Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 6 semaines
Retrouvez l’émission le 19h Eco présentée par Stéphanie Coleau du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Le 19h éco, Stéphanie Collot.
00:30Et puis, c'est l'un des plus gros rachats de biotech de l'histoire de la French Tech, la start-up barseillaise.
00:45Imchec est racheté pour près de 1 milliard d'euros par Ibsen.
00:49Le laboratoire entend ainsi se renforcer dans l'oncologie.
00:52– Les députés ont jusqu'à ce soir pour étudier le budget en commission des finances.
01:00Hugo Babé, vous suivez toujours les débats pour nous.
01:03Après quelques compromis hier qui laissaient présager un possible vote du budget,
01:08plusieurs mesures surprises ont été adoptées aujourd'hui.
01:11– Oui, notamment certains changements adoptés en commission cet après-midi,
01:15à commencer par un amendement du macroniste Jean-René Cazeneuve,
01:18l'augmentation de la taxe sur les services numériques, dite taxe GAFAM,
01:23qui a été relevée de 3 à 15%, un vote qui a obtenu une large majorité
01:28pour envoyer, je cite, « un message politique à Donald Trump ».
01:32Plus étonnant, un amendement insoumis a été adopté avec les voix du Rassemblement national,
01:36le retour de la TVA exceptionnelle de 33% sur les produits de luxe,
01:42un vote qui a fait dire aux députés macronistes que la commission sombrait dans la démagogie.
01:47Deux amendements ont, eux aussi, obtenu un soutien plus large,
01:50la taxe sur les plateformes de location touristique type Airbnb
01:54et la réduction de la TVA à 5.5 sur les abonnements d'électricité.
01:59Enfin, les députés ont adopté un conditionnement du crédit d'impôt recherche
02:03aux entreprises qui maintiennent leurs emplois en France et leurs postes de chercheurs.
02:07– Mais alors Hugo, après 3 jours en commission, on a vu la taxe Zuckmann et l'ISF rejetée,
02:14plusieurs taxes demandées par la gauche adoptées.
02:16Est-ce qu'au final, on ne va pas satisfaire aucun député ?
02:19– C'est vraiment le principal problème.
02:21Si les députés arriveront bien à étudier toute la partie recette du budget d'ici ce soir,
02:26ce qui n'est pas gagné, c'est le vote qui, lui, s'annonce chaotique,
02:29à la fois en commission et derrière en hémicycle.
02:32Parce que si on résume bien, on a dans ce budget les totems de la gauche
02:36qui ont été rejetés par la commission,
02:38puis une série d'amendements surprises votés par les insoumis
02:42et par le Rassemblement National.
02:43On a aussi l'annulation de hausses d'impôts obtenues par les Républicains
02:47qui n'y comprennent finalement plus rien.
02:50Écoutez Corentin Le Fur, député LR.
02:52– On a aussi beaucoup d'amendements à adopter un peu dans tous les sens.
02:56On a un peu du mal à retrouver un peu le fil de ce qui a été voté.
03:00Donc il faudra faire vraiment le bilan à la fin du texte.
03:02Mais c'est vrai qu'on aura un texte sorti de la commission
03:05qui s'éloigne assez fortement de ce qui a été présenté par le gouvernement.
03:09– Un autre député macroniste, lui, va plus loin et me dit
03:13« Ce budget, tout le monde le votera ou personne ne le votera. »
03:16Comprenez, soit chacun se satisfait de petites avancées
03:20et c'est vraiment mal parti, soit le budget est rejeté.
03:23Le scénario le plus probable, le texte, pourrait donc arriver au Sénat
03:26dans la version initiale du gouvernement.
03:29Et dans ce cas, tout le travail qui a été fait à l'Assemblée Nationale
03:32n'aura servi à rien.
03:33– Merci Hugo Babel.
03:35L'examen du projet de budget de la Sécurité Sociale, lui,
03:38est reporté à lundi au lieu de demain.
03:40C'est en raison de l'ajout dans le texte initial
03:42de la mesure de suspension de la réforme des retraites.
03:461 400 amendements doivent être déposés d'ici ce vendredi.
03:50Et justement, on apprend ce soir que cette suspension
03:53de la réforme des retraites, elle va coûter 1,4 milliard d'euros en 2027.
