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00:30Il est courant d'entendre que l'histoire du droit de propriété remonte aux juristes grecs et romains.
00:43Sans en appeler au temps préhistorique, il est pourtant attesté que ce droit existait en Mésopotamie, 3000 ans avant notre ère.
00:50J'ai mis en main un petit foot d'un enfant en clé.
00:57C'est de Mésopotamie, de la 13e siècle avant Christ.
01:02Et c'est dénoté, ou dénoté, comme un signe, que ce enfant a été donné pour un plan, probablement de graines.
01:13Et c'est dénoté par les parents à la créditeur, qui est dénotée à la return de l'argent.
01:26Et l'idée était, comme avec le pledge, que si les parents n'ont pas de l'argent, un enfant va être de la créditeur, comme il semble.
01:40Et c'est un exemple d'un enfant qui n'ont pas de la créditeur, qui n'ont pas de la créditeur, qui n'ont pas de la créditeur.
01:58C'est un exemple d'un enfant qui n'ont pas de l'argent, mais aussi d'un enfant, qui n'ont pas de l'argent, mais d'un enfant.
02:08C'est un exemple d'un enfant, qui n'ont pas de l'argent, mais d'un enfant qui n'ont pas de l'argent.
02:20Mais il nous a un petit peu de l'argent.
02:23Et nous findons dans cette chose que nous pouvons parler.
02:27C'est le signe d'abord du lien très profond entre l'esclavage et la dette.
02:43David Graeber, par exemple, a beaucoup travaillé là-dessus.
02:47Et le fait que la propriété privée, si elle est bien liée à l'esclavage, comme le prétend Orlando Paterson,
02:55elle arrive dans ce triangle-là.
02:57La propriété privée commence à avoir du sens dès lors qu'on invente cette possibilité de payer une dette en transférant un droit de propriété sur une personne.
03:11Donc la dette, aujourd'hui, c'est un des véhicules majeurs pour faire avancer le projet post-libéral de privatisation du monde.
03:18C'est-à-dire qu'on facilite l'endettement d'un certain nombre d'acteurs, éventuellement en sachant très bien qu'ils ne seront pas capables de rembourser.
03:25Mais parce qu'ils ne sont pas capables de rembourser, on oblige à privatiser des ressources qui ne l'étaient pas.
03:30Quelqu'un qui a dit ça de manière magnifique, c'est Shakespeare, dans Le Marchand de Venise,
03:36Puisque dans Le Marchand de Venise, on a cette histoire extraordinaire d'un riche marchand vénitien qui veut épouser une belle,
03:45et qui, pour ça, a besoin d'argent, puisqu'il doit payer la dot, puis organiser le mariage, tout ça, il manque d'argent.
03:51Et donc, il va voir un banquier, Shylock, à qui il demande un prêt.
03:57Et dans la discussion, il n'est absolument pas question du taux d'intérêt, qui est un non-sujet pour Shakespeare,
04:02mais il est question du collatéral, c'est-à-dire de l'hypothèque qui va être mise en hypothèque si l'emprunteur n'est pas capable de rembourser sa lettre.
04:10Et l'hypothèque, c'est une livre de la chair de l'emprunteur, de son corps.
04:16C'est une manière de dire, on transforme en esclave, on en fait une chose.
04:20On transforme son corps en une chose qui va pouvoir être assimilée par le banquier.
04:25C'est un artéfact fascinant pour moi, parce que j'étais pas consciente qu'il y avait une longue, longue histoire
04:37de faire les choses, même avec leurs propres, pour les loins que avaient été ennés.
04:49Donc, c'est un moyen de slaver, ou c'est un moyen de slaver, ou c'est un moyen de slaver,
04:55si c'était pas payé.
04:56Et on peut penser, oh, c'est un ancien, et ça a été fait avant.
05:00Mais je pense que, juste à penser à des plantations de rubber,
05:06qui étaient très famouses dans les 20世紀,
05:10beaucoup d'autres personnes qui ont travaillé dans les plantations
05:14des ex-debteurs, des personnes qui ont de l'argent à quelqu'un.
05:19Et la façon dont ils étaient payés, c'est qu'ils étaient
05:22forced into labour in rubber plantations where they had to work with no salary
05:31and the salary was instead paid to the person who had loaned them the money.
05:40I have a fairytale ending to this,
05:43which is that it was a very, very clever trick of the parents,
05:48who of course would never want to give that child away and who knew that the child would grow
05:54and when they wouldn't pay back and the creditors would come with this thing,
06:00they would be like, is there any child that fits this footprint?
06:03Well, this one is far too big and even this one has grown out of it.
06:07And no, sorry, there's no one here.
06:09And then they lived happily ever after with a dead cut.
06:14Selon John Locke, la propriété est un droit naturel qui viendrait de la propriété de soi.
06:20On peut s'interroger pour savoir si ce droit de propriété est absolu
06:24ou si des limites en restreignent la portée.
06:26En d'autres termes, est-on réellement propriétaire de son corps ?
