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  • il y a 12 heures
DB - 12-10-2025

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Transcription
39:48Vous allez exaucer vos prières.
39:50Espérons qu'il les exaucera toutes.
39:52C'est ça, docteur. Huit jours d'avance, ma femme accouche.
39:58Eh bien, voilà. Un qui part, un autre qui vient.
40:02Allons-y.
40:10Tant qu'on y est, autant régler cette affaire-là aussi.
40:14Si je peux, vous êtes utile.
40:17Votre autorité sur eux est très grande, monsieur Lavey.
40:21Ils pensent très bien l'un et l'autre.
40:23On les voit régulièrement à la messe, en tout cas.
40:27Clémence?
40:29Clémence?
40:37Un instant, monsieur Lavey. Je vous les envoie tous les deux.
40:40Venez entrer, je vous en prie. Mettez-vous à votre aise.
40:47Clémence?
40:57Qu'est-ce que vous faites là?
40:59Je cherche un endroit tranquille.
41:01Il n'en manque pas.
41:03On le croit.
41:05On le croit et puis le moment est venu.
41:09Clotilde.
41:11Eh bien, quoi?
41:13Vous avez l'air d'un imbécile sur votre chaise.
41:15Promettez-vous, je vous en prie.
41:17Clotilde.
41:19Oh non!
41:21Clotilde qui est ma femme.
41:23Qu'est-ce qu'il vous prend?
41:25L'autre ne fait plus son travail.
41:27Laissez-moi, tenez, vous me dégoûtez.
41:29Pfff.
41:31Clotilde.
41:33Clotilde.
41:35Clotilde.
41:37Clotilde.
41:39Clotilde.
41:41Clotilde.
41:43Clotilde.
41:45Clotilde.
41:47Clotilde.
41:49Clotilde.
41:51Clotilde.
41:53Clotilde.
41:55Clotilde.
41:57Clotilde.
41:59Clotilde.
42:01Clotilde.
42:03Clotilde.
42:05Clotilde.
42:07Clotilde.
42:09Clotilde.
42:11Clotilde.
42:13Clotilde.
42:15Clotilde.
42:17Clotilde.
42:19Clotilde.
42:21L'abbé Maudu, il veut nous parler.
42:46Pour quoi faire ?
42:47Je ne sais pas, ça doit être bien grave.
42:48Il nous attend au salon.
42:50C'est peut-être pour les serviettes ou l'argent.
42:52Madame aurait fouillé normal ?
42:53Pas possible.
42:54Alors c'est pour le vin.
42:56On ne me montre qu'une bouteille à la fois.
42:57C'est bien, Clémence ?
42:59C'est rien, madame.
43:02Hippolyte, il était à la cave.
43:04Dépêchez-vous, voyons.
43:05Il ne faut pas faire attendre M. l'abbé.
43:19Rentrez.
43:21Ah !
43:23Je vous tiens, enfin.
43:27Asseyez-vous, mes enfants.
43:33Asseyez-vous.
43:34...
43:37...
43:38...
43:50...
43:51Il faut que je vous arrête.
44:07Vous êtes sur une mauvaise pente.
44:10Nous ? On n'a rien fait.
44:13Vous osez dire ça, alors que votre intimité est de notoriété publique,
44:18et que le bruit ne vous dise plus trop tantis, jusque sur le toit de cette maison.
44:22Ah, c'est que ça, c'est-tu bête de vous faire des peurs pareilles ?
44:29Oh, pardon, monsieur l'abbé, ça m'a échappé. C'est que vous aviez l'air si sérieux.
44:32Mais je suis sérieux.
44:35C'est gentil, mais il ne faut pas vous en faire pour nous. C'est fini. On s'est remis ensemble.
44:40Pas vrai, Ippo, qu'on s'est remis ensemble ?
44:42Oui, monsieur l'abbé, c'est tout comme avant.
44:44Mais c'est justement ce que je vous reproche.
44:46Tout comme avant, tout comme avant.
44:49Vous ne pouvez pas rester dans cette situation. Vous êtes dans l'état de péché mortel.
44:52C'est l'enfer qui est au bout. Il faut vous marier.
44:56Vous marier ?
44:57Pour quoi faire ?
44:59Pour être en accord avec votre conscience. Et pour les hommes.
45:03Moi, je ne veux pas. J'ai une autre idée.
45:07Laquelle peut-on savoir ?
45:10Le mariage gâte les femmes. Je veux garder mon mystère.
45:16Écoutez, mon garçon, vous qui êtes un homme, parlez-lui. Montrez-lui où est son honneur.
45:23La situation ne changera pas pour vous et tout le monde sera content.
45:27Croyez-moi, la bague au doigt, il n'y a pas d'autre solution.
45:31Bien sûr, je ne dis pas. Moi, je veux bien.
45:35Mais je ne peux pas.
45:37Pourquoi ?
45:38Bah, je suis déjà marié.
45:49Sortez.
45:49Eh bien, monsieur l'abbé.
46:04Oh, madame.
46:05Je vous en veux de m'avoir exposé à une telle avenir.
46:09Hippolyte est déjà mariée.
46:13Je ne savais pas.
46:14Vous auriez pu vous renseigner.
46:17La situation maintenant est tout à fait mal propre.
46:19De quelques côtés, qu'on se retourne.
46:21Vraiment, on ne sait plus où poser les yeux.
46:25Non, ce n'est rien, ce n'est rien.
46:46Monsieur a dû se blesser en tombant.
46:48Un malaise, sans doute.
46:49Mata !
46:50Madame la plus confiante en nous.
46:53Rien.
46:55Allez, cherchez le docteur.
47:04Il est chez madame Pichon.
47:05Vas-y.
47:14Ah, docteur !
47:15Vous tombez bien.
47:16Venez vite.
47:17Je viens.
47:23Qu'est-ce qui est malade ?
47:24Monsieur Lueverguet ?
47:25Oui.
47:25Prends-moi.
47:45Oui, il a de la chance.
47:48Chez la mâchoire restera déviée, mais...
47:49À part ça, rien à craindre.
47:55Il aurait pu faire ça ailleurs.
48:03Suicider dans les lieux.
48:05À quoi est-ce que ça ressemble ?
48:06Bon, monsieur Lueverguet ?
48:11Oh, des nouvelles de là-haut ?
48:17Mes filles.
48:18Encore ? Deux enfants.
48:20Pour des employés, c'est une folie.
48:22Et s'il en vient par hasard un troisième, le propriétaire donnera congé.
48:27Trop de familles, il doit un immeuble.
48:29Oh, attention.
48:30Les gens du second.
48:42Quel monde !
48:43Ils ne sont même pas venus à l'enterrement, de peur d'être polis comme les autres.
48:48Ils vous éclaboussent.
48:50Ils vous méprisent.
48:50Si on voulait parler, pourtant.
48:54Ah oui ?
48:56Qu'y a-t-il ?
48:57On est venus ce matin de la police.
49:00L'homme a écrit un roman dégoûtant.
49:03À tel point qu'il est question de le mettre à mazasse.
49:07Il a un titre, ce roman ?
49:09Le cédon.
49:10C'est un tissu de cochonnerie sur les gens comme il faut.
49:13On dit même que le propriétaire est dedans.
49:15Monsieur Duverrier ?
49:16Parfaitement.
49:17Vous voyez, il tout paie.
49:18Mais les choses, c'est à se demander où il va chercher tout ça.
49:23Il a bien fait de se cacher.
49:24Et savez-vous le plus beau ?
49:27Il paraît qu'il vend ses ordures au prix de l'or.
49:34Grosse vache !
49:36Je t'ai bien contente de m'avoir pour faire en sauver tes galops !
49:41Je vais vous laisser parler, moi, à votre maison !
49:45Vous voulez vous foutez ?
49:47Alors, un !
49:48Plus ou moins, je vous dirai !
49:51Chien, chien !
49:52Tous les chiens et les chiennes !
49:54Tous avec cochons et compagnie !
49:57Je vais raconter comment ils sont, les patrons, comme ils sont venus !
50:00C'est du bon ! On ne peut pas dire !
50:02Qu'est-ce que c'est ?
50:04Je rachène ?
50:05La bonne de monsieur Auguste.
50:06On doit la mettre à la pause.
50:08C'est qu'elle faisait sa trêne depuis l'absence de la patronne.
50:11Ah, voilà !
50:12Tu ne pensais pas m'envoyer quand je cachais les chemises dans le dos de ton cocu !
50:17Et le soir où Octave a dû remettre ses chaussettes au milieu de mes casseroles, hein ?
50:22J'étais utile à ce moment-là !
50:24Ma petite Rachel par-ci, ma bonne Rachel par-là !
50:27J'empêchais ton Auguste d'entrer !
50:30Ça te donnait le temps de te refroidir !
50:32C'est incroyable !
50:37J'en arriverai sûrement cette nuit.
50:39Ces bourgeois !
50:41Il n'y en a pas un pour racheter l'autre !
50:43Ça n'a pas plus de cœur que mes souliers !
50:45Quand ils se sont crachés à la figure, ils se débarbouillent avec !
50:48Pour faire croire qu'ils sont propres !
50:51Vous devriez m'accompagner chez moi, monsieur Trublot.
50:58Vous me lirez des verts.
51:00Ça nous fera du bien.
51:01Excusez-moi, mais vous savez ce que c'est le travail ?
51:04Moi, je ne suis qu'une bonne !
51:06Mais moi, au moins, je suis honnête !
51:08Et il n'y a pas une de vos gardes, deux dames qui me vaillent,
51:11dans votre barave de maison !
51:14Non, ils ne sont pas là.
51:16Vous allez bien me dire.
51:21Je voulais aussi vous parler de vos expéditions dans les greniers.
51:26Vous mettre en garde.
51:31S'en fontais ?
51:38Juste à la juiseur !
51:39Qui exige de ses amants qu'ils s'habillent en curé pour venir la voir ?
51:43Des gars !
51:44Qu'elle s'en va récolter sur les fortistes !
51:46Nous, on bavarde, d'accord, mais on ne se tâche pas comme ça sur les maîtres !
51:51Et là, mon scampardon, avec ses rires angéliques !
51:54Comment elle a empoisonné son mari en lui donnant une indigestion de cousine !
51:58Il faut voir comment elle les a étranglés, ces deux-là !
52:01Que de misère, que de misère !
52:03Ça ne doit rien vous apprendre.
52:05Elles sont un peu drôles, Nelson, qui donne la bonne...
52:07Si vous croyez qu'elles disent tout en confession.
52:11Les mystères des âmes sont aussi difficiles à pénétrer que ceux du corps.
52:16Et finalement, mon diagnostic est aussi aventuré que le vôtre.
52:25On pourrait croire que Dieu les abandonne.
52:27Vous n'êtes pas Dieu là-dedans.
52:29Elles sont malportantes ou mal élevées, rien de plus.
52:33Et elles tombent toutes dans le péché, salement, sottement, sans envie comme sans plaisir.
52:38Les hommes m'attrissent tout autant.
52:41Des gaillards acharnés à gâcher leur vie derrière l'hypocrisie de leur belle tenue.
52:44La République, heureusement, changera tout ça.
52:48Croyez-vous ?
52:49En République, les caractères s'affirment, se développent.
52:53La responsabilité donne aux citoyens une espèce de carrure.
52:57Vous ne me croyez pas ?
52:59Non.
53:00Dans le fond, je suis plus religieux que vous.
53:04Oh, disons plus optimiste.
53:06Et pourtant, votre paradis est plus éloigné que le mien.
53:08Bonjour, monsieur l'abbé.
53:17Toujours en course, docteur ?
53:18Je vous félicite pour votre mien.
53:20S'il n'y avait que moi, vous ne feriez pas vos affaires.
53:22Je viens de chez les Pichons.
53:23Ah, bravo.
53:25Et c'est quoi ?
53:26Une fille.
53:28Aïe.
53:29Elle désirait tellement un garçon.
53:31Les parents vont être furieux.
53:32Ils sont malades à l'idée de le leur dire.
53:35Ils craignent que Vuillaume appelle l'école notaire pour les déshérités.
53:39Dans 20 ans, le bonheur sera assez grand.
53:42Nous proposerons une situation, vous deux petites.
53:44N'est-ce pas, Caroline ?
53:46Parce que...
53:47Ça y est ? C'est décidé ?
53:48Oui.
53:49Nous nous marions le 15 octobre.
53:51Mes compliments.
53:51Mes très chaleureux compliments.
53:53Si la date, toutefois, convient à monsieur l'abbé.
53:55Nous nous arrangerons toujours.
53:58Vous avez l'air souffrant, monsieur l'abbé.
54:00En une manière de fatiguer.
54:02J'aurais besoin d'un peu de repos.
54:04En attendant, allons travailler.
54:06Bonsoir.
54:07Bonsoir.
54:08Bonsoir.
54:09Bonsoir, docteur.
54:23Mauvaise pratique.
54:25Qui, donc ?
54:26Notre marchande de Galico.
54:28Elle se moque de vous comme de moi.
54:30Nul besoin de bon Dieu, ni de remède.
54:33Oui.
54:34Pour le moment.
54:37Les gens mariés rêvent de liberté.
54:39Et les célibataires d'attachement.
54:42Disons le mot, il n'y a pas de situation humaine satisfaisante.
54:45La vôtre, peut-être ?
54:47N'en croyez rien.
54:49La vie d'un prêtre est triste et solitaire.
54:51Vous avez Dieu.
54:52Oui, mais il vient si rarement.
54:56Enfin, nous aurons tout de même réussi à trouver une conclusion réconfortante.
55:00Si les hommes sont si malheureux, il faut beaucoup leur pardonner.
55:04Nous pardonnons à tour de bras.
55:06Quelquefois, les bras nous en tombent.
55:08Sous-titrage ST' 501.
55:13Sous-titrage MFP.
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