- il y a 13 heures
Retrouvez l’émission le 19h Eco présentée par Stéphanie Coleau du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
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00:00Le 19h éco, Stéphanie Collot.
00:06Soyez les bienvenus dans le 19h éco, 30 minutes de concentré d'actualité économique.
00:10Et à la une de ce mercredi 19 novembre, mauvaise nouvelle pour les propriétaires.
00:15La taxe foncière devrait augmenter pour plus de 7 millions de logements dès l'année prochaine.
00:20Une hausse de 63 euros en moyenne.
00:23Et cette augmentation surprise ne passe pas, nous dira Gobabé.
00:26Journée compliquée sur les marchés pour Vivendi.
00:29La cour de cassation pourrait se prononcer en faveur du groupe Bolloré dans l'affaire de la scission de Vivendi.
00:35Auquel cas le chef d'entreprise n'aurait pas à débourser des milliards.
00:39Les explications de Mathieu Pechberti.
00:41Et puis la contre-attaque du textile français sur Chine.
00:4412 fédérations du secteur et une centaine de marques lancent une action en justice pour concurrence déloyale.
00:50Une concurrence qui décime le secteur, vous verrez.
00:56Nouvelle polémique pour le gouvernement.
00:59La taxe foncière va augmenter pour plus de 7 millions de logements.
01:03C'est lié à une mise à jour de la prise en compte des équipements pour ces logements.
01:07Hugo Babé, cette proposition du gouvernement est loin, très loin,
01:11d'obtenir le soutien de la classe politique, majorité comme opposition.
01:14Oui Stéphanie, car cette mesure, elle rappelle aux Français un très mauvais souvenir, la baisse des APL.
01:20Une mesure qui touche un très grand nombre de Français pour des recettes qui sont très éloignées des taxes votées en ce moment dans le budget.
01:29Concrètement, c'est 7,4 millions de logements concernés par une augmentation de la taxe foncière de 63 euros en moyenne.
01:37Pourquoi ? Parce que les critères dits de confort, les équipements, la douche, la baignoire, les WC, le raccord à l'eau,
01:44n'avaient pas été mis à jour depuis 50 ans et les logements se sont depuis modernisés.
01:50Une mise à jour justifiée, mais qui arrive au pire moment.
01:53Dans le budget, les députés votent de nouvelles taxes et les anciennes, comme la taxe foncière, seraient augmentées.
01:59C'est non pour la majorité des partis politiques, à commencer par le Rassemblement National,
02:03qui, par la voix de Jordan Bardella, demande tout simplement le retrait de cette mesure. Écoutez-le.
02:10D'ordonner l'augmentation de la taxe foncière qui va frapper beaucoup, beaucoup, beaucoup de Français.
02:15C'est un coup dans le dos porté aux propriétaires français.
02:18Nous y sommes résolument opposés et je demande solennellement au Premier ministre de renoncer à cette mesure
02:24dans un contexte, encore une fois, extrêmement tendu que nous connaissons dans le marché immobilier,
02:28mais surtout dans les fins de mois de nos compatriotes.
02:30Et Hugo, le gouvernement a déjà commencé à reculer face à cette polémique.
02:34Oui, ça devient presque habituel en ce moment.
02:36Pour la taxe foncière, la porte-parole du gouvernement, ce matin, a annoncé un point d'étape
02:42dans quelques mois pour analyser la pertinence de cette mesure, pour reprendre ces mots.
02:48Et un poids lourd de la coalition, Gabriel Attal, l'ancien Premier ministre,
02:52a déjà fait savoir que pour lui, elle ne devait pas aboutir. Écoutez-le.
02:56Quelque part, ça crée de l'incertitude, de l'inquiétude chez beaucoup de Français
03:03qui veulent pouvoir devenir propriétaires. Donc oui, moi je le dis, je ne comprends pas cette décision
03:08et j'espère qu'elle n'ira pas à son terme.
03:10Et cette dynamique, on commence à la connaître.
03:13Le gouvernement propose une mesure qui est décriée par tout le monde.
03:17Puis Bercy tente de trouver un compromis avec les oppositions.
03:20Mais la mesure de compromis est finalement rejetée par les propres partis alliés du gouvernement.
03:26Une cacophonie qui emmène en ce moment le socle commun à vouloir aller au vote sur le budget
03:31pour que ce budget soit rejeté et qu'il arrive dans sa version initiale au Sénat.
03:37Merci Hugo.
03:38Pour ce qui est de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires,
03:42il vous reste moins d'un mois pour la payer si vous y êtes assujetti.
03:45Les résidences secondaires sont très nombreuses dans les zones touristiques,
03:49ce qui prive les locaux de logement.
