- il y a 5 jours
Retrouvez l’émission le 19h Eco présentée par Stéphanie Coleau du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
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00:00Le 19h éco, Stéphanie Collot.
00:06À 19h sur BFM Business, soyez les bienvenus dans le 19h éco.
00:1030 minutes de concentré d'actualité économique.
00:13Et à la une ce soir, syndicats et patronats annoncent deux journées de mobilisation
00:17après leur rencontre avec Sébastien Lecornu.
00:20Un numéro d'équilibriste pour le Premier ministre entre les exigences de justice fiscale d'un côté
00:26et la nécessité de ne pas pénaliser les entreprises de l'autre.
00:29Décryptage de cette journée de consultation dans un instant.
00:33Renault tente de rassurer ses salariés.
00:35Il s'inquiète de l'orientation du constructeur
00:38qui pourrait se lancer dans des activités industrielles de défense à la demande de l'État.
00:43Et puis c'est le plus gros investissement jamais réalisé par Total Energy depuis 30 ans en France.
00:49Le groupe remporte la construction du plus grand parc éolien offshore du pays.
00:54Un projet à 4,5 milliards d'euros.
01:00Les représentants du MEDEF, de la CPME et de l'UDEP étaient donc reçus cet après-midi à Matignon.
01:07Au sortir de la réunion, Hugo Babé, ils sont apparus rassurés.
01:11Mais le patronat reste vigilant sur les propositions du Premier ministre.
01:15Oui, exactement.
01:16Les patrons voulaient cette rencontre pour rappeler leur ligne rouge
01:20pour ne pas être mis face aux concessions du Premier ministre.
01:24A leur sortie de Matignon, un mot d'ordre et des divergences.
01:27Commençons par leur ligne rouge commune.
01:30Pas de taxation de l'outil de travail, compris dans la taxe Zuckmann.
01:34Sur ce point, Patrick Martin semblait plutôt rassuré.
01:38Je suis assez convaincu que le Premier ministre est parfaitement conscient que, oui, il faut envoyer des signaux,
01:46au-delà des signaux, il faut une réalité, sur le partage des efforts, sur l'équité,
01:52mais surtout sur la lutte contre la fraude.
01:55Mais que non, il ne faut pas mettre en péril un modèle économique, un tissu entrepreneurial et une conjoncture qui sont donc assez fragiles à ce jour.
02:05Oui, comme vous venez de l'entendre, pour le MEDEF, pas question de toucher aux entreprises.
02:10Alors que pour l'U2P, qui représente les artisans notamment, son président concède que tout le monde va devoir faire des efforts,
02:18un désaccord qui se verra le 13 octobre, lors du grand meeting annoncé du MEDEF.
02:23Selon nos informations, jusqu'à 20 000 patrons sont attendus à Paris.
02:27Mais l'U2P a déjà annoncé qu'il ne participera pas pour ne pas opposer, je cite,
02:32« le monde de l'entreprise à celui du travail ».
02:35Mais un coulisse, Hugo, les patrons s'activent aussi pour faire entendre leur voix.
02:39Oui, exactement. En plus de ce grand meeting, l'AFEP, le discret lobby patronal qui réunit les 117 plus grandes entreprises françaises,
02:47est sorti de son silence médiatique.
02:50Ce matin, j'ai pu assister à leur conférence de presse et le moins que l'on puisse dire,
02:54c'est qu'ils sont remontés contre l'augmentation de la fiscalité des entreprises cette année,
03:00qui pourrait encore croître dans le budget 2026.
03:03Écoutez son patron.
03:05Le choc fiscal a des conséquences économiques, a des conséquences sur l'emploi,
03:11a des conséquences sur l'investissement global en France,
03:14dans un moment où notre travail collectif, ce serait plutôt, au contraire, d'accélérer dans la compétition mondiale.
03:23Alors vous imaginez bien, Stéphanie, que lorsque l'on parle de justice fiscale,
03:26de la taxe Zuckman ou de la nouvelle mesure, la taxation des dividendes dans les holdings proposées par le groupe Liotte,
03:32la réponse de la FEP, c'est clairement non, même au prix d'une stabilité demandée pourtant par les entreprises.
