- il y a 7 semaines
Les Vraies Voix Citoyennes avec Pierre Filidabo Amougou, président de l'association Les Mindsetters ; Woury Banor, cofondatrice de l'association L'Ambitieuse.
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NewsTranscription
00:01Citoyens, mon patrio, rejoins le parti son culot.
00:08Citoyens, citoyennes, en vous courant !
00:10Des citoyens propres, nos enfants, nos cas.
00:13Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:17Je suis un citoyen ordinaire.
00:19Citoyens, soldats, frères, pères.
00:22C'est mon devoir de citoyen.
00:24Je n'ai pas fait qu'une voix.
00:26Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
00:28Les vraies voix citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
00:33Et on est ravis de vous accueillir avec Philippe David.
00:34Comme chaque lundi, bonjour madame Aurélie Gros.
00:38Bonsoir madame Cécile et monsieur Philippe.
00:40Bonsoir, vous avez raison, vous avez raison.
00:42Bonsoir Stéphane Pelé.
00:43Bonsoir à tous les 3, 4, 5.
00:46Voilà, c'est ça.
00:47On va en parler tout de suite d'ailleurs avec ce sommaire de cette émission.
00:50Puisque aujourd'hui, seulement un enfant d'ouvrier sur 10 devient cadre.
00:54Et moins de 5% des élèves des grandes écoles viennent de milieux populaires.
01:00Alors comment dans un pays qui se veut méritocratique, peut-on encore parler d'égalité des chances ?
01:06Pour en discuter, deux voix engagées, deux parcours brillants, deux incarnations, une ambition lucide et solidaire.
01:12Avec nous, Pierre Amougou, président de l'association Les Mindsetters.
01:16Bonsoir.
01:17Bonsoir, bienvenue.
01:18My English is not too bad.
01:20Very good.
01:22Comme vous êtes chercheur à Princeton, j'ai testé mon niveau d'anglais évidemment.
01:26Et Wuri Banor, cofondatrice de l'association L'Ambitieuse.
01:29Bonsoir.
01:30Bonsoir.
01:31Et bien on souhaite la bienvenue, c'est Les Vraies Voix.
01:33Et on est ensemble jusqu'à 20h.
01:36Les Vraies Voix Sud Radio.
01:37Et Aurélie Gros, ce soir, vous aviez envie de parler de ce sujet qui est très important.
01:43Et oui, ce soir, on voulait parler de ce qui pousse ou empêche les jeunes à rêver grand.
01:48Et on a la chance d'avoir deux personnes, on peut dire, exceptionnelles.
01:53Et vous allez le voir.
01:54Attendez, on va voir.
01:55Vous allez voir.
01:56On est dans un de côté, je m'avance un peu.
01:59Mais c'est vrai que dans un pays où on programme que quand on veut, on peut, quand est-il vraiment,
02:03quand on vient d'un milieu modeste, d'un milieu populaire, des campagnes ou des quartiers populaires,
02:09d'un territoire oublié, quand on n'a pas les bons codes, les bons réseaux
02:12ou simplement le droit de croire que c'est possible.
02:15Et c'est pour ça qu'on a invité ces deux jeunes engagés.
02:18Alors, il s'appelle Pierre Amougou.
02:22Et je suis ravie de l'accueillir ce soir.
02:25On a Wuri Banor, qui est 24 ans, qui est aussi cofondatrice de l'association L'Ambitieuse
02:30et qui est étudiante à Dauphine, qui fait plein de choses.
02:33Pierre, il est diplômé de l'école normale supérieure.
02:37Il est chercheur à Princeton.
02:39Bref, je vous passe.
02:40Mais Wuri aussi.
02:41Vous êtes chercheur ? Vous avez trouvé ou pas ?
02:44Vous savez ce que disait le général de Gaulle ?
02:47Des chercheurs qui trouvent, on en cherche, mais des chercheurs qui cherchent, on en trouve.
02:52Et moi, ce que j'aimerais leur demander ce soir, avant de commencer notre débat
02:57et d'engager une discussion autour de leur merveilleuse association et de leur merveilleux parcours,
03:02c'est comment...
03:04Est-ce qu'on peut encore oser dire que les inégalités sont déjà, souvent déjà jouées à la naissance ?
03:10Pierre ?
03:11Merci encore pour l'invitation.
03:14Vous êtes le bienvenu.
03:15Oui.
03:15Pour moi, effectivement, les inégalités, elles commencent dès la naissance.
03:19C'est-à-dire qu'en fonction de nos parents, de leur métier, d'autres lieux de naissance,
03:25on a certaines cartes et d'autres, on en a d'autres.
03:28Et que le jeu, finalement, il est un peu truqué.
03:30Et c'est pour ça qu'on ne peut pas parler d'égalité de naissance, mais d'inégalité de naissance.
03:34Voilà.
03:34Avec vous aussi, peut-être, donnez votre avis aussi.
03:39Je ne peux que confirmer ce qu'a pu dire Pierre, dans le sens où, effectivement, quand on naît,
03:45on ne choisit pas forcément son bagage, on ne choisit pas son sexe, ni l'endroit géographique.