03:51Alors de plus en plus de municipalités prennent des mesures.
03:54Reportage à Brillançon dans les Alpes avec les équipes de BFM d'ici et Alexandra Paget.
04:00Les Brillançonais ne savent plus où se loger.
04:03La faute à la multiplication des résidences secondaires.
04:06Elles font flamber les prix qui vont de 500 à pratiquement 1000 euros mensuels pour un appartement.
04:11Laurent s'est renseigné là pour un appartement, la dame nous demandait 790 euros.
04:17Et après elle nous a demandé deux mois de loyer en supérieur.
04:19C'est normal, c'est un cadre idyllique pour tout le monde, mais là il n'y a pas le choix.
04:22Je vais demander la mutation parce que les logements, c'est du foutage de gueule.
04:26Résultat, commerce et services publics ferment les uns après les autres.
04:29Appuie Saint-André, la mairie est la première du département à avoir pris un arrêté
04:33pour réserver les terrains constructibles aux résidents permanents.
04:36C'est grâce à la loi Lemaire de 2024, le texte autorise le gel des constructions
04:41de nouvelles résidences secondaires pour les communes qui en comptent déjà plus de 20%.
04:46Mais Annalise Périmontel, responsable des transactions à l'agence du parc,
04:50dans un marché libre, difficile de réguler et d'inverser la tendance.
04:54C'est compliqué d'interdire, on le voit toute la journée.
04:58C'est mon fonds de commerce, la loi de la demande et de l'offre.
05:01On a des gens qui habitent là pour vivre parce qu'ils aiment vivre ici.
05:03Et puis des gens qui viennent en vacances parce qu'ils aiment vivre ici aussi.
05:07Seulement, on n'a pas les mêmes pouvoirs d'achat.
05:08Également au programme, la hausse de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires.
05:13Et dans les Alpes, en Bretagne ou en Corse,
05:15de plus en plus de municipalités limitent les locations de courte durée.
05:20Le CEDA entame son marathon budgétaire par l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale.
05:26Les sénateurs siégeront sans interruption pendant 7 jours sur ce texte
05:30avant un vote solennel prévu dans une semaine.
05:33La France dans le top 5 mondial de l'intelligence artificielle.
05:39Dans un rapport publié aujourd'hui, la Cour des comptes salue les performances
05:42des laboratoires de recherche en IA, mais temporise sur sa mise en œuvre.
05:47Selon elle, la révolution de l'IA peine encore à toucher les écoles, les entreprises et les administrations.
05:53La mécanique tourne en vase clos.
05:58C'est le premier constat de la Cour des comptes.
06:00Si la France a multiplié les start-up prometteuses,
06:02elle n'aide pas suffisamment les entreprises à adopter leurs solutions.
06:06Je partage ce diagnostic, c'est mon objectif,
06:08réagit la ministre chargée de l'intelligence artificielle, Anne Le Hénanf.
06:12Avec son plan aux ELA, elle vise l'adoption de l'intelligence artificielle
06:16par 80% des PME et des ETI d'ici 2030.
06:20Mais surtout, la Cour critique l'usage très limité de l'IA dans l'administration.
06:24Malgré quelques initiatives éparses,
06:26la transformation numérique promise reste très décevante, selon le rapport.
06:30Pour coordonner l'ensemble des acteurs publics,
06:32elle propose la création d'un secrétariat général de l'IA,
06:36directement rattaché au Premier ministre.
06:38Autre point sensible, le système éducatif.
06:40La France n'a toujours pas adapté ses programmes de formation,
06:43alors que l'IA va bouleverser la majorité des métiers dans les dix prochaines années.
06:47Si plus de 2 milliards d'euros ont déjà été mobilisés depuis 8 ans,
06:50Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes, insiste.
06:54La France ne doit pas baisser la garde, même en période de disette budgétaire.
06:58Il pourrait bientôt disparaître.
07:00Les bandeaux intempestifs qui apparaissent sur vos écrans
07:03pour vous demander d'accepter ou de refuser les cookies.
07:06La mesure est défendue par la Commission européenne,
07:08qui veut réduire le fardeau réglementaire.
07:11Une proposition, parmi d'autres,
07:13qui promet des débats agités entre eurodéputés.
07:16Erwan Maurice.
07:18Accepté, personnalisé, refusé.
07:21Depuis que l'Europe a durci la législation sur le traçage publicitaire,
07:24ces petits bandeaux qui apparaissent sur vos écrans
07:26pour vous inviter à donner ou pas votre consentement
07:29sont devenus, disons-le, agaçants.
07:31Et la Commission en a bien conscience.
07:33Sa proposition ?
