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  • il y a 1 jour
Mercredi 15 octobre 2025, retrouvez Matthieu Barrière (Responsable de l'allocation d'actifs, ODDO BHF), Alexandre Hezez (Expert en marchés financiers et macroéconomie) et Bing Yuan (Gérante émergent, actions internationales, Edmond de Rothschild AM) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:00...
00:00Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Bing Yuan est avec nous, gérante action internationale et émergente chez Edmond Rothschild, Asset Management.
00:18Bonsoir Bing, bienvenue.
00:20Bonsoir.
00:20Merci d'être là. Bienvenue également à Mathieu Barrière.
00:22Bonsoir Mathieu.
00:23Vous êtes le responsable de l'allocation d'actifs Dodo BHF et Alexandre Ezez qui complète ce trio,
00:29expert indépendant des marchés financiers et expert de la macroéconomie également.
00:34Bonsoir Alexandre.
00:35Bonsoir.
00:35Merci d'être avec nous Alexandre.
00:37Je voulais un mot de commentaire quand même sur LVMH.
00:40Alors la publication, toujours intéressant de s'intéresser à ces grands groupes globaux,
00:46internationalisés dans le secteur de la consommation discrétionnaire, du luxe bien sûr.
00:51Et ce qu'ils nous apprennent, moi ce que je trouve très intéressant au-delà de ça, c'est la réaction de marché.
00:56LVMH n'est pas une petite small cap, elle est suivie par tous les analystes du monde,
01:02toutes les sociétés de gestion du monde connaissent LVMH par cœur,
01:06tous les chiffres sont publics quasiment en temps réel ou en tout cas chaque trimestre.
01:10Pourtant, il y a une réaction de marché très violente avec un cours de bourse qui bondit de quasiment 15%.
01:16Il y a une réaction extrêmement violente parce que finalement les résultats ont quand même bien surpris.
01:20Et quand on regarde dans les détails, dans la plupart des divisions, la maroquinerie, les vins spiritueux,
01:26et avec des zones géographiques, notamment en Asie, qui vont plutôt bien en tout cas.
01:31Et là, au niveau macroéconomique, c'est plutôt une bonne nouvelle.
01:34Et puis c'est un groupe qui finalement a souffert depuis pratiquement deux ans, deux ans et demi.
01:39Ça a été la star, puis effectivement, dans les portefeuilles, ça a été largement surpondéré.
01:44Et ce qui est intéressant, c'est la séquence.
01:46C'est-à-dire qu'il y a eu déjà un fort rattrapage de ces valeurs-là,
01:49mais qui avait vraiment beaucoup baissé en début d'année.
01:52Et puis à partir de la semaine dernière, on a eu beaucoup de brokers, de banques,
01:55qui ont rehaussé tout le luxe en général, Kering, notamment LVMH, Richemont, etc.
02:01Et LVMH, effectivement, c'est vraiment la boussole qui vient d'une certaine manière valider
02:10ce que disaient les banques d'investissement il y a encore une semaine.
02:14Donc c'est plutôt en tout cas un call qui est très rassurant
02:18et qui permet de voir comment ces sociétés-là s'adaptent.
02:22Et alors je ne veux pas non plus être...
02:25Mais quand on voit ce qui se passe, notamment aux États-Unis avec Walmart,
02:28alors ce n'est pas du tout la même chose,
02:29mais on voit que les sociétés B2C peuvent profiter,
02:33et ce sera certainement les prochains acteurs qui vont profiter de l'intelligence artificielle,
02:37pour effectivement développer leur stratégie de croissance.
02:41Ce n'est pas les sociétés B2B, c'est les sociétés B2C.
02:43Et le luxe, ces valeurs-là en font effectivement largement partie.
02:47En plus, il y a des nouveaux designers un peu de partout.
02:49Enfin, il y a un renouveau qui est en train de se faire.
02:50La digitalisation pour ces groupes-là, je pense aussi à L'Oréal,
02:53est stratégique et, j'allais dire, stratégiquement centrale dans leur développement.
03:00Dans le B2C, c'est là où l'intelligence artificielle prend tout son poids,
03:04en tout cas dans la distribution.
03:05Et c'est un bon moment pour remettre du luxe dans des portefeuilles.
03:08Comme vous dites, ça fait deux ans que ça ne paye plus,
03:10ça a été très longtemps les stars de la cote,
03:12au point qu'on ne se posait même plus la question de les vendre.
03:15Moi, j'ai entendu des directeurs de gestion me dire
03:16« j'interdis à mes équipes de vendre LVMH ».
03:19C'était il y a une paire d'années en arrière, j'entends.
03:21C'était peut-être d'ailleurs un signal contrariant.
03:24Mais est-ce que là, on a un vrai chemin potentiel de re-rating
03:28pour ces valeurs-là et pour ce secteur ?
03:30En tout cas, pour des valeurs de croissance qui ont réussi à s'adapter quand même,
03:33les valorisations restent encore raisonnables face à d'autres secteurs
03:38comme la tech où les valorisations sont stratosphériques.
03:40Donc, il y a des arbitrages qui peuvent progressivement se faire
03:43pour se remettre en tout cas à l'achat sur ces thèmes-là.
03:47Sans être spécifique sur LVMH, Mathieu, mais qu'est-ce que ça nous envoie comme signal ?
03:52Et est-ce que c'est le signe que le marché ou que les investisseurs
03:56sont prêts à retrouver de l'appétit pour d'autres secteurs ?
04:00En Europe, on a beaucoup été tirés depuis des années maintenant par les financières,
04:04les industriels, le thème des infrastructures a bien performé également cette année.
04:09Est-ce qu'il y a la place pour voir revenir des thèmes comme celui du luxe
04:12ou de la consommation discrétionnaire, en l'occurrence, dans nos marchés ?
04:15Effectivement, les investisseurs, et vous l'avez déjà évoqué,
04:19encore plus ces dernières années sont assez surpondérées,
04:22des valeurs dites de momentum.
04:23Finalement, dès qu'un titre commence à être sur des bons rails,
04:26il y a des stratégies qualitatives et quantitatives qui tendent à les surpondérer.
04:31Ensuite, ça crée un peu un déséquilibre.
04:33Vous avez parlé du poids des financières, de la tech,
04:36des choses, on va dire, ultra-cycliques,
04:38même si ce ne sont pas forcément les mêmes cycles sous-jacents.
04:41Je pense que beaucoup de maisons de gestion essayent un peu de diversifier
04:43leur portefeuille face aux risques macroéconomiques.
04:45Et quand on voit un secteur du luxe, qui historiquement se payait cher,
04:49qui est maintenant sur des valorisations à peu près en ligne avec l'historique,
04:52tandis que l'ensemble de la cote, lui, approche ou dépasse 16 fois les résultats,
04:57en termes de multiples de valorisation,
04:59oui, ça crée une espèce de coussin à même de relever les valorisations
05:04qui relativement restent du marché,
05:05pour des valeurs plutôt de qualité en termes de bilan,
05:10où on peut espérer un retour de croissance des ventes,
05:13une renormalisation des marges,
05:15ça crée du potentiel et de la pression acheteuse.
