- il y a 22 heures
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00:00Bonjour et bienvenue à toutes les deux.
00:12Anne-Claire Benvo, fondatrice de la plateforme d'éducation financière SPAC,
00:17qui oeuvre à éduquer, former et analyser les comportements financiers en général.
00:22Et Sandrine Pierrot, directrice générale de la Banque de Détail et de la Banque Postale.
00:28Anne-Claire, est-ce qu'il vous semble, peut-être une petite réaction à tout ce qui s'est dit jusqu'ici,
00:33mais est-ce qu'il vous semble difficile aujourd'hui de sensibiliser à ces sujets
00:37ou vous avez le sentiment qu'il y a une énergie commune aux hommes et aux femmes sur ce sujet ?
00:46Alors moi je suis très heureuse d'être là et je dirais qu'il y a cinq ans, lorsque j'ai créé SPAC,
00:50c'était justement pour favoriser une meilleure éducation financière de toutes et tous
00:53et on n'avait pas un tel relais, de tel porte-voix que celui qu'on voit aujourd'hui avec vous notamment,
00:59et merci pour cette invitation.
01:01La prise de conscience elle est là, donc ça c'est une évidence, il y a une énergie.
01:04Et c'est déjà énorme.
01:05Oui, et les femmes ont envie de s'y mettre, ont envie d'investir et vous avez parlé tout à l'heure des réseaux sociaux,
01:11il est clair que l'investissement de certaines influenceuses financières, on a parlé d'Eau aussi tout à l'heure,
01:17je ne sais pas où elle est, contribue nettement à changer la donne auprès des plus jeunes.
01:22Maintenant je dirais qu'il faut aller plus vite, il faut aller plus fort, il faut plus d'impact
01:26et qu'il faut qu'on transforme cette énergie en des actions à plus grande échelle
01:31et je pense que la collaboration avec les acteurs du secteur est clé pour cela.
01:36Comment aider les femmes à dépasser les clichés, à opérer cette prise de conscience ?
01:40On en parle depuis ce matin, je parlais de points de bascule, comment aller au-delà selon vous ?
01:48Quelle est la solution que vous voyez se dessiner ?
01:50Moi je viens du secteur financier à titre personnel, le plafond de verre, les difficultés d'intégration en finance, je les ai connues.
01:58Je pense qu'on a besoin de rôle modèle, ça a été dit, c'est clair, il faut des exemples concrets
02:02et puis il faut qu'on écoute les femmes, on en fait partie, donc on a quand même une bonne intuition sur ce qu'il faudrait faire
02:07mais chez SPAC on a un observatoire de l'éducation financière, on pose des questions, on interroge les femmes sur ce qu'elles attendent
02:13et la bonne nouvelle c'est qu'effectivement elles nous disent, et ça a été dit précédemment, qu'elles ont besoin d'aide,
02:18elles sont 65% à nous dire qu'elles ont besoin d'être mieux accompagnées pour prendre des décisions financières éclairées,
02:22c'est la définition de l'éducation financière, et elles nous disent qu'en premier lieu, le rôle du conseiller est très important.
02:28Donc ça, ça a été rappelé et je pense qu'on va en parler avec Sandrine très vite.
02:32En deuxième niveau, elles appellent à avoir des formations, formations en atelier, formations en ligne,
02:38enfin tout ce qui leur permettrait d'apprendre, vraiment d'être dans une logique de programme d'apprentissage.
02:42Et puis on va arriver en dernier, mais il y a une vraie montée chez les plus jeunes, les réseaux sociaux.
02:48Chez les français, c'est à peu près 8% d'utilisateurs de réseaux sociaux pour s'informer.
02:53Chez les 18-34, c'est x2.
02:55Donc clairement, on voit la montée de ces canaux d'information et l'importance qu'ils peuvent avoir.
03:00Et donc l'importance aussi d'avoir accès à une information qualitative, vérifiée et proposée par des acteurs sérieux.
03:06Sandrine Pierre-Ouencler nous dit, elles ont besoin d'aide.
03:09Alors on est ravis de vous avoir ce matin avec nous.
03:13Quelles sont les actions concrètes que la Banque Postale met en place sur ces sujets de vulnérabilité, de retraite, de patrimoine, d'accident de la vie et de violence économique ?
03:24On en parlera plus en détail dans la table ronde qui va suivre.
03:29Bonjour à toutes et à tous.
03:30Alors concrètement, et peut-être, avant tout, les égalités existent.
