- il y a 7 semaines
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00:00On ne peut s'empêcher effectivement de parler de la politique aussi, la politique en France.
00:04Nous avons dans le studio Emmanuel Brisson, présidente de Vivement Demain.
00:08Alors à la fois on a vu Emmanuel Macron qui a dit partager la joie et l'émotion des familles à son arrivée en Égypte.
00:14On a vu Emmanuel Macron aussi qui a mis ce matin, qui a un peu, comment dirais-je, critiqué ceux qui ont torpillé, on va dire, la paix en France, l'équilibre politique en France.
00:28Emmanuel Brisson, première question à propos de ce nouveau gouvernement que nous avons aujourd'hui.
00:34Que pensez-vous de ce gouvernement Lecornu 2 ? Ensuite nous irons plus loin.
00:39Emmanuel Macron est un Machiavel de la politique, il est complètement pervers.
00:44Dimanche dernier, à travers sa créature Sébastien Lecornu, il nous a mis un gouvernement Frankenstein.
00:50Il a fait revenir les pires horreurs, Bruno Le Maire, que tout le monde déteste.
00:55Et puis au lieu de se remettre en question, de se dire qu'il y avait deux choix en réalité, soit une dissolution, parce que c'est après tout ce que les Français attendent,
01:04ou alors une démission du président de la République, étant donné que 7 Français sur 10 souhaitent voir le président de la République partir.
01:11Il y a même le journal Le Point, qui n'est pas le journal le plus révolutionnaire, qui a titré que le président de la République devait partir.
01:17Qu'est-ce qu'a fait Emmanuel Macron ? Il a renommé Sébastien Lecornu.
01:21Et là on s'est dit, peut-être qu'on pourrait lui donner une chance, peut-être que ce sera un gouvernement de rupture, mais pas du tout.
01:27C'est un mauvais remake de 2017.
01:30C'est-à-dire qu'il essaye de nous faire croire qu'il y a du renouveau.
01:32Mais en fait, qu'est-ce qu'il fait ? Il va débaucher.
01:35Il va dépocher 6 traîtres des Républicains, qui finiront dans la poubelle de l'histoire.
01:40Et il va nous mettre des experts, en nous disant, voilà, c'est du renouveau.
01:43Alors carrément des traîtres républicains. On va en parler, Emmanuel Brisson.
01:48Ils sont allés à la soupe.
01:49Président, ils sont allés à la soupe, présente de Vivement Demain.
01:52Je rappelle qu'Emmanuel Macron a appelé à Ouvré pour la stabilité du pays et dénonce ceux qui ont nourri la division politique en France.
01:58Alors pourquoi vous les appelez des traîtres ?
01:59Est-ce qu'ils ne participent pas justement à la stabilité du pays ?
02:02C'est 6 LR qui participent à Lecornu 2.
02:05Ce mot stabilité, ce mot responsabilité, en fait, ce qu'il emploie, c'est les plus irresponsables.
02:12Ces personnes qui sont allées dans le gouvernement Lecornu 2 voulaient juste des chauffeurs, voulaient juste un poste.
02:18Vous êtes un peu dure avec eux. Rachida Dati, Gérald Darmanin, Roland Lescure.
02:25Vous pensez qu'ils sont allés à la soupe pour un chauffeur ?
02:27Moi, je pense effectivement qu'ils sont allés à la soupe pour un chauffeur.
02:30Je parle notamment des responsables Les Républicains.
02:33Annie Gennevard était quand même...
02:35Elle tenait la CNI, le Conseil National d'Investiture du Parti Les Républicains.
02:41Et oui, elle n'a pas suivi les consignes de Bruno Rotaillot, à qui elle doit tout.
02:46Parce qu'il faut rappeler que c'est Bruno Rotaillot qui s'est battue pour qu'elle soit ministre de l'Agriculture.
02:50Et voici comment elle lui rend visiblement la fidélité en politique.
02:55Ça n'existe pas.
02:55David Lissnard, ce matin sur Europe 1, il s'appelait même des défroqués.
03:00Vous êtes d'accord avec ce terme ? C'est fort quand même.
03:02David Lissnard a entièrement raison.
03:05Moi, je trouve que voilà, depuis hier...
03:07Ce sont des traîtres, ce sont des défroqués.
03:08Tous ceux qui sont partis avec ce gouvernement Le Cornu 2, tous les LR pour eux, ce sont des traîtres.
03:13Il faut carrément... Ce sont quand même des poids lourds de la politique.