03:58Et pour financer cette suspension,
04:00le gouvernement entend mettre à contribution
04:02les complémentaires santé et les retraités.
04:06Pendant ce temps, les comptes de l'assurance chômage se dégradent.
04:10L'UNEDIC table sur un déficit de 100 millions d'euros cette année,
04:15mais de 1,3 milliard d'euros l'an prochain.
04:18Et ça, c'est un niveau plus important que prévu.
04:21Caroline Morisseau.
04:22Le régime d'assurance chômage est de plus en plus sous pression.
04:261,3 milliard de déficit l'an prochain.
04:29C'est trois fois plus que prévu.
04:31En cause, une conjoncture dégradée.
04:3360 000 destructions nettes d'emplois cette année.
04:35Et selon l'UNEDIC, il faudra attendre 2027,
04:38avant une reprise des créations d'emplois,
04:40et une légère baisse du nombre de chômeurs.
04:42Autre problème, l'UNEDIC est contraint d'emprunter
04:44et a des taux de plus en plus élevés
04:46pour faire face à d'importantes échéances.
04:48Le régime, qui avait été mis à contribution
04:50pour financer l'activité partielle pendant la pandémie,
04:53doit commencer à rembourser la dette Covid
04:55à partir de l'an prochain.
04:57Dans ce contexte, l'UNEDIC,
04:58qui est gérée par le patronat et les syndicats,
05:00a une nouvelle fois dénoncé les choix politiques
05:02et les ponctions de l'État sur l'assurance chômage.
05:05Sans ces prélèvements, plus de 4 milliards d'euros l'an prochain,
05:08le régime sera en excédent et non en déficit.
05:11L'UNEDIC a donc adressé une lettre au gouvernement
05:13afin qu'il revoie ses prélèvements à la baisse.
05:15Une demande qui, dans le contexte budgétaire,
05:18a peu de chances d'aboutir.
05:19Le tabac de contrebande, ou celui acheté à l'étranger,
05:22représente un manque à gagner de 4,3 milliards d'euros
05:27pour les caisses de l'État.
05:28Selon une étude des douanes qui porte sur l'année 2023,
05:31plus de 17% du tabac consommé en France
05:34n'est pas acheté dans l'Hexagone,
05:36mais dans les pays transfrontaliers,
05:38où c'est moins cher, mais aussi dans les zones duty-free
05:40ou encore auprès des vendeurs à la sauvette.
05:43L'international et la guerre en Ukraine,
05:45Volodymyr Zelensky effectue une tournée européenne
05:47pour obtenir du soutien de ses voisins face à Moscou.
05:51Une tournée qui commence par la Norvège et la Suède.
05:54Le président ukrainien qualifie de bon compromis
05:58la proposition de Donald Trump.
06:00Le président américain propose de discuter avec la Russie
06:02sur la base de la ligne de front actuelle.
06:06Mais Volodymyr Zelensky doute
06:07que Vladimir Poutine accepte cette option.
06:10On l'écoute.
06:10Les détails les plus importants dont nous avons parlé,
06:17comment nous défendre,
06:18comment avoir l'unité et des garanties de sécurité
06:21et la place des États-Unis qui est importante
06:23dans les garanties de sécurité pour l'avenir de l'Ukraine.
06:26Et comment maintenant aller vers des décisions politiques,
06:29je veux dire des négociations de paix
06:30et une voie diplomatique pour arrêter Poutine.
06:33Et c'est pourquoi nous avons eu une longue conversation.
06:37Après, vous avez vu les messages publics de Donald Trump.
06:39Il a proposé de rester où nous sommes
06:41et de commencer la conversation.
06:44Je pense que c'était un bon compromis.
06:46Mais je ne suis pas sûr que Poutine le soutienne.
06:48Et je l'ai dit au président.
06:51Et en Suède, le président ukrainien en a notamment profité
06:55pour discuter d'un accord avec le groupe de défense SAB
06:58pour acquérir à long terme
07:00entre 100 et 150 avions de chasse Gripen.
07:02SAB, justement, qui envisage de produire des armes sur abonnement
07:06afin de répondre aux besoins européens de réarmement.
07:09Une annonce faite par son directeur général il y a quelques jours.
07:12Jean-Baptiste Thuet.
07:14Et si l'on pouvait s'abonner à la guerre ?
07:17C'est l'idée de SAB qui veut appliquer à la défense le modèle de Spotify.
