lien entre toute la question migratoire algérienne
05:20et l'affaire de cette meurtrière d'Abia Benkiret, bien évidemment.
05:26Mais je me permettais de le préciser, car je connais trop bien...
05:29Le pire dans l'histoire, je vais vous dire.
05:31La malhonnêteté des gens qui peuvent écouter pour nous faire du mal.
05:33On va aller vers le flash très vite et les infos bien évidemment,
05:35mais le pire dans cette histoire,
05:37c'est que les agressions, plus ou moins importantes,
05:40là c'est horrible ce qui s'est passé, continue.
05:42Regardez ce qui s'est passé cette semaine, on n'en a pas parlé.
05:45Cette femme brésilienne, agressée par un individu dans le RER.
05:50Une horreur absolue.
05:51Et vous savez que des femmes...
05:53Une horreur absolue, ça fait l'une des journaux au Brésil ce matin.
05:56Des femmes victimes de ce même individu
06:00ont reconnu en voyant la vidéo
06:02et ont dit mais j'ai été moi-même agressé par cet individu.
06:06On est potentiellement sur un violeur en série.
06:08On reste évidemment en direct, on est ensemble jusqu'à 13h.
06:11On est ensemble, vous l'avez entendu, jusqu'à 13h pour Elliot de Valais-Vous.
06:15Toujours avec Géraldine Amon bien sûr,
06:17avec Christophe Bordet, rédacteur en chef chez Europe 1,
06:20avec Sébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs Actuelles.
06:25Nous a rejoint dans le studio Nicolas Pouvromonti,
06:28directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie.
06:31Cher Nicolas, bonjour.
06:32Bonjour.
06:32Et nous sommes toujours en direct avec Pierre-Marie Sève,
06:36directeur de l'Institut pour la Justice.
06:38On a passé notre première demi-heure à revenir sur l'actualité majeure de la journée,
06:44à savoir le meurtre de Lola, la dernière journée de procédure,
06:49et de savoir si oui ou non,
06:51Dabia Benkired sera condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible.
06:58C'est ce qui a été requis contre la meurtrière de la petite Lola.
07:04Si vous souhaitez réagir en direct, un numéro 01 80 20 39 21.
07:09Un dernier mot avec vous, Pierre-Marie Sève,
07:11puisqu'on a parlé de cette faillite politique,
07:16faillite sécuritaire, faillite médiatique également,
07:20pour peut-être conclure sur cette actualité qui est dramatique.
07:24Selon vous, de quoi le meurtre de la petite Lola est le nom ?
07:31De quoi est-il le nom, ce meurtre ?
07:34Ah, de bien des choses.
07:37Moi, évidemment, je pense, j'ai bien peur, malheureusement,
07:40d'être pas le seul dans ce cas-là.
07:41Beaucoup de vos éditeurs doivent partager ce sentiment.
07:43On sait que la France est quand même dans une situation de déclin depuis un moment.
07:47Et malheureusement, ce déclin qui a beaucoup de causes,
07:50des causes très profondes et très difficiles à traiter, évidemment,
07:53ils s'accompagnent de drames qui ne paraissent pas forcément reliés.
08:00On appelle ça des faits divers, traditionnellement, vous savez.
08:03Donc on prétend, quand on utilise l'appellation faits divers,
08:06que ça ne dit rien du fonctionnement de notre pays, de notre civilisation.
08:11Eh bien, moi, je crois au contraire que ce genre de drames,
08:15qui sont la manifestation de défaillances évidentes,
08:19il y a ne serait-ce que 50 ans, vous imaginez la déflagration qu'aurait eue
08:23une affaire comme celle-ci qui montre des défaillances
08:26sans nom du point de vue migratoire, du point de vue judiciaire,
08:30et qui aujourd'hui, comme vous l'avez rappelé,
08:32n'ont apporté aucune conséquence sur le fonctionnement de l'État.
