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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-09-10##

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News
Transcription
00:00J'ai accueilli Sébastien Lecornu dans ses fonctions de Premier ministre.
00:06Je lui ai souhaité la bienvenue.
00:10Et à ce moment, il y a trois mots qui me viennent.
00:15Aider, rassembler, inventer.
00:20Je ne vais pas faire de grands discours puisque cette instabilité et la crise politique et parlementaire que nous connaissons
00:25commandent à l'humilité et à la sobriété.
00:28La deuxième des choses, c'est de dire aux Françaises et aux Français qu'on va y arriver.
00:32Il va falloir des ruptures.
00:35Et pas que sur la forme.
00:36Et pas que dans la méthode.
00:38Des ruptures aussi sur le fond.
00:41Pas de grands discours.
00:43Dès cet après-midi, je vais recevoir les premières forces politiques.
00:46Dans les tout prochains jours, les forces politiques et les forces syndicales.
00:50Et j'aurai l'occasion de m'exprimer prochainement devant les Françaises et les Français.
00:53Monsieur le Premier ministre, cher François, merci.
00:58Et forcément, je me tourne vers François Osillo.
01:01Merci en tout cas d'avoir accepté notre invitation.
01:04Est-ce que vous étiez à cette passation de pouvoir entre François Bayrou et Sébastien Lecornu ?
01:12Oui, j'y étais.
01:14Comment était l'ambiance sur place ?
01:16Pour moi, particulièrement émouvante.
01:18Oui, je peux comprendre.
01:19Parce que, pour vos éditeurs qui ne le savent peut-être pas, je connais Sébastien depuis 20 ans.
01:24Et c'est un compagnonnage de 20 ans.
01:26On s'est rencontrés en 2006.
01:27Et on a mené un certain nombre de campagnes électorales ensemble.
01:30Dont la conquête de cette ville de Vernon, dont je suis maire aujourd'hui.
01:33Et dont il a été maire avant moi.
01:36Et pour tout vous dire, j'avais un repas des seniors aujourd'hui.
01:41300 seniors que je reçois chaque année pour un déjeuner.
01:44Et j'avais le choix entre les 300 seniors ou Sébastien Lecornu.
01:47J'ai privilégié Sébastien.
01:48Et je suis retourné après à Vernon pour aller faire le dessert avec eux.
01:52J'ai raté toutes les passations de Sébastien depuis 2017.
01:54Celle-ci, je ne pouvais pas la rater.
01:55Et c'était grave dans le ton.
01:59Des deux d'ailleurs, de l'ancien Premier ministre et du nouveau.
02:01J'ai trouvé des discours sobres.
02:05Mais atteint de gravité quand même.
02:07Sébastien Fidel a lui-même dans l'humilité et au travail.
02:12Et avec, voilà, j'ai retenu une phrase, c'est on va y arriver.
02:15Et je lui souhaite évidemment d'y arriver.
02:16Parce que de toute façon, on n'a pas d'autre choix que d'y arriver.
02:19Mais très fier pour mon ami.
02:21Parce que je le vois toujours comme mon ami.
02:22Même si c'est le Premier ministre de la France.
02:24On ne pouvait pas choisir meilleure date pour votre retour dans la loi.
02:28Il faut dire que Cécile a eu du nez quand elle m'a proposé la date.
02:31Il y a déjà trois semaines.
02:32On s'est demandé si elle n'avait pas des contacts au plus haut niveau.
02:37Appelez-moi Brigitte.
02:39Philippe Bilger.
02:40Est-ce que, ma chère Cécile, juste une question de méthode.
02:45On dit tout ce qu'on pense.
02:47Tout ce que vous pensez.
02:48Ou on attend encore un petit peu.
02:50Non, vous dites tout ce que vous pensez.
02:52Tout ce que vous pensez, avec des limites, Philippe Bilger.
02:54Voilà, bien sûr.
02:55Du débat.
