- il y a 19 heures
Inside Private Equity, le rendez-vous mensuel pour investir dans l’économie réelle propose une plongée inédite au cœur du Private Equity et les témoignages d'intervenants prestigieux : entrepreneurs, dirigeants de fonds, experts... Une émission exceptionnelle pour tout comprendre sur le fonctionnement, le potentiel et les coulisses du Private Equity. Une émission suivie d’un Grand Debrief présentée par Christophe Pallée, en partenariat avec ALTAROC.
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00:00BFM Business Partner
00:02Les activités de placement comportent des risques, notamment en perte de capital.
00:06Toutes les données et les avis communiqués au sein de cette émission sont fournies uniquement à titre d'information.
00:20BFM Business et Altarock présentent Inside Private Equity, le rendez-vous pour investir dans l'économie réelle.
00:27Christophe Palais
00:29Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans Inside Private Equity, encore une belle émission qui vous attend ce soir
00:35pour tout savoir sur le capital investissement et de la manière la plus concrète qu'il soit.
00:40Regardez le sommaire.
00:42Le mode d'emploi de Frédéric Stellard, consacré ce soir au Private Equity dans les contrats d'assurance-vie.
00:47Et cette question, comment sélectionner un bon fonds Evergreen ?
00:51Notre success story accueille Meilleur Taux, le courtier qu'on ne présente plus.
00:55Il s'est ouvert il y a cinq ans au Private Equity. Son CEO Thomas Van de Ville nous dira ce que cela a changé.
01:02Dans Au cœur des fonds, nous recevrons Chris Bon qui nous vient de Londres.
01:05Il est principal chez Summer Partners.
01:08Il vous dira comment il adapte ses critères d'investissement au contexte économique actuel.
01:13Dans la chronique Tendance, justement, nous ferons le point avec Louis Flamand sur l'impact de l'environnement macro sur l'industrie du Private Equity.
01:22L'expert, ce sera Jean-Charles Simon, le délégué général de Paris Europlace.
01:27Nous verrons avec lui pourquoi la retraite par capitalisation pourrait devenir un levier de croissance pour la place de Paris.
01:33Et puis en fin d'émission, parole d'investisseur avec le directeur général délégué du village Baïcé à Paris qui soutient les entreprises dans leurs innovations et leurs transformations.
01:45Voilà pour le sommaire de cette émission qui s'annonce très riche.
01:48Une émission réalisée en partenariat avec Altaroc.
01:51Inside Private Equity, c'est parti.
02:00Bonsoir Frédéric.
02:01Bonsoir Christophe.
02:01Alors, petit résumé de l'épisode précédent.
02:04Je voudrais revenir sur une des questions qu'on a évoquées lors de notre dernière émission, à savoir comment choisir un bon fonds Evergreen.
02:12Alors, on n'avait pas eu le temps de finir l'émission précédente parce que c'est une question compliquée.
02:16Un petit caveat pour répondre à cette question.
02:18Christophe, le monde des fonds Evergreen est un monde nouveau.
02:21Il est né de la demande des clients privés pour de la liquidité.
02:25Donc, c'est un monde sur lequel on n'a pas un recul immense.
02:27Donc, il faut prendre beaucoup de précautions quand on donne des perspectives sur ce marché.
02:32On n'a pas le même recul que sur les fonds fermés institutionnels sur lesquels il y a 100 ans d'histoire.
02:36Une fois qu'on a dit ça, il y a trois enjeux importants quand on réfléchit à un fonds Evergreen.
02:40La première question, c'est quelle est la stratégie du gérant ?
02:46Parce que Evergreen, ça veut dire quoi ?
02:47Ça veut dire que je peux rentrer et sortir à peu près quand je veux.
02:50Mais Evergreen, ça s'adapte à plein de stratégies distinctes.
02:52Je peux avoir un fonds Evergreen de dette, d'immobilier, d'infrastructure, mixte asset, private equity.
02:57Donc, ça dépend.
02:57Quand on veut choisir un bon fonds Evergreen, ça dépend de la stratégie qu'on veut aller chercher.
03:01Et ça dépend de la performance et du couple, performance-rendement, performance-liquidité qu'on cherche.
03:06Si on cherche la meilleure performance en valeur absolue, ce sera évidemment un Evergreen de private equity qu'on ira chercher.
03:11Et comme on le verra tout à l'heure, c'est complexe à fabriquer, donc il y en a peu aujourd'hui.
03:14Donc, ça, c'est la première distinction qu'il faut comprendre.
03:17Le deuxième élément important quand on réfléchit au choix d'un Evergreen, c'est le choix de l'architecture.
03:22Est-ce que le gérant travaille en architecture ouverte ou fermée ?
03:25Qu'est-ce que ça veut dire ?
03:27L'architecture fermée, c'est quand le gérant décide de mettre ses propres deals dans son fonds Evergreen.
03:32Donc, je fais un deal, je suis un gérant, je suis un grand gérant américain,
03:36et je me pose maintenant une question, dans quelle poche je vais mettre ce deal ?
03:40Dans mes fonds fermés réservés aux instances ou dans mon fonds retail ?
03:45Est-ce que je peux mettre mes meilleurs deals dans mon fonds retail ?
03:47Ce n'est pas possible.
03:48Si je fais ça, je vais cannibaliser mon business historique institutionnel.
03:52Donc, le problème de l'architecture fermée, captive, c'est le conflit d'intérêts inhérents à la construction du produit.
03:59Donc, c'est une des limites du fonctionnement du système.
04:01Quand je suis monogérant dans mon fonds Evergreen, j'ai un conflit d'intérêts structurel,
04:05et je vais me poser la question, chaque fois que je fais un deal, dans quelle poche je le mets.
04:08À l'inverse, l'architecture ouverte Evergreen, dans laquelle le gérant se pose la question,
04:13je cherche les meilleurs gérants du monde par rapport à ma stratégie,
04:16je suis plus libre, j'ai moins de conflits.
04:18Je pense que c'est une architecture plus efficace pour un fonds Evergreen,
04:22c'est notre signature aussi chez Alteroc, aller chercher ce qu'on appelle le best of breed.
04:26Et le troisième élément important, quand on réfléchit à un Evergreen,
04:29c'est bien comprendre la qualité de la liquidité.
04:33Alors, je m'explique.
04:34Quand vous choisissez d'investir dans un fonds Evergreen, qu'est-ce qui vous intéresse ?
04:37La liquidité.
04:38Pourquoi vous faites de l'Evergreen, plutôt que des fonds institutionnels fermés ?
04:41La liquidité.
04:42Alors, la liquidité, il faut comprendre comment elle est construite,
04:46comment elle est contrainte, et comment le client peut,
04:49ou le gérant peut plutôt actionner les Gates.
04:51C'est quoi les Gates ?
04:53Oui.
04:54Alors, les Gates, c'est un mécanisme réglementaire par lequel le gérant peut décider,
04:58s'il y a trop de demandes de rachat, de les bloquer.
05:01Donc, vous n'avez pas du tout envie d'investir dans un Evergreen qui aura des Gates.
05:04Donc, pour comprendre s'il y aura ou pas des Gates,
05:06il faut comprendre la stratégie du gérant.
05:08Je m'explique.
05:08Je cherche une performance exceptionnelle sur mon Evergreen.
05:12Dans quoi je vais investir ? Dans les actifs longs.
05:14Typiquement, vous devriez me répondre, les fonds de private equity pour mes quartiles.
05:18Il y a un problème si je fais ça, Christophe.
05:19La Ligue des champions du private equity ?
05:21Il y a une difficulté si je fais ça.
05:23C'est que je vais aller chercher une très bonne performance à l'actif,
05:26historiquement plus de 1% net, mais j'ai un problème de passif.
05:29Comme j'ai une liquidité qui peut être exigée par mes clients au passif,
05:32j'ai ce qu'on appelle un mismatch, un décalage entre la durée de mon actif
05:35et la durée de mon passif.
05:36Et donc, on voit qu'une des complexités de l'Evergreen,
05:40c'est cet équilibrage entre la duration de l'actif et la duration du passif.
05:44C'est un monde très nouveau, c'est un équilibrage difficile.
05:47Et donc, il faut bien comprendre comment la stratégie sous le champ est construite
05:50pour offrir une liquidité raisonnable aux souscripteurs et éviter les Gates.
05:54Donc, si je suis votre raisonnement, la différence énorme entre l'Evergreen
05:59et les produits de private equity, c'est la durée de détention.
06:04Ça fait un an que vous nous expliquez que l'écart de performance positif du private equity
06:07par rapport à d'autres cases d'actifs vient du temps long.
06:10Donc, si je caricature, un client pourrait parfaitement rentrer aujourd'hui
06:14et sortir dans un ou deux ans.
06:17Donc, dans ces conditions-là, comment est-ce qu'on peut générer un écart de performance positif
06:21par rapport aux objectifs ?
06:23Alors, il y a deux questions très différentes dans votre point, Christophe.
06:26La première, c'est le rapport au temps.
06:29Donc, on a dit depuis 16 émissions qu'on fait ensemble,
06:32le private equity génère la surperformance
06:34parce qu'il s'inscrit dans le temps long et l'engagement actif du sponsor.
06:39Ici, dans un fonds institutionnel typique,
06:41le gérant, c'est lui qui choisit quand il fait des deals
06:43et c'est lui qui choisit quand il vend les deals.
06:45Donc, c'est lui qui est le maître du temps.
06:48Dans le monde de l'Evergreen, c'est le client qui choisit quand il rentre
06:50et quand il sort.
06:52Je fais l'hypothèse que la liquidité est à peu près bonne.
06:54Donc, ça change complètement le rapport au temps.
06:56Et pourquoi c'est fondamental, ce point ?
06:58Parce qu'un des freins à la souscription du private equity
07:01chez les clients privés,
07:02c'est cette illiquidité structurelle de 8 à 10 ans, 12 ans dont on a parlé.
07:06Il faut l'accepter.
07:07Les institutionnels vont la chercher, ils veulent être payés pour ça.
07:10Mais le client privé, quand on fait des roadshows
07:12et qu'on parle à des clients privés de la classe active du private equity,
07:15beaucoup de clients nous disent
07:16« J'adore ce que vous racontez, mais c'est trop long le temps ».
07:18Donc, l'Evergreen a cette capacité de changer le rapport au temps
07:22et, à mon avis, d'augmenter considérablement
07:25la pénétration du private equity chez les clients privés
07:27pour lesquels la liquidité est un enjeu majeur.
07:29Alors, il faudra accepter un couple rendement-risque différent.
07:32On ne peut pas aller chercher 13-14% de rendement sur un Evergreen.
07:36Enfin, sur la durée, c'est très compliqué.
07:38On ira chercher en private equity entre 5 et 9%,
07:40mais avec une liquidité qui peut être très bonne.
07:42Donc, ça, c'est le premier point.
07:44Le deuxième point que vous soulevez, qui est plus complexe,
07:46c'est comment je génère de la performance sur un temps court en private equity.
07:50Alors là, il faut bien réaliser que c'est un monde très nouveau
07:53parce que, pour réaliser de la performance,
07:55je vais chercher des actifs de durations longues,
07:58mais j'ai un passif de durations courtes.
08:01Je caricature, Christophe.
08:02Si je veux faire une très bonne perf dans mon Evergreen,
08:05je vais prendre des engagements primaires, premier quartile,
08:07mais j'ai un problème sur mon passif.
08:08Si j'ai des demandes de rédemption rapides, je ne peux pas les honorer.