08:36Donc pour moi, je dirais que cette affaire-là,
08:38elle est une émanation, un des symboles du déclin terriblement tragique
08:43de notre pays qui n'est pas capable de protéger ses enfants
08:46et qui n'est pas capable de protéger sa population de manière générale
08:49et qui n'est pas capable de se remettre en question,
08:52puisque comme vous l'avez dit, il n'y a eu aucune remise en question
08:54au plus haut sommet de l'État sur le fonctionnement
08:56et sur les responsabilités des uns et des autres.
08:59Eh bien, écoutez, merci Pierre-Maricef d'avoir réagi en direct
09:02sur Europe 1 pour Elliot de Valais-Vous,
09:04directeur de l'Institut pour la Justice.
09:07On est en direct également avec des auditeurs,
09:09je crois qu'on sera avec Yves dans un instant.
09:11Dans quelques instants du moins, Nicolas Pouvromonti,
09:16Pierre-Maricef disait, il y a évidemment dans ce drame
09:19des questions politiques majeures, de failles majeures,
09:23il y a la question de la faillite migratoire,
09:26de l'immigration illégale, puisque Dabia Benkidred
09:28n'avait rien à faire sur notre sol.
09:32J'ai lu la tribune de Xavier Driancourt
09:35et là on vient sur un autre sujet,
09:37mais qui l'englobe, sans pour autant faire une généralité,
09:41évidemment, sur l'immigration illégale.
09:43Pourquoi il y a toujours ce grand tabou
09:45autour de l'immigration illégale ?
09:47Et on va aller sur cette tribune,
09:48puisqu'il l'a publié dans les colonnes du Figaro,
09:51il dit, le rapport des deux députés macronistes,
09:53Charles Rodwell et Mathieu Lefebvre,
09:54consacré à l'accord franco-algérien de 68,
09:57est stupéfiant.
09:59Il montre que les Algériens bénéficient
10:01d'un dispositif exceptionnel et dérogatoire
10:04à toutes les étapes du parcours migratoire.
10:08On met de côté l'aspect judiciaire
10:11et le drame de la mort de la petite Lola
10:14et on va sur le terrain migratoire et politique.
10:18Qu'est-ce qu'aujourd'hui, on doit retenir
10:20de ces avantages et qu'est-ce qu'on peut faire,
10:24justement, face au régime algérien aujourd'hui ?
10:26Nicolas Pauvour-Monti.
10:27Bien sûr, ce qu'il faut d'abord en retenir,
10:29c'est un état de fait qui aurait de quoi surprendre
10:31les esprits les plus attachés aux principes d'égalité.
10:34La principale nationalité bénéficiaire
10:37des titres de séjour en France
10:38ne se voit pas appliquer une large part
10:41de nos lois sur l'immigration.
10:42Elle a à la place un régime défavorable,
10:44vous l'avez dit,
10:45issu de cet accord franco-algérien de 1968
10:47qui est toujours en vigueur,
10:49avec plusieurs avantages,
10:50mais notamment une série d'avantages
10:52dans le domaine de l'immigration familiale.
10:54Pour réciter une poignée d'exemples,
10:55les Algériens accèdent plus vite
10:57que les autres étrangers au regroupement familial.
10:59Quand ils épousent un citoyen
11:01ou une citoyenne française,
11:02ils n'ont pas à prouver
11:03qu'ils ont effectivement une communauté de vie
11:05avec leurs conjoints pour avoir un titre de séjour,
11:07ce qui est évidemment un niafraude.
11:09Lorsqu'ils sont parents d'un enfant français,
11:11contrairement aux autres étrangers,
11:12ils n'ont pas à montrer
11:13qu'ils contribuent effectivement
11:14à l'entretien et à l'éducation de cet enfant
11:16pour avoir un titre de séjour.
11:18Et tout ça, ça fait que,
11:19par exemple l'an dernier,
11:2055% des nouveaux titres de séjour
11:22accordés à des Algériens
11:23l'ont été pour motif familial,
11:25ce qui est deux fois plus que la moyenne
11:26pour l'ensemble des nationalités.
11:28Et seulement 9% l'ont été
11:29pour motif de travail,
11:30ce qui est deux fois moins
11:31que la moyenne pour les autres nationalités.
