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  • il y a 7 semaines
Retrouvez l’émission le 19h Eco présentée par Stéphanie Coleau du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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00:00DFM Business présente
00:02Le 19h éco, Stéphanie Collot
00:08Soyez les bienvenus dans le 19h éco, 30 minutes de concentré d'actualité économique
00:12et elle est une de ce jeudi 16 octobre. Au travail, c'est l'appel lancé par Sébastien Lecornu
00:18aujourd'hui après avoir échappé à deux motions de censure. Place désormais à l'examen du projet de budget.
00:24Ça s'annonce houleux. La suspension de la réforme des retraites, elle, soulève beaucoup de questions
00:30pour les salariés concernés, mais aussi les entreprises et la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse.
00:37L'Europe cherche à se protéger contre les drones russes. La commission entend mettre en place un mur anti-drone
00:42qui devrait être opérationnel d'ici 2027, mais ce projet soulève des questions au sein même de l'armée française, vous verrez.
00:51Et puis, Nestlé annonce un plan massif d'économie. Il passera par la suppression de 16 000 postes dans le monde.
00:58Secoué par plusieurs scandales, le géant suisse cherche à retrouver le chemin de la croissance.
01:07Sébastien Lecornu échappe de peu à la censure. Les deux motions déposées par LFI et l'ERN n'ont pas obtenu.
01:14La majorité des voix des députés place désormais au débat budgétaire. Écoutez Sébastien Lecornu.
01:21Vous voyez bien la gravité de la situation dans laquelle on est. Vous voyez bien que c'est difficile.
01:26Il fallait que les débats puissent démarrer et ils vont démarrer. Donc, au travail.
01:31Au travail. Donc, et si le budget 2026 n'est pas adopté en temps et en heure ?
01:36Bercy prévient. La facture va être lourde. L'éventuelle entrée en vigueur au 1er janvier d'une loi spéciale
01:42garantissant la continuité budgétaire de l'État coûterait 11 milliards d'euros à l'économie française.
01:49En tout cas, le budget 2026 prévoit, lui, une trentaine de milliards d'euros d'économie.
01:56Et ce projet de budget, Hugo Babel, vient d'être approuvé par le Conseil d'analyse économique.
02:01Oui, leur chiffrage était très attendu alors que les débats budgétaires en commission commencent la semaine prochaine.
02:06Selon l'estimation du CAE, la dette atteindrait 116,2% du PIB en 2025.
02:14Et il faudra donc un effort de 112 milliards d'euros pour stabiliser cette dette et pouvoir affronter les crises.
02:20Un effort progressif sur six années qui commencerait par 27 milliards d'économies sur le budget 2026.
02:27Ce qui laisse une petite marge de manœuvre dans les prévisions du Premier ministre.
02:31Et en plus de ce cadre, le Conseil propose une série de 170 mesures de trois types, trois leviers, la réduction de dépenses, la hausse des recettes et les réformes structurelles.
02:42Et dans ces mesures, Hugo, certaines sont déjà prévues dans le budget de Cornu.
02:46Oui, c'est le cas de plusieurs dépenses, plusieurs réductions de dépenses, dont le gel de l'indexation des retraites et des prestations sociales,
02:52pour une économie de 3,9 milliards d'euros, mais aussi de plusieurs recettes comme la surtaxe d'IS à 4,4 milliards ou l'augmentation de la CSG.
03:02Le CAE propose aussi un chiffrage d'une mesure plus complexe, la lutte contre les fraudes,
03:07mise en avant par le Premier ministre Sébastien Lecornu dans un autre projet de loi et estimée jusqu'à 4,1 milliards d'euros de recettes.
03:16Enfin, le Conseil propose d'autres mesures très rentables, mais dont la diminution des subventions à l'enseignement privé, 3,5 milliards,
03:25le gel du budget des collectivités locales, 3,9, le retour de l'ISF, 5 milliards, ou la taxation de l'héritage, 8 milliards,
03:33des mesures avancées par plusieurs parties et qui devront maintenant être discutées en commission puis en hémicycle.