03:49Il y a plein de caractères, en fait, qui nous caractérisent et qu'on nous rattache,
03:54qui ne sont pas de notre sort, et qui, au final, vont avoir un impact sur tout notre parcours scolaire et professionnel,
03:59que ce soit dans notre imaginaire, dans la représentation de ce qu'on est capable de faire ou non,
04:03dans la confiance qu'on va avoir en soi ou pas, et du rapport aussi à l'école, à la scolarité,
04:08aux modèles, aux personnes qu'on va voir et qui vont nous représenter ou non.
04:11Et tout ça aura un impact, donc, sur l'orientation scolaire et professionnelle.
04:13Et malheureusement, effectivement, comme je disais, le parcours des parents va avoir aussi cette influence-là.
04:19Et donc, pour moi, on ne peut que confirmer que, malheureusement, il y a des inégalités.
04:23Mais si vous racontez votre propre histoire, pour qu'on comprenne bien,
04:26parce que j'imagine que tous les deux, c'est du vécu,
04:30l'enceinte familiale, et qu'est-ce qui fait que vous vous sentez aussi,
04:35et que vous êtes là aujourd'hui, et qui vous a donné envie d'aider les autres ?
04:38Et le milieu d'où vous êtes partie, parce que maintenant, vous êtes vraiment,
04:40vous me passerez l'expression, en haut du panier.
04:44Ah bah oui, au niveau diplôme, oui, c'est le même qu'on puisse dire.
04:47Chercheur à Princeton et en master à Dauphi,
04:49Oui, on sent petit.
04:50Surtout quand on voit la taille de Pierre-là, on sent vraiment petit à tous les sens du terme.
04:55On vous écoute, oui.
04:56Alors c'est vrai que par rapport au parcours et au milieu d'origine,
04:59effectivement, on vient d'un milieu d'origine, je pense,
05:01où on ne nous aurait pas prédestiné à ces parcours-là qu'on a pu avoir.
05:05Et oui, on a rencontré de nombreux obstacles qui étaient liés à ce milieu-là d'où on vient.
05:10Moi, je viens de banlieue parisienne, du 78 plus précisément,
05:14et j'ai grandi avec des parents qui étaient analfabètes.
05:16Donc, ils ne pouvaient pas m'aider sur les différents plans scolaires, par exemple.
05:21Ou m'orienter tout simplement, savoir ce qui existe comme type de profession.
05:24Par contre, ils ont toujours mis l'accent sur m'encourager,
05:26sur me soutenir dans mes choix et me dire qu'ils me faisaient confiance.
05:29Et que je pense que c'est là où ça a fait la différence de me dire que je ne devais pas m'auto-censurer.
05:33Et ça, c'est un frein, souvent, qu'on rencontre auprès des jeunes de milieux populaires.
05:37Et que moi, je n'ai pas pu avoir du fait que mes parents ont quand même mis l'accent sur ça.
05:41Pierre ?
05:42Moi, j'ai souscrit totalement au propos de Oury.
05:45Mais je pense que moi, ce qui m'a aidé, c'est l'éducation de ma mère.
05:49J'ai donné une anecdote.
05:50Lorsqu'elle était sans emploi, chaque matin, elle se levait.
05:54Pour que je pense qu'elle est en travail.
05:56Donc, elle m'a toujours montré qu'il fallait travailler, faire des efforts.
05:59Et elle m'a toujours dit que, peu importe ton milieu d'origine,
06:02il fallait battre deux fois plus que les autres.
06:04Être deux fois plus fort que les autres pour avoir leurs opportunités.
06:07Donc, ça faisait que, pour moi, je savais que l'éducation serait un combat.
06:13Et que j'allais avoir des difficultés.
06:16J'étais prêt, en fait.
06:17C'est-à-dire que je n'ai pas été surpris par les difficultés.
06:18Et c'est ça qui m'a aidé, justement, à réussir scolairement, en tout cas.
06:22Et vous rêviez à quoi, tous les deux ?
06:24Quand j'étais plus jeune, je rêvais d'être médecin.
06:26Ah, on ne sait jamais.
06:27Moi, j'en bouche, j'en bouche.
06:28Moi, honnêtement, j'ai eu du mal à trouver ma voie.
06:33C'est-à-dire que, moi, au début, j'étais rendre fière à ma mère.
06:35Honnêtement, c'était avoir le bac.
06:38Avoir le bac général.
06:39Ensuite, ça a été intégrer des bonnes écoles.
06:42Mais je n'avais pas vraiment de rêve.
06:43Et même maintenant, je n'ai pas vraiment un rêve précis.
06:47C'est plus...
06:47Quand vous êtes à Princeton, au chercheur à Princeton,
06:49vous avez déjà un commencement de partie des lignes d'idées, je suppose.
06:53Donnez-nous quand même le nom du lycée où vous avez fait votre prépa.
06:58Je suis passé au lycée Henri IV.
07:00Mais chercheur en quoi, en fait, aujourd'hui ?
07:03C'est quoi votre spécialité ?
07:04Actuellement, je suis plutôt intervenant dans les lycées et les écoles de commerce.
07:07C'est-à-dire que je vais vulgariser les sciences cognitives
07:09sur des sujets d'éducation.
