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Motions de censure rejetées : «Les LR ont voulu éviter la crise de l'instabilité», estime Georges Fenech
Europe 1
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il y a 2 mois
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00:00
Europe 1
00:02
16h-18h, Pascal Pro et vous
00:06
Caroline Iturbide, Eliott Deval, Georges Fenech, Gautier Lebrette, Olivier Guenet
00:11
qui est dans une seconde, Alexandar Nicolique
00:14
Nicolique ou Nicolich ?
00:16
On dit Nicolich mais vous pouvez dire Nicolique le français
00:18
Nicolique, député européen, porte-parole du Rassemblement National
00:23
qui nous donnera son sentiment et ses analyses sur ce qui s'est passé ce matin
00:27
à 18 voix près, le gouvernement de Sébastien Lecornu a échappé à la censure
00:31
18 voix, le parti socialiste laisse sa chance au premier ministre
00:35
en échange d'une promesse de suspendre la réforme des retraites
00:38
sur la motion de la France Insoumise, 271 députés ont voté pour la censure
00:44
insuffisant pour attendre les 289 voix nécessaires
00:48
une seconde motion déposée par le Rassemblement National n'a réuni que 144 voix
00:52
parce que LFI ne vote pas avec le RN alors que RN vote avec LFI
00:57
Sébastien Lecornu a déclaré au travail, satisfait que les débats puissent démarrer
01:02
le premier ministre avait appelé à un moment de vérité entre ordre républicain et désordre
01:06
chez les socialistes, 7 députés ont voté pour la censure
01:09
chez les républicains, la députée Alexandra Martin a voté la motion de censure
01:13
de LFI et du RN
01:16
mais évidemment
01:17
on a beaucoup parlé hier, les républicains sont au coeur
01:21
des discussions puisqu'ils acceptent un gouvernement
01:24
qui hausse les impôts alors que c'était
01:26
une orgie fiscale qui arrive
01:28
c'est une orgie fiscale ?
01:29
ah oui c'est une orgie fiscale, une orgie d'impôts
01:31
c'est-à-dire qu'on a eu ce débat depuis la rentrée
01:34
les plus hauts revenus, les ménages les plus aisés du pays
01:37
les sans-familles les plus riches vont payer
01:38
tous les français vont payer d'une manière ou d'une autre
01:42
seront concernés par ce budget
01:43
si vous êtes concernés par les 8% sur l'étiquet restaurant
01:48
si vous ne l'êtes pas sur l'étiquet restaurant
01:50
vous le serez sur, pourquoi pas les maladies longues
01:53
les LR peuvent pas intervenir dans le débat ?
01:55
ah bah si, ils vont intervenir, bien sûr qu'ils peuvent intervenir dans le débat
01:58
parce que pour que le budget soit voté, il faut que les LR votent le budget
02:00
quelle majorité ?
02:01
oui alors vous savez qu'il y a une majorité pour le budget ?
02:03
oui, sûr, ou ordonnance
02:04
il faut qu'il y a une majorité, en cas d'échec
02:07
ah oui
02:07
en cas d'échec
02:08
oui, mais si c'est les ordonnances
02:09
parce que Sébastien Lecornu a dit qu'il ne ferait pas de 49-3
02:12
et que le débat est suspendu
02:15
et qu'il faut un budget à la France
02:16
il peut agir par ordonnance
02:17
et s'il agit par ordonnance
02:18
on revient à la copie initiale
02:20
donc à la copie d'aujourd'hui sans les débats
02:23
oui mais ça, si on revient à la copie initiale
02:25
c'est-à-dire qu'il n'y a pas les hausses d'impôts dont vous parlez ?
02:28
bah si, c'est les hausses d'impôts
02:29
elles sont dans la première copie
02:30
justement
02:31
dans la première copie vous avez les hausses d'impôts
02:33
ils vont débattre pendant 70 jours
02:37
ça va devenir la cour des miracles
02:39
et une fois qu'on sera au point mort
02:42
ils vont revenir à la copie initiale
02:43
c'est un tour de passe-passe
02:44
c'est le coup de magie d'un homme
02:46
qui avait déjà fait beaucoup au moment des gilets jaunes
02:49
vous vous rappelez le grand débat national ?
02:50
ça avait été pensé par Sébastien Lecornu
02:52
Gérard Majax
02:53
mais Lecornu il vient de l'UMP
02:54
ah moi je l'ai très bien connu à l'époque
02:56
il dit qu'il est de droite sociale
02:58
il était à l'UMP bien sûr
02:59
c'est plus socialiste que de droite
03:01
non mais c'est un renouement
03:02
c'est un renouement
03:03
je crois qu'ils ont tous voulu en réalité
03:05
moi je pense au LR
03:06
surtout à cet instant
03:07
ce que je dirais c'est que les LR
03:09
je pense qu'ils ont voulu éviter
03:10
la crise et l'instabilité
03:12
c'est ça
03:12
mais arrêtez avec l'instabilité
03:14
mais attendez Pascal
03:15
mais arrêtez avec ces mots valises
03:17
l'instabilité de quoi
03:19
il y avait des élections
03:20
mais les élections c'est pas une instabilité
03:22
autrement on fait plus d'élections
03:23
effectivement avec Brezhnev
03:25
il n'y avait pas d'instabilité
03:26
sauf qu'au final
03:27
ils auront la crise
03:29
l'instabilité
03:30
et le renouement en plus
03:31
ça va augmenter sur l'éthanol aussi
03:33
le carburant
03:34
ce qu'on surnomme le carburant des pauvres
03:35
ça va augmenter
03:36
l'impôt sur le revenu aussi
03:37
va être élargi
03:38
c'est à dire qu'il y a des français
03:39
aujourd'hui
03:39
qui payent pas l'impôt sur le revenu
03:41
qu'ils paieront demain
03:42
si le budget est voté
03:43
et ceux qui le payent
03:45
vont le payer davantage
03:46
tout le monde sera concerné
03:48
par la hausse d'impôt
03:49
si ce budget est adopté
03:50
tel quel aujourd'hui
03:51
et peut-être même
03:51
les droits de succession en plus
03:52
oui ça c'est la nouveauté
03:54
cet argent qui tombe du ciel
03:55
vous savez quand vous perdez
03:56
un être cher
03:57
non mais elle est folle
03:58
ils ont voulu éviter
03:59
ils ont voulu éviter
04:00
la dissolution
04:02
ils n'ont pas voté
04:06
la censure
04:06
ils n'ont pas sorti la censure
04:09
en espérant
04:10
monsieur Nicolique
04:19
député européen
04:21
porte-parole du Rassemblement National
04:22
vous avez rencontré ce matin
04:24
les députés de votre parti
04:26
peut-être Marine Le Pen
04:27
on a discuté avec certains
04:29
enfin écoutez
04:29
qu'est-ce que vous vous êtes dit
04:31
mais au final tout ça
04:32
est assez hypocrite
04:32
parce que vous essayez
04:34
de trouver les raisons
04:35
sur le refus de censurer
04:37
mais le refus de refuser
04:39
de censurer des LR ou du PS
04:40
c'est uniquement de garder
04:41
leur poste
04:42
de rester à gamelle
04:43
de ne pas retourner aux urnes
04:44
et de ne pas prendre le risque
04:46
justement
04:46
de perdre leur poste
04:49
monsieur Le Vread vient de le dire
04:51
quand on parle des tickets restos
04:53
il faut comprendre
04:53
c'est un milliard d'euros
04:54
d'économie
04:55
à peu près
04:56
c'est donc
04:56
rajouter une taxe de 8%
04:58
ils rajoutent une taxe
05:00
de 8%
05:02
sur les tickets restos
05:03
chèques vacances
05:04
et sur les chèques cadeaux
05:05
c'est horrible
05:06
c'est-à-dire que le chèque
05:07
que vous avez pour offrir
05:08
un cadeau
05:09
à votre fils
05:10
ou à votre fille
05:11
sous le sapin
05:11
ils vont venir vous le prendre
05:12
on va venir piquer le jouet
05:13
on va le taxer
05:16
c'est beaucoup mieux expliqué
05:18
moi j'avais parlé de ces chiffres
05:19
mais ils expliquent beaucoup mieux
05:20
le sandwich que vous vous payez
05:24
à la cafétéria
05:24
avec le ticket restant
05:25
ils vont venir vous prendre
05:26
la moitié du sandwich
05:27
mais voyez symboliquement
05:29
ils refusent
05:30
ils l'ont redit
05:31
par exemple
05:32
de toucher
05:32
à l'aide médicale d'Etat
05:33
qui est un avantage
05:34
pour les clandestins
05:35
qui est une somme supérieure
05:36
1 milliard 200 millions d'euros
05:38
et qui bénéficient
05:40
à 480 000 clandestins
05:41
par an
05:42
qui sont soignés gratuitement
05:43
quand les français
05:43
donc en situation régulière
05:45
par définition
05:45
ou les étrangers
05:46
en situation régulière
05:47
doivent cotiser
05:47
pour une mutuelle
05:48
ou la sécurité sociale
05:49
vous voyez cette injustice
05:49
les APL pour les étrangers
05:51
bien sûr
05:52
ça coûte 41 milliards d'euros
05:55
il y en a un qui est
05:55
à l'immigration
05:56
et là dessus
05:58
on ne touche pas
05:59
mais apparemment
05:59
ça ne gêne pas les LR
06:00
il y a encore
06:01
quelque chose qui est pire
06:02
ils vont fiscaliser
06:03
les jours d'indemnité
06:05
pour longue maladie
06:08
oui c'est ça
06:08
c'est à dire que
06:09
vous êtes en phase terminale
06:11
vous allez mourir
06:11
dans 10 jours
06:12
hop
06:13
il faut passer à la caisse
06:15
les apprentis Pascal
06:16
ils vont raboter
06:17
ils vont raboter
06:18
ce que touchent
06:19
les apprentis
06:19
et les alternants
06:20
ils vont raboter
06:22
les salaires
06:23
des apprentis
06:23
et des alternants
06:24
en réalité juste
06:25
c'est en fait
06:26
ils poursuivent
06:27
ce qu'on fait
06:29
depuis beaucoup trop longtemps
06:29
c'est à dire
06:30
augmenter sans cesse
06:31
les impôts
06:31
pour financer
06:32
une dépense publique
06:32
qui augmente
06:33
si vous prenez
06:33
depuis 75
06:34
en 75
06:35
les prélèments obligatoires
06:37
dans le PIB
06:37
c'était 34%
06:38
aujourd'hui on est à 46%
06:40
il n'y a aucun pays
06:41
de l'OCDE
06:41
qui est à ce niveau là
06:42
sur la dépense publique
06:42
on a 57% du PIB
06:44
mais si on ne
06:45
c'est bien de le redire
06:46
parce que
06:47
vous n'êtes pas clair
06:48
tout à fait
06:48
le Rassemblement National
06:49
parce que vous-même
06:50
souhaitez augmenter
06:51
quelques impôts
06:52
et notamment
06:52
sur les dividendes
06:54
chers canardes
06:54
attendez
06:55
sur l'impôt
06:56
sur la fortune financière
06:57
en exonérant
06:58
en exonérant
07:01
les liens professionnels
07:02
sur les dividendes
07:03
ça ça nous concerne
07:05
donc ne faites pas
07:07
les malins
07:08
s'il vous plaît
07:08
parce que globalement
07:09
nous ça entraînera
07:10
une baisse justement
07:11
de cette pression fiscale
07:12
notamment sur les entreprises
07:13
parce qu'aujourd'hui
07:14
c'est un vrai sujet
07:15
pour les auditeurs
07:15
qui nous écoutent
07:16
parce que
07:17
on peut beaucoup
07:18
parler de mesures sociales
07:19
à gauche
07:19
mais la principale
07:20
mesure sociale
07:21
c'est d'avoir du boulot
07:21
bien payé
07:22
et quand on voit
07:23
qu'on a battu des records
07:24
au mois de septembre
07:25
de fermeture d'entreprises
07:26
donc
07:26
on est à près de 7000 entreprises
07:29
qui sont en liquidation judiciaire
07:31
sur le mois de septembre
07:32
il faut se dire
07:32
qu'on est à deux fois plus
07:33
d'entreprises
07:34
qui sont en liquidation judiciaire
07:35
qu'il y a 10 ans
07:36
et on est à 9% de plus
07:38
par rapport à il y a un an
07:39
sur l'industrie
07:40
on est à 17%
07:41
et ça ça n'arrive pas
07:42
par hasard
07:43
c'est la pression fiscale
07:43
le coût de l'énergie
07:44
qui augmente
07:45
notamment la concurrence
07:47
déloyale
07:47
et il n'y a rien
07:48
qui est prévu
07:49
justement pour faire face à ça
07:50
il y a une incohérence totale
07:52
je parlais des LR
07:53
qui sont incohérents
07:54
mais les socialistes
07:55
le sont aussi sincèrement
07:56
parce que
07:56
d'une certaine manière
07:57
ils le sont plus
07:58
ils sont plus cohérents
08:00
les macronistes
08:03
les LR n'ont rien obtenu
08:04
provisoirement
08:05
parce que
08:05
comme vous l'avez dit
08:06
ça sera dans le budget
08:08
mais si
08:09
c'est refusé ensuite
08:10
par le Sénat
08:11
et que ça revienne
08:13
et que ça revienne ensuite
08:15
et bien ça sera
08:16
ça sera mis comme tel
08:18
comme le budget initial
08:19
et le budget initial
08:20
il ne le prévoit pas
08:21
donc au final
08:21
peut-être qu'ils veulent
08:22
gagner du temps
08:23
justement pour justifier
08:24
leur absence de censure
08:25
mais s'ils voulaient être cohérents
08:26
les socialistes
08:27
sincèrement
08:27
vous savez il y a 31 députés
08:28
socialistes
08:29
qui se sont retirés
08:29
pour faire élire
08:30
des députés macronistes
08:31
qui portaient
08:32
la réforme de la retraite
08:33
ils ont refusé de voter
08:35
pour l'abrogation
08:36
de la réforme de la retraite
08:36
quand on l'a proposé
08:37
dans la niche parlementaire
08:38
le 31 octobre 2024
08:40
et s'ils étaient vraiment cohérents
08:41
et qu'ils voulaient
08:42
l'abrogation de la réforme
08:42
des retraites
08:43
qu'on retourne aux urnes
08:44
et avec une majorité du RN
08:45
il n'y aura plus
08:46
de réforme des retraites
08:47
Bon, Alexandard Nicolet
08:48
qui est avec nous
08:48
vous le connaissez
08:49
vous intervenez régulièrement
08:50
notamment chez Jean-Marc Morandini
08:52
on vous voit souvent
08:53
et puis sur les plateaux
08:54
de CNews et d'Europe 1
08:55
vous avez commencé
08:56
vous étiez militant communiste
08:58
Oula, j'avais 14 ans
09:00
Non mais c'est intéressant
09:01
moi j'ai
09:02
ça me
09:02
bien sûr
09:03
il reste toujours
09:04
de savoir
09:04
qu'est-ce qui fait
09:05
qu'il y a un engagement fort
09:07
sans doute
09:08
vous aviez 14 ans
09:09
vous êtes resté
09:10
combien de temps
09:10
dans ce
09:11
Un an et demi
09:12
ah oui
09:12
j'ai participé
09:13
un an et demi
09:13
deux ans
09:14
il y en a qui sont restés
09:15
50 ans
09:15
qui sont toujours
09:17
j'ai participé
09:19
à quelques réunions
09:21
je m'étais investi
09:22
à l'époque
09:23
mais comme beaucoup de gens
09:24
qui étaient très à gauche
09:25
quand ils étaient jeunes
09:27
et mon père était
09:28
titis communiste
09:29
vous parliez de mon nom
09:29
serbe yugoslave
09:31
voilà
09:31
donc il était resté là-dedans
09:32
il m'avait transmis ça
09:33
mais ensuite lui-même
09:35
a changé d'avis
09:35
à la fin de sa vie
09:37
mais je veux dire
09:38
à un moment
09:39
ce basculement
09:39
que moi j'ai fait
09:40
il a été fait
09:41
par beaucoup de jeunes
09:42
il y avait une étude
09:43
du Figaro
09:43
qui était intéressante
09:44
si vous parlez de ça
09:44
il y avait
09:45
sur l'élection
09:46
2002
09:47
7% seulement
09:49
des électeurs
09:50
qui avaient voté
09:50
Jean-Marie Le Pen
09:51
au second tour
09:52
donc 93%
09:53
c'était opposé
09:53
au Front National
09:54
et bien cette même tranche d'âge
09:55
donc si on prend
09:57
les 18-24 de l'époque
09:58
cette même tranche d'âge
09:59
le Figaro avait étudié ça
10:00
on était monté à 50%
10:02
sur le vote en 2022
10:03
et je pense qu'aujourd'hui
10:04
on dépasse largement 50%
10:06
sur cette même tranche d'âge
10:07
qui a basculé
10:08
en vieillissant
10:08
donc vous voyez
10:08
mon parcours
10:09
il est aussi symbolique
10:11
de cette évolution de français
10:12
qu'ont compris
10:13
qui défend le mieux
10:14
les français sur la sécurité
10:15
sur le pouvoir d'achat
10:16
et cette menace migratoire
10:17
pour l'équilibre
10:18
dans la société française
10:19
et le coût budgétaire
10:20
que ça entraîne
10:20
on va marquer un peu
10:21
une pause
10:22
Alexandre Nicolique
10:23
en pleine forme
10:24
Gauthier Le Brette
10:25
qui pense qu'on va venir
10:27
lui piquer ses petits jouets
10:28
et qui pense à son sandwich
10:30
le 8% sur la taxe
10:32
le 8% c'est sur ticket restaurant
10:34
chèque vacances
10:35
chèque cadeau
10:35
ce que vous donne l'entreprise
10:36
c'est très parlant
10:37
oui mais dites moi 8%
10:38
c'est à dire que
10:39
on va
10:40
ça sera sur
10:42
ça sera moins de ticket restaurant
10:43
moins de chèque vacances
10:44
moins de chèque cadeau
10:45
pour le salarié
10:46
voilà
10:47
c'est bon
10:47
8% ils sont pris
10:49
sur quoi ?
10:49
ils sont pris sur chaque
10:51
chaque ticket restaurant
10:52
donc il y a une taxe de 8%
10:54
sur chaque ticket restaurant
10:55
qui pourrait exister
10:57
si ce fameux budget
10:58
est voté en l'état
10:59
ça fait le dessert en moins
11:00
par exemple
11:01
ce qui a comme conséquence
11:02
le budget
11:03
soyons précis
11:05
parce que
11:05
ceux qui nous écoutent
11:07
disent
11:07
quelle forme ça prend
11:08
privé de dessert
11:09
pour le salarié
11:11
à la fin
11:12
c'est un 8%
11:14
de moins
11:14
de tickets restaurant
11:15
de chèque cadeau
11:16
c'est pas la même chose
11:17
8% de tickets en moins
11:18
si parce qu'il y a une taxe
11:20
donc l'état prend sur ces 8%
11:21
et donc ça peut avoir
11:21
deux conséquences
11:22
soit le ticket resto
11:23
contient une somme inférieure
11:25
de 8%
11:26
soit justement
11:27
les entreprises
11:27
par peur de cette taxe
11:28
n'attribueront plus
11:29
de tickets resto
11:30
et donc aujourd'hui
11:31
on a des français
11:32
qui nous écoutent
11:32
qui peuvent se dire
11:33
que c'est encore une fois
11:34
le pouvoir d'achat
11:35
en moins pour eux
11:36
très concrètement
11:37
voilà
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