05:19Dans l'anticipation des bénéfices,
05:21on est au début de la saison de publication, évidemment,
05:24donc on est un peu court en termes de données,
05:26mais est-ce qu'il y a l'idée que des secteurs
05:28qui ont peut-être été délaissés ces derniers temps
05:31pourraient afficher des performances et une dynamique bénéficiaire plus positive
05:35qui serait de nature, justement,
05:37à entretenir peut-être cette diversification ou cette rotation, Mathieu ?
05:41Alors, vous l'avez évoqué en tout début d'émission,
05:46et effectivement, on est court en termes de données,
05:48mais on a déjà eu des premières publications,
05:50notamment sur OUSVS et sur les bancaires.
05:53Des publications qui sont quand même d'excellentes factures.
05:56Les bancaires aux Etats-Unis ont légèrement surperformé le marché américain,
06:02mais n'ont pas du tout eu récemment une trajectoire comparable
06:05à celle des financières européennes.
06:07Les financières européennes, il y avait énormément d'arguments pour les acheter,
06:11notamment des valorisations qui créaient un certain confort.
06:15Cet argument, il est toujours présent, mais il a un peu disparu.
06:19Et je pense qu'il peut y avoir un mouvement de développement,
06:21d'élargissement, justement,
06:22et de diversification de risques au sein des financières vers ces valeurs américaines.
06:28Oui, je comprends.
06:28On va regarder peut-être le secteur américain
06:31après les performances stellaires du secteur bancaire en Europe
06:34depuis le Covid maintenant.
06:36Je rappelle, c'est un secteur qui surperforme
06:38et qui fait mieux que le Nasdaq depuis Covid en Europe.
06:43Si je reviens à LVMH, Bing,
06:45qu'est-ce que LVMH nous dit,
06:47notamment de la consommation dans des marchés émergents ?
06:51Et je pense bien sûr au premier d'entre eux,
06:52le marché chinois.
06:54Et au-delà de LVMH,
06:56quels sont les signaux en provenance du marché chinois,
07:00de la macroéconomie chinoise,
07:02notamment sur le plan du consommateur ?
07:05Oui, effectivement, comme vous avez dit au début,
07:08en fait, le marché chinois,
07:10ça reste un marché très important
07:11pour tout l'ensemble du secteur luxe en Europe.
07:15Alors que pendant les trois ans passés,
07:18en Chine, on sait que c'est quand même très compliqué.
07:22Après Covid, le sentiment des consommateurs
07:25reste très très faible.
07:26Et puis, on a cet effet de richesse
07:28qui est vraiment impacté par le marché immobilier.
07:31Et aujourd'hui, d'après le management de LVMH,
07:35en Chine, c'est mieux qu'attendu
07:37parce qu'on a quand même traversé l'année dernière
07:40très très difficile.
07:42Et puis, on commence à voir qu'en mois d'août,
07:45les chiffres, ça commence à se stabiliser.
07:47Je ne dirais pas encore améliorer complètement
07:50parce que ça reste un défi assez important,
07:54la déflation en Chine.
07:56Et puis, on n'a toujours pas résolu
07:58ce problème du marché immobilier.
08:00Et donc, je dirais plutôt stabilisé.
08:03Et c'est ce que moi, j'ai vécu aussi en Chine
08:05pendant le mois passé.
08:06Et je vois très bien que, c'est vrai,
08:08il y a toujours la déflation,
08:10mais les gens, ils commencent à s'habituer
08:12à cette situation-là.
08:14Comment vous expliquez que les actions chinoises,
08:18notamment, affichent de telles performances
08:21depuis le début de l'année
08:22quand, du point de vue macro,
08:24vous le dites vous-même,
08:25on n'est pas encore dans l'idée d'une amélioration,
08:28d'une simple stabilisation à des niveaux assez bas
08:31pour le rythme de croissance
08:32ou les rythmes de croissance
08:33qu'on a pu voir en Chine auparavant.
08:37Comment vous expliquez que le marché chinois,
08:39lui, ait pu redécoller comme ça ?
08:40En fait, la bonne performance du marché chinois
08:43n'est pas simplement de cette année.
08:46En fait, si on regarde,
08:47c'est vraiment à partir de septembre l'année dernière.
08:50Et qu'est-ce qui s'est passé ?
08:51C'est vraiment le gouvernement local
08:53a pivoté complètement leur mentalité
08:57idéologique vers plus de pro-business, pragmatisme.
09:03Et c'est vraiment ça que nous,
09:05on base notre investissement sur la Chine.
09:09Et pourquoi le secteur privé est super important pour la Chine ?
09:14Il faut savoir que 50% de PIP
09:16se contribue par les secteurs privés
09:18et 70% d'innovation
09:20et 80% de création d'emplois.
09:23Le fait que le gouvernement chinois
09:25commence à soutenir le secteur privé,
09:28commence à soutenir l'innovation,
09:30ça crée vraiment tous ces engouements
09:33des investisseurs qui reviennent en Chine.
09:35Et puis, on a toujours l'effet de deep-seek,
09:38bien sûr, au début de cette année.
09:40Et avec tout ça,
09:42on a eu une super performance
09:45depuis l'année.
09:47Ça permet d'oublier ce qui,
09:49pour des investisseurs globaux,
09:51anglo-saxons notamment,
09:53avait rendu la Chine ininvestissable
09:55à la sortie du Covid, Bing,
09:58notamment le fait que le pouvoir
10:00pouvait décider de rayer
10:02un secteur d'activité privé
10:03d'un trait de plume comme ça.
10:05Alors, c'était l'éducation,
10:06l'aide tech, les jeux vidéo, etc.
10:09On a vu disparaître ces secteurs,
10:10boursièrement parlant, j'entends.
10:13Ça, ça a changé.
10:14Complètement.
10:15Parce que, pourquoi on a
10:17une très basse valorisation
10:19sur le marché chinois ?
10:21On a à peu près 8 fois PO le plus bas,
10:24alors qu'on est à 20 fois plus
10:26sur le marché aux Etats-Unis.
10:28Justement, les investisseurs,
10:30ils donnent une décote là-dessus.
10:33Alors que, comme je disais tout à l'heure,
10:35c'est complètement changé
10:36depuis l'année dernière.
10:38Et maintenant, la perception de la Chine
10:40a complètement changé aussi.
10:42Avant, on pensait que c'était
10:43une économie basée sur le manufacturing.
10:47Et aujourd'hui, on veut donner
10:49la valorisation à la partie innovation.
10:51donc, je dirais,
10:54le re-rating là-dessus là,
10:56c'est un peu plus durable.
10:58Bon, ils produisent toujours beaucoup.
11:00C'est une économie qui continue
11:01de produire beaucoup,
11:02mais il y a un vrai shift, vous dites,
11:03dans la stratégie du gouvernement
11:06pour pousser toujours un peu plus,
11:08en tout cas, l'innovation.
11:09Est-ce que ça rend la Chine
11:10à nouveau investissable ?
11:12Alors, la variation des prix
11:13fait vite changer les sentiments aussi.
11:15Quand on a des telles performances
11:16sur un marché, évidemment,
11:17tout le monde a envie d'en profiter,
11:19j'imagine, Mathieu.
11:21Mais est-ce que, fondamentalement,
11:22il y a quelque chose de solide
11:23qui est en train de se construire
11:24sur ces actions émergentes
11:26et notamment chinoises ?