06:31Si Thomas d'Aquin avait été consulté sur cette question,
06:35probablement, si on en croit la somme théologique,
06:38probablement qu'il aurait eu un autre raisonnement.
06:41Car pour lui, s'il n'adhérait pas au communisme de Platon
06:45mais plutôt à la propriété privée qu'avait soutenu Aristote
06:49dans la mesure où elle était raisonnable
06:51et qu'elle n'était pas une recherche du profit pour le profit
06:54et des choses pour les choses,
06:56il considérait qu'au fond, Dieu avait créé les êtres humains,
07:01qu'il en était donc propriétaire des corps
07:04et qu'au fond, chaque individu durant sa vie sur Terre
07:07n'avait que l'usufruit sur son corps.
07:10Or, en bon connaisseur du droit romain,
07:13Thomas d'Aquin savait que l'usufruitier a l'obligation
07:18de conserver la substance de la chose sur laquelle porte son droit.
07:22« Salvar erum substantia » disait les Romains.
07:25Par conséquent, tout individu doit se nourrir pour préserver son propre corps
07:30dans la mesure où il ne lui appartient pas, mais il l'appartient à Dieu.
07:33Et il n'en a que la jouissance temporaire sur Terre.
07:36Les droits des propriétés ont été développés
07:38dans la tradition civile et dans la tradition commune
07:43par les juristes christians.
07:45J'ai le droit à Dieu.
07:48Il m'a donné mon corps,
07:50et il m'a donné mon corps.
07:53Et donc, pour cette raison,
07:55nous voyons beaucoup de respect
07:57payé pour l'humanité.
07:59C'est pensé de ne pas comme une ressource,
08:01une ressource comme une car,
08:03ou une foule, ou une fruit,
08:07mais comme une part de moi,
08:09une part de mon identité,
08:10et une part de quelque chose qui est donné à me,
08:11et donc, j'ai eu le responsabilité à prendre.
08:13Et donc, c'est possible de penser auxquels
08:17que j'ai eu à moi-même,
08:19ou si vous avez la idée très sérieuse,
08:22desquels que j'ai eu à Dieu,
08:24pour exercer,
08:25pour bien manger,
08:26pour ne pas mettre des choses dans mon corps,
08:28ce qui pourrait détruire.
08:30Et vous voyez,
08:31dés asteroid et s'il est explicée in la loi.
08:34Pas de также,
08:35une belleur puissance.
08:36Ce qui n'avait pas une beauté
08:37de-tour,
08:38mais cela n'كلait rien
08:39tout comme des THATS,
08:41c'est une coverture juridique
08:43de-tourinho à Dieu.
08:44Il n'uchait pas une propriété
09:00Le propriétaire est la déploie de l'objet à un subjet.
09:07Le propriétaire en soi-même
09:12va élever toute la différence entre la subjetivité et la subjetivité.
09:18Ce qui rend la chose difficile, c'est que comme on associe en général la propriété à la possibilité d'abuser,
09:29donc de vendre, de se débarrasser.
09:32Avec le corps, c'est plus difficile.
09:33Si je suis propriétaire de mon corps,
09:35qu'est-ce que ça veut dire ?
09:36Que je peux vendre mes reins ?
09:37C'est pas simple.
09:38Que je peux vendre mon corps, c'est...
09:40Voilà.
09:41Donc, il y a une contradiction dans le sens où, de toute évidence,
09:44il y a un rapport d'appartenance,
09:46et de toute évidence,
09:47toutes les prérogatives ordinairement associées avec la propriété
09:50s'appliquent pas ou s'appliquent mal au rapport que j'ai avec mon corps,
09:53et en particulier la question de l'abus et la question de la vente.
09:56Au quotidien, on utilise son corps comme on veut.
10:02On peut l'entretenir, on peut le détériorer,
10:07on peut même l'oublier quelquefois.
10:11et on se dit, on en fait ce qu'on veut.
10:18Mais on peut dire également non,
10:22parce que nous sommes toujours en interaction sociale.
10:28et nous appartenons à des communautés.
10:35Et la communauté a préséance sur notre corps.
10:43Vous avez beaucoup de sociétés africaines dans lesquelles il y a des scarifications.
10:50Pour marquer l'appartenance à la communauté,
10:54on peut vous faire des traces sur le visage.
10:59On peut, quelque part, brider votre corps.
11:06Alors, quand vous lisez Kamara Lai dans son ouvrage L'enfant noir,
11:12vous voyez que, à partir du moment où on quitte l'enfance pour entrer dans l'âge adulte,
11:24il y a la circoncision qui va permettre à l'enfant, par la maîtrise de la douleur, d'accéder potentiellement à l'âge adulte.
11:39Et donc, la propriété du corps de l'enfant, c'est la communauté qui met l'accent, à un moment donné,
11:52sur le basculement d'un âge à un autre.
11:56Et ça passe par le corps.
11:59L'excision renvoie au même principe.
12:04Parce qu'il faut montrer à tout le monde à quelle communauté vous appartenez.
12:11De ce point de vue, ce n'est qu'une illustration parmi d'autres, votre corps ne vous appartient pas.
12:19Dans certains limites, je pense que tout le monde a la propriété dans son propre corps.
12:31Mais il y a certain très, très, très, très, très, très, très, très, très.
12:41Par exemple, une des caractéristiques de l'enfant, c'est la liberté de l'enfant, c'est la liberté de l'enfant, c'est la liberté de l'enfant.
12:55L'enfant, c'est la liberté de l'enfant, c'est la liberté de l'enfant.
13:01L'enfant, c'est la liberté de l'enfant, c'est la liberté de l'enfant.
13:13Donc, vous ne pouvez pas utiliser votre corps dans ce sens.
13:17Vous ne pouvez pas utiliser votre corps pour vendre votre corps.
13:24Vous pouvez rentre votre corps, mais vous ne pouvez pas vendre.
13:29Parce que vendre le corps, c'est la liberté, qui est...
13:33Je pense que c'est illégal partout dans le monde.
13:36Je pense que c'est toujours dans certaines parts du monde, mais je pense que c'est illégal partout.
13:41Donc, il y a des limites à ce que vous pouvez faire avec votre corps.
13:46Mais je pense que l'on peut dire que vous avez la liberté.
13:53Je pensais que vous avez la liberté.
13:55Mais la raison que vous avez la liberté de l'enfant, c'est parce que vous avez la liberté de l'enfant.
14:00C'est une façon de expresser ça.
14:02C'est une très bizarre fiction de penser que vous pouvez l'enfant de l'enfant,
14:07en la façon dont vous l'enfant de l'enfant.
14:10Et c'est le point de reconnaître un seul,
14:14c'est une paradoxe.
14:16Il semble que c'est une vraie paradoxe.
14:20C'est un vrai paradoxe de l'enfant que vous pouvez l'enfant.
14:23Cela cela a l'enfant et cela est un anodeur de sovereignité contre un autre.
14:27Alors j'ai l'enfant de l'enfant.
14:30La chose n'est pas votre宴, c'est une vie.
14:33Several of the rights that usually come with property are undercut.
14:38So if I own myself, I cannot alienate myself in the way that I can alienate an object.
14:45I cannot sell myself and then still be myself elsewhere, whereas with other things I don't stick to them in a way, I stick to my own body.
14:55And the last disanalogy or the last limit of self-ownership as opposed to other ownership is, of course, the destructibility.
15:03And this is interesting because it's liminal.
15:06In some sense, humans can, of course, take their own life.
15:10So we can think of ourselves as destructible, like we think of objects.
15:15It's just that the very possibility of self-destruction lends some credibility to this absurd conception of self-ownership.
15:26In some sense, in self-destruction, it's more true than in everyday life, where it's actually more our bodies that own us than the other way around.
15:35And then we could also argue that the power of the body is not absolute.
15:42If we use the model of the sovereign property to analyze this case, we are embarrassed.
15:50So with suicide, it works very well.
15:52But can I sell my body? No.
15:54Can I alienate my libertad vitam aeternam by a contract of esclavage? No.
16:01I can give an organe, but I don't have the right to sell it.
16:06So we see that the right to dispose of its body exists, but it's extremely limited and encadred, for public interest and general reasons.
16:18So if we define the property as an absolute power to dispose of its purpose, it doesn't matter.
16:27This is quite important as well, because if you are the owner of your own body, ownership invariably presupposes the right to alienate.
16:40Can you then alienate yourself and sell yourself into slavery?
16:45Well, if you are not the owner of your body, then you can't, technically even.
16:53It is one of the most essential features of private property, in particular, that you can alienate it, that you can transfer it, that you can sell it.
17:03If your body, parts of your body, are your property, then you could do that, could you not?
17:11You could sell a kidney or whatever.
17:14So there are various problems with assuming ownership in your own body, and I would think this is one of these things where the law simply has to say this can not be owned, full stop, by no one, not even yourself.
17:29The post-libéralism tries to make us believe that we could ask if we are the owner of our body, with a response given by the post-libéralism, which is yes, and you have a responsibility to invest in your body, because it's capital, as you have a responsibility to invest in your education, etc.
17:46So that means that we are schizophrènes, who would be the proprietor of ourselves, in an internal duplication, which is in fact the destruction of the human subject, simply.
18:00I believe that the right answer is that Merleau-Ponty is that I am my body, so I can't be the proprietor of my body, it has no sense.
18:06Because when we enter into this debate, we enter into the question of the GPA, of the transformation of the women's body in private property, in merchandise, in slavery, because it's what is behind it.
18:20What is the debate on the property of my body, is that I can be the proprietor of another body.
18:25If I can be the proprietor of another body, I can be the proprietor of another body.
18:28So, regarding that, it's fundamental to come back to a relational anthropology that says that my body is the receptor and the witness of all the relations in which I am engaged.
18:40He has a story, because I have a story of my relations, and it exists only in the moment where he is in relation with autrui, with the rest of the world, with oxygen, with light, with nature.
18:50And so I can't be the proprietor at all, in any sense.
18:55Depuis trop longtemps, le corps de la femme a été considéré comme un objet que l'homme peut s'approprier.
19:02Les mouvements féministes dénoncent ce privilège masculin.
19:05Alors apparut le fameux slogan, « Mon corps m'appartient ».
19:11So the famous feminist statement that my body belongs to me is… I completely agree with it.
19:18In the sense that nobody should be deciding over my body.
19:23And by nobody I mean the church or the state.
19:28And that implies that there shouldn't be a limitation over my access to abortion.
19:35There shouldn't be a limitation over my will to engage in sex work.
19:44There should not be a limitation on… there shouldn't be a forcing me, for example, to stay home and take care of my children if I want to go out and work.
19:59But also more subtle things.
20:03There should not be the amount of media that says that women have to be thin, you know, young.
20:14There's a tremendous amount of pressure over the female body in many ways, both in the public, you know, as part of the state or the church, as I was mentioning, but tremendous in terms of culture.
20:33And I think that, of course, women should have property over their body.
20:43And, of course, this slogan, that my body belongs to me, which is recommended by a certain number of feminist movements,
20:53is just and at the same time, is a concession of too much.
20:57What's behind this debate is…
20:59The point of the start is a society that is globally patriarchal and machista,
21:04in which women have decided to be the proprietors of the women's body.
21:07And women, in just terms, revendiquen and say
21:10that they're not the proprietors of our bodies.
21:12And they're right.
21:13So, when they say that my body belongs to me,
21:17they say that my body belongs to me,
21:19they say that my body belongs to someone.
21:22And what they say is that they don't belong to you, they belong to me.
21:27And the question that I ask is that the body belongs to anyone?
21:31If I start to enter into it, I give something fundamental,
21:36which has not been seen in the debate,
21:38which is that the body of anyone doesn't belong to anyone.
21:42I am my body.
21:44The statement that my body belongs to me is, of course, a political overstatement.
21:51But what it wants to say is,
21:53and this is a little bit like the overstatement by Proudhon,
21:57that my property is theft, that my body doesn't belong to anyone,
22:03but I have the right to decide how I want to live my life.
22:07This is not a proprietary question.
22:10This is a question of being a human being and have, therefore, rights.
22:14I have a very ambivalent attitude to the famous feminist slogan,
22:19my body belongs to me.
22:22Obviously, in almost all political fights,
22:26I am on the side of those who claim that.
22:29And yet, it worries me that we foreclose ways of thinking of our body,
22:41of our integrity, of the freedom of our decisions and of our freedom as such,
22:48in no other ways than property.
22:51So, if all you can do to reject somebody else's claim on your body,
22:59by claiming that this is your property,
23:03you are still subscribing to a grammar of property that is never neutral
23:08when it comes to human bodies.
23:10And I like to observe how some strands of the radical feminist movement,
23:17especially in Latin America, also in Italy,
23:20actually don't start from the idea of self-ownership,
23:23but start from the idea of life.
23:25So, they, Ni Una Menos, says we don't want to lose one more life.
23:31And then, one of the most frequent chants
23:34in the Latin American demonstrations is
23:37we want us a life, we want us living.
23:41And I think life maybe is the one category
23:44that is even stronger than property.
23:48Gary Baker, prix Nobel d'Economie,
23:51theorisait le capital humain que possède chaque individu à travers son savoir,
23:54ses études, ses talents.
23:57Un capital dont le corps fait partie intégrante.
24:00Selon lui, un foie, un rein, un poumon
24:02étaient des marchandises comme les autres.
24:06So, Gary Baker posits
24:10that people should be able to do whatever they want to
24:15in terms of commercial transactions
24:18with their body or their body parts.
24:21So, selling part of your body,
24:26prostitution, other ways of making money out of your body
24:35are perfectly okay for him, I think.
24:40But I think that's because he doesn't include
24:45the dignitary value of an individual's control of her own life
24:55or his own life.
24:57and he doesn't also understand, in my opinion,
25:04the impact on society, social values,
25:12human morality of putting a price on people.
25:18The selling of organs cannot be seen only as a market issue.
25:26It has to be seen also first in relationship to some background rules,
25:31meaning why are you selling your organ?
25:35Are you selling it because it's the only option you have to survive?
25:38For example, if you are a very poor person in Brazil, in Colombia,
25:45if that is the reason you're doing it,
25:48the problem is not the organ market,
25:50the problem is inequality.
25:53Yes, Gary Baker has been one of the greats of the classic economy
25:58of this fool who wants to privatize everything,
26:01including the human body.
26:03And today we have some French economists,
26:06Jean Tirole for not to name it,
26:08who explain to the Academy of Science Morales and Politics
26:10that human life has a market price,
26:13and that it's normal,
26:14because it's also a market.
26:16So when I exchange on the market
26:19on the financial markets,
26:20on the financial markets,
26:21on the insurance vie,
26:22on your life,
26:23I fix an implicit price to your life,
26:25how much money is worth the cost
26:27that society spends for you to keep in life,
26:29and finally,
26:30if it's too much money,
26:31compared to what the market is captured by the market
26:34that it's worth your life,
26:35we will not spend the amount of money
26:37for you to keep in life.
26:38That's what it means.
26:39So what is behind that,
26:41is again the ability
26:43to transform our society
26:45a part of us,
26:47certainly not Jean Tirole himself,
26:48in slaves
26:50who have a price on a market,
26:51and so we can exchange
26:52like the merchandise.
26:54From the construction here
26:57let's think
26:58of a property
27:00on the separated body
27:03theoretically
27:05that's also
27:07that's also
27:08that
27:09a trade
27:12with organ
27:13is theoretically
27:15ohne weiteres
27:16konstruierbar.
27:18Sobald
27:20ein Finger,
27:22ein Organ
27:23irgendetwas anderes
27:24abgetrennt ist,
27:26steht es
27:28im Eigentum dessen,
27:29der ursprünglich
27:31die Integrität
27:32dieser Rechtssubjektivität
27:34war,
27:35also dann
27:36Inhaber dieser
27:37Körpersubstanzen ist.
27:39Das Eigentum ermöglicht also
27:44eine Komodifizierung
27:47von Körperteilen.
27:54Die Frage,
27:56ob das wünschenswert ist,
27:58ist politisch eine ganz andere.
28:01Und hier würde ich klar sagen, nein,
28:04es ist nicht wünschenswert.
28:07wenn man die
28:10als ein Recht
28:12zu verwenden,
28:13juridisch und
28:14materiell,
28:15das
28:16verwendet
28:17das
28:18verwendet
28:19das
28:20verwendet
28:21das
28:22Eigentum.
28:23So,
28:24das
28:25verwendet
28:26das
28:27verwendet
28:28verwendet
28:29ist.
28:30also
28:3110
28:32The
28:33die
28:36die
28:37die
28:38der
28:39Die
28:43Die
28:44die
28:46die
28:48die
28:49die
28:50die
28:51sind
28:53sie
28:55les biens et que dans le même temps on dit que l'on a la propriété de son corps et donc de ses
29:00organes évidemment dire que l'on est propriétaire de soi donc de son corps donc de ses organes ça
29:06amène à considérer qu'on est libre de vendre ses organes donc évidemment dans cette si on
29:13part de cette définition de la propriété penser la propriété de soi c'est assez terrifiant ça
29:20permet en effet de penser un marché des un marché des organes maintenant qu'il ya un certain nombre
29:25de gens qui prennent au sérieux disons qui mobilisent le vocabulaire de la propriété pour parler du
29:33rapport au corps et qui se faisant ont une conception de la propriété extensive maximale dans laquelle ça
29:41implique la possibilité d'abuser de son corps et d'en vendre des parties oui bien sûr il ya des
29:47libertariens qui pensent ça et qui pensent que je suis propriétaire de mon corps de la même
29:51manière je propriétaire ma voiture donc le dès lors que qu'on pense que la propriété c'est des
29:58ressources linguistiques pour parler des choses on peut défendre ces idées là je pense que la vraie
30:02question c'est de savoir est ce qu'on a envie de vivre dans un monde où des gens qui parce que
30:09ils sont dans la misère peuvent vendre un ou pas est ce que c'est vraiment ça qu'on veut
30:15si l'individu peut se considérer comme propriétaire de son propre corps se pose alors la question de
30:22l'appropriation du corps d'un autre de l'esclavage l'esclavage serait-il le fantôme qui hante le
30:28concept même de propriété chaque être humain est né avec un droit égal à la liberté tous les êtres
30:37humains de la terre quels qu'ils soient ont un droit naturel égal la liberté problème c'est que les
30:44sociétés ne l'ont pas forcément reconnu mais de fait même les romains le pensent il ya un droit
30:49naturel égal à la liberté les hommes comme les animaux naissent libres voilà simplement les romains
30:57cicéron dit bah oui le problème c'est que il ne demeure pas libre il s'arrête à un moment donné
31:03parce que les sociétés choisissent d'organiser de l'esclavage des choses comme ça et c'est la
31:09déclaration des droits de l'homme de 89 qui d'ailleurs établit une bascule et et sort en fait
31:14de cette logique du droit romain qui est présente jusqu'à jusqu'à jusqu'au 18e siècle et qui dit
31:19bah les êtres humains naissent libre égaux en droit et le demeurent
31:24il s'arrête à l'éte de l'esclavage
31:27il s'arrête à l'éte d'un dans les
31:28moments où l'on a dit les
31:43C'est probablement qu'il y a quelqu'un, ou peut-être qu'il y a torturé, c'est plus violent.
31:52Mais en termes de l'institution,
31:58Slavery would seem to me to be the most fundamental violation of one's property rights, of one's,
32:14and here I would define property rights more broadly than just economic property rights.
32:24Here I'm talking about a kind of moral property rights that I think would often be referred to as personhood,
32:33the integrity of one's person,
32:36and that, it seems to me, to be the most important thing for each person,
32:42and slavery takes that away.
32:46Unfortunately, for many centuries,
32:51laws which conferred upon some class of person's rights to own other class of persons,
32:58these, of course, rights of slave owners go way, way, way back in history,
33:04and unfortunately you find slavery throughout the world and throughout most of human history.
33:08In fact, if you look at the broad perspective, it's actually somewhat unusual to have societies which prohibit slavery.
33:15But the argument against slavery was fundamentally grounded in the concept that there are certain rights that I have which are not alienable.
33:26I can't give them away.
33:29So in the common law tradition, we speak of inalienable rights.
33:36You see this expressed in the American Declaration of Independence,
33:39that there are certain rights which are inalienable, and among these are life and liberty.
33:43So if I can't give them away, if I can't, if I don't have the right even to sell myself into slavery,
33:48because ultimately I'm not the ultimate owner of myself,
33:51then you certainly have no right to take it from me.
33:54And this becomes a very, very strong critique of slavery that's made by the early abolitionists,
34:02right from the beginning of American history, and of course they're not successful for several decades,
34:07but eventually they succeed in making this argument that insofar as I can't own myself, you can't own me,
34:14no one can own me in this comprehensive sense.
34:17I think we need to go back to the Declaration of Human Rights and Human Rights
34:22which tells us that every man is born free,
34:27well, all men are born free and equal in rights.
34:30What happens is that from the moment when we identify human beings,
34:36human beings and property,
34:40well, the slavery becomes completely inconceivable.
34:47But it's also, at this same time,
34:50that we are going to put the human beings on one side,
34:56and all those who are not human beings on the other side.
35:01that this summa-division, divisio,
35:03of things and people,
35:05including,
35:06considered,
35:07as opposed to subjects of rights and subjects of rights,
35:10also,
35:11at this same time.
35:15So it makes the slavery insupportable,
35:18because the slavery is directly opposed to subjects of rights and subjects of rights.
35:25The slaves were not considered as human beings,
35:29but as objects,
35:30as a matter of fact.
35:32When the slavery was abolished,
35:34the slave proprietors of the slaves
35:35have invoked the Declaration of Rights of the Human Rights
35:37and of the citizens,
35:38according to which an expropriation is possible
35:40only under the condition of a just and proper indemnity.
35:46It's in the rejection of the slave proprietors
35:48that the modern property is built
35:50as a person's rights,
35:52it's completely separate from something,
35:54and there is no matter of between the people and the things.
35:57We can't treat them as things,
35:59so there is no place to be an esclave,
36:00so there is no place to be an esclave.
36:02And, precisely,
36:03the right of a person on a thing
36:04is a law of a sacred law.
36:06So,
36:07you can even take the slave proprietors
36:09as opposed to just and proper indemnity
36:13and public necessities.
36:14So,
36:15there is a kind of the ordinary regime
36:18of the expropriations
36:20at the issue of abolition of the slave proprietors
36:22Vous vous retrouvez avec cette situation absolument incroyable,
36:24où ce sont les propriétaires qui sont indemnisés et pas les esclaves ?
36:27Voilà, c'est-à-dire que dès l'instant où on abolit l'esclavage,
36:3348, on retrouve, on retombe dans cette logique de la propriété.
36:36On est devant l'esclave bien meuble,
36:39ou devant les terres bien légitimes,
36:43et Haïti va être obligé d'indemniser les planteurs
36:48avec des prêts à intérêts pour l'indemnité
36:53qui vont courir jusqu'à la fin du XXe siècle, quasiment.
36:58Ou l'idée que, oui, cette propriété des terres à sucre et des esclaves
37:06était une propriété finalement légitime et qu'il faut indemniser.
37:11Et c'est très intéressant parce que ce sont ces indemnités
37:16qui sont versées aux propriétaires d'esclaves en 1848,
37:19qui vont permettre de créer la Banque du Sénégal en 1851,
37:25qui deviendra la Banque de l'Afrique de l'Ouest en 1901,
37:29qui deviendra la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest en 1959.
37:35Et à l'heure où je vous parle, nous avons toujours cette Banque centrale.
37:39Et donc, ça peut paraître loin,
37:44mais la conception qu'on a de la propriété engendre des irréversibilités.
37:52Et pour moi, c'est quelque chose de très actuel finalement,
37:57cette période d'esclavage qui peut paraître pourtant très lointaine.
38:01L'histoire de l'humanité a connu plusieurs stades dans la relation de l'homme au travail et à la propriété.
38:08Il y a eu l'esclavage, le servage, le travail à la tâche.
38:12Finalement, dans le capitalisme, avec l'entreprise moderne,
38:16le travail salarié est devenu le modèle dominant.
38:18Le terme «capitalisme », c'est le capital de l'investisseur.
38:27Mais technologiquement, le capital, le caput,
38:31c'est un terme ancien pour la propriété et pour le châtre.
38:37Le caput est le chef du châtre que quelqu'un a d'une.
38:40Et je me souviens de ça, parce que c'est une résonance avec châtel-slavery,
38:50qui aussi referent à l'attention de l'humain comme des animaux.
38:54Et le caput aussi, c'est comme un œil.
38:57Il y a ces heads dans l'intérieur, ce qui est le cas de capitalisme.
39:01Nous devons nous rappeler que dans le capitalisme que nous avons,
39:05c'est en construite.
39:06Et ce n'est pas juste une façon très claire et efficace de faire de l'argent
39:11qui peut être facilement constrainée par les règles du jeu.
39:16Du côté des économistes, il n'y a pas de doute que l'esclavage
39:20est l'impensée de toute la conception, disons néoclassique, du capital.
39:25Le capital, fondamentalement, à l'origine, ce sont les esclaves.
39:28Donc, au XVIIe ou au XVIIIe, quelqu'un qui a du capital,
39:31c'est quelqu'un qui a des esclaves.
39:32Et si on regarde la manière dont les économistes néoclassiques aujourd'hui
39:36conçoivent le capital, au fond, si vous traduisez capital par esclaves,
39:43en permanence, vous arrivez à des choses très intéressantes
39:45qui correspondent bien à ce qui a été vécu
39:47et ce qui est encore vécu en partie aujourd'hui.
39:50Donc, ce n'est pas du tout impossible que ce soit l'esclavagisme
39:54qui soit cette espèce de fantôme qui hante l'impensée
39:59de la conception, disons, contemporaine, néoclassique
40:03et de la propriété privée et de l'économie.
40:05Donc, quand on commence à penser à l'économie,
40:09la salle, et ces questions,
40:14souvent la question arises,
40:17« bon, comment on pensez-vous de l'employment relation ? »
40:20La relation entre l'employeur et l'employee ?
40:22Est-ce que c'est quelque chose comme une relation de l'ownersage ?
40:26Now, again, in the common law,
40:28we have a very clear way of thinking about this,
40:31and that is, first of all, the answer is no, emphatically no.
40:35And the reason is because an employer cannot compel an employee
40:41to do the work, even work that the employee has agreed to do.
40:45The term of art there is specific performance.
40:47I can't get specific performance.
40:48I can't make them perform the promise that they made to me.
40:53And this is an important distinction
40:55because what it means is that I can't compel that person's labor.
41:00There is no basis in law for saying that I have a right
41:04to make someone do something that they don't want to do.
41:08All I'm left with is they have to write me a check
41:13if they break their promise to me.
41:16And this important legal distinction
41:19is an outgrowth of an important moral distinction,
41:21that even even the right to contract to to use my labor
41:30on behalf of an employer is thought to be ultimately inalienable.
41:35I always have to have the right to take it back.
41:39Employment relationships are said to be at will,
41:42meaning I can walk away from my job anytime I want.
41:45There are obviously very practical reasons why I don't.
41:47but as a matter of law, I have I have that right.
41:52And these are thought to be very, very important safeguards
41:55against the really protections of the principle
41:59that slavery is just unjust and ought not to be tolerated.
42:03In the heutigen Konstruktion von Rechtsverhältnissen
42:09can you also also überhaupt nicht davon ausgehen,
42:12dass ein Arbeitgeber Eigentum an seinen Arbeitnehmern haben kann.
42:19Es handelt sich um vertragliche Verhältnisse zwischen den beiden,
42:23keine Eigentumsverhältnisse.
42:24Um Eigentumsverhältnisse herzustellen,
42:29müsste es ein umfassendes Zugriffsrecht des Arbeitgebers
42:34auf seine Arbeitnehmer gegenüber allen anderen Personen,
42:38allen anderen Mitgliedern der Rechtsgemeinschaft geben.
42:42Das ist glücklicherweise in unserer heutigen Gesellschaft nicht der Fall,
42:46auch wenn vielleicht Arbeitgeber sehr viel von ihren Arbeitnehmern verlangen mögen.
42:51Also, we have the same thing.
42:56We can't sell our work force ever again.
42:59We can't sell our labor force ever in perpetuity.
43:02We can only sell our work to the same,
43:04but we still have a relationship of personal service
43:09in our employer.
43:12We have always a relationship of allégeance,
43:14in any case of subordination,
43:16the term is employed,
43:18in the employer.
43:19de l'esclavage évidemment elle est interdite elle est prohibée parce que on a interdit le louage
43:27justement à perpétuité et qu'il est simplement à temps mais pour autant on n'en a pas fini en
43:34réalité avec ces rapports de ces rapports de dépendance d'allégeance de subordination et de
43:39servitude de servitude personnelle on ne parle plus de servitude personnelle parce que ça rappelle
43:46le servage peut-être dire une forme du coup d'esclavage le servage de la société de la
43:54société féodale mais ce n'est pas parce qu'on raye les termes dans les textes de droit que les formes
44:01juridiques les rapports juridiques eux ont disparu donc la servitude personnelle sans doute qu'elle
44:06demeure en fait aujourd'hui mais simplement elle est comme habillé d'autres d'autres mots pour
44:13justement parce que justement la figure de la servitude apparaît comme un véritable un
44:21véritable repoussoir le fait que la propriété moderne se soit construite sur le rejet de
44:26l'esclavage ce et sur la summa divisio des personnes et des choses et le fait que cette
44:32summa divisio des personnes et des choses au fond ne résiste pas tout un tas de situations très
44:38concrètes dans lesquelles bien évidemment j'utilise mon corps comme une chose et évidemment
44:42j'utilise des éléments de ma personnalité comme des choses et évidemment ça donne lieu à des échanges
44:48marchands et donc bien sûr l'esclavage est tout à fait indigne n'est digne que d'être aboli mais
44:56on a on n'a pas tout dit quand on a dit ça on prend je sais pas moi le contrat de travail
45:01pas le travail à la tâche je viens vous voir je vous apporte un tissu et je vous dis maintenant vous
45:10me faites un costume dans ce tissu et je vous donnerai trois francs six sous bon ça on voit
45:14assez bien c'est ce que je fais c'est que j'achète un service mais dans le contrat de travail se passe
45:22autre chose ce que j'achète c'est la force de travail c'est à dire la disposition de votre
45:31capacité de travailler alors là je vais vous dire cher monsieur soyez demain sur le chantier de 9h à
45:385h pour ce qu'on y fera c'est moi qui vais décider puisque je suis le patron donc peut-être on va
45:43creuser les trous peut-être qu'on va monter un mur de briques peut-être ça vous verrez bien donc c'est
45:47pas la tâche que j'achète c'est c'est la disposition la disposition c'est la force de travail donc c'est la
45:53capacité à travailler entre 9h et 5h cette capacité à travailler entre 9h et 5h c'est quoi exactement
45:59bah c'est votre corps c'est vos capacités c'est votre intelligence c'est vos talents c'est l'aptitude
46:06que vous avez à fabriquer les murs droits et à creuser des trous profonds c'est voilà c'est toutes
46:12ces capacités là ça n'a vraiment aucun rapport avec la personne ça on peut vraiment dire il ya les
46:19personnes d'un côté il ya les choses de l'autre et alors qu'est ce que j'ai acheté là exactement quand
46:22j'ai acheté votre force de travail entre 9h et 5h c'est un petit peu autre chose que juste une
46:27simple chose inerte quand même un peu acheté bon alors on va dire oui bon d'accord mais alors c'est
46:34quand même très différent de l'esclavage c'est très différent de l'esclavage pourquoi c'est très
46:37différent de l'esclavage bon d'abord parce que c'est consenti c'est oui un contrat vous avez consenti
46:42peut discuter pendant des heures c'est à dire si vous êtes en train de crever de faim et que ça fait
46:46trois semaines que vous n'avez pas bouffé je sais pas jusqu'où c'est consenti mais bon allez ok c'est
46:50consenti on va on va accepter ça alors on nous dit une autre chose qui est très importante c'est
46:56qu'un terme alors c'était de 9h à 5 heures bon après c'est quand le contrat est fini et puis
47:02surtout vous pouvez mettre un terme au contrat c'est vrai que ça fait une énorme différence mais
47:07ça veut dire quoi alors que c'est de l'esclavage a pas à temps partiel mais disons à temps compté
47:12et donc j'ai envie de dire le rejet de l'esclavage et l'élévation de la question du rejet de
47:20l'esclavage au rang de grandes questions fondatrices de notre modernité a permis tout
47:28un tas de choses épouvantables qui étaient possibles parce que c'était pas de l'esclavage
47:33parce qu'il y avait du consentement parce qu'il y avait un terme au contrat parce qu'il y
47:37avait toutes ces choses là et donc donc ça allait
47:40je suis là que c'est un continuent donc la vie est l'esclavage
47:45qui est le plus extrême exemple de la propriété
47:49d'un personne contre un autre
47:52et le contrat de l'esclavage
47:58avec beaucoup de garanties peut être à l'autre côté de l'esclavage
48:02maintenant qu'on a dans le contemporain
48:06les gens sont les gens
48:09Domestic servants in many parts of the world do not have minimal regulations.
48:16In many cases, they are paid below the minimum wage in countries, which is considered what
48:22is necessary to survive, and they are paid below because they're given a house where
48:28to live and food, so they work 14 hours a day, they're not allowed to go out except for once
48:41a month if they're lucky, et cetera, et cetera.
48:44So I would say it's a spectrum, and it's a spectrum that definitely is permeated by the
48:55existence of private property.
48:57Le droit de propriété s'exerce de façon évidente sur les biens matériels, mais il existe
49:08des choses immatérielles qui relèvent du même droit.
49:10Le droit d'auteur, le droit des brevets, le droit des marques entrent dans ce cadre.
49:15La création, l'intelligence, l'esprit sont alors encadrés par le droit de propriété
49:20intellectuelle.
49:21le droit d'auteur, le droit d'auteur.
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