07:11C'est-à-dire expliquer aux jeunes comment la mémoire fonctionne,
07:14expliquer à des managers comment manager des cerveaux, finalement.
07:17Ah bah ça, ça m'intéresse, c'est important.
07:20On va tous s'inscrire, hein ?
07:21À titre personnel,
07:23entre le cerveau et la mémoire, c'est pour moi.
07:25Donc voilà.
07:27Non mais, est-ce que quelque part, ce que vous nous dites,
07:30c'est pas que les premiers vecteurs d'éducation,
07:33avant même l'école,
07:35ce ne sont pas les parents ?
07:38En fait, pour moi, les parents, ils ont leur rôle à jouer,
07:40mais ils ne peuvent pas tout déterminer,
07:41et ils ont leur propre combat.
07:42Et surtout quand on vient de milieu populaire,
07:45nos parents s'attachent déjà à ce qu'on puisse avoir
07:47une certaine stabilité économique.
07:49Par exemple, une anecdote que je trouve assez drôle,
07:51c'est que je pensais être de classe moyenne,
07:53alors que je suis très, très loin.
07:55Mais mes parents ont mis l'accent sur ça,
07:56notamment ma mère avec laquelle j'ai grandi,
07:58qui fait tout pour que tu te sentes dans un cadre sécure,
08:01pour pouvoir avancer dans tes propres projets en tant qu'enfant
08:03et dans ton orientation.
08:05Donc ils ont leur rôle à jouer,
08:06mais on ne peut pas tout leur remettre...
08:08Entre les mains, en fait.
08:09Entre les mains, en fait, et la responsabilité.
08:11Allez-y, Stéphane, pardon.
08:12Non mais peut-être qu'il faut dire que ce débat est très complexe,
08:14parce qu'on peut pencher d'un côté ou d'un autre.
08:16On peut se dire, ça va mieux.
08:17Il y a plein de choses qui permettent que, justement,
08:18il y ait ces magnifiques parcours.
08:20Et en même temps, je vais vous donner une statistique,
08:22à la création de l'ENA,
08:2325% des étudiants étaient originaires de milieux employés
08:27ou paysans, ouvriers, etc.
08:31Actuellement, c'est moins de 5%.
08:32Et il y a une statistique qui est terrible,
08:35c'est que pour réussir à devenir haut fonctionnaire ou ambassadeur,
08:38il y a un truc absolument génial,
08:41c'est papa haut fonctionnaire et maman enseignante.
08:43Alors, pourquoi maman enseignante ?
08:45Parce que le soir, elle fait faire les devoirs.
08:48Est-ce que ce n'est pas aussi la preuve, justement,
08:50que là, c'est un des gros échecs de l'éducation nationale,
08:54c'est que si on n'a pas...
08:56J'allais citer une marque de cours à la domicile,
08:58donc je m'abstiendrai quelqu'un d'extérieur
09:00pour vous donner un coup de main,
09:02ou des parents qui sont là pour vous aider,
09:05mais quand on a des parents en alphabète,
09:06c'est un peu compliqué.
09:08Est-ce que ce n'est pas quand même ça un des gros échecs de l'école ?
09:11Pierre ?
09:11Oui, clairement, je pense que maintenant, à l'école,
09:14on se pense qu'on a tous les mêmes chances,
09:16mais en réalité, c'est faux.
09:17Et donc, c'est dur pour certains jeunes
09:19de se projeter via l'école,
09:20parce qu'ils se disent que finalement,
09:21ce n'est peut-être pas pour moi.
09:23Mais aussi, je pense qu'il faut souligner le rôle des professeurs.
09:25Moi, sans les professeurs, je ne serais pas là.
09:27J'ai des professeurs qui ont dépassé leur rôle,
09:29dépassé leur fonction,
09:30qui m'ont poussé à être plus ambitieux.
09:32Mais vous aussi, vous avez dépassé votre fonction aussi,
09:34on peut le dire.
09:35Mais est-ce que c'est dépasser leur fonction
09:36ou c'est juste des bons profs, en fait ?
09:38Ben oui, c'est ça.
09:38C'est ça le truc.
09:39Dans mon cas, je dirais que c'est dépasser leur fonction.
09:41D'accord.
09:41Je pense à M. Cherfi,
09:42mon professeur d'économie en terminale,
09:44qui m'a appelé au téléphone.
09:45Oui.
09:46Qui m'a appelé au téléphone
09:47pour me motiver à quand je datais à Sciences Po,
09:50Henri IV,
09:51ou qui m'a encouragé
09:53pendant mes révisions au baccalauréat.
09:55Ça, c'est quand même un scoop.
09:56Il y a des profs de maths sympas.
09:57Je n'avais jamais imaginé ça.
09:58Henri, est-ce que vous vous souvenez
10:00à quel moment vous êtes...
10:02Parce que peut-être que vous avez déjà
10:04l'ambition chez vous.
10:06À quel moment, à quel âge,
10:08vous avez eu envie de dire
10:10« Moi, j'ai envie de réussir ».
10:11Je pense qu'assez jeune
10:12et de manière très inconsciente,
10:13on me l'a mis dans la tête,
10:14comme je disais,
10:15avec mes parents et ma famille,
10:17qui m'ont toujours dit
10:18et fait croire,
10:19ou en tout cas m'ont poussé à croire,
10:21que je pouvais tout faire.
10:22Donc ça, c'était quelque chose
10:23où on enlevait une barrière
10:24mentale
10:24que d'autres jeunes pourraient avoir
10:27en venant de milieux populaires.
10:29Et moi, on me dit
10:29« Non, tu peux faire ce que tu veux
10:30si tu travailles,
10:32si tu donnes les moyens
10:32et tu vas y arriver ».
10:34Et en voyant qu'effectivement,
10:35plus j'avance,
10:36plus je vois qu'il y a des choses
10:37qui me paraissent quand même
10:37lointaines de ce que je vois
10:41autour de moi.
10:41Mais je me dis « Je vais essayer ».
10:43Et finalement, ça passe
10:44parce que je me donne aussi les moyens.
10:45Mais voilà,
10:46il y a des conditions
10:46qui se mettent en place.
10:48Allez, on fait une petite pause
10:49et on reviendra
10:49parce qu'on ne sait jamais...
10:51On se pose toujours la question
10:52de dire
10:52« Est-ce que l'ambition,
10:53c'est d'y naît
10:54ou c'est de l'acquis ? »
10:56C'est une vraie question.
10:57Il y a un spécialiste
10:57des sciences cognitives.
10:58Il va nous dire ça.
11:00Excellent sujet.
11:00D'abord, il va s'occuper
11:01de mon cerveau
11:02et de ma mémoire.
11:03Là, il y a du boulot.
11:06D'habitude,
11:07elle se moque de moi.
11:09Je peux bien me venger un peu.
11:10Je t'en forme, Philippe, ce soir.
11:12Ah bah physiquement, oui.
11:15Moi, je le trouve moite-moite.
11:17Merci.
11:18Sud Radio,
11:20c'est vous qui donnez le ton.
11:22Merci pour vos émissions
11:23et continuez comme ça
11:24parce que vous êtes formidables.
11:26Tous.
11:27Sud Radio,
11:28parlons vrai.
11:29Sud Radio,
11:30les vraies voix
11:31qui font bouger la France.
11:32Les vraies voix citoyennes.
11:34Aurélie Gros,
11:35Stéphane Pelé.
11:36Retour des vraies voix citoyennes
11:38avec bien évidemment
11:39Aurélie Gros,
11:39Stéphane Pelé
11:40et vraiment deux invités
11:41qui donnent la pêche
11:43parce qu'ils ont montré
11:43qu'on pouvait venir
11:44d'un quartier populaire
11:45et avoir une très,
11:47très grande réussite scolaire.
11:48Pierre Amougou,
11:49diplômé de Normale Sup,
11:50pour les intimes,
11:51on dit comme ça,
11:52l'école de la...
11:52Ça va, ça va.
11:55L'école de la Roudou,
11:56chercheur à Princeton,
11:58congratulations.
11:59Et Wori Banor,
12:01étudiante en master à Dauphine
12:02en affaires internationales
12:03et développement
12:04et cofondatrice
12:06et présidente
12:06de l'ambitieuse association
12:08qui aide les jeunes
12:09issus de milieux modestes
12:10à retrouver confiance
12:11et ambition.
12:12Oui, alors ce qui serait sympa,
12:13c'est que déjà,
12:14parce qu'ils ont des super diplômes
12:16mais en plus,
12:17ils sont engagés
12:18dans la citoyenneté
12:18pour aller vers les autres
12:20et vous avez deux associations.
12:22Les Mindsetters aussi.
12:23Les Mindsetters,
12:24c'est quoi ?
12:24J'ai essayé de faire
12:25un accent un peu sympa.
12:26Il est moins bon que le mien.
12:29Il n'a pas souri.
12:31J'étais assez fière de moi.
12:32Il est bien éduqué en plus.
12:34Donc les Mindsetters,
12:37comme on l'indique,
12:38ça joue sur l'état d'esprit,
12:39le mind en anglais.
12:41Et en fait,
12:41ça part d'un constat,
12:42c'est que l'ambition,
12:44c'est le point de départ.
12:45C'est-à-dire que l'ambition
12:45donne la boussole
12:46et que la destination,
12:48c'est la réussite.
12:49Et que souvent,
12:50quand on parle de méritocratie,
12:52on se dit que
12:52quand on veut, on peut.
12:53Mais nous,
12:54on pense que c'est
12:54quand on peut, on veut.
12:56Donc le premier point,
12:57c'est de savoir
12:57qu'est-ce qui existe,
12:59de savoir qu'on peut
13:00avoir le pouvoir
13:01pour ensuite vouloir.
13:02Et donc,
13:02les Mindsetters,
13:03c'est d'une,
13:04d'expliquer quels sont
13:05les chemins possibles
13:05de réussite
13:06dans le domaine scolaire
13:07et professionnel.
13:08Et dans un second temps,
13:09de donner des outils
13:10pour pouvoir.
