- il y a 13 heures
DB - 12-10-2025
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00:00C'est parti !
00:30Le jeune Octave Mouret est monté à Paris pour faire fortune.
00:35Après un premier échec, il est engagé dans un magasin de nouveautés au rez-de-chaussée de l'immeuble où il habite.
00:42Ce magasin est tenu par une jeune femme, Berthe Vard, qui il a été jadis en coquetterie.
00:47Elle l'engage, seule condition, chantée dans les cœurs de sa belle-sœur.
01:00Du moment qu'on s'aime, tout devient assez doux.
01:23Et je suis moi-même, et je suis moi-même, plus tremblant que vous.
01:40Et je suis moi-même, plus tremblant que vous.
01:49Madame, Madame, Madame !
01:58De quoi, Clémence ? Qu'est-ce qu'il y a ?
02:00Votre père, il a une attaque.
02:03Quoi ?
02:03Il est tombé le nez dans ses fiches.
02:06Oh mon Dieu !
02:07Papa ! Papa ! Parle-moi, papa, parle-donc !
02:15Papa, papa !
02:16Il faut le toucher.
02:18Oh mon Dieu !
02:19Aidez-moi.
02:21Vous décidez ou quoi ?
02:27Oh mon Dieu !
02:28Oh mon Dieu !
02:30Papa !
02:31Oh mon Dieu !
02:33On a un peu d'eau tiède.
02:35Oh mon Dieu ! Mon mari qui n'est pas là.
02:38Surtout un docteur qui serait utile.
02:40J'y vais.
02:41Oh oui, vite, vite !
02:42Vous devriez déjà être parti.
03:02Déshabillez-le.
03:05Tu n'as rien à faire, toi ?
03:16Il conviendrait peut-être d'avertir vos frères ?
03:20Mais comment ?
03:21Auguste est précisément au théâtre.
03:23Monsieur et Madame Théophile sont là.
03:25Non, non, non !
03:26Justement, pas eux, jamais de la vie.
03:27Vous voulez donc l'achever ?
03:29Il s'est permis cet après-midi
03:32d'aller leur réclamer les loyers en retard.
03:34C'est tout juste qu'ils n'ont pas jeté dehors.
03:37Ils sont même allés jusqu'à lui réclamer
03:40une certaine somme promise, paraît-il,
03:41au moment de leur mariage.
03:44Il est rentré dans un état.
03:46Je suis sûre que c'est ça qui l'a rendu malade.
03:49Madame, il est froid.
03:52Mais que faire, que faire ?
03:55Attendre le docteur, c'est tout.
03:56Clémence, vous direz à Hippolyte
04:08qu'il fasse répandre de la paille sur la chaussée
04:10demain matin.
04:12Bien, madame.
04:13Son fameux travail.
04:42L'œuvre de sa vie ?
04:45Oui.
04:49Je ne vais pas vous imaginer
04:51toutes les hypothèses qu'on a pu faire
04:52dans la maison à ce propos.
04:53C'est pourtant bien simple.
04:55Quand vous pouvez regarder,
04:56il n'y a pas d'indiscrétion.
04:58Il s'intéressait à la peinture.
05:05Lui ?
05:05Pas du tout.
05:07C'était la passion de l'ordre, du classement.
05:11Il fichait toutes les œuvres présentées au salon.
05:16Je sais ce que vous allez me dire, c'est idiot.
05:19Mais au moins, c'est inoffensif.
05:20Allez le chercher.
05:27Qui ça, madame ?
05:29À quoi bon mentir ?
05:31Pour sauver une réputation
05:34que je méprise de tout mon cœur,
05:37depuis 15 ans, j'accepte tout.
05:40Allez chercher mon mari.
05:41Où ça ?
05:45Tous nos amis le savent.
05:48Vous devez bien le savoir aussi.
05:49Non, je vous assure que non.
05:52S'il ne s'agissait que de moi,
05:53il pourrait bien rester là où il est.
05:55Je ne m'emporte que mieux.
05:58Il s'agit de mon père.
06:03Rue de la Cérezay.
06:05Et ramenez-le.
06:11C'est au café anglais
06:40que l'oncle Bachelard avait invité du verrier
06:43sans conçu pourquoi.
06:45Peut-être pour le plaisir
06:46de traiter un conseiller à la cour
06:48et de lui montrer
06:48comment ça avait dépensé l'argent dans le commerce.
06:51Du reste, on connaissait l'oncle
06:53sur toute la ligne des boulevards.
06:54Quand un client tombait chez lui
06:56du fond de l'Inde ou du Brésil,
06:58des dîners à 300 francs par tête
07:00dans lesquels il soutenait noblement
07:02l'honneur de la commission française.
07:04Une rage de dépenses le prenait.
07:06Il exigeait des curiosités gastronomiques inouies,
07:09quelquefois immanjables.
07:11Ce bichon long de vie,
07:13c'est...
07:13Viens, on prend les ordres.
07:15Quand le vin est bon, il ne fait pas mal.
07:17Ils restèrent quelques minutes sans parler,
07:19la peau tendue,
07:21puis après s'être longuement félicité
07:23qu'il n'y eut pas de femme,
07:24ils ne parlèrent de rien d'autre.
07:26Elles ne savent pas manger.
07:29Elles gâtent les truffes.
07:31Moi, mes enfants,
07:37je suis désabusé.
07:39J'ai dit adieu au plaisir.
07:41Pour m'y enlever.