08:12À l'inverse, si je veux être très bon en duration du passif,
08:15je vais chercher de la dette LBO court terme,
08:16qui rapporte 4, 5, 6%,
08:18mais j'ai un problème de performance à l'actif.
08:20Donc, cet équilibrage, il est très nouveau.
08:22Il y a très peu de recul.
08:23Il n'y a pas de gérant sur lequel on a 5 à 10 ans de recul sur ce marché nouveau.
08:26Donc, chaque gérant a sa recette.
08:28Elles sont en train d'être testées
08:29et on n'a pas le recul du monde instinct du private equity sur les fonds fermés.
08:32Et alors, vous, votre recette sur l'Evergreen, c'est quoi ?
08:35Alors, nous, disons que mon associé Maurice Chéniot a lancé,
08:40il y a 34 ans, un des tout premiers fonds Evergreen en Europe.
08:43Alors, c'était encore une autre innovation.
08:45C'était un Evergreen Côté qui s'appelait et qui s'appelle toujours Altamir.
08:48Il l'a démarré avec 12 millions d'euros.
08:50On l'a reçu ici, nous en a même parlé ici.
08:52Tout à fait.
08:53Aujourd'hui, il y a 1,4 milliard de fonds propres.
08:55Un parcours assez incroyable à travers 30 ans de cycles macroéconomiques très complexes.
08:59Donc, ça fait 30 ans qu'il améliore le modèle,
09:02qu'il peaufine le modèle comme l'artisan,
09:03parce que c'est un métier de temps long.
09:05Et on s'est appuyé sur son expertise pour lancer prochainement un Evergreen,
09:09on va l'appeler Discovery,
09:11qui est bâti sur deux stratégies de pilier très important.
09:14Christophe, un, on va s'appuyer sur les fonds secondaires.
09:16On a beaucoup parlé du secondaire sur les émissions précédentes,
09:19le marché de l'occasion du private equity.
09:21Le secondaire nous apporte de la liquidité,
09:23de l'anticourban J et des vélocités de capitaux importantes.
09:27Donc, on est capable de rembourser le capital très rapidement,
09:29de distribuer rapidement, donc honorer des bonnes liquidités.
09:32Et on a aussi choisi dans cette stratégie secondaire,
09:34non pas de les fabriquer nous-mêmes,
09:36parce que ça, c'est l'architecture fermée,
09:37par rapport au point que je faisais tout à l'heure,
09:39mais d'aller chercher ceux qui nous semblent être les tout meilleurs gérants du monde.
09:42Donc, on va chercher les meilleurs gérants du monde
09:44sur des stratégies de secondaire,
09:45avec des cahiers des charges qu'on a posées pour eux.
09:47Et ils vont fabriquer, à notre demande,
09:49des mandats exclusifs et dédiés, de secondaires,
09:52pour construire l'Evergreen dédié et propriétaire qu'on lance.
09:55– Alors, ce qui est incroyable, Frédéric,
09:57c'est de voir que l'intérêt des clients privés en private equity
10:00a permis de créer des nouveaux produits qui leur sont spécifiques.
10:04Est-ce que ça veut dire que, demain, ces fonds Evergreen,
10:06ils pourraient intéresser les institutionnels ?
10:09– Moi, je pense que oui, Christophe.
10:12Et vous avez raison, c'est un produit destiné pour le retail,
10:15qui pourrait intéresser les instituts,
10:16alors qu'on a vu aux émissions précédentes
10:17qu'il y a eu 60 ans de produits instituts
10:19qu'on a, nous, apporté le retail.
10:21– Je pense que ça pourrait intéresser les institutionnels
10:23pour plusieurs raisons.
10:24D'abord, l'ADN des institutionnels, c'est quand même le liquide.
10:28Donc là, on est dans un monde quasi liquide, semi-liquide.
10:30Donc on est dans un monde qui résonne très bien
10:32chez les institutionnels.
10:34La deuxième chose, c'est une façon simple
10:35de tester le private equity,
10:37puisque je rentre et je peux sortir à ma guise,
10:39pratiquement, au bémol des Gates.
10:41Donc ça aussi, c'est un élément de, je dirais,
10:43de réassurance pour les institutionnels.
10:45La troisième chose, c'est que tous les institutionnels
10:47n'ont pas d'équipe significative en private equity,
10:50alors que le produit d'Evergain, je peux le faire
10:51de façon simple, presque en un clic, Christophe.
10:54Donc c'est un point important.
10:55Le quatrième point, c'est qu'en termes de coût bilancier,
10:57c'est beaucoup moins lourd à porter que des fonds illiquides,
11:00puisque c'est quasiment liquide ou liquide.
11:02Donc le coût en termes de solvabilité
11:03est moins lourd au bilan.
11:05Et le dernier point, pour gérer mon excess cash,
11:08ma trésorerie excédentaire, je suis assez convaincu
11:10que c'est un produit qui permet d'allouer une partie
11:11de son excess cash, plutôt que de le placer en monétaire,
11:14sur des très bons fonds Evergain,
11:16sur lesquels la liquidité est confortable,
11:17l'institutionnel, je pense, ira chercher
11:19la prime d'illiquidité de l'Evergain.
11:22Alors évidemment, les rendements ne sont pas garantis,
11:24mais c'est une façon d'aller chercher
11:25de l'excès comptabilité sur de l'excès cash
11:27pour un institutionnel aussi.
11:29Voilà.
11:30Fascinant de voir qu'un produit dessiné
11:32pour les clients privés pourrait finalement
11:34adresser les besoins des institutionnels.
11:37Merci Frédéric pour ce mode d'emploi.
11:39Je crois d'ailleurs que ça mérite
11:40quelques applaudissements.
11:41Reste avec tout Frédéric.
11:48On en vient à notre success story
11:50consacrée ce soir à la première marketplace
11:52de services financiers en France.
11:533 millions de Français leur font confiance chaque année.
11:57Il s'agit de meilleurs taux.
11:58Le courtier emblématique a ouvert son capital
12:00il y a 5 ans au Private Equity.
12:03On va en parler dans un instant
12:04avec son CIO Thomas Vandeville.
12:06Mais pour commencer, comme chaque fois,
12:15regardez la carte d'identité de Meilleur Taux.
12:18Meilleur Taux, vous le voyez,
12:19c'est 300 agences réparties dans toute la France,
12:22125 millions de visites sur leur site Internet chaque année,
12:276 milliards d'actifs sur l'épargne en 2025
12:29et puis une performance de 60% de notoriété assistée en 2025.
12:35Alors, il aurait pu être champion d'équitation
12:38ou éleveur de chevaux.
12:39Il a plutôt choisi les chiffres.
12:41Merci d'accueillir le CIO de Meilleur Taux,
12:44Thomas Vandeville.
12:51Bonsoir Thomas.
12:52Bonsoir Christophe.
12:53Je le disais en vous présentant,
12:54ce n'est pas une blague.
12:54Vous êtes vraiment un passionné par les chevaux.
12:56Ça, c'était quand vous étiez un peu plus petit quand même,
12:58un peu plus jeune.
12:59Thomas Vandeville, avant d'arriver chez Meilleur Taux,
13:01vous avez eu plusieurs expériences clés
13:03dans le secteur financier digital.
13:05Texan, Merrill Lynch, McKinsey, Groupama,
13:09HSBC devenu CCF.
13:12Qu'est-ce que vous retenez de ce parcours très riche ?
13:16C'est un parcours très long.
13:17Je travaille dans les services financiers
13:18depuis de longues années.
13:20Par coquetterie, vous ne me permettrez
13:21de pas vous dire combien.
13:22Je n'ai rien dit.
13:23Mais oui, j'ai fait des choses très différentes.
13:25J'ai eu la chance de commencer sur les marchés,
13:26d'ailleurs en salle de marché,
13:27sur la recherche pour les produits dérivés.
13:29J'ai fait de la banque d'affaires à Londres.
13:32J'ai eu la chance de diriger
13:33quelques très belles entreprises
13:34du secteur bancaire et assurance.
13:36J'ai eu le bonheur de prendre les rênes
13:38du groupe Meilleur Taux il y a un an.
13:40Je dis bonheur parce que Meilleur Taux
13:41est une entreprise fantastique
13:42qui incarne l'avenir des services financiers.
13:46Au bout d'un an,
13:47qu'est-ce qui vous a le plus marqué
13:48dans cette nouvelle aventure
13:50entrepreneuriale et manageriale ?
13:53Il y a trois choses vraiment marquantes
13:54chez Meilleur Taux.
13:55La première chose,
13:56c'est la beauté,
13:57la pureté, après je dirais,
13:58de la mission.
14:00Les services financiers sont très compliqués,
14:02sont très complets,
14:02c'est très technique.
14:03On l'a vu encore avec Frédéric
14:04qui nous parlait d'Evergreen
14:05il y a un instant.
14:07Une grande partie des Français,
14:08trois quarts des Français
14:09disent ouvertement
14:10qu'ils ne comprennent pas
14:11les mécanismes financiers.
14:13Et donc, ils ont besoin
14:13d'un tiers de confiance,
14:14de quelqu'un qui soit de leur côté,
14:16qui les conseille
14:17et qui mette toute son expertise
14:18et sa technologie
14:19pour leur donner une vraie liberté de choix
14:21avec toute l'information,
14:22toute la connaissance pour le faire.
14:23Ça, c'est la première chose.
14:24La deuxième chose qui est frappante,
14:25c'est la qualité des équipes
14:26chez Meilleur Taux,
14:27objectivement,
14:28sur tous nos métiers,
14:28de l'épargne,
14:29au crédit,
14:30l'assurance-remprunteur,
14:31la santé, l'auto, l'habitation.
14:34On a des équipes
14:35qui sont très spécialisées
14:36et dont la valeur ajoutée
14:37pour les clients
14:37est objectivement impressionnante.
14:39Et puis, la troisième chose
14:40qui est impressionnante,
14:42c'est la valeur de la marque
14:43et la puissance de la marque.
14:44Vous l'avez dit,
14:45la marque a une notoriétacité
14:46de 60%,
14:47ce qui est considérable.
14:49Mais au-delà même
14:50de la notoriété,
14:52c'est la confiance
14:53que la marque inspire.
14:54qui a été construite
14:54depuis 25 ans
14:55avec des indices
14:57de qualité de service
14:58qui sont exceptionnels
14:59et qui construisent
15:00cette confiance
15:00que les Français ont
15:01pour la marque Meilleur Taux.
15:02Je disais,
15:033 millions de Français
15:04vous font confiance
15:05chaque année.
15:06Pour ceux qui vous connaissent
15:07un peu moins bien,
15:08quel est votre positionnement
15:10et la valeur ajoutée
15:11pour vos clients ?
15:12Alors, Meilleur Taux
15:13a été inventé
15:13il y a 25 ans
15:14par l'idée géniale
15:15de Christophe Crémer,
15:16qui était son fondateur,
15:17qui, au moment
15:18de l'explosion du web,
15:19a décidé de mettre
15:20la technologie,
15:20donc le développement d'Internet,
15:22au service
15:23de la transparence
15:23du marché du crédit.
15:25À l'époque,
15:26il y a un client
15:26qui voulait emprunter
15:27et aller à sa banque
15:28et puis monter un dossier
15:29et puis peut-être
15:29il allait en monter
15:30un deuxième
15:30sur une deuxième banque,
15:32mais c'était très compliqué
15:33et donc peut-être
15:33qu'il ne le faisait pas.
15:34Et donc,
15:34Christophe Crémer,
15:35en inventant Meilleur Taux,
15:36a inventé cette liberté
15:38en montant un seul dossier.
15:39à l'époque,
15:40exactement,
15:41c'était très digital,
15:42a inventé cette liberté
15:43de vraiment comparer le marché
15:45et d'aller vers la meilleure offre.
