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  • il y a 2 mois

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Transcription
00:00Mais il va falloir quand même, à un moment donné, arriver à ce que l'Algérie récupère ses OQTF.
00:05On a vu l'ouverture de ce procès terrible.
00:08Aujourd'hui, le procès du meurtre de la jeune Lola, qui avait bouleversé la France,
00:13avec Dabia Benkired, ancienne OQTF algérienne au moment des faits, en 2022.
00:19Elle, je rappelle, elle est présumée innocente, évidemment,
00:23mais tuée, violée et torturée cette jeune fille.
00:28C'est le crime absolu, véritablement le crime le plus abject qu'on puisse juger,
00:35c'est-à-dire le crime d'un enfant, d'une fillette, en espèce,
00:39qui a été violée, martyrisée, torturée, avec des actes de barbarie,
00:46c'est ce qui est relevé et retenu dans l'accusation,
00:50et qui ne peut souffrir d'aucune circonstance atteignant de quelque soit.
00:54D'ailleurs, les experts ont dit qu'elle était parfaitement consciente de ce qu'elle avait fait,
01:00qu'elle avait toutes ses facultés intellectuelles,
01:02même si elle doit avoir un côté psychopathe, évidemment.
01:05Donc là, on juge un crime inhumain, véritablement,
01:10qui, avec un arrière-fond, effectivement, de situation administrative, d'étrangère,
01:14qu'on ne peut pas adulquerer.
01:15Vous avez entendu sa réponse quand elle a dit « Pourquoi vous n'avez pas respecté l'OQTF ? »
01:18Elle a dit « Parce qu'on est beaucoup plus libres en France qu'en Algérie. »
01:21Mais bien sûr, ça montre notre faiblesse, en réalité.
01:24Notre incapacité à maîtriser, encore une fois, les flux migratoires.
01:28Ce qui, d'ailleurs, explique la démission hier de Guillaume Larivé,
01:31de la présidence de l'Office de l'Immigration,
01:35qui a constaté que dans cette déclaration de politique générale,
01:38il n'y avait rien en matière de lutte contre l'immigration,
01:41et qui a préféré remettre sa démission.
01:42Écoutez, justement, et Guillaume Larivé.
01:45Moi, je ne veux pas être le complice du chaos migratoire
01:49que M. Macron et son actuel gouvernement vont aggraver.
01:53Quand je vois que dans le budget pour 2026,
01:55qui a été adopté il y a quelques jours par le Conseil des ministres,
01:58vous avez plus d'un milliard d'euros pour l'aide médicale d'État et zéro réforme.
02:03Vous avez plus d'un milliard d'euros pour l'hébergement des demandeurs d'asile et zéro réforme.
02:07Vous avez aussi un coût de 2 milliards d'euros chaque année,
02:12à cause de l'accord franco-algérien que M. Macron refuse de dénoncer.
02:17Moi, je ne veux pas rester dans un bateau qui est en train d'échouer,
02:22au détriment de la France et des Français.
02:25Bon, il a le mérite de la cohérence.
02:27On peut partager ou non ses idées, Guillaume Larivé, mais voilà.
02:30Le sujet de l'immigration, des OQTF, les sujets régaliens et sécuritaires,
02:36je trouve, font partie de l'impensé d'Emmanuel Macron aussi.
02:39C'est-à-dire que c'est un homme qui s'est construit en considérant que régler les problèmes économiques,
02:43relancer l'économie et relancer l'emploi réglerait tous les problèmes.
02:49C'est une erreur monumentale.
02:51Aujourd'hui, tous les pays européens sont confrontés à la maîtrise des flux migratoires
02:56qui percutent leur population.
02:58Mais il y a de l'idéologie aussi.
03:00Alors, il y a une idéologie fausse.
03:03Parce qu'elle dit que la France est une terre d'immigration.
03:05Non, la France n'est pas une terre d'immigration.
03:06Non, non, mais il y a une idéologie...