07:34Que l'on puisse autoriser ou s'opposer au partage de nos données
07:36une bonne fois pour toutes sur chaque site visité,
07:39ce qui faciliterait l'expérience de navigation
07:41tout en préservant son droit à consentir ou non
07:43à l'utilisation des données, dit la Commission.
07:46Cette mesure de simplification serait la plus visible pour le grand public,
07:49mais d'autres réformes pourraient intervenir à la demande des industriels.
07:53Bruxelles propose de repousser de plusieurs mois
07:55la réglementation sur l'IA
07:56afin de leur laisser davantage de temps pour l'intégrer.
07:59Encore faudrait-il que ces mesures soient votées par le Parlement européen,
08:02ce qui n'est pas gagné, les sociodémocrates étant fermement opposés
08:06à l'affaiblissement du cadre juridique numérique qu'ils ont bâti.
08:09La commissaire européenne aux technologies
08:11qui a au passage demandé
08:13à ce qu'à l'avenir 10% des investissements européens
08:16dans la défense soient consacrés
08:17à l'intelligence artificielle
08:19et à l'informatique quantique.
08:21Dans l'actualité des entreprises,
08:23c'est peut-être une victoire pour Vincent Bolloré.
08:25Le propriétaire de Vivendi
08:26pourrait éviter un retrait de cote obligatoire.
08:29L'avocat général de la Cour de cassation
08:31propose de casser un arrêt de la Cour d'appel de Paris.
08:35Un arrêt qui préconisait une OPA
08:37sur le groupe de médias et de communications.
08:40Vincent Bolloré évitera ainsi
08:41de débourser plusieurs milliards d'euros
08:44au détriment des actionnaires minoritaires.
08:47Mathieu Pêche-Berti.
08:49La justice vole au secours de Vincent Bolloré.
08:52L'avocat général de la Cour de cassation
08:54estime que l'homme d'affaires ne contrôlait pas Vivendi
08:56avant d'annoncer sa scission en quatre entités
08:59il y a un an.
09:00La haute juridique s'en rendra sa décision définitive
09:02la semaine prochaine.
09:04Mais si elle se confirme,
09:05Vincent Bolloré ne sera pas obligé
09:07de lancer une OPA sur Vivendi.
09:09Sa participation dans le groupe de médias
09:11et de communications ne s'élève qu'à 29% du capital.
09:14Mais la Cour d'appel a estimé en avril dernier
09:16que Vincent Bolloré exerce un contrôle de fait
09:19sur Vivendi.
09:20Elle donnait ainsi raison aux petits actionnaires du groupe
09:22dont le fonds activiste Siam,
09:24qui avait porté plainte.
09:25Il réclamait une OPA de Vincent Bolloré
09:27sur Vivendi estimant que la scission
09:29lui avait permis de l'éviter.
09:31Cette perspective s'éloigne
09:33pour les actionnaires minoritaires
09:34l'espoir de récupérer plusieurs milliards d'euros.
09:37D'où la chute du cours de bourse de Vivendi
09:39qui a perdu 13% à la clôture.
09:41Et puis après une semaine de suspension,
09:43l'action Ubisoft reprendra sa cotation.
09:46Vendredi au plus tard,
09:48l'éditeur de jeux vidéo va communiquer
09:49sur ses résultats du premier semestre
09:52avant l'ouverture du marché parisien ce vendredi.
09:55À 19h10 sur BFM Business, les marchés.
09:57Les marchés avec Antoine Larigauderie.
10:02Le CAC termine en baisse ce soir, Antoine.
10:05On a passé l'après-midi dans le vert.
10:07Mais non, on termine dans le rouge.
10:08Moins 0,18%.
10:097953 points.
10:11Pas assez de souffle.
10:12Pas assez d'influx positif.
10:14En attendant,
10:15les résultats d'Nvidia.
10:16Ce sera véritablement le point pivot
10:18boursier de ces prochains jours.
10:20Ce sera ce soir après la clôture.
10:22Et dans l'attente,
10:23on fait un peu de surplace.
10:24Du côté des autres places européennes,
10:26l'Eurostock 50 gagne 0,13%.
10:27Moins 0,08% pour le DAX à Francfort.
10:29Plus 0,39% pour l'Ibex à Madrid.
10:33ArcelorMittal signe à la plus forte hausse du CAC 40.
10:37Alors, à noter qu'on avait quand même
10:38une petite thématique matière première.
10:39Assez intéressante.
10:40ArcelorMittal plus forte hausse.
10:42Plus 2,83% à 34,87%.
10:44Saint-Gobain aussi.
10:44Plus 1,6% à 81,24€.
10:47La plus forte hausse du SBF 120,
10:48elle est pour Nexans.