03:37Je pense qu'on a tous la même conviction.
03:39Ce n'est pas une fatalité.
03:41Et le rôle des banques, au-delà de la Banque Postale, c'est de les réduire.
03:45Enfin voilà, je pense que ça a été dit.
03:47Le rôle des banques est pour moi absolument primordial.
03:51Mais est-ce que les banques ont pris conscience de leur rôle ?
03:54Bien sûr, bien sûr.
03:57Alors peut-être, basiquement, en action concrète, en trois mots.
04:01Un, c'est l'inclusion.
04:04C'est-à-dire pouvoir ouvrir un compte avec 1,50€, pouvoir constituer une épargne progressive à partir de 15€ par mois.
04:14C'est vraiment l'inclusion qui va aller toucher d'ailleurs beaucoup plus les femmes que les hommes.
04:19Deux, c'est la protection.
04:21Je parle vraiment de la base.
04:25La protection, on l'a dit souvent lors d'aléas de la vie.
04:32Maladies, séparations qui mènent souvent à la monoparentalité et avec les impacts qui ont été décrits.
04:40Nous, on travaille en lien avec Crésus dans la gestion du surendettement.
04:45Bon, il faut savoir que c'est 63% des femmes chez nous.
04:48Donc, elles sont beaucoup plus touchées par ces difficultés financières.
04:53Et donc, un moyen de les aider, c'est par exemple ce partenariat avec Crésus.
04:57C'est, à la fin du mois, de lancer un dispositif inédit dans le cadre des violences conjugales.
05:06C'est l'ouverture d'un compte en urgence.
05:08Donc, on travaille avec des partenaires, notamment la Croix-Rouge, mais pas que.
05:12En 24 heures, la femme, enfin la femme, parce que c'est souvent des femmes, mais la femme ou l'homme est reçue pour avoir un rendez-vous.
05:22Dans les 24 heures suivantes, c'est l'ouverture d'un compte en urgence à son nom avec des moyens de paiement envoyés à une adresse sécurisée.
05:30Voilà, donc ça, c'est vraiment la protection.
05:32Et puis après, on parlait de retraite.
05:34Il y a aussi la projection où nous, on fait en sorte, dès 40 ans, alors c'est pas pile poil, mais ça peut être 38, 42 ans,
05:42pour vraiment inciter les femmes à anticiper sur leur retraite.
05:46Donc, avec des bilans personnalisés, des bilans simplifiés et toute une éducation financière et budgétaire sur laquelle on pourra revenir.
05:54Mais c'est absolument important.
05:58Sinon, et ça a été évidemment largement souligné, on va creuser l'écart de pension de retraite au moment de la retraite,
06:07si on n'a pas constitué ce patrimoine.
06:10Anne-Claire, comment est-ce que vous travaillez, est-ce que vous conjuguez votre action avec les pouvoirs publics,
06:15mais aussi des instances bancaires à l'instar de la banque postale ?
06:21En fait, la raison d'être de la création de SPAC vient de ce besoin.
06:25Moi, je viens du secteur financier, je le disais tout à l'heure,
06:27et j'ai pu constater qu'on ne se préoccupait pas suffisamment de certaines populations,
06:32en marketing notamment, où on allait se concentrer sur des scoring pour s'intéresser aux clients les plus à l'aise,
06:38les plus digitalisés, les plus fortunés, bien évidemment.
06:41Alors qu'on a une mission collectivement, et notamment à la banque postale, bien sûr,
06:45de s'investir aussi pour l'inclusion et pour favoriser une meilleure éducation financière.
06:51Donc j'ai fondé SPAC parce que je venais du secteur pour créer ce pont entre initier les professionnels
06:56et les pouvoirs publics et non initiés pour proposer des actions concrètes
07:00et accompagner aussi ces acteurs du secteur financier, banquiers assureurs,
07:04qui font déjà beaucoup de choses, on en a parlé, et bien d'autres,
07:07et qui souvent sont un peu désœuvrés face à ces initiatives
07:10qui ont du mal peut-être à prouver un ROI immédiat.
07:14Évidemment, on parle de la banque, on est dans la notion d'investissement,
07:18de financement, de rentabilité, et pourtant, on l'a déjà dit,
07:22et touché du doigt tout à l'heure, investir sur les femmes,
07:26financer des formations, un accompagnement, et proposer des outils pour ça,
07:30c'est vertueux en fait, parce que c'est vertueux pour l'économie de la banque,
07:33c'est vertueux pour notre économie et notre société,
07:35donc c'est plutôt très sain.
