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Jeudi 2 octobre 2025, retrouvez Claudia Panseri (CIO, UBS France), Bastien Drut (Responsable des études et de la stratégie, CPR AM) et François Chaulet (Président, Montségur Finance) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00...
00:00Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Claudia Pansiré est avec nous ce soir, directrice des investissements d'UBS en France.
00:17Bonsoir Claudia.
00:18Bonsoir.
00:18Ravie de vous accueillir dans cette émission.
00:21Ravie de retrouver François Cholet à nos côtés également, le président de Montsigur Finance.
00:24Bonsoir François.
00:25Bonsoir.
00:25Et Bastien Druc qui nous accompagne, le responsable des études de la stratégie de CPR Asset Management.
00:30Bonsoir Bastien.
00:31Bonsoir.
00:31Je rappelle votre dernier ouvrage paru chez Debox Supérieur, votre maison d'édition depuis de nombreuses années.
00:38Un peu plus petit que les autres, j'ai l'impression, celui-là.
00:41Les tendances économiques en 50 graphiques, panorama des tendances qui façonnent l'économie aujourd'hui et demain.
00:47A quoi ressemblera l'économie en 2030, 2040 ou 2050 ?
00:52Qu'est-ce qu'il y a de plus facile pour un économiste comme horizon de temps ? 2030, 2040 ou 2050 ?
00:57Ce n'est pas parce que la démographie par exemple, c'est une affaire de temps long, c'est parce que ce sont des affaires de temps longs que c'est facile.
01:03Que c'est plus facile pour autant.
01:04Non, on le voit bien par exemple avec la projection de la population mondiale.
01:10Ces dernières années, les Nations Unies l'ont revu à la baisse plusieurs fois.
01:13Enfin même, c'est quatre fois de suite qu'ils le revoient à la baisse, la projection de la population mondiale.
01:17Donc finalement, c'est parce qu'on parle de tendances de long terme que les choses sont faciles à prévoir.
01:22Même pour des tendances longues et lourdes, il y a des vibrations quand même qui sont importantes à saisir.
01:28Sinon, on n'aurait pas...
01:29Sinon, on s'amuserait pas de tout, bien sûr.
01:33Mais oui, donc ce qu'on a essayé de faire, c'est de traiter trois familles de sujets.
01:38Donc une première famille qui est un peu démographie, mondialisation, humanité on va dire.
01:43Une deuxième famille qui est climat, transition énergétique.
01:46Une troisième famille qui est digitalisation, l'IA, diffusion de l'IA, les impacts sur la macro, etc.
01:51C'est très facile.
01:52C'est un one-pager à chaque fois avec un graphique d'illustration.
01:55Ça se lit comme les petits bouquins de révision pour le bac, quoi.
01:59Mais c'est ça l'idée, en fait.
02:01C'est d'avoir à chaque fois un graphique qui est visuel, qui est très parlant.
02:06C'est génial.
02:06Parce que généralement, ça peut être difficile pour les gens de s'y retrouver finalement dans ces méga tendances.
02:13Donc je trouve qu'un bon graphique bien choisi, ça permet de bien cerner les enjeux, quoi.
02:19Mieux vaut parfois un bon graphique qu'un long discours, effectivement.
02:22Exactement.
02:22Merci beaucoup, Bastien, pour cet ouvrage aux éditions de Boc.
02:25Super.
02:26Alors je vous ramène toutes et tous peut-être à une réalité un peu plus immédiate.
02:30Claudia, comment vous regardez ces marchés-là ?
02:33C'est ce que j'essaie de dire en présentation.
02:36Le thème de l'IA supporte les actions américaines, les actions asiatiques également,
02:41depuis plusieurs mois maintenant.
02:44La tech européenne est sans doute une portion assez faible,
02:47mais le thème des infrastructures ou de la relance en Allemagne porte aussi les marchés d'action en Europe.
02:53Les small caps se sont réveillés déjà depuis plusieurs mois.
02:57Et puis je le disais, même pour ceux qui ont des inquiétudes,
03:00on trouve à la fois l'espoir d'un soutien de la réserve fédérale américaine,
03:04pour ceux qui s'inquiètent d'une dégradation trop rapide peut-être de la macroéconomie aux États-Unis,
03:08pour ceux qui s'inquiètent des niveaux d'endettement atteints dans le monde aujourd'hui.
03:13L'or est un refuge très performant. Bref, quelles que soient les convictions des uns et des autres,
03:18j'ai l'impression qu'il y en a pour tout le monde dans ce marché.
03:21Je pense au fait que quand on discute avec les investisseurs,
03:25et plus particulièrement les investisseurs privés, la perception du risque est élevé.
03:29Mais en réalité, les choses ne vont pas très mal.
03:31Quand on regarde la publication de la croissance macroéconomique aux États-Unis,
03:37moi par exemple, je suis surprise pour voir comment la contribution des investissements
03:41devient un facteur portant.
03:44Et là, c'est toute la différence, parce que pendant des années,
03:46on a regardé le marché de l'emploi,
03:49on regardait très attentivement si les créations d'emplois allaient s'effondrer,
03:52et là on trouve un autre soutien de croissance.
03:55Un soutien de croissance qui est particulièrement important pour le PIB,
03:58et donc pour la croissance économique, mais très important pour la croissance des profits des entreprises.
04:03Et en plus, vous avez une banque centrale qui ouvre les portes à des baisses des taux,
04:08forcément, vous avez les actifs financiers qui montent à la hausse.
04:13C'est vrai que si le PIB continue à tenir aussi bien,
04:16les anticipations des taux sont peut-être optimistes.
04:18Donc à un moment donné, il faudra essayer de trouver le juste positionnement.
04:23Nous, on reste assez exposés au secteur technologique,
04:26de l'intelligence artificielle, c'est une thématique qu'on a dans nos portefeuilles depuis deux ans et demi.
04:31On est un peu plus prudents sur tout ce qui est très cyclique,
04:34et qui normalement a une très bonne performance au début du cycle.
04:38Mais encore là, est-ce que nous sommes au début d'un nouveau cycle,
04:42ou à la fin du cycle précédent ?
04:43Parce que d'habitude, on a…
04:45Des émergents qui repartent, des small caps qui repartent.
04:48Exactement. Et on a l'impression, effectivement,
04:50qu'il y a des facteurs comme la baisse du dollar qui aide aussi.
04:54Une baisse du dollar qui soutient les actifs,
04:57et plus particulièrement les actifs émergents,
04:59qui crée aussi des accidents de liquidités.
05:02Il y a énormément de liquidités du système.
05:03C'est-à-dire que tous les investisseurs qui étaient sur le monétaire aujourd'hui
05:07se trouvent avec des baisses du taux d'intérêt,
05:08il faut réinvestir.
05:10Où je vais investir ?
05:11Là où je pense, en fait, que les valorisations sont encore attrayantes,
05:14et donc les small caps, et donc les marchés qui sont en retard.
05:18Donc il y a un effet liquidité là quand même.
05:20Il y a l'idée d'une marée montante,
05:21d'une liquidité qui se déploie, qui se diffuse,
05:25et qui va trouver, effectivement, de l'intérêt
05:27dans des actifs qui ont été très en retard,
05:30vis-à-vis desquels il y a eu beaucoup de défiance aussi
05:32pendant de nombreuses années, c'est ça ?
05:33Oui, tout à fait.
05:34Et en plus, si effectivement la banque centrale
05:36va baisser les taux trois ou quatre fois sur les douze mois à venir,
05:40on aura encore plus de liquidités,
05:41parce que certaines personnes sortiront
05:42des fonds monétaires américains
05:45avec des rendements à 4%
05:46pour chercher d'un côté du portage
05:48et de l'autre côté capitaliser
05:51sur l'évolution des marchés financiers.
05:54Intéressant votre point sur la macro-américaine.
05:56Vous dites qu'il ne faut plus regarder le marché américain
05:58ou l'économie américaine comme une économie de consommation.
