Le président de la République s'est exprimé sur la suspension de la réforme des retraites, ce mardi 21 octobre. Il souligne qu'il ne s'agit pas d'une "abrogation" mais plutôt d'un "décalage".
00:00Bonsoir. Oui, tout à fait. Je pense que cette clarification, elle était nécessaire et attendue.
00:05Donc c'est bienvenu. Après, le président de la République, notre président, on ne le découvre pas.
00:09Il a du mal à se remettre en question. Il a du mal à reconnaître, finalement, ce qui est en train de se passer aujourd'hui.
00:14C'est qu'on a réussi à les faire plier, en réalité, dans le cadre de la négociation.
00:19Vous qu'il se taisent, le chef de l'État ?
00:20Si vous voulez, nous, en tant que députés, on ne s'intéresse pas tellement à la question du chef de l'État.
00:25En plus, là, il est à l'étranger. Nous, notre interlocuteur, c'est Matignon, c'est le Premier ministre.
00:30Ce sont les députés du Bloc commun. Donc c'est avec eux qu'on essaye d'expliquer.
00:34Vous êtes en train de dire que ça ne se passe plus à l'Élysée.
00:35Pour obtenir une stabilité politique, il faut lâcher des choses.
00:36Ça ne se passe plus à l'Élysée, maintenant, ça se passe à l'Assemblée.
00:38Mais ça se passe à l'Assemblée. Et je pense qu'enfin, on est peut-être en train d'assister à ce basculement dont vous parliez à l'instant, M. Duhamel.
00:44Donc cette clarification, elle était nécessaire.
00:46Et nous, on est satisfaits, en tant que socialistes, à ce stade, de se dire qu'il y a des millions de Français, en fait,
00:52qui pourront enfin obtenir cette suspension de la réforme des retraites qui était tant attendue.
00:55Et nous, finalement, nous ne sommes que de modestes porte-voix, porte-parole d'une mobilisation populaire, syndicale,
01:01qui a aujourd'hui un débouché politique.
01:03Et c'est une bonne chose. Et je pense qu'il faut s'en féliciter et en être satisfait.
01:06Et je pense qu'il faut s'en féliciter et en être satisfait.
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