07:20Les États ne paieraient plus pour des armes livrées
07:22mais pour la capacité de production.
07:24Un forfait régulier pour garder les usines prêtes,
07:27les ingénieurs mobilisés, la recherche financée.
07:29Nous devons passer d'un modèle de vente unique
07:32à une collaboration continue, explique son directeur général.
07:35L'objectif ?
07:35Éviter de produire trop tôt des équipements déjà dépassés.
07:39Ce modèle s'appuie aussi sur une réalité industrielle.
07:41Les chaînes de SAB tournent à plein régime depuis la guerre en Ukraine.
07:44L'abonnement permettrait de lisser la production,
07:47de sécuriser les revenus sans surproduire.
07:49Mais maintenant, si tout le monde s'abonne en même temps,
07:51les capacités suédoises ne sont pas infinies.
07:54Et en cas de crise,
07:54Stockholm déciderait forcément qui servir en premier.
07:58Le risque ?
07:59Une souveraineté sous abonnement
08:00où les armées européennes paieraient pour des usines
08:03qu'elles ne contrôlent plus.
08:04Une idée audacieuse mais qui rejoint au fond ce que plaide Paris.
08:07Accepter de ne pas être champion partout,
08:10mutualiser les forces et penser la défense comme un bien commun.
08:13Et demain, Volodymyr Zelensky se rendra à Bruxelles
08:16pour un sommet avec ses homologues européens.
08:18À cette occasion, les pays membres espèrent se mettre d'accord
08:21sur un soutien financier pérenne à l'Ukraine.
08:23Une réunion de la coalition des volontaires se tient ce vendredi à Londres.
08:28Non, le SCAF n'est pas mort.
08:30Le système aérien de combat du futur auditionné devant l'Assemblée nationale,
08:35le délégué général pour l'armement explique que les discussions se poursuivent
08:40entre la France, l'Allemagne et l'Espagne.
08:43La décision pour initier la phase suivante doit être prise d'ici la fin de l'année.
08:47Emmanuel Kiva en a profité pour rappeler que Dassault Aviation
08:50ne réclamait pas les pleins pouvoirs dans ce dossier.
08:53On l'écoute.
08:56Non, Dassault n'a pas dit qu'il voulait faire seul.
08:59Et ce que vous lisez dans la presse sur les 80% revendiqués par Dassault
09:02sur le pilier avion est en fait faux.
09:05Dassault demande 51%.
09:07Il demande simplement le leadership clair.
09:10sur l'architecture de l'avion.
09:12Aujourd'hui, une voie permettant d'y aller,
09:15c'est une amélioration de la gouvernance et des responsabilités industrielles
09:19afin de respecter nos lignes rouges.
09:21Nous en avons trois.
09:22La première, c'est une capacité initiale opérationnelle en 2040 ou plus tard.
09:30La deuxième, c'est le fait d'avoir des moteurs qui soient capables d'assurer
09:34une poussée suffisante.
09:36Et puis la troisième chose, c'est d'avoir la liberté d'export.
09:38C'est ça aussi que nous discutons.
09:41En Italie, Giorgia Mélanie fête ses trois ans au pouvoir
09:44entre redressement affiché et fragilité profonde.
09:47On va y revenir dans quelques instants avec Guillaume Paul.
09:50En France, elle est devenue la nouvelle égérie des patrons.
09:54Sa politique économique à la fois pro-business et protectionniste séduit.
09:58Le patronat français rêve d'importer ces mesures fiscales attractives
10:03qui ont repositionné l'Italie comme une place financière puissante en Europe.
10:08Mathieu Pachberti.
10:09La France et l'Italie a front renversé.
10:13Les patrons français vantent la stabilité et la crédibilité du gouvernement Mélanie.
10:17Le président du MEDEF, Patrick Martin, cite en exemple le gouvernement Mélanie
10:21qui marche main dans la main avec le patronat italien et répond à toutes ses demandes.
10:26D'abord sur la fiscalité, les plus hauts revenus bénéficient d'une exonération
10:30du droit de succession.
10:31Giorgia Mélanie a aussi maintenu le forfait fiscal avantageux
10:35instauré par son prédécesseur Matteo Renzi
10:37pour faire revenir les expatriés.