03:07Ou là, peut-être une naïveté, je reprends votre adjectif.
03:10Moi, je pense, et je le pense fortement, et j'en veux beaucoup,
03:15à une partie de la gauche qui, pendant des années,
03:17a effectivement construit ce discours-là et laissé infuser ce discours-là,
03:22y compris dans la haute administration,
03:23selon lequel le sujet de l'immigration n'était qu'un sujet d'accueil,
03:28de vertu, en faisant un sujet moral et philosophique,
03:33au détriment de ce qu'est la réalité des questions migratoires
03:37qui sont complexes et qui percutent la société française,
03:39qui posent des problèmes économiques, qui posent des problèmes d'assimilation.
03:42Ces sujets-là, la gauche ne les a pas traités
03:44en brandissant simplement l'étendard moral de l'accueil pour tous.
03:48Ça, c'est une faillite de la gauche.
03:49Et du coup, ces électeurs se sont dirigés certainement vers le Rassemblement national.
03:53Une bonne partie, c'est ce qu'on voit dans tout le Nord ouvrier,
03:56où les électeurs anciennement de gauche se sont tournés vers le Rassemblement national.
04:00En tout cas, vous avez dit qu'il y a une cohérence dans cette décision de Guillaume Larivé.
04:04Permettez-moi d'ajouter qu'il y a un acte de courage politique aussi.
04:07Voyez-vous, c'est quand même pas fréquent de voir quitter des fonctions
04:11qui sont quand même, je dirais même confortables.
04:13Le président de l'Office est un poste à responsabilité, bien rémunéré.
04:17Mais il a préféré se mettre en conformité effectivement avec ses convictions
04:20et démissionner peut-être un peu rapidement.
04:23Ce qui n'est pas le cas, vous entendez, cher Georges, des parlementaires républicains
04:29qui eux ont fait partie de leur correction.
04:33Elle est terrible cette séquence pour les républicains.
04:38C'est sûr qu'elle laissera des traces.
04:39Je pense qu'elle laissera des traces dans la mémoire des électeurs qui vont s'en souvenir.
04:43Absolument.
04:44Le sujet de la retraite est un sujet qui d'ailleurs est un sujet de friction
04:47entre Éric Ciotti et le Rassemblement national,
04:49mais qui est un peu le marqueur de la droite, j'allais dire,
04:53gestionnaire, soucieuse des comptes publics,
04:55et qui a toujours été sur le sujet des retraites extrêmement clair.
04:59Nicolas Sarkozy a fait une réforme des retraites avec Éric Woerth,
05:02François Fillon était pour la retraite à 65.
05:04La maîtrise de ces comptes sociaux est quand même un marqueur de l'électorat de droite.
05:07Attention, il faut quand même l'objectif.
05:09Ne pas voter la motion de censure pour les LR,
05:12ça ne veut pas dire qu'on est d'accord avec la suspension.
05:15Je s'en conviens, cher Georges.
05:16C'est deux choses distinctes.
05:17Est-ce que les électeurs de droite vont avoir le discernement ?
05:21C'est ça, je vous accorde que ça cède la confusion.
05:23Non mais là, je me mets à leur place.
05:26Il y a quand même une petite confusion des genres
05:27avec un discours assez contradictoire de Laurent Wauquiez, notamment.
05:31C'est ce qu'on mesurera dans les prochains scrutins.
05:34Il n'a pas brillé par sa cohérence.
05:35Vous savez, les sénateurs qui sont extrêmement fermes sur ce sujet-là,
05:39eux aussi, ils ont des élections.
05:40Ils le voient aussi, les maires LR qui ont des municipales,
05:42ils vont devoir aller en campagne avec ce vote-là.
05:45Donc c'est très difficile pour les Républicains.
05:47Oui mais bon, ils l'ont un petit peu cherché.
05:49Bon, c'était ma conclusion.
05:51Ils vont s'attraper.
05:51Merci Georges Penek, merci à vous Antonin André.
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