07:43Bien sûr.
07:44J'ai roulé, ça, je l'avoue.
07:47Rigonneux de mon roi,
07:48je les connaissais toutes.
07:50Mais maintenant, c'est fini.
07:53La vertu.
07:53Je suis un peu de votre avis.
08:02Pour aimer une femme,
08:03il faut l'estimer,
08:04ou alors qu'elle se repente.
08:08Une maîtresse honnête,
08:09je ne dis pas.
08:12J'en ai eu des maîtresses honnêtes.
08:14Elles sont pires que les autres.
08:16Ma dernière, par exemple,
08:18une petite dame très bien
08:19que j'avais rencontrée à la porte d'une église.
08:21Je lui loue un petit commerce de mode,
08:24histoire de la poser.
08:26Eh bien, vous me croirez,
08:27si vous voulez.
08:28Elle fichait les clientes à la porte.
08:31Dans son arrière-boutique,
08:32en revanche,
08:33croyez-moi, hein,
08:34c'est des filets.
08:35Et la grande de Passy,
08:37avec ses trousseaux pour les orphelins.
08:39Et l'autre,
08:40la veuve du capitaine du Trappel,
08:41celle qui montrait sur son ventre
08:43un coup de sabre.
08:43Ben, vous voulez pas dire que...
08:46Mais si l'oncle,
08:49tout,
08:49toutes,
08:50elles se sont moquées de vous.
08:52J'ai dû me défendre un soir
08:53contre celle au sabre.
08:55Mais moi,
08:55quand vous me verrez tomber
08:56dans les filets d'une femme...
08:57Ça, ça n'est pas désagréable.
08:59Oui.
09:00Mais les suites,
09:01les lendemains,
09:02toutes ces complications,
09:04je laisse ça aux autres.
09:05Pas si bête.
09:07Railler,
09:08railler,
09:09j'ai tellement mieux que ça,
09:10maintenant.
09:11Ah.
09:11une jeune fille.
09:14Pas possible.
09:16De bonne famille ?
09:17Tout ce qu'il y a de bien.
09:19Quelle honte, hein ?
09:21Mais bon,
09:22mais attention,
09:23je la respecte.
09:26C'est ça l'astuce.
09:28La félicité.
09:30Prends une fille propre
09:31et la garder propre.
09:33Alors on est heureux.
09:36On danse tranquille.
09:40Ah oui,
09:40je crois savoir qui c'est.
09:43Je ne sais rien du tout.
09:44Celle-là,
09:45c'est pour Bibi.
09:46Pas touche.
09:47Bas les pattes.
09:47Ah mais je ne comprends pas
09:48qu'est-ce que vous en faites
09:49de votre jeune fille.
09:51Je la regarde.
09:53Je la gâte.
09:56Je lui sers de papa.
09:58J'ai enfin trouvé un coin
10:00gentil,
10:01infectieux,
10:02où je peux me reposer
10:03de toutes ces roulures.
10:05Moi,
10:05moi je vous comprends.
10:07Parce que vous avez du cœur.
10:09C'est pas comme ces deux idiots.
10:12Les paroles.
10:13Si je trouve un garçon bien sage,
10:16je la lui donne.
10:17En mariage, hein ?
10:19Pas autrement.
10:20Et vous couronnerez une bonne œuvre
10:21par une bonne action.
10:23Tolère de Dieu !
10:24Faut que je vous la mange.
10:24Ah non, non, non,
10:25ce soir nous avons promis
10:27de passer chez Clarisse.
10:29Non, non, non,
10:29elle se vexerait.
10:31Dommage.
10:34Fifi.
10:35Vous auriez vu quelque chose.
10:37Elle m'a donné des preuves
10:54de fidélité
10:55extraordinaires.
10:56son passé.
11:00La vertu,
11:00monsieur le conseiller.
11:01La vertu.
11:03La rédemption par l'amour,
11:05c'est très beau aussi.
11:08Enfin,
11:10on ne peut pas choisir.
11:12vous l'aviez prévenu.
11:18Naturellement.
11:20Elle s'est peut-être couchée.
11:23Elle se lèvera.
11:25On l'a des manières.
11:26à nous.
11:27On l'a des manières.
11:43Monsieur ! Monsieur ! La clé !
12:00Comment, madame n'est pas là ?
12:01Tenez, je vous donne ma bougie.
12:05Et nous pourrions peut-être revenir.
12:06Ah mais non, par exemple, je suis chez moi, vous aurez toujours quelque chose à boire.
12:13Oh, fiche-toi ! Ça n'a pas l'air habité.
12:43Ça sonne creux.
12:49Un vrai caveau de famille.
12:50Mais ça a lieu.
13:07Quel nettoyage !
13:09Je ne comprends pas.
13:12On refait peut-être l'appartement.
13:15Les meubles seraient quelque part.
13:17Dans la chambre.
13:18Deuxièmement ?
13:25...
13:30Parallel.
13:31Parallel.
13:33Parallel.
13:38Parallel.
13:41Parallel.
13:43Parallel.
13:43Parallel.
13:44Courage, monsieur. Nous sommes tous pensés par là. L'honneur est sauve, que diable.
14:05Clarisse. Ma petite Clarisse.
14:09Viens voir.
14:14Inouïe, regardez. Elle a emporté l'étoile cirée et même les clous.
14:38Tu pourrais garder des réflexions pour toi. Je trouve ça tellement étonnant.