03:16Je parle de Rachida Dati, je parle de Gérald Darmanin.
03:18Les journalistes, vous nous disiez que chez Les Républicains, on n'était pas courageux.
03:21Là, depuis hier, je pense qu'on tient un discours ferme.
03:23Je pense qu'on doit les foutre dehors.
03:25À mon avis, vous êtes content, là ?
03:25Ils ont été exclus.
03:26On est courageux ?
03:27Éric Tegner a une question pour vous.
03:30Emmanuel Brisson, président de Vivement Demain.
03:32Alors, il y a un sujet quand même, c'est Rachida Dati.
03:33Oui, c'est à dire que...
03:35Moi, je suis habitué à ce que les Républicains soient courageux.
03:37Le problème, c'est jusqu'à quand à chaque fois ?
03:39Parce qu'en 2017, beaucoup de gens...
03:40Je ne sais pas si le gouvernement va tenir 48 heures.
03:43On est en train d'analyser tout ça, c'est très intéressant.
03:45C'est ça qui est compliqué.
03:46Mais en 2017, beaucoup de gens étaient qualifiés de traîtres.
03:48Et finalement, des Gérald Darmanin, etc., vous avez composé le gouvernement avec eux.
03:52Rachida Dati, c'est le seul avenir de la droite à Paris.
03:56La seule possibilité de ne plus avoir la gauche.
03:59Et vous allez la virer ?
04:01En fait, là où on s'est trompé, c'est qu'on n'aurait jamais dû rentrer dans le gouvernement.
04:05Moi, je faisais partie de ceux qui, il y a un an, j'étais candidate aux élections législatives.
04:09Emmanuel Brisson sur Europe 1.
04:10Et j'avais justement expliqué qu'il fallait une droite républicaine et indépendante.
04:15On a voulu s'allier aux macronistes.
04:17On a voulu aller au gouvernement.
04:18Un an plus tard, où est-ce qu'on en est ?
04:20J'ai l'impression que tout cela n'a servi absolument à rien.
04:22Vous ne pensez pas que les idées de la droite ont pu avancer, infuser au sein du gouvernement macroniste ?
04:27Mais vous ne pensez pas que le Rassemblement National est en train de monter ?
04:30Vous ne pensez pas que les Français ont juste assez de ces tambouilles ?
04:34Qu'on parle de responsabilité, responsabilité ?
04:36Mais la vie des Français n'a pas changé depuis un an.
04:38Gabriel Cluzel a une question pour vous.
04:39Non, mais c'est vrai qu'en revanche, ça m'intéresserait vraiment d'avoir votre perception réellement sur Rachida Dati.
04:45Parce qu'on a l'impression qu'elle est intouchable, elle.
04:48Parce que c'est bien elle qui se présente à la mairie de Paris.
04:50Elle a été investie par LR.
04:51Et là, depuis hier, et de fait, les qualificatifs, les noms d'oiseaux se succèdent pour évoquer ces gens LR qui font partie du gouvernement.
05:01Mais Rachida Dati, on a l'impression qu'on n'a pas le droit d'en parler.
05:03Et on a le droit d'en parler quand même.
05:05Donc elle, elle est au-dessus du règlement, si j'ose dire.
05:08Vous avez entièrement raison.
05:09On a l'impression que c'est un peu de la tambouille politicienne, ce qui se faisait dans les années 80.
05:14Sauf qu'aujourd'hui, il faut arrêter avec ça.
05:17Les Français n'en peuvent plus.
05:18Non, Mme Dati n'est pas intouchable.
05:21Ils ont voulu jouer.
05:22Ils ont voulu aller au gouvernement.
05:24Moi, je souhaite que mon parti ait une position ferme.
05:27Je souhaite effectivement qu'elle ne soit pas investie en 2026.
05:31Parce que sinon, on va perdre tous nos électeurs au bout d'un moment.
05:34Alors Emmanuel Brisson...
05:34Et on avait repris des couleurs parce qu'on nous disait, Bruno Rotaillot est un homme de confiance.
05:39On le respecte, il a l'air sincère.
05:41Il faut qu'on soit sincère aujourd'hui chez les républicains.
05:43Emmanuel Brisson, restez avec nous.
05:44On va marquer une pause.
05:45Alors, on ne va pas forcément taper sur Rachida Dati, ni sur les ministres qui sont au sein du gouvernement.
05:50Mais on va essayer de comprendre aussi le rôle d'Emmanuel Macron.
05:52On va essayer de comprendre le rôle d'Emmanuel Macron.