03:39Écoutez ce moment où je demande au patron de la FEP ce qu'il pense des compromis possibles avec la gauche.
03:46Donc le Premier ministre peut faire des compromis pour avoir de la visibilité ?
03:54En tout cas, le souhait de tout le monde, c'est qu'on puisse commencer maintenant à se projeter
04:02et de continuer à fabriquer et à produire en France dans un contexte international qui est de plus en plus concurrentiel.
04:11Comme vous le voyez, il y a un petit malaise.
04:13Une certaine gêne, oui.
04:15Alors vraiment, ce qui est sûr, c'est que la FEP, comme les organisations patronales,
04:20vont scruter ce qu'il va se passer à Matignon, en fin de semaine,
04:23où le Premier ministre devrait commencer à faire des premières annonces sur le budget
04:27et, on nous le dit, faire un geste sur la taxation des hauts patrimoines.
04:32Merci Hugo.
04:33Geste possible sur la taxation des hauts patrimoines.
04:35Mais pour les syndicats, le compte n'y est pas.
04:39Une occasion manquée, pas de réponse claire.
04:41Les 8 leaders syndicaux sont ressortis déçus de Matignon.
04:44Et faute de réponse claire à leur revendication, Caroline Morisseau,
04:48les syndicats ont décidé de mettre leur menace à exécution
04:52avec une nouvelle journée de mobilisation.
04:54Ce sera le 2 octobre prochain.
04:56Oui, c'est ça. Les syndicats sont ressortis mécontents
04:58parce qu'après deux heures de réunion, ils n'ont obtenu aucune garantie.
05:02En fait, Sébastien Lecornu a botté en touche sur la plupart de leurs revendications.
05:06L'abandon de l'année blanche, l'abandon du doublement de la franchise sur les médicaments
05:10ou encore l'abandon des suppressions de postes de fonctionnaires.
05:13À ce stade, tout reste sur la table.
05:16Ils n'ont eu aucune précision non plus sur une éventuelle mise à contribution
05:19des plus aisés ou des entreprises.
05:22La question des retraites a aussi alimenté la colère
05:24parce que Sébastien Lecornu ne l'a pas spontanément abordé.
05:27Il a fallu que les syndicats mettent le sujet sur le tapis
05:31pour qu'ils répondent que finalement, il était prêt à reprendre à son compte
05:36l'une des mesures issues du conclave,
05:39l'un des accords entre patronat et syndicat,
05:40c'est-à-dire améliorer la pension des femmes.
05:42Pour le reste, il n'a visiblement pas du tout l'intention de toucher à cette réforme,
05:47nous disent les syndicats.
05:48Autre concession enfin, le Premier ministre s'est dit prêt à renoncer
05:51à une nouvelle réforme de l'assurance chômage,
05:54mais tout cela a été jugé très insuffisant par les syndicats
05:58qui ont donc décidé de maintenir la pression.
06:00Et ce sera donc cette journée de manifestation le 2 octobre prochain
06:05et le 13 octobre pour le patronat.
06:08Merci Caroline, merci Hugo.
06:10Face aux menaces de départ des grandes fortunes en cas de taxes sur les plus riches,
06:14François Ruffin, le député debout de la Somme,
06:18réclame des sanctions dont notamment le gel des avoirs
06:21ou encore une privation des droits civiques.
06:24Écoutez.
06:26Ceux qui menacent en permanence de fuir, de partir,
06:31je veux dire, oui il faut des mesures contraignantes,
06:33pourquoi pas une privation des droits civiques ?
06:35Le choix qu'ils font de ne pas appartenir à la communauté nationale.
06:39Mais je vous le redis.
06:40Et l'idée de geler leurs avoirs ?
06:42Geler leurs avoirs, tout à fait.
06:43Il faudra qu'il y ait des sanctions.
06:45Il y a des sanctions qui doivent être prises.
