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  • il y a 2 mois

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00:01Europe 1, Europe 1, 16h-18h, Pascal Pro et vous.
00:07On va être avec César dans une seconde qui nous attend autour de la table Caroline Iturbide,
00:12Elliot Deval, Georges Fenech, Gauthier Lebret et Olivier Guenet.
00:15On va remercier Alexander Nikolic dans quelques secondes,
00:18mais Caroline Iturbide avant, la pause voulait dire un mot.
00:21Oui, je voulais parler de cette théorie dont on entend parler depuis quelques heures,
00:24la théorie du piège, comme quoi finalement Sébastien Lecornu
00:28serait là pour piéger l'EPS, notamment avec cette histoire de suspension des retraites,
00:33qui est une mesure qui a quand même des chances d'être recalée,
00:36ça je ne sais pas si les gens en ont conscience, pour plusieurs raisons,
00:39soit elle sera retoquée par le Sénat, soit elle sera considérée comme inconstitutionnelle
00:42par le Conseil constitutionnel, soit elle posera trop de problèmes
00:46pour être finalement mise en place concrètement.
00:51Moi ce qui m'ennuie au-delà de ce que vous dites, c'est que les impôts vont passer, ces impôts.
00:54Oui, c'est ça le problème.
00:55Ça me paraît beaucoup plus important, la suspension des retraites.
00:58La suspension des retraites, c'est quand même des milliards d'euros
01:00qu'il va falloir à un moment donné payer.
01:02Mais j'entends bien, mais tous ces impôts, ce qui est fou,
01:04c'est que la droite valide des orgies d'impôts, une orgie d'impôts.
01:08C'est une bonne expression.
01:08Est-ce que cette théorie de Lecornu qui serait en train de piéger le PS,
01:12c'est quelque chose qui tient,
01:14ou est-ce que c'est un fantasme de la case politique ?
01:17Il y a deux budgets qui sont débattus.
01:19Le budget global et le budget de la sécurité sociale.
01:22Et Sébastien Lecornu a décidé de passer via le budget de la sécurité sociale
01:26et de mettre un amendement sur la suspension de la réforme des retraites.
01:29Donc non seulement le PS devra voter l'amendement,
01:32mais devra ratifier l'ensemble du budget de la Sécu
01:34avec des choses qui ne leur iront pas forcément.
01:37Et Olivier Faure, il a vraiment été dupé,
01:39parce qu'il a dit dans une interview hier matin
01:41qu'il pensait que ça se passerait par un projet de loi
01:44en tant que tel,
01:45c'est-à-dire qu'il ne concernerait que les retraites.
01:47Et c'est là où Sébastien Lecornu l'a eu,
01:48parce qu'il a mis ça dans le budget de la Sécu.
01:49C'est passionnant quand même comme stratégie.
01:51Je suis d'accord avec vous,
01:52il n'est pas dupé.
01:53Vous imaginez bien que toutes les personnes
01:55qui peuvent quand même lui dire
01:56non, non, il vit dans un...
01:57Ah bah c'est ce qu'il a dit hier matin.
01:59Monsieur Nicolas.
02:00Il s'en est même prêt à Jean-Philippe Tanguy dans son interne.
02:01En disant que Jean-Philippe Tanguy ne sait rien, etc.
02:03Il le sait très bien.
02:04Tout le monde doit lui dire.
02:06On en parle là librement
02:07et tout le monde le répète sur les plateaux de télévision ou autre.
02:10Et lui, il n'a aucun conseiller pour le prévenir.
02:12Donc évidemment qu'il le sait,
02:13mais je le répète,
02:14les LR, ils savent très bien aussi ce qu'ils font.
02:16Mais tout ce petit monde essaie de gagner du temps
02:18pour éviter qu'on retourne aux urnes
02:20parce que leur vraie crainte,
02:21c'est de perdre leur mandat
02:22et surtout d'avoir une majorité RN
02:24comme le souhaite aujourd'hui la majorité des Français
02:26qui veulent qu'on retourne aux urnes.
02:27Deux tiers des Français le souhaitent.
