Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 12 heures
Avec Éric Tréguier, fondateur de La Minute Riches

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct :https://www.dailymotion.com/video/x75...
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles :https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook :https://www.facebook.com/SudRadioOffi...
▪️ Instagram :https://www.instagram.com/sudradiooff...
▪️ Twitter :https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok :https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos du Grand Matin Week-End :https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDSoOQuH74IIXMno3AffxfUT

##OSEZ_ENTREPRENDRE-2025-10-12##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:01Sud Radio, Oser Entreprendre, Thomas Binet.
00:05Bonjour mon cher Thomas Binet.
00:06Bonjour Maxime.
00:07On vous retrouve comme les dimanches matin après 9h pour votre rendez-vous.
00:11Économie, ça concerne votre argent, l'argent pour tout comprendre de ce qui s'y passe et au programme d'Oser Entreprendre ce matin.
00:16Et bien comme on est au petit déjeuner mon cher Maxime, on va commencer par vous raconter l'histoire de la marque Banania.
00:22Et au moment où le débat sur la taxation des riches et des ultra-riches fait rage en France,
00:25nous sommes avec celui qui les connaît absolument par cœur, Éric Tréguier, créateur du classement des 500 fortunes professionnelles
00:32et aujourd'hui fondateur du média financier La Minute Riche au pluriel que vous retrouvez sur les réseaux sociaux.
00:37Et nous sommes également avec Jean-François Faure, notre consultant entrepreneurial avec lequel nous allons parler des marques
00:43et il va nous expliquer qu'elles n'appartiennent pas toujours aux entreprises quoi qu'elles en pensent.
00:49Éco-Réseau Business, le magazine de référence pour entreprendre, présente...
00:54Sud Radio, Osez Entreprendre, la saga des entreprises.
00:59Ah ben on ne dit pas que c'est le meilleur petit déjeuner pour le meilleur repas de la journée, pour rien mon cher Thomas
01:03parce que pour commencer ce rendez-vous justement d'Osez Entreprendre, vous allez vous intéresser à une boîte jaune
01:09qui a marqué mais alors des générations et des générations de petits déjeuners
01:13mais dont l'histoire elle est bien plus dense qu'on l'imagine.
01:16Je parle bien sûr de l'image et de la marque Banania.
01:19Oui Maxime, parce que tout commence en 1912 quand Pierre-François Lardet découvre au Nicaragua une boisson nourrissante
01:26à la base de farine de banane, cacao et céréales.
01:29De retour en France, il améliore la recette avec un pharmacien et lance Banania en 1914.
01:34Très vite, la marque s'impose dans les tranchées où elle devient le chocolat des poilus
01:38et dès 1915, elle adopte une communication redoutablement efficace, le tirailleur sénégalais souriant
01:44et le slogan devenu célèbre et aujourd'hui très controversé « Yabon, Yabon Banania ».
01:50Oui d'accord, mais c'est précisément le slogan qui va faire « Elaguar » puis la chute partielle de la marque, non ?
01:54Exactement, parce que dans les années 30 à 60, Banania devient un incontournable des foyers français.
02:01Le personnage du tirailleur est partout, jusque sur les boîtes d'école.
02:04Mais à partir des années 70, cette imagerie est dénoncée comme raciste.
02:09La marque tente de faire évoluer son image, retire le slogan en 1977.
02:14Mais la polémique ressurgit en 2003 quand le visuel est brièvement relancé.
02:19En 2011, la justice interdit définitivement l'utilisation du Yabon, un tournant majeur pour Banania.
02:24Mais aujourd'hui, est-ce qu'il reste encore quelque chose de cette marque centenaire quand même ?
02:28Absolument, Banania appartient au groupe Nutrial depuis 2003.
02:32Elle a tenté de se moderniser avec notamment des capsules compatibles Dolce Gusto lancées en 2017.
02:39Mais l'usine française a fermé en 2019 et la production est désormais délocalisée en Allemagne.
02:44Reste une marque patrimoniale qui capitalise sur la nostalgie,
02:47mais qui doit encore prouver qu'elle peut séduire une nouvelle génération sans les polémiques du passé.
02:52Ce qui n'est pas gagné, en effet.
02:53Non, il y a du travail.
02:54Thomas, votre invité ce matin, c'est Éric Tréguier, le fondateur du média financier indépendant La Minute Riche, au pluriel s'il vous plaît,
03:05vous faisant découvrir les secrets des plus grandes fortunes et créateur en 1994 d'un monument, le fameux classement des fortunes professionnelles.
03:12Absolument, Maxime. Bonjour Éric Tréguier.
03:15Bonjour Thomas.
03:16Vous avez travaillé avec Gabriel Zuckman, dont on parle beaucoup aujourd'hui.