11:27Alors, en pratique,
11:28c'est un marché qui a toujours
11:30été investissable,
11:31mais effectivement,
11:31qui a été devenu assez impopulaire,
11:33notamment vu des États-Unis.
11:35On a l'impression que la majeure partie
11:37de cette impopularité,
11:38elle s'est résorbée.
11:39Quand on regarde des signaux faibles,
11:42le marché chinois,
11:43il est un peu scindé en deux
11:44en termes de cotation.
11:45Il y a Hong Kong et il y a Shanghai.
11:47En termes de kilométrage,
11:48on n'est pas très loin de l'autre.
11:50Mais des fois, on a d'ailleurs
11:52des entreprises qui sont cotées
11:53sur les deux marchés
11:54et qui, théoriquement,
11:55devraient être à peu près au même prix.
11:56En pratique, ce n'est pas du tout le cas.
11:57Et on s'aperçoit qu'on a eu quand même
12:01une belle remontée,
12:02notamment sur la première partie de l'année,
12:04de l'ensemble de la place hongkongaise.
12:06Donc, en fait, des flux internationaux
12:08qui sont revenus
12:08et qui, finalement, ont écouté
12:10ces discours des autorités centrales chinoises
12:12qui ont commencé,
12:13si on s'inscrit sur un cycle un peu plus long,
12:14par faire du stimulus monétaire massif
12:16il y a 5-6 ans.
12:18Et ensuite, des signaux de marché,
12:20de nombreux signaux faibles.
12:21C'est vrai qu'ils ont arrêté
12:22de massacrer,
12:23de sortir des secteurs de la cote.
12:25Au contraire, on a vu,
12:27dans une logique assez offre-demande,
12:29par exemple, des suppressions
12:30d'introductions en bourse.
12:32Avec la logique,
12:32s'il y a moins de titres,
12:33ce qui est rare est cher,
12:34donc s'il y en a moins,
12:35ça fait monter la cote.
12:36Maintenant, on a l'impression
12:39que les autorités considèrent
12:40qu'on est revenu sur des valorisations
12:42qui sont sur des niveaux,
12:44on va dire, acceptables.
12:46Il faut effectivement
12:46que ce soit les fondamentaux
12:48qui prennent le relais.
12:50La poursuite de la croissance
12:51du marché chinois,
12:52ce ne sera pas globalement juste
12:53de la remontée de multiples
12:56qui étaient des fois absurdes.
12:58Alors, on l'a vu,
12:58il y a 3 ans,
12:59par exemple,
12:59juste sur les pétrolières chinoises,
13:01des fois, c'est absolument absurde,
13:02mais qui d'Occident
13:03voulait acheter une pétrolière chinoise
13:04détenue majoritairement par l'État ?
13:06Finalement, on a vu un re-rating là-dessus,
13:08ça reste peu cher,
13:09mais pour qu'il y ait une continuation,
13:11il faut qu'il y ait
13:11une amélioration des résultats
13:12et ça semble poindre son nez.
13:14Oui, oui.
13:15Les signaux macro,
13:17alors on verra entreprise par entreprise,
13:19mais les signaux macro,
13:20vont dans le sens
13:22d'un début de stabilisation,
13:23voire d'amélioration,
13:24c'est votre sentiment aussi, Mathieu ?
13:26Certains, puis aussi,
13:27on rentre dans une nouvelle phase,
13:29après ces stimulus monétaires
13:31et puis, je dirais,
13:32un peu ces stimulus boursiers,
13:34on a quand même de plus en plus
13:35de discours,
13:36de stimulus économiques
13:38et de la consommation.
13:40Alors, la lecture du discours chinois
13:42est toujours compliquée,
13:44M. Bessens s'en plaignait
13:45en disant d'ailleurs
13:46que dans ces négociations,
13:47il a d'un côté
13:48le ministre de l'économie
13:50et de l'autre côté
13:51le ministre du commerce
13:52et qu'ils ne sont pas forcément alignés
13:53ou peut-être,
13:54mais ils font semblant
13:54de ne pas l'être.
13:55Mais globalement,
13:55on a l'impression
13:56d'une amélioration
13:57et quand on parle
13:58de la difficulté
13:59de l'économie chinoise,
14:01rappelons qu'on reste
14:01sur des rythmes
14:02de croissance officielle
14:034 à 5%
14:04et une problématique
14:05de déflation.
14:05On aurait été très heureux
14:06il y a trois ans
14:07d'avoir une inflation à zéro
14:08et de la croissance à 4% ici.
14:10Oui, oui, oui.
14:11On a vu encore
14:11l'indice des prix en Chine
14:13ce matin, effectivement,
14:13qui reste négatif sur un an.
14:15Sur cette situation chinoise,
14:16la remontée des actions chinoises,
14:18est-ce que c'est avant tout
14:19une question de positionnement,
14:20de valorisation
14:21qui était devenue absurde
14:22et est-ce que ça peut être
14:23l'idée d'un cycle ?
14:26Enfin, je veux dire,
14:26après, on parlera
14:28de la tech américaine
14:28tout à l'heure,
14:29mais après le krach de 2000
14:31et de la bulle TMT,
14:33il y a eu des années
14:34de performances spectaculaires
14:36pour les actions chinoises.
14:37La Chine venait de rentrer
14:38dans l'OMC.
14:39C'était aussi un événement
14:40majeur de ce point de vue-là.
14:41Oui, exactement.
14:422001, ça a été vraiment
14:44un élément fondateur
14:45d'un cycle assez important.
14:47Je pense que sur la Chine,
14:49vraiment, l'élément
14:50le plus important,
14:50c'est septembre l'année dernière,
14:51un vrai changement.
14:52Un vrai changement.
14:53Je sais qu'on avait écrit
14:54pas mal de papiers là-dessus
14:56et c'était quand même
14:57un fort pari
14:57qu'on avait conservé.
14:58À l'époque,
14:59en septembre l'année dernière,
14:59il vous confie.
15:00En interne,
15:01c'était assez dur.
15:02Je veux bien le croire.
15:03Même en interne,
15:04c'était assez dur.
15:05Je veux bien le croire.
15:05Effectivement,
15:06parce qu'on voyait des outflows,
15:07des flux qui sortaient
15:08continuellement,
15:09mais en tout cas,
15:10quand on regardait
15:10dans le rétroviseur,
15:11ce n'était pas bon,
15:12mais il fallait effectivement
15:13aller un peu plus loin.
15:14Je pense qu'il y a aussi
15:15le positionnement de la Chine
15:16dans le monde,
15:17à la fois économique
15:23un peu à la méthode américaine
15:24où ce qu'on a fait,
15:25c'est que pour redonner
15:25la confiance,
15:26il fallait reflatter les actifs.
15:27L'immobilier,
15:28ce n'était pas possible.
15:30C'est passé par la bourse.
15:31Et c'est passé par la bourse.
15:32Ça redonne de la confiance
15:33et un effet richesse
15:34qui est assez important.
15:35C'est exactement
15:36ce qui s'est passé
15:36dans nos pays
15:37après la crise de 2009.
15:39Il fallait reflatter les actifs
15:40et là,
15:41c'est en train d'être fait.
