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  • il y a 2 mois
Cette semaine dans "I-Média", Martial Bild et Floriane Jeannin reviennent sur les attaques contre la culture française entre gaspillage, braquage et dérives idéologiques.


📌Introduction

📷 L’image de la semaine : Le rocambolesque braquage du Louvre
Alors que les images de la fuite des cambrioleurs circulent sur les réseaux sociaux, après le spectaculaire braquage de la Galerie d'Apollon et des diamants de la couronne, retour sur le vol à 88 millions d’euros qui révèlent les failles immenses de la France vis-à-vis de la défense de sa culture.


📰 Le dossier du jour : Cinéma : exception française ou propagande ?
Comment l'argent public est-il utilisé pour financer une vision politique plutôt que la création artistique ? Combien coûte réellement un film au contribuable ? Comment les films deviennent des armes idéologiques ? Nous répondons à toutes ces questions avec Martial Bild qui a mené l’enquête !


💡 Les pastilles de l’info :
- L’affaire Mélenchon : après France Inter, ils en ont parlé sur "Quelle Epoque !"
- T'es antisémite ! : Le micro off de Nathalie Saint-Cricq et Gilles Bornstein
- "La Furia" sacrifiée sur l'autel du politiquement correct
- Nunez face à Darius Rochebin et Sonia Mabrouk : deux journalistes et… deux chiffres sur l’immigration clandestine !
- Juppé et le “devoir de réserve” du Conseil constitutionnel sur "Quelle Epoque"


🔴 Conclusion


🎙️ Portrait piquant : Sonia Mabrouk, l’interview politique !


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Transcription
00:00Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'E-Média.
00:26Et à mes côtés cette semaine, Martial Bild.
00:29Bonjour.
00:29Bonjour Martial, ce sera notre hommage, on n'en dira pas plus.
00:34Évidemment le programme, il vient tout de suite, le voilà.
00:38On va revenir sur le cambriolage rocambolesque qui a eu lieu au Louvre et qui continue de faire parler de lui.
00:46Vous allez voir, il y a de nouvelles images de la scène du cambriolage que l'on va regarder avec vous.
00:52Et puis on enchaînera sur le cinéma français, toujours sur la thématique de la culture française.
00:58Le cinéma français est-il un art de la propagande qui est là pour pomper votre pognon ?
01:05Pour le dire de façon assez peu élégante, mais vous avez l'idée j'imagine.
01:10Et puis bien sûr, on enchaînera avec les pastilles de l'information.
01:13Le portrait piquant de cette semaine, il sera consacré à Sonia Mabrouk.
01:17Donc il s'agit d'une rediffusion, mais vous verrez, et pour cause, elle aura du sens puisqu'on va parler de Sonia Mabrouk.
01:24Et puis, je vous le rappelle, il ne faut pas oublier ce geste essentiel, c'est de cliquer sur le pouce en l'air,
01:30ne pas oublier de vous abonner.
01:32On est quasiment au milieu d'abonnés sur la chaîne YouTube de TVL.
01:36Donc il y a véritablement un enjeu, chaque clic comptera.
01:39Et puis vous pouvez laisser les commentaires juste en dessous, c'est ce que je vous ai indiqué.
01:42Et ça se passe en dessous de la vidéo.
01:45Si vous êtes prêts, on y va.
01:48L'image de la semaine, je vous le disais, c'est le Louvre qui a été cambriolé.
01:54L'AFP a fait quelque chose d'assez habile, je dois dire, martial.
01:58Alors ils ont titré leur vidéo les 8 minutes d'un cas spectaculaire,
02:02parce qu'en effet, cela a eu lieu en quelques minutes à peine.
02:05Et ils ont commencé par citer les propos qu'on a pu voir fleurir un peu partout sur Internet.
02:14Casse du siècle, l'humiliation pour la France.
02:17Et effectivement, c'est la question que l'on va se poser.
02:19Comment est-ce possible qu'une humiliation pareille se produise ?
02:22Mais avant, je vous propose de regarder une vidéo du braquage
02:26où l'on voit les malfrats en train de descendre par le fameux mont de charge qu'ils avaient emprunté.
02:32Ok, merci.
02:35Donc visiblement, on a eu le temps de filmer, mais pas vraiment d'arrêter les malfaiteurs.
02:54Dans Le Parisien également, on a pu voir quelques images de ce qui s'est passé à l'intérieur,
02:59donc sur les fameuses vitrines qui posent donc question, mais on y reviendra.
03:03Toujours est-il que Rachida Dati, en première instance, quand elle a été interrogée sur ce vol,
03:12elle a dit que la vulnérabilité des musées est un sujet ancien.
03:15Il faut adapter les musées aux nouvelles formes de criminalité.
03:19Pas de chance, on est quand même dans la plus pure tradition du braquage,
03:24de quelque chose d'assez classique.
03:26Donc là, on a un mont de charge, une disqueuse et deux T-Max qu'on suffit pour, en huit minutes,
03:30rentrer dans la galerie Apollon et repartir avec un préjudice estimé à 88 millions d'euros tout de même.
03:38Une estimation qui a été produite par le Figaro.
03:42Cambriolage au Louvre pour France Info.
03:45Un rapport de la Cour des comptes révèle d'importantes failles de sécurité.
03:49Effectivement, je crois qu'on peut le dire, il y a eu des failles.
03:53Et le Parisien également a interrogé, évidemment, Stéphane Bern, monsieur patrimoine,
03:58qui est pour le moins en colère, qui parle d'un terrible échec
04:03et qui annonce un coup au moral des Français.
04:06Effectivement, ceux qui se sont sentis concernés, du moins, c'est assez terrible.
04:11Les chefs-d'œuvre appartenaient d'ailleurs, il faut le souligner, au musée national,
04:17donc au domaine public de l'État.
04:19Donc, ils n'étaient pas couverts par une assurance privée.
04:22Donc, tant qu'ils ne sont pas retrouvés, ces bijoux,
04:25eh bien, nous n'avons plus que nos yeux pour pleurer.
04:29Et voilà, la question des vitrines aussi aura fait beaucoup de bruit.
04:35Le Canard Enchaîné, notamment, mais aussi Florian Philippot,
04:37sont revenus sur les nouvelles vitrines ultra-modernes,
04:42a priori ultra-sécurisées, ça n'a pas été le cas, comme on a pu le voir,
04:46qui ont été mises en 2019 par la direction du musée.
04:51A priori, les anciennes étaient quand même moins moches, globalement,
04:56et surtout, plus efficaces, avec un système de coffre-fort
05:00qui enfermait les bijoux dès lors qu'il y avait une alerte.
05:04Dommage, ce n'est pas toujours mieux après,
05:06et c'était mieux avant, là, pour le coup, visiblement.
05:10D'ailleurs, la direction du musée a tenté assez maladroitement, je pense,
05:15de défendre la qualité des vitrines fracturées.
05:19La présidente du Louvre, Laurence Descartes, a été vraiment mise à rude épreuve.
05:25Martial, un mot, peut-être, sur cette affaire ?
05:27– Tout d'abord, les images du Parisien de ce jeudi démontrent quand même
05:31que ces vitrines, elles ont résisté au malfrat,
05:34ils ont eu beaucoup de difficultés à les casser,
05:37ça ne les a pas empêchés de réussir sur au moins deux des vitrines.