06:47Et je vous le redis, les Etats-Unis font quelque chose de très simple.
06:50Même quand les gens s'en vont, ils continuent de les taxer
06:52et ils continuent de les taxer à vie.
06:54Donc c'est une mesure simple qui peut être, à mon avis, assez consensuelle.
06:58François Ruffin, 19h07 sur BFM Business,
07:00c'est l'heure de la chronique internationale de Mathieu Jolivet.
07:04Mathieu, top départ hier pour le débat budgétaire.
07:07C'est en Allemagne.
07:09Et ce budget 2026, il est historique à plus d'un titre.
07:12Oui, il est historique parce que l'Allemagne dépense sans compter.
07:15Ce budget, il prévoit 520 milliards d'euros de dépenses.
07:19Une enveloppe spéciale pour la défense, 200 milliards pour les dépenses sociales.
07:24Mais surtout, Berlin met le paquet sur les investissements.
07:27Plus de 120 milliards d'euros consacrés à la rénovation des routes,
07:31des ponts, de nombreux projets d'infrastructures,
07:34des créations de crèches, des hôpitaux.
07:3635 milliards seront dédiés uniquement pour les transports.
07:38Et est-ce que l'Allemagne peut se permettre d'ouvrir comme ça ce robinet budgétaire ?
07:42En fait, la dette allemande, aujourd'hui, elle est à 63,9% du PIB.
07:47La France, c'est 114.
07:48L'Italie, c'est 137.
07:50Plus du double de l'Allemagne.
07:51Donc oui, comparé à ses voisins, l'Allemagne a de la marge.
07:54Et elle est bien mieux armée pour absorber des emprunts sur les marchés,
07:58sans basculer dans une spirale infernale des charges d'intérêt de sa dette.
08:02L'Allemagne, elle n'est pas arrivée là par hasard.
08:05C'est le résultat d'une longue culture d'orthodoxie, de prudence budgétaire.
08:09En 2009, Angela Merkel fait inscrire le frein à l'endettement dans la loi fondamentale allemande.
08:15Ça oblige l'État à limiter son déficit.
08:18Ça interdit les landers de contracter les dettes dans leur budget.
08:22Mais la multiplication des crises, que ce soit le Covid, la guerre en Ukraine,
08:27ont amené l'Allemagne, peu à peu, à desserrer les taux budgétaires.
08:31Pendant la pandémie, Berlin a même accepté de mutualiser la dette avec ses partenaires de la zone euro.
08:38Un cas unique, exceptionnel, qui ne se reproduira jamais, martèle-t-on à Berlin.
08:43Et on s'en souvient.
08:44Mais là, Mathieu, c'est le contexte économique et géopolitique qui change la donne.
08:48Exactement. Déjà, le contexte économique, on est dans une Allemagne qui bat de l'aile comme jamais.
08:53Elle a enchaîné deux années de contraction de son économie,
08:55alors que c'est la première économie de la zone euro.
08:57Là, a priori, tous les signaux nous montrent que son économie va stagner.
09:01Cette année, Berlin est très dépendant de ses exportations,
09:04en première ligne en Europe, de la guerre tarifaire de Donald Trump.
09:07C'est pour ça que ce budget 2026 prévoit un vrai choc d'investissement.
09:11Et pour faire passer de telles dépenses, l'Allemagne a voté une loi
09:14qui lui permet de contourner ce fameux frein à l'endettement.
09:17En fait, ils ont sanctuarisé les dépenses de défense et de grands projets d'investissement.
09:23Merci, Mathieu.
09:25Jolivet, votre chronique à retrouver tous les soirs dans le 19h éco.
09:30C'est une concession historique de la Chine.
09:34Pékin renonce à son traitement spécial dont il bénéficie dans le cadre de l'OMC,
09:39celui qui lui permet certaines souplesse et désavantages dans les négociations commerciales.
09:45Une renonciation qui s'appliquera pour les futurs accords commerciaux.
09:49Timothée Marouzet.