03:21Que pensez-vous de son idée de mettre en place une taxe sur les milliardaires et un impôt sur les multinationales ?
03:26Commençons par le vif du sujet.
03:28Eh bien, commençons par le vif du sujet.
03:30La taxe, elle est là pour quoi ?
03:32Elle est là pour renflouer le budget de la France.
03:36Oui, les caisses de l'État, comme on dit.
03:38Les caisses de l'État.
03:39Elle devrait rapporter 20 milliards.
03:43Apparemment, des experts du gouvernement ont dit que ça rapporterait plutôt 5 milliards.
03:48Donc, on est en train de s'énerver, en fait, pour 5 milliards, alors qu'on cherche 40 milliards et qu'on a un déficit de 300 milliards.
03:55Donc, il faut déjà remettre tout ça en perspective.
03:58Et on se dit, voilà, on est en train de discuter les uns avec les autres, de s'écharper sur cette taxe qui consiste à encore discuter d'augmenter les revenus de l'État,
04:13qui représente, je le rappelle, quelque chose comme 52% du PIB, un niveau jamais atteint par aucun autre pays de l'OCDE.
04:24Alors que la question principale devrait être plutôt de baisser les dépenses, puisqu'on n'a pas un problème de rentrée fiscale.
04:32On est le pays qui rentre le plus ou le mieux sa fiscalité par rapport à la plupart des autres pays.
04:38Et on est en train de discuter de toujours augmenter la somme.
04:42Donc, maintenant, revenons à cette taxe.
04:46On voit très bien que cette taxe, elle a deux problèmes fondamentaux.
04:50Le premier, c'est qu'elle s'intéresse, elle confond en fait des flux et des stocks.
04:56Quand on a de l'argent qui est dans des holdings, c'est de l'argent qui a d'abord été déjà taxé au niveau de l'impôt sur les sociétés.
05:06Et en plus, ce n'est pas de l'impôt qu'on perçoit.
05:09Or, là-dessus, la Constitution est assez claire.
05:12On ne peut pas être imposé au-delà de ce qu'on reçoit.
05:16Et simplement en faisant du 2% sur des stocks, l'État va demander à des gens de payer plus qu'ils ne reçoivent.
05:25Et c'était d'ailleurs le fameux débat entre spécialistes de dire qu'on ne pouvait pas imposer parce que ça risquait d'être inconstitutionnel.
05:30C'est inconstitutionnel.
05:31Ce n'est pas que ça risque, c'est inconstitutionnel.
05:34Après, il va falloir trouver des manières de faire si on veut vraiment appliquer ça.
05:38Éric Reguier, j'aurais prolongé votre propos par une intervention d'Éric Archevec dans une dernière livraison du journal Le Point.
05:44Je vais le citer. Il a fait ses comptes.
05:47Il devrait payer 7 millions d'impôts supplémentaires par an.
05:51C'est tout simplement impossible, dit-il.
05:52Mon patrimoine est constitué d'entreprises, d'investissements dans des start-up.
05:56La seule solution serait de vendre des actifs, ce qui serait catastrophique.
06:00C'est du vol, c'est confiscatoire, profondément injuste.
06:02Je continue toujours à le citer.
06:04D'ailleurs, je suis persuadé que n'importe quelle marxiste convaincue, placée dans ma situation,
06:08malgré ses beaux discours faciles et gratuits, se transformerait en turbo-droitard en deux secondes.
06:13Il se lâche, mais il a parfaitement raison sur un point.
06:17C'est qu'on a une méconnaissance totale de la part de gens qui discutent de la question,
06:22des grands équilibres et notamment même de la comptabilité.
06:27On a par exemple M. Coquerel qui dit que quelqu'un, un chef d'entreprise qui ne gagnerait pas de l'argent,
06:36ne paierait pas cette taxe Zuckman.
06:37Or, apparemment, il a mal lu la loi qu'il soutient, la proposition de loi qu'il soutient,
06:45parce qu'effectivement, même si on perd de l'argent, même si l'entreprise perd de l'argent,
06:49elle devra payer de l'impôt, enfin en tout cas, la personne devra payer de l'impôt
06:53sur des revenus qu'elle n'aura pas touchés alors qu'elle perd de l'argent.
06:57Éric Treillet, Maxime le disait dans votre présentation, en 1994, vous avez inventé le classement des fortunes professionnelles.
07:04Donc, on peut dire que vous connaissez, vous êtes un des bons experts français des milliardaires.
07:09Qu'est-ce qui vous fascine dans l'étude des milliardaires ?
07:11Tout, tout, tout, tout.
07:14La réussite, l'argent qu'ils ont gagné, c'est quoi ?
07:17C'est des gens qui sont fondamentalement différents de vous et moi.