05:41Moi, je n'ai pas grand-chose à ajouter,
05:43parce que beaucoup de choses ont été dites,
05:45mais on a quand même, moi j'ai beaucoup de mal à me repérer
05:47dans l'immensité du musée du Louvre,
05:51et moi, je n'ai jamais pensé que la galerie qui abrite l'intégralité
05:56de ce qui subsiste, en fait, des bijoux royaux et impériaux français,
06:01la galerie Apollon, était donnée sur la rue,
06:04avec des fenêtres non sécurisées réellement,
06:08et qui, elles, donnent sur des balcons.
06:11Et je me suis dit, en fait, c'est vraiment peut-être toujours le désamour,
06:15peut-être même le mépris de la République
06:17pour tout ce qui représente la royauté et l'Empire.
06:22J'ai quand même ça, ce sentiment en moi.
06:25Et puis bon, une autre remarque, c'est qu'il y a des barrières, des chantiers,
06:29alors ça a fait polémique.
06:32Moi, je ne parle pas de la responsabilité de la ville de Paris, etc.
06:34Honnêtement, je n'en sais rien au moment où nous parlons.
06:36Ce que je dis, c'est que c'est tellement habitué à Paris,
06:40avoir des chantiers, des travaux...
06:44Des travaux virtuels.
06:45Que plus personne ne réagit.
06:47Il y a eu quand même un cycliste qui l'a fait.
06:50Et puis, on est en face de ce qu'on pourrait appeler un raté systémique.
06:54– Alors, il a été question de la démission, justement,
06:58de cette directrice du Louvre, Martial.
07:01A priori, Emmanuel Macron l'a appelé à plusieurs reprises ces derniers jours,
07:06en lui disant notamment,
07:08« Tenez bon, il n'est pas question de casser la dynamique de rénovation du musée. »
07:12Ça, c'est assez fabuleux.
07:14En même temps, quelque part, on pourrait s'y attendre.
07:15De la part d'un président qui ne veut pas démissionner,
07:18il ne va pas faire démissionner les gens qu'il a nommés.
07:22D'ailleurs, il avait lancé un grand plan,
07:24nouvelle renaissance pour le musée du Louvre,
07:27il y a huit mois, Emmanuel Macron.
07:29C'est l'inverse du roi Midas, quoi.
07:30Tout ce qu'il touche, finit mal.
07:33Et bien sûr, alors, on a eu cette petite pépite de LCI
07:36que je vous livre ici.
07:39« Vol au Louvre, des annonces sur le bon coin russe. »
07:43Ils ont réussi à vous le faire.
07:44Cette fois-ci, c'était encore la faute des Russes.
07:47Pas sûr, toutefois, que ce soit une piste très sérieuse
07:49pour les enquêteurs qui sont actuellement sur le dossier.
07:52Place maintenant à notre dossier du jour, si vous le voulez bien.
07:55Notre dossier, je vous le disais,
07:59il va être consacré au cinéma français.
08:02Martial, vous allez nous éclairer un peu sur comment
08:05est-ce que notre argent est pompé par le cinéma français, du moins.
08:11Mais avant toute chose, je voudrais qu'on inverse le sablier
08:15et qu'on parte du budget de la culture
08:18pour en arriver au cinéma juste après.
08:21Et pour cela, quoi de mieux qu'une interview de Rachida Dati
08:25sur CNews, qui nous parle de la somme
08:28qui est consacrée au budget de la culture ?
08:30Présente combien aujourd'hui le budget de la culture ?
08:32C'est un peu plus de 8 milliards,
08:33dont la moitié est consacrée à l'audiovisuel public.
08:35Un peu plus de 8 milliards d'euros consacrés à la culture.
08:40La moitié, on le sait, les 4 milliards qui partent
08:44dans l'audiovisuel public, c'est-à-dire
08:46ce qu'on vous explique quotidiennement, hebdomadairement,
08:49en tout cas d'un immédiat, c'est donc votre argent
08:53qui finance les journalistes qui vous mentent globalement.
08:59Il y a eu un article dans Conflit sur le cinéma français,
09:03Martial, puisqu'on va y venir.
09:05Le cinéma français, un modèle coûteux et un succès en trompe-l'œil,
09:10mais également un article dans Le Monde récent.
09:13Pourquoi le cinéma français a un petit truc en plus ?
09:16On nous parle, bien sûr, de l'exception culturelle française
09:20du pays des droits de l'homme et de la défense,
09:23de la diversité des œuvres et des auteurs.
09:25Et on conclut tout de même en citant une productrice.
09:29Évidemment, si le RN arrivait aux responsabilités,
09:33je ne suis pas sûre que le CNC ne serait pas menacé.
09:36Le Centre national du cinéma, donc le CNC, ça fait très peur.
09:40Car dès aujourd'hui, les discussions menées au Sénat
09:43sur l'audiovisuel, par exemple, sont portées par les idées
09:46du RN.
09:47Et alors, on finit sur une note vraiment inquiétante.
09:51Martial, on va…
09:53– On est compte, faire des économies pour le monde,
09:55ce n'est pas possible.
09:56Et puis, ne pas toucher l'argent public pour le monde,
09:57ce n'est pas possible non plus.
09:58– Ce n'est pas possible.
09:58– Donc, c'est facile pour le monde.
10:01Je ajoute juste une chose sur Rachida Dati,
10:03si vous me permettez, Floriane,
10:04c'est qu'elle évoque la part pour l'audiovisuel public,
10:06elle a raison.
10:07Ce qu'elle ne dit pas, ou ce qu'elle n'a pas le temps de dire,
10:09c'est que dans ce budget de la culture,
10:13on a maintenant une masse prépondérante
10:16pour ce qu'on appelle le spectacle vivant,
10:17et on a renié, année après année, sur le patrimoine.
10:21D'où, d'ailleurs, Sécurité musée du Louvre.
10:24Voilà, retour à cela.
10:26– Évidemment.
10:27Alors, Martial, le cinéma français,
10:31avec le CNC notamment,
10:34c'est une machine à subvention,
10:37pas vraiment forcément un chef-d'œuvre, d'ailleurs,
10:41comme on va pouvoir le voir.
10:43Il existe un véritable hold-up du cinéma français,
10:48aujourd'hui, sur les contribuables, vous diriez ?
10:51– Ah oui, bien sûr.
10:52Jamais il n'y a eu aussi peu de monde dans les salles,
10:54et jamais autant d'argent n'a ruisselé sur le cinéma français.
10:58Alors, pour être simple et rapide,
11:02j'ai pris la situation à travers quelques exemples.
11:06Deux films qui viennent très, très récents,
11:09dans des semaines passées.
11:11Rembrandt, Romain Duris,
11:12Moi qui t'aimais, sur le couple Signoret,
11:14avec Marina Foix, et le couple Signoret, Montand.
11:19Rembrandt, budget, 7,5 millions d'euros.
11:227,5 millions d'euros, il faut bien retenir tous les chiffres.
11:25Nombre d'entrées au final, 34 000.
11:2634 000.
11:28Moi qui t'aimais, budget, 6 millions d'euros.
11:30Là, on est fait un petit peu mieux,
11:31on est à 156 000 en entrées pour le film.