10:40Et les patrons français se félicitent de son protectionnisme
10:43après avoir bloqué les offensives de Xavier Niel et Vincent Bolloré sur Telecom Italia.
10:48Ils applaudissent aussi sa politique pro-business
10:50et la vaste concentration qu'elle a lancée sur le secteur bancaire italien.
10:55Giorgia Mélanie a aussi renforcé l'emprise de l'État sur l'assureur Generali,
10:59le premier acheteur de la dette italienne.
11:01Le patronat français lui en vit cette stratégie
11:04et regrette de voir la France subir la hausse de ses taux d'intérêt
11:07qui flirtent avec ceux de l'Italie.
11:09Et on continue à parler de Giorgia Mélanie
11:11dans la chronique internationale de Guillaume Paul ce soir.
11:15Guillaume, quel bilan peut-on tirer de son action
11:17depuis l'arrivée au pouvoir de Giorgia Mélanie ?
11:20Déjà, il faut dire un mot de sa longévité politique
11:22parce que ça fait trois ans aujourd'hui
11:23donc elle est arrivée le 22 octobre 2022.
11:26Trois ans alors que, pour l'anecdote,
11:28entre 2015 et 2022,
11:29il y a eu cinq présidents du Conseil italien
11:31qui se sont succédés.
11:32Donc c'est déjà une petite perf.
11:33Après, sur le plan économique,
11:35si on regarde les chiffres,
11:35là aussi il y a une perf.
11:36Le déficit de l'Italie devrait repasser cette année
11:39au niveau de la fameuse barre
11:42des 3% du produit intérieur brut.
11:44Il y a deux ans, l'Italie était à 7,2.
11:47Deux ans après, on est à 3.
11:48Donc c'est une sacrée remontada.
11:50Vous avez un chômage qui est à 6%.
11:51Vous avez un pays qui vient de sortir
11:52de la procédure européenne
11:54pour déficit excessif dont elle faisait l'objet.
11:56Les agences commencent à remonter sa note souveraine.
11:59Elle emprunte moins cher que la France
12:00depuis quelques semaines.
12:01Donc l'Italie n'est plus l'épouvantail,
12:03l'homme malade de la zone euro
12:04qu'on ait décrivé il y a quelques années.
12:05Mais est-ce que pour autant,
12:07on peut mettre cette remontada
12:08au crédit de Georgia Méloni ?
12:09Alors c'est ça le sujet précisément.
12:10Est-ce que c'est grâce à elle ?
12:12Parce qu'au-delà des déficits qui s'améliorent,
12:14il y a quand même des chiffres
12:14qui sont moins glorieux.
12:16Le chiffre de la croissance,
12:17l'Italie, ça fait des années,
12:18des années, des années qu'on le voit.
12:20L'Italie ne décolle pas
12:21en termes de croissance.
12:21On va faire un petit 0,5% de croissance cette année.
12:24Et au fond, aux toiles de fonds plutôt,
12:26il y a quand même l'idée que si l'Italie va mieux,
12:29ce n'est pas grâce à Méloni,
12:31ce n'est pas grâce à la politique de croissance
12:34qu'elle aurait mise en place.
12:35Ce que disent les économistes,
12:36c'est que 1, si ça va mieux,
12:38ce n'est pas à cause d'elle,
12:39c'est surtout à cause,
12:40grâce plutôt aux prédécesseurs,
12:41qu'on fait le seul boulot.
12:42Et là, on vous renvoie aux grandes mesures
12:43type la réforme des retraites de 2011
12:46de Mario Monti
12:48qui porte l'âge de la retraite à 67 ans.
12:50Elle en tire les bénéfices aujourd'hui.
12:52Vous avez aussi toutes les lois
12:53qui ont libéralisé le marché du travail,
12:55prises quelques années plus tard
12:56du côté de Matteo Renzi.
12:58Donc d'une part,
12:59il y a l'idée que ce sont les prédécesseurs
13:00qui ont fait le seul boulot.
13:01Et puis deuxièmement,
13:01il faut aussi rappeler que l'Italie,
13:03c'est le pays qui va le plus bénéficier
13:05du plan de relance post-Covid.
13:07L'Italie va toucher,
13:09à la fin de l'année prochaine,
13:09ça s'achève,
13:10200 milliards d'euros de ce plan.
13:12Comme on dit, ça aide.