09:50Le statut de pays en développement de la Chine au sein de l'OMC,
09:54alors qu'elle est aujourd'hui la deuxième économie mondiale
09:57qui produit 30% des biens manufacturés de la planète,
10:00le tout en bénéficiant de souplesse commerciale, est toujours un sujet épineux.
10:04Alors le choix de renoncer à certains avantages amorcés hier à New York
10:08par le Premier ministre chinois a été particulièrement salué.
10:11Décision confirmée ce matin par le responsable chinois des relations avec l'OMC.
10:15La Chine restera attachée à un système commercial multilatéral
10:21et reste disposée à renforcer la communication et la coopération avec toutes les parties
10:26pour contribuer à la construction d'une économie mondiale ouverte.
10:30Un sacré pas en faveur de l'OMC,
10:32d'autant que les avantages de la Chine bloquaient les débats sur la réforme de l'organisation.
10:35Les Etats-Unis comme d'autres pays occidentaux ont toujours dénoncé un déséquilibre manifeste.
10:40Si la Chine lâche du lest, elle ne compte pas revenir sur son statut de pays en développement.
10:46Objectif, rester leader des pays en développement
10:48et réorienter un ordre international trop tourné, selon elle, vers Washington et ses alliés.
10:54Un retour en France avec Renaud qui fait un pas dans la défense.
10:58Le constructeur a envoyé ce matin un courrier à tous ses salariés
11:02pour les informer de l'avancée de ses réflexions sur le sujet.
11:06Après que l'Etat l'a sollicité au mois de juin,
11:08le groupe semble préparer le terrain à son retour dans l'armement
11:12même s'il émet un certain nombre de conditions.
11:16Avec ce communiqué, Renaud a aussi, semble-t-il, voulu répondre à l'inquiétude
11:20de bon nombre de ses salariés.
11:22Justine Vassogne.
11:24Oui, Renaud étudie la possibilité de mettre son savoir-faire industriel
11:28au service de projets de défense.
11:30Ces derniers mois, le groupe explique-t-il,
11:32a mené une analyse approfondie des risques et des bénéfices.
11:35Parmi ces derniers, celui d'offrir un complément d'activité à ses usines françaises,
11:40faire de l'armement, c'est une opportunité économique rentable,
11:44même si cela reste marginal, développe Renaud.
11:47Il faudra cependant être vigilant sur la sécurité des employés,
11:50sur les cyberattaques.
11:52Une prise en compte qui soulage force ouvrière,
11:54d'abord réfractaire à l'idée que le constructeur s'engage dans la défense.
11:58Pour cela, prévient Renaud,
11:59tout projet devra systématiquement être placé sous l'égide du ministère des Armées
12:04et réalisé en partenariat avec des industriels de la défense.
12:08Cela, enfin, ne doit pas affecter la capacité d'investissement
12:12sur son business-coeur, insiste Renaud,
12:14qui reste l'automobile.
12:16Pas de quoi rassurer la CGT,
12:18toujours vent debout contre le projet.
12:20S'il faut remplir les usines,
12:21autant fabriquer des casseroles, nous dit le syndicat,
12:24plutôt que faire la guerre.
12:2619h13 sur BFM Business, les marchés.
12:29Avec Antoine Larigauderie,
12:32le CAC termine en baisse ce soir.
12:35Moins 0,527%, 7 827 points.
12:39Une séance un petit peu frustrante.
12:40Alors, les volumes d'échanges étaient très corrects à 3,3 milliards,
12:43mais on a senti un marché très morcelé.
12:46Moins 0,14% pour l'Eurostock 50.
12:48Le DAX à Francfort, lui, a terminé en hausse,
12:50un plus 0,23%.
12:51Et puis, une sorte de fragmentation à l'intérieur de même secteur.
12:55Regardez, par exemple, le secteur de la défense,
12:57dont on vient de parler.
12:57Thalès signe la plus forte hausse du CAC 40 à plus 2,36%,
13:01à 256,30 euros.
