L'écriture exutoire de "Tant pis pour elle", le nouveau défi "Star Academy", le soutien d'Aliocha Schneider, les artistes féminines qui l'inspirent... Rencontre avec la chanteuse québécoise désormais incontournable.
🔗 Charlotte Cardin : "Aliocha est mon pilier, nous nous sommes toujours soutenus dans la quête de nos rêves" : https://www.marieclaire.fr/charlotte-cardin-aliocha-est-mon-pilier-nous-nous-sommes-toujours-soutenus-dans-la-quete-de-nos-reves,1500896.asp
00:00Aliyasha, c'est mon pilier là-dedans. C'est une vie qui est très particulière et donc de pouvoir, moi, avoir un amoureux qui le comprend parfaitement parce qu'il le vit aussi, c'est juste quelque chose qui me fait sentir moins seule dans cet univers et c'est un cadeau dans ma vie vraiment d'avoir ce soutien-là.
00:18Bonjour Marie-Claire, c'est Charlotte Cardin.
00:20Comment vous vivez ce qui vous arrive parallèlement et ensemble?
00:25Pour ne pas faire de jeu de mots. On a toujours été des grands supporters l'un de l'autre et je pense que c'est quelque chose de très important dans notre relation, c'est qu'on s'est toujours vraiment encouragé, on s'est toujours soutenu dans la quête de nos rêves, de nos ambitions et c'est vraiment très, très spécial de pouvoir vivre les deux des moments d'épanouissement comme ça dans nos carrières en même temps.
00:53Parce que c'est vrai que souvent dans les couples d'artistes, il y en a un pour qui ça va un peu mieux que l'autre et c'est normal, c'est des montagnes russes un peu les vies d'artistes, mais là en ce moment on est dans une période de notre vie où pour les deux ça se passe super bien, je touche du bois.
01:07Mon lien avec Paris est un lien qui dure depuis longtemps parce que mes parents travaillaient dans le vin quand j'étais petite, alors on est souvent venus en France, souvent venus à Paris même quand j'étais plus jeune, quand j'étais ado, j'ai vécu pendant 3-4 mois à Paris pendant un moment et là je suis de retour, j'habite officiellement ici.
01:29Donc Paris a vraiment toujours été une ville que j'ai portée dans mon cœur et là maintenant c'est un peu la maison si on veut.
01:35Ma grand-mère est venue me voir à l'Olympia et la dernière fois qu'elle avait été à l'Olympia, elle avait vu Edith Piaf.
01:43À la maison, j'ai toujours, quand j'étais petite, on a toujours écouté de la chanson francophone, pas seulement française, mais aussi québécoise.
01:50Chanter un petit peu plus en français, c'est juste naturel pour moi. C'est quelque chose qui me plaît parce que ça me permet d'exprimer aussi des petites nuances de ma personnalité qui sont différentes dans les deux langues.
01:59Donc ça me permet d'élargir encore plus ce terrain de jeu émotionnel et créatif quand j'écris dans ces deux langues-là.
02:08Il y a un truc où je me permets d'explorer une certaine douceur, peut-être une certaine vulnérabilité en français que je fais un peu moins dans mes chansons en anglais,
02:17mais là, pour le coup, la chanson « Tant pis pour elle », c'est un peu un exercice inverse.
02:21C'est au contraire une chanson qui est très assumée, qui est plus forte, qui exprime des sentiments un peu plus pervers qu'on peut garder en soi, qu'on n'exprime pas à voix haute normalement.
02:37Et là, je le fais dans cette chanson qui est en français et ça me fait du bien aussi d'exprimer cette partie de moi en français dans une chanson.
02:47J'ai toujours dit que j'aimerais vraiment chanter en live avec Céline Dion.
03:02« J'ai recherché ton âme dans le froid, dans les flammes. Je te jetterai des sortes pour que tu m'aimes encore. »
03:15Depuis toujours, mon idole, j'ai grandi en essayant d'imiter sa voix.
03:20Comme ça, je recherchais ma propre voix en essayant d'imiter la sienne quand j'étais petite.
03:27Donc, j'aimerais en tout cas partager un moment live avec elle.
03:30« Tu as été découverte à The Voice de La Voix. »
03:35« La Voix, oui. »
03:37C'est en 2013.
03:382013.
03:38Ça fait très longtemps.
03:41« Et aujourd'hui, c'est à ton temps aussi de transmettre avec l'expérience de ma reine de Star Academy.
03:48Qu'est-ce que ça représente pour toi? Est-ce que tu vois une transmission, une continuité? »
03:52« Toutes les expériences que j'ai eues à l'Astarac jusqu'à présent parce que j'ai chanté à l'Astarac deux années de suite et ça a été des expériences hyper positives.
04:00Je trouve les élèves hyper inspirants. Ils travaillent super fort. La courbe de croissance est incroyable en quelques mois.
04:12Moi, j'adore parler de musique. J'adore chanter. J'adore cet échange aussi.
04:17Je sens que oui, je peux leur apprendre des choses parce que ça fait longtemps que je fais ça.
04:21Mais je suis sûre qu'ils ont aussi plein de choses à m'apprendre.
04:23La plus belle chose autour de la musique, c'est ce partage. J'ai juste hâte de m'impliquer.
04:28Pour moi, « Feel good », ça m'a plutôt donné une genre de validation ou une excitation pour la suite,
04:35plus qu'un stress d'être capable d'égaler le succès de cette chanson-là.
04:41Surtout que « Feel good », c'est une chanson qui est très unique dans mon répertoire.
04:46Je n'en ai jamais composé d'autres qui ressemblent à celle-là.
04:51C'est vraiment comme un petit moment.
04:54Et donc, j'avais en tête l'idée de continuer à juste poursuivre ma quête artistique comme je le sentais.
05:01On essaie de naviguer le plus authentiquement possible parce que tu te dis,
05:07c'est vrai qu'au final, s'il n'y a personne qui écoute notre musique,
05:13on ne peut pas continuer à faire ce qu'on aime dans la vie.
05:15Mais en même temps, on ne fait pas de la musique que pour plaire.
05:18On fait de la musique parce qu'on a des choses à exprimer en tant qu'artiste,
05:23parce que moi, ça me permet de canaliser plein de choses.
05:25Puis je pense que le plus « real » je suis dans ma musique,
05:30le plus ça va atteindre les gens d'une certaine façon.
05:33Mais c'est vrai que c'est une question qui se pose quand on crée.
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