13:14Donc beaucoup d'économistes disent
13:15quelque part, Georgia Mélanie,
13:17elle a surtout été là au bon moment,
13:18au bon endroit, tout simplement.
13:19Et ça veut dire que l'embellie
13:20n'est pas forcément appelée à durer ?
13:22Peut-être pas,
13:22parce qu'on voit malgré tout
13:23que l'Italie conserve toujours
13:25ses faiblesses structurelles ancestrales.
13:27Je vous disais,
13:27faible croissance,
13:28gros endettement,
13:29138% du PIB,
13:30il n'y a que la Grèce
13:31qui fait pire en zone euro.
13:32Et puis,
13:33grosse dépendance aux gaz russes
13:35qu'on a du mal à solder.
13:37Et puis surtout,
13:38un problème croissant,
13:39c'est celui de la démographie.
13:40On dit souvent que l'Italie,
13:41c'est le Japon de l'Europe.
13:42Le chiffre est tombé hier.
13:44L'an dernier,
13:44le taux de natalité en Italie
13:45est tombé à 1,18.
13:47C'est le plus bas historique.
13:48Donc, attention aux illusions
13:48du côté de l'Italie.
13:50La chronique internationale
13:52de Guillaume Paul ce soir.
13:53Merci, Guillaume.
13:5519h15 sur BFM Business,
13:57les marchés.
14:00Avec Antoine Larigauderie,
14:02on a eu pas mal de résultats
14:03d'entreprises ce soir,
14:04dont ceux de Kering.
14:07Très, très attendus.
14:08Et on a des chiffres
14:09de vente trimestrielles,
14:11alors toujours en baisse,
14:12sans trop de surprises.
14:13Moins de 10%.
14:13Entraînés à la baisse
14:15par Gucci,
14:16sans trop de surprises.
14:17Moins de 13%.
14:17Mais c'est moins
14:19que ce qui était attendu.
14:20Beaucoup moins.
14:21Souvenez-vous,
14:21les trimestres précédents,
14:22Gucci, c'était du moins 20%.
14:24Donc, les choses
14:25semblent aller mieux.
14:26Les responsables du groupe
14:27reconnaissent qu'il y a
14:28une nouvelle collection
14:29chez Gucci
14:29qui intéresse le public,
14:31qui a un retour
14:31de la fréquentation,
14:33que les dynamiques
14:34restent toujours difficiles
14:34en Chine,
14:35mais en progrès,
14:36que par exemple,
14:37pour certaines marques
14:38comme Bottega Veneta
14:39et Yves Saint-Laurent,
14:40les ventes aux Etats-Unis
14:41progressent.
14:42Donc, voilà.
14:43Il y a quelques petits
14:44signes d'amélioration.
14:45Alors, c'est vrai que le titre
14:45Kering a doublé
14:47depuis quelques mois.
14:49Ça pourrait ne pas être
14:50suffisant pour alimenter
14:52encore de la hausse
14:53demain matin.
14:53Mais enfin, cela dit,
14:54les nouvelles sont
14:55plutôt encourageantes.
14:56Nouvelle encourageante
14:57aussi du côté de Carrefour
14:58qui, malgré les effets de change,
14:59arrive à dégager
15:00de la croissance
15:00au troisième trimestre.
15:01On est sur 2,5 milliards
15:02d'euros de vente.
15:04On a Fnac Darty
15:05qui a fait aussi
15:05preuve de résistance
15:07au troisième trimestre,
15:07qui confirme ses prévisions,
15:09tout comme Carrefour d'ailleurs.
15:10Donc, plutôt de bonnes nouvelles
15:11à noter quand même
15:12le recul des ventes
15:13chez Michelin
15:14mais qu'il a été moins
15:15une surprise
15:15étant donné qu'ils ont fait
15:16un avertissement sur profit
15:17et que tout ça
15:18est dans l'ordre
15:19de ce qui était prévu
15:20par le marché.
15:21Un mot du CAC 40,
15:22quand même,
15:22on reprend notre souffle
15:23après le double record
15:24historique d'hier.
15:25Moins 0,63%
15:26pour le CAC.
15:27On est à 8 206 points.
15:29Et du côté des taux,
15:31on reste sur la détente
15:32de ces derniers jours.
15:333,35 pour l'OAT français.
15:34Et du côté des marchés américains,
15:37on évolue dans le rouge.