11:33Donc cette immigration algérienne
11:34est deux fois plus familiale
11:35et deux fois moins économique
11:36que le reste de l'immigration.
11:38C'est très largement dû à cet accord.
11:39Je vous propose à présent
11:40qu'on continue de parler
11:41de la question de l'immigration.
11:43Pourquoi ce grand tabou ?
11:44Pourquoi ce grand malaise ?
11:46Rien que sur les chiffres
11:47qu'on a eu dans la même semaine,
11:49différents chiffres présentés,
11:52alors que ce soit par l'actuel
11:53ministre de l'Intérieur,
11:55Laurent Nunez,
11:56ou le précédent, Bruno Rotaillot.
11:58On est passé de 200 000 migrants illégaux
12:02en début de semaine
12:03à quasiment 1 million.
12:05Et c'est Bruno Rotaillot
12:06qui nous l'explique hier soir.
12:08Écoutez.
12:09Il y a 466 000,
12:10le dernier chiffre qui est connu,
12:12de ces clandestins,
12:13donc irréguliers,
12:15qui ont une sorte de sécurité sociale.
12:17Et donc,
12:17on peut considérer que,
12:19sans forcément le doubler,
12:21mais j'estime, moi,
12:22qu'on n'est pas très très loin du million.
12:24S'il y en a 466 000
12:26qui viennent émarger
12:27à l'aide médicale d'État,
12:29tous les clandestins
12:30ne sont pas malades.
12:31Il y a donc une proportion,
12:32une fourchette,
12:33est-ce que c'est 700 000,
12:34800 000,
12:35900 000 ?
12:36Mais ça se compte
12:37par centaines de milliers.
12:38Christophe Bordet,
12:39on n'y comprend plus rien,
12:41mais c'est tellement révélateur,
12:42parce qu'il y a un malaise
12:43à traiter ce sujet-là
12:44dans le système médiatique
12:46et politique,
12:47qu'aujourd'hui,
12:49c'est le grand flou.
12:49C'est le grand malaise.
12:50Ce n'est pas seulement un malaise.
12:52Moi, la première réflexion
12:53qui m'est venue ce matin,
12:54et j'en parlais avec Dimitri Pavlenko
12:55qui présente la matinale,
12:57c'est quand même que dans ce pays,
12:58on n'est pas capable
12:59de savoir combien de personnes
13:01sont en réalité
13:02en situation illégale.
13:04Alors, vous allez me dire
13:04que c'est normal,
13:05puisqu'ils sont en situation illégale.
13:07Mais bon sang de bonsoir,
13:09qu'on ferme les frontières
13:10à un moment,
13:11qu'on aille contre
13:12cette volonté européenne
13:14que l'on applique,
13:15donc évidemment en permanence,
13:17cette politique européenne,
13:18qui est de dire
13:19non, non, mais
13:19pas de problème entre l'Italie,
13:22la France, l'Espagne,
13:23la France, etc.
13:24Vous savez ce qui se passe aujourd'hui ?
13:25Je veux dire,
13:25les Algériens,
13:27ils envoient par bateau
13:28de jeunes Algériens
13:30jusque sur les côtes espagnoles,
13:32les Espagnols
13:33les renvoient vers la France
13:34parce qu'ils se disent
13:35bande et barra,
13:36et personne ne regarde.
13:38Personne ne regarde.
13:39Voilà où on en est aujourd'hui.
13:41C'est ça la situation quotidienne,
13:43ça ne peut pas durer,
13:44c'est pas possible.
13:45Sébastien Ligné.
13:46Mais vous savez pourquoi
13:47les ministres de l'Intérieur,
13:48notamment M. Nunez,
13:50est incapable
13:50de reconnaître
13:51qu'il y a
13:52environ un million
13:53de clandestins
13:54dans ce pays
13:55où vraiment il faut lui
13:55tirer les verres du nez
13:57et fonctionner à Mabrouk
13:57la cul pour qu'il ose
13:59enfin reconnaître
14:00la vérité la plus basique.