11:36Je vous ai pris un contre-exemple,
11:37pour que les téléspectateurs voient bien les sommes
11:40et le nombre de spectateurs.
11:43J'ai pris le film Sacré-Cœur.
11:46Sacré-Cœur, vous savez, c'est ce film
11:47qui avait été empêché par la RATP
11:51de se faire connaître.
11:53– Les affiches.
11:54– Publier par les affiches.
11:54Ce n'est pas un film, c'est un documentaire.
11:56Et pourtant, avec un budget de 690 000 euros,
12:00donc on est à un dixième des deux autres films,
12:02Rembrandt et moi qui t'aimais,
12:04on approche là, on a dépassé ce jeudi
12:06les 200 000 entrées,
12:08et ce n'est pas fini.
12:10Voilà, ça c'était pour vous mettre un tout petit peu
12:12les sommes, le nombre de spectateurs
12:14sur trois films très récents,
12:16qui sont encore pour deux d'entre eux à l'affiche.
12:19Je crois que Rembrandt a disparu, une deux semaines.
12:22– Est-ce qu'on sait exactement, finalement,
12:24quelles sont les sommes, l'ensemble des soutiens,
12:28du moins, qui sont utilisés pour soutenir ces films
12:32et le cinéma français ?
12:32– Bien sûr, bien sûr.
12:33Alors on parle souvent que du CNC,
12:35parce que le CNC, c'est un budget de 364 millions d'euros.
12:37Alors on se dit, ben voilà, le cinéma français,
12:39c'est le CNC, c'est 364 millions d'euros.
12:42Alors en fait, quand on va chercher un tout petit peu plus loin,
12:44et pas beaucoup plus loin,
12:45parce qu'il y a un rapport de l'Inspection générale des finances,
12:47l'IGF, qui a été remis en 2024 et qui porte sur l'année 2023,
12:53revue des dépenses relatives aux aides au cinéma français, bien sûr.
12:58L'ensemble des soutiens publics, donc de l'argent public,
13:02dont bénéficie le film cinématographique,
13:05est de 1,2 milliard par an.
13:081,2 milliard.
13:10Intéressant, vous allez voir Florian.
13:12C'est un peu des chiffres, mais ça permet que ça soit parfaitement clair.
13:15Entre 2012 et 2023,
13:18la part des aides publiques, de l'argent des contribuables,
13:21donc dans le financement des films, a progressé.
13:24Il est passé de 16% à 29%.
13:27Il a presque doublé.
13:29Donc 29%, on peut se dire,
13:31c'est dans un film, la part de subventions publiques,
13:34donc d'argent du contribuable,
13:35pour le financer, le faire réaliser, le distribuer, etc.
13:38Et en fait, non.
13:42Il faut aller un petit peu plus loin.
13:43Parce que 29% ne comprend pas toutes les contributions indirectes publiques possibles.
13:49Parce qu'il faut ajouter les diffuseurs publics,
13:50il faut ajouter les crédits d'impôts,
13:52il faut ajouter la défiscalisation,
13:55il faut ajouter la part publique
13:56qui, par exemple,
13:59se naît à travers l'aide que les chaînes publiques apportent
14:03à la diffusion du film.
14:06Donc, France Télévisions achète, par exemple,
14:08le mauvais film de Bernard-Henri Lévy,
14:10300 000 à 500 000 euros, quand même, par film,
14:12et pour le diffuser sur France 3 à 23h,
14:15quand il n'y a plus beaucoup de téléspectateurs,
14:18quand ils sont là, ils dorment.
14:20Ça, c'est ce que j'appelle les apports publics
14:22via les chaînes publiques.
14:24Et si on fait ce cumul,
14:26alors on arrive,
14:27cotez-moi bien,
14:28à 40% du financement public
14:30ou parapublic.
14:31C'est-à-dire que quand un film coûte 1 400,
14:35viennent directement de notre poche de contribuables.
14:40– C'est quand même costaud, effectivement.
14:41Alors, on aura compris,
14:43les films français et le cinéma français,
14:47c'est une industrie qui est,
14:49donc, ce que vous venez de décrire,
14:50– Superfusion.
14:50– Superfusion, je crois que vraiment c'est le terme.
14:53Il y a beaucoup d'argent qui circule,
14:56il y a beaucoup de subventions.
14:58Mais, au niveau de la qualité des spectacles,
15:01souvent, les Français sont quand même très méprisés
15:04dans ces films-là.
15:05Est-ce que vous avez des exemples un peu emblématiques,
15:08justement, de ce que notre argent finance ?
15:10– Alors, vous savez, il n'existe pas de détails précis,
15:12film par film.
15:12Mais j'ai choisi quand même plusieurs films.
15:15Alors, j'avais le choix.
15:16Je suis resté sur 2025,
15:192025,
15:19je suis resté sur du récent
15:21et j'ai choisi des films,
15:23disons, plus politisés,
15:25mais ce n'est pas très difficile à trouver non plus,
15:26qui ont été proposés en 2025
15:28et qui ont été des bides.
15:29Alors, même, on va pouvoir dire,
15:31quelquefois, des naufrages.
15:32J'ai retiré le film Papa Mobile
15:35avec Cadmera en faux pape
15:39kidnappé par un cartel des drogues
15:41lors d'un de ses déplacements au Mexique.
15:42On voit que là aussi,
15:43les réalisateurs et les scénaristes sont sous acide.
15:46Et là, le film est sorti le 7 août
15:49tout au moins,
15:50il est sorti des cinémas, lui,
15:51tout,
15:52puisqu'il y a eu au total,
15:54au total,
15:55500 spectateurs,
15:57500 spectateurs
15:58pour un budget de 1,2 million d'euros.
16:02Ça ferait plaisir,
16:02ça ferait plus d'un an de vie
16:03pour TV Liberté,
16:06pour rapprocher les sommes.
16:07Donc ça, je ne vais pas parler de Papa Mobile
16:08parce que, bon, voilà,
16:09c'est un incident industriel,
16:101,2 million,
16:12vraiment plus exagéré.
16:12Alors, j'en ai appris deux beaux.
16:14Un qui s'appelle
16:16Toutes pour une,
16:18de Udaben Iyayama,
16:20Mina,
16:20Iyamina, pardon.
16:22Alors, c'est D'Artagnan
16:22qui devient D'Artagnan.
16:24Les mousquetaires
16:24au service du pire des féminismes,
16:26c'est une fraise décrite
16:27à grand coup de slogan walk.
16:30Et puis,
16:31j'en ai pris un autre
16:32qui est le Grand Déplacement,
16:33le Grand Déplacement,
16:34suivi mon regard,
16:35de Jean-Pascal Zaddy,
16:36alors qu'il est un comédien,
16:37réalisateur,
16:38engagé.
16:38Et il a, lui,
16:40le totem d'immunité
16:42parce qu'il a déclaré
16:43le racisme anti-blanc
16:45n'existe pas.
16:46Quand on s'en prend
16:46à des blancs,
16:47ce n'est pas du racisme
16:48mais de l'hostilité.
16:51Donc, il a ce totem d'immunité.
16:53Il peut donc faire son film.