15:42C'est pour ça que,
15:43même si on peut s'inquiéter
15:43à un moment,
15:44les autorités s'inquiètent
15:45de la hausse de la bourse,
15:46là,
15:46on est dans une situation
15:53de l'effet richesse
15:54qui redonne de la confiance.
15:56Et donc,
15:56c'était vraiment une volonté
15:57d'ouvrir et de tout faire
15:58pour attirer...
15:59Surtout après l'effet de destruction
15:59de richesse dans l'immobilier.
16:00Exactement.
16:01Donc, c'était de tout faire
16:02pour attirer des flux
16:03d'abord locaux,
16:04puis internationaux.
16:05On l'a vu sur Hong Kong.
16:07Et puis,
16:07il y a quand même quelque chose.
16:08C'est que,
16:09rappelons-nous en 2018,
16:11la première guerre commerciale
16:12entre la Chine et les États-Unis.
16:13La Chine était vraiment...
16:14Courber les Chines
16:15et courber les Chines
16:16alors que là,
16:17on le voit bien
16:17dans les discussions,
16:19la Chine est légale
16:21des États-Unis.
16:22Non, mais c'est un énorme changement.
16:24C'est-à-dire qu'ils parlent
16:25au même niveau
16:26et on voit bien
16:27que les États-Unis
16:28tentent des choses.
16:29Besant a beau parler.
16:30En fait,
16:30ils ont peur de la Chine
16:31parce que la Chine
16:31s'est complètement transformée.
16:33C'est qu'elles sont leaders
16:35dans 80 ou 90 %
16:37des technologies de rupture.
16:38L'exemple de l'hélium,
16:39par exemple,
16:40ils étaient dépendants
16:40à 95 %,
16:41ils sont plus que dépendants
16:42à 5 %.
16:43Enfin bon,
16:43il y a une stratégie
16:44quand même beaucoup plus long terme
16:45et depuis plusieurs années,
16:47ils ont profité
16:48de cette période de crise
16:49effectivement pour repenser
16:50leur modèle.
16:52Et donc,
16:52ça change absolument tout
16:53et la Chine a un pouvoir
16:54qu'elle n'avait pas avant
16:55même vis-à-vis des États-Unis.
16:57Et donc,
16:58vous ajoutez à cela...
16:59Le pouvoir,
16:59elle se sent supérieure.
17:00C'est ce que raconte
17:01le Wall Street Journal
17:01ce matin.
17:02Il nous dit que
17:03dans l'entourage
17:04de Xi Jinping,
17:05le président chinois
17:06pense que Donald Trump,
17:08comme d'habitude,
17:09va se dégonfler,
17:10que le stock market,
17:12une baisse trop forte
17:12du marché action américain,
17:14le fera reculer
17:15vis-à-vis de la Chine
17:16et des menaces
17:17qu'il peut brandir
17:18aujourd'hui.
17:18Ça semble être ancré
17:19en tout cas
17:20dans l'état d'esprit
17:21du pouvoir chinois
17:22aujourd'hui.
17:22Dans l'esprit de Trump,
17:23il a à peu près 12 mois
17:24il y a les élections
17:24mi-mandat,
17:25etc.
17:26Dans l'esprit,
17:27en tout cas,
17:28des autorités chinoises,
17:29on est plus lointains.
17:30Donc en fait,
17:31on voit que la discussion,
17:32il y a des pics,
17:34mais en fait,
17:34la Chine détient le pouvoir
17:35des métaux rares,
17:37détient énormément de pouvoir
17:38à terme.
17:39Et en fait,
17:40d'une certaine manière,
17:41ils ont le pouvoir.
17:41Donc,
17:42il va falloir négocier.
17:42Et la Chine,
17:44encore une fois,
17:45est à mon avis
17:46dans un top 3
17:47sur les indices boursiers.
17:49Quel comportement
17:50on peut imaginer
17:51de la part de la tech chinoise
17:53et des grandes firmes
17:54technologiques chinoises
17:55aujourd'hui,
17:56Bing,
17:57par rapport
17:58à la dynamique
17:59de la tech américaine ?
18:01Parce que,
18:02j'imagine que pour certains
18:03investisseurs,
18:04aller acheter
18:04de la tech chinoise
18:05au moment où la tech américaine
18:06se paye très très cher,
18:08ça peut être aussi
18:09une alternative,
18:10voire un hedge
18:11ou une couverture
18:12ou un arbitrage.
18:14Il y a une corrélation
18:15très forte
18:15entre ces deux marchés,
18:17entre les deux parties
18:18tech chinoises
18:19et américaines.
18:20S'il y a un problème
18:21sur la tech américaine,
18:22est-ce qu'on le voit
18:23sur la tech chinoise
18:24ou est-ce qu'il y a
18:24un peu de décorrélation
18:25quand même
18:26entre ces deux univers ?
18:27Je pense que
18:28si on regarde
18:28le cours de bourse
18:29depuis 3-4 mois,
18:31peut-être tout va
18:32lié avec l'IA,
18:34ça c'est une corrélation,
18:35mais si on regarde
18:36un thème de fondamentaux,
18:37ce n'est pas totalement lié
18:39parce que la mentalité
18:41des sociétés chinoises
18:43est complètement différente
18:44par rapport aux Etats-Unis
18:45sur le sujet
18:47de l'intelligence artificielle
18:49parce qu'aux Etats-Unis,
18:50tout le monde
18:50veut gagner la course.
18:52Donc ils investissent
18:53avec des chiffres
18:54vraiment absurdes
18:55alors qu'en Chine,
18:57on a des mentalités
18:58complètement différentes.
19:00Je viens d'écouter
19:00une interview
19:01de Zhou Zhei,
19:02en fait c'est le patron
19:03d'Alibaba.
19:04Ils disent
19:05qu'il n'y a pas
19:07un gagnant
19:07qui peut gagner
19:08tout le parc de marché
19:09là-dessus
19:10parce que ça s'évolue
19:11tellement vite
19:11et l'importance
19:13c'est vraiment
19:13de l'adoptation.
19:15Or que si en Chine,
19:16si on regarde les sociétés,
19:17maintenant 50%
19:18ils ont déjà
19:19utilisé AI
19:20dans leur travail.
19:22Et donc c'est pareil
19:23pour toutes ces sociétés
19:24chinoises,
19:25IA,
19:26eux aussi,
19:27la première chose
19:28qu'ils réfléchissent
19:29c'est vraiment
19:29comment je peux monétiser.
19:31alors qu'on a rencontré
19:33des sociétés...
19:35Alors que Sam Altman
19:36chez OpenAI
19:36nous dit que ce n'est pas
19:37son top 10
19:38que pour l'instant
19:39ça ne le concerne pas
19:40rentabiliser ses investissements.
19:42Voilà, vous voyez
19:43la mentalité
19:44est complètement différente.
19:45Alors que nous
19:46on contrôle vraiment
19:47le coût
19:48et puis on vient
19:49de parler avec
19:49une société
19:50qui fait de LLM
19:51en Chine,
19:52un des plus grands.
19:54Ils disent pour eux
19:54le coût
19:55d'inférence
19:56c'est à peu près
19:583%
19:59des coûts
20:00pour les sociétés
20:02américaines.
20:05Et côté training
20:06c'est que 10 à 20%.