05:54On va essayer de comprendre le rôle prochain de LR, le rôle prochain de LFI.
05:58Et puis cette motion de censure a déjà déposé.
06:00On en parle dans un instant.
06:01Combien de temps le gouvernement peut tenir en main qu'une pause sur Europe 1 ?
06:04Il est 11h03 sur Europe 1, la suite de Christine Kelly.
06:06Et vous, c'est maintenant.
06:08Merci ma chère Mélie.
06:09Prochain point à 11h30 sur Europe 1.
06:12Europe 1
06:13Europe 1
06:14Christine Kelly, et vous.
06:18Bonjour et bienvenue à tous.
06:19Si vous nous rejoignez à l'instant, nous sommes en direct.
06:22On est en train de vivre une journée historique sur Europe 1.
06:25Nous avons commencé plutôt à 10h.
06:26Oui, exceptionnellement.
06:27Avec Géraldine Amon, que vous entendez à l'instant.
06:29Avec Gabriel Cluzel qui est là.
06:31Eric Tegner, toute l'équipe, la régie, tout le monde est sur place.
06:34Nous avons aussi le standard.
06:37Toute une équipe pour vous accueillir.
06:37Les auditeurs, exactement.
06:39Shannon.
06:39Exactement, pour accueillir vos appels.
06:41Et puis, nous avons passé une bonne partie de la matinée déjà à parler de ce qui se passe en ce moment même à Tel Aviv, de cette joie incroyable, de cette journée historique de Donald Trump qui est accueilli en héros sur place, qui est attendu d'un instant à l'autre pour parler à la CNESET.
06:55On ira faire un petit tour dans un instant à la CNESET.
06:59On regardera aussi ce qui se passe à Charles Melchèque où Emmanuel Macron est arrivé sur place.
07:03On parlera de tout ça.
07:05Mais pour l'instant, dans notre studio, nous avons Emmanuel Brisson, cadre présidente de Vivement Demain, qui fustige complètement les six membres LR qui font partie du gouvernement.
07:18Est-ce que Bruno Rosaillot n'a pas fait exploser le parti, Emmanuel Brisson ?
07:22Ce n'est pas Bruno Rosaillot qui a fait exploser le parti, c'est Emmanuel Macron qui se moque des Français et qui continue ce qu'il avait entamé en 2017, c'est-à-dire diviser les partis politiques, fracturer le Parti Socialiste et fracturer les Républicains.
07:37Bruno Rosaillot a été extrêmement courageux dimanche en claquant la porte. Bruno Rosaillot a eu raison de quitter ce gouvernement.
07:46Ce n'est pas lui qui est un peu l'auteur de cette explosion ?
07:48Non, c'est les appétits personnels qui sont l'auteur de cette explosion. Les six ministres, les Républicains, ont juste voulu être ministres pendant une semaine parce qu'à mon avis, ce gouvernement ne va pas durer.
08:01Moi, j'allumais les plateaux de télévision, tout le monde disait qu'il y aurait forcément une censure.
08:05D'ici jeudi.
08:05Moi, j'appelle les députés, les Républicains à être courageux et à voter cette censure parce que sinon, la prochaine fois, s'il y a une dissolution, ils vont se faire balayer.
08:16Qu'est-ce que vous répondez à Emmanuel Macron lorsqu'il dit qu'il faut un peu de stabilité quand même ? Vous m'avez dit que la stabilité, ce n'est pas Emmanuel Macron, mais on va où justement en fustigeant l'un l'autre ?
08:26En fustigeant les LR, ceux qui font partie du gouvernement, il faut bien quand même une stabilité. On voit par exemple que tous les marqueurs économiques, le monde des entreprises sont en train d'attendre justement un gouvernement, un budget.
08:39Est-ce que ce n'est pas quand même un pas pour avancer ?
08:42Emmanuel Bresson en direct sur Europe 1.
08:44Vous savez, c'est facile de parler de stabilité quand on a voulu humilier les partis politiques.
08:50Ce qui s'est passé dimanche dernier, c'est qu'Emmanuel Macron, en mettant Bruno Le Maire, en lui mentant, il a voulu l'humilier.
08:58Il a cru que nous, les Républicains, nous étions là que pour les postes, que nous allions rien dire, que nous allions rester dans ce gouvernement.
09:06Il a cru faire son petit cirque comme il fait d'habitude.
09:11Eh bien non, les Républicains lui ont dit stop. On a eu une position très claire en bureau politique.