16:55Alors, lui,
16:56c'est une odyssée spatiale africaine
16:58dégoulinante de bons sentiments
17:00et d'antiracisme, bien sûr,
17:01et on découvre
17:01que l'idéologie post-coloniale
17:03baisse finalement plus lourd
17:05que la gravité.
17:06Toutes pour une,
17:0714 059 entrées
17:10pour un budget de
17:1110 millions
17:1368
17:14donc 10 millions
17:16680 000 euros
17:1714 000 entrées.
17:19Le grand déplacement,
17:20c'est 130 000 entrées,
17:21c'est quand même
17:2110 fois plus, presque,
17:22mais c'est pour un budget
17:23de 17 millions
17:25et plus.
17:26Les recettes en salle
17:27de ces deux films,
17:30c'est-à-dire
17:30les spectateurs
17:31qui sont venus,
17:31qui ont payé
17:32en moyenne 12 euros,
17:33je vous le fais court
17:33parce que la moyenne,
17:34j'ai pris la moyenne
17:35en France
17:36des prix
17:37des billets de cinéma
17:38de 12 euros.
17:39Toutes pour une,
17:40eh bien ça leur a rapporté
17:42sur la base
17:42donc de 12 euros
17:43de moyenne
17:44par spectateur
17:46168 000 euros.
17:48Donc 168 000 euros,
17:49je vous rappelle,
17:50le budget
17:5010 millions
17:51680 000.
17:53Le grand déplacement,
17:55même chose,
17:56leurs recettes,
17:57les recettes des spectateurs,
17:58c'est comme ça
17:59qu'on recherche normalement.
18:00252 000 euros,
18:01252 000 euros,
18:03budget 17 millions
18:051.
18:07Et je me suis dit,
18:07ce que je vais faire,
18:08c'est que je vais faire
18:09le coût
18:10que le contribuable
18:10a payé
18:11par spectateur,
18:12c'est-à-dire que vous allez,
18:13le spectateur a été voir
18:14le grand déplacement,
18:15il se dit,
18:16le racisme anti-blanc
18:16n'existe pas,
18:18on va évoquer
18:18une possible conquête
18:20spatiale africaine,
18:22donc il rentre,
18:22il a payé ses 12 euros,
18:23son popcorn 5 euros,
18:25il s'assiait,
18:25et combien ça nous a coûté
18:27pour qu'il s'assiait ?
18:28Eh bien,
18:29pour le film
18:29Toutes pour une,
18:30ça nous a coûté,
18:32on s'accroche,
18:33305 euros.
18:34Quelle indignité !
18:36305 euros.
18:37Et pour le grand déplacement,
18:39ça va nous coûter
18:39325 euros.
18:42Chaque spectateur
18:43qui s'assiait
18:44pour voir le film
18:44Le grand déplacement,
18:46eh bien,
18:46a reçu un chèque
18:47du contribuable français,
18:49Florian,
18:50de 326 euros.
18:52Voilà la réalité
18:54de cette situation.
18:56Alors,
18:57après,
18:57on a dit,
18:57bien évidemment,
18:58on l'a vendu,
19:00on l'a vendu
19:01aux chaînes de télévision,
19:02etc.
19:02et tout,
19:02mais là,
19:03on s'aperçoit
19:03qu'en dehors de Canal+,
19:04on en parlera,
19:05souvent,
19:05ce sont les chaînes publiques
19:07qui achètent les films,
19:08donc c'est avec l'argent public
19:09qu'on achète un film
19:10qui n'a pas marché.
19:11Et la dernière conclusion,
19:13eh bien,
19:13c'est qu'on voit bien
19:13qu'ils n'ont pas besoin
19:15de spectateurs.
19:18C'est infinitésinal.
19:19– Comment est-ce qu'ils s'y retrouvent ?
19:20– Donc,
19:21ce qu'ils ont besoin,
19:21c'est de l'argent public,
19:22ce qu'ils ont besoin,
19:23c'est des aides publiques,
19:24et les spectateurs,
19:26ça n'a aucune importance.
19:27Bernard-Henri Léville a compris,
19:28il fait des films
19:28qui ne sont pas vus.
19:29Et on se moque de lui,
19:30en disant,
19:30mais ils ne sont pas vus,
19:31ça n'a aucune importance,
19:33parce que de toute façon,
19:33l'argent est entré,
19:34c'est un budget de 3 millions
19:35pour ces films.
19:36– Et ils se payent.
19:39– Ils se payent.
19:40Ils payent tous ceux
19:41qui ont joué.
19:42Par exemple,
19:43Paul Fibre Cadmérat
19:44pour Papa Mobile,
19:45avec les 500 entrés,
19:46a dit,
19:50un chèque,
19:51qu'ils n'étaient pas obligés
19:52de rendre, bien évidemment.
19:53Et tous ces cinéastes
19:55qui ont fait un bide
19:57vont en refaire un nouveau film.
20:00Quand un boulanger
20:00ne vend plus ses baguettes,
20:02il ferme.
20:03Quand un écrivain
20:03ne vend pas ses livres,
20:04il ne peut plus écrire.
20:05Mais quand un cinéaste
20:06fait un film
20:07avec le système
20:08de protection français,
20:09le petit truc en plus,
20:11le Grisby,
20:12eh bien,
20:12il peut continuer à en faire
20:13et il peut passer toute sa vie
20:15à faire des films,
20:16vivre de ces films,
20:18sans que, bien évidemment,
20:20il y ait des spectateurs
20:20ça n'a aucune importance.
20:22C'est tellement vulgaire
20:22des spectateurs.
20:23– Oui, à quoi ça sert ?
20:25Ça laisse tomber le pop-corn
20:26sur les salles.
20:27Pourtant, les acteurs
20:28réclament quand même
20:28un retour du public
20:29dans les salles,
20:30mais bon,
20:30vu le prix des billets,
20:32ce n'est pas pour demain,
20:32à mon avis.
20:33Est-ce que vous avez
20:34quelques remarques
20:35et quelques autres choses
20:36à nous livrer ?
20:37– Très vite, très vite, très vite.
20:39De remarques.
20:39Je parlais de Canal Plus.
20:40C'est vrai qu'on attaque Bolloré
20:41sur sa politique
20:42de droitisation des médias.
20:44Ce n'est pas du tout le cas
20:45pour Canal Plus,
20:46dont il est aussi le patron,
20:47parce que malgré
20:48quelques désengagements,
20:50le groupe Canal, lui,
20:51s'est engagé à investir
20:52de l'ordre de 500 millions d'euros
20:53pour le cinéma français
20:54sur la période 2025-2027.
20:57Alors, ils financent le cinéma
20:58par intérêt commercial,
20:59ils ratifusent les films,
21:01mais aussi par obligation légale,
21:02l'existence même de Canal Plus.
21:04Mais est-ce qu'il est quand même
21:05souhaitable qu'ils continuent
21:06de financer à fond,
21:08perdus,
21:08des films pourris ?
21:10Quand on voit arriver
21:11un film où il y a
21:12un faux pape
21:13qui est kidnappé
21:14par un cartel de drogue
21:17au Mexique
21:18lors d'un déplacement,
21:19est-ce qu'on doit miser
21:20quelques centaines
21:21de milliers d'euros
21:22sur ce film-là ?
21:23Donc ça, c'est mon premier point.