14:01Mais ils ne le font pas
14:02parce que reconnaître
14:03qu'il y a
14:04un million de clandestins
14:06en France,
14:06c'est reconnaître
14:0740 ans d'échec
14:08politique migratoire.
14:10C'est reconnaître
14:10que leur idéologie
14:11s'est trompée.
14:13C'est reconnaître
14:13que l'État français
14:14n'est plus maître
14:15de sa politique migratoire.
14:16Et donc,
14:17ils ne le feront jamais.
14:18Mais c'est pareil
14:19sur tout un tas de sujets.
14:21C'était la même chose
14:21sur les questions économiques.
14:23On n'est plus maître
14:23de grand-chose.
14:24Combien de fois
14:25on nous a embrouillés
14:26sur les vrais chiffres
14:27de notre déficit,
14:28sur les vrais chiffres
14:28de notre dette ?
14:30Je vous rappelle quand même
14:30que Bruno Le Maire
14:32est accusé
14:32d'avoir dissimulé,
14:34avant de partir
14:35du ministère de l'économie,
14:37les vrais chiffres
14:37du déficit français.
14:38C'est intéressant la question migratoire
14:39mais ce qui est intéressant
14:40c'est le déni
14:41et puis c'est surtout
14:42le décalage qu'il y a
14:43avec les français.
14:44C'est-à-dire que
14:45c'était un sondage
14:46qui a été publié
14:47en juillet dernier.
14:4972% des français
14:51sont favorables
14:51par exemple
14:52non pas
14:53à la suspension,
14:55non,
14:56la suppression
14:57des accords
14:57de 68
14:58facilitant la circulation,
14:59le séjour et l'emploi
15:00des Algériens
15:01en France.
15:0272% des français.
15:04Donc vous avez
15:04une minorité,
15:06l'élite politique
15:06et médiatique
15:07qui impose
15:09finalement
15:09une situation
15:10que les français
15:11ne veulent pas.
15:12Et on va en parler
15:13juste après la pause,
15:14on sera avec
15:14Jean-Philippe en direct.
15:15Immigration algérienne
15:16et illégale en France,
15:17on continue d'en parler
15:18avec vous aussi
15:19chers auditeurs
15:20d'Europe 1.
15:20Réagissez dès maintenant,
15:21appelez-nous,
15:22on vous attend
15:22au 01-80-20-39-21-12h13.
15:26A tout de suite
15:26avec Léod de Val
15:27sur Europe 1.
15:28Jean-Philippe
15:29qui souhaite
15:29également
15:30parler
15:31de la tribune
15:32de Xavier Driancourt,
15:34l'ancien
15:35ambassadeur de France
15:36en Algérie
15:37qui nous invite
15:38à lire ce rapport
15:39de deux députés
15:40Macron et Charles Rodouel
15:41et Mathieu Lefebvre
15:42consacré à l'accord
15:43franco-algérien
15:44de 1968
15:45qui montre
15:46que l'Algérie
15:47bénéficie
15:48d'un dispositif
15:48exceptionnel
15:49et dérogatoire
15:50à toutes les étapes
15:51du parcours migratoire
15:53et au cœur
15:53évidemment de ce rapport
15:55c'est la question
15:56de l'immigration
15:57et qu'est-ce que peut faire,
15:58qu'est-ce que doit faire
15:58la France
15:59pour réduire
16:00cette immigration
16:02et puis surtout
16:03dans un contexte
16:04où on a des tensions
16:05XXL
16:06entre Paris
16:07et le régime
16:08algérien,
16:09quelle est notre capacité
16:11à faire face
16:12à ce régime
16:13algérien ?
16:13Jean-Philippe,
16:14bonjour.
16:15Bonjour Eliott
16:16et bonjour à votre invité.
16:17Je disais tout à l'heure
16:18qu'il y avait
16:19un monde
16:20qui séparait
16:21l'action
16:23de nos élites
16:24politiques
16:25et la volonté
16:26des Français.