07:38Sandrine, on a parlé des inégalités de patrimoine un peu plus tôt ce matin,
07:42elles sont extrêmement présentes, elles sont très silencieuses,
07:46comment est-ce que vous prenez le premier même à bras-le-corps à la banque postale ?
07:51Oui, oui, elles sont très présentes, je confirme.
07:57On l'a dit, mais je vais vous donner nos chiffres, au-delà de...
08:01Donc il y a un fait, dans l'investissement, les femmes vont aller sur l'épargne dite de précaution,
08:07donc plutôt des livrets bancaires sécurisés, etc.
08:11Et sur la bourse, nettement moins.
08:13Chez nous, c'est 10% des femmes clientes qui vont détenir un PEA, c'est 25% des hommes.
08:20Donc là, PEA, on est uniquement sur la bourse.
08:22Mais quand on va sur les domaines d'unité de compte dans des contrats d'assurance-vie,
08:28où on peut investir de la bourse, entre guillemets, sur des marchés financiers en tout cas,
08:33là, on capte les profils du plus sécuritaire au plus dynamique,
08:38parce qu'on est obligé, c'est une directive européenne.
08:41Et en fait, non seulement les femmes vont moins sur ces supports dynamiques,
08:45mais quand elles y vont, elles sont dans les profils les plus sécuritaires.
08:50Donc, si elles souscrivent à un contrat d'assurance-vie,
08:53elles y auront spontanément sur le support euro et pas unité de compte.
08:57Et donc, on imagine bien ce que ça peut donner plus tard.
09:00Donc, nous, alors là, effectivement, on agit sur de l'éducation, sur de la pédagogie.
09:09Donc, on a créé en lien avec l'AFPA, la formation professionnelle des adultes
09:13et des associations locales, des ateliers pédagogiques d'éducation budgétaire,
09:19financières, très clairement à destination des femmes, mais pas que.
09:24Des webinaires pour créer son premier patrimoine.
09:27Les bilans simplifiés de retraite, j'en ai parlé.
09:31Donc, voilà, tout ce qui va tourner autour de l'éducation.
09:33Et ça se passe dans nos bureaux de poste, dans les maisons France Service.
09:37Bref, c'est...
09:37Ça, c'est absolument passionnant, Sandrine Pierrot.
09:40Qu'est-ce que vous observez chez les femmes qui viennent assister à ces ateliers ?
09:46Est-ce qu'il y a un besoin de personnalisation, de conseils très spécifiques par rapport aux hommes ?
09:52Est-ce que le poids de l'intime dans cette gestion de l'argent est important ?
09:56Et ça, je pense que c'est une question primordiale dont on n'a pas encore parlé ce matin.
10:00Oui.
10:01Alors, je pense que c'est primordial.
10:05Je pense qu'on l'a largement dit.
10:07Les femmes vont plutôt s'orienter vers de l'épargne de précaution.
10:11Penser à leurs enfants, les études des enfants.
10:14Moi, en ce moment, globalement, quand un membre du foyer nous appelle pour ouvrir un livret A pour l'enfant,
10:22préparer les études, en ce moment, l'assurance scolaire, bon, je ne me suis pas amusée à calculer,
10:28mais je pense que à 90%, ce sont des femmes qui nous appellent et qui nous voient pour ça.
10:34Et donc, si on veut, enfin, on doit les accompagner pour diversifier leur épargne,
10:41sans l'humain, et ce sera vraiment intéressant de discuter,
10:48nous, on pense qu'on n'y parviendrait pas.
10:49Parce qu'on est quasiment dans la conviction de montrer à la femme,
10:54alors, ça a été dit aussi, il faut avoir rempli l'épargne de précaution avant d'accéder à l'assurance vie,
11:00souvent en euros pour les femmes, etc., etc.,
11:02mais c'est vraiment l'intime, le conseiller qui va leur montrer ça.
11:08Peut-être un point, quand même, qui est assez positif.
11:11On reçoit des hommes en rendez-vous, on reçoit des femmes, et on reçoit des couples.
11:15Et donc, vraiment, avec les conseillers bancaires, l'idée, c'est de projeter ce que donnera le patrimoine de chacun au bout de 15 ans, 20 ans.
11:27Donc, on a la femme et l'homme du foyer, on projette.