02:56Tout ce que vous pensez du débat.
02:57J'ai d'autant moins de mal à dire que François Bayrou,
03:01avec les trois exigences qu'il a formulées,
03:04n'est pas très original.
03:07Et qu'il réussira la première.
03:09Il aidera, c'est clair.
03:12Le rassemblement, je suis dubitatif.
03:14L'invention encore plus.
03:16Et donc, je l'ai défendu contre vents et marées.
03:20François Bayrou me permettra cette légère critique.
03:24Pour Sébastien Lecornu...
03:26Après, c'est un métier d'espoir aussi.
03:28Partir sur un espoir plutôt que sur un échec, c'est bien.
03:30Sûrement, mais ma chère Cécile,
03:33l'espoir dont on est sûr qu'il ne se réalisera pas
03:37est plus dangereux que l'inverse, de mon point de vue.
03:40Pour Sébastien Lecornu, j'ai été frappé d'abord par la brièveté du discours
03:45« Bienvenue », d'ailleurs comme celle de François Bayrou
03:48qui n'a pas l'habitude de cette concision.
03:53Et en ce qui concerne Sébastien Lecornu, j'ai été...
03:56Alors, elle peut être discutée, mon cher François, mon analyse.
04:00J'y ai vu lorsqu'il parle de rupture
04:03et d'un changement nécessaire dans la forme et dans le fond.
04:07J'y ai vu d'abord l'interprétation et la réponse
04:12à tous ceux qui estiment qu'il est une sorte de clone inconditionnel
04:17d'Emmanuel Macron en montrant
04:20« Eh bien, j'aurai ma politique à moi ».
04:22Et en même temps, je me demande
04:26s'il n'a pas voulu montrer
04:28qu'en réalité, maintenant, Emmanuel Macron
04:33va se trouver dans un précaré très confortable
04:36mais qu'il pourra reprendre pied véritablement
04:40dans la politique présidentielle.
04:43C'en est fini des périodes
04:45où Emmanuel Macron était d'une certaine manière sur la touche.
04:49Et là, il va revenir au centre du débat.
04:52Heureusement que vous me reprochez souvent d'être long.
04:54Non, mais vous l'êtes assez souvent
04:58et en ce qui me concerne, j'ai été long
05:00après avoir eu l'autorisation de ma chère Cécile
05:04et je vous prie par ailleurs
05:08de garder votre énergie pour votre pensée.
05:11La pensée qui n'est pas si complexe que celle du président de la République.
05:16Moi, je crois que le discours, très bien, très court, très bref,
05:20il parle d'humilité.
05:22Parler d'humilité chez les macronistes,
05:24c'est quand même extraordinaire
05:25parce qu'en général, ce n'était pas l'humilité
05:27qui était leur première qualité,
05:28c'est le moins qu'on puisse dire.
05:30Il y a quand même un sujet clé,
05:32c'est qu'il n'y a pas de majorité.
05:34Alors, il a un peu ouvert la porte
05:35pour parler aux gens du RN,
05:36mais s'il se met bien avec le RN,
05:38il perd les macronistes de gauche.
05:40Donc, moi, je le dis, je le répète,
05:42la situation politique est explosive
05:43et ça ne peut pas tenir.
05:46Sauf à délocaliser à Lourdes l'hôtel Matignon,
05:49mais ce n'est pas dans les tuyaux.
05:50Allez, on fait une petite pause,
05:51on revient dans un instant avec vous,
05:520826 300 300,
05:54si vous voulez réagir à ce débat.
05:56Est-ce que Sébastien Lecornu peut-il être
05:58le dernier ministre du président Macron ?
06:01On vous attend au standard,
06:02on revient dans un instant.
06:03Sud Radio.
06:04Sud Radio.
06:05Parlons vrai.
06:05Parlons vrai.
06:06Sud Radio.
06:07Parlons vrai.
06:08Les vraies voix Sud Radio.