16:27J'ai retrouvé
16:27pendant qu'on discutait
16:28ce sondage
16:2972% des Français
16:31qui sont favorables
16:32non pas à la suspension,
16:34non pas à une modernisation,
16:35non à la suppression
16:36des accords
16:37de 1968
16:38facilitant
16:39la circulation,
16:39le séjour
16:40et l'emploi
16:40des Algériens
16:41en France.
16:42C'est une majorité,
16:43c'est un plébiscite
16:44des Français
16:46mais la parole
16:47des Français
16:47n'est pas entendue
16:48aujourd'hui,
16:49Jean-Philippe.
16:50Clairement pas.
16:51Déjà,
16:51c'est un accord
16:52assez incontréensible.
16:55La belle-mère,
16:56la maman de ma chère
16:57Étang,
16:57est née en Algérie.
16:59Ces gens-là,
16:59on les a fait partir
17:00une main devant
17:01et une main derrière
17:01avec une valise.
17:04C'est tout ce qu'ils avaient
17:05le droit de prendre
17:05pour rentrer en métropole
17:06sans possibilité de revenir.
17:09Donc,
17:09on laisse ses racines,
17:10sa vie,
17:11ses morts.
17:12Et en contrepartie,
17:13six ans plus tard,
17:14on a fini un accord.
17:14Jean-Philippe,
17:14ça nous permet de vous couper
17:15parce que la connexion
17:16n'est pas bonne.
17:17Alors,
17:17je ne sais pas
17:18si vous avez mis
17:18en haut-parleur ou pas,
17:20si vous êtes en voiture.
17:21Du tout.
17:22Je ne suis pas en voiture.
17:24La connexion ne fonctionne pas,
17:25cher Jean-Philippe,
17:26mais on va essayer
17:27de vous rappeler
17:28dans un instant.
17:29Nicolas,
17:29pour vous remontez
17:30et je vois que
17:31Christophe Bordet
17:31souhaite réagir.
17:33Nicolas,
17:33pour vous remontez.
17:34Bien sûr.
17:35En fait,
17:35parmi les aspects
17:36les plus incompréhensibles
17:37et les conséquences
17:38les plus évidentes
17:38de cet accord,
17:39il y a trois choses
17:40en lien avec ce qu'on a évoqué.
17:42La première,
17:42c'est la grande difficulté
17:43de retirer des titres
17:44de séjour à des Algériens
17:45pour des motifs
17:46d'ordre public
17:47quand ils commettent
17:48des crimes ou des délits.
17:49Ça fait écho au premier sujet.
17:50Vous voyez,
17:51typiquement,
17:51les Algériens sont aujourd'hui
17:52la première nationalité
17:53dans les prisons en France,
17:54en stock.
17:55Mais ce qui est très frappant,
17:56c'est que sur une période
17:57de dix ans,
17:58le nombre de citoyens français
18:00écroués a augmenté
18:00de 13%.
18:01Le nombre moyen
18:02d'étrangers écroués
18:03a augmenté de 40%.
18:04Et le nombre d'Algériens
18:06écroués a augmenté
18:07de 117%.
18:07Ça veut dire que
18:08le nombre des Algériens
18:09écroués en France
18:10augmente neuf fois plus vite
18:11que celui des Français écroués
18:12et trois fois plus vite
18:14que la moyenne
18:14pour toutes les nationalités,
18:15sachant que cet accord
18:16rend très difficile
18:17de retirer un titre de séjour
18:18pour un motif d'ordre public.
18:19Le deuxième sujet,
18:20on évoquait
18:21l'immigration clandestine,
18:22c'est l'incitation évidente
18:23créée par cet accord
18:24pour l'immigration irrégulière.
18:26Typiquement,
18:26cet accord prévoit
18:27que si un Algérien
18:28est présent pendant dix ans
18:30en France
18:30en situation irrégulière,
18:32il a automatiquement droit
18:33au bout des dix ans
18:34à un titre de séjour.
18:35Automatiquement.
18:35Donc c'est évidemment
18:36une incitation à entrer
18:37et à se maintenir
18:39de manière irrégulière
18:39sur le territoire.