10:49Plus 6% à 126,10€.
10:52En revanche,
10:52à la baisse, Kering a subi
10:54une correction de 4,2%.
10:56296,75€.
10:57Thales, prise de bénéfice immédiate
10:59après quelques belles séances
11:00ces derniers jours.
11:01Le titre recule de 2,47%
11:03ce soir à 232,90€.
11:05Sanofi aussi moins 1,9%.
11:0785,94€.
11:08Et vous l'avez dit,
11:09un Vivendi très forte baisse,
11:10plus forte baisse du SBF 120.
11:12Le CAC,
11:13moins 0,18,
11:147,953 points.
11:15Les volumes corrects à 3,1 milliards.
11:16Du côté des marchés américains,
11:18le Dow Jones est quasi à l'équilibre,
11:20plus 0,03%.
11:21Et pour le Nasdaq,
11:23l'indice gagne 0,26%.
11:2619h12,
11:27c'est l'heure de la chronique internationale
11:28de Mathieu Jolivet.
11:30Et la fièvre ne retombe pas en Asie.
11:33Pékin annonce suspendre
11:34ses importations
11:35de produits de la mer japonais.
11:37une riposte directe
11:38à la déclaration explosive
11:40il y a dix jours
11:41de la nouvelle première ministre nippone
11:42affirmant que Tokyo
11:43serait prêt à intervenir militairement
11:46en cas d'invasion chinoise de Taïwan.
11:49Cette crise est une brèche de plus
11:51dans la doctrine pacifiste du Japon, Mathieu.
11:54Oui, il faut voir que depuis 1947,
11:57le Japon s'est doté
11:58d'une constitution pacifique
12:00écrite à l'époque
12:01sous l'autorité du général MacArthur.
12:03Le Japon renonce à la guerre.
12:05C'est écrit noir sur blanc
12:06dans l'article 9
12:07de la constitution japonaise.
12:09Pas d'intervention militaire extérieure donc
12:11mais des forces d'autodéfense
12:12appelées J-Tai
12:13qui forment l'armée japonaise
12:15depuis 1954.
12:17Ils sont aujourd'hui
12:17un peu moins de 250 000
12:19à constituer cette force d'autodéfense
12:21avec un arsenal moderne
12:23mais limité
12:24comparé à celui de la Chine.
12:25Seulement voilà
12:26cette doctrine japonaise
12:27elle a connu un tournant majeur
12:29en 2015
12:29sous Shinzo Abe.
12:31Oui, Shinzo Abe
12:31qui a fait adopter une loi
12:33sur la paix et la sécurité
12:34qui autorise l'armée japonaise
12:35à intervenir à l'extérieur
12:37dans un cadre
12:38strictement défensif.
12:41Dans le cas de Taïwan,
12:42Tokyo estime
12:42qu'une attaque chinoise
12:43constituerait
12:44une menace
12:45existentielle
12:46pour le pays
12:47et pour la stabilité
12:47de la région
12:48ce qui entrerait
12:49dans le champ d'application
12:50de cette nouvelle doctrine.
12:52Et cette nouvelle poussée de fièvre
12:53entre Tokyo et Pékin
12:54ne peut être lue
12:54sans prendre en compte
12:55la place des Etats-Unis.
12:57Oui, ils ont signé
12:58en 1960
12:59un traité de défense mutuelle
13:01qui permet au Japon
13:02de bénéficier
13:03de la protection américaine.
13:04Aujourd'hui,
13:05les Etats-Unis
13:05ont plus de 120 bases militaires
13:07au Japon
13:08et plus de 50 000 soldats
13:10sur place.
13:11C'est le premier contingent
13:12militaire américain
13:13hors de son territoire.
13:14Le 15 septembre dernier,
13:16un exercice militaire
13:17baptisé Freedom Edge,
13:19les frontières de la liberté,
13:20engageait les Etats-Unis,
13:22le Japon et la Corée.
13:23La mission,
13:24c'était en cas
13:24de conflit dans la région,
13:26savoir coordonner
13:27et mutualiser
13:28leurs navires,
13:29leurs avions
13:29et même
13:30leurs serveurs.
13:31Le Japon
13:32et les Etats-Unis
13:33qui ont même
13:34établi
13:34un commandement commun.
13:36Oui, en 2022,
13:37le Japon franchit un cap.
13:38Pour la première fois,
13:39sa stratégie
13:40de sécurité nationale
13:41désigne la Chine
13:42comme le plus grand
13:43défi stratégique
13:44à l'ordre international,
13:45est-il écrit.
13:46Désormais,
13:47Américains et Japonais
13:48ont mis en place
13:49un commandement commun
13:50dans la région.
