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Philippe de Villiers passe en revue l'actualité de la semaine dans #FaceAPhilippedeVilliers. Présenté par Eliot Deval

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Transcription
00:00Il est 19h, merci d'être avec nous pour Face à Philippe Devilliers.
00:04Cher Philippe, bonsoir, vous avez le sourire, ça me fait plaisir.
00:07Oui, non, parce que...
00:09Mais quoi ?
00:11Parce que vous sortez des vannes.
00:13Ah oui, ça va être de ma faute maintenant.
00:14Geoffroy Lejeune, on est toujours responsable.
00:16Il n'est responsable de rien.
00:18Il faut dire aux gens que...
00:19Il y a un côté macroniste en Philippe Devilliers, voilà, il n'est responsable de rien.
00:23Il faut dire que la demi-heure avant l'émission, il ne fait que ça, mais bon ça...
00:25Oui, évidemment, et c'est de notre faute, bien sûr.
00:28Philippe Devilliers, vous avez aussi le sourire.
00:30Et je regardais l'information concernant Populicide, l'information de la semaine.
00:35C'est que c'est un immense carton, visiblement, puisque vous êtes numéro un des ventes, 38 000 exemplaires.
00:43La question, c'est est-ce que vous êtes surpris par la réussite du livre, mais surtout d'où vient ?
00:48Et c'est vrai qu'on n'en a pas parlé la semaine dernière, puisqu'il y avait cette actualité politique majeure, bien sûr.
00:53Du moins, on n'a pas suffisamment parlé du livre.
00:55Et la question, moi, qui m'est devenue, c'est Populicide.
00:59D'où vient le mot Populicide, Philippe Devilliers ?
01:01Alors, c'est un néologisme qui a été inventé par un communiste révolutionnaire,
01:14Gracchus Baboeuf, en 1794, pour désigner la politique d'extermination de masse des colonnes infernales sur les populations de l'Ouest.
01:30Et il a écrit un livre qui s'appelle « Le système de dépopulation » dans lequel il décrit ce qu'il appelle le Populicide.
01:37C'est-à-dire l'extermination d'un peuple.
01:42Ensuite, il y a eu un papier remarquable de Michel Onfray dans sa revue « Front populaire », qui est une revue remarquable d'ailleurs,
01:53et qui, un jour, m'a dit, tu sais, celui qui a tout prévu, qui a tout dit dans le globalisme, c'est Anna Karsis Klotz.
02:07C'est un baron prussien, personnage incroyable, d'origine hollandaise,
02:13et qui est devenu député de l'Oise, et on l'appelait à la Convention, l'orateur du genre humain.
02:22C'est lui qui a terrorisé l'universalisme des droits de l'homme.
02:28Et il voulait recréer une humanité, recréer un peuple, recréer le genre humain.
02:36Et pour recréer le genre humain, il voulait qu'on se débarrasse de toutes les nations
02:44pour parvenir au bien-être cosmique post-national.
02:49C'est-à-dire que c'était un globaliste avant la lettre.
02:52Il voulait fabriquer un seul peuple.
02:56Donc les macronistes, en fait, ont là leur père spirituel.
03:01Et ils parlaient du Populicide au sens où il fallait faire un seul peuple.
03:06Mais surtout, ce qui m'a passionné, intrigué aussi, c'est le mot d'Aimé Césaire,
03:14qui parlait du Populicide comme d'un génocide par substitution.
03:18Substitution d'un peuple concomitant avec l'effacement du peuple originel.
03:28Pour fabriquer un non-peuple, sans identité, sans histoire et même sans langue.
03:34Et en fait, qu'est-ce qu'on a fait depuis 50 ans ?
03:36Et c'est pourquoi j'ai écrit ce livre.
03:39On a fabriqué une société de déracinés.
03:42Il y a les déracinés de l'extérieur face aux déracinés de l'intérieur.
03:47Le migrant face à l'homme global.
03:50Nous avons organisé la rencontre des errants.
03:54Et on a oublié que la victoire de la vie est précaire et incertaine.
04:03Et que la nature porte la civilisation comme l'abîme porte l'arche.
04:10juste au-dessus du tombeau entre ouverts.
04:16Philippe Devilliers, parlons à présent d'une actualité chaude,
04:21puisqu'elle date de jeudi soir.
04:22Jean Dujardin, qui est au cœur d'un débat,
04:26pour avoir eu le malheur de défendre la culture française.
04:29Il était invité du 20h de France 2.
04:31Et il s'est posé cette question.
04:36Peut-on parler de la France sans être taxé de fachos ?
04:39Je vous propose de l'écouter.
04:41C'est très compliqué dès qu'on parle de la France.
04:42Parce que pour certains, la France, c'est rance.
04:45Il y en a d'autres, ils sont dans la défiance.
04:47En revanche, il n'y a vraiment plus de nuances.
04:48Donc je ne sais pas du tout ce qu'on peut dire sur la France.
04:50Ce que je vois moi depuis 25 ans,
04:52c'est que je vois des gens qui aiment leur pays.
04:55J'ai l'impression que les réseaux sociaux
04:56ne ressemblent pas aux humains que je rencontre depuis 25 ans.
04:59Les gens sont heureux.
05:00Alors peut-être que j'ai un traitement de faveur.
05:02Ça, c'est possible.
05:03Mais je vois des gens heureux.
05:04Je vois des régions magnifiques.
05:06Je vois un littoral.
05:07Je vois des gens qui ont envie.
05:09Et qu'est-ce qui nous empêche ?
05:10Alors est-ce qu'on est pris en étau
05:11entre une politique qui est parfois...
05:14En ce moment, très instable.
05:15Oui, qui est un peu austère et un peu difficile.
05:17Parfois aussi une espèce d'actualité en continu
05:22qui fait qu'à un moment,
05:23on ne réfléchit plus vraiment
05:24et on ne regarde plus vraiment.
05:25Vous savez, c'est comme quand on rentre chez nous,
05:27on met vite un GPS,
05:29alors qu'on sait exactement comment on peut rentrer chez nous.
05:31Mais on préfère mettre le GPS, on ne sait jamais.
05:32Et là, c'est pareil.
05:33On va regarder les infos pour avoir un avis.
05:35Alors que je pense qu'on peut avoir un avis sur la France.
05:38On peut garder son avis sur les choses, sur les gens.
05:40On a un très joli pays.
05:41Entre le littoral, entre les régions, la gastronomie.
05:43Enfin, le problème, c'est quand on le dit rapidement,
05:46on est taxé de fachos.
05:48Alors on se dit, qu'est-ce qu'il faut que je dise ?
05:49Alors, je suis rétrograde parce que j'aime le pâté ?
05:51Ou qu'est-ce qui est compliqué en fait là-dedans ?
05:53Donc, évidemment, c'est de la récupération
05:55et il ne faut pas tout écouter.
05:58Mais il faut garder l'espoir.
06:01La colonne des plus.
06:02Et il était l'invité pour l'homme qui rétrécit son nouveau film.
06:05J'allais vous dire Jean Dujardin.
06:07Je crois le jeune.
06:08On aimerait tous être Jean Dujardin.
06:11Je crois le jeune.
06:12Ah non, mais le pauvre, à chaque fois qu'il dit quelque chose
06:14d'un peu touchant, émouvant sur la France,
06:16il se fait taper dessus.
06:17Qu'est-ce que ça vous inspire, vous, Philippe ?
06:18D'abord, je pensais à une phrase de Voltaire.
06:23qui est reprise par les grands journalistes français.
06:29Cette phrase, c'est
06:30« Quand un chien mort un homme, ce n'est pas une information.
06:35Quand un homme mort un chien, c'est une information.
06:38Quand un artiste français dit du bien de la France,
06:42c'est une information.