21:25Le deuxième point,
21:25on nous dit que le système
21:26de rente
21:27dont dispose
21:27le cinéma français
21:29s'explique par la nécessité
21:30de l'exception culturelle.
21:32Vous avez fait référence.
21:32Et bien évidemment,
21:33le monde évoque cela.
21:35L'exception culturelle,
21:36c'est une forme de quoi ?
21:37Jean-Yves serait à ma place,
21:39il vous dirait tout de suite,
21:39c'est une forme
21:40de préférence nationale.
21:42Mais c'est une notion
21:43qui est rejetée
21:43par l'ensemble
21:44de la profession du cinéma.
21:46Il n'y a pas une nuit
21:47des Césars
21:48où on va vous dire
21:48la préférence nationale,
21:50c'est formidable,
21:51dont pourtant
21:52il bénéficie.
21:53Alors, pourquoi bénéficierait-il
21:55de quelque chose
21:56qu'il ne veut pas
21:57pour nous français ?
21:58Et puis,
22:00il faut aussi parler
22:01non pas d'exception culturelle,
22:03mais d'exception budgétaire.
22:04Parce que c'est une exception
22:05comptable pour le cinéma,
22:07sous perfusion,
22:08une industrie subventionnée,
22:10fermée,
22:10déconnectée du public
22:12et protégée de tout,
22:14sauf de la médiocrité.
22:16Dernière remarque,
22:17mais vraiment très très rapide.
22:19Quand on a dit tout cela,
22:20un milliard d'eux,
22:21quand on a vu
22:22les films
22:22qui sont gavés,
22:24subventionnés
22:25par notre argent,
22:26on se dit
22:26que le gouvernement,
22:29les gouvernants
22:29peuvent prendre des décisions
22:31parce qu'il n'y a plus
22:32personne dans les salles.
22:34Quelle est la décision
22:34qui est prise ?
22:35Est-ce qu'on va
22:36révolutionner tout cela ?
22:37Est-ce qu'on va faire
22:38que l'argent du contribuable
22:39aille à des choses sérieuses ?
22:41La sécurité du Louvre,
22:43chose sérieuse.
22:44Pas du tout.
22:45On vient de décréter
22:46qu'on allait aider
22:47financièrement
22:49des aides publiques,
22:50les salles de cinéma,
22:51parce qu'il y a
22:52une fréquentation en baisse.
22:53CQFD.
22:54CQFD.
22:55Alors, vous parliez
22:55d'incidents industriels
22:58passés.
23:00Je m'avance peut-être
23:01un petit peu,
23:02mais je vous propose
23:02d'en regarder un
23:03qui va venir
23:04parce que le film
23:05va sortir en salle
23:06en décembre 2025.
23:08On regarde ça.
23:09Gérald,
23:10vous êtes un amoureux
23:11de Guillaume Le Conquérant
23:11et vous projetez
23:12de lui offrir
23:12un parc d'attractions
23:13à son nom.
23:13Parc d'attractions identitaires.
23:16La Normandie,
23:16c'est moi !
23:17Au secours !
23:19Voilà, Gérald,
23:23Le Conquérant,
23:24ou comment faire
23:25déposer ses petites
23:27crottes de nez
23:28sur l'intégralité
23:29des Français.
23:30Félix Séboui,
23:31il a du talent.
23:32Il a du talent,
23:33Félix Séboui,
23:33y compris même
23:34pendant les Gilets jaunes.
23:35Il a même été peut-être
23:35un tout petit peu courageux.
23:37Mais néanmoins,
23:37sans fond de sauce,
23:38c'est comme toujours
23:39pour ces humoristes,
23:40c'est la francophobie.
23:41C'est le petit fond de sauce
23:42parce que celui-ci,
23:43il est autorisé.
23:45Et qu'il permet
23:46d'avoir des subventions publiques.
23:47Exactement,
23:48on est payé pour ça.
23:49CQFD.
23:50CQFD place maintenant
23:51au Pastille de l'Information.
23:55Et pour débuter ces pastilles,
23:57je vous propose de revenir,
23:58on en parlait déjà
23:59la semaine dernière,
24:00sur l'affaire Mélenchon.
24:02Vous savez,
24:02il a quitté l'interview
24:04à France Inter
24:05avec Benjamin Duhamel
24:06en faisant un doigt d'honneur
24:08qui n'était pas forcément
24:09adressé d'ailleurs
24:10directement à Benjamin Duhamel,
24:12peut-être à l'intégralité
24:13de la matinale.
24:14On ne sait pas trop.
24:16C'est Quotidien
24:16qui a fait monter en sauce
24:17un peu toute cette affaire.
24:19Que s'est-il passé ?
24:21Bien sûr,
24:21puisque c'est un journaliste
24:23du service public
24:24qui est agressé,
24:25eh bien,
24:25le service public
24:26a décidé à son tour
24:27de faire monter la sauce
24:28et notamment
24:29l'émission de Léa Salamé.
24:31« Quelle époque ? »
24:32Quelle époque ?
24:33Elle reçoit,
24:34donc la semaine dernière,
24:37Benjamin Duhamel lui-même,
24:40Sonia de Villers
24:40et puis, bien sûr,
24:42son ancien coéquipier de choc,
24:45Nicolas Morand.
24:45– Au moins,
24:46elle avait les numéros
24:46de téléphone de tous.
24:47– Exactement.
24:48C'est une interview
24:49un peu facile.
24:50Même,
24:51on pourrait se poser des questions,
24:52c'est un peu étrange
24:53de s'interviewer
24:53entre anciens collègues,
24:54mais passons.
24:55et donc,
24:57ils sont revenus
25:00sur cette colère
25:01de Jean-Luc Mélenchon
25:03et je vous propose
25:04d'écouter
25:04comment est-ce qu'ils en parlent
25:06sans l'intéresser
25:07ni même sans intéresser
25:09du camp de Jean-Luc Mélenchon.
25:12On écoute.
25:13– Il est parti
25:13en hurlant dans le couloir,
25:14c'est vrai ?
25:15– On n'y était pas,
25:17on était tous les deux,
25:18on continuait avec les auditeurs.
25:20– Il est parti en hurlant dans le couloir.
25:21– Oui.
25:22– Vous y étiez, vous ?
25:23C'était le matin,
25:24vous étiez sur France Inter ?
25:25– Et ?
25:25– Oui, Benjamin Biolet,
25:26vous venez de sortir
25:27dans le bureau.
25:27– En fait, j'ai sorti
25:27de l'ascenseur
25:29et j'ai entendu tonner
25:30la voix de Jean-Luc Mélenchon
25:31et quelqu'un lui a dit
25:32à bientôt,
25:33il a dit non !
25:34– C'est juste pour montrer
25:36à Jean-Luc Mélenchon
25:37au revoir,
25:37c'est avec les cinq doigts
25:38comme ça.
25:39Comme ça, au revoir.
25:40– Voilà, alors évidemment,
25:41tout le monde rit bien.
25:44Il y a un petit côté quotidien
25:45qui est en train d'éteindre
25:46sur cette émission
25:47et qu'à l'époque,
25:48c'est les rires gras journalistiques
25:50qui se moquent
25:51de tout le monde,
25:53de la classe politique en premier.
25:55Vous avez une tête en commentaire ?