15:48Et alors aujourd'hui,
15:49on a enlevé le point com,
15:52vous êtes plus associé
15:53au crédit immobilier,
15:54mais vos activités
15:54vont au-delà.
15:56Vous pouvez nous détailler
15:57l'évolution du modèle
15:58de diversification
15:59de vos services ?
16:00Alors effectivement,
16:01donc Meilleur Taux est né
16:01du crédit,
16:02mais depuis,
16:03a beaucoup diversifié
16:04son activité
16:04sur l'ensemble
16:05des services financiers
16:05et c'est d'ailleurs
16:06un des successeurs
16:07de Christophe Crémer,
16:07donc Hervéat,
16:08qui fait ça pendant 10 ans.
16:09Et donc aujourd'hui,
16:10Meilleur Taux est actif
16:10sur trois grands métiers,
16:12donc le crédit bien sûr,
16:13mais pas seulement
16:14le crédit immobilier,
16:14le crédit pro,
16:15le crédit conso,
16:16le regroupement
16:17et le rachat de crédit.
16:19Meilleur Taux est très actif
16:19sur l'assurance,
16:20donc l'assurance emprunteur
16:21qui est très liée au crédit bien sûr,
16:23mais aussi l'assurance santé,
16:24l'habitation, l'auto.
16:26Et puis,
16:27c'est la dernière évolution
16:28qui date d'il y a 5 ans,
16:29c'est la présence
16:30de Meilleur Taux
16:31sur l'épargne,
16:32grâce au rachat
16:32à l'époque de Mon Financier,
16:33qui était l'entreprise
16:34de Marc Fiorentino,
16:35vous connaissez bien,
16:35sur BFM,
16:37et qui a une croissance
16:38très très rapide
16:38parce que le modèle
16:39sur l'épargne
16:39est aussi très puissant.
16:41Et d'une manière générale,
16:41sur ces trois métiers,
16:42Meilleur Taux reproduit
16:43cette promesse initiale
16:44qui est de donner
16:45une vraie liberté de choix.
16:47Et c'est d'ailleurs
16:47cette diversification
16:48qui fait qu'on a décidé
16:49de retravailler
16:50la marque Meilleur Taux.
16:51Et vous l'avez vu
16:51en primeur aujourd'hui
16:52parce qu'elle est lancée
16:53commercialement aujourd'hui,
16:54la toute nouvelle identité
16:55de Marc Meilleur Taux
16:56qui ancre vraiment
16:57la marque sur ces trois métiers
16:59parce que historiquement,
17:00Meilleur Taux est très connu
17:00sur le crédit,
17:01mais finalement moins
17:01sur l'épargne
17:02ou sur l'assurance.
17:03Et donc la nouvelle
17:04plateforme de marque,
17:05la nouvelle identité visuelle
17:06crante les trois métiers
17:07que sont placement,
17:08assurance et crédit.
17:09Alors en 2020,
17:10vous n'étiez pas encore là,
17:12Meilleur Taux a levé des fonds
17:13entre 700 et 800 millions d'euros
17:15avec Silver Lake,
17:16qui est l'un des plus grands
17:16gérants mondiaux
17:18de Private Equity.
17:19Comment s'est construite
17:20cette opération
17:22et pourquoi ce choix
17:23du Private Equity ?
17:25Alors à l'époque,
17:26en 2020,
17:27Meilleur Taux était déjà
17:27dans les mains
17:28d'un fonds Private Equity
17:28qui était celui de Goldman Sachs,
17:30qui était déjà le deuxième tour
17:31puisqu'avant,
17:32il y avait eu Equiston.
17:33Donc Goldman Sachs
17:33était en fin de cycle
17:34et Goldman Sachs était sortant.
17:36Il y avait à l'époque
17:36beaucoup de candidats
17:37pour reprendre Meilleur Taux,
17:38beaucoup de fonds
17:39liés à la puissance
17:40de la plateforme,
17:41de la marque de Meilleur Taux
17:42et puis aux perspectives
17:43de croissance
17:44qui étaient impressionnantes.
17:46In fine,
17:46c'est Silver Lake,
17:47fonds américains
17:48qui a fini par remporter
17:49le morceau
17:49pour deux raisons essentielles.
17:51La première,
17:52c'est d'abord
17:52leur offre financière
17:53était plus attractive
17:54et puis la deuxième,
17:55c'est que Silver Lake
17:56a par l'heure un focus
17:57très technologique historiquement
17:59qui convenait parfaitement
18:00à l'ADN de Meilleur Taux
18:01qui est vraiment
18:01une start-up.
18:03Et sur votre deuxième question,
18:04pourquoi le Private Equity ?
18:05Un actionnaire au Private Equity
18:07correspond parfaitement
18:08à l'ADN de Meilleur Taux
18:09qui, de par la nature
18:10de sa mission,
18:11doit rester très indépendant
18:13vis-à-vis de toutes
18:13les institutions financières
18:14en France
18:14et donc ne peut pas être dépendant
18:16ou avoir un actionnaire
18:17qui est une de ces institutions.
18:19Et donc le Private Equity
18:20permet de préserver
18:21cette indépendance
18:21et donc de remplir la mission
18:22qui est une totale liberté
18:24dans le conseil
18:24qu'on donne aux clients.
18:26Concrètement,
18:26qu'est-ce que ce partenariat,
18:28ça change
18:28et puis qu'est-ce que ça va changer
18:29pour Meilleur Taux
18:30dans les prochaines années ?
18:31Alors je dirais
18:31qu'il y avait trois grands objectifs
18:33à avoir Silver Lake comme actionnaire.
18:35Le premier,
18:36c'était bien sûr
18:37la capacité financière
18:39de Silver Lake
18:39de financer la croissance du groupe.
18:41Alors Meilleur Taux
18:43a une activité qui est rentable
18:44et qui est capable
18:45de s'autofinancer
18:46pour son propre développement organique
18:47tout seul,
18:48pour investir en technologie,
18:49sur le capital humain
18:50ou sur le marketing.
18:52Meilleur Taux peut même
18:52financer certaines acquisitions
18:54de plus petite taille
18:54sur ses propres moyens.
18:56Mais Silver Lake
18:57amène des moyens complémentaires
18:58quand il s'agit
18:59de faire des acquisitions
18:59plus significatives,
19:00comme c'était le cas en 2021
19:02par exemple
19:02quand on a fait l'acquisition
19:03d'actives assurances
19:04ou en 2023
19:05quand on a fait l'acquisition
19:06de notre activité en Belgique
19:07qui était
19:08Meed Finance.
19:10Donc ça,
19:10c'est le premier objectif,
19:11c'est la puissance financière
19:12de Silver Lake.
19:13Le deuxième,
19:14c'est la rigueur
19:15dans le pilotage.
19:17Silver Lake
19:18est un des fonds d'investissement
19:18les plus importants au monde
19:20et les plus successifs,
19:21évidemment.
19:22Et ce n'est pas un hasard,
19:23les équipes de Silver Lake
19:24sont très fortes
19:25et très grosses
19:26dans le pilotage du business
19:27et en particulier
19:27dans son pilotage financier.
19:29Nous, le management,
19:30on a un rôle
19:30plutôt de maîtrise
19:32du métier lui-même
19:32et du marché
19:33et Silver Lake
19:34nous aide beaucoup
19:34sur le pilotage.
19:36Et puis la troisième raison,
19:38le troisième objectif,
19:39c'est un apport
19:40de compétences.
19:42Aujourd'hui,
19:43en ce moment,
19:43le grand sujet,
19:44évidemment,
19:44c'est l'avènement de l'IA
19:45et l'adoption de l'IA.
19:47Silver Lake
19:47nous met la puissance
19:48de son expertise
19:49et de ses compétences mondiales
19:51pour nous aider
19:52à réfléchir à ces sujets.
19:54Et au-delà
19:54de la discussion
19:54avec les experts
19:55de Silver Lake eux-mêmes,
19:56Silver Lake
19:57a un portefeuille
19:58de participation
19:59et d'entreprises
20:00qui vivent
20:01les mêmes choses
20:01que nous,
20:02qui ont les mêmes problématiques
20:04pour s'adapter
20:04à ce changement,
20:06à cette rupture technologique.
20:07Et donc l'échange
20:07avec, par ailleurs,
20:08les management des autres
20:09participations de Silver Lake
20:11est très intéressant.
20:13Quelle place
20:13occupe justement
20:14l'intelligence artificielle
20:15dans votre stratégie ?
20:17Vous en parliez à l'instant.
20:18Alors,
20:19la technologie,
20:20de manière générale,
20:20c'est vraiment le cœur
20:21et l'ADN de Meyrto.
20:22L'intelligence artificielle,
20:23c'est le grand sujet du moment.
20:24Toutes les entreprises
20:25s'y adaptent
20:25et nous aussi.
20:27Il y a beaucoup
20:27de cas d'usage
20:28qui sont à l'étude
20:29et en expérimentation
20:30chez nous.
20:31Mais je dirais
20:32que le gain essentiel
20:33pour nous
20:33de l'intelligence artificielle,
20:34ça va être l'aide
20:35que ça apporte au conseiller
20:36sur plein de choses différentes,
20:38sur plein de cas d'usage.
20:39Typiquement,
20:39on a un métier
20:39où il y a souvent
20:40beaucoup de documents
20:41à analyser,
20:41sur le crédit par exemple,
20:43mais c'est valable aussi
20:43sur l'épargne
20:44ou sur une assurance emprunteur.
20:46L'IA aide à analyser
20:47ces documents
20:48et à les retraduire
20:49en une recommandation
20:49qui soit très articulée
20:52pour le client
20:52et très pertinente
20:53pour le client.
20:53Donc c'est l'analyse
20:54des documents,
20:54c'est l'analyse
20:55des positions
20:55en épargne des clients
20:56par exemple,
20:57ou c'est par exemple aussi
20:58l'analyse
20:59de toutes les interactions
21:00qu'on a eues
21:01avec le client historiquement.
21:02C'est aussi d'ailleurs
21:03l'analyse même
21:04des conversations
21:04et le coaching
21:05des conseillers.
21:07L'IA est capable
21:07de coacher les conseillers
21:08en leur disant
21:08voilà ce que tu as bien fait
21:09à tel moment
21:10ou ce que tu as moins bien fait
21:11à tel moment.
21:12Donc en fait,
21:12l'IA chez nous
21:13ne va jamais se substituer
21:14aux conseillers
21:14mais c'est une énorme aide
21:15pour les conseillers
21:16dans leur travail quotidien.
21:17Alors on est dans un contexte
21:19de taux d'intérêt
21:19encore élevé,
21:21ça impacte forcément
21:21le marché du crédit immobilier.
21:23Comment est-ce que vous vous adaptez
21:24à cette conjoncture ?
21:26Alors c'est vrai
21:26que les taux ont baissé
21:28par rapport au pic
21:29qu'on avait connu,
21:30ont baissé un peu,
21:31pas énormément,
21:31moins que ce qui avait été anticipé.
21:33Essentiellement lié d'ailleurs
21:34à la situation
21:35des finances publiques françaises
21:36qui ne va pas aller en s'améliorant
21:38avec les derniers développements.
21:41Et donc les taux longs
21:42restent tendus
21:42et donc les taux de crédit
21:43finalement sont aux alentours
21:44de 3% sur 20 ans
21:45aujourd'hui.
21:46Alors nous ça ne nous impacte
21:47pas énormément.