20:08Ceci explique aussi
20:09qu'Alibaba
20:11ils viennent d'annoncer
20:13leur investissement
20:14ils ont augmenté
20:15leur investissement
20:16côté IA
20:16ils disent
20:17on va investir
20:1853 milliards de dollars
20:19alors que le chiffre
20:21c'est vraiment
20:21fois 20
20:22pour OpenAI.
20:24Donc c'est pour vous dire
20:24que...
20:25Deux stratégies
20:25très différentes.
20:26de la part
20:27de l'écosystème
20:28AI en Chine
20:29et vis-à-vis
20:30de l'écosystème
20:31AI en Chine.
20:32On m'avait raconté
20:33parce que DeepSync
20:34aura été évidemment
20:35un des événements
20:35marquants de cette année
20:37la révélation au monde
20:38de DeepSync
20:39et de ce modèle
20:40effectivement à bas coût
20:42je ne sais pas comment
20:43le qualifier
20:43d'intelligence artificielle
20:45on m'a raconté
20:46la vitesse de déploiement
20:47de DeepSync
20:48alors à la hauteur
20:50de la Chine.
20:51Ça a été déployé
20:52dans les écoles
20:53dans les hôpitaux
20:54dans un certain nombre
20:55d'institutions
20:56publics ou parapubliques
20:57à une vitesse
20:59infernale
20:59Bing.
21:00Donc c'est vraiment
21:01ce point adopté
21:04et monétisé
21:05côté Chine.
21:06Je pense que
21:07on n'est pas
21:08le même rythme.
21:09Donc c'est un cas
21:09d'investissement différent
21:10en fait.
21:10et puis aussi côté financement
21:12c'est pareil
21:13côté financement
21:14on ne sait pas
21:15comment Open AI
21:16va financer
21:16tous ces investissements
21:18mais en Chine
21:19on voit que
21:20tous ces chiffres là
21:21ça reste assez rationnel.
21:23Bon Mathieu
21:23alors
21:24il y a de la rationalité
21:25dans l'écosystème
21:26IA en Chine
21:28on verra
21:29est-ce qu'il y en a encore
21:30dans l'écosystème
21:31IA américain ?
21:33Alors
21:33il y a
21:35des situations
21:36très disparates
21:38au niveau
21:38de la cote américaine.
21:40C'est vrai
21:41qu'on lit souvent
21:42des parallèles
21:43d'ailleurs ça fait
21:44quelques trimestres
21:45qu'on les lit
21:45ils sont à BRFO
21:46entre ce qu'on voit
21:47actuellement
21:47en termes de valorisation
21:48sur les marchés boursiers
21:49et puis la grande épisode
21:50de la bulletech
21:51est-ce qu'on est en 96
21:53ou est-ce qu'on est en 2000 ?
21:56On n'est pas
21:56en 2000.
21:59En termes de valorisation
22:01on est sur des entreprises
22:04prenons NVIDIA
22:05par exemple
22:06l'icône phare
22:08du secteur
22:08on est sur environ
22:0940 fois les résultats
22:10NVIDIA génère
22:11des cash flows
22:12les réinvestis
22:13mais enfin génère
22:14du cash
22:15génère des résultats
22:16Après chaque publication
22:17on m'a raconté
22:17parce que le PE d'NVIDIA
22:18peut varier assez fort
22:19entre deux publications
22:20mais après chaque publication
22:21on revient
22:22autour de 35-40
22:23Les chiffres
22:24peuvent paraître
22:24énormes
22:25on est environ
22:26sur 4000 milliards
22:28de valorisation
22:28pour NVIDIA
22:29mais on parle
22:30de 100 milliards
22:30de résultats nets
22:31Si on reprend
22:32à l'époque
22:33j'ai regardé les chiffres
22:34Cisco en 2000
22:35on était sur
22:36simplement
22:37un demi-trilliard
22:38500 milliards
22:39de valorisation
22:39par contre
22:40on était sur
22:403 milliards
22:41de résultats
22:41donc on était
22:42à plus de 100 fois
22:43en termes de multiples
22:45donc
22:46il y a des situations
22:48qui justifient
22:49ensuite
22:49je pense que globalement
22:50les investisseurs américains
22:51il y a eu un peu
22:51cette roueille sur la Chine
22:53on se rue globalement
22:55sur les indices
22:55tech
22:56de Hong Kong
22:58il y a eu un élargissement
22:59de la tech
23:01il y a d'autres entreprises
23:02des chaînons essentiels
23:03des data centers
23:05il faut des puces
23:07à un moment
23:07on était sur
23:08TSMC
23:09qui avait eu
23:09une séquence formidable
23:10ensuite
23:11il y a eu
23:12ASML
23:13dont on parlait ce matin
23:14où il y a eu des craintes
23:15et finalement
23:15il semble que ces craintes
23:17sont un peu
23:18diluées
23:19et puis par exemple
23:20on peut parler du marché coréen
23:21une des meilleures performances
23:22dans les émergents
23:23où il y a Samsung
23:25ou Winix
23:26et dans le dernier cas
23:27on parle d'entreprises
23:28dont les résultats progressent fortement
23:29mais qu'on paye environ
23:30une dizaine de fois
23:31les résultats
23:32avec des prix
23:34des sous-jacents
23:35effectivement
23:36ils produisent
23:36de la mémoire flash
23:38de la mémoire NAND
23:38et le prix
23:39actuellement
23:40il y a un peu une pénurie
23:42c'est comme sur d'autres choses
23:42il y a une pénurie de composants
23:43le prix des composants
23:44monte très vite
23:45et il y a du cash
23:47qui rentre dans ces entreprises
23:48mais ça veut dire
23:48qu'aujourd'hui
23:49dans un portefeuille global
23:50on peut trouver de la tech
23:52alors il y a la tech américaine
23:53mais on peut trouver de la tech
23:55à prix raisonnable
23:56je ne sais pas comment dire
23:57à prix non déraisonnable
23:58à prix non déraisonnable
23:59avec des vraies perspectives
24:01évidemment
24:01Mathieu
24:02ensuite
24:03il y a des sous-cycles
24:04qui sont assez aléatoires
24:06difficilement
24:07prédictibles
24:09donc
24:09essayer de
24:11diversifier
24:12le plus possible
24:13au sein de la tech
24:14en étant à la fois
24:15sur du hardware
24:15en étant sur du software
24:17en étant sur des choses
24:18très en amont
24:19ça paraît essentiel
24:21pour minimiser
24:22en tant que gestionnaire de portefeuille
24:23notre but
24:24c'est quand même
24:24d'essayer
24:26c'est pas un boulot facile
24:26tous les jours
24:27mais de minimiser un peu
24:28la volatilité
24:29y compris à court terme
24:29des portefeuilles
24:30et la solution pour ça
24:31c'est la diversification
24:32au maximum
24:33bon
24:34ce thème tech
24:35ce thème IA
24:36comment vous le regardez
24:37aujourd'hui
24:37Alexandre
24:39avec une partie américaine
24:40évidemment
24:40toujours très concentrée
24:42quand même
24:42est-ce que ça rend
24:44les choses vulnérables
24:45aux Etats-Unis
24:45particulièrement
24:46pour le Nasdaq
24:48mais pour l'ensemble
24:49du marché américain
24:50également
24:51voire de l'économie
24:52puisqu'on comprend