14:42Encore l'étoile, mais les clous, les clous, franchement, c'est presque de la fantaisie.
14:49Une femme pareille. Charme, douceur. Elle avait tout. Des idées très saines. Du cœur à revendre.
14:57Et son cœur, Dieu sait si elle leur vendait.
15:09S'il savait.
15:11Non, ce serait pire.
15:11Il y a quelqu'un?
15:33Que se passe-t-il?
15:53Fuit.
15:57Eh bien, dis.
16:03Enfin, expliquez-moi ce que je lui ai fait. Argent, affection, égard. Il ne lui manquait rien.
16:09Égard? Elle l'avait remarqué, vous savez, que vous retiriez votre décoration pour venir la voir. Et ça l'a vexé pas mal.
16:19Mais c'est tout de même pas pour ça qu'elle est partie.
16:22Vous savez que c'est aussi le concierge.
16:24Je viens vous chercher. Votre beau-père est au plus mal.
16:38Oh.
16:41Venez, j'ai un fiacre. C'est votre femme qui m'envoie.
16:44Ma femme?
16:47Elle sait d'où?
16:47Ben, allez, mon vieux, allez.
16:57Ne vous occupez pas de nous.
17:03Tolère de Dieu, on va chez Fifi.
17:06Assez de déception pour un soir.
17:08Attention.
17:09Elle, c'est la fille d'un capitaine.
17:12Le capitaine menu.
17:14Pas confondre.
17:15Elle est une tante très bien, qui habite Villeneuve, près de l'île.
17:20On peut prendre des renseignements chez Madrilen et frères.
17:23Rousse à Sulpice.
17:24Où, alors?
17:25Tonnerre de tonnerre de Dieu.
17:27On va la réveiller, mais tant pis.
17:30On a besoin de ça.
17:31Ça nous mettra un peu de rose dans l'arbre.
17:34Allez, rose!
17:35Vous me ramenez?
17:46Oui, monsieur.
17:47Il en réchappera, peut-être.
18:06Le mieux, ce serait que je me remette avec ma femme.
18:09Vous croyez qu'elle me pardonnera?
18:25Pau vieux.
18:27Il aurait pu avaler dix fois sa langue sans qu'il lui donne un morceau de sucre.
18:29C'est bon pour les ouvriers de se porter du bouillon et de se faire chauffer des serviettes
18:34quand ils sont malades.
18:36Eux, penses-tu?
18:37Ils se croiraient déshonorés, donner seulement un lavement à un père.
18:41Ah, si on n'était pas là.
18:44Monsieur.
18:44Mon soeur, monsieur.
18:54Eh bien, le docteur est en haut.
19:04Bon, c'est pas tout ça.
19:05Faut que je le trouve un pharmacien.
19:14C'est pas tout ça.
19:44C'est pas tout ça.
19:46Pardon.
19:48Pardon pour tout.
19:51J'ai été bien puni.
20:01J'ai peut-être eu tort de vous envoyer chercher au bureau.
20:04Je sais que cette affaire de la rue de Provence occupe tous vos soins.
20:09Mais rassurez-vous, demain, tout rentrera dans l'ordre.
20:14Ah, ben, le docteur est encore là.
20:30Que se passe-t-il?
20:31Eh bien, cette personne est partie.
20:39Comment ça, partie?
20:41Elle est partie.
20:43Elle est partie.
20:43Elle a même emporté les meubles.
20:49Oh, mon Dieu.
20:49C'est pas encore assez de perdre mon père.
20:55Il faut que je retrouve mon mari.
20:57Oh, non.
20:59S'il se rebond.
21:01C'est bien ce qui pouvait m'arriver de pire, monsieur Mouret.
21:08Au moins, j'étais tranquille.
21:12Mais excusez-moi.
21:14Vous n'avez pas à savoir ces choses-là.
21:17Excusez-moi.
21:17Vous savez, une apoplexie séreuse, ça laisse vraiment peu d'espoir.
21:33J'espère qu'il a réglé ses affaires.
21:35Pourquoi?
21:36Il est peu probable qu'il reprenne connaissance.
21:37S'il y a un testament, on le trouvera toujours.
21:50Naturellement.
21:51Papa était un ancien notaire.
21:52Voilà, je lui ai donné des révulsifs.
21:54Je ne puis rien faire de plus.
21:56Je vous remercie, docteur.
21:57Je reviendrai vers midi.
21:59Une seconde.
22:01Voudriez vous demander au docteur la formule d'un remontant.
22:05Je crois que je vais en avoir besoin.
22:07Monsieur Mouret, je voulais mettre ce que je ne vous ai pas remercié.
22:21Je vous le s'en prie.
22:22Si, si.
22:24Merci encore.
22:27Madame.
22:28Monsieur Mouret.
22:32Inutile de prévenir mes frères, et surtout mes belles-sœurs,
22:36les pauvres gens, qu'ils finissent leur nuit tranquilles.
22:40C'est bien assez de nous pour pleurer.
22:44Bien sûr.
22:44C'est bien.
22:52C'est bien.
22:53C'est bien.
22:54C'est bien.
22:54C'est bien.
23:01C'est bien.
23:03C'est bien.
23:03C'est bien.
23:03Monsieur Mouret, monsieur Mouret, monsieur Mouret, monsieur Pichon.
23:27Savez-vous s'il y a un testament ?
23:30Comment ?
23:30Marie a remonté la nouvelle de chez le boulanger.
23:33Ah non, non, je l'ignore.