03:38Au travail, donc. Merci, Hugo.
03:40Parmi les mesures phares du budget de la Sécu, la suspension de la réforme des retraites.
03:47Depuis son annonce, tout le monde s'interroge, les salariés potentiellement concernés,
03:51mais aussi la Caisse nationale d'assurance vieillesse qui attend de savoir précisément à quoi s'en tenir.
03:57Caroline Morisseau.
03:59Les caisses de retraite et les experts croulent sous les appels.
04:02Les salariés proches de la retraite veulent savoir s'ils pourront en profiter.
04:06Cette suspension n'aura pourtant aucun effet avant octobre l'an prochain,
04:10date à laquelle les premiers concernés, ce n'est au début de l'année 1964,
04:14vont pouvoir partir trois mois plus tôt que prévu.
04:16Près de 200 000 personnes seront concernées dès l'an prochain, selon un expert,
04:20mais toutes n'auront pas forcément envie d'en bénéficier.
04:24La plupart des salariés sont mieux payés en fin de carrière
04:26et ont donc tout intérêt à finir l'année afin qu'elle soit comptabilisée
04:29dans les 25 meilleurs qui servent au calcul de leur pension.
04:33La CNAV, elle, attend que le texte soit voté.
04:35Il lui faudra ensuite cinq à six mois pour les prendre en compte.
04:38On est donc plutôt large, nous dit-on, en interne.
04:41Quant aux entreprises, pas d'inquiétude à ce stade.
04:43On ne va pas être sur un tsunami de départ.
04:46Et vu le contexte politique, il y a urgence à attendre, nous dit un patron.
04:49Un expert enfin souligne que l'heure est plutôt au plan de départ
04:52et que certains grands groupes pourraient au contraire se réjouir
04:56de voir des seniors partir plus tôt que prévu.
04:58Et autre défi que les entreprises rencontrent aujourd'hui,
05:02c'est la fin du télétravail.
05:03Ça a été acté chez Ubisoft, chez Free ou encore chez Société Générale.
05:07Le retour au présentiel pourrait maintenant toucher un nouveau secteur.
05:11Les assureurs à la MACF, la Mutuelle d'assurance des professionnels de la santé.
05:19Une nouvelle réunion entre les syndicats et la direction a eu lieu aujourd'hui.
05:22Chez AXA aussi, on prépare un changement des règles.
05:25M.A.C.S.F., AXA, même combat.
05:30Les directions veulent réduire le télétravail,
05:32passer de trois jours par semaine à deux maximum.
05:34Les raisons avancées ne sont pas bonnes pour Hugues Bouches,
05:37coordinateur syndical CFDT au sein du groupe AXA.
05:39En fait, la direction reconnaît qu'il ne s'agit pas d'un problème de productivité.
05:44Et d'ailleurs, l'entreprise se porte très très bien, dépasse ses objectifs.
05:47Mais plutôt que cela amène à une perte d'appartenance,
05:51une baisse de la cohésion du sentiment de faire partie de l'entreprise.
05:57Et on ne partage pas vraiment cette analyse.
05:59Un changement qui pourrait avoir lieu en 2028,
06:01après la fin de l'accord actuel en cours.
06:03Pour le président de la Fédération Assurance CFE-CGC,
06:06cette réflexion chez le géant de l'assurance peut déclencher un retour en arrière
06:10sur le télétravail pour tout le secteur.
06:11Il est clair que ça peut créer des réactions en chaîne
06:14et des réflexions de la part des différentes entreprises.
06:18Il y a effectivement un mouvement qui est en train de s'inscrire,
06:22pas forcément drastique, pas forcément radical,
06:25mais en tous les cas, il y a des ouvertures de négociations.
06:27Une organisation du travail revue qui pourrait avoir de lourdes conséquences,
06:31comme l'illustre le dernier rapport de l'Observatoire du télétravail publié hier.