21:48D'abord parce qu'on est quand même
21:49sur le crédit en croissance
21:50de 40% par rapport à l'année dernière
21:51et puis parce que la diversification
21:53des activités
21:54dont on a parlé avant
21:55qui est très forte
21:56fait que même dans les moments
21:57où le marché du crédit
21:58s'est retourné,
21:59Meilleur taux n'a jamais cessé
22:00de croître en réalité.
22:03Ok.
22:03Si vous deviez vous projeter
22:05à 5 ou 10 ans,
22:07quelle serait votre ambition
22:08pour Meilleur taux ?
22:10Alors dans 5 ou 10 ans
22:11le monde aura changé beaucoup.
22:13Difficile de prévoir
22:14où on atterrit exactement.
22:15Moi j'aimerais beaucoup
22:16que Meilleur taux ait imposé
22:17son modèle d'une finance
22:18qui soit beaucoup plus libre
22:20et beaucoup plus fluide
22:21et donc beaucoup plus compétitive
22:22à la fin pour les clients
22:23et que Meilleur taux
22:24se soit imposé
22:26comme la référence
22:27des services financiers
22:28vis-à-vis des clients particuliers
22:29ou professionnels
22:29ou des petites entreprises
22:30l'endroit où se trouve
22:32toujours la meilleure offre.
22:33C'est assez exigeant
22:34mais c'est notre ADN.
22:36Juste comme il nous reste
22:37un tout petit peu de temps,
22:38comment est-ce que vous comptez
22:39renforcer votre leadership
22:40face à la concurrence
22:42qui est toujours plus digitale ?
22:44Nous sommes nativement digitaux.
22:45Nous sommes nés
22:46de la bulle Internet
22:47en 2000
22:48et donc fondamentalement
22:50aujourd'hui
22:50notre modèle de relation
22:51avec le client
22:51est très digital
22:52même si on incarne
22:53beaucoup le meilleur
22:54des deux mondes.
22:55C'est-à-dire que tous les clients
22:56sur quel que soit le métier
22:57en assurance emprunteur,
22:58en épargne sur le crédit,
22:59ils ont toujours en face de nous
23:00un conseiller qui est dédié
23:01et qui est ultra spécialisé.
23:02Mais malgré tout,
23:04on a une force
23:04qui est celle
23:05d'être très digitale
23:06et du coup d'avoir
23:06une structure de coût
23:07qui est très faible
23:08et du coup très compétitive
23:10et ça se traduit
23:10sur les offres
23:11et sur la performance
23:12des offres aux clients
23:13à la fin.
23:14Et donc c'est ce qui fait
23:15qu'on est des très gros challengers
23:16et qu'on a un taux de croissance
23:17d'ailleurs par la qualité
23:18des offres qui est très fort
23:19et qu'on n'arrête pas
23:20de diversifier.
23:21On diversifie beaucoup
23:22sur le private equity
23:23dont on parle beaucoup
23:23dans cette émission.
23:24On est très actifs
23:25et on a démocratisé
23:27le private equity
23:28il y a déjà 10 ans
23:29et on diversifie
23:31notre offre.
23:32Encore hier,
23:32vous avez peut-être vu
23:32à la conférence de presse
23:33de Nicolas Dufour,
23:34nous sommes un partenaire
23:35privilégié de BPI
23:36sur le fond dédié
23:38aux entreprises
23:38du secteur de la défense
23:40et donc si vous êtes patriote
23:41et que vous voulez soutenir
23:42cette entreprise,
23:43venez chez Meilleur Taux.
23:43Un grand merci
23:44à Thomas Vandeville
23:45de nous avoir partagé
23:46votre success story
23:47et celle de Meilleur Taux.
23:48Vous restez avec nous.
23:50Celui qui va nous rejoindre
23:51gère plus de 37 milliards de dollars.
23:53Il est principal
23:54chez Summit Partners.
23:56Merci d'accueillir.
23:57Crisbon,
23:58c'est notre rubrique.
23:59Au cœur des fonds.
24:08Asseyez-vous, Cris.
24:09Bonsoir.
24:09Bonsoir, Christophe.
24:10Principal
24:11chez Summit Partners.
24:13Ça a été fondé aux Etats-Unis
24:14en 1984.
24:16Vous employez 210 personnes,
24:17deux bureaux aux Etats-Unis,
24:18dont un à Boston
24:19et puis un bureau européen
24:20qui est basé à Londres
24:22dont vous nous venez.
24:24C'est quoi concrètement
24:24le quotidien d'un principal ?
24:27Alors, en moyenne,
24:29je consacre environ
24:30un tiers de mon temps
24:31à la recherche
24:31de nouveaux investissements,
24:33c'est-à-dire
24:33à développer des idées,
24:35des tests sectoriels,
24:36rencontrer des fondateurs,
24:37des dirigeants,
24:38puis concrétiser
24:39ces investissements.
24:40Ensuite,
24:41je passe un autre tiers
24:42de mon temps
24:42à soutenir les sociétés
24:44dans lesquelles on a investi,
24:45donc sur des sujets
24:46opérationnels
24:47ou stratégiques.
24:48et un tir au golf.
24:50Éventuellement ?
24:51Non.
24:51Non, pas tout à fait.
24:52Et on aide là
24:54où les équipes
24:55souhaitent notre appui.
24:57Et enfin,
24:57le dernier tiers de mon temps
24:58est consacré
24:59à soutenir
25:00les sociétés
25:01qui sont en train
25:01de se préparer
25:02à une session
25:03ou une introduction
25:03en bourse.
25:04OK.
25:06Quelles sont vos responsabilités
25:07principales
25:08entre le sourcing,
25:10les due diligence
25:11et puis l'accompagnement
25:12post-investissement ?
25:14Alors,
25:14toutes ces dimensions
25:15sont essentielles.
25:16mon rôle consiste
25:17à identifier,
25:18qualifier
25:19et réaliser
25:20des nouveaux investissements,
25:21puis ensuite
25:22soutenir les équipes
25:23et la société
25:24une fois qu'on est entré
25:25au capital.
25:26Évidemment,
25:27comme vous l'avez dit,
25:28je ne suis pas seul
25:28chez Summit.
25:30On a dans nos équipes
25:31d'investissement
25:31une centaine de personnes
25:32et on a également
25:33une équipe dédiée
25:34au support opérationnel
25:35qui consiste
25:36d'experts dans leur domaine
25:38comme par exemple
25:39sur le commercial,
25:40la technologie,
25:41l'intégration d'acquisition,
25:43les ressources humaines
25:44ou encore le financement
25:45par exemple.
25:46Quand vous identifiez
25:47une entreprise prometteuse
25:49en Europe,
25:50qu'est-ce qui vous attire
25:52en premier ?
25:53Alors,
25:53le premier critère,
25:54c'est l'équipe
25:55et la culture d'entreprise.
25:57On est convaincu
25:58que ce sont les fondations
25:59de la croissance durable
26:00et ce sont des choses
26:01qui sont très difficiles
26:03à transformer.
26:04Le deuxième critère,
26:06je dirais,
26:06c'est la clarté
26:07de la vision.
26:08Comment est-ce que l'entreprise
26:09gagne sur son marché ?
26:11Quelle est sa différenciation
26:13concurrentielle
26:13qui peut se décliner
26:14de plusieurs manières ?
26:15Ça peut être
26:16une innovation produit
26:17ou technologique,
26:19ça peut être
26:19une excellence commerciale
26:21ou encore,
26:21ça peut être une capacité
26:22à mener une stratégie
26:24de croissance externe.
26:25Alors,
26:26vous avez une expertise
26:27forte dans la tech
26:28et dans les services.
26:30Est-ce que
26:30l'intelligence artificielle,
26:32pour vous,
26:32on en parlait tout de suite
26:33avec Thomas Vanneville,
26:34c'est un plus ou un moins ?
26:36L'intelligence artificielle
26:38est clairement la tendance
26:39du moment
26:40et la grande évolution.
26:42On pense que ça présente
26:44une immense source
26:45d'opportunités,
26:46clairement,
26:47mais ça présente
26:47des risques également.
26:49Donc,
26:49on travaille très activement
26:50aux côtés de nos sociétés
26:51de portefeuille
26:52pour déployer de l'IA
26:54et on a également
26:56le privilège
26:57de travailler
26:57avec des sociétés
26:58qui sont à la pointe
26:59de l'IA
26:59dans leur secteur.
27:01C'est notamment
27:01le cas ici en France
27:02avec une société
27:03qui s'appelle Doctrine
27:04qui fournit des solutions
27:05d'IA pour le secteur juridique
27:07et on considère
27:09que Doctrine
27:09est une des sociétés
27:10d'IA les plus prometteuses
27:12et excitantes
27:13à travers notre portefeuille
27:14au niveau global.
27:15Quand vous parliez
27:15de risque avec l'IA,
27:16vous pensiez auquel ?
27:18Vous avez un risque
27:18qui vous vient en tête ?
27:19Il y a,
27:20c'est un petit peu
27:20des mouvements sismiques
27:23sur le secteur.
27:26Comment est-ce qu'un secteur
27:27va s'adapter ou non
27:28ou être chamboulé par l'IA ?
27:30Ce sont des questions
27:31qu'il faut se poser
27:31à chaque nouvel investissement
27:32et dans les investissements
27:33dans lesquels
27:34on est actuellement actif.
27:36Comment est-ce que vous gérez
27:36la relation avec un entrepreneur
27:38qui n'a pas forcément
27:39l'habitude d'ouvrir son capital
27:41à un investisseur institutionnel ?
27:43Summit a une longue expérience
27:45d'investir dans les sociétés
27:46en croissance et rentable
27:48avec le fondateur
27:49qui est toujours
27:50le dirigeant de l'entreprise.
27:51C'est précisément
27:52notre cœur de métier.
27:53Je pense qu'il est essentiel
27:55de s'aligner sur la vision
27:57et la stratégie de l'entreprise
27:58qui n'est aucune ambiguïté là-dessus.
28:00Ensuite, on cherche
28:01à établir une relation
28:03de confiance réciproque.
28:05L'entrepreneur fondateur
28:06connaît intimement
28:08son entreprise et son marché
28:09et nous, on peut apporter
28:11un point de vue complémentaire,
28:14notamment sur des initiatives
28:15comme réaliser des acquisitions
28:17ou faire de l'expansion
28:18à l'international.
28:19La spécialisation sectorielle
28:20de Summit,
28:21c'est un avantage
28:22pour votre portefeuille ?
28:24Alors, effectivement,
28:25on a une spécialisation
28:26dans trois secteurs
28:27chez Summit,
28:27la technologie,
28:28la santé et les services.
28:31Et je pense que cette spécialisation
28:32nous aide à avoir
28:33une connaissance fine
28:34des marchés,
28:36également de puiser
28:37sur des retours d'expérience
28:38dans des situations comparables.
28:40Et également,
28:41au niveau de l'équipe,
28:41il y a tout simplement
28:42une accumulation d'expérience
28:43qui peut permettre
28:44d'aider à naviguer
28:45des défis
28:46ou des opportunités
28:47qui peuvent être
28:47très spécifiques
28:48à leur secteur.
28:49Est-ce que vous avez
28:50un exemple d'une société
28:51que vous accompagnez
28:52et que vous pourriez
28:53nous donner ?
28:54Oui.
28:55Donc, il y a un peu
28:56moins d'un an,
28:57en décembre 2024,
28:57on a investi
28:58dans une société
28:59qui s'appelle Simply TV
29:00qui est basée au Danemark
29:01et qui fournit
29:02de la métadonnée
29:02pour les plateformes
29:04de streaming,
29:04les opérateurs télé
29:05pour aider à enrichir
29:07l'expérience utilisateur.
