- il y a 7 semaines
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00:00Notre invité Eliott, Andréa Cotarac, porte-parole du Rassemblement National et Rémi, il nous a appelé au 01 80 20 39 21.
00:07Et si nous en parlons ce matin, c'est parce que c'est un député Ensemble pour la République qui a dit, je cite,
00:14« La question de la dissolution de l'EFI doit être sur la table ».
00:18C'est Charles Rodouel qui en a parlé et vous savez, moi je dis tout aux auditeurs comme je dis tout aux téléspectateurs sur CNews.
00:24On a fait toute notre première partie là-dessus.
00:25Il s'avère que Charles Rodouel, le député Ensemble pour la République, écoutait attentivement l'émission.
00:32Et donc, il sera en direct dans un instant avec nous.
00:35Mais la priorité, ce sont bien sûr les Français parce que notre boussole, c'est vous, chers auditeurs.
00:40Et on est en direct avec Rémi. Rémi, vous nous appelez du Poitou-Charentes.
00:44Est-ce que pour vous, la question de la dissolution de la France insoumise, elle doit être sur la table, cher Rémi ?
00:50Oui, je pense qu'elle doit être sur la table, mais plus encore, regarder de très près, que ce soit analysé.
00:59Il irait même plus loin que toutes les personnes mises en cause, parce que je pense que c'est une question de sécurité du peuple français, on va dire,
01:06que toutes les personnes qui portent atteinte à cette sécurité soient jugées.
01:10Oui, mais alors, la réponse, Rémi, pardonnez-moi, les Français, ils votent.
01:18Le juge de paix, il y a la justice, bien sûr, quand vous franchissez une ligne rouge qui est traduite dans le code pénal.
01:26Mais ensuite, c'est le vote. C'est aux Français de choisir.
01:30Ce n'est pas à la justice de dissoudre ou non. On pourrait répondre ça, cher Rémi.
01:35Oui, oui, non, mais c'est sûr, parce que je pense que, bon, les prochaines élections, je ne vais pas dire que tout est déjà fait,
01:43mais, comment dire, ils vont s'éteindre à petit feu, parce que tout ce qu'ils font, on va dire, leur porte préjudice.
01:52Mais je pense que ça va au-delà du vote, parce qu'ils ont trompé déjà beaucoup de monde, je pense, au vu des actes et des mots qui ont été prononcés.
01:59Mais je pense vraiment que ça peut relever aussi de la justice, parce que c'est quand même très grave.
02:07Alors là où vous avez raison, Rémi, c'est qu'il y a eu de nombreux signalements qui ont été faits, notamment depuis le 7 octobre.
02:14C'est-à-dire qu'on ne sait pas, parce que la justice tarde, on ne sait pas si dire le Hamas est un mouvement de résistance, c'est faire l'apologie du terrorisme.
02:22On ne sait pas si dire le 7 octobre était un acte de résistance, c'est de l'apologie du terrorisme.
02:30On ne sait pas ce qui relève dans certains tweets de l'antisémitisme ou de l'antisionisme.
02:37On ne sait pas toutes ces choses-là, parce qu'effectivement la justice n'a pas encore répondu à toutes ces questions.
02:44Et le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait promis cet été, c'était sur l'antenne de Céneuse,
02:50il avait dit qu'on allait recenser tous les signalements qui ont été faits par des responsables politiques et qui concernent la France insoumise.
03:00Cher Rémi, restez avec nous, mais nous sommes en direct avec finalement, en quelque sorte, l'un des hommes politiques du matin
03:06et cette déclaration, Charles Rodwell, que vous avez faite à 8h10 sur Europe 1 et sur CNews.
03:12La question, je vous cite, de la dissolution de la France insoumise doit être sur la table.
03:17Alors on sait que vous étiez en direct, vous savez, c'est l'interview politique,
03:21vous pouvez parfois avoir des mots qui dépassent votre pensée.
03:24Charles Rodwell, est-ce que vous maintenez, je rappelle que vous êtes député de la première circonscription des Yvelines,
03:30est-ce que vous maintenez vos propos ?
03:32Et si oui, comment elle doit être posée sur la table, cette question de la dissolution de la FI ?
03:37Merci pour votre invitation, notamment votre invitation en dernière minute.