18:40Et puis enfin,
18:41le troisième sujet
18:42qui a rapport
18:42avec la nature particulière
18:44de l'immigration algérienne
18:45très familiale,
18:46c'est la grande dépendance sociale
18:47et la facilité d'accès
18:49aux prestations sociales
18:50prévues par l'exception algérienne.
18:52Pour ne prendre qu'un exemple,
18:53les Algériens sont dispensés
18:55d'avoir depuis au moins cinq ans
18:56un titre de séjour
18:57permettant de travailler
18:58pour toucher le RSA.
19:00Ils touchent beaucoup plus vite,
19:01beaucoup plus facilement
19:02le RSA
19:02que le reste des nationalités
19:03et c'est évidemment problématique
19:05parce qu'on sait que
19:06près de 40%
19:07des Algériens en France
19:07ne sont ni en emploi,
19:09ni en études,
19:09ni à la retraite.
19:10Christophe Bordet.
19:11Je voulais te donner un exemple,
19:13deux choses.
19:13Premièrement,
19:14cet accord de 68,
19:15c'est une chose,
19:16après il a été amendé
19:17au fil du temps
19:18et quand on voit aujourd'hui,
19:20moi il y a quelque chose
19:21qui me met dans une colère
19:23mais absolument dingue,
19:24quand on voit aujourd'hui
19:25qu'un Algérien
19:26qui travaille en France,
19:28travaille pendant 10 ans,
19:2915 ans en France,
19:30a travaillé avant
19:31quelques années en Algérie,
19:33on est obligé,
19:34nous Français,
19:35de payer la retraite,
19:37que l'Algérie ne lui verse pas
19:39alors qu'on ne lui doit pas,
19:41on lui doit les années
19:42qu'il a travaillé en France
19:43mais sûrement pas les années
19:44qu'il a travaillé en Algérie
19:45et c'est ce qu'on apprend quand même
19:46dans ce rapport de Rodwell.
19:48C'est absolument invraisemblable.
19:50Bon, ça c'est une première chose.
19:52Et la deuxième chose,
19:53plus largement sur l'immigration
19:54et la manière dont elle est traitée
19:56dans ce pays,
19:56parce qu'on est tellement gentil,
19:58on est tellement humain
20:00avec tout le monde.
20:01Quand vous avez des maires
20:02de petites communes
20:04qui vous disent qu'aujourd'hui,
20:06le préfet leur dit,
20:07attention,
20:08ce monsieur
20:08qui est en situation irrégulière,
20:10qui est étranger
20:11en situation irrégulière,
20:12il faut le loger
20:13dans un logement social.
20:14et que le maire dit,
20:17mais attendez,
20:17moi j'ai 250 personnes
20:18qui attendent
20:19sur une liste d'attente
20:20depuis des semaines,
20:21depuis des mois,
20:22je ne peux pas les loger.
20:23Peu importe,
20:24cette personne est en situation régulière,
20:26vous la logez.
20:27800 euros de loyer
20:28tous les mois.
20:29Non mais vous vous rendez compte
20:30où on en est quand même.
20:31Non mais c'est des cas pratiques.
20:32C'est du délire.
20:33Non mais c'est des cas pratiques
20:34qui montrent,
20:35vous parlez de délire effectivement,
20:37mais une situation
20:38où vous voyez
20:39qu'il y a
20:39un déséquilibre complet
20:41entre la France
20:43et le régime algérien,
20:44d'autant
20:45et on en parle beaucoup
20:46qu'aujourd'hui
20:48dans les jôles algériennes,
20:49vous avez deux Français
20:50qui sont détenus
20:52arbitrairement,
20:54Christophe Gleize
20:55et Boilem Sansal
20:56et qu'aujourd'hui
20:58la diplomatie française
20:59préfère tendre la joue
21:00l'autre joue
21:01après avoir été giflée
21:03que de commencer
21:05à dire
21:05maintenant stop.
21:06On met peut-être
21:07un terme à ces accords
21:08puisque surtout
21:08que vous avez 72%
21:10des Français
21:10qui sont contre.