06:1018h-20h, Cécile de Ménibus.
06:13Avec Philippe David, bien entendu,
06:14on est ensemble jusqu'à 20h autour de sa table.
06:17Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole,
06:19et François Ouzillo, maire de Vernon.
06:21Et vous, au 0826 300 300,
06:24avec cette question,
06:24puisqu'on se posait la question,
06:26est-ce que selon vous,
06:27Sébastien Lecornu,
06:28qui a été nommé hier Premier ministre,
06:30peut-il être le dernier Premier ministre
06:32de l'ère Macron ?
06:35Christophe est avec nous de Paris.
06:36Bonsoir Christophe.
06:38Bonsoir Ceci,
06:39bonsoir les deux Philippes,
06:40et bonsoir François Ouzillo.
06:42Bienvenue sur Sud Radio,
06:43Christophe.
06:45Que pensez-vous d'abord de cette nomination,
06:47et d'autre part,
06:48est-ce que vous pensez que ça peut durer ?
06:50Je pense que cette nomination était logique,
06:52puisque de toute façon,
06:53elle avait déjà dû avoir lieu,
06:55puisque notre précédent Premier ministre
06:56avait en quelque sorte cassé le bras
06:58à notre président
07:00pour prendre la place.
07:01C'est ce qu'il dit,
07:03c'est ce qu'il se dit,
07:03effectivement.
07:04C'est en effet ce qui s'est passé,
07:06c'est ce qu'on pense.
07:08Après, c'est infidèle,
07:10je pense que c'est une nomination logique,
07:12étant donné que la France pense quand même
07:14largement plus à droite
07:15que certains qui manifestent aujourd'hui
07:17voudraient nous le faire croire,
07:19et que M. Lecornu,
07:20qui tout en étant infidèle,
07:21est quand même quelqu'un
07:22qui est originaire de droite.
07:24Et avec déjà deux ministres,
07:25enfin même trois ministres,
07:26qui étaient dans le précédent gouvernement de droite,
07:28je pense,
07:29on peut voir même quatre
07:29si on inclut notre ministre de la Culture.
07:32Voilà,
07:34il y a une logique à respecter,
07:36et je pense que notre président actuel,
07:38tant qu'il le restera,
07:40et peut-être jusqu'en 2027
07:41s'il décide de ne pas démissionner,
07:43il continuera avec ce Premier ministre.
07:45Et une équipe à peu près identique,
07:48en tout cas,
07:48je pense et j'espère,
07:49en tout cas pour l'intérieur
07:51et pour le ministère de la Justice.
07:54François Ozilio,
07:55est-ce que c'est peut-être
07:56le Premier ministre
07:57le plus consensuel
07:58c'est-à-dire créer des consensus,
08:00des compromis,
08:01être un peu
08:02au milieu de l'ARN
08:05plutôt que ce qu'a fait Bayrou
08:07ou certains,
08:08ou ce que voulait faire Xavier Bertrand,
08:09d'écarter le RN par exemple ?
08:11Est-ce que ce sera plus simple
08:12avec une personnalité
08:14comme Sébastien Lecornu ?
08:15Je pense qu'au final,
08:16contrairement à ce qu'on a pu dire
08:17de ses prédécesseurs,
08:19en l'espèce François Bayrou
08:20et Michel Barnier,
08:21le vrai négociateur,
08:23celui qui est le plus en capacité
08:24de parler avec tout le monde,
08:25il l'a démontré
08:26lors de sa loi de programmation militaire,
08:28c'est Sébastien Lecornu.
08:29Et d'ailleurs,
08:30j'ai revu des tweets
08:32ou des dépêches de presse
08:33de formation politique
08:35de tous les chiquiers
08:36de l'Assemblée nationale
08:37et pendant sa loi de programmation militaire,
08:39tout le monde a salué
08:40sa capacité de pédagogie,
08:41d'écoute,
08:42de dialogue
08:43et c'est aussi pour ça
08:44qu'elle a été très bien votée
08:45à l'époque,
08:46cette loi.
08:46Et il l'a fait
08:47dans tous ses postes ministériels
08:48depuis 2017.
08:50Notre-Dame-des-Landes,
08:51c'était un dossier
08:51qui était enlisé
08:52depuis des dizaines d'années.
08:53Je rappelle qu'à l'époque...
08:55Enzadé !
08:56Enzadé !
08:56Je rappelle qu'à l'époque,
08:58une ancienne gloire de la télé
09:00d'un ministre Nicolas Hulot
09:02était censé s'en occuper.
09:03Il a bien laissé le bébé
09:05à Sébastien Lecornu
09:06qui a sorti le sujet
09:07et qui a réglé cette affaire
09:08sur la demande
09:10d'Édouard Philippe,
09:11premier ministre de l'époque.
09:12Est-ce qu'ils ont bien fait, d'ailleurs ?
09:14Ça, c'est un autre débat.
09:15C'est un autre débat,
09:16mais ça faisait partie
09:18des nombreux dossiers
09:20enlisés depuis très longtemps.
09:22Idem quand il a été
09:23aux collectivités territoriales
09:25pour le grand débat.
09:26Et j'en ai d'autres.
09:27Donc, je pense que, oui,
09:28il a cette capacité d'écoute
09:29et je rebondis sur ce que disait
09:31Philippe tout à l'heure.
09:32Moi, je suis désolé,
09:33mais je le défends forcément.
09:34Je ne suis pas très objectif.
09:36Sébastien Lecornu,
09:36il ne vient pas de la Start-up Nation.
09:38On vient de la droite.
09:40On vient de l'UMP, d'ailleurs.
09:41Heureusement, on retravaille
09:42tous ensemble aujourd'hui.
09:43Mais à l'époque,
09:44ils ont tous été vus
09:45comme des traîtres
09:46quand ils sont allés bosser
09:47avec Sébastien pour le pays.
09:48Édouard Philippe, Darmanin,
09:49Lecornu.
09:50Lecornu, c'était sur
09:51le deuxième gouvernement de Philippe.
09:52Ils étaient vus comme des traîtres.
09:53Et une partie de la droite
09:54ne leur a pas adressé la parole
09:56pendant des années.
09:57Donc, ce n'est pas vrai
09:58de dire que ça manque d'humilité.
10:00Je pense que ceux qui ont été
10:01les plus humbles,
10:06encore une fois,
10:07je ne suis peut-être pas objectif,
10:09ces dix dernières années
10:10dans les différents gouvernements
10:11qui ont été nommés,
10:13c'est sans doute souvent
10:14ceux qui venaient de la droite.
10:15L'idée était surtout pour moi
10:16en ce qui concerne Macron,
10:17Gabriel Attal
10:18et surtout Bruno Le Maire
10:19qui avait dit
10:19que sa grande intelligence
10:21avait été un handicap
10:21pour sa carrière politique.
10:23Oui.
10:24Je ne relèverai pas ça.
10:27Mais même dans les critiques,
10:29François,
10:30la droite a été plus indulgente
10:33avec Sébastien Lecornu
10:35qu'avec les autres.
10:36mais ce qui me frappe
10:39et bien sûr,
10:40vous le connaissez infiniment mieux
10:42que nous,
10:43je crois tout de même
10:44qu'on aurait tort
10:45d'oublier
10:46la volonté du président
10:48alors qu'il est très proche
10:49de la fin du quinquennat
10:51de se retrouver
10:52dans un terrain,
10:54encore une fois,
10:55plus confortable.
10:56Je pense que,
10:57quelles que soient
10:58les difficultés de la politique,
11:00et elles sont nombreuses,
11:01il n'y aura pas
11:03dans ce duo
11:04quelque chose
11:05qui gripera
11:06en permanence
11:07la mécanique
11:08et que le président
11:09s'en tirera mieux.