25:56– Le doigt d'honneur,
25:56c'est une insulte.
25:57Mais dans le cas de Mélenchon,
25:58c'est un acte politique
26:00théâtralisé, bien évidemment.
26:01Et il y a un paradoxe
26:03dans tout cela.
26:03C'est qu'il y a un Mélenchon
26:05qui dénonce
26:06la caste médiatique,
26:08pourquoi pas ?
26:09Mais il est un pur produit
26:11de cette caste médiatico-politique.
26:14Mélenchon, il dénonce
26:15les circuits d'entre-soi,
26:16les connivences
26:17et le petit monde parisien,
26:19soit.
26:19Mais sa carrière s'est faite
26:21dans ce système.
26:2220 ans de sénateur socialiste,
26:25ministre de Jospin,
26:26député, député européen
26:28et invité régulier
26:29de tous les plateaux télé
26:31depuis 30 ans.
26:32C'est un pur produit,
26:34un pur produit
26:34du sérail politique
26:36et médiatique.
26:37Alors, il dénonce
26:37le clan du Hamel,
26:38ce n'est pas difficile
26:39et il a raison,
26:40mais ce qu'il oublie de dire,
26:42c'est qu'il se comporte
26:42comme un clan.
26:43Il y a un clan Mélenchon,
26:44certains disent une meute,
26:46d'autres disent un clan familial.
26:47Ce qui est vrai aussi,
26:48c'est que l'épouse
26:49de Marilyn Mélenchon,
26:51sa fille,
26:52son époux, pardon,
26:53l'époux de Marilyn Mélenchon,
26:55il est député
26:55et les filles
26:57à l'Assemblée nationale.
26:58Que la compagne
26:59de Mélenchon,
27:00Sophia Chiquiraud,
27:02est aussi députée.
27:04Donc, non,
27:05il fait partie totalement
27:07de ce système.
27:08C'est ça qui est le paradoxe
27:10et c'est vrai
27:12qu'avec Mélenchon,
27:13on nous vend Robespierre,
27:13mais en fait,
27:14dans la réalité,
27:15c'est Michel Rocard
27:16en plus sectaire.
27:16Alors, il y a un deuxième extrait
27:19qui est très intéressant,
27:20vous allez voir,
27:20c'est Benjamin Duhamel
27:21qui parle de la famille Duhamel.
27:24On écoute ça.
27:25Je comprends que parfois,
27:27certains Français
27:28soient exaspérés
27:30de voir des Duhamel partout
27:33parce que c'est des gens
27:34qui peuvent avoir
27:34dans leur quotidien
27:35des difficultés
27:35et qui peuvent se dire
27:36qu'il y a vraiment des gens
27:36pour qui c'est facile.
27:38Je peux comprendre
27:38que certains,
27:39que ça suscite des crispations
27:40et moi,
27:41j'essaie de montrer au quotidien
27:42avec Nicolas,
27:43avec Sonia
27:43que je fais mon boulot,
27:44ça ne veut pas dire
27:45que je fais tout bien,
27:46mais j'essaie de le montrer.
27:46Là où ça m'agace,
27:48c'est quand ça vient,
27:49et vous parliez tout à l'heure,
27:50vous citiez Léa,
27:51parfois des réactions
27:51que j'ai pu avoir
27:52au début de ma carrière,
27:53quand ça vient de gens
27:53de la profession,
27:54qui là savent très bien
27:55comment ça fonctionne,
27:57qui savent très bien
27:57qu'à un moment donné,
27:58bien sûr qu'on peut être aidé.
27:58Est-ce que ça m'a aidé
27:59d'être le fils,
28:01le neveu au tout début ?
28:02Je ne pars pas
28:03avec les mêmes chances dans la vie
28:03que si mes parents
28:04faisaient un autre métier
28:05et que si,
28:06voilà, évidemment.
28:07Mais maintenant,
28:08ça fait quasiment dix ans
28:08que je fais ce boulot.
28:10Il y a quarante ans,
28:10quand je suis allé
28:11à l'heure de vérité
28:12accompagner un homme politique
28:13dans le public,
28:14il y avait déjà un duhamel.
28:15Quarante ans plus tard,
28:16on continue à avoir
28:17les duhamels.
28:17Et alors, ce qui est fabuleux,
28:18parce que ce qu'il ne dit pas,
28:19il dit, oui, on a été aidé, etc.
28:20Oui, bien sûr,
28:21c'est dans l'entre-soi.
28:22Mais il y a pire,
28:22c'est que tous pensent
28:23de la même façon.
28:25Ils sont l'extrême-centre
28:26et l'expression
28:26de l'extrême-centre.
28:27Il n'y en a pas un
28:27qui pense différemment.
28:28Je veux dire,
28:29quand vous avez
28:29une réunion de famille,
28:30il y a quand même
28:30toujours quelqu'un
28:31qui n'a pas votre point de vue.
28:32Mais eux,
28:32ils ont le même point de vue.
28:34C'est la même doxa
28:34qui diffuse depuis 40 ans
28:36et continue, celui-ci.
28:37C'est insupportable.
28:40Place à la maman
28:41de Benjamin Duhamel
28:43pour cette pastille,
28:44puisqu'on va parler
28:44de Nathalie Saint-Cricq,
28:46qu'on ne verra pas
28:47dans le petit extrait vidéo
28:48que je vous passe juste après,
28:50et également
28:51de Gilles Bornstein.
28:53Qu'est-ce qui s'est passé ?
28:54Eh bien, c'était
28:54sur France Info,
28:56visiblement après une longue journée.
28:58Et le micro n'a pas été coupé
29:00au moment où ils étaient
29:02persuadés qu'ils l'étaient.
29:03Et donc,
29:04on voit des journalistes
29:05un peu au naturel
29:06de façon assez amusante.
29:08On écoute la séquence.
29:09Rappel des titres, Gilles.
29:13Oh, t'es antisémite.
29:15Bah oui, moi je peux.
29:17Merci beaucoup, Cécile.
29:19Il n'y a rien à ajouter.
29:20Sinon, un rappel incessant
29:21que je fais à mes élèves
29:22dans mon cours
29:23de prise de parole audiovisuelle,
29:25se méfier des micros.
29:26Oui.
29:27Quand on en a un,
29:28on ne dit jamais n'importe quoi.
29:30Voilà, mais on fait attention
29:30aux questions d'autour.
29:31Ça peut toujours être enregistré.
29:32Toujours.
29:35Peut-on se réjouir
29:36de la mort de quelqu'un ?
29:37Eh bien, France Culture
29:38s'est posé la question
29:39et a quelque part répondu.
29:41En image,
29:42je vous la passe tout de suite.
29:43ils ont réussi à choisir
29:45comme illustration,
29:46évidemment, Charlie Kirk.
29:48Bon, effectivement,
29:49martyr récent, pourquoi pas.
29:51Qu'ils ont mis à côté
29:52d'Oussama Ben Laden,
29:54mais aussi de Jean-Marie Le Pen.
29:57L'article apporte
29:58quelque peu de nuances philosophiques,
30:02assez peu intéressantes,
30:05mais finit tout de même
30:06par vous expliquer
30:07ce qu'il faut en penser.