06:35Un salarié sur deux se dit prêt à quitter son entreprise
06:37si cette dernière décidait de revenir totalement sur le télétravail.
06:40À 19h08 sur BFM Business, les marchés.
06:45Avec Antoine Larigauderie, le CAC termine en nette hausse
06:48et à noter la forte détente sur l'OAT.
06:51Plus 1,38 pour le CAC 40 qui termine à 80 points
06:55de son dernier record absolu historique.
06:57On termine à 8188 points en plus sur un volume d'échange consistant à 3,4 milliards.
07:03Et vous l'avez dit, ça se détend très nettement sur le rendement de l'OAT.
07:06Des 10 ans, on tombe à 3,34%.
07:09Souvenez-vous, la semaine dernière, on avait eu un plus haut à 3,62.
07:14Donc on peut dire que ça s'est fait à très grande vitesse.
07:17Et autant hier, c'était les télécoms avec les perspectives de regroupement
07:21et le luxe avec les résultats d'LVMH qui ont assuré l'essentiel des hausses.
07:24Là, c'est beaucoup plus diversifié.
07:25Pernod Ricard, dont vous avez parlé, signe la plus forte hausse du CAC à plus 4,15%, 86,84.
07:31Michelin, qui avait besoin de se rattraper, reprend 3,4% à 27,09.
07:36On a Legrand aussi, plus 2,84 à 148,70.
07:39Donc beaucoup de diversité à signaler.
07:42Sartorius, qui signe la plus forte hausse du SBF 120, plus 9,6% à 203,90.
07:47Là, même la Biotech qui relève ses prévisions pour l'ensemble de l'année.
07:50Ce qui reste une performance dans le contexte actuel.
07:52La plus forte baisse, elle est pour Kering.
07:54Il y a eu des prises de profit.
07:55Le titre avait pris plus de 7% hier.
07:58Là, il recule d'1,48% à 308,50.
08:01Record absolu sur l'once d'or fin et on approche des 4 300 dollars.
08:05On est à 4 292 sur les futurs en ce moment.
08:08Et record absolu sur l'once d'argent, 53,35 dollars.
08:13Et du côté des marchés américains, on évolue dans le rouge,
08:16moins 0,36% pour le Dow Jones.
08:18Du rouge également pour le Nasdaq, moins 0,37%.
08:24Un échange téléphonique est en cours entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
08:29Un entretien qui se tient à la veille de la venue de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche.
08:35Le président ukrainien entend obtenir de son homologue des missiles de croisière Tomahawk
08:40afin de renforcer les défenses de son pays face aux frappes russes.
08:45Le mur anti-drone de l'Union Européenne prend forme.
08:49La commission a présenté les grandes lignes de son projet aujourd'hui.
08:52Elle entend s'appuyer sur l'expérience justement de l'Ukraine
08:56pour élaborer ce nouveau système de défense.
08:59Alexandre Apagé.
09:01Radars, drones d'observation et capteurs terrestres ou par satellite
09:05sont déjà prévus dès l'année prochaine.
09:07Traceurs au laser.
09:09Capacités d'interception vont s'ajouter au dispositif.
09:12Le tout relié à un système de commandement commun est dit
09:15pour initiative européenne pour les drones, suscite déjà la perplexité.
09:20Ce sont en effet les États membres qui seront aux manettes
09:22et décideront quoi acheter, où développer, quand et auprès de qui.
09:26Mais le projet est désormais incontournable, affirme Karakalas,
09:30vice-présidente de la commission.
09:32Avoir des défenses contre les drones n'est plus une option pour personne.
09:36Nous proposons aujourd'hui un système qui devrait être complètement opérationnel
09:40d'ici à la fin 2027.
09:42Un mur anti-drone qui devra par ailleurs démontrer son efficacité.
09:46Le chef d'état-major de l'armée de terre française estime en effet
09:48qu'il n'existe pas de martingales contre les drones.