13:02Mais parallèlement, on a Excel Technologies,
13:05qui signe une hausse cataclysmique depuis le 1er janvier,
13:09qui signe plusieurs jours de fortes baisses.
13:11Et ça a encore continué aujourd'hui.
13:13Moins 2,75 à 92 euros.
13:15Même chose pour le secteur du luxe,
13:17avec Kering qui a été acheté,
13:19plus 1,26% à 273,40 euros.
13:21Mais parallèlement, Hermès moins 3,14 à 2066.
13:26LVMH moins 2,69 à 509,10 euros.
13:28Alors, du côté des marchés, on se dit qu'il y a peut-être plus de dynamique de progression
13:31du côté de Kering qui a plus souffert, évidemment, ces derniers mois.
13:35Mais singulièrement, voilà, on a un marché un petit peu désorienté,
13:38un peu fragmenté entre les secteurs.
13:40Alors, moins 0,57 pour le CAC 40, on est à 7 827 points.
13:45Et du côté des taux, parce qu'on regarde toujours le marché obligataire,
13:49un petit point sur le 10 ans italien qui est à 3,56,
13:52alors que le 10 ans français, qu'en ce moment, à 3,57.
13:56Un avantage à l'Italie encore ce soir.
13:58Et du côté de Wall Street, on est également dans le rouge pour le Dow Jones
14:02qui perd 0,17% à 46 212 points.
14:05Du rouge également sur le Nasdaq, moins 0,51% à 22 456 points.
14:15On en vient à Total Energy qui remporte un nouvel appel d'offres.
14:20Il concerne la construction du plus grand parc éolien offshore du pays.
14:24Il se trouve en Normandie, 1,5 gigawatt de capacité,
14:29de quoi en fait fournir de l'électricité à plus d'un million de foyers.
14:34Nathan Cocampo.
14:35Le sujet de Nathan Cocampo concernant Total Energy.
14:43Le centre manche 2 au large du Calvados avec une centaine d'éoliennes
14:46sera le plus grand projet de renouvelable en France
14:48et le plus gros investissement jamais réalisé par Total Energy
14:52depuis 30 ans dans le pays.
14:534 milliards et demi d'euros.
14:55La production du parc sera d'1,5 gigawatt,
14:58autant que l'EPR de Flamanville,
14:59pour un prix de l'électricité compétitif fixé à 66 euros du mégawatt-heure,
15:04trois fois moins qu'il y a dix ans pour l'éolien offshore.
15:06Sept candidats étaient encore en lice.
15:08Total Energy remporte l'appel d'offres avec l'allemand RWE,
15:11qui souhaite finalement se retirer du consortium.
15:14Pour une fois, EDF, qui possède plusieurs parcs offshore majeurs en France,
15:17n'a pas été sélectionné.
15:19Bercy a privilégié l'entrée d'un nouvel acteur.
15:21En parallèle, aucun candidat n'a souhaité rester en course
15:24pour l'attribution d'un parc d'un gigawatt d'électricité
15:26au large de l'île de Léron.
15:27Un projet contesté, critiqué par les pêcheurs.
15:30La France atteint donc désormais près de 8 gigawatts
15:32de puissance éolienne en service ou en projet.
15:35Son objectif est de 40 gigawatts d'ici 25 ans.
15:38À 625 millions de dollars supplémentaires,
15:41Sanofi renfloue son fonds de capital risque.
15:45Le laboratoire en est convaincu.
15:47Les plus grandes avancées médicales sont faites par les biotech
15:50et c'est un investissement clairement stratégique pour le groupe.
15:53Hélène Cornet.
15:55Sanofi place ses pions dans les biotech prometteuses.
15:59Le laboratoire dope sa capacité d'investissement
16:01de 625 millions de dollars via son fonds.
16:05Ce nouvel apport financier porte le total de ses actifs
16:07sous gestion à plus d'1,4 milliard de dollars.
16:11Ça fait presque 15 ans maintenant
16:12que le laboratoire pharmaceutique investit dans des sociétés
16:15en phase de démarrage.
16:1670 biotech ont déjà été approchées un peu partout dans le monde.
