00:00Laurent, François, vous avez compris de quelle valeur il s'agissait du coup notre l'expert
00:12l'Adub. Vous l'avez Laurent, vous l'avez François aussi ou pas ? Peut-être.
00:16Aussi vrai que low cool, toute chose devient data, c'est la data room ce soir comme chaque
00:20soir avant la clôture. Laurent et François, êtes-vous prêts ? Prêts. Vous avez chacun une
00:24minute pour nous livrer une data forte. On démarre François avec vous, top chrono,
00:27votre chiffre 4000 dollars. Bah oui, tout doucement on y va. L'once d'or, on en a déjà parlé il y a
00:32quelques mois, s'oriente vers les 4000 dollars. Là maintenant il n'est plus qu'une encablure,
00:36il manque plus grand chose pour y arriver. On voit que l'appétit il est là, les banques centrales des
00:41pays du sud l'aiment bien. Il n'y a pas de raison que ça baisse parce qu'on le sait, les consommateurs,
00:47notamment indiens et chinois, attendent une baisse de prix pour pouvoir en acheter. Donc c'est un peu
00:52comme sur le marché, dès qu'il y a une petite pause, tout de suite il y a un nouveau courant
00:55acheteur. Les ETF indexés sur l'or connaissent un grand succès. Donc le contexte géopolitique hélas
01:04continue quand même de se tendre, de se dégrader. Et ça c'est quelque chose qui va probablement durer.
01:11Donc il est possible que dans les mois qui viennent, on atteigne ce seuil symbolique des 4000. On a plus de
01:184000 sur Nvidia, mais là c'était des milliards de dollars. Là on aura l'once d'or à plus de 4000.
01:24Et ce sera, je pense, un élément important. Et là on va tout de suite se projeter en disant,
01:28est-ce qu'après 4000, c'est 5000 ?
01:30Oui, on y est presque. 3867 dollars en ce moment en l'once d'or. Le bitcoin ne fait pas aussi bien.
01:35Le bitcoin est à 113 218, mais enfin il a cartonné lui aussi cette année. Vous vous êtes livré avec cette
01:40data François et vous vous êtes montré, il faut bien le reconnaître, assez généreux. A vous Laurent.
01:43Votre chiffre une minute, 1,2 milliard de dollars.
01:481,2 milliard de dollars. Utilisons un petit peu l'effervescence de la
01:52Fashion Week de cette semaine. C'est le chiffre attendu en termes de chiffre d'affaires à travers
01:57les ventes directes et indirectes de cette semaine parisienne. Direct, c'est bien évidemment les
02:03achats, la consommation, l'hôtellerie, l'autorisme et les loisirs. Je rappellerai que c'est plus de 110
02:08défilés de haute couture, prêt-à-porter, etc. Donc c'est un événement très important pour Paris et c'est
02:14plus de 30 000 personnes qui se déplacent sur cet événement. Voilà donc un moment où globalement
02:18le mood français, et d'ailleurs aujourd'hui la séance le montre, le luxe est un petit peu en
02:21souffrance, on rentre dans une séquence où tout d'un coup cette Fashion Week peut ramener un petit
02:26peu d'espoir. D'espoir parce que le secteur ne nous semble pas mort, les valorisations sont
02:30attractives. On est à peu près 20% sous des valorisations inférieures à celles de la moyenne
02:35cinq ans depuis le Covid. Bien évidemment les publications du troisième trimestre ne vont pas
02:40être euphoriques, elles vont même être certainement teintées de beaucoup de prudence. Mais au fur et à
02:44mesure qu'on rentre dans une séquence avec des bases de comparaison favorables, on pourrait avoir un
02:48petit peu d'espoir. Et c'est UBS d'ailleurs qui hier dans une note estimait qu'on était proche d'un
02:53point d'inflexion pour le secteur du luxe d'ailleurs. Ça avait porté le secteur hier et vous partagez donc
02:57cet optimisme aujourd'hui. Merci à tous les deux de nous avoir accompagnés. Laurent Dédier,
03:01directeur général délégué de Banque Hautting et François Meunier, directeur de la rédaction d'Investir.
03:05Bon retour, bonne soirée.