24:52que les dépenses
24:54liées à la construction
24:56de cet écosystème IA
24:58génèrent peut-être
25:00la moitié
25:00de la croissance américaine
25:01aujourd'hui
25:02voire plus
25:03d'après un des proches conseillers
25:07de Barack Obama
25:08qui disait que c'était
25:0980% de la croissance américaine
25:11qui était liée à l'IA
25:12sur les deux derniers trimestres
25:12et d'ailleurs
25:13dans beaucoup d'Etats
25:14on est en récession
25:14c'est là où c'est compliqué
25:15pour la banque centrale
25:16l'économie en cas
25:17exactement
25:18où il y a des Etats
25:20qui sont en récession
25:21et puis d'autres Etats
25:21effectivement
25:22qui sont en surchauffe
25:24et globalement
25:25ça donne une économie
25:26en godiloc
25:27à 2%
25:28donc pour la banque centrale
25:30ça va être très compliqué
25:31parce que
25:31je dirais que
25:32l'erreur qui peut être faite
25:34en tout cas
25:34la difficulté
25:35ce qui peut se passer
25:36à un moment
25:37sur ce qui s'est passé
25:38en 2014
25:38notamment sur la Chine
25:39où vous commencez
25:40à remettre du jus
25:41dans l'économie
25:42et en fait
25:42ça se met encore
25:43sur des secteurs
25:45qui sont encore plus spéculatifs
25:46comme on l'a eu
25:47sur la bourse
25:48à un moment chinoise
25:49où à chaque fois
25:50qu'on mettait des plans
25:51de relance
25:51ça se déversait
25:52et pas du bon côté
25:54donc il y a quand même
25:56un biais
25:57de comportement
25:59qui va être difficile
26:00à gérer
26:01et sur la tech
26:02évidemment
26:03qu'il y a
26:03un engouement
26:05et ça semble
26:06ne pas s'arrêter
26:06parce que finalement
26:07il y a
26:08le nouveau
26:09en tout cas
26:10catalyseur
26:11de tout ça
26:11outre les résultats
26:12c'est le fait
26:13qu'il y a des accords
26:14des accords
26:15des prises de participation
26:16qui sont pour l'instant
26:17gagnantes-gagnantes
26:17parce qu'en fait
26:18vous mettez 100 milliards
26:19pour 100 milliards
26:21finalement
26:22comme les valorisations
26:23sont importantes
26:23ça crée de la richesse
26:24automatique
26:25c'est un peu consanguin
26:27c'est un peu consanguin
26:28et de plus en plus
26:29notamment dans des émissions
26:31aux Etats-Unis
26:32on commence à avoir peur
26:32de ce qu'ils appellent
26:34le financement circulaire
26:34c'est-à-dire qu'on a eu
26:36à des moments au Japon
26:37ou par exemple
26:37où ça s'est mal terminé
26:38mais ça peut durer encore
26:39assez
26:40Cisco finançait Sprint
26:41qui achetait
26:42les équipements de Cisco
26:43et puis un jour
26:44on s'est aperçu
26:45qu'il n'y avait plus de demande
26:46donc le Canary
26:49il est un peu
26:50c'est en tout cas
26:51un des risques
26:52mais ça peut durer
26:53pendant un petit moment
26:54parce qu'il peut encore
26:54remettre 100 ou 200 milliards
26:55les chiffres sont tellement importants
26:58et donc
26:58pour l'instant
26:59le vent est en poupe
27:01et de toute manière
27:02les flux
27:02on le voit
27:02tout se concentre là-dessus
27:04donc on sait que cette concentration
27:05est un danger
27:06mais c'est aussi
27:07ce qui permet
27:07aux indices
27:08de monter autant
27:09dans les années
27:10début du XXe siècle
27:11les chemins de fer
27:12c'était 80%
27:13de la cote à un moment
27:14et c'était une vraie révolution
27:16non mais la révolution
27:17elle était là
27:17et puis après
27:18c'était devenu plus rien
27:2010-15 ans
27:2110-15 ans après
27:22donc il y a quand même un risque
27:23mais pour l'instant
27:24en tout cas
27:24il faut essayer de voir
27:25des signaux faibles
27:26qui permettent
27:27les matières premières
27:28notamment
27:28peuvent l'être
27:30à un moment
27:30parce qu'il y a un engouement
27:32pour les matières premières
27:32il faut quand même
27:33des data centers
27:34des semi-conducteurs
27:35il y a besoin de matières premières
27:36et là on voit
27:37qu'à un moment
27:38le volume est tel
27:39qu'on pourrait avoir
27:40des squeezes là-dessus
27:41et qui
27:42tout d'un coup
27:43on se rend compte
27:44que le roi est nu
27:45et qu'on n'est plus
27:47en tout cas
27:47l'argent est un métal
27:49utilisé
27:50dans le secteur technologique
27:51entre autres
27:52l'or a des applications physiques
27:54mais beaucoup plus
27:55tourné vers la joaillerie
27:56et beaucoup moins massif
27:57que l'argent
27:57l'argent c'est un vrai métal
27:59industriel
27:59de son exemple
28:00voilà il y a une spéculation
28:01sur l'argent
28:01qui va continuer
28:02à mon avis
28:04à monter
28:05l'or ne l'est plus
28:05parce que c'est tellement cher
28:06donc on a récupéré
28:07on a essayé de trouver
28:08il y a l'argent notamment
28:09qui a des propriétés
28:10un peu moins bonnes
28:12mais qui a des propriétés
28:13quand même
28:13et puis les métaux rares aussi
28:14donc il y a quand même
28:15une dépendance
28:16à quelque chose
28:18qui est physique
28:19et qui peut
28:21à un moment
28:21manquer
28:22et puis
28:22faire tomber
28:23le gâteau
28:25pour l'instant
28:25c'est pas le cas
28:26on voit que
28:27politiquement
28:28en fin de cas
28:28entre les pays
28:29c'est un vrai sujet
28:30ces négociations
28:31bon bah oui
28:32justement Bing
28:33on voit que
28:34plus on approche
28:35de la fin de la trêve
28:37commerciale
28:37entre les Etats-Unis
28:38et la Chine
28:38plus les tensions remontent
28:40et visiblement
28:41si on reprend la séquence
28:42depuis la fin de semaine dernière
28:44c'est ces nouvelles règles
28:46d'exportation
28:47des terres rares
28:48qui ont déclenché
28:51ou en tout cas
28:51qui ont généré
28:52une vive réaction
28:54de la partie américaine
28:55et de Donald Trump
28:56avec
28:56voilà
28:57ce sentiment
28:57d'une reprise
28:58de l'escalade
28:59depuis
28:59entre les deux
29:00les deux superpuissances
29:01ce sujet
29:02des terres rares
29:03il n'est pas nouveau
29:03et c'est un levier
29:06de contrôle
29:07très puissant
29:08pour Pékin
29:09dans cette négociation
29:10avec les Etats-Unis
29:12exactement
29:13en fait je pense
29:13que c'est un sujet
29:14qui n'est pas tout nouveau
29:16je pense que
29:17notre audience
29:17on sait déjà
29:19que la Chine
29:19contrôle 90%
29:21de raffinage
29:23terres rares
29:24parce que personne
29:25ne veut le faire