15:38Moins 0,6%
15:39pour le Dow Jones.
15:41Un recul nettement plus marqué
15:43du côté du Nasdaq.
15:44Moins 1,1%.
15:46Antoine en parlait
15:47à l'instant de Kering.
15:48Le groupe a cédé
15:49en début de semaine
15:49ses activités
15:50beauté à L'Oréal.
15:52Mais au-delà de Kering,
15:53ce sont toutes les lignes
15:54du secteur du luxe
15:56qui bougent
15:56ces derniers mois.
15:58Notamment dans la division
15:59Parfums,
16:00en proie à une frénésie
16:02de fusion-acquisition
16:03selon le Financial Times.
16:05Le fonds américain
16:06Advent International
16:08envisage à son tour
16:09de vendre
16:11sa société
16:12Parfums de Marly
16:12seulement deux ans
16:14après avoir acquis
16:16une participation.
16:17Eline de Faou.
16:19Depuis l'arrivée
16:20de Advent
16:21au capital
16:22de Parfums de Marly,
16:23il y a deux ans,
16:24l'entreprise
16:24a doublé de taille.
16:25Créée en 2009,
16:26le groupe français
16:27s'est rapidement distingué
16:28par une parfumerie
16:29de niche
16:30inspirée du siècle
16:31des Lumières.
16:32Parfums de Marly
16:33qui possède également
16:34la marque Initio Parfums Privé
16:35a au fil des années
16:36conquis l'Europe,
16:37le Moyen-Orient
16:38mais surtout les Etats-Unis
16:40avec la moitié
16:40de sa clientèle sur place.
16:42Une expansion
16:43qui permet à la maison
16:44de parfums
16:44d'atteindre l'année dernière
16:46près de 600 millions
16:47de dollars
16:48de chiffre d'affaires.
16:49Entrée au capital
16:50en 2023,
16:51Advent espère désormais
16:52tripler sa mise.
16:53Avec cette transaction,
16:54le fonds américain
16:55s'inscrit dans une vague
16:56de consolidation
16:57de la parfumerie
16:58et de la beauté.
16:59Le mois dernier,
16:59Coty a envisagé
17:00de vendre ses marques
17:01Grimel et Max Factor
17:02pour se consacrer
17:04davantage à sa division
17:05parfum haut de gamme.
17:06Après que L'Oréal
17:07ait déboursé
17:08près de 4 milliards d'euros
17:09pour acheter
17:09les activités beauté
17:10de Kering,
17:11LVMH envisagerait
17:13à son tour
17:13de vendre ses parts
17:14dans la marque
17:15de cosmétiques
17:15Fenty Beauty.
17:16C'est l'un des plus gros
17:18rachats de biotech
17:19de l'histoire de la French Tech.
17:21La start-up marseillaise
17:22Imchec est rachetée
17:23pour près d'un milliard
17:25d'euros par Ipsen.
17:27Le laboratoire veut
17:28renforcer son offre
17:28en oncologie
17:29avec un traitement
17:30novateur contre la leucémie.
17:32Et depuis l'annonce,
17:33Ipsen grimpe
17:35de 5,3% à la clôture.
17:37Astrid Olivier.
17:39C'est la plus grosse
17:40acquisition d'Ipsen
17:41pour un traitement
17:42encore en développement.
17:43La biotech Imchec
17:44travaille sur une molécule
17:45capable de traiter
17:46la leucémie myéloïde aiguë
17:48dite l'âme.
17:49Une maladie qui touche
17:50les plus de 70 ans,
17:523500 cas par an
17:53avec un taux de survie
17:54de 50% à un an.
17:56350 millions d'euros
17:57déboursés immédiatement
17:59puis 1 milliard d'euros
18:00au total
18:00pour l'acquisition
18:01d'Imchec
18:02qui sera finalisée
18:03l'année prochaine
18:04selon l'avancée
18:05des phases d'essais cliniques.
18:06L'oncologie
18:07et la spécialité d'Ipsen
18:08représentaient 73%
18:10de ses ventes
18:11l'année dernière.
18:12Cette annonce
18:13conforte le groupe
18:14pharmaceutique
18:14dans sa stratégie
18:15de croissance
18:16revue à la hausse
18:17cette année
18:17portée notamment
18:18par une vingtaine
18:19de partenariats
18:20avec des biotech
18:21spécialisées
18:22dans le traitement
18:23contre le cancer.