30:09et c'est que, bien sûr,
30:10il faut rappeler
30:10que Charlie Kirk
30:12avait des aspects radicaux,
30:13controversés dans son idéologie
30:15et qu'il ne faut pas occulter,
30:17même s'il a été la cible
30:18d'un attentat politique.
30:20Très élégant.
30:20On peut mettre la tête
30:21du journaliste de France Culture
30:22entre Hitler et Staline.
30:23Tous les trois sont passés
30:24à la radio aussi.
30:25Bon, voilà.
30:26Non, il n'y a pas de point commun
30:27entre les trois personnes.
30:28La gauche et l'extrême-gauche
30:29ont exulté
30:32à la mort de Jean-Marie Le Pen
30:33et à celle de Charlie Kirk.
30:35Ils ont fêté cela.
30:36Mais à ma connaissance,
30:37ils n'ont pas bu le champagne
30:38dans la rue
30:39à la mort de Ben Laden.
30:40Comme si, inconsciemment,
30:42on ne le rangeait pas
30:43dans le camp,
30:44dans la case
30:45de l'irréductible ennemi.
30:47Exemple, Hollande,
30:48qui était premier secrétaire
30:50du Parti Socialiste,
30:50avait exprimé
30:51un soulagement prudent.
30:53Et Mélenchon, toujours lui,
30:54avait émis des réserves
30:55sur la méthode employée
30:57pour éliminer Ben Laden.
31:00Il a peut-être d'ailleurs raison
31:01de poser la question,
31:02mais néanmoins,
31:02il aurait pu se féliciter.
31:04Ça n'a pas été le cas.
31:04Donc, il n'y a pas
31:05de point commun entre les trois.
31:06Quand on est interrogé
31:10par des journalistes,
31:12eh bien, il peut y avoir
31:13des bons assez significatifs
31:15sur le propos
31:17que l'on tient à l'un,
31:18puis que l'on tient
31:19à l'autre,
31:20sans vouloir vous refaire
31:21sans cesse la même blague.
31:23C'est la question du bon
31:24et du mauvais journaliste.
31:25Je vous propose
31:25d'écouter Laurent Nunez,
31:27interrogé par Rochebin.
31:28La sécurité de la personne
31:30est bien,
31:30si je peux finir ma question,
31:31et simplement savoir
31:32combien de personnes,
31:33ça n'a rien de polémique.
31:34C'est de l'information
31:35de base de sécurité.
31:36Ça n'a rien de polémique,
31:37mais vous savez très bien
31:38qu'on donne parfois
31:39le chiffre de 200, 300 000.
31:41Voilà, ce sont des chiffres
31:41qui ne sont pas connus
31:43avec certitude.
31:44200 à 300 000 clandestins,
31:46donc.
31:47Et puis,
31:48bien maintenant,
31:48je vous propose
31:49d'écouter Laurent Nunez
31:50face à Sonia Mabrouk,
31:51un peu mieux tenu le crachoir.
31:53Vous allez voir.
31:54Au sujet de l'immigration illégale,
31:55des clandestins,
31:56vous avez déclaré,
31:57en prenant beaucoup
31:57de précautions oratoires,
31:58un peu comme ce matin,
31:59qu'il y avait entre 200
32:00et 300 000 clandestins en France.
32:01Est-ce que vous maintenez
32:02ce matin cette fourchette ?
32:03Non, j'ai dit,
32:05j'ai été interrogé
32:06dans une émission,
32:06c'était sur une autre chaîne,
32:08où j'ai refusé d'abord
32:09de donner les chiffres
32:10parce que je ne voulais pas
32:10qu'il prête à débattre.
32:11Je connais évidemment le chiffre,
32:12je le connais.
32:13Alors, donnez-le ce matin.
32:14Si on travaille
32:15sur l'aide médicale d'État,
32:17et donc qu'on extrapole
32:18le nombre,
32:19l'estimation d'étrangers
32:20en situation irrégulière
32:22dans notre pays,
32:22elle est de 700 000.
32:23Voilà.
32:24Il y a quelques jours
32:26qui séparent ces deux interviews,
32:27on a quand même gagné
32:28400 000 clandestins
32:29en situation irrégulière
32:30en France.
32:31C'est pas mal.
32:34Retour sur le plateau
32:35de quelle époque à nouveau ?
32:37Parce que leur invité
32:38un peu star,
32:40c'était Alain Juppé.
32:42Vous savez, Alain Juppé,
32:43il est maintenant membre
32:44du Conseil constitutionnel
32:46depuis 2019
32:47et normalement,
32:49il a un devoir de réserve
32:51qu'on appelle
32:51la discrétion des sages.
32:53Je vous propose
32:54d'écouter un peu
32:54l'exercice de cette discrétion
32:56sur le plateau
32:57de Léa Salamé.
32:58Bruno Rotaillot.
33:02Ciao.
33:04Ah oui ?
33:05Là, le devoir de réserve
33:10concernant Bruno Rotaillot,
33:13bon ?
33:14Non, mais je ne suis plus membre
33:15du RPF.
33:16C'est moi qui suis parti.
33:18Le devoir de dire au revoir
33:19à quelqu'un en italien.
33:22Ciao Bruno.
33:23Ce n'est pas un acte politique.
33:25Aucunement.
33:26Un salut amical.
33:29Il a surpris en sortant
33:30de sa retenue habituelle
33:31de membre du Conseil constitutionnel.
33:33J'ai lu ça dans la grande presse.
33:35Il a enfreint son droit de réserve.
33:36C'est l'article 2 du décret 59-12,
33:3892 du 13 novembre 1959,
33:42qui touche à la dignité de la fonction,
33:43mais pour Juppé,
33:44comme d'ailleurs pour Debré.
33:46Le président du Conseil constitutionnel
33:48défunt,
33:48la dignité de la fonction
33:49avait des fois été écornée.
33:52C'est vraiment le type de personne
33:53qui continue de décider
33:55du sort de la France.
33:56On ne va pas faire
33:56parce qu'on n'a pas assez de temps,
33:58mais c'est quand même
33:58le Conseil constitutionnel,
34:00c'est ce qui décide en définitive.
34:02quoi que fassent les gouvernements,
34:04etc.,
34:05dès que le Conseil constitutionnel
34:06considère que ce n'est pas bon,
34:07eh bien,
34:08il recale.
34:10On sait aussi qu'à 80 ans,
34:12il pourrait évacuer
34:14l'espace politique et médiatique.
34:16Il nous a bassinés
34:17pendant des décennies
34:19avec sa tentation de Venise.
34:20Il a écrit un livre,
34:21la tentation de partir
34:23et d'aller regarder Venise,
34:25mais il n'a pas la tentation
34:26de prendre sa retraite.
34:28Il n'a rien à faire
34:29dans une émission de divertissement
34:31qui est une émission
34:32avec des salta-banques.
34:34Mieux, d'ailleurs,
34:35il n'a rien à faire
34:36au Conseil constitutionnel
34:37parce que c'est un repris de justice,
34:39parce qu'il est coupable
34:40de prises illégales d'intérêts,
34:41d'abus de confiance
34:42et de recels d'abus
34:43de biens sociaux.
34:45Vulgairement,
34:46il devrait la fermer
34:47et disparaître de notre vue
34:49après avoir remboursé
34:51les avantages qu'il a eus
34:52en tant que Premier ministre.