13:11Donc à l'aide des neurosciences
13:12et des sciences cognitives,
13:13c'est comment on apprend,
13:15comment se concentrer,
13:16comment être plus confiant,
13:17comment finalement
13:18faire face
13:18au syndrome de l'imposteur
13:19pour justement pouvoir
13:21choisir son orientation
13:22et y exceller,
13:23peu importe le domaine.
13:24Et donc nous,
13:25on fait des ateliers
13:25dans des lycées professionnels,
13:27dans des lycées,
13:28sur ces sujets-là.
13:30Et je l'ai cofondé
13:31avec ma mère
13:31qui est conseiller en insertion
13:33à la mission locale de Sarcelles,
13:34qui est du coup des jeunes
13:35qui sont parfois
13:36en décrochage scolaire,
13:37des jeunes qui sont
13:38parfois en foyer.
13:40Et moi,
13:40du coup,
13:40ça me permet d'avoir
13:41un aspect complet
13:42parce qu'il y a le côté
13:43très pratique
13:44du monde professionnel,
13:46des jeunes qui n'ont pas
13:47forcément envie
13:47de faire des longues études
13:48et moi qui connais
13:49plutôt bien le monde
13:50des grandes écoles.
13:52Donc c'est comme ça
13:53qu'on arrive à accompagner
13:54les jeunes.
13:54Et le second volet
13:55qu'on va développer,
13:56c'est sur les réseaux sociaux,
13:57montrer des rôles modèles
14:00où Rick qui est ici
14:02est passé sur mon podcast
14:03ne parle pas d'âge,
14:04où justement,
14:05on va déconstruire les mythes
14:06autour de la réussite
14:07pour pousser les jeunes
14:09à être ambitieux
14:09et finalement trouver leur voie
14:11dans cette France
14:12qu'on espère
14:13va rester positive.
14:14Pour ceux qui nous écoutent,
14:15les parents qui nous écoutent,
14:17à partir de quel âge
14:18il faut commencer
14:19à stimuler
14:20ces enfants
14:21sur la réussite,
14:24l'envie de faire
14:24un métier qui nous plaît
14:25et de déposer,
14:27de casser les barrières ?
14:30Je n'aurai pas forcément d'âge
14:31mais je dirais que
14:32le plus important
14:33c'est de laisser l'enfant
14:35tester,
14:36trouver sa voie,
14:37c'est-à-dire
14:37ne pas l'enfermer,
14:38le dire
14:39je ne dois faire que
14:40des mathématiques
14:40ou je ne dois que réussir
14:42via l'école,
14:42ça peut être devenir boulanger,
14:45ça peut être
14:45faire de la peinture
14:47donc je pense
14:48c'est ça
14:48et surtout
14:49le plus important
14:50je dirais
14:51c'est banaliser l'échec
14:52parce que beaucoup
14:53de jeunes
14:54vont se censurer
14:55par peur de décevoir
14:56leurs parents
14:57donc si à chaque fois
14:58que je fais une erreur
14:58je vois la déception
15:00dans les yeux de ma mère
15:01ou de mon père
15:01je peux me censurer
15:02et perdre en confiance
15:04Alors qu'elle est salvatrice
15:05Exactement
15:05Par exemple aux Etats-Unis
15:07à Princeton
15:07les chercheurs ont un CV d'échec
15:09pour eux c'est une force
15:10parce qu'ils se disent
15:11qu'échouer
15:12c'est un mois du mois
15:12C'est des Etats-Unis
15:13Ils sont terribles non ?
15:18Et vous votre association ?
15:21Let's go on in English
15:22Donc l'Ambitieuse
15:24oui c'est une association
15:25qu'on a cofondée
15:26avec Mélissa
15:27qui est trésorière
15:27et cofondatrice
15:29donc
15:29c'est une association
15:30qui vise plutôt
15:31à conscientiser
15:31d'une part
15:32sur les inégalités
15:33faire prendre conscience
15:34aux jeunes
15:34aux jeunes
15:35pour nous
15:35c'est vraiment
15:36un levier
15:37parce que nous
15:37on n'avait pas conscience
15:38des inégalités
15:38jusqu'à arriver
15:39dans les grandes écoles
15:39et c'est là
15:40où on a vu la fracture
15:41et on s'est dit
15:41qu'en savoir avant
15:43ça nous permet
15:43de mieux nous armer
15:44de mieux nous préparer
15:45à affronter les obstacles
15:46Vous êtes arrivée en prépa
15:47à Henri IV
15:48avant même la grande école
15:50vous n'avez pas déjà vu ça ?
15:51Non
15:52Jusqu'au lycée
15:54j'ai vu qu'il y avait
15:55une diminution
15:55de la diversité
15:56vu que j'étais allée
15:57dans un lycée scientifique
15:58mais je n'avais pas conscience
16:00à ce point-là
16:01des disparités
16:02qu'il pouvait y avoir
16:02au niveau social
16:03Donc arrivé à Henri IV
16:04il y a eu la réelle fracture
16:06et je me suis dit
16:06qu'il y avait des choses
16:07à faire par rapport
16:07à cette question-là
16:08Avec l'association
16:09on ouvre aussi
16:10le champ des possibles
16:11l'objectif
16:11nous on a une approche
16:12de l'ambition
16:13qui n'est pas élitiste
16:14Notre objectif
16:15c'est que chaque jeune
16:15ait une orientation
16:16qui est choisie
16:17et adaptée à sa personne
16:18Donc si c'est une ou un jeune
16:20qui veut faire des études courtes
16:21par exemple pour être pâtissière
16:22faire un CAP etc
16:23on va l'encourager
16:24à se donner
16:25à trouver sa voie
16:25et à être la meilleure pâtissière
16:27peut-être de sa ville
16:28ou du quartier
16:29ou peu importe
16:30Et Mélissa
16:30vous l'avez rencontrée où ?