29:25je précise
29:26ça n'a rien de rare
29:27la seule rareté
29:29de ces terres
29:29c'est la capacité
29:30à tolérer
29:32les externalités
29:33négatives
29:33dans l'extraction
29:35et le raffinage
29:36de ces terres
29:36que personne d'autre
29:37que la Chine
29:38ne veut supporter
29:39aujourd'hui
29:39je vous donne un chiffre
29:40pour vous aller mieux
29:42comprendre pourquoi
29:43en fait
29:43ce n'est pas du tout
29:44une question
29:45de manque d'investissement
29:47ou manque de soutien
29:49financement
29:49en fait
29:50l'année dernière
29:51les Etats-Unis
29:53importent des terres
29:54bien de Chine
29:55bien sûr
29:55le montant total
29:57tout ce qui est lié
29:58avec des terres
29:58ou des produits
29:59d'être les aimants
30:02permanents
30:02avec un chiffre
30:04seulement que
30:05200 millions de dollars
30:07peut-être ça dépend
30:08des sources
30:08mais moi je prends
30:10les sources
30:10officielles
30:11des Etats-Unis
30:12en fait c'est pour vous dire
30:13que c'est tellement petit
30:14et c'est vraiment
30:15pas une question
30:16de manque d'argent
30:17et pourquoi
30:19ça ne coûte pas
30:19200 milliards
30:20pourquoi
30:20c'est compliqué
30:21c'est que
30:22nous le monde occidental
30:24y compris l'Europe
30:26et aussi les Etats-Unis
30:27on a abandonné
30:29cette industrie
30:29pendant 30 ans
30:30et je pense que
30:32c'est beaucoup plus optimiste
30:33de penser
30:34qu'on peut y rattraper
30:35et récupérer
30:36en 3 ans
30:37effectivement là-dessus
30:39on a perdu
30:40tous les talents
30:41on a perdu
30:41tous les outils
30:42pour revenir là-dessus
30:45et puis
30:45comme vous disiez
30:46tout à l'heure
30:47c'est vraiment
30:48ce problème
30:49environnemental
30:51parce qu'en France
30:52on a vraiment
30:53cette capacité
30:54on a toujours
30:56le projet de
30:57Solvay
30:57à La Rochelle
30:58mais ça reste
30:59toujours
31:00la partie
31:00la partie
31:00la plus raffinée
31:01la plus
31:02high-tech
31:03on va dire
31:04mais personne
31:05ne veut faire
31:05la partie
31:07de séparation
31:08parce qu'il y a
31:09quand même
31:0917 éléments
31:10en terre
31:10pour les séparer
31:12c'est polluant
31:13et ça crée
31:14des déchets
31:14radioactifs
31:16donc
31:17personne ne veut
31:18le faire
31:18je pense
31:19que c'est quand même
31:20ça reste
31:21à court terme
31:22ça reste
31:22une carte
31:23assez puissante
31:24pour la Chine
31:25de jouer
31:25en termes de négociation
31:28Oui
31:28Scott Bessent
31:29n'a pas tout à fait tort
31:30quand il dit
31:30que la Chine
31:30a mis un bazooka
31:31sur la tempe
31:32des Etats-Unis
31:33ou du monde développé
31:34avec ses nouvelles règles
31:36d'exportation
31:36des terres rares
31:37Mathieu
31:38Oui
31:39c'est un levier
31:40parmi d'autres
31:41mais l'Occident
31:43s'est habitué
31:44effectivement
31:44pendant longtemps
31:45à importer
31:46des composants
31:47essentiels
31:48pour créer
31:48de la valeur
31:49ajoutée
31:49en Occident
31:50à des tarifs
31:51effectivement
31:52très peu chers
31:53la Chine
31:55demande
31:55en tout cas
31:57veut avoir un peu plus
31:57ça part du gâteau
31:59sur à quoi
32:01elle contribue
32:02au sein
32:02des économies occidentales
32:04Qu'est-ce que le retour
32:04des tensions commerciales
32:06comment est-ce qu'il faut
32:06le prendre
32:07d'un point d'une marché
32:07Mathieu
32:08est-ce que c'est à même
32:09de générer
32:10un peu
32:11beaucoup de volatilité
32:12on a vu quand même
32:13la réaction de marché
32:14le price action
32:15de vendredi soir
32:15pas très joli
32:17avec quand même
32:18l'idée que le marché
32:19estime que si la guerre
32:21commerciale devait reprendre
32:22vivement entre les Etats-Unis
32:23et la Chine
32:23ce serait avant tout
32:24négatif pour la croissance
32:25le taux disant américain
32:27baisse de 10 points de base
32:28vendredi soir
32:29et le pétrole aussi
32:30qui l'accompagne
32:32alors là où ça risque
32:34d'être compliqué
32:35pour les marchés
32:36notamment
32:37quand je dis compliqué
32:38c'est volatile
32:38c'est pas forcément
32:39une baisse
32:40c'est que face à des marchés
32:42qui globalement
32:43sont assez sûrs
32:44des valorisations assez élevées
32:45on a besoin de taux longs
32:49qui soient pas trop élevés
32:51pour justifier les valorisations
32:52et puis qui ne soient pas
32:53extrêmement volatiles
32:54donc on a besoin
32:55des banques centrales
32:56les banques centrales
32:58sont un peu perdues
33:00notamment aux Etats-Unis
33:01il y a des pressions politiques
33:02la trajectoire de
33:06en tout cas à court terme
33:06des taux
33:08et pas forcément
33:08il y a beaucoup de dissension
33:09et d'ailleurs
33:10une des raisons macroéconomiques
33:12c'est le fait que
33:12les Etats-Unis
33:13il y a différents Etats
33:14il n'y a pas du tout
33:14la même situation
33:15en termes de croissance
33:17et puis
33:18en plus il y a le shutdown
33:19alors le shutdown
33:20ça prive la Fed
33:22d'une partie
33:23de ses inputs
33:24pour nourrir sa réflexion
33:25sur que faire
33:26sur les taux
33:27il se repose notamment
33:28sur des statistiques
33:29non pas fédérales
33:30mais état par état
33:31ça brouille la carte
33:33donc avec ça
33:34les investisseurs
33:36peuvent s'inquiéter
33:37de la Fed
33:38qui fait une erreur
33:39de politique monétaire
33:40le rebond
33:41vu d'Europe
33:42on parle de LVMH
33:43on parle d'ASML
33:43mais le rebond d'hier
33:44c'est surtout au niveau global
33:45monsieur Powell
33:47qui nous a dit
33:48sur les taux
33:49je n'ai pas des masses
33:50de mauvaises nouvelles
33:51il n'y a pas un marché du travail
33:52extrêmement dynamique
33:53donc ça ne va pas partir
33:53d'un côté ni de l'autre
33:54donc je peux probablement
33:56me permettre des baisses de taux
33:57mais surtout
33:58il l'a dit
33:58et vous l'avez évoqué
33:59on approche de la fin
34:01du quantitatif
34:02pourquoi Mathieu ?
34:03il a même dit clairement
34:04c'est très pratique
34:06d'avoir des réserves amples
34:07ça nous permet d'être agiles
34:08c'est très bien d'avoir
34:09un grand bilan
34:09et on ne reviendra jamais
34:10à un bilan pré-pandémique
34:12ils sont à 3 trillions
34:13à peu près là
34:13c'est ça aujourd'hui ?