13:51Dans la foulée,
13:52les deux alliés
13:52ont déployé
13:53des batteries de missiles
13:54sur les îles japonaises
13:55Nansai et Ryukou
13:57qui sont à portée
13:58immédiate de Taïwan.
14:00De son côté,
14:00la Chine montre les muscles,
14:02elle intensifie
14:03ses exercices militaires
14:04dans la région.
14:05Le défilé militaire
14:06spectaculaire
14:06du 5 septembre dernier
14:07où Pékin
14:08révélait au monde
14:09son missile intercontinental
14:11Dongfeng 61,
14:13capable d'emporter
14:14plus de 10 ogives
14:15nucléaires
14:15sur une distance
14:16de 12 000 à 16 000 kilomètres,
14:18avait stupéfait
14:19le monde entier.
14:20Tout converge désormais
14:21vers une date
14:22qui obsède aujourd'hui
14:23les militaires,
14:24les stratèges,
14:25les analystes.
14:25C'est 2027.
14:272027,
14:28c'est la fenêtre de tir
14:29retenue par les principaux
14:30think tanks de défense
14:31occidentaux
14:32pour une possible
14:33invasion chinoise
14:34de Taïwan
14:34dans le sillage
14:35du centenaire
14:36de l'armée populaire
14:37de libération.
14:38La chronique internationale
14:39de Mathieu Joliver
14:40a retrouvé
14:40tous les soirs
14:41dans le 19h éco.
14:43Merci Mathieu.
14:43Pendant ce temps,
14:44l'Europe veut enfin
14:46accélérer ses mouvements
14:47militaires.
14:48Bruxelles dévoile
14:49un Schengen
14:50de la défense
14:50pour lever
14:51les barrières
14:52administratives,
14:53renforcer
14:54les corridors
14:55stratégiques
14:56et préparer
14:56le continent
14:57à réagir
14:58beaucoup plus vite.
14:59Une réforme lourde
15:00qui devrait
15:01s'achever
15:02en 2027.
15:03Jean-Baptiste Thuet.
15:05Comment comprendre
15:06qu'aujourd'hui,
15:07certains pays européens
15:08aient encore besoin
15:09de 45 jours
15:10pour autoriser
15:11le passage des troupes
15:12sur leur territoire ?
15:13Sur quelle route ?
15:14Sur quel pont
15:15peut-on faire circuler
15:16des chars de 60 tonnes ?
15:17Ou faire atterrir
15:18les avions
15:18les plus imposants ?
15:20La Commission européenne
15:21propose un changement radical.
15:23D'abord,
15:23dans la réglementation,
15:25les douanes.
15:26Ensuite,
15:26dans la mise à jour
15:27des corridors militaires.
15:29L'objectif ?
15:29Trois jours maximum
15:30pour autoriser
15:31un passage en temps de paix
15:32et six heures
15:33en situation d'urgence.
15:34Ce Schengen militaire
15:36passera par un règlement européen,
15:38un instrument juridique
15:39qui permet de n'avoir
15:39qu'une seule procédure
15:41au lieu de 27.
15:42L'attaque récente
15:43contre le rail polonais
15:44a aussi rappelé
15:45la fragilité du système.
15:46L'Europe procédera
15:47donc aussi
15:48à des stress tests
15:49sur certains axes
15:50et créera par ailleurs
15:51une réserve
15:52de solidarité.
15:54Des trains de transport,
15:55des ferries,
15:55des avions mobilisables
15:56immédiatement.
15:57Pour le commissaire européen
15:58à la défense
15:59Andrius Kubelius,
16:00une référence,
16:01le général américain
16:03Pershing,
16:03l'infanterie
16:04gagne des batailles,
16:05la logistique
16:06gagne les guerres.
16:07Le Mercosur et les 27
16:08approuvent la clause
16:09de sauvegarde
16:10voulue par la France.
16:12Elle promet une intervention
16:13en cas de déstabilisation
16:14du marché
16:15sur les produits agricoles
16:16les plus sensibles
16:17pour Madrid,
16:18favorable à l'accord.
16:20Le traité
16:20pourrait donc
16:21entrer en vigueur
16:21dès le début
16:22d'année prochaine.
16:23Mais la position
16:24de la France,
16:25encore floue,
16:26a tendance à irriter
16:27Bruxelles.
16:28Paris exige
16:29des mesures miroirs
16:30pour que tous
16:31les pesticides
16:32interdits dans l'Union
16:34le soient aussi
16:35dans les importations
16:37issues d'Amérique du Sud.
16:38Pour le moment,
16:39on n'y est toujours pas,
16:40a redit la porte-parole
16:41du gouvernement,
16:42Maude Bréjean,
16:43à l'issue du Conseil
16:44des ministres aujourd'hui.