16:32Mélissa
16:33donc on était colocataire
16:34en L1
16:34enfin durant deux ans d'ailleurs
16:36durant notre licence
16:39au CPES
16:39et donc elle
16:40elle vient plutôt de Toulouse
16:41et plutôt du monde
16:43rural
16:43Elle vient de la province
16:46Oui elle vient de la province
16:47et moi je venais
16:49de banlieue
16:49et en fait en discutant
16:51et en développant
16:53nos infinités
16:54on s'est rendu compte
16:54qu'on avait aussi eu
16:55les mêmes freins
16:56en quelque sorte
16:57qu'on vienne de banlieue
16:59ou en ruralité
16:59en lien en tout cas
17:00avec l'orientation
17:01avec l'égalité des chances
17:03et c'est là où on a décidé
17:04donc de créer cette association
17:05Alors moi j'aime bien
17:06votre nom
17:06ambitieuse
17:08parce que l'ambition
17:09c'est toujours mal vu
17:10c'est à dire que
17:11quand on a de l'ambition
17:12alors qu'au contraire
17:13ça devrait être extrêmement positif
17:15Est-ce qu'à un moment donné
17:16vous êtes auto-censurée ?
17:18Pour ma part
17:19très rarement
17:19Oui
17:20J'ai fait face à des échecs
17:22mais je préfère tenter
17:24et rater
17:24Parce que c'est très féminin
17:25l'auto-censure
17:26Oui c'est très très marqué
17:28au niveau des genres
17:29ou des sexes
17:29mais c'est vrai que
17:30pour ma part
17:30j'ai eu tendance
17:31à échouer
17:32à certains concours
17:34par exemple
17:34mais pas forcément
17:35à me dire
17:36en fait je me dis
17:36que j'ai assez de freins
17:37en tant que jeune
17:39femme, noire
17:39issue des banlieues
17:40pour m'en rajouter
17:41moi-même psychologiquement
17:42en me disant
17:43bon bah je vais pas tenter
17:44et c'est un accent aussi
17:45qu'on met sur nos actions
17:47de se dire qu'il faut tenter
17:48et au pire on échoue
17:49et c'est pas grave
17:50on rebondit
17:51et moi j'étais très contente
17:52des endroits
17:53où j'ai rebondi d'ailleurs
17:54et voilà
17:55c'est la force aussi
17:56qu'on essaie de donner
17:57Comme disait Nelson Mandela
17:58je ne perds jamais
17:59soit je gagne
17:59soit j'apprends
18:00Exactement
18:00Alors
18:01quand on a des discours
18:03aussi structurés
18:04des très belles valeurs
18:06et ces ambitions
18:06dont parlait Cécile
18:07est-ce qu'on ne devient pas
18:08un peu ennuyeux
18:09par rapport à ses copains
18:10qui eux
18:11auraient peut-être tendance
18:12un peu à reproduire facilement
18:14ce qu'on leur donne
18:15en termes d'image
18:15c'est-à-dire que
18:16dans certains quartiers
18:17on doit devenir footballeur
18:18ou créer
18:19enfin je sais pas quoi
18:20Mais ils jouent
18:21C'est une ambition
18:22C'est une ambition
18:24pour devenir
18:25un grand footballeur
18:25c'est une ambition
18:26Qu'est-ce qu'ils pensent
18:28aux copains
18:28qui ne sont pas tous
18:29devenus chercheurs
18:30à Princeton ?