21:11Mais c'est très important
21:12ce que vous avez dit
21:13sur les chiffres Nicolas
21:13Pouv-Monti
21:14notamment dans les prisons,
21:16les incarcérations
21:17puisque là
21:18on est sur des preuves
21:19qui sont factuelles,
21:20c'est scientifique,
21:21vous voyez,
21:22mais on pourra toujours dire
21:23que l'observatoire
21:23de l'immigration
21:24est un observatoire
21:25d'extrême droite.
21:26Sébastien Ligné
21:26de valeurs actuelles ?
21:28Le problème c'est quand même
21:28la volonté politique
21:29in fine.
21:30Évidemment que les chiffres
21:31sont extrêmement importants
21:32pour comprendre
21:32l'ampleur du phénomène
21:33mais à ces chiffres
21:35quand on les donne
21:36à nos responsables politiques
21:37ils nous opposent
21:38le silence,
21:39ils nous opposent
21:39une autre joue
21:40à attendre.
21:41Moi quand j'ai entendu
21:42Laurent Nunez
21:43cette semaine
21:44nous expliquer
21:44qu'en fait il fallait
21:45renouer le dialogue
21:46avec l'Algérie
21:47parce que le bras de fer
21:48n'avait servi à rien,
21:49j'ai déjà envie de dire
21:50à monsieur Nunez
21:51alors premièrement
21:51le bras de fer
21:52on n'a même pas commencé
21:53à l'envisager
21:54et ensuite
21:55peut-être que le dialogue
21:56il va peut-être
21:57mettre fin à tout dialogue
21:58et maintenant
21:59expliquer à l'Algérie
22:00que la France
22:01peut écraser
22:02le gouvernement algérien
22:03si la France décide
22:04d'écraser le gouvernement algérien
22:05parce que ce pays
22:07en tout cas
22:07les représentants algériens
22:09ne comprennent que
22:10la force
22:10le rapport de force
22:11et à aucun moment donné
22:13ces 40 dernières années
22:14un gouvernement français
22:16s'est peut-être dit
22:16tiens
22:16peut-être qu'on pourrait hausser le ton
22:18parce que si
22:19hausser le ton
22:20c'est faire
22:21ce que fait Jean-Noël Barrault
22:22depuis un an
22:22c'est faire
22:23ce que fait Emmanuel Macron
22:24depuis un an
22:25c'est faire ce que fait
22:26Laurent Nunez
22:26depuis trois jours
22:27n'allez pas attaquer
22:29Laurent Nunez
22:29qui est là depuis
22:30je suis désolé
22:31il est là depuis dimanche
22:32l'une de ses premières
22:33prises de parole
22:34en tant que ministre
22:35c'est dire
22:36il faut renouer le dialogue
22:37avec l'Algérie
22:37là aussi je fais attention
22:39les âmes chagrines
22:40quand vous dites
22:40écraser le régime algérien
22:42c'est diplomatiquement
22:43évidemment
22:44on va pas envoyer l'armée
22:45non j'imagine bien
22:46il nous reste une petite minute 30
22:48avant une courte pause
22:49Nicolas Provomonti
22:50on a parlé des faits
22:52on a vu les chiffres
22:54les faits
22:54personne ne veut en parler
22:55les chiffres
22:56tout le monde
22:56les cache
22:58les solutions
22:59qu'est-ce qu'on peut faire
23:00à court terme
23:01justement
23:02pour réduire
23:03cette immigration illégale
23:04et dans l'immigration illégale
23:06la question algérienne
23:07qu'est-ce qu'on peut faire
23:08à court terme
23:08bien sûr
23:09alors sur la question algérienne
23:10l'évidence s'impose
23:11de plus en plus
23:12y compris auprès
23:13d'un certain nombre
23:13de dirigeants du bloc central
23:14Edouard Philippe
23:15Gabriel Attal
23:15il faut dénoncer
23:17l'accord franco-algérien
23:18de 1968
23:18et l'ensemble des accords
23:20annexes qui lui sont associés
23:21sur la sécurité sociale
23:22etc
23:22un pays sérieux
23:24quand il signe un traité
23:25il le respecte
23:26mais un pays sérieux
23:27et souverain
23:27peut choisir
23:28de dénoncer un traité
23:29donc là
23:29c'est vraiment une question
23:30de volonté politique
23:31il n'y a pas de contrainte
23:32européenne ou constitutionnelle
23:33dans notre rapport particulier
23:34avec l'Algérie
23:35et pour ce qui est
23:36de l'immigration irrégulière
23:37en général
23:37je dirais qu'il y a
23:38trois choses
23:39d'abord
23:40il y a la question
23:41de l'attractivité sociale
23:43de la France
23:43Christophe évoquait
23:44l'hébergement d'urgence
23:45la France est le seul pays
23:46en Europe
23:47à avoir inscrit
23:47dans son droit
23:48le principe
23:49d'un hébergement
23:49inconditionnel
23:50des personnes
23:51quel que soit
23:51leur statut
23:51de présence migratoire
23:52qu'est-ce que ça fait ?