03:41C'est ce truc que, comme vous disiez tout à l'heure, j'ai écouté votre débat,
03:43et je vous remercie d'avoir posé ce débat très important, et donc je suis très heureux de pouvoir participer.
03:48J'ai écouté Rémi à l'instant, qui, à mon avis, est un avis qui est celui du bon sens.
03:53Je maintiens évidemment mes propos, malgré la horde qui me poursuit depuis ce matin,
03:59tout simplement parce qu'un parti, lorsqu'il sort du champ républicain,
04:03qu'il porte une ligne ouvertement, qu'il cautionne ouvertement, par exemple, l'antiflématisme,
04:07qui est accusé ce matin, je crois, à juste titre, de collusion avec les frères musulmans,
04:13eh bien je crois qu'il ne faut pas avoir peur d'affronter une question assez simple,
04:16c'est de savoir est-ce que ce parti doit être dissous ou non.
04:20Et ce sera l'objet de la commission d'enquête que portera mon collègue Vincent Jambrun.
04:25Je lui reconnais de porter ce sujet avec beaucoup de courage,
04:28parce qu'il fait l'objet de nombreuses attaques,
04:30mais nous devons résister à ces attaques en tant que démocrates,
04:33faire front ensemble, pour poser des questions qui fâchent peut-être certains,
04:36mais qui semblent être du bon sens.
04:38Alors, Charles Rodouel, il y a quand même, certains vous diraient,
04:41il y a une tartufferie.
04:43La tartufferie, c'est quoi ?
04:44Quelle tartufferie ?
04:45C'est de dire, pendant les élections législatives,
04:49le Rassemblement National sort du champ républicain, je reprends la formule,
04:54et vous aviez un chef, Gabriel Attal, qui disait
04:57« Je préfère mettre un bulletin LFI dans l'urne qu'un bulletin RN ».
05:01Donc, aujourd'hui, vous pensez à la dissolution d'un parti, d'un mouvement,
05:06qui représente 8 millions, si je ne m'abuse, d'électeurs aux élections législatives anticipées.
05:12Vous pensez à sa dissolution, alors qu'il y a un an et demi,
05:17vous étiez indirectement les marchepieds de certains députés LFI
05:22qui sont désormais à l'Assemblée Nationale.
05:24Et je pense à Alma Nufour pour ne pas la citer.
05:28Je pense que vous pouvez aller jusqu'au bout de votre logique, Elia Déval.
05:32Première des choses, moi j'ai refusé le Front républicain et Califi sur ma circonscription.
05:36Je suis allé en triangulaire avec la France insolite et le Rassemblement National
05:40parce qu'un Front républicain avec la France insolite n'est pas un Front républicain.
05:43La deuxième chose, il faut préciser une deuxième chose à mon avis,
05:47c'est que malheureusement, nous constatons tous les jours, matin, midi et soir,
05:50une alliance objective aujourd'hui entre le RN et LFI contre le gouvernement
05:53dans l'émotion de censure qu'ils déposent, dans le soutien à la taxe de Zekman,
05:57dans le soutien à toute une série de politiques publiques.
05:59Donc je crois que ce reproche, vous pouvez le faire à l'ensemble des partis politiques,
06:03malheureusement, de cette NSX.
06:05Moi, en tout cas, j'ai la conscience assez tranquille pour ma part
06:07concernant le contexte de mon élection.
06:10Oui, mais alors, attendez Charles Rodouel, monsieur le député,
06:13d'ailleurs, c'est tout à votre honneur d'avoir refusé,
06:17d'avoir refusé justement de taper dans la main de la France insoumise
06:21et d'avoir remporté ces élections législatives anticipées via la triangulaire.
06:25C'est tout à votre honneur.
06:27Mais vous auriez très bien pu quitter, par exemple, le parti
06:32qui, pour certains, ont préféré se désister au profit de députés de la France insoumise
06:37en disant, moi, ce n'est pas en mon nom, en fait.
06:40Voilà, je gagne ces élections parce que je suis convaincu des principes et des valeurs que j'ai.
06:44Je sais pourquoi je m'engage en politique.
06:46Et je n'ai pas envie que dans quelques années, je n'ai plus que mes yeux pour pleurer
06:49parce que je sais qu'indirectement, j'aurais participé au réveil,
06:55à l'essor de la France insoumise.