16:20Elles sont spécialisées dans des domaines
16:22qui intéressent tout particulièrement Sanofi
16:24comme l'immunologie, les maladies rares ou la santé numérique.
16:28La mise s'avère payante selon Sanofi
16:30qui affirme avoir connu de beaux succès
16:32comme avec l'américaine Folkrum
16:34qui va bientôt lancer un traitement
16:35contre une maladie musculaire génétique.
16:38C'est gagnant-gagnant.
16:39Le laboratoire vient ainsi prendre le relais
16:42d'investisseurs plus frileux.
16:43Les biotech se plaignent d'un accès au financement limité.
16:47Selon les tout derniers chiffres de France Biotech,
16:4970% de ses adhérents sont à la recherche de trésorerie.
16:53Un besoin urgent pour 30% d'entre eux.
16:55Sanofi qui est par ailleurs condamnée
16:57a versé plus de 150 millions d'euros
16:59à l'assurance maladie pour pratiques anti-concurrentielles.
17:04Cela faisait 4 ans que le titre Alibaba
17:07ne s'était pas aussi bien porté.
17:09Plus 9% aujourd'hui à la bourse de Hong Kong.
17:12Les investisseurs sont de retour
17:14et c'est grâce aux dernières annonces du groupe
17:17qui revoient à la hausse ses projets
17:19dans l'intelligence artificielle.
17:21À la vitesse à laquelle l'industrie se développe,
17:23le plan de financement dévoilé il y a 6 mois
17:25par le géant chinois,
17:27ce plan semble déjà obsolète.
17:29Erwan Maurice.
17:30Avec l'IA, tout va plus vite, tellement vite
17:34qu'Alibaba qui annonçait en février dernier
17:3650 milliards de dollars d'investissement sur 3 ans
17:39va finalement revoir ses financements à la hausse
17:42avec l'objectif de ne pas se faire distancer
17:44par des concurrents qui investissent de manière effrénée.
17:47Le géant chinois qui a fait de l'IA sa deuxième jambe
17:49avec le commerce en ligne
17:50confirme au passage son expansion mondiale
17:52avec l'ouverture l'an prochain
17:54d'un premier centre de données en France
17:56mais aussi aux Pays-Bas et au Brésil
17:58des data centers qui doivent faire tourner
18:00une IA toujours plus performante.
18:02QuintryMax, sa dernière version,
18:04est dotée de 1000 milliards de paramètres.
18:06Cela en fait son modèle le plus puissant à ce jour,
18:09plus performant aussi que celui de DeepSync
18:11ou d'Enthropic selon le groupe.
18:12Le géant chinois qui, lui non plus,
18:14ne peut se passer du fabricant de puces Nvidia.
18:17Ensemble, ils annoncent une collaboration
18:18qui doit permettre de booster les performances
18:21de la robotique humanoïde.
18:22La Minute Tech avec Léa Benahim.
18:25Bonsoir Léa.
18:26Alors une fois n'est pas que coutume,
18:28ce soir vous allez nous parler d'Apple
18:29qui a décidé de priver,
18:31mauvaise nouvelle pour nous,
18:33les Européens de la traduction en direct
18:35dans les Airpods pour éviter quoi ?
18:37Pour éviter une nouvelle amende de Bruxelles.
18:39Et oui, c'était l'une des annonces phares
18:42de la dernière keynote.
18:44Des Airpods capables de traduire
18:46une conversation en temps réel
18:48directement dans les écouteurs.
18:49Franchement, c'était impressionnant.
18:51Ça me donnait vraiment envie.
18:52Moi aussi.
18:53Sauf qu'en Europe, cette option,
18:54elle ne sera finalement pas accessible.
18:56Et c'est à cause du DMA, en fait,
18:58qui impose aux géants de la tech
18:59d'ouvrir leurs services à la concurrence.
19:02Mais selon Apple,
19:03c'est techniquement impossible à respecter.
19:06Pour fonctionner,
19:06la traduction doit passer par un iPhone.