11:30Alors, sans caricaturer l'épargne qui est mise en place et d'un moindre montant chez la femme que chez l'homme,
11:38et en plus, ça a été dit, les supports d'épargne ne sont pas du tout les mêmes.
11:42Et quand on s'amuse à projeter ce que ça donnera dans 15 ans, 20 ans, c'est du simple au quadruple.
11:50Et donc, le point positif, je tiens quand même à le dire, c'est que suite à ce rendez-vous, il y a rééquilibrage.
11:58Énorme prise de conscience.
12:00Anne-Claire, sur ce poids de la personnalisation dans les conseils, qu'est-ce que vous pouvez nous dire ?
12:06Je le constate aussi dans les ateliers qu'on mène, et pourtant, j'étais convaincue que la finance était non-genrée,
12:15j'y tenais, les produits financiers sont non-genrés, mais j'ai constaté à la fois par les chiffres et par l'expérience
12:21qu'il y a un besoin d'intimité, il y a un besoin de pouvoir aborder ces sujets entre femmes,
12:26et ou effectivement d'aider, comme vous le faites, avec des entretiens conseillés pour le couple,
12:31parce que la réalité, c'est que c'est toujours beaucoup plus difficile, on ne va pas se mentir,
12:36pour les femmes, qui sont souvent les plus lésées dans le foyer au sein du couple,
12:40d'aborder ces questions-là avec monsieur.
12:42En majorité, c'est monsieur.
12:44Donc évidemment, quand c'est vous qui gagnez le moins, d'aller dire à monsieur,
12:48bon écoute, il faudrait qu'on fasse le point, parce que là, j'ai lu un article dans Marie-Claire,
12:52et en fait, je me rends compte qu'on fait 50-50 depuis 20 ans,
12:54et c'est absolument pas juste, il faut qu'on revoie tout ça, on va toujours calculer.
12:58Bon, ben, c'est pas une discussion facile à avoir, c'est clair.
13:01Donc c'est là où, nous, professionnels, on a un rôle à jouer pour aider avec beaucoup de tact,
13:07évidemment, parce qu'il s'agit pas de, on a dit, ne jugeons pas les femmes,
13:10et effectivement, ne soyons pas trop durs avec nous-mêmes,
13:12mais ne soyons pas trop durs non plus avec les messieurs,
13:14mais il s'agit d'apporter avec beaucoup de tact un accompagnement.
13:18Et sur les questions maritales, et je pense que Héloïse l'abordera tout à l'heure,
13:22enfin j'imagine, parce qu'elle doit le constater fréquemment en atelier,
13:24on a quand même une méconnaissance à 50% de comment faire le meilleur choix
13:30sur la constitution du couple,
13:34est-ce qu'on fait un mariage en séparation de mémoire ou pas,
13:36est-ce qu'on se paxe, et, enfin, il y a quand même un sujet,
13:39c'est que le paxe a énormément de succès,
13:42sauf que c'est pas forcément super avantageux pour les femmes,
13:45en tout cas avec le calcul qu'on doit faire aujourd'hui.
13:48Donc il faut se poser ces questions-là,
13:50le compte personnel, évidemment, on l'a dit tout à l'heure,
13:53et bien s'interroger aussi sur comment on se fait accompagner,
13:56et en matière d'accompagnement, même sur les questions de transmission et notariales,
14:00il y a beaucoup de travail,
14:02et on est la moitié à ne pas connaître ces sujets-là aujourd'hui.
14:04Donc voilà, on s'attaque à ce sujet aussi.
14:07Une dernière question, Sandrine Pierrot,
14:08on a peu parlé des femmes entrepreneurs depuis le début de cette matinée,
14:12comment est-ce que vous les accompagnez,
14:14comment est-ce que vous les aidez à faire grandir leur structure,
14:16pour qu'elles aient cette vision à la fois pérenne,
14:19ambitieuse pour elles, leur retraite,
14:21mais aussi pour l'économie toute entière ?
14:26Oui, oui, en plus les chiffres ont été cités,
14:28c'est vraiment pour l'économie toute entière,
14:31beaucoup moins de femmes entrepreneurs,
14:33et chez nous c'est la même chose.
14:36Alors déjà, évidemment, j'allais dire comme dans toutes les banques,
14:40parce que le but c'est quand même pas de faire de la pub pour la banque postale,
14:43on accompagne les femmes entrepreneurs
14:45avec des financements adaptés,
14:47des prêts modulables, des lignes de trésorerie,
14:50financement du matériel, des véhicules, bref.
14:54On va évidemment aussi,
14:56et peut-être beaucoup plus les femmes que les hommes d'ailleurs,
14:59femmes entrepreneurs,
15:01les accompagner à titre plus personnel
15:02sur la constitution du patrimoine,
15:06la préparation à la retraite,
15:07la protection sociale,
15:10voilà, là c'est peut-être un peu plus marqué.
15:12Moi je pense que ce qui fait la différence,
15:15c'est le mentorat et le réseau.
15:19Et donc nous, la façon vraiment dont on va les accompagner,
15:23c'est les mettre en lien avec des structures,
15:27des structures sur le territoire,
15:29je pense à la femme des territoires,
15:32qui, elles, vont offrir mentorat,
15:35formation, webinaire, atelier,
15:38et surtout mise en réseau.
15:41Et voilà, et par là même,
15:43notre objectif, c'est que les femmes se lancent,
15:46qu'elles prospèrent,
15:48qu'elles sécurisent leurs projets,
15:49leur avenir,
15:50et pour elles, et vous l'avez dit,
15:52pour l'économie.
15:53Merci beaucoup Sandrine.
15:55Anne-Claire, on va terminer par un chiffre,
15:56si vous le voulez bien,
15:58un chiffre que vous m'avez cité
15:59quand on a préparé cet entretien.
16:00Le FMI a estimé que l'élimination des inégalités
16:05entre les femmes et les hommes,
16:06notamment en matière d'autonomisation économique et financière,
16:10pourrait conduire,
16:11pourrait permettre une croissance économique
16:13de 6% du PIB,
16:15croissance de 6% PIB.
16:17C'est un document qui a été signé par Catherine Lagarde.
16:21Qu'est-ce que ce chiffre vous inspire ?
16:25En premier lieu,
16:28c'est beaucoup de reconnaissance pour ces femmes,
16:31Christine Lagarde et bien d'autres,
16:32Marie-Pierre Rixin qui était là tout à l'heure,
16:35je pense à Marlène Schiappa,
16:36les travaux de Madame Zimmermann,
16:38c'est colossal la somme d'études,
16:42de projets,
16:43de travaux courageux autour de ce changement-là,
16:47donc ça c'est le premier point.
16:49Le deuxième, c'est comment passer du chiffre à la réalité.
16:51Voilà, c'est comment on passe à l'action,
16:53et en fait, pour notre économie.
16:55Et nous, c'est pour ça que chez SPAC,
16:57on appelle les acteurs du secteur à travailler avec nous
17:00pour mettre en place des programmes,
17:02encore une fois, à grande échelle,
17:03à destination de leurs collaborateurs,
17:06de leurs clients,
17:07et même de leurs marchés,
17:08puisqu'on le voit,
17:10en fait, cette question de l'engagement RSE,
17:13parce que ça rentre dans les politiques RSE des entreprises,
17:15elle est très vertueuse,
17:17donc c'est essentiel.
17:20Maintenant, voilà,
17:20on a les solutions,
17:23il y a SPAC, il y en a plein d'autres,
17:24et moi, j'appelle vraiment aussi
17:26à mettre de l'éducation financière à l'école,
17:29on y travaille,
17:29on a lancé l'association Ensemble pour l'éducation financière,
17:32dans notre baromètre,
17:33chez les jeunes,
17:34on en a parlé,
17:34les 18-24 nous disent à plus de 60%
17:37qu'ils attendent de l'éducation financière à l'école.
17:40Donc voilà,
17:41on essaie, nous,
17:42de travailler sur ces sujets,
17:43parce que clairement,
17:44ça résoudra aussi beaucoup
17:45les problèmes d'inégalité,
17:47de perception,
17:48on a parlé des rôles modèles,
17:49des perceptions différentes.
17:51Les femmes,
17:52je cite un témoignage
17:53d'une aventurière
17:54qui nous a fait la gentillesse
17:55de témoigner dans la campagne
17:57de sensibilisation
17:57pour les 60 ans
17:58de la loi de 1965,
18:00elle nous dit,
18:01les femmes,
18:02elles ne se font pas assez confiance,
18:03mais on ne leur fait aussi
18:04pas suffisamment confiance.
18:06Donc collectivement,
18:07voilà,
18:07il faut qu'on s'arme
18:08des deux côtés
18:09pour faire mieux.
18:11Merci beaucoup
18:11à toutes les deux,
18:12on va rester.
18:13Merci infiniment.
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