18:32En réalité
18:32moi les amis
18:34que j'ai eu au lycée
18:35on est une génération
18:36où chacun a trouvé sa voie
18:38mais on se soutient
18:40entre nous
18:41c'est-à-dire qu'on a
18:42des valeurs communes
18:42c'est-à-dire
18:43le partage
18:44l'engagement
18:45et donc certains
18:46préparent un doctorat
18:47d'autres ont travaillé
18:48après deux ans d'études
18:49etc
18:50d'autres sont sportifs
18:51mais on se retrouve
18:53autour de l'ambition
18:53comme Oury l'expliquait
18:54c'est-à-dire que
18:55peu importe
18:55ce que tu choisis
18:56essaye d'être
18:57la meilleure version
18:58de toi-même
18:58pas de te comparer
19:00aux autres
19:00mais de te dire
19:00par rapport à mon rêve
19:02mes ambitions
19:02comment je peux
19:03donner le meilleur
19:04de moi-même
19:04comment je peux
19:05apporter ma contribution
19:05à la société
19:06et avec mes amis
19:07ces valeurs-là
19:08qu'on a
19:09et vous qui êtes
19:09à Princeton
19:10il y a une différence
19:11de conception
19:12des choses
19:12aux USA
19:13et en France
19:13déjà au niveau
19:15de l'ambition
19:15c'est-à-dire que
19:16aux Etats-Unis
19:17l'ambition c'est bien vu
19:18la réussite c'est bien vu
19:19ça c'est clair
19:19par exemple
19:20moi contrairement à Oury
19:21je m'en censurais énormément
19:23donc au lycée
19:25je n'ai pas osé tenter
19:26Sciences Po
19:27Henri IV
19:28je n'avais pas fini
19:29de remplir mon dossier
19:29mais Henri IV
19:30m'avait contacté
19:31pour me demander
19:31de terminer mon dossier
19:32donc c'est ça
19:32qui m'a sauvé
19:33et c'est grâce aux Etats-Unis
19:35que j'ai appris
19:36qu'être ambitieux
19:36parce que souvent
19:37moi on m'a éduqué
19:38dans l'humilité
19:39je me disais que dire
19:40que je veux être ceci cela
19:41c'était un manque d'humilité
19:43et je confondais justement
19:44humilité et ambition
19:45et les Etats-Unis
19:46ça m'a permis de se dire
19:47on peut être humble
19:48mais ambitieux
19:49et justement souvent
19:50l'ambition
19:51ça me donne la direction
19:52et ça nous permet
19:53d'être plus exigeant
19:53pour justement
19:54être à la hauteur
19:55de nos ambitions
19:56et aujourd'hui
19:56dans le système scolaire
19:58sur les questions
19:59notamment d'orientation
20:01quel est votre regard
20:03vous par exemple
20:04sur
20:04Parcoursup
20:06cette formidable plateforme
20:08où les enfants
20:10doivent remplir les voeux
20:12comment vous jugez
20:14vous qui intervenez
20:15dans ces lycées
20:16la question tout simplement
20:19de comment on amène
20:20l'élève
20:20à se permettre
20:23de
20:23parce que je pense
20:24qu'il y a aussi ça
20:24c'est se permettre
20:25de rêver à quelque chose
20:26si je devais répondre
20:28je pense que c'est catastrophique
20:29et que c'est pire
20:30qu'à notre époque
20:30je pense qu'on est en train
20:31de reculer
20:31parce qu'avec la réforme
20:33du baccalauréat
20:33on a moins de repères
20:34donc ça crée plus
20:35d'inégalités
20:36parce que les jeunes
20:36doivent plutôt
20:37faire des choix
20:38de spécialité
20:38et ces choix
20:39peuvent être
20:40déterminants
20:41pour leur orientation
20:42sur Parcoursup
20:43donc je pense que
20:44ça crée plus d'inégalités
20:45là ce matin
20:45j'étais avec des professeurs
20:46qui expliquaient
20:47que maintenant
20:47ils n'avaient plus de classe
20:48c'est-à-dire qu'en SES
20:49ils doivent avoir
20:50une classe spécialité
20:51scientifique
20:52littéraire
20:53mais ils ne peuvent pas
20:54suivre les élèves
20:55parce qu'en fait
20:55maintenant ils ne les ont
20:56que de manière éparpillée
20:58donc les professeurs
20:59ne peuvent plus suivre
20:59les élèves
21:00sur leur orientation
21:01leur état scolaire
21:02parce que les élèves
21:03viennent de différentes classes
21:03à cause des spécialités
21:05les parents sont perdus
21:07finalement
21:08qu'est-ce que mon fils
21:09ou ma fille
21:10doit choisir
21:10comme spécialité en première
21:11et sur Parcoursup
21:13c'est devenu
21:14de pire en pire
21:15parce que
21:15finalement
21:16on ne sait pas
21:17quels sont les critères
21:17de sélection
21:18beaucoup de parents
21:19se disent
21:19Parcoursup
21:20les jeux sont truqués
21:21c'est du hasard
21:22donc je vais devoir
21:23faire un crédit
21:24pour payer une école privée
21:25et ça crée encore plus
21:26d'inégalités
21:26parce qu'il y a
21:27ceux qui maîtrisent
21:28les codes
21:28qui vont pouvoir choisir
21:30les bonnes orientations
21:31et ceux qui ont de l'argent
21:32qui ont des alternatives
21:33privées
21:34Alors Edouard Geffray
21:35le nouveau ministre
21:36que je connais par ailleurs
21:37qui est un ancien collègue
21:38je crois qu'on va lui donner
21:41rapidement
21:42deux rendez-vous
21:42Il faudra faire vite
21:45Moury
21:45qu'est-ce que vous a pensé
21:46de cette excellente question