06:56Je me permets, monsieur le député, pardonnez-moi,
06:58parce que vous savez, on est contraints par le temps.
07:00Mais vous restez avec nous, on continue d'en parler à midi.
07:02Je ne peux pas rebondir sur ce que vous disiez avant.
07:04Évidemment, évidemment.
07:05À tout de suite, monsieur le député.
07:08Et vous aussi, vous pouvez réagir, chers auditeurs d'Europe 1,
07:10au 01-80-20-39-21-01-80-20-39-21-11h56.
07:16À tout de suite avec Eliott Deval sur Europe 1.
07:18On est en direct jusqu'à 13h sur Europe 1 pour Eliott Deval et vous,
07:22toujours accompagné de Sébastien Ligné, chef du service politique à Valeurs Actuelles,
07:26Christophe Bordet, rédacteur en chef Europe 1,
07:29notre invité Andréa Cotarac, porte-parole du Rassemblement National,
07:33le collaborateur parlementaire de Marine Le Pen.
07:36Et vous racontiez tout à l'heure, et c'est très intéressant de voir ça,
07:39que vous avez passé 12 ans au sein de la France Insoumise.
07:41Et vous avez quitté la France Insoumise pour rejoindre Marine Le Pen.
07:44Et bien sûr, Géraldine Hamon.
07:46Toujours là.
07:47Toujours avec nous.
07:48Chère Géraldine.
07:50Charles Rodouel, député Renaissance, est présent également, non pas en studio, mais par téléphone.
07:56Charles Rodouel, ce matin, vous avez lâché en quelque sorte une bombe avec cette déclaration.
08:01La question de la dissolution de la France Insoumise doit être sur la table.
08:05Je n'ai pas eu le temps de vous relancer et je vous avais un peu challengé en disant
08:09qu'il y a une forme de tartufferie.
08:11C'est-à-dire que du côté de Renaissance, vous avez proposé ce fameux arc républicain
08:16en mettant de côté le Rassemblement National.
08:20Et pendant les élections législatives, certains de vos collègues du côté de Renaissance
08:25ont servi de marche-pied pour faire gagner des députés la France Insoumise.
08:30Quelle réponse il y a à cela, Charles ?
08:32Je vous remercie de me laisser répondre après votre saillie qui a eu lieu juste avant la pub.
08:39On a connu plus violent quand même.
08:42Lorsque les vales animent ces débats sur Europe 1.
08:46Moi, je suis très à l'aise de céger dans le parti qui a interdit la baille à l'école,
08:50qui a proposé la loi d'immigration, qui propose d'interdire le voile pour les mineurs de moins de 15 ans,
08:55qui est le seul vrai parti européen de cet hémicycle, je le suis, qui est libéral d'un point de vue économique.
09:00Et donc, à partir de ce moment-là, je pense qu'il faut qu'on tienne notre ligne.
09:03Et je crois que la commission d'enquête transpartisane,
09:07qui va être portée par le socle commun, notamment à l'émicité de mon collègue Vincent Gendrat,
09:12sur la question de la collusion entre l'extrême gauche,
09:16comme évidemment la France insoumise, et l'islamisme, l'antrisme aussi des frères musulmans,
09:21va être extrêmement fondamentale pour en tirer toutes les conclusions vis-à-vis d'un parti politique
09:27qui, s'il admet ces collisions, devra, à mon avis, se poser la question,
09:32si il y a des solutions, je maintiens mon propos.
09:34Et c'est tout l'objet de l'enquête parlementaire que nous allons mener de manière transpartielle.
09:38Andréa Cotarac du Rassemblement National souhaite vous répondre, cher Charles Rodwell.
09:42Oui, non, très simplement, les macronistes ne sont pas mon ennemi, le PS ou la France insoumise,
09:48mais mon ennemi, c'est la peur du lendemain, et surtout, la fracture qu'il y a dans le pays
09:52avec des communautarismes et des islamismes.
09:55On dit qu'il faut interdire la France insoumise,
09:57parce que la France insoumise serait infiltrée par les frères musulmans.
10:00Il y a quelques mois, M. Rotaillot, ministre de l'Intérieur, a sorti un rapport sur les frères musulmans.
10:04L'URL lui a demandé d'essayer de dissoudre les frères musulmans.
10:10Tout le monde a dit non.