09:16Pas de participation à ce gouvernement. Nous ne souhaitons pas rentrer dans ce gouvernement.
09:21Et moi, je salue la position des Républicains.
09:24Aujourd'hui, c'est trop facile de taper sur ce parti politique.
09:27À chaque fois, j'entends dire que les Républicains sont morts. Les Républicains sont encore là.
09:31On pourrait voir ce que fait l'EPS, parce qu'après tout, il y a 48 heures, il se pavanait devant l'Elysée pour être ministre.
09:37Je voyais Madame Tondelier, Monsieur Fort...
09:40Mais c'est intéressant, parce que l'EPS, ils ont dit que si vous entrez au gouvernement, on vous exclut.
09:44Et finalement, aucun n'est entré au gouvernement.
09:46Restez avec nous, Emmanuel Brisson, parce qu'on a en ligne Jean-Paul qui nous appelle.
09:48Bonjour Jean-Paul. Vous nous appelez du VAR.
09:51Bonjour à tous et à toutes. Pardon.
09:54Un plaisir. Alors, vous êtes lassé de la politique. Qu'est-ce que vous dites à Emmanuel Brisson ce matin ?
09:59Écoutez, comme la majorité des Français, je suis assez dégoûté par tout ceci.
10:06Donc, j'en arrive, le mot est juste, à être dégoûté par les politiques.
10:12principalement par les LR, le Parti Socialiste et les filles, n'en parlons pas.
10:20Mais cette mascarade autour de M. Lecornu et de Macron pour préserver tous leurs acquis,
10:31leurs petits précarets, tout ça, ça devient insupportable.
10:34Les Français n'en ont plus rien à faire de ces gens.
10:36C'est ça. Alors, Jean-Paul, je suis en train de me demander en direct avec vous,
10:44est-ce qu'on est en train, par exemple, de taper sur LR, et j'entends bien, je comprends bien,
10:49mais est-ce qu'on n'est pas en train de jouer un peu, peut-être, le jeu d'Emmanuel Macron ?
10:53C'est-à-dire, qui a fait la dissolution il y a un an ?
10:57Qui est-ce qui est l'auteur de l'instabilité ?
11:00Alors, je ne pense pas, Mme Kéli.
11:02Pardon ?
11:03Je ne pense pas.
11:04Je pense que c'est cette autre mascarade de ce soi-disant Front républicain
11:11qui a fait que nous en sommes là.
11:12C'est ça.
11:13Voilà.
11:13Il faut se rappeler que des LR ont été élus par LFI, et ainsi de suite.
11:18Et moi, j'ai voté pour ce parti pendant des années.
11:20Mais c'est terminé, c'est terminé, Mme Kéli.
11:23Emmanuel Brisson en direct.
11:25Oui, oui, oui, et Jean-Paul, je ressens votre exaspération.
11:27C'est lamentable, tout ce qui a été fait contre le RN est lamentable.
11:31Maintenant, les Français, qu'est-ce qu'ils veulent ?
11:33Ils veulent que les gens de LR ont travaillé avec le RN.
11:36C'est le RN les plus puissants.
11:38La question qui tue.
11:39Et pour sortir ce pays, pour sortir ce pays du marasme dans lequel il est,
11:43moi, je pense à l'avenir de mes enfants.
11:46Je me moque de ce que viennent nous raconter ces gens, maintenant.
11:49Je veux qu'on sorte de ce macronisme, qui est une horreur pour notre pays.
11:54Je veux qu'on sorte du wokisme.
11:55Je veux que le pays retrouve un peu le sens de la marche qu'il devrait avoir.
12:02Je veux dire, c'est fini, mais on est chez les Maboules.
12:04Il n'y a qu'en France qu'on voit ça, excusez-moi, mais il y a quelque chose qui ne va plus.
12:08Emmanuel Brisson vous répond, mon cher Jean-Paul.
12:11On est chez les Maboules, on ne comprend plus rien.
12:14Merci beaucoup pour votre appel.
12:15C'est incroyable ce qu'il dit, Jean-Paul qui nous appelle du Var.
12:18Il dit, voilà, on en a marre.
12:20Il faut absolument sortir du macronisme.
12:23Que répondez-vous, Emmanuel Brisson ?
12:24Je rappelle que vous êtes le président de Vivement Demain.
12:26Vous êtes bien à droite.
12:27Et qu'est-ce que vous lui répondez ?
12:29Lorsqu'il dit, par exemple, que ce qu'on veut, c'est le LR avec le RN.
12:33Voilà ce que nous disent, par exemple, nos auditeurs.
12:35Mais vous voyez, Christine, Jean-Paul, comme beaucoup de Français,
12:38ne parle pas de responsabilité.
12:41Ne parle pas de, ah, il faut être responsable, il y a un budget.
12:46Non, Jean-Paul, comme beaucoup de Français,
12:50en ont assez, sont écoeurés par ces politiques
12:53qu'on voit depuis 40 ans, qui font des magouilles.
12:56Et moi, qui suis la nouvelle génération, je suis également écoeurée.
13:00Je comprends aujourd'hui pourquoi les Français ne votent plus,
13:03pourquoi les Français en ont assez,
13:05car tous les partis politiques changent d'avis.
13:07Un coup, il faut aller au gouvernement,
13:09après, il ne faut plus y aller.
13:10Et puis, on va s'allier,
13:12on va faire du tripatouillage sur la réforme des retraites.
13:15Donc, je comprends cette exaspération.
13:16En revanche, si la solution, c'est de voter pour les extrêmes,
13:21je ne pense pas.
13:22Pourquoi ? Parce que c'est Emmanuel Macron
13:24qui a fait monter les extrêmes.
13:26C'est Emmanuel Macron qui a mis ce chaos depuis 2017.
13:29Honnêtement, la France insoumise avant n'existait presque pas.
13:31Je pense qu'on est tous d'accord sur ce plateau.
13:33Et le Rassemblement national n'était pas aussi haut.
13:36Moi, je comprends les électeurs qui disent
13:37« Je vote Rassemblement national ».
13:38Je les comprends.
13:39Je ne leur jette pas la pièce d'air dessus.
13:40Ils en ont assez, ils se disent...
13:42Mais vous ne voulez pas d'alliance LR-Rassemblement national ?
13:44C'est ce que vous dites.
13:45Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas le même programme économique.
13:48Aujourd'hui...
13:49Il y a quand même un socle commun.
13:50Moi, je rejoins ce qu'a dit Nicolas Sarkozy.
13:53Le Rassemblement national est dans l'arc républicain.
13:56Beaucoup plus que la France insoumise,
13:57ce qui ne l'est absolument pas.
13:59Je suis d'accord avec cela.
14:00Moi, j'étais sur plusieurs plateaux
14:02pour défendre à l'époque Marine Le Pen
14:04quand il y a eu cette exécution provisoire.
14:06Donc, je ne suis pas comme certains
14:08à leur jeter la pierre toute la journée.
14:09Éric Tegner a une question pour vous, Emmanuel Brisson.
14:12C'est quoi les extrêmes ?
14:13C'est-à-dire que je vous entends dire les extrêmes,
14:15mais je ne suis pas sûr que Jean-Paul se sente extrémiste.
14:18Je ne suis pas sûr qu'11 millions de Français
14:19se sentent extrémistes.
14:21Ça, c'est ma première question.
14:22Et ma deuxième, c'est que vous dites...
14:23On a dit « Différences économiques
14:26avec le Rassemblement national »,
14:27mais vous savez que si je dis
14:28la motion de censure n'est pas votée
14:30et que le gouvernement est sauvé,
14:32c'est pourquoi ?
14:32C'est pour une seule raison.
14:33C'est parce que les Républicains
14:34accepteront la suspension des réformes des retraites
14:37pour faire un cadeau aux socialistes.
14:39Et si vous me dites que ce seront des députés LR,
14:41dans ce cas-là, il faudra me dire que vendredi,
14:43tous ces députés LR qui voteront la confiance
14:46ou qui ne voteront pas la censure
14:47devront être exclus des Républicains.
14:49Parce que voilà, c'est ça que je ne comprends pas
14:51sur votre approche toujours à dire
14:52« Le Rassemblement national, ce n'est même pas le même projet éco »,
14:54alors que vous êtes en train de valider
14:56la suspension de la réforme des retraites
14:57pour faire un accord avec les socialistes.
14:58Emmanuel Brisson répond à votre question très pertinente.
15:01Restez en direct sur Europe 1.
15:02Et si vous voulez échanger avec notre invité Emmanuel Brisson,
15:04présidente de Vive Monde Demain,
15:06n'hésitez pas, vous avez la parole,
15:07chers auditeurs d'Europe 1,
15:0801, 80, 20, 39, 21, 11h12,
15:11émission spéciale Christine Kelly et vous.
15:13Jusqu'à 13h sur Europe 1.
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