09:51Ce mur, selon lui, ne peut être étanche sur des milliers de kilomètres de frontières.
09:55Seule une combinaison de moyens de détection, d'interception et de destruction
09:59pourra apporter une réponse crédible à la guerre hybride.
10:03En Inde, certaines raffineries se préparent à interrompre
10:07leurs importations de pétrole russe, selon Reuters.
10:11Interruption qui intervient après la déclaration de Donald Trump hier.
10:15Le président américain rapportait que Naren Ramoudi lui avait assuré
10:19que l'Inde n'achèterait plus de pétrole russe.
10:22On l'écoute.
10:22Si l'Inde n'achète pas de pétrole, cela facilitera grandement les choses.
10:27Et elle n'en achètera pas.
10:28Ils m'ont assuré qu'ils n'achèteraient plus de pétrole à la Russie dans un délai très court.
10:32Et ils reviendront vers la Russie une fois la guerre terminée.
10:35La Chine, elle, dénonce les manœuvres de Donald Trump
10:38qui exigent que Pékin cesse aussi d'acheter du pétrole aux Russes.
10:43Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères le rappelle.
10:46La position de Pékin n'a pas changé et ses achats sont légitimes.
10:50La Chine mène une coopération économique, commerciale et énergétique normale
10:56et légitime avec les pays à travers le monde, y compris la Russie.
10:59Les actions des Etats-Unis sont un exemple typique d'intimidation unilatérale
11:03et de coercition économique qui compromettent gravement les règles économiques
11:08et commerciales internationales et menacent la sécurité et la stabilité
11:12des chaînes industrielles et d'approvisionnement mondial.
11:15De son côté, Vladimir Poutine se félicite que la Russie reste l'un des principaux
11:20producteurs mondiaux de pétrole malgré les sanctions occidentales
11:24et les pressions de Washington sur les clients de Moscou.
11:2819h12, c'est l'heure de la chronique internationale de Mathieu Jolivet.
11:31Bonsoir.
11:32C'est une première mondiale cette semaine.
11:35Un porte-conteneur chinois a inauguré le premier trajet commercial régulier
11:39en passant par l'Arctique.
11:41Un raccourci permis par la fonte des glaces qui divise par deux le temps pour relier la Chine à l'Europe.
11:48C'est une prouesse logistique mais surtout, Mathieu Jolivet, c'est un symbole géopolitique fort.
11:53Oui, l'Istanbul Bridge, il a mis seulement 20 jours pour relier la Chine à l'Europe.
11:58C'est deux fois moins que s'il était passé par le canal de Suez.
12:02Comment il a fait ? Tout simplement en passant par le détroit de Béring
12:05puis en prenant un raccourci par l'Arctique.
12:07Ce qui lui permet de prendre cette route, c'est quoi ?
12:10C'est la fonte des glaces.
12:11Il y a dix ans, cette route n'était empruntable que deux mois par an
12:15et encore, il fallait être accompagné d'un brise-glace russe pour sécuriser ce tracé.
12:20Mais l'Arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète
12:23et aujourd'hui, dix ans plus tard, cette route est ouverte dix mois par an.
12:27Le potentiel est donc énorme, surtout quand on sait que ça offre une alternative au canal de Suez
12:31où transitent quasiment tous les conteneurs qui relient la Chine à l'Europe,
12:35c'est-à-dire un conteneur sur cinq dans le monde.
12:38C'est pour ça que la Chine inaugure sa première ligne commerciale régulière
12:41qui passe par l'Arctique et qui s'appelle Arctic Express.
12:44Et l'acteur incontournable de cette région, c'est la Russie.
12:47Oui, parce que Moscou possède un quart des frontières arctiques.
12:51Tout navire qui passe par le nord traverse une zone économique exclusive russe.
12:56Autrement dit, tout navire voulant emprunter la route arctique
12:59doit obtenir une autorisation des autorités russes
13:01et doit souvent être escorté par un brise-glace russe.
13:04Par exemple, en 2022, un vracquier de 100 000 tonnes
13:08devait débourser 720 000 dollars pour bénéficier de cette escorte.
13:13Pour exploiter la zone arctique, la Chine investit beaucoup à côté de la Russie
13:17pour créer des zones portuaires,
13:19mais aussi pour exploiter les sous-sols de l'Arctique,
13:22riches en gaz et en pétrole.
13:23En s'adressant récemment à des investisseurs réunis à son think tank,
13:27le club Valdai,
13:28Vladimir Poutine les a tous enjoints à investir dans ce qu'il appelle
13:32un projet de civilisation.
13:34Et les Etats-Unis ne comptent pas rester en marge, évidemment,
13:36de cette zone d'influence.
13:38Non, Washington redoute cette coopération sino-russe dans la région.
13:42C'est un nouvel axe de puissance,
13:43une nouvelle autoroute commerciale et militaire
13:45qui échapperait à tout contrôle occidental.
13:47D'où la montée en puissance qui est assez discrète
13:49des patrouilles américaines et alliées en Arctique.
13:52Donald Trump vient de signer la semaine dernière, le 8 octobre,
13:56un mémorandum autorisant la construction de brise-glace américain
14:00pour, dit-il, renforcer la présence et la sécurité dans l'Arctique.
14:04L'Arctique qui est désormais au cœur de la nouvelle doctrine stratégique américaine
14:08qui vise à se désengager peu à peu de l'Europe
14:11pour se concentrer vers les nouveaux théâtres d'opérations
14:16qu'il juge prioritaires, à savoir en Indo-Pacifique et en Arctique.
14:20Mathieu Jolivet pour la chronique internationale
14:23à retrouver tous les soirs dans le 19h éco.
14:26Le titre Nestlé clôture sur un bon de 9% en bourse.
14:30Le géant suisse de l'agroalimentaire annonce la suppression de 16 000 postes
14:34au niveau mondial sur les deux prochaines années.
14:37Objectif, retrouver le chemin de la croissance.
14:39Céline Cornet.
14:42Stimuler la croissance, relancer les volumes, c'est la priorité absolue du groupe.
14:46Le monde change et Nestlé doit changer plus rapidement,
14:49explique son nouveau directeur général.
14:51Aux commandes depuis un peu plus d'un mois,
14:53sa première décision est donc de tailler dans la masse salariale.
14:5616 000 emplois supprimés.
14:58En grande majorité des cadres, c'est près de 6% des effectifs.
15:03Cela permettrait à Nestlé de réaliser 1 milliard de francs suisses
15:06d'économies annuelles d'ici deux ans.
15:08Un message offensif à destination des investisseurs.
15:11L'action a perdu un quart de sa valeur l'an dernier
15:14en raison de l'effritement des ventes et du scandale de ses eaux en bouteille.
15:18Et le chiffre d'affaires est encore en baisse de près de 2%
15:21sur les neuf premiers mois de l'année.
15:23Seule surprise positive, les volumes sur le troisième trimestre
15:26progressent plus qu'attendus, en grande partie tirés par Nespresso.
15:31Des sessions pourraient également avoir lieu prochainement dans la seringue,
15:34les eaux, mais aussi les vitamines et les compléments alimentaires
15:37qui dégagent de faibles marges.
15:40Du côté des résultats d'entreprises,
15:42Sillor Luxottica réalise son meilleur trimestre depuis 7 ans.
15:46Le groupe publie un chiffre d'affaires en hausse de 11,7%
15:50à taux de change constant au troisième trimestre
15:52à 6,9 milliards d'euros tirés par le marché américain
15:56et la vente des lunettes connectées qui décolle.
16:00Du côté de Pernod Ricard, les ventes chutent de plus de 7%
16:03sur les trois derniers mois, un recul plus fort que prévu
16:07dans le sillage d'une faible demande et de déstockage aux Etats-Unis
16:10comme en Chine.
16:12En revanche, l'ascension de TSMC se poursuit.