23:35Quelle histoire ? S'il meurt comme ça, ça nous promet une belle empoignade.
23:39Si vous pouvez seulement nous donner un sou par pièce de 5 francs.
23:42Oh, Lili, tes doigts dans le chocolat.
23:45Très bien.
23:47Recomence, je ne te dirai rien.
23:48Mais ça, il n'y a pas de danger.
23:52Non, mais je le crains.
23:54Bon, à tout à l'heure.
24:00Ah, mon cher Octave.
24:02Alors, c'est la fête au village.
24:05Notre patron hérité, vous avez bien vu.
24:07Bon, tant beau fait.
24:08Et là, c'est au bout du rouleau de Pauvieux.
24:11Je me suis laissé dire qu'il laissait plus de 600 000 francs, plus l'immeuble.
24:15Vous savez, moi, réfléchissez.
24:17Je l'ai dû verrer, il ne dépensait rien.
24:19Et ajoutez, il est noyé, avec tout son bagot de Versailles qui devait lui rester.
24:23Vous avez le compte ?
24:25Joli, hein ? Même très joli.
24:27Vous connaissez la nouvelle ?
24:28Laquelle ?
24:29Il n'y a rien.
24:30Et quand je dis rien, il paraît que c'est vraiment rien.
24:32Alors, Jean-Land ?
24:33Mais si, mais si.
24:34C'est même pour ça qu'il n'aurait pas fait de testament.
24:36Cette blague, un vieil yavard comme lui, on trouvera tout dans des bas de laine.
24:40Pardon.
24:42Annette-moi.
24:47Je suis la seule de ces dames que vous ne veniez jamais voir.
24:52J'ai une liqueur des îles.
24:54Quelque chose de délicieux.
24:55Moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir qui va prendre la maison.
25:18Ah, vous avez raison d'attendre.
25:20Votre avis, ils vont toucher combien ?
25:29Madame ne peut pas avoir de moins de 300 000 francs.
25:45Pourquoi serait-elle avantagée ?
25:47À cause de Gustave, M. Vabre adorait son petit-fils.
25:50Et n'oubliez pas qu'il vivait à leur crochet depuis 15 ans.
25:54C'est ainsi, monsieur, que vous aimez le magasin.
25:57Vous conspirez avec les ennemis de ma fille.
25:59Oui, madame.
26:00Ah, ne n'y est pas.
26:02Nous savons que vous avez passé la nuit là-haut.
26:04Et pourquoi, je vous le demande, pourquoi ?
26:06Sinon, pour aider les duverriers à chercher le testament.
26:08Et peut-être même pour les aider à y introduire quelque chose.
26:11Maman.
26:11Tais-toi, je sais ce que je dis.
26:14J'en reste sans voix.
26:16C'est tellement fou comme accusation.
26:18Voyons, madame, pourquoi aurais-je fait une chose pareille ?
26:20Là, mon petit, vous m'en demandez trop.
26:23Ce que je sais, c'est que votre devoir était de me prévenir.
26:26Vous n'en avez rien fait.
26:27Quand je pense que sans moi, ma fille ne saurait rien.
26:31Oui, monsieur.
26:31Vous n'avez pas dégringolé l'escalier à la première nouvelle ?
26:36On la dépouillait.
26:38Quant à votre intérêt,
26:41madame duverrier a beau être fanée,
26:44il y a peut-être des gens pour la trouver encore à leur goût.
26:48Maman.
26:48Vous allez trop loin, madame.
26:50Clotilde, qui est si honnête ?
26:51Clotilde, qui est si honnête,
26:53apprend ma petite fille que l'honnêteté est une notion très relative.
26:56Passez le chiffre qui vous intéresse, l'honnêteté.
26:58Je veux bien vous expliquer à vous, madame,
27:00mais à vous seul, comment cela s'est passé ?
27:03Voilà, je répétais avec madame duverrier
27:04lorsque l'accident s'est produit.
27:07Alors elle m'a demandé d'aller chercher son mari.
27:09Voilà, et c'est tout.
27:10Mais vraiment tout.
27:11Soit et après.
27:12Comment après ?
27:13Oui, après.
27:14Pourquoi ne pas être revenue nous réveiller ?
27:16Madame duverrier a jugé que les mauvaises nouvelles
27:19se savent toujours assez vite.
27:21Comme elle est bonne, oui.
27:22C'est clair, il y a eu des manœuvres.
27:24Ma petite fille, ma petite fille,
27:25je ne veux pas t'effrayer,
27:26mais tu es volée comme dans un bois.
27:30Mais M. Mouré n'y est pour rien.
27:33Merci, M. Mouré.
27:34Excusez ma mère, elle est un peu vive.
27:40Quelles 50 000 ?
27:42Quelles 50 000 ?
27:43Les 50 000 francs prévus au contrat.
27:45Qui les paiera ?
27:47Lui, sous la terre,
27:48on pourra toujours courir après, n'est-ce pas ?
27:50Cet argent, tu sais.
27:53M. Vabre devait donner 10 000 francs par semestre,
27:55mais comme vous,
27:55nous n'y sommes pas encore,
27:57le mieux c'est d'attendre.
27:58Attendre quoi ?
27:59Qu'ils reviennent pour te les rapporter, peut-être.
28:03Pauvre cruche.
28:04Tu veux donc qu'on te vole ?
28:06Non.
28:07Il faut les exiger tout de suite sur la succession.