10:11Comment voulons-nous interdire la France insoumise parce qu'infiltrée par les frères musulmans,
10:15sans vouloir d'abord interdire les frères musulmans ?
10:18Comme l'ont fait les Émirats arabes unis, la Jordanie, l'Égypte, et tout un tas de pays musulmans, justement.
10:24Donc, c'est assez étonnant.
10:26Deuxièmement, il faut agir contre l'islamisme de manière plus globale.
10:29Il faut s'attaquer aux subventions dans certaines mosquées, subventions étrangères, aux imams.
10:34Je sais que M. Rotaillot, la dernière fois, lors de la rupture du Jeûne du Ramadan,
10:38avait accepté des visas provisoires d'imams étrangers, notamment algériens.
10:42Il faut s'attaquer aux mosquées salafistes.
10:45Il faut expulser les fichées S étrangères.
10:48Bref, c'était ce qu'avait proposé Marine Le Pen,
10:50une proposition de loi contre l'islamisme et les idéologies totalitaires.
10:55Donc, il faut agir de fond en comble.
10:56Moi, ce qui me dérange dans ce que vous dites, et je considère ça comme une instabilité totale
11:00pour nos principes fondamentaux aujourd'hui dans la République française,
11:03c'est que tout à l'heure, vous nous dites,
11:04on a fait le front républicain contre le Rassemblement National.
11:07Donc, précisément, on est les jours pairs, pas dans l'arc républicain.
11:11Donc, si je poursuis votre cohérence, vous vous dédonc, dissous l'URN.
11:15Et puis, les jours impairs, vous dites,
11:17oui, mais il ne faut pas faire le front républicain contre l'URN avec la France Insoumise.
11:20Donc, on part à dissous... Stop. Arrêtons les dingueries.
11:23Les Français vous rejettent massivement, les Macronismes.
11:26Vous avez perdu à toutes les élections.
11:27Vous continuez de gouverner le pays et donner des leçons à la terre entière.
11:30Pardon, mais tournons la page du macronisme.
11:32La réponse de Charles Rodwell rapidement,
11:34mais un jour, on vous invitera tous les deux dans le studio d'Europe 1.
11:37Avec plaisir.
11:38Je précise que ce n'était pas prévu qu'on vous ait en direct,
11:41cher Charles Rodwell, ce midi,
11:44mais que vous nous avez écoutés en début d'émission
11:46et que je vous ai fait réagir à votre propre déclaration du matin.
11:49Je trouve cela un peu ironique,
11:50parce que de nous deux, M. Cotarac,
11:52le seul dans son parcours politique qui a cautionné la France Insoumise,
11:55c'est vous.
11:55Mais qui l'a quitté ?
11:56Ce n'est pas moi.
11:57Pas vous.
11:57Mais la seule chose que je peux répondre sur ce point,
12:01c'est que vous venez de déclarer assez tranquillement
12:03que vous voulez vous attaquer aux imams.
12:04C'est ce que vous venez de dire.
12:05C'est une différence, je crois, entre vous et moi.
12:07Les imams, étrangers, salafistes et fichés.
12:10Il ne faut pas travestir la réalité.
12:12C'est bien de le préciser.
12:13Je sais que vous ne le précisez pas toujours.
12:14C'est bien de le préciser, M. Cotarac.
12:16Est-ce que Marine Le Pen a adopté et a voté la loi
12:22qui a été adoptée lors du premier mandat
12:24contre le séparatisme islamiste ?
12:26Qui a permis, par exemple,
12:28qui a permis de...
12:28Laisse-moi finir.
12:30Qui a permis de démanteler,
12:31rien que sur ma circonscription,
12:32trois cellules salafistes depuis maintenant près de dix ans,
12:35parmi celles qui ont été rendues publiques.
12:37Est-ce qu'elle l'a voté ou non ?
12:38Non, certainement pas,
12:39parce qu'on a vu le résultat.
12:39Il y a deux professeurs qui ont été assassinés par les islamistes, monsieur.
12:42Vous voyez bien que l'islamisme progresse dans notre pays
12:44et que c'est inefficace.
12:45Inefficace.
12:46Je vous laisse me recouper,
12:47parce que je voulais peut-être gêné.
12:50Je pense que votre parcours politique en témoigne.
12:53Nous, je crois qu'on a été assez clair sur cette question.