16:15Le principal producteur mondial de puces dédiées à l'IA
16:18dépasse les attentes et atteint un niveau record au troisième trimestre.
16:22Le bénéfice bondit de 39% à 12 milliards d'euros.
16:27C'est le sixième trimestre consécutif de croissance à deux chiffres.
16:32En revanche, c'est toujours compliqué dans le secteur du meuble.
16:35IKEA, par exemple, annonce une baisse de son chiffre d'affaires en valeur
16:38de 1% sur l'exercice annuel écoulé.
16:42En volume, ça reste toutefois en croissance
16:44grâce au mouvement de baisse de prix engagé depuis maintenant deux ans.
16:48Une politique qui marche et qui fait venir plus de clients en magasin.
16:52Écoutez John Abramson, le directeur général d'IKEA.
16:58Nous avons pris la décision de baisser les prix pendant deux ans
17:01et de nous concentrer vraiment sur l'augmentation du volume,
17:03la croissance du nombre de clients et de visites.
17:06C'est pourquoi je suis si heureux aujourd'hui
17:07que nous ayons enregistré une croissance de plus de 3%
17:10tant en termes de volume de clients.
17:14La confiance des consommateurs est en baisse depuis plusieurs années
17:17en raison de l'incertitude et de l'inflation.
17:19IKEA, en baissant ses prix, en améliorant encore sa chaîne d'approvisionnement,
17:23en améliorant encore ses produits
17:25et en apprenant encore davantage à utiliser l'omni-canal,
17:28est devenu encore meilleur.
17:30Chez Armani, près d'un mois et demi après le décès de son fondateur,
17:34c'est le directeur général adjoint Giuseppe Marzocchi
17:37qui va le remplacer à la tête du groupe.
17:40Du côté de la succession, LVMH sème le trouble.
17:43Le groupe de Bernard Arnault n'est pas le candidat préféré
17:46des héritiers de Giorgio Armani
17:48qui penche pour le rival L'Oréal.
17:50Le groupe de la famille Bettencourt et l'autre prétendant,
17:54Essilor Luxottica,
17:56veulent protéger leur licence de la marque Armani
17:58face à l'appétit de LVMH.
18:00Mathieu Pachberti.
18:01La succession de Giorgio Armani ne commencera pas avant début 2026,
18:06mais déjà les trois prétendants se positionnent.
18:09L'Oréal et Essilor Luxottica sont sur la défensive
18:11et veulent sécuriser leur licence de la marque Armani
18:14dans les parfums et les lunettes.
18:16Elle génère environ 1,5 milliard d'euros pour L'Oréal chaque année
18:19et quelques centaines de millions pour Essilor Luxottica.
18:22Leur licence serait menacée si LVMH remportait la mise.
18:25La participation de 15% d'Armani qui est en jeu
18:28vaut un peu plus d'un milliard d'euros.
18:29La présence de LVMH risque de faire monter les enchères.
18:33En plus d'avoir les moyens financiers,
18:35LVMH couvre tous les métiers d'Armani,
18:37y compris les cosmétiques de L'Oréal
18:39et les lunettes d'Essilor Luxottica.
18:42Un scénario intermédiaire est étudié par L'Oréal
18:44qui consisterait à racheter avec Essilor Luxottica
18:47la part de 15% d'Armani.
18:49Les héritiers trouveraient aussi leur intérêt.
18:51Ils ont besoin de conserver ses partenaires
18:53qui rapportent à eux deux 40% des revenus
18:55de l'Empire de la star italienne.
18:57Dans l'automobile, l'équipementier
18:59Hopi Mobility, anciennement Plastic Omnium,
19:02conclut un accord à l'échelle mondiale avec Chéri.
19:05C'est le troisième groupe automobile chinois
19:06et le premier exportateur de voitures particulières du pays.
19:10Le français lui fournira des pare-chocs
19:12produits en Espagne et au Brésil
19:14où le groupe est implanté.