28:12Nous, Dieu merci,
28:13on est vivants,
28:14on ignore si nous paierons ou pas,
28:17mais lui, puisqu'il est mort,
28:18il faut qu'il paie.
28:20Soit.
28:21Tu me le jures ?
28:22Mais oui.
28:27Vous avez encore besoin de la loge ?
28:29Un instant.
28:36Mon petit enfant chéri,
28:37je ne te l'ai jamais dit,
28:38mais toutes ces campagnes d'hiver
28:40à vous suivre dans les baltes à sœur et toi
28:42ont beaucoup ébranlé ma santé.
28:44Patauger dans la boue,
28:46passer des heures le ventre creux
28:48à se gorger de sirop,
28:49rentrer sans fiacre,
28:50se coucher dans un lit glacé,
28:53je l'ai fait.
28:54Mais s'il devait se révéler
28:56que c'est pour rien,
29:00je crois que je m'écroulerai.
29:03Promets-moi d'exiger cette somme
29:05sur le champ.
29:06Je te le promets, maman,
29:07mais à quoi bon répéter
29:08cinq fois la même chose ?
29:10Bien.
29:12Je te fais confiance.
29:15Qu'est-ce qu'ils font là-haut ?
29:17Tu trouves pas sa louche ?
29:19Ses allées et venues ?
29:20Vas-y.
29:21Auguste, il y est.
29:22Auguste.
29:23Pour peu qu'il ait sa migraine.
29:25Va, mon enfant, va.
29:27Tu m'en seras reconnaissante un jour.
29:29Va.
29:30C'est dans cet instant
29:31que tout se décide.
29:32C'est dans cet instant.
29:50Oh, ma chérie.
29:54Quel coup affreux.
29:56Vous auriez pu nous prévenir.
29:57Nous vous aurions aidé à le supporter.
29:59Je t'en prie, c'est pas le moment.
30:01Je quitte pas.
30:05Il n'a toujours pas repris connaissance ?
30:07Non.
30:08Il a l'air plutôt calme, d'ailleurs.
30:09Alors, maintenant,
30:14quand votre père meurt,
30:15c'est le charbonnier qui doit vous la prendre.
30:16Je ne suis pas la seule.
30:17C'est pas possible.
30:18Vous avez voulu lui faire les poches ?
30:20Ah non, pas vous.
30:21Pourquoi pas moi ?
30:21Un peu de pudeur.
30:22Ah, parce que c'est nous
30:23qui m'en compte pudeur.
30:24Oh, mais regarde ton œuvre, malheureux.
30:26S'il est dans cet état,
30:27c'est bien à cause de toi.
30:28De moi ?
30:30Est-ce que tu n'as pas,
30:31cet après-midi,
30:32refusé de lui payer ton loyer en retard ?
30:33Enfin, c'était pas sérieux, voyons.
30:38Comment pas sérieux ?
30:40Quand vous saviez, comme nous,
30:41combien il aimait à toucher ses termes,
30:44vous auriez voulu le tuer.
30:45Vous n'auriez pas agi autrement.
30:47Je ne supplie pas ici.
30:48Oui, oui, tu as raison.
30:51Mais il est procédé que je n'aime pas.
30:53C'est tout.
31:03Il ne doit pas y avoir de testament.
31:11Pourquoi ?
31:13Elle ne ferait pas ça.
31:14Dites-donc,
31:32si on avertissait le notaire...
31:36Duverrier, d'abord, n'entendit pas.
31:39Comme il s'ennuyait dans cette pièce,
31:42il avait laissé toute la nuit
31:43sa pensée retournée vers Clarisse.
31:46Elle était si drôle
31:47quand elle envoyait sa chemise
31:48par-dessus sa tête d'un geste de gamin.
31:51Il aurait tout donné
31:51pour se réconcilier avec elle.
31:56Papa peut vouloir changer ses dispositions.
32:00J'ai vu Maître Renaud D'Aille
32:02n'a pas de testament à son étude.
32:04Ici ?
32:06Pas plus ici qu'ailleurs.
32:09Papa, on ne vous dormait ?
32:11Comment pouvez-vous savoir
32:13s'il n'y a rien dans les tiroirs ?
32:16Ah, l'abbé m'ont tui.
32:25Monsieur Vabre,
32:26est-il manifesté le désir de me voir ?
32:28Hélas, il n'en a pas eu le temps.
32:30Pascal, c'est vous tous
32:33à prendre la décision.
32:37Voulez-vous que j'apporte les sacrements ?
32:40Nous ne pouvons pas laisser partir
32:45cet homme sans consolation.
32:47Papa ne pratiquait pas.
32:50Il avait mis jadis
32:50des sites très avancés.
32:52Il lisait Voltaire.
32:53Jadis.
32:55Puisqu'on ne peut pas le consulter,
32:57le mieux, je n'ai rien à faire.
32:58Moi, je pense qu'il serait d'accord.
33:00Papa a toujours eu horreur
33:02de se singulariser.
33:04Qu'est-ce que ce ne serait que pour les voisins ?
33:05Un homme dans la situation
33:06de Monsieur Vabre
33:07se doit de donner l'exemple.
33:09La question ne se pose pas à aller,
33:10Monsieur l'abbé.
33:12Autre administrer ce meuble.
33:14Je peux très bien lui donner
33:15des sacrements sous condition.
33:16Monsieur l'abbé,
33:17ne discutez pas avec cet impie.
33:20Venez, je vous raccompagne.
33:21Laissez, laissez.