19:09Ce qui empêche de le rendre compatible
19:11à d'autres smartphones.
19:12Résultat, Apple préfère priver
19:14les Européens de cette nouveauté
19:16pour ne pas risquer une sanction de Bruxelles.
19:19Et l'entreprise ne cache plus son agacement.
19:21Stéphanie Gregg-Josviak,
19:22le patron du marketing,
19:24a qualifié la commission de, je cite,
19:26« bureaucrate de Bruxelles ».
19:28Selon lui, ils veulent priver
19:29les Européens de la magie d'Apple
19:31et réduire la marque
19:32à un simple fabricant.
19:34Au moins, ça a le mérite d'être clair.
19:36Effectivement.
19:36Il va falloir bosser, du coup,
19:37les langues étrangères en Europe.
19:39Merci beaucoup, Léa Benahim.
19:41Vous en parlerez évidemment
19:42dans Tech & Co
19:42dans moins de 10 minutes
19:44sur BFM Business.
19:46Dans le secteur du luxe,
19:48l'état-major de Gucci
19:50aura les yeux rivés
19:51dans les jours qui viennent
19:51sur les chiffres remontés
19:53de ces boutiques.
19:55La première collection
19:55du nouveau styliste d'Emna
19:57est mise en vente
19:58à partir de demain.
19:59Un test crucial
20:00pour la maison
20:01qui compte dessus
20:02pour se relancer.
20:03Pauline Tadevin.
20:06Surtout, ne pas perdre de temps.
20:07Dans la foulée
20:08d'une publication surprise
20:09sur Instagram lundi
20:10puis d'une présentation
20:11en ouverture
20:12de la Fashion Week de Milan,
20:14Gucci met en vente
20:15une partie de la première collection
20:17de son styliste d'Emna
20:18dans une dizaine
20:19de boutiques seulement,
20:20quelques pièces
20:21jusqu'au 12 octobre.
20:23C'est la stratégie
20:24du Cina au Buy Now
20:25à un choix
20:26de l'état-major de Gucci.
20:28Il espère surfer
20:29sur une vague
20:29de premiers retours
20:30critiques positifs
20:31d'initier
20:32mais pas que.
20:33C'est très enthousiasmant
20:34d'après un proche
20:35du groupe Deluxe
20:36qui ajoute que
20:37s'il est trop tôt
20:38pour avoir des retours
20:39chiffrés des boutiques,
20:40les avis des acheteurs
20:41sont assez dithyrambiques.
20:43S'il faut,
20:44toujours d'après cette source,
20:45laisser du temps au temps,
20:46l'horizon se dégage
20:47pour le navire
20:48amiral de Kering
20:49qui affichait encore
20:50des ventes en baisse
20:51de 25%
20:52incomparables
20:53sur un an
20:53pour le premier semestre.
20:55Après ce premier test,
20:56la collection
20:57devrait s'installer
20:57progressivement
20:58en boutique
20:59en début d'année prochaine.
21:01Renault a inauguré
21:03à Cléon
21:03en Seine-Maritime
21:04une nouvelle ligne
21:05de production
21:05de moteurs
21:06pour son Alpine
21:08A390,
21:09son nouveau SUV
21:10100% électrique.
21:12La marque phare
21:13de l'ancien patron
21:14Luca Demeo
21:15accélère pour se faire
21:16une place en Europe.
21:17Nathan Cocampo.
21:19Dans son rétroviseur,
21:20on peut encore
21:21apercevoir
21:22Luca Demeo.
21:22L'ancien patron de Renault
21:23a remis sur pied
21:24Alpine
21:24depuis son arrivée
21:25en 2020
21:26et il laisse derrière lui
21:27l'A390
21:28SUV 100% électrique
21:30familiale
21:30qui vise à concurrencer
21:32les constructeurs
21:32allemands comme Porsche.
21:33Philippe Crieff,
21:34le patron de la marque.
21:35Oui, le plan d'Alpine,
21:36on a décidé déjà
21:37il y a un petit moment.