19:16Dans le secteur aérien,
19:18Safran va se muscle au Maroc
19:21avec une nouvelle ligne d'assemblage
19:23de moteurs LIP, le best-seller du groupe.
19:25Elle vient compléter la production de l'usine
19:27de Villaroche en région parisienne.
19:29Écoutez, Olivier Andriès,
19:31le directeur général du groupe,
19:33il était l'invité de l'or closier ce matin.
19:35Une stratégie depuis quelques années
19:37de résilience.
19:38C'est-à-dire que nous ne souhaitons pas,
19:40au niveau de notre chaîne d'approvisionnement,
19:42être dépendants d'une source unique
19:45ou de points de défaillance unique.
19:48On devait investir.
19:49On avait le choix entre investir,
19:52continuer d'investir et détendre
19:53nos activités sur le site de Villaroche
19:56ou bien d'investir en dehors de France
19:59sur un autre site.
20:00Et on a décidé de le faire hors de France,
20:03hors de France, donc au Maroc,
20:05pour avoir effectivement cette double source.
20:09La cybersécurité devient obligatoire
20:11dans le secteur aérien européen.
20:14À partir d'aujourd'hui,
20:15toutes les entreprises du secteur
20:16devront prouver qu'elles savent protéger
20:19leurs données et leur système critique.
20:21Une révolution réglementaire dirigée
20:23par l'Agence européenne de la sécurité aérienne.
20:27Jean-Baptiste Thuet.
20:29Compagnies aériennes, services de maintenance,
20:31aéroports, formations et simulateurs de vol,
20:33constructeurs et bureaux d'études,
20:34presque personne n'y échappe.
20:36Chaque organisation devra mettre en place
20:38un véritable système de gestion
20:40de la sécurité de l'information.
20:41L'objectif, c'est d'éviter qu'une faille informatique
20:43ou une fuite de données ne vienne menacer
20:45la sécurité des vols.
20:46Concrètement, il faudra désigner
20:48un responsable de cybersécurité,
20:49établir des procédures d'alerte,
20:52documenter les risques et les incidents
20:53dans un manuel.
20:55Certaines sociétés,
20:56celles qui fabriquent par exemple
20:57des intérieurs ou des pièces non critiques,
20:59pourront demander une dérogation,
21:00mais elles devront le justifier
21:02par une analyse de risque.
21:03Les premières obligations s'appliqueront
21:05dès aujourd'hui,
21:06avant un contrôle complet
21:07à partir du mois de février prochain.
21:09Le cyber,
21:10un risque de plus en plus prégnant.
21:12L'an dernier, rapporte Thalès,
21:13les attaques par ransomware
21:14ont explosé de 600%.
21:15Avec ce nouveau cadre,
21:18l'Europe fait entrer la cybersécurité
21:20au même rang que la sécurité aérienne.
21:22Désormais, un avion sûr,
21:24c'est aussi un avion protégé
21:26contre les menaces numériques.
21:27Clap de fin pour le MIPCOM,
21:28le plus grand salon des professionnels
21:30de la télévision.
21:31Si le streaming continue de grignoter
21:32les audiences,
21:34un nouveau venu sur TikTok
21:35pourrait complètement challenger
21:37le secteur.
21:38Ce sont les mini-séries
21:39apparues en Chine.
21:40Elles s'apprêtent à déferler
21:41en Europe.
21:42Le reportage de Nathan Cocampo à Cannes.
21:45Un épisode ne dure pas plus
21:47de deux minutes.
21:47Une série contient
21:48une cinquantaine d'épisodes
21:49diffusés sur les réseaux sociaux.
21:51En Chine,
21:51les mini-dramas sont scrollés
21:53partout dans le pays
21:53et devraient bientôt dépasser
21:55le milliard de téléspectateurs.
21:56Des start-up s'engouffrent
21:57dans la brèche
21:58comme Logline AI,
21:59une boîte indienne présente
22:00pour la première fois au MIPCOM.