33:23Je m'en charge.
33:23Je vais, je viens.
33:28Elles sont fortes, ces curés.
33:30Il y en a qui font
33:31communier les morts, maintenant.
33:34Tu vas-tu savoir
33:34des portées de ton père
33:35en ce moment, enfin.
33:39Mon père, c'est moi, Clotilde.
33:43Auguste, vous le reconnaissez ?
33:45Théophile.
33:51Mais vous l'étouffez, voyons.
33:55Écartez-vous.
33:57Tenez, vous l'empêchez de parler.
34:03Vous avez raison.
34:05Il vaut quelque chose.
34:07C'est Gustave.
34:08Viens, mon chéri.
34:09Allez, va.
34:10Viens.
34:11Embrasse ton grand-père.
34:21Embrasse-le, allez.
34:25Laisse-le.
34:26Tout va bien.
34:26Il ne sait pas ce qu'il veut.
34:30Quoi ?
34:32La table.
34:35Il veut écrire.
34:36Il veut.
34:59Il veut.
35:01Décidément, je ne comprends pas.
35:10Ces fiches, plus fous, mais si.
35:13N'est-ce pas, Pierre Vaux-Fiches ?
35:15Ça va.
35:31Ah!
35:33Ah!
35:34Ah!
35:35Ah!
35:36Ah!
35:44Ah!
35:48Oh, Dieu!
35:52Oh!
36:01Oh!
36:17Ils restèrent un instant muets et glacés, puis les sanglots éclatèrent.
36:22Mon Dieu, il n'y avait plus rien à espérer.
36:25On arriverait quand même à se partager la fortune.
36:28Duverrier, surtout, montrait un désespoir extraordinaire.
36:32Non, décidément, il ne pourrait pas vivre sans Clarisse.
36:35Il aimait mieux mourir tout de suite, comme celui-là.
36:38Et le regret de sa maîtresse, tombant au milieu de ce deuil,
36:41le secouait d'une amertume immense.
36:45Monsieur l'abbé.
36:49Il lance trop tard.
36:52Ah!
36:58Alors?
37:03Fini.
37:04On dérange pas le bon Dieu pour rien.
37:06Tu verras, il sera de nouveau dans la maison avant un an.
37:09Eh ben...
37:10...
37:35ah tu ne te prépares pas non j'ai le temps qu'on venait qu'à 11 heures tiens tant que tu y es
37:47pas le balzac c'est trop triste il a des choses désagréables à vous dire ce monsieur là tu en
37:55veux d'autres oui mais des romans des vrais avec beaucoup de princesses et des voyages
38:01qui l'a vu qui monsieur fabre tu crois qu'on permettrait de le voir les idées de marie j'ai
38:28pas peur d'à la mort à 12 ans je suis restée toute une nuit auprès d'un oncle et d'une tante
38:32emporté par la même fièvre ça m'intéressait comment était-il non mais parlons d'autre
38:43chose tu tiens voilà on a encore un balzac je t'ai dit que je trouvais ça trop triste ça ressemble
38:56trop à la vie vous voyez pas que vous l'avez mis la tête en bas et vous êtes en retard
39:10pas dessus le marché regardez la voiture arrive ah c'est complet
39:14il
39:17Merci.
39:47Est-ce que madame est visible ?
39:59Elle est encore couchée, mais je peux aller voir si vous voulez.
40:01Entrez, Octave. Entrez.
40:08Entrez, Octave, entrez.
40:10Je suis simplement venu vous dire un petit bonjour avant d'aller à l'enterrement.
40:13C'est moi qui devrais être en bas, cloué entre quatre planches.
40:16Mais ça ne va pas, Rose.
40:17Heureusement que Gasparine a quitté sa place.
40:20Elle me soigne avec un dévouement.
40:26L'appétit a pourtant l'air de bien marcher.
40:29Est-ce que vous ne joueriez pas à la malade par hasard ?
40:31C'est ma tactique.
40:33Céder à la maladie pour l'affaiblir.
40:36Curieux.
40:42Donnez aux gens ce qu'ils désirent.
40:45Ils n'en veulent plus.
40:47C'est bien ici, le sec ?
41:01Oui.
41:02Et j'ai le temps ?
41:03Oui.
41:04Vas-y.
41:05Où vous croyez-vous ?
41:20Je suis la nouvelle locataire.
41:21Ah, la piqueuse de bottines.
41:24Encore une vivie de propriétaire.
41:26Il m'avait pourtant promis de ne plus loin du monde qui travaille.
41:29Comme si on n'avait pas eu assez d'ennui avec le menuisier.
41:32Allez, revenez demain.
41:33Et mes meubles, où est-ce que je vais les mettre ?
41:34Dans la rue, peut-être ?
41:36Ça m'a fini.
41:36Oh, non, non, j'ai payé, je rentre.
41:38Je voudrais voir ça.
41:50Un scandale, voyons.
41:52Allez, mademoiselle, entrez.
41:53C'est le premier loyer qui lui passe sous le nez.
42:15À Saint-Roch, pendant la cérémonie, le docteur Juillira affecta de ne pas entrer dans l'église.
42:26D'ailleurs, tout un groupe d'hommes préféra rester dehors.
42:30Et les couches ?
42:32Il en faudra davantage pour faire oublier ses fantaisies.
42:39On vous félicite.
42:42Pourquoi ?
42:43Ah, l'héritage.
42:45Vous auriez la plus grosse part.