21:37en dehors de l'aspect
21:39subjectif
21:40de Luca Demeo,
21:44il y a aussi
21:44un aspect rationnel.
21:45On pense qu'il y a
21:45la place pour Alpine
21:46de grandir
21:47à l'intérieur du groupe.
21:48On a la deuxième voiture
21:49du Dream Garage
21:50qui est sortie
21:51et la troisième Alpine,
21:51la 390
21:52et on est en plein
21:53dans l'exécution
21:54de la nouvelle plateforme
21:56pour la remplaçant
21:56de la 110.
21:57En plus,
21:58il y a la conquête
21:58des marchés
21:59et le lancement
22:00de la marque.
22:00Les Etats-Unis
22:01attendront.
22:01Alpine préfère se concentrer
22:03uniquement sur le marché
22:04européen.
22:05La marque suit de près
22:06les discussions
22:06de la commission
22:07qui pourrait repousser
22:08l'interdiction du thermique
22:09prévue en 2035.
22:11On est en train
22:11de se demander
22:11est-ce qu'il faut
22:12qu'on ait aussi
22:13une alternative ?
22:15Donc le plan 100% électrique
22:16pour Alpine,
22:17c'est le plan.
22:18Aujourd'hui,
22:18on est en train de voir
22:19s'il y a la possibilité
22:21de croître
22:22en offrant
22:22quelque chose d'autre.
22:24L'usine historique
22:24de Cléon,
22:25inaugurée en 1958,
22:27vient de produire
22:27son millionième
22:28moteur électrique.
22:29Ceux de l'Alpine
22:30sont envoyés à Dieppe
22:31où l'A390
22:32est assemblée
22:33avec des batteries
22:34produites à Dunkerque.
22:35Le premier SUV
22:36de la marque
22:37arrivera dans
22:37les concessions
22:38cet automne.
22:39Le clic du jour
22:40avec ce soir
22:41cet article consacré
22:43à l'Italie
22:44qui envisage
22:44d'arrêter,
22:45d'augmenter
22:46l'âge de départ
22:47à la retraite.
22:48Il devait passer
22:48de 67 ans
22:50aujourd'hui
22:50à près de 70 ans
22:52à horizon 2050.
22:54Là-bas,
22:54l'âge de départ
22:55à la retraite
22:56évolue en fonction
22:56de l'espérance de vie.
22:58un mécanisme
22:59remis en cause
23:00par le gouvernement
23:01Mélanie
23:02au risque
23:02de pénaliser
23:03les comptes publics.
23:05Tous les détails
23:05de cet article
23:06de Paul Louis
23:07à retrouver
23:08sur le site
23:08bfmbusiness.com
23:09et puis à la une
23:10de la tribune
23:11la France
23:12première victime
23:13de la crise automobile.
23:14Je vous rappelle
23:15que Stellantis
23:16va mettre à l'arrêt
23:16son usine de Poissy
23:18près de Paris
23:19où 2000 salariés
23:19seront au chômage
23:20partiel en octobre.
23:22Le constructeur
23:22va par ailleurs
23:23stopper temporairement
23:24plusieurs de ses usines
23:25européennes
23:26dont une en Allemagne.
23:28A l'agenda
23:29de demain
23:298h45
23:30on va surveiller
23:31très attentivement
23:32cette publication
23:34du niveau
23:35de la dette
23:35de la France
23:36pour le deuxième trimestre.
23:38On aura aussi
23:39les résultats
23:39du deuxième semestre
23:40pour Michelin
23:42et sur l'antenne
23:43de BFM Business
23:447h45
23:44l'heure closée
23:45reçoit
23:46Xavier Jaravelle
23:48le président délégué
23:48du conseil
23:49d'analyse économique.
23:51Tout de suite
23:51sur BFM Business
23:52Tech & Co
23:52présenté par
23:54François Sorel
23:55très belle soirée.
23:5819h éco
23:58sur BFM Business
24:00de la France.
24:00Sous-titrage Société Radio-Canada
24:01Sous-titrage Société Radio-Canada
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