23:53La Cour des comptes
23:54nous dit que
23:5440 à 60%
23:56des places d'hébergement
23:56d'urgence de l'Etat
23:57sont occupées
23:58par des étrangers
23:58en situation irrégulière
24:00pour un coût
24:00d'un milliard d'euros
24:00le deuxième volet
24:02c'est mettre un terme
24:03à notre dispositif
24:04très large
24:05de régularisation
24:05il y a eu le débat
24:07que vous avez évoqué
24:07Elliot
24:08sur le nombre de clandestins
24:09il faut toujours garder en tête
24:10qu'on régularise
24:11par l'admission
24:12exceptionnelle au séjour
24:1330 000 personnes par an
24:14donc ça fait 300 000
24:15en 10 ans
24:16mécaniquement
24:17les régularisations
24:17font baisser
24:18de 300 000 personnes
24:19le nombre de clandestins
24:20tous les 10 ans
24:20et sont évidemment
24:21une incitation
24:22à se maintenir
24:22sur le territoire
24:23dans la perspective
24:23de l'obtenir
24:24puis enfin
24:25le troisième sujet
24:25c'est qu'en vérité
24:27l'immigration irrégulière
24:28est très corrélée
24:29à l'immigration régulière
24:30la majeure partie
24:31des clandestins en France
24:32sont entrés
24:33avec un visa
24:34ou un titre de séjour
24:35en cours de validité
24:35et se sont maintenus
24:36sur le territoire
24:37et donc si on veut lutter
24:38contre l'immigration irrégulière
24:40il faut s'interroger
24:41par exemple
24:41quant au fait
24:42qu'on accorde
24:422 millions et demi
24:43de visas chaque année
24:44et bien écoutez
24:45un grand merci
24:45Nicolas Pouvromonti
24:47d'être venu
24:48dans le studio d'Europe
24:49directeur de l'observatoire
24:50de l'immigration
24:51et de la démographie
24:52on va parler
24:52d'un tout autre sujet
24:54vous avez votre permis
24:54Nicolas Pouvromonti
24:55oui j'ai ce plaisir
24:56vous avez 12 points
24:56j'ai 12 points
24:57bon et bien
24:58vous pensez que
24:59vous avez le permis
25:00à vie
25:01je crois
25:02bientôt devoir passer
25:04un examen médical
25:04c'est clair au moins
25:05je suis complètement mieux
25:06vers la fin
25:10du permis de conduire
25:11à vie
25:12qu'en pensez-vous
25:1301 80 20 39 21
25:15on en parle
25:16à midi
25:16très bonne idée
25:18très bonne idée
25:19non non
25:20très bonne idée
25:20on commence ça
25:21on commencera
25:22on commencera
25:22avec madame
25:23très bonne idée
25:24il a peur
25:25on va les dire
25:25c'est une bonne idée
25:27j'ai mes arguments
25:27on revient dans un instant
25:29sur l'ordre
25:2901 80 20 39 21
25:30pour parler
25:31du permis de conduire
25:32peut-être
25:33limité
25:34à tout de suite
25:34sur Europe 1
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