42:49Personne n'en sait rien.
42:50Le coffre n'est pas ouvert.
42:51La logique, en tout cas, est pour vous.
42:53Je vous le souhaite.
42:55Ce sera toujours une consolation.
42:59Pour me consoler de Clarisse, il en faudrait beaucoup.
43:03Ah oui ?
43:04Combien ?
43:07500 000.
43:09Peste.
43:11Je suis un homme d'affaires, Bachelard.
43:13Je n'ai pas pour souffrir l'entraînement des poètes.
43:18J'ai mal.
43:22Véritablement très mal.
43:25Seul l'argent, beaucoup d'argent, pourrait adoucir mon chagrin.
43:30Je vous le souhaite.
43:33Et vous avez raison.
43:36Je le sens bien si je n'ai pas une belle satisfaction de ce côté-là.
43:40Je ne m'en remettrai pas.
43:42Le cœur est touché.
43:44Ayez confiance.
43:46Votre beau-père était un brave homme.
43:48Je l'aimais beaucoup.
43:57Monsieur Vabre, avec cette insouciance sceptique que les notaires montrent parfois, ne laissait pas de testament.
44:03Mais le pire, c'est qu'il n'y avait pas un sou des 6 ou 700 000 francs espérés.
44:09On avait découvert seulement 734 francs en pièces de 10 sous, une cachette de vieillards gâteux.
44:16Et des traces irrécusables, un carnet couvert de chiffres, des lettres d'agents de change,
44:21établissaient le vice-secret du bonhomme.
44:23Une passion effrénée du jeu, un besoin enragé et maladroit de l'agiotage.
44:28La famille resta atterrée en face du coffre.
44:31On n'y croyait la fortune sous clé, on n'y trouva qu'un monde d'objets singuliers,
44:36des débris ramassés à travers les pièces, vieilles ferrailles, vieux tessons, vieux rubans,
44:42parmi les jouets en morceaux volés jadis au petit Gustave.
44:46Le filou ! Le filou !
44:51Je vous en prie.
44:52Oh, il n'a pas tort.
44:53Vous gâchez ainsi son argent.
44:54Le sourd noir !
44:56Cette comédie pendant 15 ans !
44:57Se faire nourrir, dorloter, loger, pour partir comme ça !
45:01Plaignez-vous !
45:02C'est vous qui m'en empêcherait peut-être !
45:04Je ne lui ai même pas réclamé la note de ma femme !
45:06Vous ne pouvez pas en dire autant que je sache !
45:07C'est à peine si j'ai réclamé le premier billet !
45:09À quoi ça m'a servi à moi de réclamer ?
45:11Tu as toujours tousé les intérêts pendant trois mois d'une affaire !
45:13Ben c'est toujours ça, moi je n'ai rien eu, rien, rien, rien !
45:15Je ne s'appelle rien !
45:16Elle est jolie la famille, quand ma mère apprendra la chose !
45:20Oh ben votre mère !
45:21Ce n'est peut-être pas une vabre, mais ça vaut sans doute mieux !
45:24Elle, au moins, elle ne joue pas à la bourse, l'héritage de ses enfants !
45:27Quand je pense aux embarras que vous avez fait le jour de notre contrat !
45:33N'est-ce pas, Clotilde ?
45:35Et qu'une assurance totale, ce n'était pas suffisant !
45:37Qu'aucun papier ne pouvait inspirer la confiance !
45:39Qu'il fallait mettre l'argent sur la table !
45:42Et moi, pauvre idiote, je baissais la tête !
45:44Vous pensez ? La famille Vabre !
45:47Je croyais entrer dans une église !
45:49Consolez-vous, ma petite Berte !
45:50Vous ne l'avez pas nourrie pendant vingt ans !
45:53Enfin, vingt ans, maintenant !
45:54Si ça vous déplaisez tant de cela, il ne fallait pas le faire !
45:58Lui qui parlait toujours de l'avenir !
46:00Pouvais-je me douter que j'avais affaire à un escroc !
46:04Ah non, c'est violent !
46:06C'est extraordinairement violent !
46:36En somme, il ne reste que l'immeuble !
46:42Les loyers, peut-être ?
46:45Non, non, non, non, non !
46:47On vend !
46:48Moi, j'ai besoin de ma part !
46:49Un tiers pour chacun !
46:51Autant dire, rien !
47:06Il n'y a qu'une façon de nous en tirer !
47:11Les enchères !
47:15Les enchères, c'est risqué !
47:18C'est risqué si on n'a pas le notaire dans sa manche !
47:21Toute la finesse est là !
47:23Vous pensez si, au cours de ma carrière, j'ai eu l'occasion de voir comment opéraient les grands malins !
47:29La première astuce est de se débrouiller pour que tous les capitaux disponibles se concentrent sur votre affaire !
47:35Renaudin est très fort pour réussir cette opération !
47:42Vous le connaissez ?
47:44Je le connais certainement, mais je ne lui demanderai rien !
47:48Précisément parce qu'il ne peut rien me refuser !
47:53Il n'y aurait rien d'illégal !
47:56Illégal, non !
47:58Enfin...
48:00Mon cher Duverrier, nous avons été filoutés par mon malheureux père !
48:04Je ne m'y en veux pas, Marquis !
48:08Il serait tout à fait normal...
48:10Que...
48:11Une pension a réparé les pots cassés !
48:13Je suis un magistrat à l'ancienne mode !
48:15Non, on ne s'en fait pas !