02:28Deux tiers des Français le souhaitent.
02:30Deux tiers des Français le souhaitent qu'on retourne aux urnes.
02:30Et pour éviter ce blocage,
02:34c'est le meilleur moyen d'éviter le blocage
02:36aujourd'hui de dégager une majorité.
02:36Et 200 000 nouveaux Français
02:38vont payer les impôts sur le revenu.
02:41200 000 nouveaux Français,
02:42c'est le plus important que les gens ménagent.
02:44200 000 nouveaux ménages.
02:45En fait, la pyramide de Ponzi,
02:48on en est là.
02:50Voilà, c'était quoi qu'il en coûte
02:52et maintenant il faut passer à la caisse.
02:53C'est ça la pyramide de Ponzi.
02:55C'est Madoff.
02:5728 milliards de dépenses publiques supplémentaires.
02:58Donc vous terminez comme ça ?
02:5928 milliards de dépenses publiques supplémentaires.
03:0119 milliards de taxes d'impôts supplémentaires
03:05sur les Français qui travaillent
03:06et sur les retraités.
03:08C'est une horreur.
03:09C'est une horreur.
03:09Merci M. Nicollet.
03:10Merci à vous.
03:11Et merci également de penser aux dividendes, bien sûr.
03:14qui est une mesure qui ne me paraît pas intéressante
03:21pour les chefs d'entreprise.
03:24Merci en tout cas, vraiment merci.
03:26Et nous sommes avec César.
03:28Bonjour César.
03:28Vous nous appelez d'où, César ?
03:30Bonjour Pascal Praud.
03:32Et d'abord, je voulais vous dire que j'aimais beaucoup
03:33ce que vous faites depuis peut-être un an maintenant.
03:37Vous êtes de plus en plus brillant.
03:38C'est vrai.
03:39Et merci à vous.
03:39Vous allez remplir.
03:40C'est plus brillant aussi.
03:43Avant 60 ans, je ne brillais pas beaucoup.
03:46Et puis tout à coup, à 60 ans.
03:49Non, parce qu'il y a plein de gens qui vous critiquent.
03:52Et vraiment, moi, je trouve que vous êtes de plus en plus brillant.
03:54Et donc, je tiens à dire aussi.
03:55Laissez tout ça.
03:56Bon, d'abord, vous avez un superbe prénom.
03:57César.
03:58C'est beau.
03:59Ça, c'est magnifique, César.
04:00Je voudrais aussi remercier Europe 1 pour toutes ces super équipes.
04:04Et notamment d'avoir mis Éric Lunet et Marie-Estelle Dupont
04:07pour cette nouvelle rentrée.
04:08Bien sûr.
04:09Vous voulez remercier Dona Vidal-Renel également ?
04:12Fabrice Lapite ?
04:14Non, mais on peut remercier Christophe Bordet, quelques amis.
04:17Non, mais par contre, Pascal.
04:19Oui ?
04:19Par contre, j'aimerais bien que Dimitri Vernet revienne le matin.
04:23Il était juste trop drôle.
04:24Alors, j'ai l'impression que la liaison n'est pas extraordinaire.
04:29la ligne, monsieur.
04:31Nous allons essayer de corriger un petit peu ça.
04:33Oui, corrigeons.
04:34Et on fait un petit tour de table en attendant de corriger.
04:37On peut remercier les gens ?
04:38Je vais remercier, Pascal.
04:38Si vous l'avez remercié.
04:40Non, non, mais...
04:41Sur quoi ?
04:42Comment ?
04:42Sur quoi ?
04:43On peut faire un tour de table sur votre succès, Pascal.
04:47Vous voulez une petite...
04:49Sérieusement.
04:50La petite soeur ?
04:53Une petite caouette ?
04:55On peut faire un tour de table sur votre succès phénoménal.
04:58Je ne vous l'ai pas dit, mais le week-end dernier, je suis allée déjeuner dans un petit restaurant de quartier avec ma fille.
05:03À côté de moi, quatre femmes très élégantes, de 70 ans à peu près,
05:08qui étaient...
05:09C'est un peu jeune pour moi.