34:54Moi, j'ai plutôt envie de dire
34:55Ciao, Juppé,
34:57Ciao, Pantin.
34:58Un film qui, lui,
34:59avait bien marché.
35:01Et on finit,
35:02c'est Pastille,
35:03par un petit salut
35:05à la Furia
35:06qui est menacée
35:08de censure.
35:09Actuellement,
35:10on leur a retiré
35:11leur agrément,
35:13ce qui les met,
35:13évidemment,
35:14dans une grande difficulté.
35:16Je vous invite
35:16à rester sur TVL,
35:19évidemment,
35:19en tout temps,
35:20mais particulièrement demain
35:21pour regarder
35:22leur entretien.
35:24C'était Marceau
35:24et Laurent Oberton
35:25qui étaient reçus
35:26par Élise Blaise.
35:27et donc, ça sort demain,
35:29vendredi,
35:30à l'heure là où
35:31nous enregistrons.
35:32Et voilà,
35:34on est arrivés à la fin
35:35de ce numéro.
35:36Merci à tous
35:37de nous avoir suivis.
35:38Si ce n'est pas déjà fait,
35:40pensez à cliquer
35:41sur le pouce en l'air.
35:42Pensez également
35:43à vous abonner.
35:44Pensez à envoyer
35:45cette vidéo
35:46à votre entourage,
35:47à leur dire de s'abonner
35:48pour nous faire atteindre
35:49le million d'abonnés
35:50sur notre chaîne YouTube TVL.
35:52Merci beaucoup,
35:53Marciel.
35:53Merci,
35:54c'est moi qui me remercie
35:54de m'avoir accueilli.
35:55Oui,
35:55avec plaisir,
35:56avec plaisir,
35:57dès que ce sera nécessaire.
35:59Et on ne se quitte pas
36:00sans le portrait piquant
36:02pour les téléspectateurs
36:03consacrés à Sonia Mabrouk,
36:06qui a réussi à faire dire
36:07ce que Laurent Nunez
36:08ne voulait pas dire.
36:10On l'écoute tout de suite.
36:11Il est présenté
36:11par Claude Chollet
36:12en partenariat
36:13avec le GYM.
36:14Merci à tous
36:14et à très bientôt.
36:15Allons vers le sud
36:21avec une journaliste
36:23franco-tunisienne
36:24amoureuse de la France,
36:26Sonia Mabrouk.
36:27Née en 1977 à Tunis,
36:30elle est issue
36:31d'une famille
36:31de la bonne société.
36:33Son oncle a été
36:34ambassadeur en France
36:35puis ministre
36:36des affaires étrangères.
36:37Sonia Mabrouk
36:38commence ses études
36:39en Tunisie
36:40puis les poursuit
36:41à la Sorbonne.
36:42Elle obtient
36:42la nationalité française
36:43en mai 2010.
36:45Elle enseigne
36:45la gestion
36:46et le commerce
36:47international à Carthage
36:48et commence sa carrière
36:50de journaliste
36:50pour Jeune Afrique.
36:52Repérée par
36:53Jean-Pierre Elkabache
36:54est le début
36:54de sa carrière télévisuelle
36:55sur Public Sénat.
36:58Elle va assurer
36:58d'abord
36:59l'édition de 22h
37:00puis l'émission
37:02de débat
37:02On va plus loin.
37:04En 2013,
37:06c'est à la radio
37:06qu'elle fait ses débuts
37:07en animant
37:08le débat des grandes voix
37:09sur Europe 1.
37:11Elle rejoint
37:11l'équipe de CNews
37:12en septembre 2017.
37:14Elle y sera
37:14au programme
37:15de deux programmes
37:16le Midi News
37:17et le Grand Rendez-vous
37:19du dimanche.
37:20En 2017,
37:21elle se fait remarquer
37:22à l'occasion
37:22d'un échange
37:23virulent
37:24avec Marwan Muhammad,
37:26président du comité
37:27contre l'islamophobie
37:29en France
37:30dans l'émission
37:31de Thierry Hardisson
37:32salue les Thierryen.
37:33Elle lui reproche
37:34de se présenter
37:35abusivement
37:36comme parlant
37:37au nom de tous
37:38les musulmans.
37:39Je cite
37:39« Pardonnez-moi, monsieur,
37:40mais je tiens à vous le dire,
37:42vous êtes une caricature,
37:44vous êtes une imposture,
37:47vous ne représentez rien,
37:49absolument rien. »
37:50Fin de citation.
37:51Sonia Mabrouk
37:51s'est aussi distinguée
37:52par ses prises de position
37:53sur la question
37:54du terrorisme islamique.
37:56Elle condamne vivement
37:58le traitement médiatique
38:00des attentats terroristes
38:01en Europe
38:01et notamment l'habitude
38:03de les mettre
38:04sur le compte
38:05de la folie des auteurs.
38:07Elle insiste au contraire
38:08pour parler de soldats
38:10de manière à permettre
38:11la prise de conscience
38:12que ces actes
38:13s'inscrivent dans le cadre
38:15d'une véritable guerre
38:16menée contre l'Europe.
38:18Elle dénonce sur Twitter
38:19la journée du voile
38:20organisée à Sciences Po Paris.
38:23Elle réagit ensuite
38:24à la polémique
38:25sur le burkini
38:26par un autre tweet
38:27qui lui vaut
38:28d'être taxé
38:29d'islamophobie.
38:31Je cite
38:32« Derrière le burkini,
38:33il y a surtout
38:34l'idéologie wahhabite
38:36et sa propagande
38:37qui se répand
38:38insidieusement
38:39et dangereusement. »
38:41Elle fait paraître
38:41en 2023
38:42reconquérir le sacré
38:43qui rencontre
38:44un certain écroc
38:45auprès des milieux
38:46conservateurs
38:47et catholiques
38:48du pays.
38:49Dans ce plaidoyer
38:50pour une réhabilitation
38:52de la transcendance,
38:54elle y décrit
38:54son attachement
38:55pour la messe en latin.
38:56Elle précise sa pensée
38:57dans Valeurs Actuelles
38:59du 11 septembre 2019.
39:01Je cite
39:02« J'ai pris sur ce sujet
39:03l'immigration
39:04le cas d'un pays
39:05que je connais bien
39:06car il est mon pays
39:07d'origine,
39:08la Tunisie.
39:10Elle a pris sa part
39:10au niveau des migrants,
39:12notamment libyens,
39:13après l'intervention
39:14militaire franco-britannique.
39:16Mais elle a su aussi
39:17dire stop
39:18quand elle a estimé
39:20avoir pris
39:20un nombre de migrants
39:21suffisant
39:22avant de menacer
39:23les équilibres
39:24identitaires,
39:25économiques
39:26ou politiques.
39:27J'ai toujours été étonné
39:29qu'on puisse tenir
39:30ce discours
39:31de l'autre côté
39:32de la Méditerranée,
39:34en Orient
39:34et plus généralement
39:35dans le Sud
39:36et qu'on ne puisse pas
39:38le faire en France
39:39ou en Europe.
39:41Tout simplement
39:41parce qu'on culpabilise
39:43tout le temps
39:44les Européens.
39:46Fin de citation.
39:47Pour ces simples mots,
39:48on peut lui dire
39:48merci.
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