16:47Ça a été dit
16:47très clairement
16:48par la ministre
16:49de l'Agriculture,
16:50par le président
16:50de la République.
16:52L'accord tel
16:53qu'il a été conclu,
16:54je parle bien sûr
16:54de l'accord du Mercosur,
16:55vous l'aurez compris,
16:57par la Commission européenne,
16:58en décembre dernier,
16:59n'est pas acceptable
17:01en l'État.
17:01Il n'est toujours
17:02pas acceptable.
17:04Il n'y a donc pas
17:05de flou
17:07sur la position
17:10qui est celle
17:10de la France
17:11à l'heure
17:11où on se parle.
17:13Les commerçants français
17:14lancent une contre-attaque
17:16sur Chine.
17:1712 fédérations
17:18et une centaine
17:20de marques
17:20s'associent
17:21à une assignation
17:22en justice
17:22devant le tribunal
17:23d'Aix-en-Provence.
17:25Ils accusent
17:25la plateforme chinoise
17:26de concurrence
17:27déloyale
17:28et exige
17:29des réparations.
17:30Pauline Tadevin.
17:32Tous ensemble,
17:33représentants du commerce,
17:34de la franchise,
17:35de la vente à distance,
17:36du prêt-à-porter féminin,
17:37des vendeurs de jouets
17:38ou de bijoux,
17:40ils seront le 12 janvier
17:41au tribunal de commerce
17:42d'Aix-en-Provence
17:43pour peser
17:43de tout leur poids
17:44face à Chine.
17:46Après des années
17:46à alerter,
17:48c'est le temps
17:48de l'action
17:49pour Johan Petiot,
17:50directeur général
17:51de l'Alliance du commerce.
17:52Nous disons stop.
17:53Il y en a assez.
17:54Le risque est systémique
17:56pour l'ensemble des commerces.
17:57La liberté du commerce
17:59n'a de sens
17:59que si elle est loyale
18:01et que les règles
18:02s'appliquent à tous
18:03de la même façon.
18:04Ces commerçants
18:05reprochent à Chine
18:06de s'être imposés
18:07sur le marché français
18:08avec des méthodes contestables,
18:09récupération illégale de données,
18:11publicité mensongère,
18:13produits non conformes
18:14voire dangereux.
18:15Ils déplorent aussi
18:16les conséquences
18:17de cette concurrence déloyale.
18:18Rien que pour le secteur
18:19de la mode,
18:2023 000 emplois supprimés
18:21et plus de 7 000 établissements
18:23fermés ces 5 dernières années.
18:25Ils espèrent
18:25une reconnaissance
18:26du préjudice,
18:27la fin de ces pratiques
18:28et des dommages et intérêts
18:29qui pourraient être conséquents.
18:31Les expertises économiques
18:33sont en voie de finalisation
18:35mais à coup sûr,
18:36ce sont déjà
18:37plusieurs centaines
18:38de millions d'euros
18:38et voire peut-être milliards
18:40en fonction du nombre
18:41d'entreprises
18:42qui pourraient,
18:43si elles le souhaitent,
18:43rejoindre encore l'action
18:44d'ici le mois de janvier.
18:45Cette action
18:46n'est qu'une première étape,
18:47disent en cœur
18:47toutes ces fédérations
18:48qui n'excluent pas
18:49de s'attaquer
18:50à d'autres plateformes.
18:51Et ce soir,
18:52Shein réagit
18:53pour la plateforme chinoise.
18:55Cette action
18:56en justice
18:57s'apparente
18:58à une tentative
18:58de boycott.
19:00Encore un plan social
19:01chez Nokia.
19:02Le groupe
19:03qui avait repris
19:03les activités d'Alcatel
19:05compte supprimer
19:06jusqu'à 427 postes
19:08en France.
19:09Après l'arrivée
19:10au printemps dernier
19:10d'un nouveau PDG américain,
19:13les activités
19:13du Finlandais
19:14sont en train
19:14de se resserrer
19:16autour des Etats-Unis
19:17au désespoir
19:18de la filière française.
19:20Astrid Olivier.
19:22Nokia va-t-il rester
19:23en France ?
19:24C'est la question
19:24que se posent
19:25les syndicats
19:25après l'annonce
19:26du 7e plan social
19:27en moins de 10 ans
19:28du géant finlandais.
19:3020% des salariés
19:31de la filiale française
19:32sur les 2300 en poste
19:34sont poussés vers la sortie.
19:35sont concernés
19:36la branche recherche
19:37sur les réseaux
19:37de téléphonie mobile
19:38et les solutions
19:39de stockage de données.
19:41C'est un pas de plus
19:42pour se débarrasser
19:42de la filiale française
19:44se désole un salarié.
19:45Depuis l'arrivée
19:46de son nouveau PDG américain
19:47Justin Otard,
19:48Nokia a entamé
19:49un virage vers
19:50l'intelligence artificielle.
19:52Conséquence,
19:52une réorganisation
19:53en deux pôles
19:54avec le déploiement
19:55de nouveaux datacenters
19:57et des infrastructures
19:58pour utiliser l'IA.
19:59Nokia parie
20:00sur une forte croissance
20:01à venir.
20:02le Finlandais
20:02vient d'entrer
20:03au capital de Nvidia
20:04pour un milliard de dollars
20:05et a annoncé
20:06un partenariat
20:08avec le géant des puces.
20:09Nokia va aussi
20:10se retirer
20:10de la bourse de Paris
20:11et sera désormais
20:12coté à New York
20:13en plus d'Helsinki.
20:15Des indices
20:16qui ne trompent pas,
20:17le virage IA
20:17se fera loin de la France
20:19plutôt porté
20:20par les Etats-Unis.
20:21C'est l'une
20:22des premières calculatrices
20:23de l'histoire.
20:24La maison aux enchères
20:25Christie suspend
20:27la vente
20:27d'un exemplaire
20:28de la Pascaline
20:28qui devait avoir lieu
20:30aujourd'hui
20:30après une décision
20:31en justice
20:32in extremis.
20:33Le tribunal a estimé
20:33que l'objet avait
20:34une valeur historique
20:35et scientifique.
20:36Hélène Cornet.
20:38Il s'en est fallu
20:39de peu
20:39que la Pascaline
20:40ne parte à l'étranger.
20:42Cet ancêtre
20:42de la machine
20:43à calculer
20:43est désormais
20:44interdite
20:45de sortie du territoire.
20:46Le juge
20:46des référés
20:47du tribunal
20:48administratif de Paris
20:49saisi par des associations
20:51de défense
20:52du patrimoine
20:53a suspendu
20:53son certificat
20:54d'exportation
20:55la veille des enchères
20:56et ce malgré
20:57l'autorisation
20:58donnée en mai dernier
20:59par le ministère
21:00de la culture
21:00après l'avis
21:01de deux experts
21:02en patrimoine.
21:03Une situation
21:04rarissime.
21:05Dans l'attente
21:06du jugement
21:07définitif
21:07sur le fond
21:08dans quelques mois
21:09la maison de vente
21:10Christie suspend
21:11donc la vente.
21:12Il n'existe
21:13que huit exemplaires
21:14de cette machine
21:14inventée par
21:15Blaise Pascal
21:16en 1642
21:17et considérée
21:17comme le premier
21:18calculateur
21:19à l'origine
21:19de l'informatique
21:20moderne.
21:21Son prix de départ
21:22est estimé
21:23entre 2 et 3 millions
21:24d'euros.
21:25Les opposants
21:26espèrent maintenant
21:26que la ministre
21:27de la culture
21:28engage une procédure
21:29de classement
21:30pour requalifier
21:31l'objet en trésor
21:32national
21:32ce qui lui interdirait
21:34donc de quitter
21:35le sol français
21:36en cas de vente.
21:36Le plus
21:38c'est le reportage
21:38de la rédaction
21:39Un milliard de robots
21:40humanoïdes
21:41d'ici 2050
21:43ce n'est pas un film
21:44de science-fiction
21:45dans les années 80
21:45mais une prévision
21:46bien réelle
21:47après l'IA générative
21:48voici l'IA matériel
21:50les mastodontes
21:51de la tech
21:51courent tous
21:52désormais
21:53après ce nouveau
21:54graal technologique
21:55et dépensent des milliards
21:56pour créer
21:57des robots
21:58voitures autonomes
21:59et autres gadgets
22:00intelligents
22:00Alexandre Apagé
22:01L'aide ménagère
22:03est un robot
22:04à Tokyo
22:05une start-up
22:06développe des machines
22:07humanoïdes
22:08elles comprennent
22:08les lois de la physique
22:09peuvent évoluer
22:10parmi les humains
22:11sont capables
22:12de percevoir le monde
22:13donc à terme
22:14de faire la vaisselle
22:15ou de servir à table
22:16explique Hiroyama Moto
22:17PDG d'Enactik
22:18Les tâches directes
22:21impliquent souvent
22:22un contact physique
22:23important avec les personnes
22:25il faut donc
22:25toucher la personne
22:27la retourner dans son lit
22:28je pense que ces tâches
22:29sont un peu plus difficiles
22:30à accomplir
22:31pour les robots
22:31à l'heure actuelle
22:32nous voulons donc
22:33commencer par des tâches
22:34périphériques
22:35qui sont fondamentalement
22:36très similaires
22:37aux tâches ménagères
22:37nettoyer la table
22:39essuyer les surfaces
22:40faire la vaisselle
22:41la lessive
22:42nettoyer les toilettes
22:43etc
22:43enfin avec un peu
22:46d'entraînement
22:47ce genre de geste simple
22:48pour nous reste
22:49très complexe
22:50à effectuer
22:51en autonomie
22:52pour un robot
22:52même intelligent
22:53mais ce serait
22:54une véritable aubaine
22:55dans les établissements
22:56de santé
22:56particulièrement
22:57dans un pays
22:58où la population
22:59vieillissante
22:59a de plus en plus
23:01besoin d'être assistée
23:02Enactique étant pour parler
23:03pour commencer le déploiement
23:05de l'un de ces majordomes
23:06semi-humanoïdes
23:07dès l'été prochain
23:08disons que vous voulez
23:14prendre la tasse
23:15et verser son contenu
23:16dans une autre tasse
23:17vous pouvez faire
23:1850 démonstrations
23:19avec ce système
23:20de téléopération
23:21puis entraîner
23:22le modèle d'IA
23:22l'ajuster
23:23et il pourra
23:24accomplir la tâche
23:24tout seul
23:25A Guangdong
23:29en Chine
23:30dans une usine
23:30une silhouette féminine
23:32aux allures d'escrimeuse
23:33avec son masque ovale
23:34marche lentement
23:35sur scène
23:36sous les acclamations
23:37c'est Iron
23:37le dernier aîné
23:38du constructeur chinois
23:39de véhicules électriques
23:41Xpeng
23:41Brian Gu
23:42son coprésident
23:43espère le voir opérationnel
23:45à des postes de travail
23:46l'année prochaine
23:47Actuellement
23:51nous entraînons nos robots
23:52dans d'autres usines
23:52ils traitent une quantité
23:53considérable
23:54de données saisies
23:55par des humains
23:56nos employés installent
23:57des capteurs
23:58et des dispositifs
23:58de perception
23:59sur les robots
24:00afin de collecter
24:01des données
24:01et d'optimiser
24:02les scénarios de travail
24:03et bientôt
24:07de s'emparer
24:08de plus en plus de tâches
24:09normalement dévolues
24:10à l'homme
24:10nous sommes vraiment
24:13très enthousiastes
24:14à l'idée
24:14que les capacités
24:15de l'IA
24:15puissent désormais
24:16être intégrées
24:17à nos formes physiques
24:18qu'il s'agisse
24:19de véhicules électriques
24:20intelligents
24:20de véhicules autonomes
24:21de robots humanoïdes
24:22ou même de drones volants
24:24malgré leurs doigts
24:26agiles
24:27et leur peau
24:27flexible
24:28les robots intelligents
24:29ne devraient pas remplacer
24:30les ouvriers
24:31des usines chinoises
24:32de sitôt
24:32le prix d'une main robotique
24:34qu'il faudrait remplacer
24:36chaque mois
24:36en cas de travaux intensifs
24:38couvrirait le salaire
24:39d'un ouvrier
24:40sur plusieurs années
24:41le clic du jour
24:42avec cet article
24:43sur le budget 2026
24:44mais au Royaume-Uni
24:45le déficit public
24:47s'annonce plus élevé
24:47qu'attendu
24:48avec un trou estimé
24:49entre 22 et 34 milliards d'euros
24:51en conséquence
24:52le gouvernement
24:52travailliste
24:53devrait faire grimper
24:54les impôts
24:55pour combler le déficit
24:56et craignant d'être
24:57ciblé
24:58les plus aisés
24:59les riches familles britanniques
25:00transfèrent leurs actifs
25:01vers des sociétés fiduciaires
25:03pour limiter leur imposition
25:04un article à retrouver
25:05sur notre site
25:06bfmbusiness.com
25:08à la une de la tribune
25:09elle est consacrée aux Etats-Unis
25:10qui réduisent
25:11leur déficit commercial
25:12ce sont les taxes douanières
25:13qui produisent
25:14leurs premiers effets
25:15demain sur l'antenne
25:17de bfmbusiness
25:187h45
25:18leur closier
25:19reçoit Arthur Lemoyne
25:21le directeur général
25:22des galeries Lafayette
25:23tout de suite
25:24vous avez rendez-vous
25:25avec François Sorel
25:26pour Tech & Co
25:27très bonne soirée
25:2719h éco
25:30sur bfmbusiness
Recommandations
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24:21
24:26
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23:18
23:49
25:37
23:31
23:33
26:19
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