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  • il y a 7 semaines

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Transcription
00:00Je vous laisse juste vous faire écouter ce qu'avait dit Emmanuel Macron sur l'exécution provisoire et on redevient sérieux.
00:06Je pense qu'il faut distinguer l'émotion, y compris l'émotion légitime, de proche, d'une partie du pays.
00:11Et le bon fonctionnement de la justice qui est de là où je suis ne suppose pas de faire des commentaires.
00:16Quant aux questions d'exécution provisoire, je pense que c'est un débat légitime dans une démocratie
00:20parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours.
00:25Mais c'est un débat qui doit être mené dans le calme et indépendamment des cas spécifiques.
00:30Là aussi, pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient.
00:36Bon, on comprend à demi-mot qu'il conteste l'idée d'exécution provisoire, très clairement.
00:41Pour une fois, c'est assez clair.
00:44Oui, il peut changer d'année.
00:45Mais ça a été voté sous son quinquennat, je crois.
00:47Non, mais non, c'est pas du tout.
00:50C'était en quelle année ?
00:512016.
00:532016.
00:54Évidemment, c'est...
00:56Oui, c'est ça, c'était sapin de...
00:57Mais c'était après l'affaire Cahuzac, il fallait laver plus blanc que blanc.
01:04On a créé la HLTVP et le PNF, qui sont...
01:09Des repoussoirs pour toute personne qui peut faire de la politique, parce que...
01:12Exactement.
01:13Vous vous rendez compte, vous devez déclarer le moindre vélo, vous devez le déclarer quand vous devenez ministre.
01:18Moi, je relève toujours de la HLTVP.
01:22Tous les ans, je fais ma déclaration d'activité, de ce que je fais, de ce que je fais pas.
01:27Il y a 18 pages.
01:28Alors que vous n'êtes plus en poste.
01:30Alors que ça fait 8 ans que je ne suis plus élu.
01:32Et c'est à vie qu'il faut faire ça ?
01:34Eh ben oui.
01:34Là, ça va être...
01:35À vie, oui.
01:36À vie.
01:36Je suis condamné à perpète, là.
01:42Ça va être à vie, évidemment.
01:47Mais je vous aime, Georges.
01:48Je sais bien qu'il t'a quitte.
01:49Je m'accorde.
01:52Mais nul le sait, ni le jour, ni l'heure, Georges.
01:56La suspension de la réforme des retraites sera ajoutée au projet de budget de la Sécurité Sociale par lettre rectificative.
02:02Ça, il faut expliquer.
02:03Ah, là, je suis bien d'accord avec vous.
02:04Vous voulez qu'on écoute d'abord Emmanuel Macron et puis après...
02:07Alors Emmanuel Macron, c'est deux sujets différents.
02:09Mais Emmanuel Macron qui a désavoué complètement Sébastien Lecornu.
02:12Donc c'est-à-dire, c'est formidable.
02:13Il y a Sébastien Lecornu qui dit, je vais suspendre la réforme des retraites.
02:15Emmanuel Macron, en conférence de presse, dit, c'est ni une suspension, ni une abrogation.
02:19C'est un décalage.
02:21Donc c'est vraiment pour tirer à vue sur Sébastien Lecornu, qui essaye juste de rester à Matignon.
02:26S'il n'y a ni suspension, ni abrogation, Sébastien Lecornu, il est censuré demain par le Parti Socialiste.
02:31Et évidemment, l'étau se resserra autour d'Emmanuel Macron.
02:35Mais donc, il a complètement désavoué son Premier ministre.
02:37Mais quelles sont les conséquences ?
02:39Bah, quelles sont les conséquences ?
02:40Il faudra voir ce que fait Sébastien Lecornu.
02:42Alors il dit maintenant que ça ne sera plus ce que je voulais vous expliquer.
02:45Au départ, il y avait un doute.
02:46Ça devait être un amendement au projet de loi de la Sécurité Sociale, sur le budget de la Sécurité Sociale.
02:54Ce qu'on appelle de manière un peu barbare le PLFSS.
02:56Et c'était une manière de contraindre le PS à voter l'entièreté du budget de la Sécu.
03:02Non seulement l'amendement, mais l'entièreté du budget.
03:04Donc Marine Le Pen, qui est aussi pour la suspension de la réforme des retraites, a dit
03:07Ah, ça c'est un coup de trafalgar du Premier ministre.
03:10Donc ça ne sera pas, finalement, un amendement, mais une lettre rectificative.
03:14Ce qui ne va pas forcer le PS et les autres à voter l'entièreté du budget de la Sécu.
03:18J'espère que j'ai été clair.
03:19Je pense que vous avez été très clair, mais je pense que les gens n'ont rien compris quand même.
03:22Donc on va écouter Marine Le Pen à l'Assemblée.
03:24Mais non, mais c'est très...
03:26Il était très clair.
03:29Ça veut dire que la suspension est inscrite dans le projet.
03:32On ne peut pas l'enlever.
03:34Ça ne vous oblige pas à voter l'entièreté d'un budget de la Sécurité Sociale.
03:36Voilà.
03:37Bon, Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, je vous propose de l'écouter lorsqu'elle a interpellé Sébastien Lecornu.
03:42Vous avez acheté la non-censure du Parti Socialiste, ressemble de plus en plus à une fausse promesse.
03:47Cette suspension n'est d'ailleurs, comme l'a rappelé cyniquement le président de la République,
03:51qu'un report de quelques mois de son application, contredisant d'ailleurs les propos que vous avez tenus ici même la semaine dernière.
04:01Faire une promesse en espérant que mille obstacles vous empêchent de la tenir
04:04est d'autant plus condamnable qu'elle crée un faux espoir chez une majorité de Français
04:08qui étaient, vous le savez, opposés à cette réforme en raison de la profonde injustice qu'elle génère.
04:14Cette hypothétique promesse a cependant déjà une conséquence bien concrète pour le pouvoir d'achat des retraités,
04:20une baisse d'un milliard d'euros sur les retraites complémentaires.
04:23Monsieur le Premier ministre, je n'ai donc qu'une seule question.
04:26« Afin de démontrer votre bonne foi, votre sincérité, envisagez-vous de déposer avant le 4 novembre
04:32une lettre rectificative au PNFSS, possibilité que vous offre la Constitution. »
04:38Et je crois que Sébastien Lecornu a répondu à Madame Le Pen.
04:42« Vous qui appelez cela souvent de vos voeux de ne pas l'avoir entendu depuis la Slovénie,
04:48le débat devra avoir lieu avec le peuple français, soit lors de l'élection présidentielle,
04:53ce qui sera l'occasion d'entendre les propositions de tout un chacun sur ce sujet,
04:58mais peut-être aussi avant, par l'intermédiaire d'un référendum,
05:01si un projet se dégage de la discussion avec les partenaires sociaux.
05:05Votre question était précise, ma réponse est précise. »
05:08« Merci beaucoup Monsieur le Premier ministre. »
05:11« Référendum ? »
05:12Oui, alors Emmanuel Macron, quand il a dit ni suspension ni abrogation,
05:16a ouvert la voie à un référendum.
05:18Alors ça ne mange pas de pain, puisqu'il avait promis des référendums
05:20lors de ses voeux le 31 décembre dernier.
05:23Ça devait avoir lieu cette année.
05:25Nous sommes très précisément le 21 octobre.
05:27Dans deux mois, c'est Noël et on n'a toujours pas vu de référendum.
05:31Les promesses, c'est toujours pareil.
05:32Ça n'engage que ceux qui...
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