05:11Un peu jeune.
05:11Je vais plutôt...
05:13Et me supplier de vous dire que vraiment, elles vous adoraient, que vous étiez beaux.
05:18La totale.
05:19Mais elles sont...
05:20Vous leur direz que 70 ans, c'est un peu jeune pour moi.
05:22D'accord.
05:22Je suis dans la panchette plus hauteuse, si vous voulez.
05:25Je ne veux pas me monter encore.
05:26Non, mais c'est une catégorie, effectivement.
05:28Ah, mais un succès fou.
05:29Ben, écoutez, oui.
05:30Écoutez, vraiment, je sais...
05:31Bon, est-ce que César, dont César de Bazan, est-ce qu'il est là ?
05:34Alors, César est en train de descendre au rez-de-chaussée de son immeuble pour qu'on l'entende mieux.
05:38Je n'ai pas entendu ce que vous dites, parce qu'il y avait du monde, il y avait du bruit.
05:41Notre ami César descend au pied de son immeuble pour qu'on l'entende mieux, mais je crois qu'il est arrivé, César.
05:45Il est arrivé, mais est-ce que vous pouvez nous faire entendre...
05:47Il est à Lyon, il n'y a plus de réseau.
05:48Non, mais est-ce que vous pouvez nous faire entendre, par exemple, très souvent, on a passé cette séquence-là...
05:53Tu me fends le cœur.
05:54Non, ce n'est pas tu me fends le cœur.
05:56Non, c'est...
05:57Bon, tant pis.
05:58Qui est-ce qui a dit tu me fends le cœur ?
06:00C'est pas vrai.
06:00Oui, mais bon, non.
06:01Non, on parle souvent de l'État, c'est les frères Raptou.
06:05On passe parfois, d'ailleurs, les inconnus qui chantent, nous sommes les frères Raptou, etc.
06:10Et puis, on a un autre passage, c'est un film très célèbre de Georges Conchon, je crois, ou Ruffio, qui s'appelait Le Sucre.
06:20Ruffio, c'était un scénario de Conchon.
06:21Jacques, non ?
06:22Oui, Jacques Ruffio.
06:23Et dans Le Sucre, vous avez Michel Piccoli qui joue un président de banque ou un président de bourse et qui explique que les banquiers ont voulu le petit sou, le petit sou, le petit sou.
06:37Et ce petit sou, on peut l'adopter à l'État, le petit sou.
06:39Et souvent, je dis le petit sou, mais c'est une des scènes les plus extraordinaires du cinéma français.
06:44Pas tout le temps non plus, mais je le dis de temps en temps.
06:46Alors, pendant que notre ami César descend les escaliers, est-ce qu'on peut écouter Le Petit Sou ?
06:51C'est très court.
06:52Encore un petit sou !
06:54Voilà, mais il est arrivé, il est là, César.
06:56L'explication était plus longue.
06:57Il faut une version plus longue.
07:00On va essayer de mettre la version plus longue, parce que là, le petit sou.
07:05Le petit sou.
07:06Bon, César, vous êtes où ?
07:09Dans l'ascenseur.
07:11Alors là, je suis en bas de la cathédrale de Bayonne.
07:14Ah, mais vous étiez où avant ?
07:16Chez moi, mais visiblement, ça ne capte pas très bien.
07:18Mais vous habitez dans la cathédrale ?
07:20Non, mais vous habitez au pied de la cathédrale ?
07:29J'habite pas loin, ouais.
07:30Bah, pas loin, j'imagine, puisqu'on vous a vu il y a deux minutes.
07:34Oui, j'ai un appartement très sympa.
07:37Bah, j'imagine.
07:37Et le code d'entrée ?
07:38Les voix du Seigneur ne sont pas impénétrables, puisqu'on vous entend.
07:42En revanche, dans votre appartement, on vous entendait mal.
07:44Alors, tout à l'heure, on m'entendait mal, donc juste, je résume.
07:47Non, non, mais on a quand même compris que vous remerciez la terre entière.
07:50J'ai voulu saluer Marie-Estelle Dupont, j'ai voulu saluer Éric Tegnet.
07:54Bien sûr, bien sûr.
07:54Et aussi, j'ai voulu demander que Dimitri Vernet revienne le matin.
07:57C'est bien, c'est bien.
07:58Mais bon, a priori, c'est pas vous qui faites la grille d'Europe 1.
08:01Non, mais c'était juste pour le dire.
08:04Parce que c'était, il était vraiment très drôle, Dimitri Vernet.
08:07César, qu'est-ce que vous faites dans la vie, César ?
08:09Alors, j'ai deux métiers.
08:11Je fais du ménage dans les parties communes d'immeubles.
08:14Et le deuxième, je démarre à peine, mais je suis à l'origine d'une grande découverte de yoga.
08:18Et donc, j'ai écrit un livre.
08:19Et donc, je commence à peine à en parler, mais c'est tout ce que je fais.
08:21Mais c'est quoi, une découverte de yoga ? Vous m'intéressez ?
08:25C'est quoi, une découverte de yoga ?
08:27Vous voulez vraiment savoir, alors que c'était pas du tout le sujet ?
08:30Bah oui, une découverte de yoga, on découvre l'Amérique.
08:33Une très grande découverte.
08:34Mais quel âge vous avez ?
08:38Je suis en 1990, donc j'ai plus de 35 ans maintenant.
08:41Mais vous m'inquiétez, qu'est-ce que vous avez découvert ?
08:45Bon, en gros, je cherche pas à ce que vous me croyez, mais en gros, quand j'ai fait mes études dans le yoga, il y a plus de 10 ans,
08:52j'ai étudié un sujet qu'on appelait les chakras.
08:55C'est des centres énergétiques du corps.
08:56Et il se trouve que j'étais très bon dans ce sujet-là.
08:58Pour en faire simple, j'ai trouvé dans le corps un jour, non pas 7, non pas 10, non pas 12, mais 14 chakras.
09:03Mais si vous voulez, j'ai trouvé plusieurs preuves concrètes que j'enseigne gratuitement, qui sont très simples.
09:08Par exemple, sur votre main, vous avez 14 phalanges.
09:11Et si vous faites des petites pressions sur les mains...
09:13On a 14 phalanges sur ma main.
09:14Vous pouvez vérifier, vous avez 14 phalanges sur votre main, et si vous vous faites des petites pressions sur vos 14 phalanges,
09:30vous retrouverez les fameux 14 chakras que j'ai trouvés.
09:33Et il y a trois preuves massives très importantes comme ça,
09:35qui prouvent que le corps a un système totalement fermé, non pas sur 13, non pas sur 15, mais sur 14.
09:40Et donc, c'est juste...
09:42Ça demande du temps, parce que ça demande de la chance que j'étais dans le cas.
09:44Vous n'avez rien découvert, il y avait l'Access Bar avant.
09:48L'Access Bar, vous connaissez ?
09:49Quoi ?
09:50Quoi ?
09:50Quoi ?
09:51L'Access Bar, on va passer une pub.
09:55L'Access Bar, qu'est-ce que c'est, l'Access Bar ?
09:57Ça existait avant, ça.
09:59On va marquer une pause.
10:00C'est très à la mode, l'Access Bar.
10:03Oui, alors, on va marquer une pause.
10:04César est avec nous, c'est un peu de ma faute, parce que parfois, je dérive et je pose des questions,
10:09effectivement, qui sont sans rapport avec la raison pour laquelle nous a appelés César,
10:13et on arrive sur les chakras.
10:15Bon, moi, je me méfie toujours...
10:16Vous en avez combien, vous ?
10:1728.
10:18Parce que j'en ai pas...
10:19Moi, je suis beaucoup occupé...
10:21J'étais à Mivilude, ça.
10:22Oui, bien sûr, moi, j'ai plein de chakras, et voilà.
10:26Bien évidemment.
10:27Donc, je me méfie un peu.
10:28C'est vrai que quand je commence à entendre les mots chakras, ouverture, phalange, etc.
10:33Ah bah oui, j'entends ouverture, phalange, etc.
10:36Oh là là !
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