22:02Vishnu Kantmota,
22:02son fondateur.
22:03L'industrie des micro-dramas
22:05est désormais plus importante
22:07que celle du cinéma en Chine.
22:082000 nouvelles micro-séries
22:10sont créées chaque mois dans le pays.
22:11C'est un marché important
22:12qui prend de l'ampleur
22:13aussi aux Etats-Unis, en Inde.
22:15Les micro-séries vont arriver
22:17sur tous les marchés possibles
22:18dans le monde.
22:21Fini les prises de vues réelles,
22:22tout juste apparu,
22:23les micro-dramas connaissent
22:24déjà une révolution,
22:25celle de l'intelligence artificielle.
22:29On part du script
22:30et on va jusqu'à la livraison.
22:32Tout est réalisé sur ordinateur
22:33avec des outils d'IA.
22:35Ce n'est pas du contenu d'animation.
22:37C'est très réaliste.
22:38Les gens ne savent pas
22:39s'il s'agit d'une vraie vidéo
22:40ou d'une vidéo générée par IA.
22:42Et ce n'est pas le plus important.
22:43Les spectateurs veulent juste
22:44de belles histoires
22:45et se divertir.
22:48Une mini-série comme celle
22:49de Logline,
22:50entièrement générée par IA,
22:51coûte seulement quelques milliers d'euros.
22:53Les premiers épisodes
22:53sont gratuits sur les réseaux sociaux.
22:55Puis il faut télécharger
22:56une application
22:56pour regarder la suite.
22:58Et à l'arrivée,
22:58il faut visionner des pubs
23:00ou payer pour connaître la fin.
23:01Le business est récent,
23:03mais déjà bien rodé.
23:03Le clic du jour
23:05avec ce soir un article
23:06sur la Grèce
23:07où les députés ont adopté
23:08la possibilité
23:09d'une journée de travail
23:10rallongée nettement
23:11par rapport à notre situation
23:12en France.
23:13La loi prévoit notamment
23:14que moyennant rémunération
23:16supplémentaire,
23:16un employé puisse travailler
23:17jusqu'à 13 heures par jour
23:20pour un même employeur.
23:21Un article à retrouver
23:22sur notre site
23:23bfmbusiness.com
23:25à la une de la tribune.
23:26Elle est consacrée
23:27aux inquiétudes autour
23:28de la croissance
23:29de l'économie américaine.
23:31Pourquoi ?
23:31Parce que cette croissance américaine
23:32elle dépend
23:33essentiellement
23:34de l'intelligence artificielle.
23:36A l'agenda de demain
23:38il y a cette rencontre
23:40entre Donald Trump
23:41et Volodymyr Zelensky
23:43le président ukrainien
23:44à la Maison-Blanche
23:45rencontre qui intervient
23:46alors que
23:47la Maison-Blanche
23:49fait état ce soir
23:50d'un entretien bon
23:51et fructueux
23:51au téléphone
23:52entre Donald Trump
23:53et Vladimir Poutine.
23:55Les deux dirigeants
23:55se sont parlé deux heures
23:57et ils vont organiser
23:58la semaine prochaine
23:59une réunion
24:00russo-américaine
24:01de haut niveau
24:02laquelle pourrait être suivie
24:03d'un tête-à-tête
24:04entre les deux hommes.
24:06Sur l'antenne de BFM Business
24:087h45
24:09Laure Closier
24:10reçoit Maxime Spahy
24:12économiste
24:13directeur stratégique
24:14du club
24:15Landois.
24:16Tout de suite
24:16Tech & Co
24:17présenté par
24:18Frédéric Simotel.
24:19Très bonne soirée
24:20sur BFM Business.
24:2119h éco
24:23sur BFM Business
24:24et de la BFM Business.
24:261h.
24:274h.
24:284h.
24:285h.
24:285h.
24:295h.
24:308h.
24:30La BFM Vous
24:31est d'abaisseur
24:32de la BFM
24:32dans la BFM
24:32dans la Lune.
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