06:01Si, ça reste une économie de consommation,
06:03peut-être 70%, je me tourne vers l'économiste.
06:06Mais vous dites, cette dimension investissement,
06:09CAPEX, investissement dans l'IA,
06:11bien sûr, j'imagine, Claudia,
06:12c'est quelque chose de solide.
06:14C'est une vraie question aujourd'hui.
06:15On se demande, tous les analyses stratégiques
06:17se demandent si on n'est pas en train de répéter
06:20ce que l'histoire nous apprend.
06:21Il y a dans ces cycles d'investissement,
06:23à un moment, une forme de surinvestissement
06:26qui se paye à l'arrivée, Claudia.
06:30Quand on regarde les chiffres,
06:32on a plus de 1 000 milliards d'investissements privés
06:35dans l'intelligence artificielle.
06:37Et puis, il y a de l'investissement d'État
06:40qui va contribuer dans les années à venir.
06:43Donc, je pense qu'il y a effectivement
06:45un questionnement sur la monétisation
06:48de ces investissements.
06:49Pour l'instant, on voit que le taux d'implémentation
06:53des liens dans toute l'industrie reste très bas.
06:56Donc, au début d'année, on avait un questionnement
06:58sur le fait, maintenant, il y a de la compétition
07:00qui vient d'Asie, donc la pression sur les prix.
07:03Mais même si vous avez une pression sur les prix
07:05et vos volumes augmentent,
07:06vous êtes à compenser, en fait,
07:08de votre investissement.
07:09Alors, la problématique,
07:11est-ce que ces investissements vont être
07:13monétisables à l'auteur ?
07:14On le saura dans 2-3 ans.
07:16Pour moi, on est encore au début de cette montée.
07:18Peut-être dans 2 ans, même avant.
07:20On va le voir dans les mois,
07:22d'avenir.
07:23Mais pour l'instant, on voit que ce cycle se répète
07:26et on voit que les investissements
07:28sont toujours là.
07:30Est-ce qu'il y aura un choc macroéconomique
07:32qui fait que les investissements
07:34sont retirés ?
07:36Là, pour l'instant,
07:38il n'y a pas de signal.
07:40Oui, effectivement, Bastien,
07:42la dynamique ou la composition
07:44de la croissance américaine a évolué
07:46quand même avec ce thème de l'IA
07:47qui se diffuse, ou en tout cas,
07:49le thème du CAPEX,
07:50de l'investissement dans les infrastructures
07:52d'intelligence artificielle.
07:53La contribution à la croissance,
07:54quand on regarde la tech,
07:55c'est à peu près un point de croissance
07:58sur le premier trimestre
08:00et sur le deuxième trimestre.
08:02Oui, c'est énorme.
08:02Ça fait un quart de la croissance
08:04sur le T2.
08:05Mais bien sûr.
08:06En plus, le T2 est un peu bruité
08:08par le commerce extérieur
08:10et que les anticipations
08:11de droits de douane
08:11puis le commerce extérieur...
08:13Pour garder le T1 et le T2
08:14dans leur ensemble, j'imagine.
08:15Mais sur les deux trimestres,
08:17on a une contribution
08:18de un point
08:19de l'IA et de la tech.
08:21Avec une consommation
08:22qui tient bien en plus.
08:24Oui, c'était un petit peu tassé,
08:25mais qui tient.
08:26Ça, c'est indéniable.
08:27Mais ça, c'est quelque chose
08:30qui est finalement assez nouveau
08:31et qu'on n'avait pas en 2024.
08:32Donc, la question de tout à l'heure,
08:35est-ce qu'il y a un surinvestissement ?
08:37En fait, c'était vraiment
08:38trop tôt pour le dire
08:39parce que c'est seulement
08:40en train de se mettre en place.
08:41Donc, effectivement,
08:42Claudia Razon,
08:43on pourra répondre à cette question
08:44seulement dans deux ou trois ans.
08:46Mais là, oui,
08:47c'est quelque chose
08:48qui est très significatif
08:49sur le plan macroéconomique
08:50alors que ce n'était pas le cas avant.
08:53Et si je peux ajouter,
08:54il y a quand même aussi
08:55un autre facteur
08:56qui n'est pas encore intégré
08:57dans les chiffres de croissance.
08:58C'est la réindustrialisation
09:00qui va se faire
09:01de manière très lente.
09:03Qui n'est pas un mirage,
09:04qui n'est pas un aveuglement,
09:05qui sera une réalité.
09:06Écoutez,
09:07le fait d'avoir menacé
09:08quand même l'Europe
09:09à adopter des droits
09:10des douanes très élevés
09:11fait qu'il y a
09:12des investissements
09:13aux États-Unis
09:13qui ne viennent pas
09:14seulement de l'IRA,
09:15c'est un pharmaceutique.
09:16Bien sûr.
09:16Il y a des sociétés
09:18qui se relocalisent
09:19et produisent localement
09:20pour éviter
09:21des droits des douanes
09:22qui peuvent monter
09:23jusqu'à 100%.
09:24Donc, je pense qu'il y a
09:25une vraie réussite
09:28de cette politique
09:29très agressive
09:31plus la relance budgétaire.
09:35Donc, là où il faut
09:36mettre un questionnement,
09:37est-ce que la banque centrale
09:38va être dans le scénario
09:43de baisser les taux
09:44de manière assez agressive ?
09:45Ils ont ouvert les ports
09:46avec leur projection
09:48à quatre baisses de taux,
09:49deux baisses de taux là,
09:50puis une en 2026,
09:51puis une en 2027.
09:52Est-ce que le taux
09:54de long terme
09:55n'a pas augmenté ?
09:56Voilà.
09:57Est-ce qu'il faut
09:57se poser la question ?
09:58Est-ce que le taux
09:58en fait doit être
09:59à trois, trois et demi ?
10:01Et donc, tout ce qui est
10:02intégré jusqu'à là
10:02sur la cour des taux
10:03ne veut pas à un moment donné
10:04jouer et donc impacter
10:06le marché
10:07parce qu'il y aurait
10:07justement des attentats
10:08des taux d'intérêt ?
10:09Ça va faire bien
10:10si cette croissance nominale,
10:11si le ciblage
10:12de la croissance nominale
10:13est quelque chose,
10:14une stratégie successful
10:16pour Donald Trump
10:17et son administration.
10:18En tout cas,
10:18tous les efforts
10:19sont mis dans ce sens-là
10:20aujourd'hui.
10:21François, vos commentaires
10:22et puis je reviens
10:23à la question de départ.
10:24On a le sentiment
10:25d'un marché où tout monte.
10:26Alors, sur les marchés
10:27obligataires,
10:27ça reste un peu compliqué
10:28mais encore une fois,
10:29sur le crédit,
10:30le portage reste visiblement
10:31intéressant et puis les taux
10:32quand même arrivent
10:33à se stabiliser.
10:34Là, entre 4 et 4,50
10:36pour le disant américain,
10:37on arrive à avoir
10:38un range qui apporte
10:39un peu de visibilité
10:40quand même, j'imagine,
10:41pour les investisseurs.
10:42C'est vrai,
10:42la partification de la courbe
10:43des taux,
10:44c'est une réalité de 2025
10:45et elle apporte
10:46effectivement pour l'investisseur
10:48à long terme
10:48un peu de visibilité.
10:50On se réjouit
10:52de cette année de 2025
10:53jusqu'à présent,
10:54on va le dire clairement.
10:55Les classes d'actifs
10:56et la gestion
10:57ont bien fonctionné
10:58et chez nous particulièrement,
11:00je trouve que
11:00l'ensemble des gestions
11:02a délivré.
11:03Ça paraît assez évident
11:04pour la value
11:05puisque c'était un segment
11:06qui était plutôt porteur
11:07cette année
11:08avec des performances
11:09autour de, on va dire,
11:1124% où je parle
11:12sur des fonds value.
11:13Sur des fonds croissants,
11:15c'était moins évident.
11:17Il a fallu se bagarrer
11:18beaucoup plus,
11:19notamment en Europe.
11:20Oui, c'est ça.
11:21Tout dépend,
11:21on allait chercher
11:22les valeurs de croissance.
11:23Oui, mais enfin,
11:23si vous aviez les historiques,
11:25je veux dire,
11:26le luxe,
11:26les années étaient
11:29un peu difficiles
11:30et c'est vrai
11:31que c'est peut-être là
11:31où je suis un peu
11:32fier de mes équipes
11:34puisque sur cette thématique-là,
11:35ils ont vraiment fait
11:36une très belle surperformance.
11:39Et sur les small caps,
11:40qui était un des paris
11:41que j'évoque régulièrement
11:43chez vous,
11:43l'année dernière
11:44est une très bonne année
11:45puisqu'on fait l'indice
11:46avec des smalls,
11:47ce qui n'était pas évident
11:48a pris quelques années
11:50de sous-performance
11:50quand même assez griante.
11:52Et cette année,
11:53c'est une année
11:53à plus de 25 pour nous
11:55en tout cas.
11:55Et donc,
11:56c'est une très belle année.
11:58Et c'est quoi là sur les smalls ?
11:59C'est une vraie tendance
12:00qui redémarre ?
12:00C'est la question
12:01qu'on se posait avec Laudia.
12:02Est-ce que c'est une histoire
12:04de fin de cycle ?
12:05On va chercher les retardataires
12:07comme ça après avoir épuisé
12:08toutes les grandes idées
12:10ou toutes les grandes thématiques ?
12:11Ou est-ce qu'il y a quelque chose
12:12de plus structurel
12:13qui se remet en ordre de marche
12:15avec des croissances bénéficiaires,
12:17avec des positionnements
12:18effectivement peut-être
12:19encore très sous-pondérés
12:20qui expliquent le redémarrage ?
12:22Mais est-ce que l'histoire
12:23peut avoir du souffle encore devant ?
12:25Il y a plusieurs choses
12:27pour cette reprise.
12:28La première, effectivement,
12:29ce qui était vraiment
12:30dans la défiance,
12:31c'était la capacité
12:32de ces entreprises
12:33à maintenir de la croissance
12:34dans un contexte économique européen
12:36qui était plutôt leur domaine de jeu
12:37un peu étal, voire moreuse.
12:41Et c'est vrai que les perspectives
12:41de croissance en Europe
12:42se sont améliorées,
12:44que les plans d'investissement,
12:45notamment dans l'armement,
12:46irriguent totalement
12:46le secteur industriel
12:48et un grand nombre de valeurs
12:50de croissance de taille.
12:52C'est du wishful thinking ?
12:54Non, non, c'est une réalité.
12:55En discutant avec des entreprises
12:56du secteur,
12:57elles confirment quand même
12:57qu'elles n'ont pas
12:58de problème de carnet de commandes ?
12:59Une réduction des cotes
13:00qui paraît assez naturelle.
13:02Et là, c'est peut-être
13:03plutôt l'effet de la marée
13:04qui monte,
13:04qui embarque aussi
13:05la recherche
13:06et d'opportunités
13:07de placement
13:09un peu en rattrapage.
13:11Et puis,
13:12aussi,
13:13un peu plus de courage
13:14pour aller chercher
13:16des entreprises
13:16qui sont peut-être
13:17un peu moins sujettes
13:18aux droits de douane.
13:20À un moment donné,
13:20qui ont été
13:21en capacité,
13:22puisqu'elles sont plus
13:23sur une zone domestique,
13:25d'éviter cette problématique.
13:28Donc,
13:28tout ça concourt,
13:29en tout cas,
13:29à un vrai rattrapage.
13:31Il reste encore de la place,
13:33à mon avis,
13:33sur ce rattrapage,
13:34tout simplement
13:35parce que la décote
13:36qui avait été créée
13:36était assez historique.
13:38On était sur des niveaux
13:39de 15 ans
13:41inconnus
13:42depuis une quinzaine d'années.
13:43C'est une thématique
13:44qui collecte à nouveau.
13:45Qu'il y ait des effets
13:46de marché positifs,
13:47c'est une chose,
13:48mais est-ce que les fonds,
13:49les stratégies
13:49se remettent à collecter un peu ?
13:51Est-ce qu'il y a
13:51de l'argent frais
13:52qui arrive dans ce cas-là ?
13:54La gestion active
13:54a du mal à collecter.
13:55La gestion active action
13:56a du mal à collecter
13:57parce que, tout simplement,
13:58ce sont des ETF
13:58qui ont pris la main
13:59sur cette catégorie-là.
14:02Dommage,
14:03parce que dans l'univers
14:03des small caps,
14:04on peut se dire
14:04que la gestion active
14:05a encore vraiment
14:06des droits
14:06à faire valoir,
14:07entre guillemets.
14:08On a une particularité
14:09sur la gestion
14:10que nous faisons
14:10sur la gestion small,
14:12c'est qu'on a voulu
14:12s'exonérer
14:13de tous les biais
14:14et de connaissances
14:15des entreprises directes
14:17et de surreprésentation
14:18de zones géographiques
14:19ou de secteurs.
14:20Et donc,
14:20on a un portefeuille
14:21de 120 ou 130 valeurs,
14:23pas plus de 1,4%
14:25pour la plus large.
14:26Et un portefeuille
14:27qui tourne à peu près
14:27trois fois par an.
14:28C'est extrêmement dynamique.
14:30L'idée, pour nous,
14:31c'était d'avoir...
14:31C'est quantitatif.
14:32C'est systématique,
14:33c'est quantitatif.
14:34Beaucoup,
14:35pas que.
14:35On a une vraie approche
14:38sectorielle et top-down
14:39sur les choix.
14:41Mais effectivement,
14:41le screening
14:42et le ranking des valeurs
14:44est fait par secteur.
14:46Ensuite,
14:46avec beaucoup d'outils
14:47quantitatifs
14:47qui nous aident
14:48à vraiment essayer
14:48d'attraper
14:49le bon momentum
14:50pour tirer
14:52la moelle
14:53de cette classe d'actifs.
14:54Ce n'est pas évident.
14:55En revanche,
14:56pour adresser
14:56ce segment-là
14:57quand on est allocataire,
14:59je tenais vraiment
15:00à avoir une approche
15:01assez large
15:03pour vraiment
15:04me positionner
15:05sur un secteur,
15:06sur un segment,
15:06sur une climatique
15:07sans aller
15:08prendre de biais
15:09particuliers.
15:10Et ça nous a beaucoup
15:11servi que la France
15:12à un moment donné,
15:13par exemple,
15:13ne représente que
15:1414 ou 15%
15:15de l'actif
15:16des smalls du fond.
15:18Donc,
15:18voilà,
15:19si ce fonds vous intéresse,
15:20il s'appelle
15:20la France et l'Allemagne.
15:24Magnifiquement amené,
15:25la France et l'Allemagne
15:26qui sont pour les small caps
15:27encore les deux marchés
15:28les moins chers d'Europe.
15:29C'est vrai.
15:29Très beau marché,
15:30il y a des très belles
15:31valeurs de croissance
15:31en Europe du Nord.
15:33Et en Europe du Nord aussi,
15:34le marché de mid cap
15:35et de small cap
15:36qui sont de très beaux
15:37marchés profonds aussi
15:39et très intéressants.
15:40Comment vous regardez
15:41ces tendances ?
15:41Alors,
15:42je mets les émergents aussi
15:43avec émergents,
15:44small cap,
15:45encore une fois,
15:46des thématiques
15:46ou des classes d'actifs.
15:48Claudia,
15:49qui ont presque désespéré
15:51les investisseurs
15:52pendant des années,
15:53de voir ces marchés
15:55retrouver de la surperformance,
15:57du rattrapage,
15:58c'est juste une question
15:59de positionnement.
15:59Les émergents,
16:00le rattrapage,
16:01n'est pas nouveau
16:01parce que quand on regarde
16:02les émergents,
16:03la performance de la Chine
16:05en maintenant,
16:05depuis le début de l'année
16:06et l'année dernière
16:07est extraordinaire.
16:08C'est hyper concentré.
16:09Alors voilà.
16:10On reste très concentré.
16:11Comment vous lisez
16:12ces mouvements-là
16:13et est-ce que c'est
16:13des effets de fin de cycle
16:14ou est-ce que c'est
16:16le redémarrage de thèmes
16:17effectivement
16:18qui peuvent être porteurs
16:20pendant quelques temps ?
16:21Alors,
16:21ma lecture des pays émergents
16:23est un peu différente
16:24et je le répète,
16:25c'est très important
16:26parce que quand on regarde
16:27la composition
16:27et ce qui a performé,
16:29c'est surtout
16:29le secteur technologique.
16:30C'est la tech chinoise.
16:31Voilà,
16:31c'est la tech chinoise,
16:32c'est tout ce qui est lié
16:34aux véhicules électriques.
16:38Donc,
16:38c'est vraiment très concentré.
16:39Ce n'est pas
16:39l'ensemble du pays émergent.
16:41Donc,
16:41ce n'est pas
16:41le mouvement cyclique
16:43qu'on peut voir,
16:44baisse du dollar,
16:45les prix du cycle.
16:46Parce qu'effectivement,
16:47à niveau macroéconomique,
16:49on n'a pas des chiffres
16:49macroéconomiques en Chine
16:51qui sont super bons.
16:52C'est vraiment un phénomène
16:55lié à l'intelligence artificielle
16:56et encore une fois
16:57à l'investissement en CAPEX.
16:58Sur la partie small cap,
17:00je pense là aussi,
17:02comme sur les small caps américaines
17:04sur lesquelles nous,
17:05on est un peu plus prudents
17:06parce que la rentabilité
17:07n'est pas là,
17:07les taux d'intérêt
17:08sont très élevés encore,
17:10le coût des réfinancements
17:11est beaucoup plus élevé
17:12qu'en Europe.
17:13Je pense que c'est
17:14un affaire rattrapage.
17:15Les gens se sont dit
17:16j'ai un peu raté
17:17le début de ce cycle,
17:19je vais chercher
17:19ce qui est en retard,
17:20qu'est-ce que je vais faire ?
17:21Les valeurs ne sont pas chères,
17:22les taux baissent,
17:23c'est très bien,
17:24j'achète les small caps américaines.
17:26Sur les small caps européennes,
17:27là c'est différent
17:28parce que sur les small caps européennes,
17:30il y a un biais indiciel
17:31qui est allié à l'Allemagne.
17:34Dans la composition de l'indice,
17:36l'Allemagne est particulièrement importante
17:38et effectivement,
17:40la relance à l'infrastructure,
17:41les dépenses,
17:42une défense,
17:43là on veut vraiment jouer
17:45à un élément,
17:46je dirais,
17:46plus fondamental.
17:48Faut-il être encore investi
17:50là-dedans ?
17:50Je pense, oui,
17:51mais avec prudence.
17:53Pourquoi ?
17:53Prudence parce que,
17:56oui,
17:56il y a un relance,
17:57une dépense
17:58qui va être très importante,
18:00mais pour l'instant,
18:01on a beaucoup de pays
18:02en Europe
18:02qui ne vont pas participer
18:03à 100% des dépenses
18:05par rapport aux PIB.
18:07L'Espagne a dit non,
18:08l'Italie ne va pas le faire,
18:09la France a très peu de moyens
18:10et la France a dépensé déjà
18:12énormément par an
18:13une dépense militaire.
18:15L'Allemagne,
18:16l'Allemagne a beaucoup de marges,
18:17200 milliards
18:18qui vont être étalés
18:19et on voit très bien
18:21les sociétés
18:21qui vont bénéficier
18:22de ces dépenses
18:23avoir déjà emmetté
18:24de plus de 100%
18:25depuis le début de l'année.
18:27Donc là,
18:27il faut faire,
18:28selon moi,
18:28le travail en se disant
18:30est-ce que sa société
18:30est capable
18:31de répondre
18:32au carnet de commandes ?
18:34Est-ce que les croissances
18:35des profits
18:35vont suivre
18:36un mouvement
18:37qui est déjà intégré
18:38partiellement dans les prix ?
18:40Et donc,
18:40il faut faire vraiment
18:41une sélection,
18:42la sélection des valeurs
18:44et des stock picking
18:45et pas se mettre
18:46à son rendu,
18:47parce que les indices
18:47aujourd'hui,
18:48partout dans le monde,
18:49sont très concentrés.
18:50Il y aura un moment
18:50de rationalisation.
18:52Je pense qu'il y aura
18:53un moment de rationalisation
18:54à partir du moment
18:55que vous comprenez bien
18:57qu'il n'y aura pas
18:57800 milliards
18:58de dépenses
18:59une défense
19:00qui est la relance
19:02budgétaire allemande
19:03va être faite
19:03sur 10 ans
19:04qui est beaucoup
19:05d'infrastructures
19:06et donc le multiplicateur
19:08économique
19:08n'est pas très élevé.
19:10Tous ces facteurs-là,
19:11je pense qu'il y aura
19:12une prise de conscience,
19:13peut-être même
19:14une prise de bénéfice
19:15et là,
19:15il faudra faire
19:16le travail des sélections.
19:18Donc,
19:19on a tout qui monte,
19:21mais pour des revendres
19:21différentes
19:22et pour,
19:22je dirais,
19:23des éléments
19:24qui peuvent être
19:25très différents
19:26selon les régions
19:27et selon les segments.
19:28François ?
19:28Sur les sons de câble,
19:29je partage cet avis.
19:30C'est un premier mouvement
19:31de rattrapage
19:32qui entraîne
19:33tout le tir
19:34à peu près
19:34de manière similaire
19:35et puis la deuxième étape,
19:37c'est maintenant
19:37de faire le tri
19:37pour continuer l'histoire.
19:39Effectivement,
19:40peut-être que le stock picking
19:40va retrouver
19:41cette noblesse
19:42et je pense que c'est valable
19:43à peu près
19:43sur tous les marchés
19:44qui sont correctement
19:45valorisés aujourd'hui.
19:46On est dans une période,
19:47nous,
19:48qui avons été bien
19:49challengés
19:50par les indices,
19:51il faut le dire,
19:51parce qu'ils ont été
19:52extrêmement performants
19:53dans leur mouvement
19:54ces dernières années,
19:55dans une période
19:56qui s'ouvre pour nous
19:57en tout cas
19:57où on espère pouvoir
19:58recréer de manière
20:00significative
20:00de la surperformance
20:02par rapport
20:02à ces indices
20:03et justifier
20:03effectivement
20:04nos frais de gestion.
20:08Non mais ce qui ne sont pas
20:09des frais de gestion
20:10dans l'univers ETF.
20:12Alors pas toujours
20:13et c'est peut-être
20:13une chose...
20:14Vous êtes aligné
20:15sur le prix des ETF,
20:16François ?
20:17Pour certains fonds de fonds,
20:19quand on investit,
20:19on investit
20:20sur des parts super instites
20:21et objectivement,
20:22on est sur des niveaux
20:23qui sont tout à fait comparables.
20:24Quand on fait fabriquer
20:25de la gestion
20:26pour nos clients,
20:27notamment obligataires,
20:28aujourd'hui,
20:28on a fabriqué
20:29des fonds à yield
20:30à échéance
20:31pour nos clients.
20:32Le budget
20:33de frais de gestion
20:34pour ces fonds-là
20:35était proche
20:36de l'ETF standard
20:38sur la catégorie
20:39pour ne pas citer
20:41le fabricant
20:42qui est...
20:42La concurrence.
20:43La concurrence.
20:44Mais là,
20:44il y a de la valeur
20:45et c'est vrai d'ailleurs
20:45que pour la partie obligataire,
20:47on n'a pas
20:47le même phénomène.
20:48Les ETF obligataires
20:49n'ont pas encore
20:50la totalité de la collecte.
20:52On a beaucoup de gestion
20:52actives dans le crédit.
20:53Dans le crédit,
20:54il y a eu des capacités.
20:55Très pertinente.
20:55Parce que les gens
20:56comprennent bien
20:57qu'en ayant l'ETF,
20:58ils vont avoir
20:58toutes les pertes
21:00si jamais dans le crédit.
21:02Sur les actions,
21:03ce n'est pas encore
21:03pas faire les là.
21:03Sortir des indices
21:04dans le crédit,
21:05c'est beaucoup plus naturel.
21:07Sur ces tendances
21:08de marché,
21:09je veux bien
21:09qu'on inclue l'or aussi.
21:11Parce que là,
21:11tout monte.
21:11On parle d'actifs risqués,
21:13mais il y a aussi
21:13un actif refuge
21:15ou en tout cas
21:15prétendument refuge
21:16qui va signer
21:17peut-être
21:18une des meilleures performances
21:18parmi toutes les classes
21:19d'actifs confondues
21:20de cette année 2025.
21:21Alors,
21:22le marché d'actifs risqués monte.
21:23Oui,
21:24je ne sais pas regarder,
21:25mais je crois qu'on est
21:25pour l'or
21:26à 46%
21:28au début de l'année.
21:30C'est la meilleure année
21:30du siècle
21:31pour l'or.
21:32C'est la meilleure année
21:33depuis les années 70.
21:34Depuis 1979.
21:3579,
21:36effectivement.
21:37Et en fait,
21:37là,
21:38on a vraiment
21:38le conjoncturel
21:39qui rejoint le structurel.
21:41Le structurel,
21:42c'est les inquiétudes
21:43par rapport à l'aide publique.
21:44Ce ne sont pas des choses
21:46qui vont s'arrêter.
21:47On va toujours s'inquiéter
21:48de la dette américaine,
21:49peut-être de la dette en Europe
21:51ou au Japon.
21:51Donc ça,
21:52ça ne va pas s'arrêter.
21:52Indépendance des banques centrales,
21:53les inquiétudes là-dessus,
21:54ça ne va pas s'arrêter non plus.
21:56On a tout ce qui est relatif
21:58aux incertitudes géopolitiques.
22:01Malheureusement,
22:02je ne pense pas
22:03que ça s'arrête prochainement.
22:05Bon,
22:05et même,
22:05il faut se préparer
22:06à des scénarios
22:06difficiles.
22:09Et on a aussi,
22:11j'ai oublié un élément,
22:13qu'est-ce qu'on avait donc ?
22:15La dette,
22:16les risques géopolitiques.
22:17Et je lis
22:18si c'est les taux réels.
22:18Oui,
22:19la dédolarisation.
22:20J'avais aussi
22:21la dédolarisation.
22:22Ah oui.
22:22Il y avait quand même
22:23un peu de tendance
22:25de dédolarisation.
22:26On a vu,
22:26les réserves d'or
22:27supplantent les réserves
22:28de trésuriers.
22:28C'est ça,
22:29quand on prend
22:29toutes les grandes banques centrales
22:31à commencer par les émergentes.
22:33Oui,
22:33c'est vrai,
22:34mais c'est quand même
22:35largement lié
22:35à la valorisation.
22:37Oui,
22:37l'effet de marché.
22:38C'est vraiment
22:39l'effet de marché
22:39qui fait qu'aujourd'hui,
22:40dans toutes les réserves mondiales,
22:42effectivement,
22:42l'or est plus détenu
22:44que les titres
22:44du trésor américain.
22:45Donc,
22:45c'est la première fois
22:46depuis les années 90.
22:48Et puis,
22:48en plus de ça,
22:49comme on disait tout à l'heure,
22:49il y a des phénomènes
22:50plus conjoncturels.
22:52La fête qui commence
22:52à baisser ses taux,
22:53là,
22:54ce qui a redonné
22:54le coup d'envoi
22:55à l'appréciation de l'or
22:57sur l'été,
22:58c'est le discours
22:59de Jackson Hole.
23:00C'est le discours de Powell
23:01où il préannonce
23:03qu'il est prêt
23:04à baisser les taux.
23:05Et donc,
23:05on a de ça.
23:06Donc,
23:06la perspective
23:07de voir des taux baisser,
23:08ça propulse l'or.
23:10Et il y a encore
23:11des acheteurs pour l'or ?
23:12Enfin,
23:12je veux dire,
23:13l'acheteur marginal,
23:14il y a encore une possibilité
23:15que...
23:16Oui, oui, oui,
23:16on voit ça.
23:18J'ai des spécialistes
23:19qui m'ont dit
23:19qu'on arrête
23:19de fixer des objectifs.
23:22On est dans un tel thème
23:24d'investissement
23:25qu'on est à 3 800 dollars
23:28l'once.
23:29Goldman Sachs
23:30parlait de 6 000 dollars.
23:32Goldman Sachs.
23:32Voilà.
23:33Vendons.
23:36Faisons une faute.
23:38Non, mais tout ça
23:38pour dire que,
23:40en fait,
23:40quand on a vraiment
23:41une conjonction de facteurs
23:42qui ne vont pas s'arrêter,
23:45je pense que le profil
23:46est quand même asymétrique.
23:48Oui, oui.
23:48Et sur ce marché-là,
23:50et nous,
23:50c'est notre conviction
23:51et on a un fonds
23:52de minières
23:53de CPR.
23:54Bien sûr.
23:55Et qui marche très bien.
23:57Et les minières...
23:58Parce que c'est aussi l'argent,
23:59c'est aussi d'autres métaux
24:01précieux.
24:02On attend de voir aussi
24:03peut-être le démarrage
24:04des métaux industriels.
24:05Enfin, il y a quelque chose
24:06qui se passe aussi
24:06dans le comportement
24:07des matières premières
24:08en général.
24:08Si on met le pétrole de côté.
24:10Le cuivre fait une très bonne année
24:11aussi, par exemple.
24:12On est quasiment sur du plus
24:14de 20% depuis le début de l'année.
24:15C'est une très bonne année
24:16pour le cuivre.
24:17Et on n'est vraiment pas très loin
24:18des plus hauts historiques
24:18pour le cuivre.
24:19Claudia,
24:20sur l'or en tant que tel,
24:21est-ce que c'est encore
24:22un actif de couverture ?
24:23Est-ce que ça sert à edger
24:24des portefeuilles
24:25ou des craintes ?
24:27Ou est-ce que c'est plus
24:27que ça, désormais ?
24:28Est-ce que c'est devenu
24:29un thème d'investissement
24:30à part entière ?
24:31Je pense que c'est un peu
24:32les deux.
24:32Mais surtout,
24:33les gens sont très inquiets
24:34d'avoir une correction
24:35simultanée sur l'obligataire
24:38et sur les actions
24:39qu'on a vécu en 2022.
24:40Bien sûr.
24:41Et ils cherchent
24:42des actifs de corréler.
24:44Comprends.
24:44Et en sachant
24:45qu'il y a quand même
24:45cette problématique des dettes
24:47qui va pas être pésée
24:48sur la partie longue
24:49de l'accord des taux.
24:51Voilà.
24:51Là, ils se disent
24:52si j'ai une correction
24:53et cette correction est due
24:55au fait qu'il n'y a pas
24:55de baisse des taux
24:56ou qu'il y a des baisse des taux
24:58mais donc les attentes
24:58à l'inflation vont remonter
25:00et donc à mes taux longs.
25:02Il faut faire plus confiance
25:03aux 60-40.
25:05Nous, ça fait longtemps
25:06que nous avons beaucoup
25:08d'actifs altératifs.
25:08Pour des clients privés,
25:09pour des clients fortunés.
25:10On a des portefeuilles
25:11qui vont juste à 20-40%
25:13d'alternatifs.
25:15D'actifs non cotés.
25:16Voilà.
25:17Actifs non cotés,
25:17private equity,
25:18d'État privé,
25:20hedge fund,
25:22on a dans des portefeuilles
25:24où le mandat
25:25le permet de l'or.
25:27Et je pense que le déclic
25:29a été,
25:30même avant 2022,
25:33lorsqu'on s'est dit
25:33que les taux d'intérêt
25:34sont extrêmement bas,
25:36à un moment donné,
25:36ça va changer quelque chose
25:38et les taux vont remonter.
25:39On a besoin de trouver
25:40la réponse des États
25:41et des banques centrales
25:41en 2020
25:42à générer ce genre
25:43d'inquiétude
25:44déjà chez les clients.
25:46Oui,
25:46mais surtout
25:47dans nos allocations stratégiques.
25:48Donc,
25:49ce n'était pas
25:49un changement tactique.
25:52Les taux sont extrêmement bas,
25:53les obligations sont très chères.
25:55Demain,
25:56on peut avoir
25:56une inflation très élevée.
25:58Donc,
25:59qu'est-ce qu'on achète
26:00dans les portefeuilles
26:01pour diversifier ?
26:01Ça a bien marché
26:02parce qu'on a ajouté
26:03pas mal d'alternatives
26:05et puis des stratégies
26:07dérivées et linéaires
26:08sur l'or.
26:09Donc,
26:09en fait,
26:09ça performe bien
26:10et ça fait maintenant
26:11deux ans
26:12qu'on a des questions.
26:13Est-ce que ça continue
26:13à monter ?
26:14Ça continue à monter ?
26:14Oui, et alors ?
26:15Qu'est-ce que vous dites ?
26:15Parce que là,
26:16tout le monde est d'accord.
26:16Je crois que tout le monde
26:17a vu la hausse de l'or.
26:19Je n'ai jamais reçu
26:19autant de communiqués de presse,
26:21de coups de fil
26:21pour parler de l'or,
26:22etc.
26:22Est-ce que le consensus
26:24devient un peu trop parfait
26:25pour que les prix
26:26continuent de monter ?
26:28Je reviens à ce que je disais
26:30au tout départ,
26:31c'est cette perception
26:31du risque élevé.
26:33Jusqu'à quand cette perception
26:35du risque va rester élevé,
26:37l'or va continuer à monter.
26:38Et surtout,
26:39si cette perception du risque
26:40liée aux États-Unis
26:41à la dette américaine,
26:42à la dédolarisation,
26:44vont persister,
26:45pour l'or,
26:46il y a encore du potentiel
26:48de hausse et de répréciation.
26:49Comment on se bat
26:50contre l'or ?
26:51C'est difficile.
26:52À part recommander
26:54d'en acheter,
26:55qu'est-ce que vous pouvez faire ?
26:56Je ne recommande pas
26:57d'en acheter,
26:58c'est quelque chose
26:58que j'ai raté
26:59sur les fonds patrimoniaux
27:00que je gère.
27:01Ça ne faisait pas partie
27:01des thématiques
27:02que j'avais identifiées.
27:04D'abord,
27:04parce que le parcours
27:04était déjà...
27:05Ah, mais 2024
27:07était une super année.
27:08C'était déjà une belle année.
27:10Moi, j'avais trois jokers
27:12que j'avais ici annoncés.
27:13C'était les Small Cap
27:14à parler.
27:15J'avais la Chine
27:16qu'on a rentrée
27:17en année 2024
27:18qui était quand même
27:18un joker assez magnifique,
27:20tout simplement
27:21parce qu'on a travaillé ça
27:22dans l'ETF.
27:23Vous voyez comme quoi
27:24je ne suis pas
27:24totalement chargé.
27:27Mais c'était surtout
27:27la seule façon
27:28d'avoir 33%
27:28sur deux valeurs
27:29qui étaient Tencent
27:30et Alibaba.
27:31L'ETF sur le MSCI
27:32Etchiana fait ça
27:34et il a pris
27:3560...
27:36Oui, elle est à 70...
27:37200% ?
27:3870 à 121,
27:40je crois,
27:40euros aujourd'hui.
27:42Donc, c'est une très belle
27:43performance en un an.
27:44Et puis, le dernier point
27:45qui était important,
27:46c'était l'immobilier coté.
27:48On est à plus 9,5
27:49depuis le début de l'année
27:50sur cette thématique-là.
27:51Ce n'est pas un échec.
27:52Mais je reconnais
27:53que je me serais
27:53beaucoup simplifié
27:54de la vie
27:54si j'avais mis
27:55plus d'or
27:56dans les portes
27:56et dans les allocations.
27:57Et comment vous comprenez
27:58ce mouvement sur l'or, alors ?
28:00C'est aussi
28:02un mouvement
28:02de thésaurisation
28:03et de spéculation.
28:04Il ne faut pas se leurrer.
28:05C'est un mouvement
28:06qui, à un moment donné,
28:08attire les investisseurs
28:09tout simplement
28:09parce que ça monte.
28:10Et donc,
28:11ça fait partie aussi
28:12des choses
28:12qu'on a
28:13pour expliquer en tout cas
28:14le rythme actuel
28:15de progression de l'or.
28:17On est dans ce...
28:17C'est 10% septembre
28:18encore là.
28:19C'est juste pour dire
28:19qu'il y a du fondamental
28:21et vous avez tout à fait
28:22raison de le rappeler.
28:23Toutes les raisons
28:23sont bonnes
28:24du point de vue fondamental
28:25mais il y a aussi
28:26l'emballement
28:26qui est simplement
28:27un effet de momentum
28:28qui attire les investisseurs.
28:29On était chinois
28:30acheté beaucoup d'or
28:31visiblement.
28:31Oui, et en même temps
28:32je pense qu'il y a
28:33un comportement
28:34des banques centrales
28:35qui a changé
28:35un tout petit peu
28:36et qui joue énormément
28:37parce qu'ils remplacent
28:38en fait leur détention
28:39une obligation américaine
28:40par la détention de l'or
28:42et on le voit
28:42quand on regarde
28:43les banques centrales
28:45des pays émergents
28:45qu'ils soient la Chine
28:46qu'ils soient l'Honde
28:47et même des autres
28:48banques centrales d'Asie
28:49globalement
28:51augmentent leur détention.
28:53Donc je ne sais pas
28:54si c'est seulement spéculatif.
28:55Oui, peut-être
28:56il y a certaines personnes
28:57qui aujourd'hui rentrent
28:58en se disant
28:58en fait ça monte
29:00donc je joue le momentum
29:02et de l'autre côté
29:03il y a un changement
29:04structurel
29:05de la composition
29:06des bilans
29:07des banques centrales.
29:09À propos des réserves
29:09de change
29:10je vous laisse commenter
29:10Bastien
29:11qui sera l'acheteur
29:14marginal de Treasuries
29:15demain
29:15mais je veux bien
29:16qu'on dise un mot
29:17de l'Europe aussi
29:17à ce sujet
29:18parce que c'est vrai
29:18que pour le coup
29:19les obligations souveraines
29:21européennes
29:22sont assez stables
29:23il y a eu les effets
29:25du plan de relance
29:26en Allemagne
29:26il y a eu les baisses
29:27de taux
29:28de la banque central
29:28européenne
29:29mais tout ça semble
29:29avoir été parfaitement
29:30bien intégré
29:31au point que
29:32la situation est presque figée
29:34qu'on regarde
29:34les taux absolus
29:35ou les spreads
29:36malgré les turbulences
29:38politiques ici et là
29:39les choses sont assez figées.
29:40en fait on aurait pu vraiment
29:41avoir peur
29:42avec le quantitatif
29:43tightening de la BCE
29:44parce que bon
29:45chaque année
29:46les états de la zone euro
29:47émettent
29:47on va simplifier
29:48on va dire 500 milliards
29:49d'euros par an
29:51et la BCE remet actuellement
29:53500 milliards d'euros
29:54de titres sur le marché
29:55en même temps
29:55donc on a pu se dire
29:56comment ça va se passer
29:57qui va acheter
29:58quoi
29:58et en fait
29:59on se rend compte
30:00que finalement
30:00ça se passe très bien
30:01et qui achète
30:03quand on regarde
30:04les détentions
30:05etc.
30:06c'est vraiment
30:06les banques
30:07commerciales
30:08de la zone euro
30:10pourquoi ?
30:11parce qu'en fait
30:11elles ont été
30:12sevrées pendant des années
30:13finalement
30:14de
30:15bon
30:15pas dans tous les pays
30:16mais je parle surtout
30:17de la France et de l'Allemagne
30:18on avait cassé ce lien
30:19entre les banques
30:20et les banques françaises
30:23et allemandes
30:25la part du bilan
30:26qui est détenue
30:27en titre du Trésor
30:28enfin en Gauville
30:29c'est devenu très très bas
30:30on est sur du 2 ou 3%
30:32alors qu'il y a 10 ans
30:34on était un petit peu au-dessus
30:36quand même
30:36donc il y a vraiment
30:37de la place
30:37et puis aussi
30:38ce mouvement
30:39de quantitative tightening
30:40c'est quoi ?
30:41c'est un peu technique
30:43mais c'est de la destruction
30:44de monnaie banque centrale
30:44c'est la destruction
30:45des réserves
30:46qui sont détenues
30:47par les banques commerciales
30:48à la banque centrale européenne
30:49donc on leur supprime
30:51un actif
30:51complètement sans risque
30:52qui détenait
30:53la banque centrale
30:54qui était très liquide
30:55et qui rapportait 2%
30:56vers le taux de dépôt
30:56qu'est-ce qu'elles font ?
30:58Elles vont chercher
30:58l'actif sans risque
30:59elles vont reprendre
31:00des govis en fait
31:01et c'est exactement
31:02ce qui est en train
31:03de se passer actuellement
31:04et ça, ça tient ce schéma-là ?
31:06Oui, je pense que ça peut
31:07passer aux échéances
31:08qui arrivent aussi
31:09des missions de dette
31:10ça ne va pas durer un siècle
31:12mais en tout cas
31:13là, on va dire
31:14à moyen terme
31:15il y a encore vraiment
31:16de la place
31:16pour absorber
31:18des govis en euro
31:20en tout cas
31:22on en voit bien
31:22et ce qui est un peu
31:23rassurant aussi
31:24quand on regarde
31:25ces statistiques
31:25c'est de voir que
31:26il y a plus
31:28de détentions transnationales
31:30c'est-à-dire
31:30une banque allemande
31:31qui va avoir
31:31des govis français
31:33ou une banque française
31:34qui va avoir
31:34des govis italiens
31:35par exemple
31:35et bien ça
31:36ça n'est pas disparu
31:38mais ça va être
31:39très fortement
31:39diminué
31:41pendant la crise
31:41de la zone euro
31:42et là
31:43on voit que
31:43ça est en train
31:44de se reprendre
31:45donc ça c'est quand même
31:46une forme de convergence
31:47ou de reconvergence
31:48qui est mis en place
31:50ça c'est quelque chose
31:50qui est assez rassurant
31:52pour la suite
31:53des événements
31:54en zone euro
31:54et pour le secteur bancaire
31:55aussi
31:55parce qu'on voit
31:57ce qu'on imaginait
31:58à peine en 2011
31:59lors de la crise
31:59de la zone euro
32:00on voit des banques
32:01commencer à partir
32:02à l'assaut
32:03des banques
32:03outre leur nationalité
32:06donc que ce soit
32:07en France vers l'Italie
32:08l'Italie vers l'Allemagne
32:09etc.
32:10on a des vrais mouvements
32:11de consolidation
32:12bancaire européenne
32:13et ça c'est quand même
32:14la nature à nous rassurer
32:15sur ce qu'il y a
32:16dans les bilans
32:17et hors des bilans
32:18il y a une forme d'unité
32:19qui se met en place
32:20aujourd'hui en Europe
32:21des banques allemandes
32:22qui achètent de l'OAT française
32:24des banques qui sont capables
32:27de se rapprocher
32:28malgré les frontières
32:29Claudia
32:30c'est nouveau quand même
32:31moi je pense qu'il y a encore
32:32énormément de travail
32:33à faire
32:34en Europe
32:34on essaie de trouver
32:37du bon là-dedans
32:38c'est vraiment avec Claudia
32:38en fait
32:40j'ai beaucoup de doutes
32:43alors peut-être
32:43sur la dette allemande
32:46et le niveau d'intérêt
32:47c'est la chose qui me surprend
32:48le plus cette année
32:49que les taux allemands
32:50ne soient pas plus élevés ?
32:51qu'ils ne soient pas plus bas
32:52ah pas plus bas
32:53effectivement
32:53parce qu'on est quand même
32:54dans un environnement
32:55déflationniste
32:57je ne peux pas me remettre
32:58en zone euro
32:58et on pourrait être surpris
32:59par une inflation
33:00qui surprend à la baisse
33:01et en même temps
33:03des investisseurs
33:04sont inquiets
33:04de la relance budgétaire
33:06alors que la marge
33:07pour augmenter la dette
33:08en Allemagne
33:09est très élevée
33:10donc ils s'inquiètent
33:11de la remontée
33:12de taux longs en Allemagne
33:13alors moi si j'avais
33:14un actif défensif
33:16à avoir de mon portefeuille
33:17ce serait du bund
33:17si on veut acheter
33:19quelque chose
33:19qui n'est pas cher
33:20vous imaginez
33:21que les effets
33:21du plan de relance
33:22n'auront pas un impact
33:23délirant
33:24sur l'inflation allemande
33:26par exemple ?
33:27quand on regarde
33:28aujourd'hui la marge
33:29d'être par rapport
33:30au PIB
33:30ou le déficit allemand
33:32et puis la relance budgétaire
33:33qui va être faite
33:34sur 10 et 12 ans
33:35avec un tout petit peu
33:36de création
33:37de croissance
33:38alors que c'est un pays
33:39qui a une croissance zéro
33:41depuis deux ans
33:42si j'avais un actif
33:43à détenir
33:44ce serait le bund
33:44à l'époque
33:45parce qu'aujourd'hui
33:46on est à 2,7%
33:48ah bah oui
33:48c'est un bon prix
33:50pour moi
33:50c'est pas cher du tout
33:52et par rapport
33:52à des actifs
33:53comme l'or
33:54des actifs défensifs
33:56c'est un bon marché
33:56intéressant
33:57le bund refuge
33:59effectivement
34:00bon le carré
34:01c'est pas très intéressant
34:02mais bon
34:03ça reste du carré défensif
34:05à propos de déflation
34:07alors non
34:07du coup
34:08la question
34:08c'était quand même
34:09sur
34:09non mais parce que
34:10ça nous amène à la baissière
34:11mais je voulais qu'on dise
34:12un mot de la fête
34:12surtout de l'emploi américain
34:14vous suivez ça
34:15de manière assez obsessionnelle
34:16c'est le métier
34:17d'ailleurs
34:17les patients qui vous poussent
34:18à suivre les données
34:20du marché du travail américain
34:21je sais que c'est un de vos dadas
34:22qu'est-ce que vous pouvez nous en dire
34:25quand on est un peu
34:25dans le brouillard
34:26comme ça
34:27avec un
34:27la question de la fiabilité
34:29des données
34:29et puis même
34:30la question de l'absence
34:31de données
34:31à très court terme
34:32puisque c'est probable
34:33qu'on ait pas l'NFP vendredi
34:35les statistiques qui sortent
34:36sont pas bonnes
34:37c'est pas catastrophique
34:38on a pas des destructions d'emplois
34:40pour 100 000 par mois
34:41là quand même
34:42un ADP qui sort
34:43à moins 32 000
34:44dans le secteur privé
34:46c'est quand même
34:47vraiment pas terrible
34:49en plus de ça
34:49cette semaine
34:50il y avait aussi
34:50les statistiques
34:51de taux d'embauche
34:52quand on regarde
34:53le taux d'embauche
34:53on est au plus bas
34:54depuis 2011
34:55encore une fois
34:57c'est pas catastrophique
34:58c'est pas une chute
34:58qui est verticale
34:59ils disent
34:59c'est low hiring
35:00low firing
35:01on n'embauche pas
35:02mais on ne vire pas non plus
35:03mais le problème
35:04c'est qu'au bout d'un moment
35:05le low hiring
35:06il va faire que
35:06le taux de chômage
35:07va remonter
35:08il y avait une autre statistique
35:09aujourd'hui
35:09qui est un peu moins regardée
35:10c'est un cabinet
35:12qui s'appelle Challenger Gray
35:13qui calcule le nombre
35:14de l'ocentrement
35:15mais aussi de programmes
35:16d'embauche
35:16et le programme d'embauche
35:18là
35:18ça n'a jamais été aussi bas
35:20en fait
35:21là quand on compare
35:23ce qu'on a
35:23en septembre 2025
35:24par rapport à septembre 2024
35:25on a une baisse de 70%
35:27et c'est tout secteur confondu
35:28c'est tout secteur confondu
35:30oui
35:30et donc
35:31il se passe manifestement
35:33quelque chose
35:33sur le marché du travail
35:34parce que justement
35:34d'habitude
35:35on se dit
35:35on ne sait pas
35:36si ça a vraiment baissé
35:37monté
35:38parce que ce n'est pas très fiable
35:39on s'est arrivé plein de fois
35:40sur ce plateau
35:41c'est des chiffres révisés
35:42fortement
35:43il faut le dire
35:43et là
35:44vraiment
35:45tout va dans le même sens
35:47c'est comme à savoir
35:47que tout va dans le même sens
35:48pour ces statistiques
35:49en particulier
35:50et donc ça veut dire
35:51que vraiment
35:51il se passe quelque chose
35:52et on espère
35:54que la fête va le voir
35:55quand même
35:55à un moment donné
35:56en fait ce que j'ai fait
35:58c'est que j'ai regardé
35:58parce que là vous dites
35:59avec une première baisse
36:00délivrée
36:00en septembre
36:01ils n'ont pas
36:02les discours
36:04qui entourent
36:04cette baisse de taux
36:05vous font dire
36:06qu'ils n'ont pas
36:07totalement pris conscience
36:08de ce que vous voyez
36:09je ne pense pas
36:10je ne pense pas
36:10j'ai regardé
36:11sur les 50
36:12donc vous allez faire 50 alors
36:12la question se pose
36:15et j'ai regardé
36:16sur les 50 dernières années
36:17quand le marché du travail
36:18américain
36:19a ralenti
36:20comme il ralentit actuellement
36:21qu'est-ce qu'avait fait la Fed
36:22donc ça couvre
36:23comme les années Volcker
36:24etc
36:24même quand il y avait Volcker
36:26quand ça ralentissait comme ça
36:27il baissait très fortement
36:28les taux directeurs
36:29alors peut-être pour la remontée
36:3012 mois après
36:30mais il les baissait très très fortement
36:32et donc ça
36:33quel que soit le niveau d'inflation
36:34quel que soit le niveau d'inflation
36:35et c'est là qu'on se dit
36:37bon
36:37l'inflation
36:38ok
36:39elle n'est pas à 2%
36:40mais elle n'est pas à 5% non plus
36:42quoi
36:42donc
36:42mais en revanche
36:43sur l'autre côté
36:44sur le mandat
36:45de plein emploi
36:46ça ne va pas du tout
36:47c'est vraiment en train
36:48de se détériorer fortement
36:49donc on espère vraiment
36:50qu'ils l'ont bien
36:51et comment vous comprenez
36:52leur prudence alors
36:53est-ce que vous estimez
36:54être une prudence
36:54peut-être un peu
36:55je pense qu'il y a une prudence
36:56excessive
36:57puis après
36:58je pense que malgré tout
37:00ils se sont un petit peu
37:01enfermés dans une sorte
37:01de posture
37:02par rapport à l'administration
37:03il y a un peu de ça
37:05et il y a aussi le fait
37:07que la guerre commerciale
37:09c'est quelque chose
37:10qu'on n'a jamais vu
37:11enfin qu'on n'a jamais vu
37:12notre vivant
37:13on va dire
37:13c'est quelque chose
37:15dont ils ne connaissent pas
37:16les effets
37:16voilà
37:17la dernière fois
37:18qu'on a vu
37:18le transitoire fait peur
37:19l'idée d'affirmer
37:20que les prix
37:21que les hausses
37:21seront one-off
37:23temporaires
37:23exactement
37:24et donc je pense
37:24qu'il y a une part
37:25d'incrédulité
37:27par rapport à ça
37:27ils ne savent pas vraiment
37:28à quoi s'en tenir
37:30la dernière fois
37:31que les droits d'un
37:31avaient monté
37:32aussi fortement
37:32c'était dans les années 30
37:33donc c'était il y a un siècle
37:35et l'économie
37:36était complètement différente
37:37donc voilà
37:37en tout cas
37:38le marché attend
37:39une prochaine baisse de taux
37:40fin octobre
37:40à l'occasion
37:41de la fin de la Fed
37:42sur la fonction de réaction
37:43de la Fed
37:44aujourd'hui
37:44Claudia
37:45si je veux
37:45je pense qu'en fait
37:46la Fed a raison
37:47à ne pas baisser le taux
37:48de manière agressive
37:49parce qu'il y a quand même
37:50un certain équilibre
37:52entre offre et demande
37:53il y a moins d'offres
37:55mais il y a moins de demandes
37:57donc en fait
37:57je me demande
37:59où est le point
38:00où le marché du travail
38:02peut se stabiliser
38:03donc oui
38:03on a moins des créations
38:04mais on a moins des immigrés
38:06et on a moins des demandes
38:07donc en fait
38:08le taux de chômage
38:09ne va peut-être pas remonter
38:10de manière assez rapide
38:11donc il y a les pas à pas
38:12finalement
38:12ça peut être
38:13ça peut justifier
38:15mais encore une fois
38:16quand on voit
38:16les chiffres
38:17des croissances
38:18on n'est pas dans un environnement
38:19de ralentissement macroéconomique
38:21et macroéconomique
38:22qui pourrait
38:23donner vie
38:25à un effondrement
38:26du marché
38:27de l'emploi
38:28et après
38:28tous les investissements
38:29qu'il y a dans la tech
38:29et dans l'IA
38:30est-ce que ça crée vraiment
38:31des emplois
38:31c'est un bon point
38:32oui
38:32c'est vrai
38:33que ça ne demande pas
38:36beaucoup de ressources
38:36ça dope les profits
38:37des entreprises
38:38qui sont positionnés
38:39mais ça ne veut pas
38:40forcément dire
38:40plus d'emplois
38:41on a vu d'ailleurs
38:42que quelques coupes
38:43commencent à apparaître
38:44Microsoft
38:44d'autres
38:45commencent à se séparer
38:46de quelques centaines
38:47ou quelques milliers de personnes
38:48un mot rapide
38:49sur la Fed
38:50premier point de vigilance
38:51on arrive en publication
38:54de résultats
38:54oui
38:54semaine prochaine
38:55ça repart
38:56ce rang KMSL
38:57du trimestre
38:58où on a eu
38:58les augmentations de tarifs
38:59donc ça va être peut-être
39:01l'occasion d'avoir
39:02un peu de volatilité
39:03en tout cas
39:04sur les publications
39:04des entreprises
39:05et puis
39:06peut-être
39:07deuxième point de vigilance
39:08le marché
39:09attend beaucoup
39:10des baisses de taux
39:11et on le voit
39:11dans les multiples
39:12qu'on a sur les valeurs
39:13de croissance
39:13il ne faudra pas
39:14que la Fed déçoive
39:15en 2026
39:16oui
39:17le marché
39:17voit une prolongation
39:18des baisses de taux
39:18au-delà de cette fin d'année
39:202025
39:20merci beaucoup à vous trois
39:22d'avoir été les invités
39:22de Paris de Marché
39:23ce soir
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