06:44Parce que le mec, il n'a pas intérêt à se pointer au César.
06:46Donc, il faut dénigrer ce pays,
06:51prendre de la distance,
06:53le regarder comme une nécrose
06:55pour être populaire dans ce milieu,
06:58dans le milieu du showbiz
06:59et dans les milieux de la médiacratie.
07:05Et en fait, il est courageux.
07:07On comprend bien ce qu'il a voulu dire.
07:10J'aime la France.
07:11En fait, la France est un être vivant
07:15et on a tout intérêt
07:20pour la connaître
07:25à voyager dans son âme
07:27pour y découvrir son génie symphonique
07:31avec un jeu de tonalités multiples
07:41qui ont fait la richesse.
07:44En fait, c'est pour ça que dans mon livre,
07:46je parle de la francisation nécessaire.
07:48Il faut franciser, c'est-à-dire refaire
07:50des héritiers
07:52n'en déplaise
07:54à Mme
07:55Pivet,
07:58la présidente de l'Assemblée.
08:00qui a osé dire
08:02qu'il fallait taxer les héritages.
08:06J'irais taxer sur votre tombe.
08:10Il faut faire des enracinés,
08:11il faut faire des petits propriétaires
08:13du petit lopin de souvenirs
08:14pour chacun.
08:17Et en fait, en écoutant Jean Dujardin,
08:19à l'instant, je me disais,
08:20je pensais à mon père.
08:21Mon père nous disait à nous, ses enfants,
08:25le danger pour vous, c'est l'aigreur
08:26parce que vous êtes lucides,
08:28parce que je vous ai appris la lucidité.
08:30C'est-à-dire un regard
08:31juste et vrai sur le monde
08:33et donc douloureux.
08:38Et il ajoutait ceci.
08:41Si vous ne voulez pas céder à l'aigreur,
08:43si vous voulez garder votre équilibre
08:44et votre sérénité
08:45et la transmettre ensuite
08:47à ceux qui viendront derrière vous,
08:49il faut faire la chose suivante.
08:53Partager la journée en deux temps.
08:55Premier temps, le matin, s'indigner.
08:58Parce que si vous n'êtes pas indigné,
09:00c'est que vous ne voyez rien.
09:03C'est-à-dire le matin, imprécateur.
09:04L'après-midi, réparateur-créateur.
09:08Et c'est avec ce conseil
09:10que moi j'ai forgé une devise
09:12qui m'a été utile
09:14et qui m'est utile tous les jours.
09:15Une société se sauve,
09:17non pas par des mises en garde,
09:18mais par des réalisations
09:19qu'on accroche à contre-pente.
09:22Donc, celui qui dit
09:24tout va bien,
09:27un député à l'air,
09:28tout va bien,
09:30ça pourrait être mieux,
09:31mais c'est quand même pas mal.
09:33Ne vous plaignez pas,
09:35ça pourrait être pire.
09:37Bon, rien compris.
09:39En revanche,
09:40quelqu'un qui se contente
09:41d'être imprécateur
09:42sans être en même temps
09:44créateur, réparateur,
09:47il faut remettre des piolets
09:51sur la pointe du hock.
09:52Sinon, en fait,
09:55on est happé
09:57par le vide qu'on dénonce.
10:01Et si je voulais écrire ce livre,
10:03ce livre testament,
10:07c'est parce que
10:07je voulais dire ce qui se passe
10:09dans la coulisse depuis 50 ans.
10:11Vous allez voir,
10:12c'est hard.
10:15Et vous vouliez avoir...
10:16Et en même temps,
10:17je voulais expliquer
10:19comment on pouvait
10:21sauver le pays.
10:22J'ouvre et je ferme
10:23une parenthèse,
10:24mais vous vouliez avoir aussi
10:25un mot pour Brigitte Bardot,
10:26Philippe de Villiers.
10:27Oui, parce qu'on parle
10:28de Jean Desjardins,
10:29il y a une artiste
10:30qui est actuellement
10:31en difficulté,
10:33qui est sortie de l'hôpital,
10:35je crois,
10:35et je voulais lui dire
10:36Brigitte,
10:38toute la France t'aime.
10:40Et je crois que c'est réciproque,
10:42elle vous apprécie beaucoup.
10:43L'année dernière,
10:43on avait vu,
10:44c'était une déclaration,
10:45je crois,
10:45dans Valeurs Actuelles,
10:46où elle disait
10:47qu'elle suivait l'émission.
10:49Donc on pense chaleureusement à elle.
10:50Elle n'avait pas une émission
10:50que c'était le meilleur moment
10:51de sa semaine.
10:52Écoutez,
10:53vous avez le meilleur souvenir
10:54que moi.
10:55Et qu'elle était bluffée aussi
10:56par Philippe de Villiers.
10:57Ça fait longtemps,
10:58je crois qu'elle vous aime beaucoup.
10:58Non, elle a dit
10:59qu'elle aimait beaucoup les animaux.
11:01Il y avait un animal politique
11:03qu'elle aimait aussi.
11:06La politique, justement.
11:08Vous me faites la transition,
11:09Philippe de Villiers.
11:09Sébastien Lecornu
11:10a donc présenté
11:12sa feuille de route
11:13devant les députés.
11:14La motion de censure,
11:15les motions de censure
11:16n'ont pas été adoptées.
11:19La suspension
11:20de la réforme des retraites
11:21a permis
11:22de sauver
11:23le gouvernement Lecornu.
11:26Merci au PS,
11:27merci aux Républicains.
11:29Ce sondage
11:30qui était paru cette semaine,
11:3162% des Français
11:32qui sont mécontents
11:33de la renomination
11:33de Sébastien Lecornu.
11:36Philippe de Villiers,
11:37quel regard
11:38portez-vous
11:38sur d'abord
11:40la feuille de route,
11:41la déclaration
11:41de politique générale
11:42de M. Lecornu ?
11:44Alors, j'ai regardé mardi
11:46la déclaration
11:46de politique générale
11:47et je vais vous dire,
11:50franchement,
11:51ce que je pense.
11:53Dans ma vie,
11:53j'ai vu
11:54des choses
11:55saisissantes,
11:57j'ai vu des choses inouïes.
11:58j'ai vu des choses
11:59cocasses.
12:01J'ai vu des grandes choses.
12:03J'ai vécu
12:04fausses copies
12:06qui s'envolent
12:07dans les Oars.
12:08J'ai vu
12:09à l'Assemblée
12:10Gaston Deferre
12:12prendre à partie
12:13un député
12:14qui s'appelait
12:14René Ribière
12:15et le provoquer
12:16et le provoquer
12:16en duel.
12:17Donc, j'en ai vu.
12:19Mais je n'avais jamais
12:19vu ça.
12:21Là,
12:22on est
12:23au comble
12:24de l'esthétique.
12:26Je n'avais jamais
12:26vu
12:27cet hémicycle
12:32dans cet état-là.
12:33la parole publique
12:36qui devient
12:37une flaque
12:39de boue.
12:43Alors,
12:44je vais vous faire
12:46une sorte d'apologue.
12:48Avant l'apologue.
12:49En vous faisant revivre
12:50ce que moi,
12:51j'ai vécu
12:51et ce que vous avez vécu
12:54devant votre poste.
12:56Alors,
12:58il y a
12:58face à l'hémicycle,
13:04le corps nu,
13:05racorni,
13:06recroquevillé,
13:07penché,
13:08enveloppé
13:09dans son lutrin.
13:11Il avale
13:12ses deux micros
13:12pour ne pas avaler
13:15ses mots
13:16ni son honneur.
13:19Il ne lève pas
13:20la tête.