29:09Et quelques mois
29:10après avoir investi,
29:11on a pu racheter
29:12une société américaine
29:13qui a presque doublé
29:14la taille de l'entreprise
29:15et fortement accéléré
29:16le développement
29:17en Amérique du Nord.
29:18On a également,
29:19en amont de l'investissement,
29:21les fondateurs
29:21nous ont fait part
29:22de leur désir
29:22de recruter un nouveau CEO
29:24afin de pouvoir
29:25se concentrer
29:26sur leur spécialité
29:27qui était la technologie
29:28et le développement commercial.
29:30Et grâce à un programme
29:31en interne
29:31qui s'appelle
29:32Executive in Residence,
29:33on a pu aligner
29:35un nouveau CEO
29:35avant même
29:36de réaliser la transaction.
29:38On aide beaucoup
29:39sur le recrutement.
29:40Donc, dans ce cas-ci,
29:41depuis qu'on a investi,
29:42on a aidé à recruter
29:42un CFO,
29:43un Chief of Staff
29:44et un responsable RH.
29:47Et dernièrement,
29:48je dirais que nos équipes
29:49de support opérationnel
29:50ont été impliquées
29:51notamment sur
29:52de la structuration
29:53de certaines parties
29:55de la fonction commerciale.
29:56Alors, vous êtes basé
29:57à Londres.
29:57Est-ce que vous observez
29:58des spécificités
30:00dans les scalopes européennes
30:02par rapport aux Américaines ?
30:05Alors, je commencerais
30:05par dire qu'on ne considère
30:06pas le marché européen
30:07comme un marché unique,
30:08mais plutôt un ensemble
30:10de marchés
30:10qui sont souvent régis
30:12par des règles différentes.
30:13Donc, la grande différence
30:15structurelle
30:16pour une société européenne,
30:18c'est quand elle réfléchit
30:20à son expansion
30:20à l'international,
30:21il faut se poser la question.
30:23Est-ce que c'est une expansion
30:24pan-européenne
30:24à travers ces marchés européens
30:26ou alors tout de suite
30:27attaquer un gros marché
30:28comme les États-Unis ?
30:29Et en fonction du contexte
30:31et du secteur,
30:33il va y avoir un profil
30:34de risque et d'opportunité
30:35qui va varier.
30:37D'un point de vue culturel,
30:39je dirais que ça peut être
30:40le cas des fois
30:40que des sociétés européennes
30:42peuvent être un peu meilleures
30:44sur le produit
30:44et peut-être un peu moins
30:45moins sur la vente
30:46et le marketing
30:46comparé à leurs homologues
30:47américains.
30:49Voilà, il y a des leçons
30:50à retenir.
30:50Alors, comment vous adaptez
30:51vos critères d'investissement
30:53au contexte économique
30:55actuel ?
30:56Alors, on reste fidèle
30:57à notre stratégie
30:58qui est d'investir
30:58dans des sociétés rentables
31:00et en croissance.
31:02C'est une stratégie
31:03qui a fait ses preuves
31:04à travers plusieurs cycles économiques.
31:06Évidemment, le contexte
31:07macroéconomique a un impact
31:09sur les opérations,
31:10le rythme des opportunités.
31:12Mais je dirais
31:12qu'on s'expose plutôt
31:13à des tendances microéconomiques
31:15au niveau des secteurs
31:16puisque c'est là précisément
31:17où on cherche
31:18des sources
31:18de croissance durable.
31:21L'autre,
31:22on parlait de la variation
31:24des taux d'intérêt
31:24tout à l'heure.
31:26Notre stratégie
31:26n'implique peu ou pas
31:28de dettes
31:29dans nos investissements
31:30et donc il y a peu d'impact
31:32de la variation
31:32des taux d'intérêt.
31:34Pour terminer,
31:34si vous deviez donner
31:35un conseil
31:36à un dirigeant
31:37qui souhaite approcher
31:38ce mythe,
31:38ce serait lequel ?
31:39Alors, contactez-nous.
31:40On est toujours ravis
31:41d'avoir cet échange.
31:430044, c'est ça ?
31:44Voilà.
31:46C'est sur le site,
31:46je suis sûr.
31:47On est toujours ravis
31:48d'avoir cet échange.
31:49C'est notre cœur de métier
31:49et un plaisir d'avoir ce dialogue.
31:51Merci pour le conseil, Chris.
31:53Restez avec nous.
31:54Ça va vous intéresser
31:55puisqu'on va passer en revue
31:56l'année 2025
31:57du Private Equity.
31:59J'ai bien conscience
32:00que l'année n'est pas finie
32:01mais vous savez,
32:01il y a toujours
32:02un temps d'avance.
32:02Merci d'accueillir
32:03Louis Flamand d'Altaroc
32:05pour la chronique Tendance.
32:06Louis, toujours un temps d'avance,
32:14ça vous plaît
32:15comme présentation ?
32:16Parfait.
32:17Alors, vous avez choisi
32:18de nous parler
32:19de l'impact
32:19de l'environnement macro
32:20sur l'industrie
32:21du Private Equity.
32:22Quel bilan pour 2025 ?
32:25Oui, alors cette année,
32:26les gérants de Private Equity
32:27ont tous parlé
32:28de l'avant et l'après
32:30Liberation Day
32:31qui est la date
32:32de l'annonce
32:33de nouveaux droits de douane
32:34par Donald Trump.
32:35Alors avant,
32:36la dynamique était très bonne
32:37après un fort rebond
32:38de l'activité en 2024
32:40mais la guerre commerciale
32:41nous a fait rentrer
32:42dans une période
32:42d'incertitude.
32:44Et l'incertitude,
32:44c'est l'ennemi
32:45du Private Equity
32:46car elle rend difficile
32:47la prévision
32:48des revenus futurs
32:49d'une entreprise.
32:50Résultat,
32:51valoriser une société
32:52devient complexe
32:53ce qui freine
32:54les opérations
32:55de fusion-acquisition.
32:57Donc moins de deals,
32:58moins de cessions
32:58et moins de cash
32:59qui retournent
33:00vers les investisseurs.
33:01Mais tous les secteurs
33:02n'ont pas été touchés
33:02de la même manière ?
33:04Absolument.
33:05Le secteur de l'industrie
33:06est le plus exposé
33:07parce que ses chaînes
33:08d'approvisionnement
33:09et ses exportations
33:10dépendent directement
33:11des échanges internationaux.
33:13D'autres secteurs
33:14comme le secteur
33:15de la consommation
33:16par exemple
33:16ont subi
33:17l'effet indirect
33:18via le ralentissement
33:20économique global.
33:21Mais par exemple,
33:22nos secteurs cibles
33:23chez Altarock,
33:23logiciels,
33:25santé,
33:25services digitaux
33:26ont été très peu
33:27affectés.
33:28Ils dépendent peu
33:29de flux physiques
33:30de marchandises
33:31et ce sont des secteurs
33:33de croissance structurelle
33:34qui sont donc
33:35en fait très résilients
33:37face aux aléas macro.
33:38Et c'est là
33:39qu'on voit l'importance
33:39d'une allocation
33:40sectorielle réfléchie.
33:42Concrètement,
33:43quels ont été
33:44les chiffres d'activité
33:45du private equity
33:46à la fois aux Etats-Unis
33:47et en Europe
33:48pour le premier semestre
33:492025 ?
33:51Alors,
33:51les chiffres
33:51que je vais partager
33:52viennent de la base
33:53de données
33:54LSEG
33:54Data & Analytics.
33:57Donc,
33:57l'activité
33:57de buyout
33:58aux Etats-Unis
33:59accrue de 14%
34:01au premier semestre
34:012025
34:02par rapport
34:03au premier semestre
34:032024.
34:06Et en fait,
34:062025 est bien partie
34:08pour être l'une
34:09des trois meilleures
34:11années jamais enregistrées.
34:12Mais cette croissance
34:13est vraiment tirée
34:14par quelques transactions
34:15géantes.
34:16les cinq plus gros deals
34:17représentent 42%
34:19de l'activité
34:20du premier semestre.
34:21Et ces grosses transactions,
34:23elles sont financées
34:23par des fonds
34:24de dette privée
34:25qui remplacent
34:26dans le financement
34:27LBO
34:28les banques traditionnelles
34:29historiquement plus frileuses
34:31en période d'incertitude.
34:33Le tablant en Europe
34:34est moins favorable.
34:36L'activité a chuté
34:38au deuxième trimestre 2025.
34:39Alors,
34:40de 25%
34:41par rapport
34:41au premier trimestre
34:42et de 50%
34:43sur un an
34:44par rapport
34:44au deuxième trimestre
34:452024.
34:48Et en fait,
34:49c'est dû
34:49à la faible
34:49activité
34:51du large cap.
34:52En revanche,
34:53le mid-market
34:54a atteint
34:55son plus haut niveau
34:55depuis 2022.
34:57Donc,
34:57en clair,
34:57le haut du marché
34:58cale,
34:59mais les opérations
35:00de taille moyenne
35:01sont très résilientes
35:02et demeurent
35:04dynamiques.
35:06Sûrement,
35:07en fait,
35:07probablement
35:07parce qu'elles concernent
35:08des sociétés
35:09qui sont moins exposées
35:11aux échanges commerciaux
35:12avec les États-Unis
35:12que sur le haut du marché.
35:14Et pour le marché
35:15des sorties ?
35:16Alors,
35:17les sorties progressent,
35:18mais à un rythme
35:18en dessin
35:19de ce qui était espéré.
35:21Leur valeur globale
35:22a quand même bondi
35:23de 53%
35:24au premier semestre
35:24tirée par des acquéreurs
35:26stratégiques.
35:26Donc,
35:27on a vu des grosses opérations
35:28comme la vente
35:29de WorldPay
35:30par le fonds nord-américain
35:31GTCR
35:32à Global Payment
35:33pour 24 milliards de dollars.
35:35Mais derrière ces succès,
35:36en fait,
35:37il reste un nombre record
35:38de sociétés en portefeuille.
35:39Plus de 12 500 aux États-Unis
35:41selon PitchBook.
35:41Et en fait,
35:43c'est typique
35:43d'un environnement
35:45de bas de cycle
35:45où les gérants
35:46gardent leur société
35:47en portefeuille
35:48plus longtemps
35:48pour que la croissance,
35:50la croissance opérationnelle
35:51de cette société,
35:52en fait,
35:52compense la baisse
35:54des multiples
35:55de valorisation.
35:57Et donc,
35:57un manque de cession
35:58qui explique
35:59pourquoi le marché
36:00secondaire explose.
36:01Plus de 100 milliards
36:02de dollars
36:03échangés
36:04au premier semestre
36:04selon Jeffries
36:05dans le monde,
36:06c'est un record
36:07avec un prix moyen
36:08qui est revenu
36:09à 90%
36:11de la valeur
36:11des portefeuilles,
36:12le niveau le plus élevé
36:13depuis 2021.
36:15Et donc,
36:15enfin,
36:16ce marché secondaire,
36:17c'est vraiment
36:17le marché
36:18de l'occasion
36:19du private equity
36:21qui permet aux investisseurs
36:22de revendre
36:23leur part de fonds.
36:25Alors,
36:25pour un investisseur
36:26en private equity,
36:27cet environnement
36:27de bas de cycle
36:28comme vous dites,
36:30ce n'est pas
36:31un mauvais moment
36:31pour investir
36:33historiquement
36:33les périodes
36:34de ralentissement
36:35le plus souvent
36:36données d'essence
36:36aux meilleurs millésimes ?
36:39Oui,
36:39tout à fait.
36:40Le private equity
36:41est une classe d'actifs
36:43structurellement
36:43contre-cyclique.
36:45Pendant les 4 à 5
36:45premières années
36:46de vie d'un fonds,
36:47le gérant achète
36:48et les meilleures opportunités
36:50aux meilleurs prix
36:51apparaissent le plus souvent
36:53dans des périodes
36:53de tensions macroéconomiques.
36:55Les meilleurs millésimes
36:56coïncident le plus souvent
36:58avec des périodes
36:59de mauvaise presse
37:00du private equity.
37:01Et c'est logique,
37:02moins de distribution,
37:03des retours en baisse
37:04signifie que les valorisations
37:06sont en baisse
37:06donc plus attractives
37:08à l'achat.
37:08Et vos observations
37:09du côté des levées de fonds ?
37:11On a observé
37:12un net rebond,
37:13148 milliards de dollars
37:15de levées au deuxième trimestre
37:16dans le monde entier.
37:19C'est le meilleur chiffre
37:19depuis deux ans.
37:22Mais ce rebond
37:23est polarisé.
37:24C'est-à-dire qu'une poignée
37:24de gérants lèvent vite,
37:26souvent des gros fonds,
37:28pendant que d'autres
37:29peinent à convaincre.
37:31Alors, dans ce contexte,
37:32est-ce que votre travail
37:33de sélection
37:34est plus facile,
37:35plus complexe ?
37:36Alors, paradoxalement,
37:37il est plus simple.
37:39Mais ce qu'on commence
37:40à voir apparaître
37:41dans les portefeuilles,
37:42en fait,
37:44on voit apparaître
37:44des fissures,
37:45mais dans les portefeuilles
37:45des fonds plutôt
37:46pré-hausse des taux
37:47de 2022,
37:48où les sociétés
37:49ont été acquises
37:50à des prix élevés.
37:52Et ça nous permet,
37:52en fait,
37:53d'identifier
37:54et d'éliminer
37:55plus facilement
37:56les gérants
37:57qui nous paraissent
37:58ne pas être capables
37:59de surperformer
38:00quel que soit
38:00l'environnement macroéconomique.
38:01mais ce contexte
38:03est dangereux
38:04pour les investisseurs
38:05non professionnels
38:06qui ne peuvent pas,
38:07en fait,
38:08mener ces analyses
38:09approfondies.
38:10Pourquoi ?
38:11Parce que le secteur,
38:12en fait,
38:12est en train d'entrer
38:13dans une phase
38:14de consolidation,
38:15ce qui est classique
38:15en bas de cycle.
38:17Nous sommes convaincus
38:19que certains gérants,
38:20notamment des généralistes,
38:22qui se différencient
38:23moins dans le marché,
38:25vont disparaître
38:26faute de pouvoir lever
38:27des nouveaux fonds.
38:28Donc,
38:29ça veut dire
38:29que la discipline
38:30de sélection
38:31est plus cruciale
38:32que jamais ?
38:33Oui,
38:33absolument.
38:34Dans cet environnement,
38:35il faut vraiment
38:37mener des due diligence
38:38encore plus poussées.
38:40En fait,
38:41on ne peut pas investir
38:42dans un fonds
38:43de private equity
38:43comme on investit
38:44dans une action cotée.
38:46Parce qu'un fonds
38:47de private equity,
38:47on s'engage dedans
38:48pendant 10 ans.
38:50Et donc,
38:50il est essentiel
38:51de s'assurer
38:51de la pérennité
38:52du gérant
38:53à horizon 10 ans.
38:54Donc,
38:55autrement dit,
38:55il faut se poser la question,
38:56est-ce que ce gérant
38:57sera capable
38:58de lever un fonds successeur
38:59dans 4 à 5 ans ?
39:01Et en fait,
39:02on ne peut pas se contenter
39:03de juste regarder
39:04la performance passée
39:05du gérant.
39:06La performance
39:06d'un fonds private equity,
39:08elle ne se cristallise vraiment
39:09qu'à partir de l'année
39:107 ou 8.
39:11Et ce sont les fonds récents,
39:13donc plutôt,
39:14d'ailleurs,
39:14les fonds levés
39:15lancés avant
39:16la forte hausse de 2022
39:17qui ont payé
39:18des prix élevés,
39:19qui diront
39:20si le gérant
39:20sera capable,
39:21justement,
39:21de lever un fonds
39:22dans 4 ou 5 ans.
39:23C'est donc,
39:24voilà,
39:25donc il faut vraiment
39:25faire un vrai travail
39:28approfondi,
39:30très professionnel.
39:31Plus de travail,
39:33donc,
39:33pour vous,
39:33mais un environnement
39:34qui permet de mieux
39:35différencier
39:35les gérants entre eux.
39:38Pour conclure,
39:39vous allez devoir sortir
39:39votre boule de cristal,
39:41Louis.
39:41Comment vous voyez la suite ?
39:43L'incertitude autour
39:44des tarifs
39:45étant levée,
39:48en fait,
39:48l'activité
39:49de private equity,
39:50que ce soit à l'achat
39:51ou à la vente,
39:52devrait poursuivre
39:53son rebond,
39:53même si les tensions
39:55géopolitiques
39:56et les incertitudes
39:57macro demeurent élevées.
39:59Et en fait,
39:59on l'a dit,
40:00les millésimes
40:01qui suivent des crises
40:02ou des gros chocs macro
40:04comme la forte hausse
40:05des taux de 2022
40:06sont souvent
40:07les meilleurs
40:07au regard de l'histoire.
40:09Ce qui représente
40:09en fait un bon signal
40:10pour ceux qui veulent
40:11investir dans le private equity
40:13aujourd'hui.
40:14Mais,
40:14comme je l'ai dit,
40:15on entre dans une phase
40:16de consolidation du secteur
40:17et donc c'est essentiel
40:19pour des clients privés
40:20d'être accompagnés
40:21par des professionnels
40:22qui savent sélectionner
40:24les fonds,
40:25en fait,
40:25les gérants
40:25les plus solides
40:26et les plus différenciants
40:29dans le marché
40:29et qui sont capables
40:31de les aider
40:31à bâtir une exposition
40:32vraiment disciplinée
40:34à la classe d'actifs
40:35dans le temps.
40:36Un grand merci, Louis,
40:37pour cette chronique
40:38et pour ce premier bilan
40:40toujours clair.
40:41Si je vous dis
40:42Paris,
40:43Europlace,
40:43vous pensez forcément
40:44à la place de Paris
40:45et à son attractivité.
40:46On en parle tout de suite
40:47avec son délégué général,
40:48Jean-Charles Simon.
40:49C'est notre expert ce soir.
40:51Bonsoir, Jean-Charles.
40:58Bonsoir, Christophe.
40:59Jean-Charles Simon,
41:00délégué général
41:01de Paris Europlace.
41:02Comment est-ce que vous aimez
41:03présenter Paris Europlace
41:04en quelques mots ?
41:06C'est l'association
41:07de promotion
41:08et de représentation
41:09de la place financière
41:10de Paris.
41:10On groupe plus de 600 adhérents,
41:12les acteurs financiers,
41:13j'irais des plus grands
41:14groupes mondiaux
41:15jusqu'au FinTech
41:16et tout leur écosystème.
41:18Et on essaie de faire
41:19de Paris la place financière,
41:20leader de l'Union européenne,
41:22ce qu'elle est déjà,
41:23et de la faire grandir
41:25encore plus
41:25pour être une place financière
41:27globale
41:27la plus utile possible
41:29au financement
41:29de l'économie européenne.
41:30On a beaucoup parlé
41:31de l'attractivité
41:32de la place de Paris
41:32après le Brexit.
41:34Est-ce que c'est toujours
41:35le cas aujourd'hui ?
41:36Oui, la dynamique reste très bonne.
41:38Évidemment,
41:38l'incertitude politique
41:39depuis 2024
41:40n'est pas un facteur positif,
41:43mais on continue
41:44à créer de l'emploi
41:45en net dans la finance
41:46à Paris.
41:47C'est 35 000 emplois nets
41:48en plus depuis 2016.
41:50C'est vraiment
41:50tout à fait considérable
41:51pour un secteur
41:52comme le secteur financier.
41:54On parle d'emplois
41:54très qualifiés
41:55et d'ailleurs
41:56d'emplois très internationaux
41:58en termes d'origine
41:59des personnes.
42:00Comment faire justement
42:01pour attirer davantage
42:02d'investisseurs étrangers ?
42:04Alors, il faut absolument assurer
42:06le cadre le plus optimal
42:07pour ces investisseurs.
42:09Ça veut dire
42:10de la stabilité,
42:11de la visibilité
42:12en matière notamment fiscale
42:13et des mesures favorables
42:15parce que la France
42:15conserve un certain nombre
42:17de handicaps.
42:18Donc, il faut essayer
42:18de surmonter ces handicaps.
42:20Ça vaut pour le coût du travail
42:22par exemple
42:23de certains acteurs.
42:24On a différentes mesures encore
42:25sur lesquelles il faudrait
42:26progresser pour faire mieux.
42:28Alors, un thème
42:29dont on parle beaucoup,
42:30c'est le déficit
42:30du système de retraite.
42:32Est-ce que vous êtes
42:32de ceux qui disent
42:33que le système
42:34par répartition
42:35a atteint ses limites ?
42:37Pour la France
42:38et pour d'ailleurs
42:39les grands pays
42:39de l'Union européenne,
42:41c'est vraiment
42:41pour nous
42:42l'éléphant dans la pièce.
42:44Si vous voulez,
42:45le grand sujet
42:45de réformes,
42:46de renversements
42:47et d'améliorations
42:49justement
42:49des capacités financières,
42:51des places financières,
42:52mais pas seulement,
42:53du financement
42:54de toute l'économie,
42:55c'est trouver le moyen
42:57d'introduire davantage
42:58de capitalisation
42:59dans les systèmes
43:00de retraite.
43:00Aujourd'hui,
43:01en dehors de la Suède,
43:02du Danemark,
43:02des Pays-Bas,
43:03les grands pays européens
43:04sont complètement
43:05assis sur une répartition
43:07qui souffre évidemment
43:08du vieillissement démographique.
43:10Il y a mécaniquement
43:11dans la répartition
43:12un cycle qui est favorable
43:13quand vous avez
43:14une population
43:15qui rajeunit
43:17et inversement
43:17un cycle défavorable
43:19quand la population
43:20vieillit.
43:21Et la capitalisation,
43:23c'est la capacité
43:24d'aller chercher
43:26du rendement
43:27de la richesse
43:30pour les retraités futurs
43:31sur un cycle long
43:33qui est un cycle
43:34à peu près unique
43:35d'investissement
43:35dans la vie.
43:36C'est le seul cycle
43:37sur lequel vous pouvez
43:38permettre de regarder
43:38à plusieurs décennies,
43:40y compris pour les particuliers.
43:41Et aujourd'hui,
43:42ce n'est pas le cas
43:42dans ces pays,
43:43dont la France,
43:44et c'est mauvais
43:44pour le patrimoine
43:46des Français
43:47parce que du coup,
43:48il n'a pas un assez
43:49haut taux de rendement
43:50et c'est mauvais
43:51pour les finances publiques
43:52puisqu'on le voit
43:53encore en ce moment,
43:55c'est un sujet
43:55qui pèse très lourd
43:56sur les finances publiques
43:58d'un pays
43:58qui est quasiment
43:59intégralement construit
44:01sur un système
44:01de retraite
44:02par répartition.
44:03Donc la solution,
44:03ça passe par quoi ?
44:04Ça passe par des systèmes
44:05de capitalisation individuelle ?
44:08Oui,
44:08alors il y a des systèmes
44:10qui ont été mis en place,
44:10des produits qui d'ailleurs
44:11en soi sont des bons produits,
44:13il ne s'agit pas nécessairement
44:14de changer ces produits-là
44:15comme le PER
44:16que beaucoup de gens connaissent
44:17et d'ailleurs
44:18la loi Industrie verte
44:19a fait en sorte
44:20qu'on mette dans les PER
44:22sous gestion pilotée
44:24des nouveaux investissements
44:26comme la classe
44:26de private equity.
44:27Donc tout ça,
44:28c'est plutôt bien conçu
44:29mais le problème,
44:31c'est que c'est de l'épargne
44:31qui vient uniquement
44:32en supplément
44:33de tout ce qu'on vous prend
44:34chaque jour
44:35sur votre salaire
44:36au titre de la répartition.
44:38C'est considérable,
44:39c'est 28% du salaire brut
44:40qui sont prélevés
44:41pour financer
44:42les prestations de retraite
44:43de la génération
44:44qui est aujourd'hui
44:45à la retraite
44:45et le vrai changement,
44:47ce serait d'introduire
44:48de la capitalisation
44:49dans les cotisations
44:51obligatoires
44:51comme ça existe
44:52dans beaucoup de pays,
44:53d'avoir un étage
44:54de capitalisation
44:55qui vienne diversifier
44:57le système de retraite
44:58français
44:58et vraiment pousser
45:00les Français
45:01à aller investir
45:02dans des classes d'actifs
45:03autres
45:04que des produits
45:05sans risque
45:06qui restent aujourd'hui
45:07la caractéristique
45:08majeurs de leur épargne.
45:09Donc ça veut dire aussi
45:10commencer à financer
45:12sa retraite tôt ?
45:13Absolument.
45:14L'intérêt de la capitalisation
45:15c'est de commencer
45:16le plus tôt possible
45:17évidemment pour avoir
45:18tous les bénéfices
45:18de la capitalisation
45:19mais c'est aussi d'ailleurs
45:21le moment où on peut
45:22le plus être en profit
45:23de la risque.
45:24Il est évident
45:24que quand on se rapproche
45:25de sa retraite
45:26et de sa liquidation
45:27de ses droits
45:28à la retraite,
45:28on va essayer d'avoir
45:29une allocation d'actifs
45:30qui est assez sûre
45:33avec beaucoup d'obligataires
45:34par exemple.
45:35Quand on est en début
45:36d'activité,
45:38là on peut vraiment
45:38s'ouvrir au capital
45:39des entreprises,
45:41au fonds propres
45:42et au capital investissement
45:43et ça c'est un vrai
45:44point fort
45:46de la capitalisation
45:47c'est d'avoir
45:48toute votre carrière
45:49qui vous permet
45:50d'accumuler au maximum
45:51par les effets
45:52de la capitalisation
45:53un patrimoine
45:54qui sera bien
45:55plus important
45:56c'est ce que
45:57tous les économistes
45:57ont pu calculer
45:58si on l'avait fait
45:59sur les 45 dernières années
46:00que ce que la répartition
46:02vous promet aujourd'hui
46:03qui est un rendement
46:04réel presque nul.
46:05Mais on peut imaginer
46:06mettre en place
46:06en France
46:07ce qu'on voit
46:08aux Etats-Unis
46:08avec des épargnants
46:10qui investissent
46:11une partie
46:11de leur épargne longue
46:13en private equity ?
46:14Oui, ce serait possible
46:16il faut un peu de courage
46:17et des solutions
46:19qui existent
46:19qui ne sont pas
46:20si compliquées que ça
46:21on dit toujours
46:21que c'est très difficile
46:22de sortir de la répartition
46:24pour rentrer
46:25dans la capitalisation
46:25parce que ça oblige
46:26une génération
46:27à payer deux fois
46:28c'est en partie vrai
46:29mais ça se lit
46:30et il y a des façons
46:31de surmonter
46:32cet handicap
46:32et donc on pourrait
46:34créer cette capitalisation
46:35obligatoire
46:36dans les systèmes
46:38de retraite français
46:38et les ouvrir
46:40comme je le disais
46:40on vient de le faire
46:41pour les PER
46:42à différentes classes d'actifs
46:43après chacun
46:45de faire ses choix
46:46en termes d'aversion
46:47au risque
46:47et de volonté
46:48de recherche de rendement
46:49mais au moins
46:50on doit pouvoir
46:51offrir cette gamme
46:52de produits
46:54et que tous ceux
46:55qui justement
46:56sont frustrés
46:57d'avoir un faible
46:58niveau de retraite
46:59à cause du mauvais rendement
47:01de la répartition
47:01aujourd'hui
47:02puissent avoir
47:03une alternative
47:03par la partie
47:04en capitalisation
47:05chez nos amis suédois
47:06ça se passe très bien
47:06et ça change considérablement
47:08les perspectives
47:09de niveau de vie
47:09à la retraite
47:10il y a d'autres pays
47:10comme ça ?
47:11oui bien sûr
47:12les Etats-Unis
47:12le Royaume-Uni
47:13en dehors de l'Union Européenne
47:14sont évidemment
47:15deux grands pays
47:16investis en capitalisation
47:17pour vous donner
47:18un ordre de grandeur
47:18Espagne, Italie, France, Allemagne
47:20les quatre premières économies
47:21de l'Union Européenne
47:22l'encours
47:24de retraite
47:25par capitalisation
47:25c'est environ
47:2610% du PIB
47:27c'est très faible
47:28c'est 150%
47:29aux Etats-Unis
47:29donc vous voyez
47:30la différence
47:31également de richesse
47:32accumulée par les ménages
47:34grâce à cet outil-là
47:35et grâce au long terme
47:36alors certains estiment
47:38que généraliser
47:38la capitalisation
47:40ça créerait des inégalités
47:42qu'est-ce que
47:43vous leur répondez ?
47:44je pense que c'est le contraire
47:45c'est-à-dire qu'aujourd'hui
47:46justement
47:46les ménages
47:47les plus modestes
47:48se retrouvent
47:49totalement prisonniers
47:50de la répartition
47:51ils ont en général
47:52pas de capacité d'épargne
47:53en plus de ce que sont
47:55les prélèvements obligatoires
47:56sur leur salaire
47:57tandis qu'à la limite
47:59les plus fortunés
48:00eux ont des alternatives
48:02et ont des capacités
48:03d'épargne
48:03qui leur permettent
48:04d'ailleurs d'investir
48:05dans des produits
48:06comme le PER
48:06que j'évoquais
48:07c'est beaucoup plus difficile
48:08pour un ménage modeste
48:09et donc au contraire
48:11avoir de la capitalisation
48:12obligatoire
48:12ce serait permettre
48:13d'associer tous les français
48:14aux réussites de l'économie
48:16on l'a vu
48:17avec les grands groupes français
48:18depuis 45 ans
48:19c'est une success story
48:20extraordinaire
48:21c'est des groupes
48:21qui sont devenus mondiaux
48:22donc c'est capter aussi
48:23un peu
48:24toute la croissance
48:25de l'économie mondiale
48:26grâce à son portefeuille retraite
48:28le 401k américain
48:30si chaque français a ça
48:31c'est une opportunité
48:32au contraire pour lui
48:33et ça ne crée pas
48:34d'inégalité
48:34ce qui crée
48:35d'inégalité aujourd'hui
48:35c'est que ne sont pas associés
48:37aux dividendes
48:38des entreprises
48:38et aux plus-values
48:39les ménages
48:40qui sont hors
48:41du marché actions
48:41alors si on vous donnait
48:43les clés du système
48:44demain
48:44ce serait quoi
48:45votre priorité
48:47je pense qu'il y a
48:49deux priorités
48:50essentielles
48:50la première priorité
48:51on le voit
48:52c'est très compliqué
48:53de piloter un système
48:54de retraite
48:54comme le nôtre
48:55sans crise
48:57régulière
48:58sociale et politique
48:59donc là-dessus
49:00la réforme abandonnée
49:01en 2019
49:02qui prévoyait un pilotage
49:03par points
49:03était beaucoup plus
49:04intéressante
49:05parce que c'est quelque chose
49:06qui ensuite se gère
49:07sans crise
49:09et sans focalisation
49:11par exemple
49:11sur un âge légal
49:12c'est ce qui existe
49:13avec l'Agir Carco
49:14en France
49:14qui est la retraite
49:15complémentaire
49:15et la deuxième réforme
49:17c'est celle
49:17qu'évidemment
49:17je viens de promouvoir
49:18c'est-à-dire
49:19transférer une partie
49:21quelques points
49:22quelques pourcentages
49:23de la retraite
49:24par capitalisation obligatoire
49:26en cotisation
49:26aujourd'hui
49:27vers de la capitalisation
49:29et donc avoir
49:30ce transfert
49:31répartition capitalisation
49:32encore une fois
49:33en Suède
49:34c'est 2,5% du salaire
49:35c'est déjà pas mal
49:36si on arrivait à ça
49:37dans les prochaines années
49:38en France
49:38un grand merci
49:39Jean-Charles Simon
49:40pour la clarté
49:41de vos explications
49:42on va en venir tout de suite
49:42à la dernière partie
49:44de cette émission
49:45c'est notre séquence
49:47parole d'investisseurs
49:49bonsoir Emmanuel
49:55bonsoir
49:56Emmanuel Papadachi
49:57Stéphanopoli
49:58directeur général délégué
50:00du village
50:00Baissé à Paris
50:02et vice-président
50:04de l'observatoire
50:05de la FinTech
50:06alors on parle souvent
50:07de private equity
50:08dans le monde
50:08des deals large cap
50:10avec des tickets
50:11d'investissement
50:12vous me corrigez Fred
50:13si je me trompe
50:14supérieur à 200 millions d'euros
50:16tout à fait
50:17et ce soir
50:18on a choisi de faire un zoom
50:19bien sur les entrepreneurs
50:20et le monde
50:20du private equity
50:22early stage
50:23donc qui sont plutôt
50:24des fonds de
50:2420 à 40 millions d'euros
50:26vous êtes d'accord aussi ?
50:2820 à 200
50:2920 à 200
50:29ok
50:30forcément
50:31il fallait que je me trompe
50:32alors un mot quand même
50:33avant cela
50:34Emmanuel
50:35sur votre parcours
50:36oui alors
50:36rapidement en fait
50:37en fait
50:39je suis un ancien chercheur
50:40en IA
50:41et en mathématiques
50:42et en fait
50:43en 2002
50:43quand j'ai commencé à travailler
50:44il n'y avait pas d'emploi
50:45dans ce secteur-là
50:46à part quelques petits secteurs
50:47dans le médical
50:48etc
50:48et donc
50:49j'ai dû me mettre
50:50à un autre métier
50:51un métier
50:51des services financiers
50:53et en fait
50:53depuis 25 ans
50:55j'accompagne
50:56la digitalisation
50:56et l'entrepreneur
50:57dans ce monde
50:58de la banque
50:59mais en 2002
51:00on parlait déjà d'IA
51:00ou ça avait un autre nom ?
51:01l'informatique
51:02était inventée
51:03avec l'IA
51:03il y a plus de 70 ans
51:05donc bien sûr
51:06on en parlait
51:07et en fait
51:07j'ai eu différents types
51:09de postes
51:09j'ai été investisseur
51:11j'ai dirigé des scale-up
51:13j'ai fait du M&A
51:14et aujourd'hui
51:14je dirige
51:16le village Baïséa
51:17où j'accompagne
51:18des entrepreneurs
51:18de la tech
51:19des start-up
51:19et en fait
51:20c'est vrai que
51:21mes compétences
51:22mon savoir acquis
51:23en 2002
51:24sont extrêmement utiles
51:25aujourd'hui
51:25surtout sur la place parisienne
51:26mais bon
51:26je pense qu'on y viendra
51:28alors vous avez justement
51:29assisté à toute l'émission
51:30votre débrief
51:32qu'est-ce que vous ont inspiré
51:34nos précédents invités ?