18:24Un secteur porteur
18:25en Europe
18:25mais avec des start-up
18:27à des stades
18:27de croissance
18:28peu avancés.
18:29Les entreprises européennes
18:30restent loin derrière
18:31les innovations américaines.
18:33L'acquisition franco-française
18:35d'Imchec
18:35est donc une bonne nouvelle
18:36pour la recherche
18:37se réjouit son président.
18:39Une méga commande
18:40pour Alstom
18:41elle vient d'Eurostar
18:43la filiale de la SNCF
18:44achète 50 TGV
18:45à l'industrie
18:47Alstom
18:48dont 20 en option
18:49elle entend ainsi
18:49renforcer sa présence
18:50en Europe du Nord
18:51alors que des projets
18:52concurrents se préparent
18:53Paul Valère.
18:55Ces nouveaux trains
18:56vont permettre à Eurostar
18:57de résister à la concurrence
18:59avec ce contrat XXL
19:00auprès d'Alstom
19:01l'entreprise va pouvoir
19:02rénover sa flotte
19:03renforcer ses lignes
19:04et augmenter son offre
19:05sur les liaisons
19:06Paris-Londres
19:06ou Amsterdam-Cologne
19:07pour la première fois
19:08ce sont des rames
19:09à deux étages
19:10qui passeront
19:10dans le tunnel transmanche
19:11première livraison
19:12attendue pour 2031
19:13capable de rouler
19:15dans 6 pays différents
19:16ces trains apporteront
19:1730% de sièges supplémentaires
19:18la SNCF
19:19qui revendique
19:2043% de parts de marché
19:21sur les lignes
19:22à grande vitesse
19:23en Europe
19:23souhaite accroître
19:24son leadership
19:25grâce à Eurostar
19:26avec l'ouverture
19:27du marché à la concurrence
19:28le nombre de rames
19:29est un enjeu clé
19:30face au peu de fournisseurs
19:31industriels
19:32et au délai de commande
19:33le tout à un moment
19:34où le monopole
19:35de la SNCF
19:36est bousculé
19:36sous la manche
19:37Getlink
19:38le gestionnaire du tunnel
19:39qui veut augmenter le trafic
19:40encourage les projets concurrents
19:42mais parmi les principaux challengers
19:44comme Train Italia
19:44Evoline
19:45ou Virgin Trains
19:46aucun n'a pour le moment
19:47passé de commande ferme
19:49Recharger sa voiture
19:50sans s'arrêter
19:51c'est pour bientôt
19:51deux technologies
19:52de route électrique
19:53sont actuellement testées en France
19:54et pourrait marquer
19:55une révolution
19:56pour le secteur
19:57de quoi permettre
19:58de réduire la taille
19:59des batteries
19:59et résoudre en même temps
20:00les problèmes d'autonomie
20:02Nathan Cocampo
20:03Le conducteur n'a rien à faire
20:07le véhicule détecte automatiquement
20:08le début de la piste
20:09un bras articulé
20:10installé sur le châssis
20:11vient faire glisser
20:12un patin
20:12sur des segments conducteurs
20:14en énergie
20:14la voiture se recharge
20:16une technologie
20:17développée à l'origine
20:17dans les années 2000
20:18par Alstom
20:19pour le tramway de Bordeaux
20:20testée pendant près de 6 mois
20:22sur cet ancien site militaire
20:23Patrick Duprat
20:24directeur de la R&D
20:25chez Alstom
20:26Alors ça peut être
20:26assez fait rapidement
20:28il suffit de faire
20:29une engravure
20:30dans le revêtement routier
20:31de 50 cm de large
20:337 cm de profond
20:34et ensuite on vient
20:35installer des éléments
20:36de piste
20:37les uns après les autres
20:38dans une résine
20:40qui vient faire le scellement
20:41avec le revêtement routier
20:42500 km plus loin
20:44près de Paris
20:44un consortium mené par Vinci
20:46teste une autre technologie
20:47de recharge
20:47sur l'autoroute A10
20:48900 bobines de cuivre
20:50ont été enterrées
20:51sous la chaussée
20:51sur 1,5 km
20:53cette fois pas de contact
20:54physique avec la route
20:55le véhicule se recharge
20:56par induction
20:57grâce à des bobines
20:58réceptrices
20:59facilement intégrables
21:00par les constructeurs
21:00une technologie prometteuse
21:02chaque kilomètre parcouru
21:03par un poids lourd
21:04génère un kilomètre d'autonomie
21:06on a trouvé un point commun
21:07entre le prix Nobel
21:08de physique
21:09et le prince Harry
21:09avec 800 autres personnalités
21:12ils appellent à stopper
21:13la course au développement
21:13de l'intelligence artificielle
21:15ils alertent sur les dangers
21:16en fait d'une super
21:18intelligence numérique
21:19qui à ce rythme
21:20pourrait bientôt dépasser
21:21l'intelligence humaine
21:22Erwan Maurice
21:23Dans 5 ans
21:25l'intelligence artificielle
21:27surpassera celle
21:28des humains
21:29c'est en tout cas
21:29le pronostic de Sam Altman
21:31le fondateur de Chagipiti
21:32un horizon jugé crédible
21:34et qui inquiète
21:35de plus en plus d'experts
21:36dont plusieurs paires de l'IA
21:37le Nobel de physique
21:38Geoffrey Hinton
21:39et plusieurs informaticiens
21:40et chercheurs de renom
21:41ils s'associent à l'initiative
21:43du Future of Life Institute
21:44qui met régulièrement en garde
21:46contre les méfaits de l'IA
21:47l'organisme appelle
21:48à l'arrêt du développement
21:50d'une super intelligence
21:51tant qu'il n'y a pas
21:52un consensus scientifique
21:53que cela peut être construit
21:55de façon contrôlée
21:55et sécurisée
21:57loin de là
21:57l'idée de tout stopper
21:58explique celui
21:59qui est à l'initiative
22:00de cette alerte
22:01utiliser l'IA
22:02pour guérir le cancer
22:03c'est une bonne chose
22:04pour autant
22:04il faut que la machine
22:05soit au service de l'humain
22:06et non l'inverse
22:07prévient-il
22:08un appel entendu
22:09par de nombreuses personnalités
22:10du milliardaire
22:11Richard Branson
22:12au cofondateur d'Apple
22:13Steve Wozniak
22:14en passant par le prince Harry
22:15ou l'acteur
22:16Joseph Gordon-Levitt
22:17et même l'ancien stratège
22:19de Donald Trump
22:20Steve Bannon
22:20alors que pendant ce temps-là
22:22à la Maison-Blanche
22:22le conseiller aux technologies
22:23David Sachs
22:24plaide lui
22:25pour moins de réglementation
22:26sur l'IA
22:27Le clic du jour
22:29avec les Etats-Unis
22:30qui lancent une campagne
22:31de marketing mondiale
22:32pour promouvoir
22:33la destination Amérique
22:35face à la baisse
22:35du nombre de touristes
22:36cette campagne
22:37destinée au monde entier
22:39sauf à l'Europe
22:39excepté le Royaume-Uni
22:40et l'Irlande
22:41le reste de l'Europe
22:41n'est pas considéré
22:42comme prioritaire
22:43un article à retrouver
22:45sur notre site
22:46bfmbusiness.com
22:47la tribune consacre
22:48sa une au nuage
22:49qui s'amoncelle
22:51au-dessus de l'emploi
22:52l'UNEDIC prévoit
22:52la destruction nette
22:53de 60 000 postes
22:55cette année
22:55à l'agenda de demain
22:57encore une avalanche
22:58de résultats
22:58pour le troisième trimestre
23:00parmi eux
23:00Dassault Systèmes
23:01Nexans, Orange
23:02Pierre et Vacances
23:03ST Micro
23:04Thales
23:05Vindel
23:05Renault
23:06Sodexo
23:07Accor
23:07ADP
23:08Valeo
23:08sur l'antenne
23:09de BFM Business
23:107h45
23:11leur closier
23:12reçoit
23:13Lucas Lebel
23:13le cofondateur
23:14et directeur général
23:15de Cerber
23:16une start-up
23:17spécialisée
23:18dans la défense
23:19anti-drone
23:20tout de suite
23:21Tech & Co
23:22présenté par
23:22Frédéric Simotel
23:24bonne soirée
23:24sur BFM Business
23:2519h éco
23:28sur BFM Business
23:29Sous-titrage Société Radio-Canada
23:31Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations