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  • il y a 6 semaines

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00:00Alors, puisqu'on parle de Marine Le Pen, nous sommes avec Julien Rancoul, député RN de l'Aude.
00:04Vous étiez aux côtés de Marine Le Pen. Bonjour, ou plutôt bonsoir, Julien Rancoul.
00:09Je pense qu'à 18h13, on peut dire bonsoir sur Europe 1 et sur CNews.
00:12Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:15Marine Le Pen a dit que c'était une réunion de marchands de tapis.
00:17Elle avait raison. Quand on voit la sortie des différents chefs de parti,
00:22il valait mieux être sur le terrain qu'être reçu à l'Élysée par Emmanuel Macron.
00:26Non, Julien Rancoul ?
00:27C'est un véritable sketch, ce qu'on vit depuis quelques jours à présent.
00:32Effectivement, pendant que les Fossoyères de la France étaient en négociation à l'Élysée,
00:36Marine Le Pen a choisi d'être aux côtés des sapeurs-pompiers
00:38et de la population qui était présente sur ce congrès des sapeurs-pompiers au Mans.
00:44Elle a eu un accueil extraordinaire.
00:46Et on ressent bien sur le terrain cette volonté de retourner à la fois au peuple,
00:52qu'on lui demande son avis, mais surtout que cette mascarade se termine
00:57parce qu'on offre un spectacle absolument abominable auprès des Français
01:01qui, il ne faut pas s'étonner, si on dégoûte les Français de la politique.
01:06Et effectivement, Marine Le Pen a porté un autre discours, une autre image aujourd'hui,
01:09bien plus digne que ces marchands de tapis,
01:11qui, du Parti socialiste au Républicain, en passant par les macronistes,
01:15étaient là pour négocier leur place, pour éviter une possible dissolution,
01:19parce qu'ils savent très bien qu'en cas de dissolution, beaucoup d'entre eux perdraient leur poste.
01:23Gilles Rancoule, donc, les deux informations, vous les connaissez.
01:26Évidemment, pas de dissolution, vous venez de l'évoquer,
01:28mais pas de Premier ministre de gauche.
01:31On fait quoi maintenant ?
01:34Non, mais la seule possibilité de sortir de cette crise politique,
01:38c'est de retourner aux urnes, par une dissolution
01:40ou éventuellement par une possible démission du Président de la République.
01:45Mais dans tous les cas, on ne pourra sortir de cette crise
01:47qu'en revenant aux urnes et en donnant la parole au peuple.
01:50Et comment voyez-vous ces prochaines heures-là, concrètement, Gilles Rancoule ?
01:54On va continuer à tourner en rond.
01:57On ne peut pas trouver une solution en nommant un gouvernement de briques et de brocs
02:01dans les prochains jours.
02:03On aura fatalement la même issue.
02:07Donc, tant qu'on n'aura pas une dissolution très rapidement,
02:09on a perdu déjà plusieurs semaines qui auraient été précieuses, je pense,
02:13pour pouvoir constituer, déjà trouver une majorité à l'Assemblée nationale,
02:16trouver un gouvernement représentatif des aspirations des Français
02:19et puis construire un budget qui reflète réellement la volonté des Français.
02:27Et aujourd'hui, on se retrouve avec une classe politique qui essaye de se retrouver.
02:31On a vraiment le sentiment d'une fin de règne.
02:33On est dans une ambiance fin de règne.
02:34Et il est temps que cela se termine pour qu'on puisse enfin avancer pour le pays
02:40et pour les Français qui, encore une fois, sont spectateurs de cette mascarade
02:47qui est absolument honteuse.
02:47Merci, Julien Rancoul, d'avoir accepté notre invitation sur CNews
02:51et dans Punchline le week-end.
02:52Je rappelle que vous êtes député RN de l'Aude
02:54et que vous étiez aux côtés de Marine Le Pen,
02:57aujourd'hui, sur le terrain, au Congrès national des sapeurs-pompiers.
03:02Dernière réaction de votre part, François Coq,
03:03parce que je crois que vous devez nous quitter.
03:05Et c'est François de Rugy, ancien ministre et ancien président de l'Assemblée nationale,
03:08qui prendra votre place.
03:10Une réaction ?
03:10Il y a quand même aussi un autre enseignement.
03:13C'est qu'on nous dit que le chef de l'État annoncerait, malgré tout,
03:15ce soir, un nouveau Premier ministre.
03:18Mais, a priori, il n'y a pas d'accord.
03:20C'est ça, quand même, qui est ressorti de cette réunion à l'Élysée.
03:24Donc, il y a une forme de passage en force du chef de l'État
03:26qui réunit des gens pour essayer de trouver une solution.
03:29Il n'y a pas de solution à la sortie.
03:31Mais, finalement, peu importe pour lui.
03:32Ce n'était pas ça l'objet.
03:33Il va quand même nommer quelqu'un.
03:36Et on va se retrouver dans la même situation.
03:38Tout ça parce que M. Macron refuse de voir
03:40qu'il est lui-même partie prenante du blocage.
03:44Et, à partir du moment où il est dans ce refus, dans ce déni-là,
03:47eh bien, on ne peut pas résoudre la crise
03:49qui passerait d'une manière ou d'une autre
03:51par un retour aux urnes
03:52et, sans doute aussi, par le fait que lui-même,
03:54à un moment ou à un autre, laisse la place.
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