11:11Oui,
11:12mais je rajouterais quand même chose
11:13et à contrario,
11:14le président n'a pas forcément
11:15non plus envie
11:15qu'on détricote
11:16certaines de ces réformes
11:17qu'on marchait,
11:18qu'on produit des effets.
11:19On peut le critiquer
11:19dans plein de domaines
11:20mais sur l'économie,
11:22quoi qu'on en dise,
11:22les bilans étaient là
11:24jusqu'en 2022, 2023,
11:25jusqu'à la dissolution globalement
11:26et ça,
11:27unanimement,
11:28n'importe quelle personne raisonnable
11:29peut dire que sur l'économie,
11:31les premières lois
11:32qui ont été votées
11:32juste après 2017,
11:34le chômage a été
11:36historiquement bas.
11:38Permettez-moi
11:38de sortir du cercle
11:39de la raison.
11:40Excusez-moi,
11:41je reviens sur ce qu'a dit
11:41Sébastien Lecornu,
11:42il a dit un mot
11:43qui est quand même
11:44assez fort,
11:44c'est qu'il parle de rupture.
11:45Alors la rupture,
11:46elle est où ?
11:47Est-ce qu'elle est
11:48dans le gouvernement
11:50qu'il va annoncer ?
11:53Est-ce que ça veut dire
11:53qu'il y aura
11:54des gens étonnants
11:56qui vont participer ?
11:58Est-ce que c'est la conduite ?
11:59Est-ce que c'est quoi ?
11:59Est-ce que c'est un peu de tout ?
12:01Est-ce que c'est fort
12:02comme mot, la rupture ?
12:03Oui, mais j'ai trouvé ça bien
12:04parce que je pense
12:05que c'est ce que
12:06les Français attendent.
12:08Ils veulent un changement
12:09de méthode.
12:09Oui, mais si c'est la rupture
12:11pour remettre
12:11les mêmes membres
12:13du gouvernement ?
12:14Attends-moi.
12:15Pour le coup,
12:16je ne suis pas suffisamment
12:17dans les petits papiers.
12:18Non, je ne vous pose pas
12:20la question.
12:21Vous avez raison,
12:22Cécile.
12:23Le terme de rupture
12:24est très fort.
12:25Il ne faut pas
12:25qu'il soit déceptif.
12:26Non, et si on avait
12:29une vision optimiste
12:31de la fin de ce quinquennat,
12:33eh bien, on pourrait concevoir
12:35qu'il y a une totale complicité
12:37intellectuelle et politique
12:39entre le président
12:40et Sébastien Lecornu
12:42et que le président
12:43retrouverait l'origine
12:45si rapidement perdue
12:47de la révolution
12:48à laquelle il aspirait
12:50en 2017.
12:51Je peux parler
12:52à sa place
12:52pour le coup, là.
12:53Allez, 30 secondes.
12:54En 10 secondes.
12:56Je pense que
12:56c'était aussi une référence
12:57à ce qui s'est passé
12:58sur les deux anciens
12:59premiers ministres,
13:00c'est-à-dire un Michel Bernier
13:01qui parfois était
13:02un peu rigide
13:03sur ses positions
13:04et un François Bayrou
13:05qui au final
13:05a fait tout à l'envers.
13:06C'est-à-dire qu'il a annoncé
13:07les mesures d'économie.
13:09Ensuite,
13:10il a quasiment
13:11programmé sa sortie
13:13et après,
13:13il a été voir
13:14les formations politiques.
13:15Dans cet ordre-là,
13:16ça ne peut pas fonctionner.
13:17D'ailleurs,
13:17Sébastien Lecornu
13:18rencontrait les forces politiques
13:19dès l'après-midi, là.
13:20Voilà.
13:21Pendant que,
13:22en tout cas,
13:22Sébastien Lecornu
13:23travaille à Matignon
13:25sur place.
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