51:35alors moi
51:36le monde que je côtoie
51:37depuis 15 ans
51:38c'est un monde
51:39je ne dirais pas d'innovation
51:40mais d'entrepreneuriat
51:41dans la tech
51:42et je reviendrai un peu dessus
51:43ce que ça signifie
51:44et en fait
51:45on ne dit pas
51:45quand on parle
51:46d'entrepreneuriat dans la tech
51:47on n'a pas forcément
51:48en synonyme
51:49private equity
51:49et en fait
51:51je tiens à dire
51:51que je pense que
51:52ce secteur est extrêmement innovant
51:53je pense que
51:54l'expérience Alta Rock
51:55le montre très bien
51:56le témoignage
51:57de l'investisseur
51:58qu'on a vu tout à l'heure
51:59Europlace
52:00j'aimerais faire
52:00une petite parenthèse
52:01moi ça fait 15 ans
52:03que je suis membre
52:03de finance innovation
52:04il faut voir la puissance
52:05de la fintech
52:08à Paris
52:08et finance innovation
52:09y est pour
52:10beaucoup
52:11c'est une branche
52:12de Paris Europlace
52:12oui exactement
52:13et je ne parle même pas
52:14de Meilleur Taux
52:15qui est une très très belle
52:16success story
52:17donc en fait
52:18je suis à la fois
52:19heureux d'être avec vous
52:20parce que je suis
52:21dans mon monde
52:22et surpris aussi
52:23parce que finalement
52:24c'est un monde
52:24que je n'imaginais pas
52:25aussi innovant
52:26alors quel rôle
52:27justement joue
52:28le village BSC à Paris
52:30dans l'entrepreneuriat
52:31tech en France
52:32oui alors
52:33je vais faire
52:33un petit exposé
52:35très très court
52:35de qu'est-ce qu'une start-up
52:37en fait
52:39je pense qu'il faut le faire
52:39maintenant en 2025
52:41c'est vrai que cette définition
52:41elle est un peu différente
52:42de celle de 2012
52:432013
52:44deux trois points rapides
52:46le premier
52:46c'est que
52:47la tech
52:47telle qu'on l'appelle
52:48en fait
52:49ça existe depuis 12 ans
52:50en France
52:50je pense que
52:52finance innovation
52:52à 12-13 ans
52:53donc on est face
52:55à devant nous
52:55un écosystème
52:56qui se crée maintenant
52:56sous nos pas
52:57donc on apprend
52:59un peu comme des chercheurs
53:00comme j'ai été chercheur
53:01à comprendre ce que c'est
53:02que cet écosystème
53:02donc un peu
53:03comme les fonds evergreen
53:05on comprend en marchant
53:06ce que c'est
53:08il y a dix ans
53:09on pensait que
53:09la tech
53:10c'était des entrepreneurs
53:11enfin
53:12des codeurs informatiques
53:13en basket
53:13dans un garage quelque part
53:14qui par leur prouesse technique
53:16créent des entreprises
53:17avec un chiffre d'affaires
53:19qui augmentaient très vite
53:20on n'était pas trop trop sûr
53:21de l'ibida que ça sortait
53:22voire même
53:23aujourd'hui
53:24c'est plus du tout
53:24le monde dans lequel on est
53:25en fait
53:27ce qu'on sait qu'aujourd'hui
53:27c'est qu'une start-up
53:28c'est une entreprise
53:29qui a une stratégie
53:31ou plutôt une méta stratégie
53:32particulière
53:32en fait
53:34les fondateurs
53:34inventent des entreprises
53:36capables
53:36de tous les trois mois
53:37de tester un nouveau marché
53:39un nouveau produit
53:39un nouveau canal de distribution
53:41une nouvelle gamme tarifaire
53:42et donc
53:43c'est des gens
53:43qui structurent
53:45toute leur entreprise
53:45sur le test and learn
53:47permanent
53:47dans un objectif particulier
53:49c'est optimiser les chances
53:50de trouver
53:51le filon qui marche
53:52et d'accélérer très fort
53:53donc ça
53:54c'est ça une start-up
53:55aujourd'hui
53:55donc on peut une start-up
53:56à 2
53:56on peut une start-up
53:58à 20
53:58à 200
53:59à 4000
54:00comme Doctolib
54:01mais à 800 000
54:02comme Amazon
54:02et bien sûr
54:04je ne sais pas
54:05combien de personnes
54:06chez Meilleur Taux
54:07mais y compris
54:08quand on est plusieurs centaines
54:10chez Meilleur Taux
54:11et en fait
54:12le village Baïsa
54:12nous en fait
54:13on est une sorte
54:13d'observatoire
54:14de ces pratiques
54:15émergentes
54:16managériales
54:17de l'hypercroissance
54:17et notre métier à nous
54:19c'est de dérisquer
54:19les projets entrepreneuriaux
54:21de ces néo-entrepreneurs
54:23et de faire en sorte
54:24que les bonnes pratiques
54:25et mauvaises pratiques
54:26de la place
54:26qu'on a vu
54:27de les appliquer
54:28en fait
54:29pour faire en sorte
54:29que le taux
54:30d'hypercroissance
54:31soit le plus fort possible
54:32donc finalement
54:33on fait un peu
54:34un métier
54:34de parenting partner
54:35de private equity
54:37mais appliquer
54:38je dirais
54:38à un moment
54:39plus tôt
54:39de l'entreprise
54:40alors à quel moment
54:41est-ce qu'une start-up
54:43entreprise
54:44peut-elle faire appel
54:45à un fonds private equity ?
54:46Alors
54:46en fait
54:47ce qu'il faut comprendre
54:48c'est
54:48quel est le cycle
54:50de développement
54:50et de financement
54:51d'une start-up
54:52comme c'est un écosystème
54:54qui naît maintenant
54:55tout de suite
54:55sous nos yeux
54:57en fait
54:58ce qu'il faut comprendre
54:58c'est que
54:59les gens qui financent
55:01ces start-up
55:01sont des entreprises
55:02spécialisées
55:03ça veut dire
55:04que pendant très longtemps
55:06en fait
55:06le principal source
55:07de financement
55:07était les fonds
55:08lébicy
55:09capital risque
55:10qui sont très puissants
55:11à Paris
55:12et extrêmement riches
55:14il y en a plus de 130
55:14l'année dernière
55:15qui ont investi
55:15dans les start-up
55:17mais aujourd'hui
55:18on a deux phénomènes
55:18très forts
55:19qui apparaissent
55:19et un peu
55:20deux parties
55:21de l'échiquier
55:21en early
55:23très très tôt
55:23en fait
55:24il y a un essor
55:24considérable
55:25du business angel
55:26donc c'est des personnes
55:27fortunées
55:28ou dirigeantes
55:30qui veulent investir
55:30dans les start-up
55:31très très tôt
55:31et qui sentent un peu
55:32les coûts
55:33en avance de phase
55:34et de l'autre côté
55:35effectivement
55:36il y a beaucoup
55:36de fonds private equity
55:37qui se mettent
55:38à investir
55:39dans les start-up
55:40plutôt quand elles deviennent
55:41c'est la thèse
55:42du private equity
55:43c'est-à-dire quand elles
55:44deviennent rentables
55:44et lorsque le fondateur
55:46en fait estime
55:47qu'il est arrivé un peu
55:48au max de ses capacités
55:50et dans le cas
55:51il a besoin
55:51d'un apport d'un tiers
55:52pour le faire passer
55:53d'une taille de
55:53disons de 30 personnes
55:55à 300
55:563000
55:5630 000
55:57donc en général
55:59la plupart des fonds
55:59qui investissent
56:00dans les start-up
56:02arrivent que la société
56:02a environ 5-6-7 ans
56:04alors rapidement
56:05pour conclure
56:06comment les entrepreneurs
56:08de la tech
56:08que vous croisez
56:09régulièrement
56:10perçoivent-ils eux
56:11le monde du private equity
56:12alors déjà
56:13ils ne perçoivent pas
56:14parce qu'en fait
56:16on est face
56:16à un monde
56:16il regarde l'émission
56:17voilà exactement
56:18non mais d'ailleurs
56:18merci beaucoup
56:19de m'avoir invité
56:19parce que c'est
56:20en fait on est face
56:21je le redis
56:21sur un écosystème
56:22qui se crée maintenant
56:23tout de suite
56:23et en fait
56:24c'est deux mondes
56:25qui se rejoignent
56:26d'abord c'est l'innovation
56:27en private equity
56:27qui se met à comprendre
56:29ce que c'est
56:29que c'est
56:29l'espèce de méta-entreprise
56:31et Dieu sait que c'est
56:32voilà
56:33c'est que ça révolutionne
56:35quand même
56:35ce métier private equity
56:36de se dire
56:36j'investis dans quelqu'un
56:38dans des hommes
56:39donc je ne peux pas dire
56:40dans cinq ans
56:41où est-ce qu'ils seront
56:41parce que tous les trois mois
56:42ils vont revenir
56:42avec un nouveau plan
56:43c'est un peu ça
56:44quand même le sujet
56:45et puis de l'autre
56:46des investisseurs
56:47qui en fait
56:48pour beaucoup
56:49enfin des entrepreneurs
56:49pardon
56:50qui pour beaucoup
56:50sont venus
56:51ont créé leur entreprise
56:52en se disant
56:53l'alpha et l'oméga
56:54c'est une IPO
56:55dans lequel je vais pouvoir
56:57en fait faire un exit
56:58et bon l'IPO
56:59n'a quand même pas
57:00énormément sur la place
57:01parisienne
57:02et en fait
57:02ils découvrent
57:03ce métier private equity
57:04ils découvrent la qualité
57:05de l'apport
57:06que ça apporte
57:08et en fait
57:08moi je vois ce mariage
57:09au village tous les jours
57:11et d'ailleurs
57:11quelquefois
57:12je l'organise
57:12ce mariage
57:13lorsque j'estime
57:14que c'est nécessaire
57:15et en fait
57:16des deux côtés
57:17il y a des efforts
57:18et en fait
57:18on est en train
57:18de créer une filière
57:19qui je pense
57:19sera assez puissante
57:20et qui j'espère
57:21pour concurrencer
57:22les quelques villes
57:23qui sont un peu meilleures
57:24que Paris
57:25dans le monde
57:26donc New York
57:26Boston
57:27et San Francisco
57:28j'en profite
57:29mais Paris
57:30est une place
57:31très forte des start-up
57:32et on est meilleur
57:32que beaucoup de villes américaines
57:34et devant pas mal de villes
57:36en Europe
57:37et en Asie
57:38et bien ça sera
57:38une belle conclusion
57:39un grand merci Emmanuel
57:41de nous avoir partagé
57:41vos paroles d'investisseurs
57:43merci à Frédéric
57:44et merci à tous nos invités
57:45pour la qualité
57:46de leurs interventions
57:47prochain rendez-vous
57:48bien ce sera le 19 novembre
57:49d'ici là
57:50très belle soirée à tous
57:51et bon investissement
57:53dans l'économie réelle
57:54inside private equity
58:00le rendez-vous pour investir
58:02dans l'économie réelle
58:03et
58:05on
58:06l'économie réelle
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