12:55Nous prendrons toutes les mesures nécessaires.
12:57Je le vois sur ma circonscription tous les jours
12:59que c'est un combat innommable et extrêmement difficile à mener.
13:04Je prends, pour exemple, ce que vous disiez sur les frères musulmans.
13:06Ok, une fois qu'on publie une loi pour interdiction des frères musulmans,
13:08très bien.
13:09Nous, on soutient l'interdiction des frères musulmans,
13:10mais on la soutient dans les faits.
13:12Je crois que la loi séparatisme qu'on a adoptée
13:14il y a maintenant quelques années
13:16qui a permis, ne serait-ce qu'à l'échelle de ma circonscription,
13:18de démenter ces cellules
13:19marche infiniment mieux que les déclarations d'emporte-pied
13:22que vous pouvez faire sur ce beau plateau.
13:24Charles Rodwell, ce que je vous propose...
13:25C'est toujours du côté des combats des Républicains
13:27pour mener, à mon avis, ce combat fondamental pour la démocratie.
13:30Ce qu'on va faire, c'est qu'on va, dans les prochaines semaines,
13:33organiser, pourquoi pas, un débat.
13:35On va réinviter M. Kottarak.
13:38On vous invitera, M. le député.
13:40Et on parlera de la question, justement, de l'islamisme
13:42pour cette émission Eliott de Valais-Vous.
13:45La priorité, je le disais, ce sont les auditeurs.
13:4701, 80, 20, 39, 21.
13:50Ce sont aussi les deux chroniqueurs,
13:51les deux ténors, dans ce milieu journalistique.
13:54Pour le moins.
13:56Vraiment, Christophe Bordet et Sébastien Ligné.
13:59Mais il y a du monde au standard.
14:01Et Edouard, cher Edouard, bonjour.
14:03Vous souhaitez réagir sur la question de la France insoumise,
14:06ces liens, supposés ou non, avec les islamistes.
14:09Qu'est-ce que vous en pensez, cher Edouard ? Bonjour.
14:12Oui, bonjour à tous. Bonjour, M. Deval.
14:14Merci de me donner la parole.
14:16Je rebondissais, j'écoutais l'auditeur précédent,
14:21M. un certain Rémi.
14:22Rémi.
14:23Voilà, Rémi.
14:24J'étais au premier abord d'accord avec lui.
14:27Et puis, en fait, à la réflexion,
14:28prenons un peu de hauteur,
14:30j'étais en train de me dire, effectivement,
14:32peut-être qu'il faudrait plutôt,
14:33si vous voulez, plutôt qu'une dissolution,
14:35mettre au banc, si vous voulez, ce parti,
14:38au banc politique, je parlais plus tôt,
14:41et par exemple, Rima Hassan, Ersidi Asoudé, etc.
14:44les isoler, si vous voulez,
14:46que de cette décente, de cette dissolution,
14:49si vous voulez, naissent un sentiment de martyr.
14:52On sait que, forcément,
14:54si les islamistes ont intervicté le parti,
14:57il peut naître une sorte de sentiment de martyr comme ça.
15:01Donc, je pense que, d'abord, il faudrait effectivement,
15:02comme le disait le député du RN précédent,
15:05déjà, s'attaquer aussi aux frères musulmans.
15:07C'est déjà, dans un premier temps, ce serait ça.
15:10Et puis, mettre au banc, si vous voulez,
15:11tous ces députés, montrer qui ils sont.
15:13Et c'est pour ça que je suis content que cette commission d'enquête parlementaire ait lieu,
15:18qu'on montre vraiment, réellement, qui sont ces personnes.
15:21Voilà.
15:21Et comme ça, on y verra bien plus clair.
15:23Et c'est très intéressant de voir à quel point ces commissions d'enquête,
15:27elles peuvent avoir un sens.
15:29Et on voit là tout le travail de l'ombre des députés.
15:32Souvent, les députés sont critiqués.
15:34Il peut y avoir aussi des faits hautement critiquables.
15:38On voit ce qui peut se passer à l'Assemblée nationale,
15:40où parfois, l'hémicycle ressemble à une grande cour de récré,
15:43à une foire d'empoigne,
15:44avec des débats qui sont au ras des pâquerettes.
15:48Ce qui se passe en commission est essentiel.