48:19Ben nous pourrions peut-être nous charger de la démarche !
48:22Je ne vous le conseille pas !
48:27Alors...
48:31Alors...
48:32Alors rien !
48:36Voyez Renaudin...
48:41S'il y a une responsabilité morale à prendre, je suis sûr que mon frère acceptera de l'endosser avec moi, n'est-ce pas ?
48:49Non !
48:51Ce serait une lâcheté !
48:55Si je m'occupe de ça, je prendrai mes responsabilités !
48:59Mais il faut bien voir à quoi ça nous engage !
49:01Il ne faut pas hésiter !
49:03La mise à prix doit être très basse !
49:05150 000 carrément !
49:07Et pourquoi ?
49:08Parce que tout le secret des enchères est là !
49:11Plus il y a de monde, plus le marché s'anime !
49:14On se passionne !
49:16Les prix montent, insensiblement !
49:19On veut arracher l'affaire aux voisins !
49:21L'appétit du lucre vous aveugle ?
49:23Et l'acquéreur se retrouve tout bête au coup de marteau en s'apercevant qu'il a payé la maison !
49:26Trois fois ce qu'elle vaut !
49:28Et nous aurons récupéré toutes nos pertes !
49:30Faisons ça !
49:32Voyez Renaudat, il a une solide réputation de filou !
49:34Il pourra certainement nous tirer d'affaire !
49:37Si vous ne le faites pas pour vous...
49:40Faites-le pour nous !
49:43Du verrier !
49:46Famille !
49:48Bon, mais alors il faudra nous y mettre tous !
49:51C'est à cette seule condition que la réussite peut être totale !
49:54Non mais nous nous y mettons !
50:19Chauffage par l'immeuble !
50:21Les frais naturellement sont supportés par les locataires !
50:26Faut prorata de leur loyer !
50:28Vous avez montré l'écart à monsieur ?
50:30Oui, oui, oui, c'est fait !
50:48Quelle est la superficie des appartements ?
50:50Vous n'avez pas lu la brochure ?
50:52Non !
50:53Ah, tenez !
50:56Je vous renseigne m'ensemble !
50:58Si vous voulez vous donner la peine d'entrer !
50:59Oui !
51:03Vous voyez, toutes les cuisines donnent soin de plus d'aération !
51:07À ne pas confondre avec la cour !
51:10Évidemment, si les enchères avaient dépassé un certain chiffre, nous pourrions envisager un crédit !
51:21Ah, ça t'intéresse !
51:22C'est ça ?
51:23Bien !
51:24Bien !
51:25Bien !
51:26Bien !
51:27Bien !
51:28Bien !
51:32Bien !
51:41Et tous les murs en pierre de taille.
52:08Et pourquoi la mise à prix est-elle si basse ?
52:12Oh, il n'y a pas de secret, nous sommes absolument obligés de vendre des problèmes de famille.
52:18Eh bien, nous allons jeter un petit coup d'œil.
52:21Je vous en prie, je vous laisse.
52:30Un sujet !
52:38Qu'est-ce que vous faites ?
52:40Qu'est-ce qui vous arrive ?
52:41Eh bien, je me retire. La vente est terminée.
52:44Comment la vente est terminée ?
52:46Je n'ai même pas sonné.
52:48Demandez à ces messieurs.
52:50Je comprends votre déception, messieurs.
52:56Mais ce n'est pas de ma faute s'il ne s'est pas...
52:58Ah, cela, je...
53:00Vous voulez dire...
53:01Quoi ? Vous l'avez...
53:02L'immeuble, vous l'avez cédé pour 150 000 francs ?
53:06Je regrette.
53:07Mais rassurez-vous, il restera dans la famille.
53:10C'est M. Duverrier qui l'a acheté.
53:12C'est M. Duverrier qui l'a acheté.
53:20Le quartier, il s'en aura.
53:23Et vous pouvez compter sur moi pour en faire votre paquet.
53:26Et c'est un bon poids, à bonnes mesures.
53:29Il y aura des suppléments.
53:31Vous n'avez aucune confiance.
53:33C'est un vol, c'est un crime.
53:36Mais quoi ?
53:37Une voleuse, une voleuse, parfaitement.
53:39Une voleuse, il a raison, t'es une voleuse.
53:41Tu te rends compte de ce que tu nous as fait ?
53:46On l'a compris, allez.
53:48Vous avez acheté le notaire en lui promettant de le faire nommer juge de paix.
53:50On le traînera en justice.
53:51Je vous en prie.
53:58On vient s'infigier chez vous.
53:59On a ordre d'attendre la fin du tumulte.
54:01C'est chaud ?
54:02Oh, pas peu de le dire.
54:03Aussi vite qu'il nous est poussés dehors, j'ai entendu le bruit des claques.
54:08J'envoie des gens au galère, pour moins que ça.
54:11Je ne saurais pas être à notre place.
54:14Ils sont au fond, les magistrats de l'Empereur.
54:17Ils sont au fond, les magistrats de l'Empereur.
54:18Ils sont au fond.
54:19Ils n'ont pas le temps, ils sont au fond.
54:20Les magistrats de l'Empereur.
54:24Ils ne sont pas capables.
54:26La vie, ils ne sont pas capables.
54:33Valeurs, oui, valeurs.
54:34Et toi aussi, entendu, voleuse.
54:37Alors ?
54:53Ça s'arrange.
54:54Comment ?
54:55Monsieur Duverlier garde la maison.
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