13:22Et en fait,
13:23c'est une scène
13:24d'humiliation
13:26et de capitulation
13:27qui m'a rappelé
13:28le groupe statuaire
13:30des bourgeois de Calais
13:31d'Auguste Rodin.
13:36Il est là,
13:38tel
13:38le bourgeois de Calais,
13:42corde au cou,
13:43robe de bure,
13:45ton sûr
13:46cendré
13:46du moine soldat
13:48immolé.
13:50Et lui,
13:51il sait
13:51et on sent
13:52qu'il s'apprête
13:53à livrer
13:56le trousseau de clé
13:57de la ville
13:58à celui
14:01qui est là-bas
14:01tout en haut
14:02à gauche.
14:04Ils ne se regardent pas
14:06mais ils savent
14:07qu'ils vont se comprendre
14:08que l'un parle
14:10pour l'autre.
14:12Tout est déjà réglé.
14:13Tout est déjà
14:14promis.
14:17Le trousseau de clé.
14:18Et dans le trousseau de clé,
14:19il y a
14:19la retraite
14:20sur les retraites.
14:21Il y a
14:22la fin du 49-3,
14:24il y a
14:25taxer les riches,
14:26la justice fiscale,
14:28open bar
14:29sur l'impôt,
14:32self-service
14:32sur la dépense publique,
14:34etc.
14:36Et là,
14:36je regarde
14:37et je vois,
14:38grâce à la caméra
14:38qui tourne,
14:42je vois
14:43l'arc républicain
14:44qui retient son souffle.
14:46Va-t-il prononcer
14:47les mots ?
14:48Le mot
14:51suspension.
14:55On est dans la tente,
14:57le cornerisé
14:58accélère son rythme,
15:02il s'enflamme
15:02pour donner
15:03un peu de feu
15:04et montrer
15:06comme il adhère
15:08à ce qu'il va dire
15:09et il lâche le mot
15:11suspension.
15:13il lève
15:14les yeux
15:16vers la gauche
15:18de l'assemblée
15:19tout en haut
15:19et il croise
15:20le regard
15:21monacal.
15:26Un geste.
15:29Olivier Fort
15:29qui salue
15:30le moine soldat.
15:33Il a les deux doigts
15:34sur la tempe
15:35depuis le début
15:36du discours,
15:38deux doigts
15:38sur la gâchette.
15:39Et là,
15:41il fait signe
15:41et il se tourne
15:42vers François Hollande
15:43qui est l'arme
15:44de l'assemblée,
15:46le nouveau président
15:47de l'assemblée
15:47et qui fait
15:48oui,
15:49on a affaire
15:50à un homme d'état
15:51qui tient sa parole.
15:53Ok,
15:53boomer.
15:55On apprendra
15:56un peu plus tard
15:56que tout était réglé
15:57effectivement
15:58puisque
15:58le
16:01cornu
16:02explique
16:03plus tard
16:05qu'il avait envoyé
16:07un petit billet
16:08à
16:11Olivier Fort
16:15dans lequel
16:17il mettait
16:18« j'ai pris
16:19mon risque ».
16:21Et en fait,
16:22cette expression,
16:23moi je la connais
16:23par cœur.
16:24Pourquoi ?
16:24Parce que c'est
16:25l'expression
16:26qu'a eue devant moi
16:27Emmanuel Macron
16:29lorsque je lui ai dit
16:30« vous êtes un peu jeune
16:30pour aller à la présidentielle
16:31en 2016 ».
16:32La première fois
16:33que je l'ai rencontré
16:33et qu'il m'a dit
16:34« je vais aller à la présidentielle ».
16:35Je lui ai dit
16:35« vous êtes un peu jeune ».
16:36Il me dit
16:37« je prends mon risque ».
16:38Et après,
16:38je me suis renseigné
16:39et on m'a dit
16:40« ah, c'est un truc de banquier ».
16:42Le banquier prend son risque.
16:44Et c'est un truc de parieur,
16:46c'est un truc du touquet,
16:47du casino.
16:49Et donc,
16:50en fait,
16:50l'élève
16:51parle comme le maître
16:52et quand il veut rassurer
16:53Olivier Fort
16:54« forever »,
16:56il lui dit
16:58« je prends mon risque ».
17:00Alors,
17:01il a pris son risque.
17:03Il a fait don
17:03de sa personne
17:04à la France
17:05socialiste.
17:08Il a tous aidé
17:10et les sauvé.
17:13Le bloc central
17:14respire.
17:20C'était
17:20ou la mort
17:21ou le parjure.
17:23Ils ont choisi
17:23le parjure.
17:26Les députés LR
17:27sont soulagés.
17:28comme on disait
17:31du temps de Daladier.
17:33Ils sont soulagés.
17:36C'était
17:36ou les urnes
17:39ou le reniement.
17:42Ils ont choisi
17:43le reniement.
17:45Alors,
17:46ils baissent la tête.
17:47leur regard
17:52est poisseux,
17:55dégoûtant.
17:57Ils ont honte.
17:58Mais c'est une honte
17:59salvatrice
18:00parce que
18:00d'une main discrète,
18:03ils caressent
18:03le banc de velours
18:05qu'ils vont préserver
18:07pour quelques mois encore.
18:09Le banc de velours,
18:11le banc d'infamie.
18:12Et à cet instant,
18:14je regarde
18:15la haute verrière
18:16qui en a vu d'autres,
18:18qui a vu défiler
18:19des serments brisés.
18:23Et la haute verrière
18:24se rappelle
18:25d'un mot de Clémenceau
18:27en d'autres circonstances
18:28et qui,
18:31s'adressant
18:31à un hémicycle
18:32du parjure,
18:34a eu ce mot
18:35retrouvé
18:37pour la circonstance.
18:39La démocratie
18:40cédéra
18:41dans un égout.
18:45C'est la fin
18:45de l'apologue.
18:49Mais Philippe de Villiers...
18:50J'ai un résumé
18:51à peu près...
18:51C'est un résumé
18:52qui va plaire
18:53aux nombreux députés
18:54qui étaient absents d'ailleurs.
18:55Vous avez vu
18:55que l'hémicycle était
18:56trois quarts vides.
18:58C'est-à-dire qu'il y avait
18:59effectivement
18:59du monde à gauche,
19:00à droite,
19:01mais au centre,
19:02quasiment personne.
19:04Mais vous n'avez peut-être
19:04pas compris
19:05parce que
19:05cette suspension
19:06de la réforme des retraites,
19:08c'était en responsabilité.
19:10C'était le compromis,
19:11l'équilibre
19:13dans un contexte tendu.
19:15Et ça,
19:15vous ne l'avez peut-être
19:16pas compris.
19:17Alors,
19:17on a creusé,
19:18on a retrouvé...
19:18La stabilité.
19:19La stabilité,
19:20bien sûr.
19:20Vous savez ce que c'est
19:21la stabilité ?
19:21La stabilité,
19:22Philippe.
19:23La stabilité du portefeuille.
19:25Non, mais vous êtes
19:25contre la responsabilité.
19:27En fait,
19:27vous êtes un irresponsable,
19:28Philippe de Villiers.
19:29C'est ça,
19:29votre problème.
19:30Et alors,
19:31on a retrouvé
19:31une archive
19:32d'Elisabeth Borne.
19:33À l'époque,
19:34elle était
19:34première ministre,
19:35elle était à la place
19:36de Sébastien Lecornu.
19:37On était en 2023
19:38et elle enchaînait
19:40les 49-3
19:41sur la réforme
19:42des retraites
19:43au nom de la responsabilité,
19:45au nom de la stabilité,
19:47parce que c'était
19:47un défi existentiel,
19:49cette réforme des retraites.
19:50Évidemment.
19:51Elisabeth Borne.
19:53Mesdames et messieurs
19:54les députés,
19:55les mois de concertation
19:56en amont du texte,
19:58les propositions
19:59de la majorité
20:00et des oppositions
20:01et les 175 heures
20:04de débat au Parlement
20:05auront permis
20:06d'aboutir
20:07à une réforme
20:08équilibrée,
20:09porteuse de progrès
20:11et qui prend
20:11au mieux en compte
20:13les situations
20:14de chacun.
20:15Rejeter ce compromis,
20:17ce serait financer
20:18nos retraites
20:19par la dette
20:19et fragiliser
20:20dangereusement
20:21notre système
20:22par répartition.
20:24L'équilibre
20:25est porteuse
20:26de progrès.
20:29Je crois le jeune.
20:30Est-ce que,
20:31Philippe,
20:31tous les partis
20:32qu'on appelle maintenant
20:33du bloc central,
20:34du socle commun,
20:35de la plateforme commune,
20:36il y a beaucoup de mots
20:36pour ça,
20:37en ne faisant pas tomber
20:38le gouvernement
20:38de Sébastien Lecornu ?
20:39En fait,
20:39ce que vous dites,
20:40c'est qu'ils ont privilégié
20:41le poste
20:42à la France.
20:45J'ai une pensée
20:45pour Édouard Philippe
20:46quand même,
20:48dont je parle
20:49dans mon livre.
20:52Incroyable.
20:53Une grande amitié
20:54entre vous, oui.
20:55Mais ce n'est pas ça,
20:56mais le problème,
20:57c'est que
20:58à cause de gens
21:00comme lui,
21:01les gens ne croient plus
21:02du tout,
21:03du tout
21:03à la politique
21:04parce qu'ils ne croient plus
21:05à la parole publique.
21:07Alors,
21:07ce qui m'a frappé,
21:11j'ai écouté,
21:11écouté,
21:11écouté,
21:12le mot France
21:13n'est pas arrivé
21:14dans le...
21:14dans le...
21:18la déclaration
21:19de politique générale.
21:22La France.
21:24Où était la France
21:25sous la verrière ?
21:26Or,
21:29tous ces politiciens,
21:31en fait,
21:31marchent à l'aveugle
21:33au-dessus du vide.
21:35Ils n'ont même pas
21:36le vertige
21:36de l'abîme
21:37qui s'ouvre.
21:38Ils ne le voient pas.
21:42En fait,
21:43ce qu'on pourrait
21:43leur reprocher,
21:44ce n'est pas le parjure,
21:45c'est l'ignorance.
21:49Ils ne voient pas
21:50la béance.
21:53La béance.
21:55La France
21:56de la béance
21:56devant nous.
21:58La béance.
21:59La béance
22:00du populicide
22:01anthropologique,
22:02démographique.
22:05La France
22:06se dépeuple,
22:07la France se repeuple.
22:08La France se dépeuple
22:09des siens
22:10et se repeuple
22:11des autres.
22:12Il faut être avec
22:13pour ne pas le voir.
22:16Pour la première année,
22:18pour la première année
22:18dans l'histoire de France,
22:20le nombre des décès
22:21l'emporte sur le nombre
22:22des naissances.
22:24Et récemment,
22:26sur cette antenne,
22:29sur ce plateau,
22:31Dominique Régnier,
22:32le président
22:32de la Fondapol,
22:33qui est un homme
22:33tout à fait remarquable,
22:35disait
22:35dans trois générations,
22:37il y aura 37 millions
22:38de Français.
22:39Vous entendez ?
22:41Le trou noir.
22:43Et pire que ça,
22:44ce que je raconte
22:45dans mon livre,
22:45c'est qu'il y a
22:46un nouveau phénomène
22:47sociologique
22:48qui arrive des États-Unis
22:49en France.
22:50Est-ce que vous connaissez
22:51les Dinks
22:51et les Guinness ?
22:53Alors,
22:54il y a le sans tabac,
22:56il y a le sans contact,
22:57il y a le sans gluten,
22:59le sans alcool,
23:00et maintenant,
23:00il y a le sans enfant,
23:02qui est une préconisation.
23:05Les Guinness,
23:06c'est...
23:06Les Dinks,
23:09c'est Double Income,
23:11No Kid.
23:12C'est-à-dire Double Revenu,
23:13Pas D'Enfant.
23:15C'est la conception
23:16consumériste
23:17de la nouvelle génération.
23:19Et puis les Ginks,
23:21c'est Green Inclination,
23:23No Kid.
23:24Pour sauver la planète,
23:25il ne faut pas faire d'enfant.
23:28Et donc,
23:28en réalité,
23:29on est dans un tropisme
23:32suicidaire.
23:34Et c'est pourquoi
23:35j'ai écrit ce livre.
23:37C'est un livre d'alerte.
23:39Mais il n'y a pas
23:39que cette béance-là,
23:40il y en a une autre béance
23:41qu'on ne voit pas.
23:42C'est la béance
23:42des comptes.
23:44La béance des comptes publics
23:46avec une spirale
23:46hélicoïdale
23:48de la dette,
23:49du déficit,
23:50des préévements.
23:51Record du monde,
23:52record du monde,
23:53record du monde.
23:55Alors qu'il aurait fallu
23:56baisser les impôts,
23:58baisser les dépenses,
23:59en même temps.
24:00Ce qui était possible,
24:01ce qui est facile.
24:03Simplement,
24:04il ne faut pas obéir
24:04à l'État profond.
24:06On fait l'inverse.
24:10On s'apprête
24:10à augmenter les dépenses,
24:12à augmenter les impôts.
24:14Et derrière
24:15le déséquilibre des comptes,
24:19il y a quelque chose
24:19qui est encore plus grave.
24:22C'est que,
24:23c'est la déchirure
24:23des tissus conjonctifs
24:25de l'économie productive.
24:26Vous avez vu le chiffre
24:28des faillites en septembre,
24:30c'est un record
24:30dans l'histoire de France.
24:32Record des PME.
24:35Et donc,
24:36en fait,
24:39au lieu de désétatiser
24:42l'économie,
24:42on étatise un peu plus
24:44chaque jour l'économie.
24:47Et il faudra
24:48qu'on aborde ce sujet
24:49une prochaine fois.
24:50la France est en train
24:51de devenir
24:51un protectorat américain
24:53sur le plan économique.
24:53Un protectorat américain,
24:54un protectorat chinois.
24:56On a annoncé cette semaine
24:57que Stellantis,
24:59Sanofi,
25:01LVMH
25:01partent s'installer
25:03aux États-Unis.
25:05Et que
25:05les industries
25:06de main-d'œuvre
25:07sont maintenant
25:09grignotées
25:10par la Chine.
25:11Et enfin,
25:14la dernière béance
25:15est la plus importante.
25:16C'est la béance
25:17de l'imaginaire français.
25:18En fait,
25:19les Français voient
25:20que le pays
25:22a perdu les clés
25:22de la maison
25:23puisqu'on n'a plus
25:24la souveraineté.
25:26On n'a plus
25:26la souveraineté
25:27sur rien.
25:29Et deuxièmement,
25:31qu'on a démoli
25:32les murs porteurs
25:32de la maison.
25:33Qu'est-ce qu'il en reste
25:34de la maison ?
25:34On a démoli
25:35les murs porteurs,
25:36c'est-à-dire qu'en fait,
25:37il n'y a plus
25:37d'imaginaire collectif
25:39en France.
25:40Et un pays
25:40qui a plus
25:40d'imaginaire collectif
25:41il ne peut pas survivre.
25:43C'est l'urgence
25:43des urgences.
25:45C'est la béance
25:45des béances.
25:47On revient
25:48dans un instant,
25:48Philippe Devilliers.
25:49On a encore
25:50beaucoup de sujets
25:51à traiter
25:51dans la seconde partie.
25:53A tout de suite.
25:54Retour pour la suite
25:55de face à Philippe Devilliers,
25:57toujours avec
25:57le jeune, bien sûr.
25:59Philippe Devilliers,
25:59vous souhaitez
26:00terminer votre réflexion
26:02autour du gouvernement
26:03de Sébastien Lecornu.
26:05Sébastien Lecornu
26:06et son gouvernement
26:06sauvés.
26:07Et maintenant,
26:08Philippe Devilliers,
26:09que peut-il se passer ?
26:11Il y a trois questions.
26:14Que peut-il se passer
26:15pour la réforme
26:19des retraites,
26:20de la suspension
26:21promise ?
26:23Alors là,
26:25ma réponse,
26:26c'est peut-être
26:27une arnaque.
26:29Parce que
26:30il y a une course
26:31de haies maintenant,
26:32le 400 mètres haies.
26:37Avec quatre séries
26:38de haies.
26:40Donc d'abord,
26:40il faut que ça soit
26:41voté par l'Assemblée.
26:43Parce que là,
26:43on est dans un régime
26:44d'Assemblée.
26:45Donc,
26:46la cacophonie
26:48organisée.
26:49ensuite,
26:53il faut que ça soit
26:54voté par le Sénat.
26:56Or,
26:56le Sénat est contre.
26:59Ensuite,
26:59il faudra
27:00la commission
27:00mixte paritaire.
27:02C'est une autre histoire.
27:04Et enfin,
27:06en embuscade,
27:08l'État de droit
27:09avec Richard Ferrand,
27:11le copain
27:12du locataire
27:15de l'Élysée
27:17où il se retrouve
27:18de temps en temps
27:18à prendre une soupe
27:19aux oignons.
27:22Voilà.
27:22Donc,
27:23en fait,
27:25on n'est pas sortis
27:26de l'auberge.
27:28Et à mon avis,
27:29quand je vois
27:30beaucoup de socialistes
27:31me disent
27:31qu'ils ont quand même
27:31des têtes de cocu.
27:34Donc,
27:34ça peut arriver.
27:36En politique,
27:37ça peut arriver
27:37d'être cocu.
27:39C'est-à-dire,
27:39on croit baiser
27:40le mec en face,
27:41mais...
27:41Oh, pardon.
27:42On est à la télévision.
27:44Philippe,
27:44on n'est pas dans le salon.
27:46Je retire,
27:47bien évidemment.
27:50Comme ça,
27:51les gens sauront maintenant.
27:52On est en dehors
27:52de l'intérêt.
27:54Bernay,
27:55Bernay,
27:55Bernay,
27:56bien sûr.
27:56On trouve toujours
27:57plus malin.
27:58Oui.
27:59Voilà.
28:01Donc,
28:01ça,
28:01c'est le premier point.
28:02Deuxième point,
28:02après,
28:02le budget.
28:03Le budget,
28:03ça va être la foire
28:04à l'impôt
28:04puisque c'est un régime
28:05d'assemblée,
28:06donc chacun va ajouter
28:07ses impôts.
28:11Alors,
28:11déjà,
28:11on nous annonce
28:12donc 14 milliards
28:15de prélèvements supplémentaires,
28:20certains disent 19.
28:22Dans les 14 milliards,
28:23il y a 10 milliards
28:24d'impôts sur le revenu
28:26avec 200 000 foyers supplémentaires.
28:29Excusez du peu,
28:30ils nous regardent là,
28:31ils ne savent pas encore,
28:32mais ils vont le comprendre
28:33assez vite,
28:34qui pour l'instant
28:35ne payent pas l'impôt sur le revenu.
28:37Ensuite,
28:39il y a 19
28:40ou 20
28:41ou 29,
28:42on ne sait pas trop,
28:43dépenses supplémentaires.
28:48Vous vous rendez compte ?
28:50Alors qu'on est dans une situation
28:52d'endettement
28:52sur 3 400 milliards
28:54et que la charge de la dette
28:56va être de 80 milliards
28:57par an
28:59à partir de l'année prochaine.
29:00C'est beaucoup plus
29:02que le ministère
29:02de l'éducation nationale.
29:04Ils sont complètement fous.
29:07Alors,
29:08ticket restaurant,
29:09taxé,
29:10l'éthanol,
29:12taxé,
29:13le chèque Noël,
29:16taxé,
29:17les chèques vacances,
29:18taxé,
29:19les indemnités
29:20pour les personnes
29:22qui ont des affections
29:23de longue durée,
29:24taxé,
29:25etc.
29:26Et encore,
29:27on n'a pas tout vu.
29:28Et encore,
29:29c'est avant le débat,
29:29vu que le gouvernement
29:31a donné les clés
29:32à cette assemblée
29:34de Ludion et d'Istion.
29:37Donc,
29:37chacun a amené sa dépense,
29:39chacun vient avec son panier.
29:41C'est le grand pique-nique.
29:43Pique-nique de l'impôt
29:43et de la dépense.
29:45Bon.
29:46Troisièmement,
29:47le devenir des députés.
29:49Il faut quand même
29:49qu'on ait une pensée pour eux,
29:50non ?
29:51Ce soir.
29:52Alors,
29:53je vais vous dire,
29:55en les regardant,
29:57je pensais
29:58à une image
30:00de Marie-France Garraud
30:03quand j'ai créé
30:05le MPF.
30:08En fait,
30:08j'ai créé le MPF
30:09parce qu'après l'Astri,
30:10j'ai dit,
30:10moi,
30:11je ne veux rien avoir
30:11à faire avec ces gens-là.
30:13Ils ont trahi la France.
30:15Et donc,
30:16ils ont largué
30:18la souveraineté.
30:19Donc,
30:19moi,
30:19je veux faire
30:19un parti souverainiste.
30:221994.
30:22et je parle
30:28avec Marie-France Garraud
30:29et elle me dit,
30:30vous savez,
30:30Philippe,
30:31c'est un petit parti.
30:34Bon,
30:35c'est normal,
30:35c'est un parti naissant,
30:36mais méfiez-vous quand même
30:37d'une chose,
30:38c'est que la Ve République,
30:40c'est un manège
30:41qui tourne très vite
30:44et à cause d'un mode
30:46de scrutin
30:46qui fait que
30:47vous avez
30:48un axe central
30:49et vous avez
30:50des forces centripètes
30:51et des forces centrifuges.
30:53Et donc,
30:54si vous êtes
30:54dans les forces centripètes,
30:55c'est-à-dire
30:56les parties installées,
30:58les parties majoritaires,
30:59il n'y a pas de problème.
31:01Mais si vous êtes
31:02dans les forces centrifuges
31:03parce que vous êtes
31:03trop petit
31:04pour y aller tout seul,
31:06vous êtes obligé
31:06de vous allier
31:07et de vous arrimer
31:08aux parties majoritaires,
31:09sinon,
31:10vous êtes éjecté.
31:14C'est ce qui m'est arrivé.
31:15Bon,
31:16et alors,
31:17là,
31:17en fait,
31:18je regarde l'EPS
31:19et je regarde LR.
31:21Donc,
31:22l'EPS,
31:23en fait,
31:24si demain,
31:25ils vont s'arrimer
31:26à nouveau
31:27en cas d'élection
31:27à LFI,
31:30sinon,
31:30ils sont liquidés.
31:33Et LR,
31:35eux,
31:35ils sont devant
31:35un problème existentiel
31:36beaucoup plus grave
31:37parce qu'ils veulent
31:38s'arrimer à personne
31:39maintenant.
31:40Ils sont arrimés
31:41au bloc central,
31:42mais le bloc central
31:42va disparaître.
31:46Et une toute petite partie
31:49d'entre eux
31:49va entendre
31:51l'appel
31:51d'Éric Ciotti,
31:53mais une toute petite partie.
31:55Donc,
31:56en fait,
31:56il ne restera rien.
31:57Donc,
31:57en fait,
31:57le paysage politique
31:58va être complètement
32:00recomposé.
32:02Le manège
32:02de la Ve République
32:04aura fait jouer
32:05ce que Marie-France Garraud
32:06avait appelé
32:07l'arithmétique
32:08de la survie.
32:09Autre sujet
32:10à présent,
32:11Philippe Devilliers,
32:12on va parler
32:13de l'école
32:13face au terrorisme islamiste.
32:16Mardi,
32:16une minute de silence
32:17a été observée
32:18dans tous les collèges
32:19et lycées de France
32:20afin de rendre hommage
32:21au professeur
32:21Samuel Paty
32:22et Dominique Bernard,
32:24victime du terrorisme islamiste
32:25assassiné
32:26en 2020
32:28et en 2023.
32:30Je vous propose
32:30d'écouter
32:30la sœur
32:31de Samuel Paty
32:32qui se bat
32:33justement
32:34pour son défunt frère.
32:36Écoutez.
32:36Je n'arrive pas
32:39à comprendre
32:39pourquoi
32:40personne
32:42n'a pris
32:43fait et cause
32:44pour mon frère.
32:46C'est totalement
32:46invraisemblable
32:47et c'est pour eux.
32:49C'est ce qui continue
32:49de se produire
32:50à l'heure actuelle.
32:52Ça continue de se produire ?
32:53Je dirais que oui.
32:54Beaucoup d'enseignants
32:55et on le voit
32:56que
32:57l'enseignant
32:59est quelque part
33:00un peu toujours
33:01considéré fautif
33:02s'il y a un trouble
33:03qui se produit.
33:05Alors les personnes
33:06concernées,
33:06je dirais
33:07que se sont expliquées
33:08eux-mêmes
33:09avant même
33:09que je les sollicite
33:10dans un rapport
33:11qui avait été sorti
33:12par l'éducation nationale.
33:14C'était une enquête
33:14administrative
33:15qui avait été
33:16diligentée
33:16et qui a été
33:18assez bâclée
33:20puisque l'enquête
33:21a été bouclée
33:22en 15 jours.
33:23C'était quand même
33:23assez compliqué
33:24de faire le tour
33:24de la question
33:25en seulement 15 jours.
33:27Voilà.
33:28Où eux
33:28ont donné
33:29leur version des faits
33:30qui en résumé
33:33dans ce rapport
33:34c'est qu'ils estiment
33:35qu'ils ont agi
33:37comme ils devaient agir
33:38et qu'ils ont
33:39tout fait
33:40pour essayer
33:41d'aider mon frère.
33:42Sauf que dans les faits
33:43le fait
33:44d'envoyer
33:44un référent
33:45laïcité
33:46à mon frère
33:47pour lui expliquer
33:48qu'il ne maîtrisait
33:50pas les règles
33:50de laïcité
33:51c'est quand même
33:53une prise en charge
33:54totalement lunaire
33:56par rapport
33:56aux événements.
33:58Geoffroy Lejeune.
33:59Philippe,
33:59au mois de juillet dernier
34:00on avait noté
34:00que François Bayrou
34:01dans son discours
34:02à l'Assemblée
34:02n'avait pas prononcé
34:03une fois le mot
34:04immigration.
34:05Cette fois-ci
34:05c'est le mot
34:06islamisme
34:06qui n'a pas été
34:07prononcé une seule fois
34:08par Sébastien Lecornu.
34:09Comment vous expliquez
34:10cette omission ?
34:12D'abord
34:13je suis
34:14bouleversé
34:16parce que je pense
34:17à la solitude
34:17des familles.
34:18la famille
34:19Patti
34:21la famille
34:21Bernard
34:23et en fait
34:24à la question
34:26qui se pose
34:26et que pose
34:27Michael Patti
34:28a-t-on tiré
34:31les leçons ?
34:33Visiblement non
34:34puisque dans le discours
34:35de
34:36Monsieur Lecornu
34:37il n'y a pas eu
34:38un mot sur l'islamisme.
34:40Alors les leçons
34:41pour moi
34:43il y en a quatre
34:44la première leçon
34:45c'est
34:45c'est la leçon
34:49des revenants
34:50vous avez fait un papier
34:51excellent là-dessus
34:51dans le JD News
34:54il y a 350 terroristes
34:56dangereux
34:57hyper dangereux
34:58qui ont été libérés
34:59qui sont dans la nature
35:00il faut savoir
35:01qu'il faut
35:02un policier
35:03pour
35:05non il faut
35:06dix policiers
35:06par cible
35:07donc
35:08on n'a pas le compte
35:09pour les suivre
35:10et par ailleurs
35:11le conseil
35:12constitutionnel
35:13j'ai lu ça
35:14dans cet excellent papier
35:15du JD News
35:16signé par
35:17William Molinier
35:18le conseil constitutionnel
35:20s'oppose à ce que
35:21la durée
35:22du suivi
35:23soit supérieure
35:24à un an
35:24donc
35:26ça c'est la
35:28c'est la première chose
35:29ensuite
35:30il y a
35:31la question
35:33de
35:34l'islamisation
35:35de la France
35:36on avait parlé
35:37d'un rapport
35:37sur les frères musulmans
35:39il ne s'est rien passé
35:40depuis
35:40on n'a pas interdit
35:42les frères musulmans
35:43et petit à petit
35:44l'infiltration continue
35:45il suffit d'écouter
35:46Florence Bergeau
35:47Blacklair
35:48qui dans le magazine
35:49Frontières
35:50remarquable magazine
35:51d'Eric Tegner
35:52explique
35:54la analysation
35:55de la société française
35:57et puis après
35:59il y a
36:01évidemment
36:02le problème
36:04de l'école
36:04en fait
36:07dans mon livre
36:09je raconte
36:09une conversation
36:10avec Ernest
36:11Chénière
36:12qui était un homme
36:13remarquable
36:13qui était le
36:14principal du collège
36:16de Creil
36:16et qui m'avait dit
36:17tu verras Philippe
36:19on va se coucher
36:21on va se soumettre
36:24sur le long terme
36:26c'est fini
36:27c'est fini
36:29on n'a pas la force
36:31on n'a plus la force
36:32et là
36:34qu'est-ce qu'on a
36:34en fait
36:35on a une école
36:36de la soumission
36:37avec les trois soumissions
36:40la soumission
36:40d'abord des enseignés
36:42parce que le nombre
36:43est là
36:43c'est le nombre
36:45qui fait la classe
36:46et donc
36:47c'est l'assimilation
36:48à l'envers
36:48c'est-à-dire que
36:51les élèves
36:52d'origine française
36:55sont minoritaires
36:56et donc en fait
36:57ce sont des petits
36:59dimis
36:59en puissance
37:00ensuite
37:02il y a la soumission
37:04des enseignants
37:05après la soumission
37:07des enseignés
37:08la soumission
37:09des enseignants
37:10parce qu'en fait
37:10dans le temps
37:11la menace
37:13pour un prof
37:13c'était
37:14de perdre sa classe
37:15maintenant
37:16c'est de perdre la vie
37:17à cause
37:19de la fameuse
37:20recommandation
37:21on va te faire
37:23une Samuel Paty
37:23donc le prof
37:25il guette
37:26les regards
37:27il se sait surveiller
37:29il apparaît
37:31comme un intrus
37:32et la question
37:33qui se pose
37:33c'est
37:34se taire
37:35ou fuir
37:36et puis
37:38la soumission
37:39de l'enseignement
37:40lui-même
37:40c'est encore plus grave
37:41c'est-à-dire qu'en fait
37:42on n'enseigne plus
37:43le creuset français
37:44on n'ose plus
37:45puis c'est plus possible
37:46et
37:48pourquoi ?
37:50parce qu'il y a
37:50la analisation
37:52des esprits
37:53et la wokisation
37:54des esprits
37:54et donc c'est une double
37:55soumission
37:56de l'école
37:57aujourd'hui
37:58de l'école française
37:59est-ce que
38:00dans l'école française
38:01on peut encore parler
38:02de la France
38:03du récit fondateur
38:05mis à la portée
38:06des jeunes élèves
38:07non
38:08et donc voilà
38:09les trois urgences
38:10c'est refaire
38:11une école française
38:13avec des élèves
38:14qui relèvent la tête
38:16des petits français
38:17qui relèvent la tête
38:18avec des enseignants
38:19qui n'ont plus peur
38:20et avec un enseignement
38:22dont l'éducation nationale
38:25dira
38:25désormais
38:26c'est le roman national
38:28et rien d'autre
38:29Philippe de Villiers
38:30actualité internationale
38:32également cette semaine
38:34vous savez qu'actuellement
38:35Woldimer Zelensky
38:36échange avec
38:37Donald Trump
38:38depuis la Maison Blanche
38:39et puis cette semaine
38:40ce même
38:41Donald Trump
38:42était au coeur
38:43de cet accord de paix
38:45entre les terroristes
38:46du Hamas
38:46et Israël
38:48et évidemment
38:49vous avez pu suivre
38:49en direct sur CNews
38:51la libération
38:52des otages
38:52après deux ans
38:53au mât du Hamas
38:55c'est un sommet
38:55pour la paix
38:56qui a été organisé
38:57en Égypte
38:58et puis il y a
38:58une petite séquence
38:59qui vous a marqué
39:01je vous propose
39:02de la regarder
39:03puisque c'est
39:04Donald Trump
39:05qui s'amuse
39:06de l'absence
39:07autour de lui
39:08d'un certain
39:09Emmanuel Macron
39:10J'aurais imaginé
39:14qu'Emmanuel
39:14se serait mis
39:15de bousilles
39:16derrière moi
39:16J'y crois pas
39:18T'as choisi
39:19de faire profil bas
39:20aujourd'hui
39:20Très beau travail
39:26C'est mon ami
39:27très beau travail
39:28Alors
39:28Philippe de Villiers
39:30est-ce que cette
39:30séquence est anecdotique
39:32ou est-ce qu'elle témoigne
39:34de quelque chose
39:34d'un peu plus profond ?
39:35En diplomatie
39:36il n'y a jamais
39:37rien d'anecdotique
39:38tous les gestes
39:40sont calculés
39:40tous les gestes
39:42ont une valeur symbolique
39:44c'est ce que disait
39:44Talleyrand
39:45Donc là
39:46en fait
39:46notre président
39:48qui représente
39:50la France
39:50il est ridicule
39:51il est ridiculisé
39:53devant toute une assemblée
39:55avec une estrade
39:56qui rit
39:56Madame Mélanie
39:57derrière
39:57le président Trump
39:59rit
40:00Il y a une chose
40:03qui est risible
40:04d'ailleurs
40:04au même moment
40:05c'est qu'on apprend
40:06que
40:06Emmanuel Macron
40:08se réjouit
40:09que
40:11chez Viktor Orban
40:12dans quelques jours
40:13le président Trump
40:15et le président Poutine
40:16vont se réunir
40:17sur la question ukrainienne
40:18il se réunit
40:19donc en fait
40:20vous savez comment
40:21en diplomatie
40:22on appelle ça
40:24un coupeur de citron
40:25voilà
40:27c'est-à-dire qu'en fait
40:28on a un président
40:29qui s'est fâché
40:30avec le monde entier
40:30qui s'est fâché
40:31avec l'Afrique
40:32qui s'est fâché
40:32avec la Russie
40:33qui s'est fâché
40:34avec les Etats-Unis
40:36qui le méprisent
40:36avec qui
40:38il n'est pas fâché
40:39voilà
40:40et
40:41j'ai un ami belge
40:43qui me disait
40:45hier
40:46comment vous allez faire
40:48pour durer
40:48avec cet homme
40:50et c'est cet ami
40:51cultivé
40:52qui m'a dit
40:53il me rappelle
40:54Deschanel
40:54c'est le président
40:56Deschanel
40:57qu'on a retrouvé
40:59au bord du train
40:59un matin
41:01en chemise de nuit
41:02dans un arbre
41:03dans un chêne
41:05tout en haut
41:05et il disait
41:07c'est moi le président
41:08c'est moi le président
41:08c'était en 1920
41:10par là
41:10et
41:11on l'a destitué
41:13ça peut arriver
41:15vous savez
41:16Philippe
41:18vous souhaitez
41:18pour votre
41:19je ne le souhaite pas
41:20j'ai bien compris
41:21j'imagine
41:22oui
41:22quand même
41:24après
41:26un chêne
41:27c'est un bel arbre
41:27oui
41:28des arbres
41:29avec des épines
41:30mieux vaut avoir un chêne
41:31oui et puis je ne le vois pas
41:32en chemise de nuit
41:33vous souhaitez aborder
41:36dans votre
41:37apologue
41:38l'idée du chef
41:39c'est vrai qu'on vit
41:41en ces tons de crise
41:42qui se multiplient
41:43la transition
41:44ben oui
41:44vous êtes un homme
41:45de transition aujourd'hui
41:46un homme de dérapage aussi
41:48mais un homme de transition
41:50en période de crise
41:53où les lieutenants s'égarent
41:54le chef n'est plus écouté
41:56alors
41:57Philippe de Villiers
41:58qu'est-ce que c'est
41:59un chef
42:00on entend
42:02cette semaine
42:03une expression
42:03une expression affreuse
42:05d'ailleurs
42:05un tel est chef
42:08mais il faut qu'il chef
42:09il faut cheffer
42:09donc ça veut dire
42:11qu'il y a vraiment
42:11un problème de chef
42:12en France
42:13et
42:15il y a en fait
42:17la question que
42:18alors
42:19il y a mon frère
42:20le chef d'état-major
42:21des armées
42:22qui a écrit
42:22un très beau livre
42:23qu'est-ce qu'un chef
42:23magnifique
42:24et
42:27les politiciens
42:28devraient le lire
42:29alors
42:31qu'est-ce qu'un chef
42:32d'abord un chef
42:34c'est pas le titre
42:35ou la fonction
42:38qui font
42:39le chef
42:40qui le définissent
42:41c'est pas parce qu'on est chef
42:43d'état
42:43qu'on est chef
42:44d'ailleurs
42:47de Gaulle
42:48dans ses mémoires
42:49de guerre
42:50je crois
42:50fait allusion
42:52à Albert Lebrun
42:53président
42:55de la troisième république
42:57qui nous a emmenés
42:57à la guerre
42:58particulièrement
43:00médiocre
43:01et de Gaulle
43:03dit
43:03en fait
43:05deux choses
43:06lui ont manqué
43:06pour être chef
43:11qu'il fut un chef
43:12et qu'il y ait un état
43:13et donc en fait
43:16et Clémenceau
43:18avait dit
43:18plus tôt
43:19il y a deux organes
43:24inutiles dans l'état
43:25la
43:28prostate
43:32et la présidence
43:33de la république
43:33donc en fait
43:37un chef
43:38un vrai chef
43:39il a
43:41trois qualités
43:42éminente
43:43la première qualité
43:47éminente
43:47c'est la vision
43:48le chef
43:51voit
43:53avant les autres
43:55le chef
43:56voit loin
43:58plus loin
43:58le chef
43:59voit
44:01haut
44:02plus haut
44:04le chef
44:04voit ce que les autres
44:05ne voient pas
44:06un chef d'état
44:08un vrai chef d'état
44:09ne subit pas
44:11le temps
44:12il le sculpte
44:13un vrai chef d'état
44:15ne dit pas
44:16comme nos politiciens
44:17aujourd'hui
44:17la politique consiste
44:19à rendre
44:20nécessaire
44:24ce qui est possible
44:25mais l'inverse
44:26la politique consiste
44:28à rendre possible
44:29ce qui est nécessaire
44:30un vrai chef d'état
44:31un vrai chef
44:32on mesure
44:37son autorité
44:38et sa valeur
44:40à la hauteur
44:42qu'il impose
44:45à son peuple
44:45dans son coeur
44:48dans son esprit
44:49un chef
44:50il crée
44:51un chef
44:52il anticipe
44:52il crée
44:55il anticipe
44:56il a toujours
44:58un coup d'avance
44:59un chef d'entreprise
45:00par exemple
45:01il va essayer
45:02de définir
45:02d'imaginer
45:03un produit
45:04ou un service
45:04qui le met
45:05à l'abri
45:06du meilleur
45:06qui le guette
45:09pour l'avaler
45:10à partir
45:13d'un
45:13aphorisme
45:14de Steve Jobs
45:15que vous connaissez
45:16peut-être
45:16le
45:18graal
45:20du stratège
45:21c'est
45:22l'avantage
45:23concurrentiel
45:24inimitable
45:25mais
45:27le chef
45:27de guerre
45:28lui-même
45:29anticipe
45:30anticipe
45:31et crée
45:31exemple
45:32Jeanne d'Arc
45:33en juin
45:361429
45:37tous ses capitaines
45:39disent
45:40il faut aller
45:40en Normandie
45:41parce que
45:41la Normandie
45:42est occupée
45:42il faut
45:43maintenant
45:44qu'on a
45:44délivré
45:44Orléans
45:45en finir
45:46avec la libération
45:48de tout le territoire
45:48français
45:49et elle a dit
45:50non c'est pas ça
45:50qu'il faut faire
45:51toute seule
45:52elle dit
45:53le dauphin
45:55recevra
45:55plus de force
45:57d'une seule
45:58goutte d'huile
45:59que de 10 000 lances
46:00il faut aller à Reims
46:01ça c'est un coup
46:05de génie
46:06le chef crée
46:07le chef a un coup
46:08d'avance
46:08c'est pour ça
46:08qu'on lui fait
46:09confiance
46:09en fait
46:10le chef a une vision
46:11historique
46:12derrière la
46:14la foudre
46:15de l'épée
46:16il y a la lumière
46:17de l'esprit
46:17de Gaulle disait
46:19dessous
46:21les visions
46:25d'Alexandre
46:25les victoires
46:26d'Alexandre
46:27il y a toujours
46:28Aristote
46:29en fait
46:30la deuxième
46:31qualité du chef
46:32c'est
46:33la force
46:34du caractère
46:35la force
46:36du caractère
46:37c'est la constance
46:37dans l'adversité
46:38un chef
46:39avale
46:40les creux
46:42et les bosses
46:42d'une égale
46:44humeur
46:44ensuite
46:45c'est
46:46la solitude
46:47la solitude
46:47du chef
46:48le chef
46:48qui marche
46:49sur la cime
46:49il est seul
46:51il est seul
46:52le chef
46:52et puis surtout
46:56le courage
46:57et je repense
46:58au fameux discours
47:00d'Harvard
47:00le déclin du courage
47:01de Solzhenitsyn
47:02qui dit
47:03il y a trois formes
47:04de courage
47:04le courage
47:05de voir
47:07le chef
47:10doit voir
47:11par exemple
47:11aujourd'hui
47:12je cite
47:13Solzhenitsyn
47:14que le
47:16système occidental
47:17va vers son
47:18état ultime
47:19d'épuisement
47:20spirituel
47:21s'il ne le voit
47:23pas
47:24il ne fera
47:24rien
47:24pour corriger
47:27le tir
47:28ensuite
47:30le courage
47:30de dire
47:31le chef
47:32il est comme
47:33les rameurs
47:34il faut gagner
47:37à la rive
47:37comme les rameurs
47:38en lui tournant
47:39le dos
47:39le chef
47:40il est à
47:41contre-pente
47:42il est dans
47:43le contre-temps
47:44il est à
47:44contre-courant
47:45il n'est pas
47:46dans le langage
47:47commun
47:47et en fait
47:49le courage
47:49de faire
47:49le courage
47:51de faire
47:51parce que le chef
47:53se laisse habiter
47:53par le souci
47:55exclusif
47:56du bien commun
47:57en disant ça
48:03je repense
48:03au maître
48:04de Santiago
48:05qui
48:07oppose
48:10la pureté
48:11à la fortune
48:11et qui
48:13m'origine
48:14les chevaliers
48:14de Saint-Jacques
48:15en leur disant
48:17ceci
48:18homme
48:19de terre
48:19chevalier
48:20de terre
48:21bien sûr
48:23nous savons
48:24tous
48:24qu'à la fin
48:25les valeurs
48:26nobles
48:26sont toujours
48:27défaites
48:27l'histoire
48:31n'est jamais
48:32que le récit
48:33de leur défaite
48:36renouvelée
48:37mais il ne faut pas
48:40que ce soit
48:40ceux
48:41même
48:41qui ont
48:42la charge
48:43de les défendre
48:44qui les mine
48:46la troisième qualité
48:50du chef
48:51la plus mystérieuse
48:52et qui ne s'apprend pas
48:55c'est le magnétisme
48:56le chef
48:57en fait
48:58il est
49:01entouré
49:03par le peuple
49:04par la troupe
49:05qui le regarde
49:06et qui
49:08ne cherche pas
49:09en lui
49:10et ne trouve pas
49:11en lui
49:11un despote
49:12mais
49:13un dépositaire
49:15c'est
49:18c'est là
49:19une mystérieuse
49:21alchimie
49:22par laquelle
49:22un homme
49:23attire
49:24agrège
49:25des volontés
49:26des esprits
49:27et des cœurs
49:29et en fait
49:30en répondant
49:32à cette question
49:32qu'est-ce qu'un chef
49:33je me dis
49:34que
49:35un chef
49:37il doit
49:37relire
49:38le testament
49:39politique
49:39de Richelieu
49:40et notamment
49:41cette phrase
49:42qui m'a toujours
49:43frappé
49:43ceux qui sont
49:46dans le ministère
49:46de l'état
49:47doivent imiter
49:49les astres
49:50qui
49:53nonobstant
49:54les aboiements
49:55des chiens
49:55ne laissent pas
49:56de les éclairer
49:57qu'est-ce qu'un chef
50:01voilà la réponse
50:01de Philippe
50:03de Villiers
50:03et vous avez rendu
50:04hommage
50:04à votre frère
50:05pour tout vous dire
50:06en toute transparence
50:07je ne savais pas
50:07que je ne me rappelais
50:08plus du titre
50:09du livre
50:10de votre frère
50:11qu'est-ce qu'un chef
50:12et c'est l'occasion
50:14de le saluer
50:15chef d'état
50:16major des armées
50:17un grand merci
50:18Philippe de Villiers
50:18merci Elliot
50:19à la semaine prochaine
50:20bien sûr
50:21merci à vous
50:22Geoffroy Lejeune
50:23et nous
50:24on se retrouve
50:25dans un instant
50:26dans quelques instants
50:27pour l'heure des pros
50:28à tout de suite
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