15:50Et là, la question des liens supposés entre des partis politiques
15:53et des réseaux islamistes,
15:56de faire toute la lumière sur ce sujet-là,
15:59il faut préciser aux auditeurs que vous prêtez serment.
16:02Vous ne pouvez pas vous parjurer.
16:03Et vous n'avez pas le droit de refuser une invitation à comparer.
16:08C'est extrêmement compliqué et c'est puni par la loi,
16:10de refuser de témoigner devant la commission.
16:12Donc on verra l'attitude de Jean-Luc Mélenchon.
16:14Moi, je soulève une question très simple,
16:16et vous aurez peut-être la réponse autour de la table,
16:17mais je me pose au final, à quoi servira réellement cette commission ?
16:23Quel sera le résultat ?
16:25De quoi va-t-elle accoucher réellement ?
16:27Je pose la question pour une raison finalement assez simple.
16:32C'est qu'effectivement, on va peut-être voir des liens qui vont apparaître,
16:35mais au bout, on sait très bien qu'il n'y aura pas de dissolution de la France insoumise.
16:39Quand on a 8 millions d'électeurs,
16:47dans un pays comme la France,
16:48on sait très bien que l'on ne va pas dissoudre la France insoumise.
16:51Parce que si on fait ça,
16:52c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres, si je puis me permettre.
16:54Parce que derrière, il y a d'autres élus
16:57qui voudront une commission d'enquête, par exemple, sur le RN,
17:00parce qu'à un moment, le RN aura dit je ne sais quoi.
17:03Donc voilà, on n'en sort plus.
17:04Je veux dire, attention quand même à ce qu'au final,
17:08ce ne soit pas tout ça pour ça.
17:10Non mais le sujet, ce sont...
17:12Sébastien, ensuite la pause.
17:13On salue Édouard, merci beaucoup Édouard.
17:15Je vois que vous avez 33...
17:16Non mais c'est juste, je rebondirai une dernière fois,
17:18il est vrai que cette commission n'en pensait pas à quoi elle va aboutir.
17:21Mais effectivement, ce qu'il faut, c'est faire la vérité,
17:24lever le voile, lever le masque sur ces personnes-là.
17:26Et j'ose espérer que les Français...
17:28Et encore une fois, bien sûr,
17:30Édouard, là où vous avez raison,
17:31c'est que cette commission, ce sont des députés,
17:34ce ne sont pas des procureurs.
17:36On a vu à quel point vous avez des députés
17:38qui se griment en procureurs pour d'autres commissions
17:41qui ont été contre-productives
17:43et qui ont eu l'effet inverse.
17:47On a besoin d'une commission d'enquête pour terminer là-dessus.
17:50On a besoin d'une commission d'enquête
17:51quand on voit par exemple les liens de Rima Hassan
17:54sur son bateau, dans la flottille,
17:57avec à ses côtés, à ses côtés, sur le bateau,
18:00un membre du Hamas.
18:02Bon, et que l'on lit ici et là, quand même,
18:04dans la presse israélienne notamment,
18:06que le Hamas a financé en partie cette flottille,
18:09je pense que les liens sont déjà établis quand même.
18:11Écoutez, il faut faire justement toute la lumière dessus.
18:13Vous auriez pu parler de M. Thomas Porte,
18:15qui était au Liban pour échanger avec des membres du FPLP,
18:20FPLP, qui est une organisation terroriste
18:23aux yeux de l'Union Européenne depuis quasiment 20 ans.
18:26On est en retard.
18:27Edouard, merci.
18:28Le gouvernement, un décret.
18:30Merci, cher Edouard.
18:31Vous nous appelez de la Somme.
18:32Et si comme Edouard, vous souhaitez nous appeler...
18:34Un seul numéro, 01, 80, 20, 39, 21,
18:37numéro non surtaxé.
18:38On change de sujet, Eliott ?
18:40Oui, on va parler de Sébastien Lecornu.
18:42C'est la première prise de parole officielle solennelle
18:44après trois semaines après la passation des pouvoirs à Matignon.
18:49C'était ce matin à 8h45 précise.
18:52Alors, qu'est-ce qu'il a dit ?
18:53Qu'est-ce qu'il peut faire ?
18:53C'est la grande question qu'on va se poser dans un instant sur Europe.
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