07:21Moi, j'ai toujours été un salarié et donc j'ai la fascination du salarié pour quelqu'un qui prend des risques
07:28et qui n'a pas peur de prendre des risques.
07:31Parce que ce qu'on voit, ce qu'on voit, c'est la couche du dessus.
07:35Déjà, c'est des gens qui sont très riches, mais c'est des gens qui ont réussi.
07:39Et puis derrière, il y a tous ceux qui ont échoué et ceux-là aussi, il faut les regarder.
07:42Et quand on interroge ceux qui sont sur la couche du haut, ces milliardaires,
07:46on s'aperçoit que beaucoup ont échoué.
07:48Certains sont devenus riches à partir de 50 ans, 60 ans.
07:53Parce qu'ils avaient échoué jusqu'à présent, mais qu'ils avaient cette force, cette volonté
07:57qui, moi, me fascine toujours et qui fait qu'on tombe de cheval et on se relève mille fois.
08:03Qu'est-ce qui a changé depuis 30 ans que vous les observez ?
08:07Le milliardaire français, en quoi il a changé depuis 30 ans ?
08:09Déjà, effectivement, leur fortune a été énormément multipliée.
08:14Et puis, ce qui est vraiment fascinant, ce qui est vraiment fascinant, c'est l'ouverture.
08:19Je prends l'exemple que tout le monde a en tête, Bernard Arnault.
08:23Regardez Bernard Arnault.
08:24Il a, grosso modo, son chiffre d'affaires, 84 milliards.
08:29Il a 50%, pas tout à fait, mais 50% d'une boîte qui est valorisée, quelque chose comme 400 millions en bourse.
08:39Bon, 400 milliards en bourse.
08:41Donc, c'est assez fascinant.
08:42Déjà, voilà un écart.
08:44C'est une boîte qui, chaque année, verse à l'État français à peu près 8 milliards de contributions,
08:52aussi bien des impôts que des cotisations sociales.
08:55Mais, ce qui est intéressant, c'est que sur ces 84 milliards, il n'y a que 8% qui se passe en France.
09:02Donc, elle verse...
09:03C'est considérable.
09:04Rappelez les chiffres pour qu'on comprenne bien.
09:05Oui, je vais la rappeler.
09:07Elle verse en impôts davantage que son chiffre d'affaires en France.
09:12C'est ça qu'il faut avoir en tête.
09:14Et donc, c'est lui le grand méchant.
09:16C'est lui qu'il faut frapper et sur lequel doit tomber la taxe Zuckman.
09:25On se rappelle qu'à un moment, il y a quelques années,
09:27il avait des velléités de, disons, s'implanter en Belgique.
09:35À l'époque...
09:36Oui, on en a beaucoup parlé, oui.
09:37Mais à l'époque, Libération avait titré « Casse-toi, riche con ».
09:41Et ça avait fait un petit peu scandale.
09:43Depuis, il a complètement rapatrié toutes ses holdings.
09:46Les dernières ont été rapatriées l'année dernière.
09:48Et donc, ils se retrouvent, entre guillemets, 100% français.
09:54Mais tout le monde n'a pas l'envie de demeurer français
09:58si on se retrouve avec cette taxe,
10:00si on continue de pressurer des gens qui sont moins pressurés ailleurs.
10:04On va s'intéresser un instant, avant de nous quitter,
10:06Éric Trégui, à votre actualité.
10:07Vous avez créé, effectivement, il y a quelques temps,
10:09la Minute Riche, qu'on retrouve sur les réseaux sociaux,
10:13je crois, Instagram, TikTok, LinkedIn.
10:15On y retrouve quoi, pour ceux qui seraient intéressés,
10:17de prolonger cet échange que nous avons ce dimanche matin
10:20en allant voir ce que vous faites ?
10:21Alors, oui, moi, je me suis intéressé,
10:23non pas à la réussite,
10:26mais à la globalité de cet écosystème.
10:29Et donc, j'aime bien aller voir les affaires familiales
10:33parce que les gens sont riches.
10:36Les gens auxquels je m'intéresse sont riches,
10:38sont même très riches,
10:39mais ils ont des problèmes de tous les jours.
10:41C'est-à-dire la belle-sœur qui n'est pas contente,
10:44le fils qui se rebelle
10:47et qui a des vérités de prendre la place du père.
10:49Donc, vous êtes intéressé à eux ?
10:50Je m'intéresse à eux.
10:52À leur réussite et à leurs échecs,
10:53ce que vous disiez tout à l'heure.
10:54Exactement, exactement.
10:55C'est la globalité,
10:57c'est-à-dire voir un petit peu comment ils se comportent,
11:01avoir un œil aussi critique sur leurs déclarations.