21:47d'Aurélie
21:48comment on peut faire
21:49un peu
21:50pour que finalement
21:51actuellement
21:52comment on pourrait faire
21:52avec les systèmes
21:53de plus en plus sélectifs
21:55de Parcoursup
21:56Je pense qu'un des premiers
21:57règles c'est d'informer
21:58les jeunes
21:58et d'informer les familles
21:59de sensibiliser les parents
22:01qui sont aussi
22:02un levier
22:03en fait pour l'orientation
22:04des jeunes
22:05de sensibiliser également
22:06les professeurs
22:06dans ces milieux-là
22:07populaires
22:07mais surtout de donner
22:08l'information aux jeunes
22:09de ce qui existe
22:10de leur donner confiance
22:11en l'école
22:12et en la possibilité
22:13de trouver sa voie
22:14donc on a souvent
22:16un champ très restreint
22:17quand on vient
22:17de milieu populaire
22:18en termes de possibilités
22:19dans notre imaginaire
22:20et c'est là
22:21où on essaie vraiment
22:22de mettre l'accent
22:22et aussi dans l'état d'esprit
22:23de se dire
22:24comme il disait
22:25de dédramatiser l'échec
22:27de développer la proactivité
22:28le fait d'être acteur
22:29de son orientation
22:30je pense que c'est aussi
22:31quelque chose
22:32qui a fait la différence
22:32pour mon parcours
22:33d'aller chercher l'information
22:34parce qu'il ne vient pas à soi
22:35d'aller tenter
22:37de contacter des personnes
22:38de vraiment être proactif
22:39et d'être résilient
22:40donc je pense que c'est
22:42des choses qu'on doit
22:43mettre en avant
22:43apprendre ça aux jeunes
22:44le plus tôt possible
22:45faire des ateliers avec eux
22:46et leur donner la parole aussi
22:47donc nous quand on intervient
22:48au collège auprès des jeunes
22:50on essaie de les faire
22:51participer en fait
22:52donc augmenter l'information
22:53vis-à-vis des parents
22:55augmenter la question
22:57de l'orientation
22:59dès le plus jeune âge
23:00puisque voilà
23:01mettre fin totalement
23:03à parcours sub
23:03c'est ça ?
23:04Non mais ça a de l'appel
23:06et peut-être la question
23:08de l'égalité à la naissance
23:10il faut nous les donner
23:11rapidement
23:11alors où est-ce qu'on peut
23:12s'inscrire ?
23:13Comment on peut vous aider
23:14à faire monter vos jolies
23:15institutions ?
23:16Allez-moi
23:17Alors moi on peut me contacter
23:19déjà sur LinkedIn
23:19Pierre Ramougou
23:20et donc si vous êtes professeur
23:23dans des fondations
23:24dans des entreprises
23:25on cherche des intervenants
23:26pour apporter leur expertise
23:28et surtout
23:29j'aimerais créer une plateforme
23:30de e-learning
23:31pour finalement
23:32apporter ce que l'école
23:33ne donne pas aux élèves
23:34donc apprendre à apprendre
23:35éducation financière
23:36Donc l'ambitieuse
23:37on est présente
23:37surtout sur Instagram
23:38mais on est également
23:39sur LinkedIn
23:40TikTok pour les plus jeunes
23:41et on va créer
23:42également notre site internet
23:43l'objectif c'est de
23:45pouvoir recruter des personnes
23:46qui interviendront avec nous
23:47et qui permettront en fait
23:48de transmettre
23:49toutes ces informations
23:50toutes ces clés
23:50de réussite et d'ambition
23:52pour développer l'ambition des jeunes
23:53Merci en tout cas
23:54c'était un vrai plaisir
23:55de vous avoir rencontré
23:56merci d'avoir été avec nous
23:58Merci à vous
23:59On se retrouve demain
24:00à partir de 18h
24:01Venez vous asseoir
24:02à côté de moi Magali
24:02Venez là
24:04je vous laisse ma place
24:05Voilà
24:05Allez-y
24:07Allez dans un instant
24:08Magali Berda sera avec vous
24:09bien entendu
24:10Je suis complètement en co-anime
24:11avec Cécile de Minibus
24:12C'était mon rêve absolu
24:13Voilà moi aussi c'était pareil
24:15On vit pas dans la même France
24:16dans un instant
24:17Oui
24:18Bonsoir à tous
24:19Alors on se retrouve tout de suite
24:20pour un numéro très spécial
24:21sur GROC
24:22Tchat GPT
24:22L'IA est-elle un progrès
24:25ou un danger pour la France
24:26et on reçoit
24:27Océane et Limeur
24:28une influenceuse
24:29vous allez voir extraordinaire
24:30qui m'a demandé
24:31qui était l'IA d'ailleurs
24:32qui était cette personne
24:34qui va débattre
24:35avec Rémi Cardon
24:36qui est le sénateur socialiste
24:37de la Somme
24:38le plus jeune sénateur de France
24:39Allez et si vous voulez participer
24:41au débat
24:41c'est le 0826
24:43300 300 avec Philippe David
24:45on vous retrouve demain
24:46à partir de 18h
24:47Merci Stéphane Pellet
24:48Merci Aurélie Gros
24:49Merci à vous deux
24:51Vous êtes deux personnes formidables
24:52et puis passez une très belle soirée
24:53Merci à notre équipe
24:54Maxime, Aude, Justine, François-Louis
24:58et Antoine
24:59Passez une très belle soirée
25:00Salut
25:00Sud Radio
25:02Sud Radio
25:03Parlons Vrai
25:04Sud Radio
25:05Parlons Vrai
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