34:14oui alors quand on regarde
34:15la pile
34:15les réserves de banque
34:16oui alors quand on regarde
34:17la pile d'actifs total
34:18de la Fed
34:19on avait fait un pic
34:20à environ 9 trilliards
34:22à peu près la même chose
34:23du côté BCE en euros
34:25et on est descendu à 6
34:27au niveau de la BCE
34:28un rythme à peu près similaire
34:29au niveau de la Fed
34:30où ils sont à 6,5
34:31et tout ça
34:32ça ramène les tailles de bilan
34:33sur là où on était
34:34en juin 2020
34:34mais finalement
34:36c'est aussi une réponse
34:36à ce que disait
34:37monsieur Bessen
34:38qui disait
34:39si les tolons
34:39vont à un endroit
34:42qui ne me plaît pas
34:42je ne mettrai que du cours
34:43une manière de un peu marcher
34:45sur le pied de la Fed
34:46la Fed dit
34:46ok je prends mes responsabilités
34:48et je garde un grand bilan
34:48pour pouvoir réagir
34:49et piloter
34:50et absorber un peu plus de long
34:51que le marché puisse absorber
34:52un peu plus de long
34:53et puis on a quand même
34:54on parlait d'effet richesse
34:55c'est vrai que c'est surtout
34:56le marché action qui monte
34:57mais il ne s'agirait pas
34:57d'avoir une naissance
34:59de crise immobilière
35:00on a quand même des prix
35:01de l'immobilier
35:01qui dans certains états
35:03aux Etats-Unis
35:03ralentissent
35:04c'est très bien qu'ils ralentissent
35:05ce serait dommage
35:07d'avoir une baisse
35:08d'effet richesse
35:09donc la Fed a besoin
35:10d'un marché obligataire
35:12liquide qui fonctionne
35:12y compris sur les maturités
35:14les plus longues
35:14je crois qu'il le disait
35:15le vrai KPI
35:17pour le succès
35:18au nom de Trump
35:19ce sera les taux longs
35:20les taux longs
35:21qui seront le KPI
35:22du mandat de Trump
35:24la Fed va arrêter
35:26la réduction de son bilan
35:28alors en plus
35:29en réinvestissant
35:29les MBS
35:30les mortgages
35:31je crois qu'elle va même
35:31être à nouveau
35:32acheteuse nette
35:33à un moment de papier
35:35est-ce que ça peut donner
35:37des idées
35:37à une banque centrale
35:38comme la BCE par exemple ?
35:39En tout cas
35:40ça donne
35:40de la capacité
35:43à la BCE
35:43de potentiellement
35:44rebaisser ses taux
35:46avec quand même
35:47une...
35:48Parce que le bilan
35:49de la BCE
35:49se réduit vite lui
35:50oui mais il y a un moment
35:51il va falloir arrêter
35:52alors on parle du cas français
35:53mais il y a même
35:54le cas européen
35:55il y a des besoins
35:55de financement
35:56en Allemagne
35:56il y a des émissions
35:57extrêmement fortes
35:59on sait qu'effectivement
36:01il y a l'Italie
36:02et l'Espagne
36:02qui vont très bien
36:03mais avec des taux
36:04un peu moins importants
36:06ça sera plutôt
36:07apprécié
36:08la banque centrale
36:12peut encore baisser
36:12une à deux fois
36:13ses taux
36:14et puis surtout
36:14le niveau de l'euro
36:15qui à un moment
36:16a continué à monter
36:18il y a eu une petite baisse
36:19ces quelques jours
36:20liée à la France
36:21notamment
36:21et puis un peu
36:22d'autres choses
36:23mais le dollar
36:25continue à se déprécier
36:26et pour éviter
36:28une vitesse trop importante
36:29de la dépréciation du dollar
36:30la banque centrale
36:31pourra peut-être
36:32baisser ses taux
36:33en tout cas
36:34grâce à une action
36:35de la Fed
36:35beaucoup plus importante
36:36parce que juste
36:37je reviens sur la Fed
36:38mais on n'imagine pas
36:39Jérôme Powell
36:40qui va partir
36:40dans six mois
36:42être celui
36:44qui a créé le déluge
36:44donc de toute manière
36:45il a tout intérêt
36:46le bras de fer
36:46qui a eu pendant
36:47plusieurs années
36:48enfin en tout cas
36:49depuis que Trump
36:50est arrivé au pouvoir
36:51là il va se dissiper
36:53de toutes les manières
36:54et Jérôme Powell
36:54le marché de l'emploi
36:56effectivement se dégrade
36:57mais pas tant que ça
36:58en tout cas
36:59on voit dans l'agriculture
37:01il y a moins d'embauches
37:01enfin ça part par
37:02c'est des embauches
37:03qui diminuent largement
37:05et on ne voit pas
37:05comment Jérôme Powell
37:07pourrait être celui
37:08qui maintenant
37:09fait un bras de fer
37:09alors qu'il est proche
37:10de la sortie
37:12donc deux baisses de taux
37:13cette année
37:14voilà ça n'a pas changé
37:15grand chose
37:15c'est déjà dans les prix
37:17dans les prix
37:18on a trois baisses de taux
37:19l'année prochaine
37:19ils vont faire deux
37:20avant de partir
37:22ça fera 1% de moins
37:24sur les taux
37:24et tout le monde sera
37:26plus ou moins content
37:26en tout cas
37:27ça permettra
37:28effectivement aux Etats-Unis
37:29de ne pas dire
37:30que la Fed a été
37:31l'instigateur
37:33d'une potentielle récession
37:35d'un retournement de marché
37:36et puis
37:36les autres banques centrales
37:38notamment la BCE
37:39leur permettent
37:39effectivement d'ajuster
37:40et de légitimer
37:42ce qu'elles sont en train
37:43de faire dans la baisse
37:43grâce à la Fed
37:44et ce sera une bonne nouvelle
37:45pour les émergents
37:47à nouveau
37:47que la Fed
37:48coupe un peu
37:49ses taux directeurs
37:51et si le dollar
37:52continuait de baisser
37:53un petit peu
37:54ça reste des vents porteurs
37:55justement
37:56pour les émergents
37:56ça bing ?
37:57Bien sûr
37:58notamment les marchés
37:59émergents
38:00sont bénéficiaires
38:01de faibles dollars
38:02et c'est ce qu'on voit
38:03aussi cette année
38:03bien sûr
38:04on a l'effet de IA
38:06des tech
38:06mais on voit
38:07que les pays
38:10tels que Taïwan
38:11ou Corée
38:12ou la Chine
38:13ont tous bénéficié
38:14de cette faible dollar
38:15voilà
38:16Merci beaucoup
38:17merci à vous trois
38:18on s'arrête là
38:19pour ce soir
38:20d'avoir été les invités
38:20de Planète Marché
38:21Bing Yuan
38:22gérante action internationale
38:23émergente
38:24chez Edmond Rothschild
38:25Asset Management
38:25Alexandre Ezez
38:26expert marché financier
38:28macroéconomie
38:28et Mathieu Barrière
38:29le responsable
38:30de l'allocation d'actifs
38:31d'Odo BHF
38:32et Mathieu Barrière
38:34et Mathieu Barrière
38:35l'allocation d'actifs
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