11:05Je ne suis pas un turriféreur,
11:06je ne suis pas quelqu'un qui ait fait de la propagande pour les riches.
11:09C'est même le contraire.
11:10J'essaie de les regarder avec un œil un petit peu distancié,
11:13celui d'un journaliste,
11:14celui peut-être...
11:16Et vous êtes passé du statut de salarié à celui d'entrepreneur, du coup ?
11:19Oui, exactement, exactement.
11:21Et ça fait quoi, du coup ?
11:22Et bientôt milliardaire,
11:23il sera peut-être dans son propre classement, on ne sait pas.
11:24J'espère bien, mais j'espère bien.
11:25Mais ce statut me fait peur, effectivement,
11:28parce que je n'ai pas l'habitude, vous voyez.
11:30Et je suis toujours un petit peu comme un lapin dans les fins,
11:33en disant, waouh, qu'est-ce que je dois faire ?
11:36Qu'est-ce que je dois déclarer ?
11:37Oh là là, toute cette paperasse, mais c'est le quotidien.
11:41Le rôle de l'entrepreneur.
11:42Mais oui, exactement.
11:43Merci à vous, Éric Tragué.
11:44Et les joies françaises,
11:45merci beaucoup d'être passé du côté d'Oser Entreprendre.
11:47Et je rappelle donc que vous êtes le fondateur de la Minute Riche,
11:49riche avec un S,
11:51qu'on peut retrouver sur tous les réseaux sociaux.
11:52Et pour terminer cette séquence d'Oser Entreprendre,
12:00mon cher Thomas, nous sommes avec Jean-François Faure,
12:02entrepreneur, investisseur et consultant entrepreneurial pour Oser Entreprendre.
12:06Et vous allez, avec lui, nous parler aujourd'hui d'un piège
12:09que beaucoup d'entrepreneurs sous-estiment,
12:12celui de croire qu'ils contrôlent leur propre marque.
12:14Oui, Maxime, parce qu'on l'oublie trop souvent,
12:16ce qu'on raconte sur sa marque, ce n'est pas toujours ce que les gens retiennent.
12:19Jean-François, vous dites même qu'une marque n'appartient pas à l'entreprise
12:23qui l'a créée, bizarrement.
12:25Exactement, Thomas.
12:26Bien sûr, une marque, on la dépose auprès de l'INPI.
12:28On la protège, on la fait grandir.
12:29Mais une marque, c'est d'abord une histoire.
12:31Et une histoire, ça se partage.
12:33Ça vit dans les têtes des autres.
12:34Les émotions, les souvenirs, les malentendus aussi.
12:37Et parfois, on devient prisonnier de sa propre marque.
12:39Vous venez de nous raconter l'histoire de Badania,
12:41mais d'autres comme Harley Davidson l'ont également été.
12:44C'est exact.
12:44Alors, comment vous analysez ce qui s'est passé pour ces marques, justement ?
12:48Pour Badania, elle a longtemps véhiculé une image raciste
12:51dans une époque très différente d'aujourd'hui.
12:53Sa marque a fini par rester figée dans un passé devenu problématique.
12:57Harley Davidson, en innovant avec des modèles électriques,
12:59s'est heurté à ses propres fans,
13:00qui voulaient le mythe du gros moteur, pas du changement.
13:03Mais comment éviter ça quand on est entrepreneur, Jean-François ?
13:06En acceptant que la marque n'est pas ce que l'on dit,
13:08mais ce que les autres retiennent.
13:09Si votre client comprend autre chose que ce que vous racontez,
13:12ce n'est pas lui qui se trompe,
13:13c'est vous qui devez revoir votre copie.
13:15On ne peut pas avoir raison contre tout le monde.
13:17Alors un conseil très concret pour terminer votre chronique ?
13:20Posez-vous cette question simple.
13:22Un inconnu tombe sur votre marque pendant 30 secondes.
13:24Que comprend-il ? Que ressent-il ?
13:26Et si demain il la découvre ailleurs,
13:28sur un colis, un mail, un poste,
13:30est-ce qu'il reconnaît la même marque ?
13:31Ou une autre ?
13:32En clair, avez-vous rendu votre marque assez forte,
13:35assez lisible, pour qu'elle ne vous échappe pas ?
13:37Pour qu'elle ne dise jamais autre chose
13:38que ce que vous vouliez transmettre ?
13:40Merci beaucoup Jean-François.
13:41Une marque, c'est un peu comme une rumeur,
13:43donc une fois lancée, elle ne vous appartient plus.
13:45Dans un instant, sur Sud Radio,
13:4611 dimanche matin, la suite de votre programme,
13:48et vous en avez l'habitude,
13:49osez investir.
13:50Sud Radio, osez entreprendre, Thomas Binet.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations