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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:05A la une ce matin, la taxe ou farce Zuckman n'est plus rejetée massivement par l'Assemblée Nationale.
00:00:12L'étoile filante de la gauche politique et médiatique gardera son ronde serviette sur les plateaux,
00:00:17mais n'aura donc aucune conséquence à court terme sur l'économie française.
00:00:21Le cas Zuckman et symbolique nous ramène à une autre étoile filante de la gauche,
00:00:26Lucie Castet, qui attend toujours Rue de Varennes devant les portes de Matignon.
00:00:30Des personnages sortis de nulle part qu'aux cluches éphémères d'un système.
00:00:34Mais au taxistan, Zuckman n'est que l'arbre qui cache la forêt fiscale.
00:00:38La France, championne du monde du prélèvement obligatoire, doit respecter son rang.
00:00:42Et quand bien même nous aurions le système fiscal le moins productif des pays de l'OCDE,
00:00:47il en faut toujours un peu plus.
00:00:49Hier soir encore, le PS, le RN, Modem ont voté main dans la main l'impôt sur la fortune improductive.
00:00:58Les socialistes y voient un retour de l'ISF.
00:01:01Horizon accuse de taper dans l'épargne des Français.
00:01:05Je constate qu'hier, le PS hurlait au scandale quand il était question de voter une résolution avec le RN
00:01:10sur la dénonciation des accords de 68 entre Paris et Alger,
00:01:14mais qu'aujourd'hui, pour le concours l'épine de l'impôt, on oubliait les divergences.
00:01:20Qu'ils soient riches, ultra riches, méga riches, dans un pays socialiste, le riche est un problème.
00:01:27Cette philosophie politique française a plus de deux siècles.
00:01:30Un État fiscalement obèse, appuyé aujourd'hui par des députés boulimiques.
00:01:35Alors au lieu de parler de liberté d'entreprendre, d'aide à l'investissement, de travail, de réduction des dépenses,
00:01:42il faut parler impôts bien sûr.
00:01:44La tronçonneuse attendra.
00:01:47Ne regardons surtout pas où et pourquoi ça marche.
00:01:50En Italie, en Argentine par exemple, faut-il vraiment continuer de sacrifier notre économie sur l'autel de l'impôt ?
00:01:59On en parle dans l'heure des pros et on va tenter de garder le sourire.
00:02:02Mais avant ça, c'est le point sur l'information.
00:02:04Avec Marine Sabourin. Bonjour Marine.
00:02:06Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:02:07C'est la lune de l'actualité.
00:02:08Les trois corps en provenance de Gaza, remis hier soir à Israël via la Croix-Rouge,
00:02:12ne sont pas ceux d'otages enlevés le 7 octobre 2023 par le Hamas.
00:02:16C'est ce qu'a indiqué l'armée israélienne ce matin.
00:02:18Je rappelle que les terroristes n'ont jusqu'à présent restitué que 17 dépouilles sur les 28 otages décédés.
00:02:24On l'a appris hier soir, l'acteur Thierry Cariot nous a quitté des suites d'un cancer.
00:02:27Il avait 72 ans, connu pour son jeu d'acteur dans de nombreux films comme L'Ours, Nikita ou encore Doberman.
00:02:33L'artiste avait fait ses débuts au théâtre en 1979 avant de basculer dans le monde du cinéma trois ans plus tard grâce au film Le Retour de Martin Guère.
00:02:43Et puis tiens Eliott, combien seriez-vous prêt à payer pour déjeuner avec François Hollande ?
00:02:47Un homme vient de dépenser 27 000 euros dans une vente aux enchères pour la fondation caritative Boothplanet qui sensibilise aux enjeux écologiques.
00:02:55Le prix de départ était fixé à 500 euros. L'identité de l'acheteur n'a pas été divulguée.
00:02:59Écoutez, à 9h du matin, j'ai le cœur sensible, donc j'ai eu très peur.
00:03:05Mais si c'est pour une association, vous dites c'est pour quoi ?
00:03:09Good Planet.
00:03:10Ah bah Good Planet, a lot of money for Good Planet bien sûr, en bon anglais.
00:03:16C'est très bien, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? 27 000 euros, pourquoi pas ?
00:03:21C'est taxé ou pas ? Lorsqu'on investit comme ça 27 000 euros pour déjeuner.
00:03:26Très probablement.
00:03:27Et quoi que, attendez, François Hollande, il paraît qu'en déjeuner, c'était quelqu'un de très agréable.
00:03:33Vous avez déjà déjeuné avec lui, Sophie de Menton ?
00:03:35Je l'ai rencontré, figurez-vous.
00:03:38Merci Marine.
00:03:38Très aimable.
00:03:39Il est arrivé en me disant, oh vous êtes une grande animatrice de la vie politique.
00:03:43Alors, enfin c'est étonnant ce que cet homme est gentil.
00:03:46Et on dit qu'il est délicat, drôle, très drôle, charmant.
00:03:51Je l'avais même invité, il n'était pas président de la République, à Éthique, le mouvement patronal que je préside, pour qu'il soit face au chef d'entreprise.
00:03:59Et est-ce que c'est à ce moment-là qu'il a dit, mon ennemi c'est la finance, ou là sinon c'est la soupe à la grimace devant les patrons ?
00:04:04Ce qui était encore mieux, c'était, ça ne vous coûte rien, c'est l'État qui paie.
00:04:09Ah là là.
00:04:10Ça c'était terrible.
00:04:11Ah terrible.
00:04:12Quand vous le dites, j'ai l'impression que vous revivez la scène.
00:04:14Et là vous vous dites, là je vais avoir des problèmes en tant que chef d'entreprise.
00:04:18Et alors il avait dit oui, qu'il venait s'exprimer devant les chefs d'entreprise.
00:04:21On avait immédiatement téléphoné à son secrétariat.
00:04:23Et on nous avait dit, mais non, il dit toujours oui, mais il ne vient jamais.
00:04:26Bon, vous savez qu'aujourd'hui on va parler évidemment des taxes.
00:04:30L'entrepreneur, je ne sais pas dans quel état d'esprit est l'entrepreneur ce matin.
00:04:34L'investisseur.
00:04:35Est-ce qu'aujourd'hui on a envie encore d'entreprendre en France quand on voit ce qui se passe à l'Assemblée nationale ?
00:04:41Je salue Elodie Huchard, journaliste politique à CNews, qui va nous expliquer tout ce qui s'est passé hier dans les couloirs,
00:04:48mais également dans l'hémicycle.
00:04:49Parce que là on taxe à ciel ouvert, les masques tombent bien évidemment.
00:04:54Georges Fenech est avec nous, Mathieu Hock, Charles Rodwell, vous êtes député ensemble pour la République des Yvelines.
00:04:59Et Sophie de Menton, je l'ai dit.
00:05:01Et Charlotte Dornelas qu'on est heureux de retrouver.
00:05:03Chère Charlotte, ravie.
00:05:04La taxe Zuckman !
00:05:07Je n'ai même pas le droit de répondre.
00:05:08Si, vous avez dit c'est un plaisir.
00:05:09Pour une fois que c'était gentil en plus.
00:05:10Non mais pour une fois, gardez le sourire que vous avez actuellement, chère Charlotte.
00:05:14Bon, la taxe Zuckman est donc rejetée, je le disais tout à l'heure,
00:05:17mais l'impôt sur la fortune fait son retour via une alliance RN-Modem-Parti Socialiste.
00:05:23Ce qui s'est passé à l'Assemblée Nationale, en dit long, sur la philosophie politique des partis aujourd'hui
00:05:30qui pensent recette fiscale dans un pays qui est champion du monde du prélèvement obligatoire.
00:05:36Et surtout, c'est ça le plus important, si encore ça fonctionnait.
00:05:39Sauf qu'on est le pays le moins productif des pays de l'OCDE en matière fiscale.
00:05:45C'est-à-dire, on demande plus et ça ne marche toujours pas.
00:05:49Mais on continue, on pensait avoir touché le fond, il faut creuser encore un peu plus.
00:05:53Il faut vraiment que les entrepreneurs en France aient les deux genoux à terre, vraiment.
00:05:59Mais on va y aller étape par étape pour les téléspectateurs qui ont célébré Halloween hier,
00:06:04au lieu de penser aux fêtes de la Toussaint, et qui n'ont peut-être pas vu ce qui s'est passé hier soir.
00:06:12On va revenir étape par étape.
00:06:14Première étape, c'est l'étoile filante Gabriel Zuckman,
00:06:17qui est donc rejetée à l'Assemblée Nationale, rejetée massivement.
00:06:21La taxe Zuckman, au revoir, l'impôt sur la fortune, bonjour, mais d'abord, la taxe Zuckman.
00:06:28La taxe Zuckman, à peine rejetée par les députés, et déjà les différents partis politiques contre-attaquent.
00:06:34La chef des députés et les filles, Mathilde Panot, pointent du doigt le Rassemblement National.
00:06:39La taxe Zuckman, qui était le minimum de justice fiscale, a été rejetée dans cet hémicycle.
00:06:45Le RN, comme d'habitude, a changé de position, et il n'y a rien à négocier avec un pouvoir macroniste.
00:06:51L'abandon de la taxe Zuckman, c'est également un échec pour le Parti Socialiste.
00:06:56Son premier secrétaire donne rendez-vous aux Français dans les urnes.
00:06:59Je n'ai aucun regret par rapport à l'abandon du 49-3.
00:07:03Si les Français veulent la taxe Zuckman,
00:07:05ils devront, aux prochaines élections présidentielles et législatives,
00:07:09voter pour la gauche, et faire en sorte qu'elle soit majoritaire ici.
00:07:12A l'inverse, le rejet de cette taxe est accueilli avec satisfaction dans le camp gouvernemental.
00:07:18Gabriel Attal parle d'une ligne cohérente défendue par l'exécutif.
00:07:22A droite, Laurent Wauquiez promet des économies.
00:07:25Nous, on va proposer des économies de dépense.
00:07:27L'énergie qu'on a mise contre la taxe Zuckman,
00:07:30on la mettra de la même manière à défendre les retraites, le pouvoir d'achat.
00:07:33La ligne de la droite, c'est toujours la même chose.
00:07:35Sébastien Lecornu a invité ses ministres à réunir les représentants des groupes politiques.
00:07:39Il souhaite apaiser les tensions, loin de l'Assemblée nationale.
00:07:43Et je vous propose d'écouter Sébastien Lecornu,
00:07:46qui explique pourquoi cette taxe Zuckman n'avait aucun sens.
00:07:52Est-ce que c'est constitutionnel ou non ?
00:07:54Est-ce que ça respecte ou non l'article 13 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ?
00:08:00Il se trouve que j'ai saisi le Conseil d'État il y a plusieurs jours
00:08:02sur un certain nombre d'amendements de repli de la taxe Zuckman,
00:08:05et que le Conseil d'État a dit le droit en conseillant le gouvernement,
00:08:09en disant que ce n'était pas constitutionnel.
00:08:11Non, on va publier l'avis.
00:08:14On va publier l'avis.
00:08:16Parce qu'une fois de plus, on ne peut pas convoquer non plus
00:08:18un certain nombre de choses qui sont inexactes.
00:08:21Ce n'est pas constitutionnel.
00:08:22Et pardon, mais le respect de l'État de droit,
00:08:25le respect des principes constitutionnels,
00:08:27le respect du préambule de 1946,
00:08:30le respect de la Constitution de 1958,
00:08:31ce n'est pas à la carte.
00:08:32Bon, et il allait encore plus loin.
00:08:34Et là, je me tourne vers vous, Charles Rodouel.
00:08:36Je rappelle que vous êtes député,
00:08:37justement, d'Ensemble pour la République.
00:08:40Il expliquait que ce qui était promis par Gabriel Zuckman
00:08:43sur tous les plateaux n'est jamais contesté.
00:08:45C'est-à-dire que la taxe va permettre de récupérer
00:08:4715 à 20 milliards d'euros.
00:08:50Sébastien Lecornu a rappelé que c'était
00:08:52trois, voire quatre fois moins
00:08:54qui pouvaient être récupérés via de cette taxe
00:08:57et qu'il n'y a pas d'impôt miracle.
00:08:59Donc c'est très intéressant.
00:09:00Vous avez voté contre la taxe Zuckman ?
00:09:01Bien sûr.
00:09:02Bien sûr.
00:09:03Je vais même vous dire,
00:09:03hier soir, nous étions dans l'hémicycle
00:09:06et j'étais en train de préparer
00:09:07notre rencontre ce matin.
00:09:10Et je m'apprêtais à dire,
00:09:11victoire, nous avons réussi
00:09:14à nous débarrasser de la taxe Zuckman,
00:09:15qui était, à mon avis,
00:09:16une hérésie économique et fiscale,
00:09:19avec en plus des amendements,
00:09:20certains amendements qui expliquaient
00:09:21que ça allait rapporter 15 milliards,
00:09:22d'autres 4 milliards,
00:09:23d'autres 8 milliards.
00:09:25Donc personne n'avait aucune idée
00:09:26de combien allait ramener cet impôt,
00:09:28si ce n'est la déflagration
00:09:29pour l'investissement dans notre pays.
00:09:32Le problème, cher Eliott Deval,
00:09:35c'est qu'hier, à 22h,
00:09:37l'ERN et le Parti Socialiste...
00:09:39On y viendra dans un...
00:09:40Oui, mais il faut quand même le dire,
00:09:41se sont alliés pour rétablir l'ISF.
00:09:44Et donc, tout l'effort que nous avions mis
00:09:46dans le refus de la taxe Zuckman
00:09:49a été malheureusement anéanti
00:09:51par cette alliance qui rétablit l'ISF.
00:09:53Moi, j'aimerais comprendre cette position.
00:09:56C'est-à-dire qu'ils rejettent
00:09:57la taxe Zuckman
00:09:58qui s'applique à un certain nombre
00:09:59de personnes plus aisées,
00:10:01mais ils adoptent l'ISF
00:10:03qui s'applique à plus de gens
00:10:04et qui vont plus les matraquer fiscalement.
00:10:06Mais qui ne touchent pas le même argent, si.
00:10:07Non, et qui touchent en plus
00:10:09un patrimoine qui est moindre.
00:10:11Donc, honnêtement,
00:10:12j'aimerais sincèrement comprendre
00:10:13quelle est la logique économique
00:10:15de ce qui s'est passé hier.
00:10:16Nous, on a été cohérents,
00:10:16on a voté contre tout
00:10:18et ce budget n'est en l'état pas votable.
00:10:22Alors, restons sur la taxe Zuckman
00:10:24parce que ce qui est intéressant,
00:10:25c'est quand même,
00:10:26au-delà de toute l'analyse économique,
00:10:31c'est le bataille médiatique
00:10:34autour de Gabriel Zuckman.
00:10:35C'était le héros.
00:10:37C'était le héros.
00:10:37C'était celui qui allait nous présenter
00:10:39la formule magique
00:10:41pour redresser notre économie, Sophie.
00:10:43Alors, je vais même...
00:10:45D'abord, je voudrais vous rassurer tous
00:10:46ceux qui nous écoutent
00:10:47un samedi matin à 9h.
00:10:49C'est un théâtre d'ombre,
00:10:51l'Assemblée nationale,
00:10:52et rien de ce qui est dit ne passera.
00:10:54Rien.
00:10:55Ils ne voteront pas un budget
00:10:57et tout ce qui est décidé aujourd'hui,
00:10:59rien ne passera.
00:11:00J'aimerais vous croire.
00:11:01Ah non, mais...
00:11:02J'aimerais.
00:11:03Personne ne va s'accorder
00:11:04pour voter un budget en ces termes.
00:11:08Il n'y a pas un parti
00:11:09qui est d'accord avec l'autre.
00:11:10Donc, c'est franchement...
00:11:12Mais ce qui est beaucoup plus grave,
00:11:14c'est effectivement ce que vous disiez, Elliot,
00:11:15c'est-à-dire qu'on a mis sur tous les plateaux
00:11:18Zuckman et notre économiste star...
00:11:24Piketty ?
00:11:24Oui.
00:11:25Il a conseillé le Parti Socialiste
00:11:27pendant les années.
00:11:27Piketty.
00:11:28C'est extraordinaire.
00:11:29Je veux dire, d'ailleurs,
00:11:30quand on parlait de la taxe Zuckman,
00:11:32on était très fiers sur le plateau
00:11:33en disant nulle part dans le monde,
00:11:36ça n'existe.
00:11:37Et donc, la France aurait pu éventuellement
00:11:39être en priorité,
00:11:42en exclusivité là-dessus.
00:11:43Donc, ce qui est très grave,
00:11:45c'est les propos tenus.
00:11:46Parce qu'on a tellement désinformé
00:11:49les Français,
00:11:50qui sont déjà pas très doués en économie,
00:11:52et c'est de notre faute à tous,
00:11:54qu'on a réarvivé une guerre pseudo,
00:11:58les riches contre les moins riches,
00:12:00parce qu'on ne peut même pas parler des pauvres,
00:12:03parce que ça n'a pas de sens.
00:12:05Mais la détestation et la haine
00:12:08qu'on voit sur les plateaux
00:12:10à l'Assemblée nationale,
00:12:11je trouve que ce qui est très grave.
00:12:12Et ça provoque aujourd'hui
00:12:14un état de révolte
00:12:18chez les entrepreneurs
00:12:18qui est terrible.
00:12:19Mais c'est surtout qu'aujourd'hui,
00:12:21c'est décourageant.
00:12:22L'entrepreneur qui a entre 20 et 30 ans,
00:12:25ou même 30 et 40 ans,
00:12:27qui a envie de se lancer,
00:12:28il se dit,
00:12:29mais pourquoi pas,
00:12:29j'ai une bonne idée.
00:12:31Mais c'est le parcours du combattant.
00:12:32Et imaginons,
00:12:34le grand malheur,
00:12:35ce serait quoi ?
00:12:36C'est que son entreprise,
00:12:37sa start-up,
00:12:38elle puisse avoir
00:12:39une grande valorisation.
00:12:40Ce qui ne veut pas dire
00:12:41que lui a de l'argent.
00:12:42Mais vous savez ce qui se passe ?
00:12:43Mais c'est-à-dire,
00:12:44il se dit,
00:12:44mais allez, ciao,
00:12:45moi je vais aller en Italie,
00:12:46je vais aller au Portugal,
00:12:47je vais aller dans des pays
00:12:49qui mettent en avant
00:12:51l'entrepreneuriat,
00:12:52qui mettent en avant
00:12:53l'investissement.
00:12:54parce que ça existe déjà
00:12:55depuis deux ou trois ans,
00:12:57c'est-à-dire qu'il y a
00:12:59une créativité en France,
00:13:01il faut être fier,
00:13:02il y a des idées,
00:13:04des idées d'entreprise,
00:13:05des start-up,
00:13:06et donc on est capable,
00:13:07il y avait le crédit
00:13:08impôt recherche
00:13:09qui pouvait aider,
00:13:10on est capable
00:13:10de lancer des start-up,
00:13:11ça marche bien.
00:13:12J'entends.
00:13:12Et dès qu'elle est lancée,
00:13:14au bout de six mois,
00:13:15quand ça commence à marcher,
00:13:16même au début,
00:13:17mettre le siège ailleurs.
00:13:18Non, non, mais j'entends.
00:13:19Et puis surtout,
00:13:20ce qui est le plus important,
00:13:21c'est de dire,
00:13:22si ça fonctionnait,
00:13:23si aujourd'hui,
00:13:24ces prélèvements obligatoires
00:13:26permettaient d'avoir
00:13:27une économie sereine,
00:13:29saine,
00:13:30mais tant mieux.
00:13:31Mais aujourd'hui,
00:13:32tous les Français,
00:13:33qu'ils soient,
00:13:33parce que vous dites,
00:13:34ça n'a pas de sens
00:13:34de parler de la pauvreté,
00:13:35il y a un taux de pauvreté
00:13:36qui est trop important
00:13:37pour la septième puissance
00:13:39économique en France.
00:13:41Et vous avez encore aujourd'hui,
00:13:43et cette année,
00:13:44je crois plus de 900 personnes
00:13:45qui sont mortes dans la rue.
00:13:47C'est horrible,
00:13:48mais c'est pas en prenant
00:13:49tout leur vie des riches
00:13:49qu'on va les empilibrer.
00:13:50Non, mais bien sûr,
00:13:52mais il ne faut pas non plus
00:13:53dire tout va bien.
00:13:54Enfin, en tous les cas,
00:13:54il n'y a pas de pauvres en France.
00:13:55Ce n'est pas le cas.
00:13:56Mais en revanche,
00:13:57ce qui est affolant,
00:13:59c'est de se dire,
00:13:59où va cet impôt ?
00:14:01Mathieu Hox,
00:14:01c'est ça la priorité.
00:14:02Si ça fonctionnait,
00:14:03mais prenez-moi la moitié,
00:14:04il n'y a aucun problème.
00:14:06Prenez-moi la moitié,
00:14:07prenez-vous plutôt,
00:14:08parce que vous,
00:14:09on va prendre votre
00:14:10très honnête de mois,
00:14:11Mathieu Hox.
00:14:11Comme Nicolas Paget qui paye.
00:14:12Exactement.
00:14:13Non, mais le problème,
00:14:14c'est que vous l'avez dit,
00:14:14on a aujourd'hui
00:14:1533% de dépenses sociales
00:14:17et il y a toujours
00:14:189 millions de pauvres.
00:14:19Donc, ça veut bien dire
00:14:20que cette logique socialiste
00:14:21qui consiste à taxer le travail
00:14:23et à taxer la réussite
00:14:25et à taxer les riches
00:14:26pour financer
00:14:27un modèle social dispendieux
00:14:28ne fonctionne pas
00:14:29puisqu'il y a toujours
00:14:30autant de pauvres.
00:14:31Mais surtout,
00:14:32pire que cela,
00:14:32quand vous regardez,
00:14:33vous prenez un peu
00:14:33de comparaison,
00:14:35le dernier budget à l'équilibre
00:14:36en France,
00:14:36c'est 1974.
00:14:38On avait 34%
00:14:40de prélèvements obligatoires,
00:14:41donc l'équivalent
00:14:42en dépenses publiques,
00:14:4334%.
00:14:44Aujourd'hui,
00:14:44on a 45%
00:14:45de prélèvements obligatoires,
00:14:47donc c'est-à-dire
00:14:47qu'on a augmenté
00:14:47d'un tiers les impôts.
00:14:48On fonctionne toujours plus
00:14:50Nicolas qui paye,
00:14:51on fonctionne toujours plus
00:14:52les gens
00:14:52et pourtant,
00:14:53ils n'arrivent pas
00:14:53à se mettre d'accord
00:14:54sur un budget à l'équilibre
00:14:55puisqu'on a aujourd'hui
00:14:5657% de dépenses publiques.
00:14:58Donc, le vrai problème
00:14:59aujourd'hui,
00:14:59c'est simple,
00:15:00plus d'impôts,
00:15:01il faut arrêter les impôts,
00:15:02ça suffit
00:15:02et il faut tailler
00:15:03dans les dépenses
00:15:04parce que la France,
00:15:05aujourd'hui,
00:15:05est un enfer fiscal.
00:15:07Un entrepreneur
00:15:07qui lance une boîte,
00:15:08il paye un impôt
00:15:09avant même
00:15:10de gagner de l'argent.
00:15:11Ça n'a aucun sens.
00:15:12Charles Rodoual.
00:15:13C'est surtout,
00:15:13vous avez pris des exemples
00:15:14l'Italie,
00:15:15l'Argentine
00:15:15qui sont des exemples
00:15:16intéressants,
00:15:17il faut qu'on s'inspire,
00:15:18mais prenons l'exemple
00:15:19juste entre 2017
00:15:20et 2020.
00:15:21On est loin d'avoir
00:15:22tout réussi depuis 8 ans,
00:15:23sinon on aurait gagné
00:15:23les élections législatives
00:15:24et on les a perdues.
00:15:25Sinon,
00:15:25on ne serait pas obligé
00:15:26de taper dans la main du PS
00:15:27pour rester effectivement
00:15:29à l'Assemblée nationale.
00:15:30Je note surtout
00:15:31que le Rassemblement national
00:15:32et le PS
00:15:32ont signé une alliance
00:15:33mais on en parlera
00:15:34dans un instant.
00:15:34On n'en parlera à ça.
00:15:36En attendant,
00:15:37hier,
00:15:37M. Lecornu déjeunait
00:15:38avec Olivier Faure
00:15:40et Boris Vallaud.
00:15:41Je constate une chose.
00:15:42Hier ?
00:15:43C'est des consultations
00:15:44sur une semaine
00:15:45où il a vu tous les groupes
00:15:46et il continue.
00:15:46Donc il n'y a pas eu
00:15:47du PS.
00:15:47Sur la journée d'hier
00:15:48pour la taxe Zuckman,
00:15:50il ne déjeunait pas
00:15:50avec Marine Le Pen.
00:15:51Il ne déjeunait pas
00:15:52avec Laurent Wauquiez.
00:15:54La seule chose
00:15:54que j'ai pu constatiser
00:15:55c'est qu'entre 2017
00:15:56et 2020,
00:15:56on a baissé les impôts
00:15:57de 50 milliards d'euros.
00:15:5825 milliards sur les ménages
00:15:59et 25 milliards d'euros
00:16:00sur les entreprises.
00:16:01Les impôts de production,
00:16:02la taxe d'habitation,
00:16:03l'IS qu'on a passé
00:16:04de 33 à 25,
00:16:06etc.
00:16:06La défiscalisation
00:16:07des heures supplémentaires,
00:16:08la baisse des cotisations.
00:16:09Et bizarrement,
00:16:10nos entreprises ont créé
00:16:11en France
00:16:122,7 millions d'emplois
00:16:13en 5 ans.
00:16:14Ce n'est pas nous
00:16:14qui les avons créés,
00:16:15ce sont nos entreprises.
00:16:16Mais vous avez baissé
00:16:17la dépense.
00:16:17Le problème,
00:16:18c'est que vous avez baissé
00:16:18la dépense.
00:16:19C'est ce que j'allais dire.
00:16:20Vous avez baissé les impôts,
00:16:21c'est très bien.
00:16:21Mais quand vous dépensez
00:16:22votre point est parfait.
00:16:27Je vous remercie
00:16:28de souligner cela.
00:16:29Les dépenses ont baissé
00:16:30et elles ont largement baissé.
00:16:32Et j'imagine que vous
00:16:33porterez cette voie-là
00:16:34jusqu'en 2020.
00:16:35Ah non,
00:16:35ne me dites pas que c'est le Covid.
00:16:37Et pardon.
00:16:37Ah non,
00:16:38ne me dites pas que c'est le Covid.
00:16:38C'est sur les 1 000 milliards
00:16:40de dettes.
00:16:41Vous savez très bien
00:16:42que ça représente en fait
00:16:43le Covid.
00:16:45C'est loin d'être majoritaire
00:16:48dans l'endettement en France.
00:16:49Sur les 1 000 milliards
00:16:50d'euros de dettes,
00:16:51il y a 560 milliards
00:16:53qui sont dus
00:16:54à nos retraites.
00:16:56Lorsqu'Edouard Philippe
00:16:56a voulu réformer
00:16:57les retraites en 2021,
00:17:00tire de barrage.
00:17:01En 2023,
00:17:02pardon,
00:17:02mais on a été lâché
00:17:03par les LR,
00:17:03on a dû aller au 49.3.
00:17:05Le projet de loi de financement
00:17:06rectificatif en 2024,
00:17:09rejeté.
00:17:10Et là, désormais,
00:17:11on a des députés
00:17:11qui nous expliquent
00:17:12que Bruno Le Maire
00:17:13est responsable de la dette,
00:17:14mais qui remettent
00:17:15en cause la réforme
00:17:16des retraites
00:17:16dans le projet de loi
00:17:17de financement
00:17:17de la sécurité sociale.
00:17:19Donc, je pense que
00:17:20le gros de la pièce,
00:17:20c'est quand même ce sujet.
00:17:22Nous, on est ouverts
00:17:23et je déposerai
00:17:24un amendement
00:17:24de suppression
00:17:25de cet article
00:17:27qui remet en cause
00:17:27la réforme des retraites
00:17:28parce que je ne pense pas
00:17:30qu'il faut remettre en cause
00:17:30la réforme des retraites
00:17:31parce que sinon,
00:17:32nous allons dans le mur
00:17:33financièrement.
00:17:34On avance un tout petit peu.
00:17:35Je voudrais qu'on écoute
00:17:36Benoît Perrin
00:17:36parce qu'au-delà
00:17:38de la tambouille politicienne,
00:17:39ce qui est intéressant,
00:17:40c'est ce que pensent
00:17:40les économistes,
00:17:41les entrepreneurs.
00:17:42Et il est en train de nous dire
00:17:43qu'on est en train
00:17:44de tuer l'économie française
00:17:45à force de vouloir taxer,
00:17:47taxer, taxer.
00:17:48C'est Benoît Perrin
00:17:48qui est responsable
00:17:49de Contribuables Associés.
00:17:50Il était avec nous hier soir.
00:17:53Mais il faut bien comprendre
00:17:53quand même que là,
00:17:54on arrive aux limites
00:17:54de la politique.
00:17:55C'est-à-dire qu'au nom
00:17:56des fameuses combinaisons politiques,
00:17:58on est en train de tuer le pays.
00:17:59Enfin, très concrètement,
00:18:00il faut quand même rappeler
00:18:00des choses simples.
00:18:01On a une croissance
00:18:02qui est très molle.
00:18:02On a des dépenses publiques
00:18:03qui explosent.
00:18:04On a un taux de prélèvement
00:18:05obligatoire très important.
00:18:07On a des comptes publics
00:18:07qui sont mal tenus,
00:18:09on a une énorme dette,
00:18:10on a des énormes déficits.
00:18:12On a les forces vives
00:18:12du pays qui s'en vont.
00:18:14On a les forces vives
00:18:15du pays qui ont fait
00:18:17le choix de rester,
00:18:18qui travaillent moins
00:18:18parce qu'ils savent très bien
00:18:19que si elles continuent
00:18:20à travailler,
00:18:20elles seront davantage taxées.
00:18:21Et on est en train de se dire
00:18:23bon ben on va peut-être
00:18:23encore augmenter les impôts
00:18:24et on ne va pas toucher
00:18:25à la dépense.
00:18:26Je crois qu'il faudrait
00:18:27enfin changer
00:18:28un tout petit peu de logiciel
00:18:29en se disant
00:18:30pour retrouver de la croissance,
00:18:31il faut précisément
00:18:32baisser la dépense publique
00:18:33et créer toutes les conditions
00:18:35pour qu'on crée
00:18:36davantage de richesses.
00:18:37Et ça, c'est malheureusement
00:18:38complètement absent du débat.
00:18:40Et quand je vous dis
00:18:41que c'est un climat,
00:18:42ça n'a pas été voté hier,
00:18:44mais vous avez une députée
00:18:46qui s'appelle
00:18:46madame Sophie Taillé-Pollian.
00:18:48Elle est députée
00:18:49du Val-de-Marne.
00:18:50Elle voulait quoi ?
00:18:51Elle voulait piocher
00:18:51dans les épargnes des Français.
00:18:53Et elle le dit,
00:18:54elle, elle est très sereine là-dessus.
00:18:56Et cette idée-là,
00:18:57elle est partagée quand même
00:18:58par bon nombre de députés.
00:18:59C'est un climat.
00:19:00Voilà ce qui se passe.
00:19:01Écoutez madame Taillé-Pollian.
00:19:03Il faut aller chercher
00:19:04l'argent
00:19:06là où il se trouve.
00:19:07Il y a un autre endroit
00:19:08où il se trouve,
00:19:09mes chers collègues.
00:19:10C'est dans l'épargne des Français.
00:19:13Pourquoi les Français
00:19:14épargnent-ils tant ?
00:19:15Ils épargnent
00:19:16parce qu'ils sont inquiets.
00:19:17Inquiets de voir
00:19:18notre modèle social
00:19:19mis en danger.
00:19:21Inquiets de ne pas pouvoir
00:19:22avoir une retraite digne.
00:19:25Inquiets de ne pas pouvoir
00:19:26payer
00:19:26leur fin de vie
00:19:30dans un EHPAD.
00:19:32Inquiets de ne pas pouvoir
00:19:33payer
00:19:33l'hôpital
00:19:35s'ils sont malades.
00:19:37récupérer
00:19:39l'épargne
00:19:39des Françaises
00:19:40et des Français
00:19:40pour qu'elles soient
00:19:42investies réellement
00:19:43dans le productif
00:19:44et non pas
00:19:44dans le financier.
00:19:46C'est remettre
00:19:47en selle
00:19:48notre modèle social
00:19:49qui protège
00:19:50et lèvera
00:19:50les inquiétudes.
00:19:52Et allez,
00:19:52on va chercher
00:19:52dans l'épargne des Français
00:19:54maintenant.
00:19:54Mais c'est la prochaine étape.
00:19:55C'est un théâtre d'ombre
00:19:57comme l'a très bien dit
00:19:58Sophie de Menton.
00:20:00Moi, je crois que
00:20:01c'est même désespérant
00:20:03de voir ce spectacle.
00:20:05Et j'ai encore
00:20:06en mémoire
00:20:07ce qu'a dit
00:20:07le Premier ministre
00:20:08hier
00:20:09en disant
00:20:10qui peut douter
00:20:10que je suis le chef
00:20:12sans majorité.
00:20:14Je suis un chef
00:20:14de gouvernement
00:20:15sans majorité.
00:20:16Je suis impuissant
00:20:17et j'ai abandonné
00:20:18l'arme maîtresse
00:20:19le 49-3.
00:20:20Donc on est dans
00:20:21une espèce de foire
00:20:22à l'encan
00:20:22où chacun y va.
00:20:23Moi, ce que je veux
00:20:24retenir quand même
00:20:25sur un plan
00:20:26purement politique.
00:20:28On parle souvent
00:20:28ici même
00:20:29d'ailleurs sur CNews
00:20:30de l'union des droites.
00:20:31Vous avez vu
00:20:31la position du RN
00:20:33quand même.
00:20:33Il s'associe.
00:20:35On y vient dans un instant.
00:20:35Oui, mais on y vient.
00:20:37Non, mais moi,
00:20:37je veux faire étape par étape.
00:20:39Je veux faire étape par étape.
00:20:40Je veux d'abord faire.
00:20:41J'ai la parole.
00:20:42Sur le plan politique.
00:20:42Jean-Jean-Claude a raison.
00:20:44Sur le plan politique,
00:20:44c'est majeur.
00:20:45Mais on va prendre le temps
00:20:46d'en parler.
00:20:46Et pardon de dire un mot
00:20:48sur les LR aussi.
00:20:50Là, il y a une colonne vertébrale.
00:20:51Depuis le début
00:20:52de la discussion,
00:20:55augmentation de taxes.
00:20:55Non, mais si on en est là
00:20:56aujourd'hui, pardonnez-moi.
00:20:57C'était pas vrai
00:20:58du temps de mornier.
00:20:58Et ils obtiennent des victoires.
00:20:59Pardon de le dire en passant.
00:21:00On peut le répéter tout à l'heure.
00:21:02Redites-le même
00:21:03dans une autre langue.
00:21:04Je le mets à le redire tout à l'heure.
00:21:05Mais vous pouvez même le chanter
00:21:06parce que je sais
00:21:07que vous chantez très bien
00:21:08cher Georges Fenech.
00:21:08Ça m'arrive.
00:21:09En revanche,
00:21:10ce qui m'intéresse,
00:21:11c'est de voir
00:21:12à quel point aujourd'hui,
00:21:13c'est plus le fond,
00:21:15la philosophie.
00:21:16Qu'est-ce qu'on veut
00:21:16pour notre pays ?
00:21:17Est-ce qu'on veut aider
00:21:18les entrepreneurs ?
00:21:20Est-ce qu'on veut
00:21:20valoriser le travail ?
00:21:22Est-ce qu'on veut
00:21:22valoriser la performance ?
00:21:24Comment aujourd'hui
00:21:25réduire nos dépenses ?
00:21:26Ou est-ce que
00:21:26notre priorité des priorités,
00:21:28c'est de se dire
00:21:28tiens, autour de cette table,
00:21:30c'est qui le plus riche ?
00:21:31Et si t'es le plus riche,
00:21:32c'est qu'il va falloir
00:21:33que je récupère quelque chose
00:21:34parce qu'il y a
00:21:35la soi-disant
00:21:35justice fiscale.
00:21:36Où est la justice fiscale
00:21:38aujourd'hui ?
00:21:38Est-ce que nos soignants
00:21:39gagnent plus qu'hier ?
00:21:40Est-ce que nos enseignants
00:21:42vivent mieux qu'hier ?
00:21:44Est-ce qu'aujourd'hui,
00:21:45on a des services publics
00:21:46qui fonctionnent
00:21:47alors qu'on n'a jamais
00:21:48autant prélevé ?
00:21:49On est dans un monde de fous.
00:21:50J'étais hier sur Europe 1
00:21:52avec un garçon
00:21:52qui s'appelle Jonathan Angoloff.
00:21:54C'est un entrepreneur.
00:21:55Il est parti de rien.
00:21:56Il vient d'une...
00:21:58Il était placé en foyer,
00:21:59famille d'accueil.
00:22:00Il n'avait rien.
00:22:02Il s'est construit,
00:22:03il s'est développé.
00:22:04Il s'avère que son entreprise
00:22:05qu'il a lancée,
00:22:06Aircall,
00:22:07est aujourd'hui valorisée
00:22:08à plus d'un milliard.
00:22:08Ça s'appelle une licorne
00:22:09dans le milieu.
00:22:10Bon.
00:22:11Mais moi, la question
00:22:11que je lui ai posée,
00:22:12c'est est-ce qu'on peut
00:22:13encore entreprendre en France ?
00:22:15Ou est-ce qu'on a,
00:22:15finalement,
00:22:16cette envie d'entreprendre ?
00:22:17On a la boule au ventre
00:22:19parce qu'il y a
00:22:20mille et une contraintes
00:22:21administratives
00:22:22et désormais fiscales.
00:22:23Réponse de Jonathan Angoloff.
00:22:25Évidemment,
00:22:26on peut toujours entreprendre.
00:22:27Maintenant,
00:22:28est-ce qu'on est
00:22:28dans des conditions favorables ?
00:22:29La réponse,
00:22:29c'est non.
00:22:30C'est terrible actuellement
00:22:31ce qui se passe.
00:22:32On a l'impression
00:22:33que c'est une chasse aux sorcières
00:22:34alors que les entrepreneurs
00:22:34quand même
00:22:35prennent des risques avant tout.
00:22:36Je me mets à nu,
00:22:37moi, dans le livre
00:22:38dans Rien à perdre
00:22:42de manque de sommeil
00:22:43et tout ça.
00:22:43Et donc,
00:22:44un entrepreneur,
00:22:45aujourd'hui,
00:22:45il a peur.
00:22:46Et c'est vrai qu'aujourd'hui,
00:22:47on a l'impression
00:22:47que l'État va dans le sens inverse
00:22:49de ce que tous les États font
00:22:52qui est plutôt
00:22:52d'attirer les entrepreneurs,
00:22:55d'attirer les talents.
00:22:57On forme des élites,
00:22:58on forme des gens
00:22:59à Polytechnique,
00:22:59à Centrale.
00:23:00Et bien,
00:23:01ces gens-là,
00:23:01aujourd'hui,
00:23:01ils veulent partir.
00:23:03Charlotte Dornela,
00:23:04c'est très intéressant
00:23:05lorsqu'on parle
00:23:05de quelle philosophie
00:23:07faut-il avoir.
00:23:09Est-ce qu'aujourd'hui,
00:23:10c'est réduire les dépenses ?
00:23:10Est-ce que c'est augmenter les taxes ?
00:23:12Est-ce que c'est augmenter
00:23:12les impôts ?
00:23:13Et c'est le nœud de la guerre,
00:23:16en quelque sorte.
00:23:16C'est cette fameuse justice fiscale
00:23:18qu'on rabâche
00:23:19toutes les heures.
00:23:21Non,
00:23:21mais la question,
00:23:23en effet,
00:23:23dans le fond,
00:23:23elle est politique.
00:23:24C'est à quoi voulons-nous
00:23:25dépenser cet argent
00:23:26avant même de savoir
00:23:26où est-ce qu'on va le trouver ?
00:23:28Et par ailleurs,
00:23:29de considérer,
00:23:30et je pense qu'il faudrait
00:23:31un peu plus d'humilité
00:23:32dans le débat
00:23:32de tout le monde.
00:23:33Parce que franchement,
00:23:34ce que vous avez rappelé tout à l'heure,
00:23:35qu'il n'y a pas un budget
00:23:40qui n'ont pas inversé la vapeur
00:23:42non plus sur...
00:23:43Et d'ailleurs,
00:23:43aujourd'hui,
00:23:44on dit que ça fait 40 ans
00:23:44qu'on est un pays socialiste.
00:23:46Ben oui,
00:23:46on n'a pas eu que des socialistes
00:23:48au pouvoir,
00:23:48me semble-t-il.
00:23:50Donc aujourd'hui,
00:23:50la question est de savoir
00:23:51où est-ce qu'on réduit la dépense.
00:23:53Parce qu'en effet,
00:23:53il y a la question des retraites,
00:23:54mais il y a aussi
00:23:55l'extension de l'État
00:23:56bien au-delà
00:23:57de la question des retraites.
00:23:58Et je pense qu'il y a une chose
00:23:59que les Français
00:24:00ont du mal à entendre
00:24:01et que beaucoup de Français,
00:24:03en tout cas,
00:24:04ont du mal à entendre.
00:24:05Et pourtant,
00:24:05ils ne sont pas fondamentalement
00:24:06en désaccord.
00:24:07Ils voient bien,
00:24:08eux aussi,
00:24:08qu'il y a beaucoup d'argent
00:24:09qui est prélevé
00:24:10pour un État
00:24:11qui recule
00:24:12là où il l'attendait.
00:24:14C'est-à-dire
00:24:14dans des services publics
00:24:15élémentaires,
00:24:15c'est-à-dire sur le régalien,
00:24:16on ne va pas refaire le débat.
00:24:18Et en effet,
00:24:20quand le débat se réduit
00:24:22à dire
00:24:22ben oui,
00:24:23l'État va faire un effort,
00:24:24on va fonctionner
00:24:25sur votre retraite,
00:24:26ça ne passe pas en fait.
00:24:27Pourquoi ?
00:24:27Parce que l'État
00:24:28ne parle que de ce sujet-là.
00:24:30Enfin,
00:24:30l'État ne parle que
00:24:32de ce sujet-là
00:24:32et c'est une manière
00:24:33de dire
00:24:34en fait,
00:24:34c'est encore vous
00:24:35qui allez faire un effort.
00:24:36C'est pour ça
00:24:37que ça ne passe pas,
00:24:38c'est pour ça
00:24:38que la réforme des retraites
00:24:39et là,
00:24:40en effet,
00:24:40le discours socialiste,
00:24:42on va dire socialisant,
00:24:43appelons-le comme vous voulez,
00:24:45se jette dans la brèche
00:24:46et est beaucoup plus audite.
00:24:48Parce qu'en effet,
00:24:48on n'est pas très bon
00:24:49en économie de manière générale.
00:24:50Moi, la première,
00:24:51franchement,
00:24:51je ne vais pas rentrer
00:24:51dans la technique du débat.
00:24:53On n'est pas très bon
00:24:54en économie.
00:24:55Par contre,
00:24:55on est capable de comprendre
00:24:56parce qu'on gère nos budgets
00:24:57beaucoup mieux que l'État
00:24:58qui nous donne des leçons
00:24:58d'économie toute la journée
00:24:59parce qu'on n'a pas le choix
00:25:00en fait.
00:25:01Et Charlotte,
00:25:01j'aimerais bien
00:25:01que vous me définissiez,
00:25:02je ne sais pas
00:25:03ce que c'est que la justice fiscale.
00:25:04On nous balance ça
00:25:05toute la journée.
00:25:06Voulez-vous me définir
00:25:07ce que c'est que la justice fiscale ?
00:25:08Eh bien, écoutez,
00:25:08on va y réfléchir
00:25:09pendant la publicité
00:25:10et Charlotte donnera
00:25:11la réponse
00:25:11au monsieur le député.
00:25:12Peut-être c'est au député
00:25:13qu'il faut demander
00:25:14si c'est lui
00:25:14qui vote les lois.
00:25:15Qu'est-ce que c'est
00:25:16la justice fiscale ?
00:25:16J'y répondrai avec grand plaisir.
00:25:18Eh bien, écoutez,
00:25:18vous restez avec nous,
00:25:19on revient dans quelques instants
00:25:20et on reviendra
00:25:21sur ce qui s'est passé
00:25:22hier soir.
00:25:23C'est ça, évidemment,
00:25:24l'une des clés hier soir,
00:25:26c'est-à-dire qu'il y a eu
00:25:27le Parti Socialiste,
00:25:29eux, ils ont sabré
00:25:30le champagne hier.
00:25:31Attendez,
00:25:32c'est la bouche caviar.
00:25:33Là, on est en plein sixième,
00:25:34on sabre le champagne,
00:25:35bien sûr.
00:25:36Et on dit quoi ?
00:25:37C'est le retour
00:25:37sur l'impôt,
00:25:38sur la fortune.
00:25:39Il y a eu de la croissance
00:25:39grâce aux entreprises.
00:25:40Oui, vous n'allez pas me gronder,
00:25:42ce n'est pas moi
00:25:42qui l'ai voté.
00:25:42Il est 9h30 sur CNews
00:25:47et on poursuit l'heure des pros.
00:25:49Vous rejetez une taxe,
00:25:50Gabrielle Zuckman,
00:25:51la grande star,
00:25:52l'étoile filante
00:25:52des médias de gauche
00:25:54ainsi que des politiques de gauche.
00:25:56Et puis,
00:25:57si vous rejetez une taxe,
00:25:58il faut créer un nouvel impôt.
00:25:59L'Assemblée nationale
00:26:00a approuvé vendredi soir
00:26:02la transformation
00:26:03de l'impôt
00:26:04sur la fortune immobilière.
00:26:06Ça va s'appeler
00:26:07l'impôt sur la fortune
00:26:08improductive.
00:26:11Et c'est le fruit
00:26:11d'une alliance quand même
00:26:12particulière,
00:26:13entre le Rassemblement national,
00:26:15entre le Parti socialiste
00:26:16et entre le Modem.
00:26:19Quand j'ai vu ça
00:26:19ce matin en bréviens,
00:26:20je me suis dit
00:26:21mais attendez,
00:26:21on rêve.
00:26:22On rêve.
00:26:23Le PS cette semaine
00:26:24s'allie donc avec
00:26:26les xénophobes.
00:26:27C'était ça
00:26:27parce que sur la dénonciation
00:26:28des accords de Paris-Alger
00:26:30de 68,
00:26:31c'était un texte xénophobe.
00:26:32Mais au-delà de la forme,
00:26:33moi j'aimerais savoir
00:26:34c'est quoi la fortune improductive ?
00:26:36C'est une vraie question.
00:26:37On va poser la question
00:26:38dans un instant
00:26:39à M. le député
00:26:39mais d'abord,
00:26:40je ne suis pas le mieux placé
00:26:41pour y répondre
00:26:41parce que je ne comprends pas
00:26:42non plus l'expression.
00:26:43Je dis ça parce que
00:26:45au moment de la suppression
00:26:47de l'ISF,
00:26:47l'ISF n'a pas été
00:26:48totalement supprimé
00:26:49si je ne m'abuse.
00:26:51Sur la fortune immobilière,
00:26:53il a demeuré.
00:26:54Les gens qui avaient
00:26:55une fortune immobilière,
00:26:56ce qui ne veut pas dire
00:26:57beaucoup d'argent
00:26:57sur son compte forcément,
00:26:59mais par exemple
00:26:59un patrimoine
00:27:00à transmettre à ses enfants,
00:27:01continuent à être taxés.
00:27:02Donc ma question
00:27:03était sincère
00:27:04mais avec un peu
00:27:04une question derrière la tête,
00:27:06c'est est-ce que finalement
00:27:06c'est un retournement
00:27:07de cette ISF
00:27:08en disant
00:27:08on lâche la fortune immobilière
00:27:10et on retaxe l'argent
00:27:11qui crée de l'argent
00:27:12tout seul entre guillemets.
00:27:13Est-ce que c'est ça
00:27:14derrière la fortune immobilière ?
00:27:15C'est ce qu'on appelle,
00:27:16c'est bon,
00:27:16la taxe joker.
00:27:18Oui mais alors ça
00:27:18la taxe joker,
00:27:19on commence à se perdre
00:27:21un tout petit peu.
00:27:21Je voudrais juste
00:27:22qu'on voit le sujet.
00:27:23On perd sur les taxes
00:27:23et aussi sur l'argent.
00:27:24Avec 163 voix pour
00:27:29et 150 contre,
00:27:30l'impôt sur la fortune immobilière
00:27:32devient un impôt
00:27:32sur la fortune improductive.
00:27:34Pour faire simple,
00:27:35cet amendement propose
00:27:36dans sa rédaction originale
00:27:37d'inclure dans l'assiette
00:27:38de l'IFI
00:27:39les actifs improductifs,
00:27:41c'est-à-dire
00:27:41les biens immobiliers
00:27:42non productifs
00:27:43ne générant aucune recette
00:27:45comme les résidences principales,
00:27:47les biens meubles corporels
00:27:48tels que les objets précieux,
00:27:49les voitures,
00:27:50les yachts,
00:27:50les avions,
00:27:51les actifs numériques
00:27:52comme la crypto-monnaie
00:27:53et les assurances-vie
00:27:55pour les fonds non alloués
00:27:56à l'investissement productif.
00:27:58Ne sont pas en revanche
00:27:59concernés
00:27:59les actifs immobiliers
00:28:00productifs,
00:28:01c'est-à-dire par exemple
00:28:02les biens loués
00:28:03pour une durée
00:28:03de plus d'un an
00:28:04répondant à des critères
00:28:05environnementaux.
00:28:06Déjà trop pour le parti
00:28:07Horizon et Renaissance
00:28:08qui n'ont pas voté le texte
00:28:10mais pas encore assez
00:28:11pour les députés
00:28:12La France Insoumise
00:28:13qui eux aussi
00:28:13n'ont pas voté la mesure.
00:28:14C'est grâce à une alliance
00:28:15hétéroclite
00:28:16que le Modène
00:28:17a pu imposer son amendement.
00:28:18Il a été soutenu à gauche
00:28:20par le parti socialiste
00:28:21mais également
00:28:21par le groupe centriste Lillotte
00:28:23et à droite
00:28:23par le Rassemblement National.
00:28:25Bon alors
00:28:26qu'est-ce que c'est
00:28:27et là je me tourne vers vous
00:28:28Charles Rodouel
00:28:29vous êtes député
00:28:29Ensemble pour la République
00:28:30effectivement
00:28:31l'impôt sur la fortune
00:28:33improductive.
00:28:34On a du mal à comprendre.
00:28:36Moi je vais citer
00:28:37un député
00:28:38un collègue à Rennes
00:28:38qui a pris la parole
00:28:39sur le sujet hier
00:28:40dans l'hémicycle.
00:28:42Il disait
00:28:43ne vous en faites pas
00:28:43on va taxer les personnes
00:28:44qui investissent
00:28:45dans les entreprises.
00:28:47Pardon je rime.
00:28:48Moi je demande
00:28:50j'essaie de comprendre
00:28:52quelle est la philosophie
00:28:54quelle est la logique
00:28:55derrière ça.
00:28:55Un
00:28:56contrairement à ce que
00:28:57tout le monde dit
00:28:57de parmi ceux qui demandent
00:28:59l'IFI n'a pas été
00:29:00complètement supprimé
00:29:01sinon
00:29:02on en parlerait ce matin.
00:29:04Deuxième des choses
00:29:05quand moi j'entends
00:29:05ce type de phrase
00:29:06ne vous en faites pas
00:29:07les personnes qu'on va taxer
00:29:08c'est les personnes
00:29:09qui investissent
00:29:09dans les entreprises
00:29:10honnêtement ça me fait peur
00:29:11et croyez-moi
00:29:13nous serons mobilisés
00:29:14nous sommes minoritaires
00:29:15vous le voyez
00:29:15sur cet exemple.
00:29:17Je précise que
00:29:18la France Insoumise
00:29:18n'a pas voté cet impôt
00:29:19parce qu'il n'allait pas
00:29:20suffisamment loin
00:29:21donc c'est dire aussi
00:29:23dans quelle situation
00:29:24on est dans l'hémicycle
00:29:25mais on votera contre
00:29:27parce que nous ne pouvons pas
00:29:28avaliser une stratégie fiscale
00:29:30qui est mortifère
00:29:31pour les français
00:29:32et pour notre pays.
00:29:33Elodie Huchard
00:29:34là on a besoin aussi
00:29:35de comprendre
00:29:36ce qui s'est passé
00:29:36non pas dans l'hémicycle
00:29:38mais dans les couloirs
00:29:39de l'Assemblée nationale
00:29:40parce qu'il y a des négociations
00:29:41de l'ombre peut-être
00:29:43et on voit que c'est un accord
00:29:44François a utilisé ce mot
00:29:46hétéroclite
00:29:47c'est un euphémisme
00:29:49puisque c'est une alliance
00:29:50Modem-PS-RN
00:29:52pour voter ce nouvel impôt
00:29:55sur la fortune improductive
00:29:56on sait combien ça va rapporter
00:29:58d'ailleurs ou pas ?
00:29:59Ah non et Pierre
00:29:59il y a des notions
00:30:00assez peu claires
00:30:01par exemple
00:30:01vont être taxés
00:30:02les meubles meublants
00:30:02alors hier je me suis demandé
00:30:03ce qu'était un meuble meublant
00:30:04pour tout vous dire
00:30:05ce sont les meubles
00:30:07destinés à l'usage
00:30:08et à l'arnement des appartements
00:30:09comme les tapisseries
00:30:10les lits
00:30:10les sièges
00:30:11les glaces
00:30:11les pendules
00:30:12les tables
00:30:12les porcelaines
00:30:12et autres objets
00:30:13de cette nature
00:30:13donc il y a une réflexion
00:30:14quand même pour mettre
00:30:15le mot meuble meublant
00:30:16dans un nouvel impôt
00:30:17je trouve ça assez original
00:30:18j'ai envie de le souligner
00:30:19alors oui
00:30:19un accord hétéroclite
00:30:21parce que le modem
00:30:22s'y est ajouté
00:30:22en réalité
00:30:23sur un certain nombre
00:30:24de points
00:30:24que la gauche
00:30:25et le rassemblement national
00:30:26votent ensemble
00:30:27ça n'étonne plus
00:30:28ni en commission
00:30:29ni dans l'hémicycle
00:30:30le problème
00:30:31c'est qu'on parle
00:30:32de ce budget
00:30:32et on voit que
00:30:33par des accords
00:30:34parfois entre
00:30:35le socle commun
00:30:37et le PS
00:30:37parfois entre le PS
00:30:38et le rassemblement national
00:30:39parfois entre le rassemblement national
00:30:40et la France insoumise
00:30:41tout le monde
00:30:42y va de son idée de taxe
00:30:43ça fait un budget
00:30:44qui est absolument pas cohérent
00:30:45c'est-à-dire qu'il n'y a pas
00:30:46et ça pour le coup
00:30:47le Premier ministre l'a rappelé hier
00:30:48il n'y a pas de trajectoire
00:30:49du tout à ce budget
00:30:50c'est-à-dire qu'en fait
00:30:51on a l'impression
00:30:51que chaque amendement
00:30:52est un peu un petit budget
00:30:54à lui-même
00:30:54c'est-à-dire qu'il faut trouver
00:30:55une nouvelle alliance
00:30:55sur cet amendement
00:30:56il faut trouver un moyen
00:30:57de le faire voter
00:30:58et in fine
00:30:59le budget c'est un
00:30:59boulegui-boulga incroyable
00:31:01on ne comprend pas
00:31:01comment ça pourrait passer
00:31:03il n'y a aucune cohérence
00:31:04et en fait in fine
00:31:05c'est mauvais
00:31:05on l'a dit pour les entrepreneurs
00:31:06c'est mauvais aussi
00:31:07pour les classes moyennes
00:31:07à certains égards
00:31:08c'est mauvais pour tous
00:31:09ceux qui veulent investir
00:31:10et on ne voit pas bien
00:31:11quelle est la stratégie
00:31:12quelle est la ligne
00:31:13quelle est la politique
00:31:14en fait
00:31:14et la stratégie de ce budget
00:31:15mais j'ai l'impression
00:31:16que depuis le début
00:31:17la stratégie
00:31:18elle porte un mot
00:31:19ça s'appelle la survie
00:31:21et c'est la survie
00:31:22de ce gouvernement
00:31:23qui est un gouvernement
00:31:24ultra minoritaire
00:31:25et précaire
00:31:26c'est la survie
00:31:27de certains députés
00:31:28qui n'ont qu'une seule trouille
00:31:29c'est de retourner
00:31:30devant les électeurs
00:31:31donc c'est la survie
00:31:32et la survie de qui ?
00:31:34de qui ?
00:31:34du chef de l'Etat
00:31:35et la survie
00:31:36au plus haut sommet
00:31:37au plus haut sommet
00:31:38de l'Etat
00:31:39mais c'est vrai
00:31:39que c'est absolument déprimant
00:31:41Sophie de Menton
00:31:41réussir c'est possible
00:31:43aux éditions Fayard
00:31:44vous l'aviez écrit
00:31:46il y a combien de temps ?
00:31:47il est sorti il y a deux mois
00:31:48il y a deux mois
00:31:48est-ce que vous pourriez
00:31:49est-ce que vous mettriez
00:31:52aujourd'hui
00:31:53toujours un point d'exclamation
00:31:54ou vous le rembasseriez
00:31:57par un point d'interrogation
00:31:59est-ce que c'est toujours
00:32:00possible de réussir ?
00:32:02alors d'abord
00:32:02les entrepreneurs
00:32:04sont résilients
00:32:05les entrepreneurs
00:32:06sont des extraterrestres
00:32:07quand ils ont un projet
00:32:09ils y croient
00:32:10et ils foncent
00:32:13donc moi
00:32:14heureusement
00:32:14j'ai quand même
00:32:15un minimum de confiance
00:32:16et c'est eux
00:32:17qui tiennent le pays
00:32:18c'est la colonne vertébrale
00:32:18du Péry
00:32:19il n'y a plus que
00:32:19toutes les taxes
00:32:20dont on parle
00:32:21le mot entreprise
00:32:22n'est pas prononcé
00:32:23à l'assemblée
00:32:24on prononce taxe
00:32:25à la place
00:32:26donc c'est terrifiant
00:32:27alors je veux espérer
00:32:29que dans un an
00:32:30je serai capable
00:32:31d'écrire le même livre
00:32:33le volume 2
00:32:33alors peut-être
00:32:34mais ce sera
00:32:35réussir c'est possible
00:32:36à l'étranger
00:32:36j'allais le dire
00:32:37réussir c'est possible
00:32:38en Argentine
00:32:39en Italie
00:32:40mais espérons
00:32:41que ça se passe
00:32:42encore au Portugal
00:32:43espérons que ça se passe
00:32:45toujours en France
00:32:46voilà ce qu'on pouvait dire
00:32:47sur toute cette partie budget
00:32:48et ces votes
00:32:50je veux qu'on reste
00:32:50à l'assemblée nationale
00:32:51Charles Rodwell
00:32:53si vous êtes avec nous
00:32:53et je veux vous remercier
00:32:54chère Sophie de Menton
00:32:55et on salue
00:32:56tous les entrepreneurs
00:32:57et le Made in France
00:32:58merci
00:32:59qui se battent
00:33:00il y a le salon
00:33:00du Made in France
00:33:01c'est quand ?
00:33:02et il y a
00:33:02c'est quand ?
00:33:03parce que là
00:33:03vous avez levé le doigt
00:33:04comme si c'était là
00:33:06dans la salle d'à côté
00:33:07mais je ne sais pas
00:33:07ni quand est-ce que c'est
00:33:09et où est-ce que c'est
00:33:09alors ce week-end
00:33:11il y a le salon
00:33:12de l'artisanat
00:33:12je crois que c'est ce week-end
00:33:13ok
00:33:14formidable
00:33:15le salon du Made in France
00:33:16et de l'artisanat
00:33:17et
00:33:17mais personne n'en parle
00:33:19enfin je veux dire
00:33:19sur vos part
00:33:20c'est génial
00:33:21et il n'y a pas
00:33:23un entrepreneur
00:33:24sur les plateaux
00:33:25de télévision en France
00:33:25sauf ici
00:33:27merci
00:33:28excusez-moi
00:33:28mais si vous voulez
00:33:29on essaye justement
00:33:30d'en faire venir à maximum
00:33:31je pense que la priorité
00:33:32c'est moins
00:33:33on parlait de Jonathan Goloff
00:33:34plus de Jonathan sur les plateaux
00:33:36et moins de Gabriel Zuckman
00:33:37voilà c'est aussi simple que ça
00:33:38oui mais est-ce qu'on pourrait aussi
00:33:39avoir des petits entrepreneurs
00:33:40mais bien sûr
00:33:41mais bien sûr
00:33:42mais des agriculteurs
00:33:43des agriculteurs
00:33:44non non
00:33:44bien sûr
00:33:45mais avec grand
00:33:46Jonathan Goloff
00:33:48il a une licorne
00:33:49c'est un
00:33:49enfin c'est
00:33:50c'est ce qu'on appelle
00:33:51un petit entrepreneur
00:33:52à la base son histoire
00:33:53ah oui son histoire
00:33:54c'est quelqu'un qui parle de rien
00:33:55et qui a bâti un empire
00:33:56un grand merci
00:33:58Charles Rodouel
00:33:59je me tourne vers vous
00:34:00parce que je rappelle
00:34:01que vous êtes député
00:34:02ensemble pour la république
00:34:03des Yvelines
00:34:03mais vous êtes aussi
00:34:04l'un des rapporteurs
00:34:05vous avez fait toute une grande
00:34:06vous avez eu une grande réflexion
00:34:08avec Mathieu Lefebvre
00:34:08sur les fameux accords de 68
00:34:11sur les
00:34:11le rapport
00:34:12entre
00:34:13Paris
00:34:14et Alger
00:34:14ces accords
00:34:16qui ont été dénoncés
00:34:17cette semaine
00:34:17votés à l'Assemblée nationale
00:34:20c'est une dénonciation
00:34:21non contraignante
00:34:22on a tout entendu
00:34:24les hurlements
00:34:25les cris d'orfraie
00:34:26une proposition
00:34:28xénophobe
00:34:30le racisme
00:34:30on a entendu
00:34:31tout et n'importe quoi
00:34:32il faut juste rappeler
00:34:34que les français
00:34:34par exemple
00:34:35ils sont 7 français
00:34:36sur 10
00:34:36à vouloir
00:34:37non pas suspendre
00:34:38non pas dénoncer
00:34:39supprimer
00:34:41comme la réforme des retraites
00:34:42les accords de 1968
00:34:43qui facilitent
00:34:45les conditions
00:34:45de circulation
00:34:46de séjour et d'emploi
00:34:47pour les Algériens
00:34:47en France
00:34:48et Charles Rodoy
00:34:50si vous êtes là aussi
00:34:51ce matin
00:34:51c'est parce que
00:34:52vous souhaitez
00:34:53aller encore un peu plus loin
00:34:55pour éviter
00:34:55qu'il y ait un flou juridique
00:34:57et finalement
00:34:58créer
00:34:59proposer
00:35:00une loi
00:35:01très concrète
00:35:01sur
00:35:02de nouveaux accords
00:35:04avec l'Algérie
00:35:05absolument
00:35:06je vous remercie
00:35:07de m'inviter
00:35:07pour cela
00:35:08cette semaine
00:35:09ont été dénoncées
00:35:10excusez-moi
00:35:11par une
00:35:11par une résolution
00:35:14du Rassemblement National
00:35:15les accords
00:35:16entre la France
00:35:17et l'Algérie
00:35:18de 68
00:35:19donc c'est l'Assemblée Nationale
00:35:20qui a pris position
00:35:21en disant
00:35:21il faut dénoncer
00:35:22ces accords
00:35:22j'avais eu l'occasion
00:35:24de m'exprimer
00:35:24d'ailleurs également
00:35:25avec Charles Dernalas
00:35:26que je remercie
00:35:26dans le JDD
00:35:27en disant
00:35:28que cette résolution
00:35:29présentait un risque majeur
00:35:32c'est-à-dire
00:35:32qu'il y avait un vide
00:35:33juridique
00:35:34je vais essayer
00:35:34de faire simple
00:35:35oui il faut dénoncer
00:35:36les accords de 68
00:35:37mais si on se contente
00:35:39comme le proposait
00:35:41cette résolution
00:35:41simplement
00:35:42de dénoncer
00:35:43les accords
00:35:44on ne sait pas
00:35:45ce qui se passe derrière
00:35:45notamment pour les ressortissants
00:35:47algériens en France
00:35:48et pour la relation
00:35:49entre la France
00:35:49et l'Algérie
00:35:49donc ce qui pourrait se passer
00:35:51un exemple parmi d'autres
00:35:52c'est que vous auriez
00:35:53un ressortissant algérien
00:35:54qui pourrait attaquer
00:35:55l'état français
00:35:56devant un tribunal
00:35:57et là le tribunal
00:35:58pourrait dire
00:35:59ben
00:35:59puisqu'il y a un vide juridique
00:36:01on va interpréter
00:36:01ce qu'il faut faire
00:36:02donc soit on rentre
00:36:03dans le droit commun
00:36:03soit on interprète
00:36:05d'autres accords
00:36:05par exemple
00:36:06les accords de 62
00:36:07il y a plein de gens
00:36:08qui me disent
00:36:09vous ne rendez pas
00:36:09rétroactif
00:36:10cette suppression
00:36:11il y a plein de gens
00:36:12et on leur revient
00:36:12au droit commun
00:36:13moi je suis
00:36:14au départ
00:36:15moi j'écoute par exemple
00:36:16des gens comme
00:36:16Xavier Driancourt
00:36:17et autres
00:36:17qui tiennent cette position
00:36:18mais ensuite
00:36:19j'ai regardé
00:36:20la jurisprudence
00:36:20en 2007
00:36:22le conseil d'état
00:36:23a dit que pour le RSA
00:36:26les citoyens algériens
00:36:27devaient avoir
00:36:27le même statut
00:36:28que les citoyens français
00:36:29non pas à cause
00:36:30des accords de 68
00:36:31mais à cause
00:36:32des accords de 62
00:36:33donc le risque
00:36:35sur cette question
00:36:37il existe
00:36:38il est factuel
00:36:39il est réel
00:36:40la raison pour laquelle
00:36:42je suis très heureux
00:36:42de pouvoir
00:36:43vous parler de ça
00:36:44c'est que oui
00:36:45il faut dénoncer
00:36:46les accords de 68
00:36:47mais ça ne suffit pas
00:36:48il faut changer la loi
00:36:49il faut changer nos lois
00:36:51pour clarifier
00:36:52cette situation
00:36:53sur deux principes
00:36:55un citoyen algérien
00:36:56doit devenir
00:36:57un citoyen étranger
00:36:58comme un autre
00:36:59dans notre loi
00:36:59et un citoyen
00:37:00binational
00:37:01franco-algérien
00:37:02doit devenir
00:37:03un citoyen français
00:37:04comme un autre
00:37:05dans notre loi
00:37:05et c'est l'objet
00:37:06des mesures
00:37:07à la fois dans le budget
00:37:08et dans la loi
00:37:09que je propose
00:37:10qui seront rendues
00:37:11publiques dans le budget
00:37:12par les amendements
00:37:13que j'ai déposés
00:37:13et dans les propositions
00:37:15que je vais soumettre
00:37:16on en avait évoqué
00:37:16déjà il y a 10 jours
00:37:17parce qu'il faut
00:37:18absolument clarifier
00:37:19cette situation
00:37:20oui à la dénonciation
00:37:21des accords
00:37:22mais moi j'assume
00:37:23je n'aurais pas voté
00:37:24contre la résolution
00:37:26du RN
00:37:26puisque ça aurait été
00:37:26une hérésie
00:37:27par rapport à ma position
00:37:28mais je n'aurais pas
00:37:29voté pour
00:37:29parce qu'il y a clairement
00:37:30ce vide juridique
00:37:31qui moi me semble
00:37:32extrêmement dangereux
00:37:34et donc
00:37:34qui peut être corrigé
00:37:35du coup si c'est repris
00:37:36par le gouvernement
00:37:36puisque ce n'est qu'une résolution
00:37:38une résolution
00:37:38elle dit quoi ?
00:37:39Comment ça fonctionne
00:37:40une résolution ?
00:37:40C'est l'Assemblée
00:37:41qui dit
00:37:41il faut le gouvernement
00:37:43que vous fassiez ça
00:37:43donc s'il y a une résolution
00:37:44sur le fait
00:37:45qu'il faut planter
00:37:45plus de brocolis en France
00:37:47et bien il faut planter
00:37:48plus de brocolis en France
00:37:49mais ce n'est pas
00:37:50avec une extension derrière
00:37:51l'Assemblée prend position
00:37:52techniquement
00:37:53spécifiquement
00:37:54sur ce qu'il faut faire
00:37:55moi quand je lis
00:37:56la résolution du RN
00:37:57je considère que
00:37:58ce n'est pas ce qu'il faut faire
00:37:59parce que oui
00:38:00il faut dénoncer les accords
00:38:01mais il faut prévoir
00:38:02le cadre alternatif
00:38:03et c'est ce que je propose
00:38:05modifier le code
00:38:06de la sécurité sociale
00:38:08à la fin de soumettre
00:38:09les ressortissants algériens
00:38:10aux mêmes règles
00:38:10que les autres étrangers
00:38:11résidents en France
00:38:12pour l'accès au RSA
00:38:13à la prime d'activité
00:38:14un texte législatif
00:38:15pour mettre fin
00:38:16aux dérogations empêchant
00:38:17les expulsions
00:38:18des ressortissants algériens
00:38:19constituant une menace
00:38:20ou ne respectant pas
00:38:21les valeurs de la République
00:38:23et mettre fin
00:38:23au statut dérogatoire
00:38:24des Algériens
00:38:25en matière d'accès
00:38:26aux prestations sociales
00:38:28les accords de 68
00:38:30dans votre étude
00:38:32dans votre rapport
00:38:34c'était à minima
00:38:352 milliards d'euros par an
00:38:38absolument
00:38:382 milliards d'euros par an
00:38:39c'est la fourchette basse
00:38:41je vous prends un exemple
00:38:42de ce que vous avez dit
00:38:42un exemple simple
00:38:43dans l'accord de 68
00:38:44selon cet accord
00:38:46et ce qui a été délivré
00:38:47on ne peut pas retirer
00:38:48un étude d'ici jour
00:38:49à un Algérien
00:38:50qui trouble l'ordre public
00:38:52automatiquement
00:38:53alors qu'on peut le faire
00:38:53pour toutes les autres nationalités
00:38:55bon voilà un exemple
00:38:56parmi tant d'autres
00:38:57pour laquelle il faut
00:38:57évidemment dénoncer
00:38:58ces accords
00:38:59mais si on se contente
00:39:00de dénoncer
00:39:00il se passe quoi derrière
00:39:02personne n'est capable
00:39:04de dire réellement
00:39:05ce qui se passe
00:39:06et bien moi je propose
00:39:07dans la loi
00:39:08qu'on explique textuellement
00:39:10publiquement
00:39:10ce qui se passe
00:39:11ça veut dire que du coup
00:39:12mais là n'empêchons pas l'autre
00:39:13il faut le dire
00:39:15dans la résolution
00:39:16il faut le dire
00:39:17et donc moi je dépose
00:39:18ces propositions
00:39:19en disant
00:39:19on dénonce les accords
00:39:21et on fait rentrer
00:39:21un des citoyens algériens
00:39:22dans le droit commun
00:39:23la promesse de Sébastien Lecornu
00:39:26c'était de dire
00:39:26maintenant
00:39:27vu qu'on est finalement
00:39:28le gouvernement
00:39:29le plus faible
00:39:31de la 5ème république
00:39:32c'est l'assemblée qui décide
00:39:34donc s'il tient sa promesse
00:39:36cette dénonciation
00:39:37des accords de 1968
00:39:39elle doit prendre effet
00:39:41c'est à dire que
00:39:41le président de la république
00:39:43doit prendre le dossier
00:39:44enfin en main
00:39:44vous êtes d'accord avec ça
00:39:45monsieur le député
00:39:46vous connaissez ma position
00:39:47et le gouvernement bien sûr
00:39:48sur ce sujet
00:39:49il faut évidemment
00:39:50dénoncer les accords
00:39:51mais on ne peut pas
00:39:51se contenter cela
00:39:52vous venez de faire un point
00:39:53si l'assemblée est souveraine
00:39:54elle doit être précise
00:39:56et elle doit travailler
00:39:57ses textes
00:39:57quand on lit
00:39:58elle est publique
00:39:59lisez la résolution
00:40:00du rassemblement national
00:40:01sur cette question
00:40:02elle est nécessaire
00:40:03mais absolument pas suffisante
00:40:05j'ai quand même l'impression
00:40:06qu'on est sur un terrain moral
00:40:07et que c'est aussi
00:40:09et surtout
00:40:09parce que c'est le RN
00:40:10qui le propose
00:40:11que le problème
00:40:12il y a
00:40:13mais ça ne vous concerne pas
00:40:15je pense par exemple
00:40:16au parti socialiste
00:40:17je vous dis
00:40:17ou à vos collègues aussi
00:40:21pardonnez-moi
00:40:21sur la question
00:40:22du terrain moral
00:40:23avec le RN
00:40:23la loi immigration
00:40:24on l'a voté
00:40:26avec les républicains
00:40:26et on l'a voté
00:40:27avec le rassemblement national
00:40:28la loi sur
00:40:29le relance du nucléaire
00:40:30on l'a voté
00:40:31avec les républicains
00:40:32on l'a voté
00:40:32avec le rassemblement national
00:40:33on l'a vu à l'instant
00:40:34le rétablissement
00:40:35de l'ISF
00:40:36les socialistes
00:40:37votent avec le rassemblement national
00:40:38donc on ne peut pas avoir
00:40:40des partis qui expliquent
00:40:41sur un plateau
00:40:42le jeudi
00:40:43que le RN
00:40:44et que le Xenophob
00:40:44ne faut jamais voter avec eux
00:40:45et le lendemain
00:40:46qu'ils votent à l'impôt
00:40:46c'est bien pour ça
00:40:50que c'est une tartufferie
00:40:51et moi la raison
00:40:52pour laquelle
00:40:52je n'ai pas voté
00:40:53cette résolution
00:40:54mais ce n'est pas
00:40:55parce que c'est le RN
00:40:55c'est parce que
00:40:56quand je lis le texte
00:40:57je ne suis pas d'accord
00:40:58avec une partie du texte
00:40:59donc à l'inverse
00:41:00vous espérez que
00:41:01tous les députés
00:41:01qui ont voté
00:41:02cette résolution
00:41:02soutiennent votre projet
00:41:03mais absolument
00:41:04parce qu'elle est nécessaire
00:41:06on en a besoin
00:41:07que ce soit leur parti
00:41:08j'ai bien compris
00:41:09Georges Fenech
00:41:09si je lis bien
00:41:11le rapport de Charles Noël
00:41:12c'est 2 milliards
00:41:13d'économies
00:41:152 milliards de dépenses
00:41:16à minima
00:41:17que nous coûte
00:41:17ce statut spécifique
00:41:19ceci dit
00:41:20actuellement
00:41:21vous savez que moi
00:41:22il n'y a pratiquement plus
00:41:23de relations bilatérales
00:41:25entre la France et l'Algérie
00:41:26qui refusent nos OQTF
00:41:27qui ne collaborent plus
00:41:29notamment à la lutte
00:41:29antiterroriste
00:41:30ça me paraît très grave
00:41:31je ne vois pas comment
00:41:33aujourd'hui
00:41:33on pourrait engager
00:41:35une nouvelle négociation
00:41:36avec l'Algérie
00:41:37donc il nous appartient
00:41:38à la France
00:41:40de dénoncer
00:41:40unilatéralement
00:41:42ces accords
00:41:43et d'en revenir
00:41:44comme vous le dites
00:41:44au droit commun
00:41:45et bien le spécifier
00:41:47de cette façon là
00:41:48parce qu'autrement
00:41:49on ne s'en sortira pas
00:41:50d'autant que le rapport
00:41:51précise
00:41:52que ça n'a d'accord
00:41:54que le nom
00:41:54que seule la France
00:41:56est engagée dans l'accord
00:41:57sur la question
00:41:58c'est une dernière chose
00:42:00sur ce point
00:42:01il y a des choses
00:42:02qu'on peut faire
00:42:02à l'Assemblée
00:42:03moi dans le budget
00:42:04je vais déposer
00:42:04trois amendements
00:42:05sur le sujet
00:42:06sur les allocations
00:42:08vieillesse
00:42:08sur la prime d'activité
00:42:09sur le RSA
00:42:10en disant
00:42:11voilà
00:42:12je pense qu'à l'Assemblée
00:42:13on peut prendre une décision
00:42:14en disant que
00:42:14un citoyen algérien
00:42:15doit rentrer dans le droit commun
00:42:16mais il faut le spécifier
00:42:18c'est la raison pour laquelle
00:42:18j'espère que ces amendements
00:42:20seront adoptés
00:42:21il faut préciser
00:42:22parce que c'est vrai
00:42:23que c'est au pur
00:42:23pour les téléspectateurs
00:42:24il y a une partie recette
00:42:26non mais à l'Assemblée nationale
00:42:28on parle des recettes
00:42:29pendant un temps
00:42:30et puis ensuite
00:42:31vient le temps des dépenses
00:42:32oui
00:42:33et c'est à partir de quand
00:42:34qu'on va commencer
00:42:35à parler des dépenses
00:42:35alors vous avez
00:42:36c'est découvert
00:42:37ça va être compliqué
00:42:39pourquoi ça va être compliqué
00:42:40et en plus
00:42:40non mais alors
00:42:41si on ne parle pas des dépenses
00:42:43on arrête tout
00:42:44on fait nuit debout
00:42:44devant l'Assemblée nationale
00:42:45pourquoi on ne pourrait pas
00:42:46parler des dépenses
00:42:47qui a été pris
00:42:47en fait il va d'abord
00:42:48falloir finir la première partie
00:42:50avant d'arriver à la suite
00:42:51mais là on va très loin
00:42:52d'avoir fini la première partie
00:42:53ça veut dire
00:42:53c'est une question de jour
00:42:54de semaine
00:42:55là de toute façon
00:42:56la première partie
00:42:57ne reviendra pas
00:42:57avant vis-à-vis
00:42:5814-15 novembre
00:42:59dans l'hémicycle
00:43:00donc il faut la terminer
00:43:00il reste encore
00:43:01énormément d'amendements
00:43:02on est sur un rythme
00:43:03d'amendements
00:43:03qui est lent
00:43:07un rythme extrêmement lent
00:43:08donc il y a quand même
00:43:09un monde qui existe
00:43:10de plus en plus
00:43:11où on n'arrive pas
00:43:11à terminer la discussion
00:43:13On n'ira jamais sur les dépenses
00:43:13c'est ça que vous voulez me dire
00:43:14Je ne dis pas jamais
00:43:15On aura eu 4 semaines
00:43:18j'exagère
00:43:19On aura eu plusieurs semaines
00:43:21sur les recettes
00:43:22et que quelques jours
00:43:23sur les dépenses
00:43:24Il y aura un temps
00:43:25qui est réduit
00:43:26et tout le temps
00:43:26qui est en train d'être perdu
00:43:27de toute façon
00:43:28c'est un temps
00:43:28qui ne sera pas rattrapé
00:43:29à l'issue
00:43:30ce n'est pas un temps
00:43:30extensible le budget
00:43:31Peut-être que le vrai problème
00:43:33c'est ici une question
00:43:34de philosophie
00:43:35C'est ce que je dis depuis le début
00:43:36Vous avez raison Mathieu
00:43:37Et surtout vis-à-vis de l'Algérie
00:43:39Aujourd'hui
00:43:39est-ce que l'on est
00:43:40d'accord avec l'idée
00:43:43que des ressortissants algériens
00:43:45aient plus de droits
00:43:46que d'autres ressortissants étrangers
00:43:48des droits migratoires
00:43:49vous l'avez dit
00:43:50sur la naturalisation
00:43:51sur le renouvellement
00:43:51de titres de séjour
00:43:52etc.
00:43:52Mais également des droits sociaux
00:43:54qui nous coûtent
00:43:54un pognon de dingue
00:43:55avec effectivement
00:43:56comme vous l'avez dit
00:43:56dans votre rapport
00:43:582 milliards d'euros
00:43:58Mais c'est vrai que je ne comprends
00:43:59toujours pas quand même
00:44:00malgré votre position
00:44:01que des députés
00:44:02Ensemble pour la République
00:44:04dont le président de parti
00:44:06a fait une tribune
00:44:07je crois dans le Figaro
00:44:08pour dénoncer
00:44:09il faut dénoncer cet accord-là
00:44:10qu'un ancien premier ministre
00:44:11du Bloc central
00:44:12Edouard Philippe dit
00:44:13il faut dénoncer cet accord-là
00:44:14que vous avez une majorité
00:44:16à l'Assemblée nationale
00:44:17qui dit
00:44:17il faut dénoncer cet accord-là
00:44:19qu'il y a une majorité
00:44:20de français
00:44:2174%
00:44:22qui dit
00:44:22il faut dénoncer cet accord-là
00:44:23et que vous avez une majorité
00:44:24extrême
00:44:25dans vos électeurs
00:44:27les électeurs de Renaissance
00:44:2982% d'entre eux
00:44:30qui sont pour dénoncer
00:44:31cet accord-là
00:44:32et que le président de la République
00:44:33ne le fasse pas
00:44:34ça pose problème
00:44:35je trouve
00:44:36sur les questions
00:44:38régulier à une sécurité
00:44:39et l'immigration
00:44:40je peux vous proposer
00:44:4120 sujets
00:44:41sur lesquels
00:44:42les français sont en accord
00:44:44à 7
00:44:448 français sur 10
00:44:46et qui n'est jamais arrivé
00:44:48sur le bureau
00:44:48du président de la République
00:44:49je vais vous répondre
00:44:50spécifiquement sur ce point
00:44:51vous l'avez lu
00:44:53la résolution
00:44:53du RN ?
00:44:54oui bien sûr
00:44:55non mais au-delà de la résolution
00:44:56au-delà de la résolution
00:44:57c'est une question de philosophie
00:44:58sur la dénonciation
00:44:59des accords
00:45:00ou de la suppression
00:45:00ça aurait été
00:45:02beaucoup plus simple
00:45:03pour moi
00:45:03de venir ce matin
00:45:04sur le plateau de CNews
00:45:05en disant
00:45:05je l'ai voté
00:45:06comme ce que j'ai dit
00:45:07de mon rapport
00:45:0810 jours avant
00:45:08la résolution
00:45:10du RN
00:45:11ne permet pas
00:45:11de résoudre le problème
00:45:13non mais vous l'avez dit
00:45:13monsieur le député
00:45:14mais c'est pas ça que dit Mathieu
00:45:16on a tout compris là-dessus
00:45:18elle est imprécise
00:45:19elle ne permet pas
00:45:20de répondre aux problèmes
00:45:22ils ont le droit
00:45:23non mais eux le contestent
00:45:25en disant que finalement
00:45:25le traité de Vienne
00:45:27Georges c'est mieux que moi
00:45:28il ne s'est pas rétroactif
00:45:30d'accord
00:45:30mais au-delà de ça
00:45:31si ce traité s'était appliqué
00:45:32on n'aurait pas eu
00:45:33la justice française
00:45:34qui aurait pris des décisions
00:45:36ce que dit Mathieu Hox
00:45:39c'est que le président
00:45:40de la République
00:45:40a la main sur ce sujet
00:45:42un sujet qui fait consensus
00:45:43transpartisan
00:45:45avec une grande majorité
00:45:47dans son camp
00:45:47qui veut dénoncer
00:45:48ses accords
00:45:49et on attend
00:45:50donc au lieu d'avoir
00:45:51la diplomatie
00:45:51moi j'appelle la diplomatie
00:45:52de la joue tendue
00:45:53on prend des gifles
00:45:54par le régime algérien
00:45:56et on tend l'autre joue
00:45:57on a juste
00:45:57Boilem Sansal
00:45:58Christophe Gleize
00:45:59qui sont deux français
00:46:00pris en otage
00:46:01aujourd'hui
00:46:02et on ne fait rien
00:46:02bien sûr
00:46:03en une minute après
00:46:03c'est la pub
00:46:04en une minute
00:46:04avant l'été
00:46:06j'ai décalé la présentation
00:46:08du rapport
00:46:08Eric Ciotti
00:46:09a retiré sa proposition
00:46:10de résolution
00:46:11pour permettre
00:46:12je pense qu'ils ont eu raison
00:46:13pour permettre
00:46:14au président de la république
00:46:15et à Jean-Noël Barreau
00:46:16de pousser les négociations
00:46:18jusqu'au bout
00:46:18pour Christophe Gleize
00:46:19et Boilem Sansal
00:46:20le régime algérien
00:46:21a dit non
00:46:22donc c'est une nouvelle plaque
00:46:25donc début août
00:46:26le président de la république
00:46:27a annoncé
00:46:28la dénonciation
00:46:28des accords de 2013
00:46:30et nous
00:46:31la position que nous prenons
00:46:32communément
00:46:32c'est de dire
00:46:33il faut dénoncer
00:46:34désormais les accords
00:46:35de 68
00:46:36pour aller plus loin
00:46:38y compris dans ce rapport
00:46:39de force
00:46:39mais on ne peut pas le faire
00:46:40en faisant n'importe quoi
00:46:42pour protéger les français
00:46:43et pour assurer la sécurité
00:46:44de notre pays
00:46:45et aussi pour se soucier
00:46:46du sort
00:46:46des binationaux
00:46:48franco-algériens
00:46:48sur le territoire français
00:46:49il faut prévoir
00:46:50le cadre juridique alternatif
00:46:51c'est ce que je propose
00:46:52dans les mesures
00:46:53que je vous présente
00:46:53et ça a le mérite
00:46:54d'être clair
00:46:55en revanche
00:46:55ça n'est pas du côté
00:46:56de la diplomatie française
00:46:57et du côté
00:46:57de l'Elysée
00:46:59pardonnez-moi
00:46:59tous les français
00:47:00qui nous regardent
00:47:01et qui suivent attentivement
00:47:02le sort de Boilem Sansal
00:47:03ou de Christophe Gleize
00:47:04ils se disent
00:47:05et peut-être qu'ils ont tort
00:47:06peut-être que c'est démago
00:47:07peut-être faudrait-il
00:47:09que M. Sansal
00:47:11soit américain
00:47:12pour que la situation
00:47:12soit réglée plus rapidement
00:47:13mais je ne dis pas l'inverse
00:47:15et c'est la raison
00:47:15pour laquelle j'ai mené ce travail
00:47:1620 secondes
00:47:17parce qu'après
00:47:18vous savez
00:47:18on est à la seconde
00:47:19de lier
00:47:20la fin des accords de 68
00:47:23à l'affaire Boilem Sansal
00:47:25ça n'est pas une mesure
00:47:26de rétorsion
00:47:27les accords de 68
00:47:29n'ont plus lieu d'être
00:47:30la guerre d'Algérie
00:47:31c'est fini
00:47:32les Algériens sont indépendants
00:47:34et autrement
00:47:35on va dans le mur
00:47:36si on fait ça
00:47:37on a 4 à 5 millions
00:47:39de franco-algériens en France
00:47:41je vais aller sur le terrain moral
00:47:42je ne sais pas
00:47:42qu'ils aient le sentiment
00:47:43je vais aller sur le terrain moral
00:47:44je pensais qu'on n'avait pas le droit
00:47:45d'aller sur le terrain moral
00:47:46il y a un climat nauséable
00:47:47Charlotte Dornelas
00:47:48vous avez vu comment
00:47:49elle m'a applaudi
00:47:50regardez comme si je m'étais trompé
00:47:52bien sûr
00:47:52c'est un peu désormais
00:47:53avec le regard
00:47:54moi je ne suis pas très d'allée
00:47:55je suis à deux doigts
00:47:57de quitter ce siège
00:47:58je vais prendre à quelques secondes
00:47:59quelques secondes
00:48:02alors que c'est un week-end
00:48:04où normalement
00:48:04c'est bienveillant
00:48:05tous les samedis
00:48:06je vais prendre quelques secondes
00:48:07on se retrouve à 10h
00:48:08monsieur le député
00:48:09merci d'être venu
00:48:09merci à vous
00:48:10vous allez en circo là
00:48:12absolument
00:48:13vous allez rencontrer les français
00:48:14absolument
00:48:15et ils vous disent quoi
00:48:15dissolution allez-y
00:48:16on va retourner aux urges
00:48:18je vais être par avec vous
00:48:19il y en a beaucoup
00:48:20qui viennent se dissolution
00:48:21j'entends
00:48:21il y en a beaucoup
00:48:22vous reviendrez
00:48:23vous allez essayer de trouver
00:48:23toutes
00:48:23moi je me représenterai
00:48:25bien sûr si elle a lieu
00:48:26non sur le plateau je veux dire
00:48:27j'espère
00:48:28si vous
00:48:29si vous m'y invitez
00:48:30vous êtes le bien
00:48:31voilà la seule chose que je veux dire
00:48:31c'est qu'on va essayer de faire
00:48:32au maximum pour les protéger
00:48:33du délire fiscal
00:48:34qu'il y a
00:48:35on est minoritaire
00:48:36mais on fera tout ce qu'on pourra
00:48:37pour éviter ce délire fiscal
00:48:38on revient dans un instant
00:48:39on parlera d'immigration
00:48:41avec un bras de fer
00:48:42entre Sarah Knafou et Emmanuel Grégoire
00:48:44tiens tiens
00:48:44je vous explique tout
00:48:45dans un instant
00:48:45il est 10h sur CNews
00:48:50l'information avec Marine Sabourin
00:48:52bonjour Marine
00:48:52bonjour à tous
00:48:54l'Assemblée Nationale
00:48:55a rejeté hier soir
00:48:56la taxe Zuckman
00:48:57aux Grandes Dames de la gauche
00:48:58elle avait notamment
00:48:59pour objectif
00:49:00de taxer à la hauteur
00:49:01d'au moins 2%
00:49:02les patrimoines
00:49:03supérieurs à 100 millions d'euros
00:49:04Sébastien Lecornu
00:49:05a par ailleurs réfuté
00:49:06l'existence d'un impôt miracle
00:49:08pour rétablir
00:49:09la justice fiscale
00:49:10la monnaie de Paris
00:49:11lance 20 millions de pièces
00:49:12commémoratives de 2 euros
00:49:14à l'effigie de la cathédrale Notre-Dame
00:49:16le motif de la pièce
00:49:17met en valeur
00:49:17les détails complexes
00:49:18de la cathédrale gothique
00:49:19notamment sa célèbre rosace
00:49:21sa mise en circulation
00:49:22dans toute la zone euro
00:49:23est progressive
00:49:24et puis les 3 corps
00:49:25en provenance de Gaza
00:49:26remis hier soir à Israël
00:49:27via la Croix-Rouge
00:49:28ne sont pas ceux d'otages
00:49:29enlevés le 7 octobre 2023
00:49:31par le Hamas
00:49:32c'est ce qu'a indiqué
00:49:33l'armée israélienne ce matin
00:49:34je rappelle que les terroristes
00:49:36n'ont jusqu'à présent
00:49:37restitué que 17 dépouilles
00:49:38sur les 28 otages décédés
00:49:39merci chère Marine
00:49:41pour le point sur l'information
00:49:42on est toujours avec
00:49:42Elodie Huchard
00:49:43Charlotte Dornelas
00:49:44Georges Fenech
00:49:44Mathieu Hoc
00:49:45et Tanguy Hamon
00:49:46nous a rejoint
00:49:46vous êtes journaliste
00:49:47au service police
00:49:48justice de CNews
00:49:50hier c'était la soirée
00:49:52d'Halloween
00:49:53et qui dit festivité
00:49:55dit parfois
00:49:56pas tout le temps
00:49:57mais malheureusement
00:49:58ça devient récurrent
00:49:59dans certains quartiers
00:50:00violences urbaines
00:50:01c'est-à-dire quand c'est
00:50:02le nouvel an
00:50:03boum
00:50:03violences urbaines
00:50:05quand c'est
00:50:06le 14 juillet
00:50:07boum
00:50:08violences urbaines
00:50:09et désormais
00:50:10des violences urbaines
00:50:11à Montélimar
00:50:12et à Valence
00:50:13pour la soirée d'Halloween
00:50:15est-ce que vous pouvez
00:50:16nous expliquer
00:50:16ce qui s'est passé
00:50:17parce que
00:50:17comme d'habitude
00:50:18bien évidemment
00:50:19c'est-à-dire qu'on sera
00:50:20les seuls à en parler
00:50:21sur les chaînes nationales
00:50:23heureusement qu'il y a
00:50:24la presse régionale
00:50:25pour en parler
00:50:26et puis quelques heures
00:50:27plus tard évidemment
00:50:28certains reprendront
00:50:30l'information
00:50:31pour dire que c'est
00:50:32qu'un fait divers
00:50:33bien évidemment
00:50:33Tanguy Hamon
00:50:34effectivement
00:50:34on a l'impression
00:50:35qu'à chaque fois
00:50:35qu'il y a une soirée
00:50:36de festivité
00:50:37elle s'accompagne
00:50:38malheureusement
00:50:38de violences urbaines
00:50:39ça a été le cas
00:50:40dans la Drôme
00:50:40à Montélimar
00:50:41notamment hier soir
00:50:42avec 8 véhicules incendiés
00:50:45et des policiers
00:50:45qui ont été visés
00:50:47par des mortiers
00:50:47d'artifices
00:50:48à Valence
00:50:49et dans son agglomération
00:50:50il y a eu aussi
00:50:51énormément de feux de poubelle
00:50:52qui ont nécessité
00:50:53l'intervention
00:50:54de pompiers
00:50:55et de policiers
00:50:56il y a aussi eu
00:50:57des violences urbaines
00:50:58à Lyon
00:50:59et dans sa région
00:51:00avec une trentaine
00:51:01d'individus
00:51:02qui ont incendié
00:51:02au moins 2 véhicules
00:51:03à Rieu-la-Pape
00:51:05des façades d'immeubles
00:51:06ont aussi été
00:51:07prises pour cibles
00:51:08par des jets
00:51:09de mortiers
00:51:09d'artifices
00:51:10à Givor
00:51:11dans la Loire
00:51:12à Dessines
00:51:13on a essayé
00:51:13d'enlever
00:51:14des rames de tram
00:51:15en pleine soirée
00:51:17à Faisin
00:51:17ça c'est juste
00:51:18à côté de Lyon
00:51:19il y a eu
00:51:19des jets de projectiles
00:51:21sur des bus
00:51:21là encore
00:51:22les policiers
00:51:23et les pompiers
00:51:24ont été pris pour cibles
00:51:25par ces individus
00:51:26et la préfecture
00:51:27du Rhône
00:51:28nous indique
00:51:28à l'instant
00:51:29qu'il y a eu
00:51:30donc 9 interpellations
00:51:31dans la soirée d'hier
00:51:32ça va être très intéressant
00:51:34de voir ce que
00:51:34ces 9 interpellés
00:51:36s'en sont pris aux policiers
00:51:38s'ils ont brûlé
00:51:39cassé du mobilier urbain
00:51:40brûlé des voitures
00:51:41ce qu'ils vont prendre
00:51:42après
00:51:43la réponse bien évidemment
00:51:44judiciaire
00:51:45mais vous connaissez bien
00:51:45la région
00:51:46Georges Fenech
00:51:47après ce qui s'est passé
00:51:48à Givor
00:51:49c'est dans le Rhône
00:51:49à Givor
00:51:50ah c'est le Rhône
00:51:51c'est pas la Loire
00:51:51excusez-moi
00:51:52vous avez raison
00:51:55Georges
00:51:55pour la précision
00:51:57mais en revanche
00:51:57moi ce qui m'intéresse
00:51:58c'est ce que là
00:51:59on s'est révélé
00:52:00dans cette région là
00:52:01mais j'imagine
00:52:02que c'est pas
00:52:02un cas exceptionnel
00:52:04et que si vous creusez
00:52:05un peu plus
00:52:05et que vous allez voir
00:52:06un peu partout
00:52:07peut-être que ça s'est passé
00:52:08aussi ailleurs
00:52:09ce qui est fascinant
00:52:11c'est de voir
00:52:11vous avez un événement
00:52:12festif
00:52:14qui se transforme
00:52:15en fait de la casse
00:52:16comme d'habitude
00:52:17moi j'aimerais savoir
00:52:17qui étaient les auteurs
00:52:19ah bah ça
00:52:19on n'a pas encore
00:52:20le profil des auteurs
00:52:21on nous dit
00:52:22en tout cas pour Rieu la Pape
00:52:23une trentaine d'individus
00:52:24qui dissimulaient leur visage
00:52:25trentaine d'individus
00:52:26à Rieu la Pape
00:52:27une trentaine d'individus
00:52:27à Rieu la Pape
00:52:28bon c'est un gros mot
00:52:30de dire échec de l'intégration
00:52:31ou
00:52:31oui
00:52:32écoutez
00:52:33c'est difficile de le dire
00:52:34pourquoi c'est difficile de le dire
00:52:36parce qu'on est toujours
00:52:37mal compris
00:52:37quand on dit cela
00:52:38et pourtant
00:52:39c'est plus une réalité
00:52:39on voit très bien
00:52:42quelle est la population
00:52:43qui s'attaque
00:52:44aux forces de l'ordre
00:52:45qui s'attaque
00:52:46finalement
00:52:46à tout ce qui représente
00:52:48culturellement
00:52:49une fête
00:52:50dans notre pays
00:52:50il y a donc
00:52:51un souci d'intégration
00:52:52avec ces jeunes
00:52:53issus de l'immigration
00:52:54je le dis très clairement
00:52:55bon en attendant
00:52:56pour l'instant
00:52:57on n'a pas effectivement
00:52:58le profil
00:52:59des personnes
00:53:00qui ont été interpellées
00:53:01vous pouvez attendre
00:53:02non mais parce que
00:53:02en fait
00:53:03vous faites le lien
00:53:05avec les précédentes émeutes
00:53:06de sa violence urbaine
00:53:08c'est parce que j'ai écrit ce sujet
00:53:08j'ai écrit
00:53:09vous le savez
00:53:09l'ensauvagement de la France
00:53:10je sais très bien
00:53:12ce qu'il en est
00:53:12vous avez une population
00:53:14qui est essentiellement
00:53:15d'origine immigrée
00:53:16qui se livre
00:53:17pour le 31 décembre
00:53:18le 14 juillet
00:53:19la victoire du PSG
00:53:20enfin tout ce qui représente
00:53:21une fête
00:53:22qui la transforme
00:53:23en désordre
00:53:24et en attaque
00:53:24contre tout ce qui symbolise
00:53:26notre pays
00:53:26voilà
00:53:27c'est peut-être ça
00:53:28l'élément le plus
00:53:29important
00:53:30Charlotte Dornela
00:53:31c'est de se dire que
00:53:33vous avez désormais
00:53:34des générations
00:53:37qui vont utiliser
00:53:38des événements
00:53:39pour s'en prendre
00:53:40aux forces de l'ordre
00:53:41pour considérer
00:53:42en quelque sorte
00:53:43que leur territoire
00:53:44et bien il n'y a personne
00:53:46qui a le droit
00:53:47d'entrer
00:53:47et c'est une autre loi
00:53:49une autre société
00:53:50qui se crée
00:53:51oui mais les prétextes
00:53:53sont extrêmement nombreux
00:53:54franchement Halloween
00:53:54ce n'est pas ma cam
00:53:55moi je ne désignerai pas
00:53:56la fête d'Halloween
00:53:57comme quelque chose
00:53:58représentant la France
00:53:58et pourtant
00:54:00là en l'occurrence
00:54:01ce n'est pas tellement
00:54:02le sujet
00:54:02il y a en effet
00:54:03le 31 décembre
00:54:04et le 14 juillet
00:54:04c'est connu
00:54:05depuis très longtemps
00:54:06il y a aussi
00:54:07quand une moto
00:54:08est saisie
00:54:09il y a aussi
00:54:10quand une personne
00:54:10du quartier
00:54:11est interpellée
00:54:12il y a aussi
00:54:12quand il s'ennuie
00:54:14il y a aussi
00:54:14quand il fait trop chaud
00:54:15parce que les bornes
00:54:16incendient
00:54:16enfin je veux dire
00:54:17voilà
00:54:18il y a en effet
00:54:19une partie
00:54:20de la jeunesse française
00:54:21dont une large partie
00:54:23est issue
00:54:24de l'immigration
00:54:25même à 3ème
00:54:26ou 4ème génération
00:54:27ce qui devrait
00:54:27franchement
00:54:28tous
00:54:28beaucoup nous inquiéter
00:54:30qui est en rupture
00:54:32totale
00:54:32avec même
00:54:33comment dire
00:54:35le sens commun
00:54:36j'ai envie de dire
00:54:37c'est à dire
00:54:37il n'y a plus de loi
00:54:39qui s'applique
00:54:39si ce n'est les leurs
00:54:40il n'y a plus
00:54:41parce que franchement
00:54:41aller brûler une voiture
00:54:43c'est même pas une question
00:54:44de rapport
00:54:45à l'autorité
00:54:46ou à l'état
00:54:47normalement
00:54:47c'est juste
00:54:47on ne fait pas ça
00:54:48en fait
00:54:48et bien eux le font
00:54:49et le font
00:54:50avec n'importe quel prétexte
00:54:52et en effet
00:54:53ça devrait nous inquiéter
00:54:54bien au-delà
00:54:55des soirées
00:54:56dites festives
00:54:57la voyée ou crassique
00:54:59qui est à l'oeuvre
00:55:00alors ensuite
00:55:01pour ce qui est
00:55:02de déterminer le profil
00:55:03l'histoire
00:55:04et l'aspect sociétal
00:55:07ou social
00:55:07c'est l'enquête
00:55:08qui le déterminera
00:55:09on essaiera de voir
00:55:10et de connaître
00:55:11le profil
00:55:11de ces interpellés
00:55:12ce qui est désespérant
00:55:14c'est de voir désormais
00:55:15que tout événement
00:55:17tout événement
00:55:18nous amène régulièrement
00:55:21trop régulièrement
00:55:22à finalement
00:55:24des confrontations
00:55:25des dégradations
00:55:25regardez
00:55:27je prends juste
00:55:28l'exemple de Châtelet
00:55:29de ce concert gratuit
00:55:32qui a terminé
00:55:33avec un policier
00:55:34lynché
00:55:35au sol
00:55:36et des milliers
00:55:37d'individus présents
00:55:38et le concert
00:55:39a dû être annulé
00:55:40autre événement
00:55:41à Châtelet
00:55:41la fête de la musique
00:55:41autre événement
00:55:43à Châtelet
00:55:43vous savez
00:55:44c'était ce restaurant
00:55:45ouvert
00:55:45qui proposait
00:55:46des plats gratuits
00:55:47bon
00:55:48là aussi
00:55:49ça a créé
00:55:49ces tensions
00:55:50ce qui nous amène
00:55:51au sujet suivant
00:55:52et on va remercier
00:55:53Tanguy
00:55:53on va creuser
00:55:54tout au long
00:55:54de la journée
00:55:55parce que c'est
00:55:56malheureusement
00:55:57souvent comme ça
00:55:57que ça se passe
00:55:58vous avez la presse
00:55:58régionale
00:55:59qui relaie quelque chose
00:56:00vous avez souvent
00:56:01les réseaux sociaux
00:56:01qui via
00:56:03les séquences
00:56:04etc
00:56:05captent des images
00:56:06qui sont ensuite
00:56:06des réseaux sociaux
00:56:08et c'est finalement
00:56:09les médias
00:56:10nationaux
00:56:11qui préfèrent
00:56:12se cacher
00:56:12les yeux
00:56:13et ne pas en parler
00:56:14ou parler de phénomènes
00:56:15anecdotiques
00:56:16à tel point
00:56:17et on l'a vu
00:56:18la séquence cette semaine
00:56:19c'est le président
00:56:21de la république
00:56:22qui parle des réseaux sociaux
00:56:23on a bien compris
00:56:24qu'il y avait une volonté
00:56:25de réguler des réseaux sociaux
00:56:26parce que selon lui
00:56:27notamment sur Twitter
00:56:28désormais X
00:56:30c'est l'international réactionnaire
00:56:31c'est le danger
00:56:32de l'extrême droite
00:56:33TikTok c'est l'islamisme
00:56:34visiblement
00:56:35c'est ce qu'il disait
00:56:35et X
00:56:37c'est l'extrême droite
00:56:38et on a réfléchi
00:56:40cette semaine
00:56:40on est allé voir
00:56:41ces affaires
00:56:43qui ont été
00:56:44en quelque sorte
00:56:45relayées massivement
00:56:46sur les réseaux sociaux
00:56:47que le système médiatique
00:56:49politique
00:56:49a dans un premier temps
00:56:50refusé de voir
00:56:51et qui traitaient
00:56:53de sujets
00:56:54ô combien importants
00:56:55donc sur les réseaux sociaux
00:56:57il y a évidemment
00:56:57de la haine
00:56:58sur les réseaux sociaux
00:56:59il y a évidemment
00:57:00de mauvaises choses
00:57:01mais il y a aussi
00:57:02des lanceurs d'alerte
00:57:04il y a des individus
00:57:06qui vont pointer
00:57:07des sujets
00:57:09ô combien importants
00:57:10et notamment
00:57:10d'un prétexte
00:57:12à la censure
00:57:12qui nous guette
00:57:13on voit le sujet
00:57:14de la rédaction
00:57:15de CNUS
00:57:15les réseaux sociaux
00:57:18sont-ils d'extrême droite
00:57:19pour le président
00:57:20de la république
00:57:21cela ne fait aucun doute
00:57:22ouvrez aujourd'hui
00:57:23X en France
00:57:24avec un contenu libre
00:57:25si vous ne tombez pas
00:57:26immédiatement
00:57:27sur des contenus
00:57:28d'extrême droite
00:57:28c'est que vous êtes
00:57:29mal organisé
00:57:29donc ce ne sont plus
00:57:31des lieux
00:57:32où on peut s'informer
00:57:33pourtant ces derniers mois
00:57:34nombre d'affaires d'importance
00:57:35ont été mises en lumière
00:57:36par ces mêmes réseaux sociaux
00:57:38le 31 mai dernier
00:57:39les français ont pu découvrir
00:57:41des scènes d'émeute
00:57:42et de pillage
00:57:42sur la plus belle avenue du monde
00:57:44le soir de la victoire du PSG
00:57:46quelques semaines plus tard
00:57:47lors de la fête de la musique
00:57:49cette femme était lynchée
00:57:50au sol
00:57:51par des individus
00:57:52retrouvés
00:57:52puis condamnés
00:57:53entre autres
00:57:54grâce à la visibilité
00:57:55apportée par les vidéos
00:57:57diffusées par les internautes
00:57:58le mois dernier
00:58:00un meeting anti-impérialiste
00:58:02était organisé
00:58:03à l'université Paris VIII
00:58:04une vidéo de celui-ci
00:58:06fait écho
00:58:06de propos antisémites
00:58:08le ministre de l'enseignement supérieur
00:58:10Philippe Baptiste
00:58:11parle même
00:58:11d'une réunion
00:58:12au relan antisémite
00:58:13en republiant
00:58:14cette même vidéo
00:58:15sur les réseaux sociaux
00:58:16plus récemment
00:58:17la vidéo
00:58:18filmée par une passagère
00:58:20juste après
00:58:20une tentative de viol
00:58:22dans le RERC
00:58:22en région parisienne
00:58:23a permis d'identifier
00:58:25et d'interpeller
00:58:26rapidement le suspect
00:58:27qui pourrait avoir déjà sévi
00:58:28dans les transports en commun
00:58:29sans cette diffusion massive
00:58:31sur internet
00:58:32ce dernier
00:58:32serait peut-être
00:58:33toujours en liberté
00:58:34et vous venez d'entendre
00:58:36la voix de Charlotte Grazala
00:58:37c'est très intéressant
00:58:38de voir ce qui s'est passé
00:58:40cette semaine
00:58:40Charlotte Dornelas
00:58:41c'est-à-dire que
00:58:42ceux
00:58:43qui ont toujours
00:58:44prôné
00:58:45l'ouverture
00:58:47la liberté totale
00:58:48liberté de circulation
00:58:48des biens et des personnes
00:58:50liberté totale
00:58:52puisqu'ils ont oublié
00:58:52le sens
00:58:53du mot frontière
00:58:54aujourd'hui
00:58:55parce qu'il y a un récit
00:58:56aussi qui est fragilisé
00:58:58par des incohérences
00:59:00par aussi des faits
00:59:02qui sont révélés
00:59:03sur les réseaux sociaux
00:59:04ceux qui prenaient hier
00:59:05la liberté totale
00:59:06et notamment
00:59:06la liberté d'expression
00:59:08sont ceux qui désormais
00:59:09veulent la restreindre
00:59:11ou mieux la contrôler
00:59:12et notamment
00:59:12sur le terrain
00:59:13de la sécurité
00:59:14c'est pas
00:59:15Emmanuel Macron
00:59:16on n'est pas le premier
00:59:17et cette volonté
00:59:18cette velléité
00:59:19même le dépasse de loin
00:59:20on voit à l'échelle internationale
00:59:22en Occident
00:59:22en effet une volonté
00:59:23de verrouiller
00:59:24ce qui apparaît
00:59:27ou ce qui s'offre
00:59:29sur les réseaux sociaux
00:59:29moi ce qui je pense
00:59:31il faut noter
00:59:33dans la déclaration
00:59:34d'Emmanuel Macron
00:59:35c'est que
00:59:35en effet
00:59:36et c'est pas une
00:59:37comment dire
00:59:38c'est pas une
00:59:39précaution de langage
00:59:40en effet
00:59:41les réseaux sociaux
00:59:42posent de véritables problèmes
00:59:43sur la question
00:59:44de la pédocriminalité
00:59:45mais même au-delà de ça
00:59:46sur la question
00:59:47de l'engrenage
00:59:48absolument mortifère
00:59:50dans lequel tombent
00:59:51des gamins
00:59:51en raison des algorithmes
00:59:52même des réseaux sociaux
00:59:54reprenons l'exemple
00:59:55de TikTok
00:59:56des gamins poussés
00:59:56au suicide
00:59:57par les vidéos
00:59:58qui leur sont proposées
00:59:59par l'algorithme
01:00:00même de TikTok
01:00:01c'est un véritable sujet
01:00:03et franchement
01:00:04il s'agit pas du tout
01:00:05de le minimiser
01:00:06ensuite dans la sphère
01:00:08on va dire
01:00:08des adultes
01:00:09qui se servent
01:00:10des réseaux sociaux
01:00:11c'est devenu
01:00:12un argument
01:00:13désormais
01:00:13dans la sphère politique
01:00:14de dire
01:00:15je suis menacé
01:00:16100% des gens
01:00:17qui prennent la parole
01:00:18dans le débat public
01:00:19sont menacés
01:00:19sur les réseaux sociaux
01:00:20c'est pas une manière
01:00:21de minimiser les choses
01:00:22c'est une manière
01:00:23de constater
01:00:24que certains
01:00:24s'en servent
01:00:25comme argument
01:00:25sur la scène politique
01:00:26d'autres non
01:00:27c'est très malheureux
01:00:28mais là c'est une question
01:00:29élémentaire d'éducation
01:00:31maintenant Emmanuel Macron
01:00:32ne parle pas
01:00:33de tous ces sujets
01:00:34quand il parle
01:00:35de la volonté
01:00:35de réguler
01:00:36les réseaux sociaux
01:00:37mais de l'international
01:00:39réactionnaire
01:00:39il va donc lui-même
01:00:40uniquement sur le terrain
01:00:42politique à ce moment-là
01:00:43et il dit en premier lieu
01:00:45le problème des réseaux sociaux
01:00:46c'est qu'il ne sélectionne
01:00:48pas les faits
01:00:49comme le font les médias
01:00:50légitimes
01:00:51je ne sais pas
01:00:51le mot qu'il emploie
01:00:52bon là
01:00:53comment dire
01:00:54entre guillemets
01:00:55l'aveu est clair
01:00:56c'est une question
01:00:57de sélection de faits
01:00:58donc c'est une question
01:00:59de bataille
01:01:00de contrôle
01:01:01du récit
01:01:02qui doit être accessible
01:01:03ou non aux français
01:01:04bien sûr
01:01:05qu'il y a
01:01:06un problème de vérification
01:01:07et ce problème
01:01:08existe parfois
01:01:09dans les médias eux-mêmes
01:01:10si je peux me permettre
01:01:10et par ailleurs
01:01:11la question de l'intelligence
01:01:12artificielle
01:01:13et de ce qu'elle propose
01:01:14va appuyer
01:01:15on va dire
01:01:16cette question-là
01:01:17mais ce n'est pas
01:01:18d'abord le problème
01:01:18des réseaux sociaux
01:01:19me semble-t-il
01:01:21qui en effet
01:01:21ont permis aussi
01:01:22et je pense que leur succès
01:01:23sur le terrain
01:01:24de l'information
01:01:25s'explique comme ça
01:01:26par le verrouillage
01:01:27par les médias traditionnels
01:01:29de certaines informations
01:01:30Je vais vous dire
01:01:31sur l'antisémitisme
01:01:32par exemple
01:01:33mais ça les rend fou
01:01:34bien évidemment
01:01:35parce que ça les met
01:01:35face à leurs limites
01:01:37leurs faillites
01:01:38leurs échecs
01:01:39cet été
01:01:40en 5 minutes
01:01:41sur les réseaux sociaux
01:01:42vous pouviez avoir accès
01:01:44au profil
01:01:45de cette réfugiée
01:01:46Gazaoui
01:01:46adoratrice
01:01:48d'Hitler
01:01:49un antisémite
01:01:50revendiqué
01:01:51du moins
01:01:51dans le relais
01:01:52des informations
01:01:53qui avait été accueilli
01:01:54au domicile
01:01:55du président
01:01:55de Sciences Po Lille
01:01:57que s'est-il passé
01:01:58via les réseaux sociaux
01:01:59certains ont alerté
01:02:01en disant
01:02:01mais attendez
01:02:02mais vous savez
01:02:02qui vous faites venir
01:02:03et qui vous montrez
01:02:04comme si c'était
01:02:05le grand symbole
01:02:06des personnes
01:02:07ça c'était dans le sujet
01:02:09le viol dans le revers
01:02:10c'est aussi grâce
01:02:11aux réseaux sociaux
01:02:12oui et à la presse régionale
01:02:13il faut rendre hommage
01:02:14aussi aux presse quotidiennes
01:02:15régionales
01:02:16qui font beaucoup
01:02:17notamment dans l'affaire Thomas
01:02:18de l'affaire Trépaule
01:02:20heureusement qu'il y avait
01:02:21la presse quotidienne régionale
01:02:22regardez là
01:02:23le progrès
01:02:24c'est-à-dire que
01:02:25le progrès révèle
01:02:27des violences urbaines
01:02:28dans toute la région
01:02:30qui va en parler ?
01:02:32et bien c'est sûr
01:02:33qu'au bout d'un moment
01:02:34quand vous êtes en faillite
01:02:35vous avez envie de contrôler
01:02:37en une phrase
01:02:37et après je veux terminer
01:02:38avec le Soudan
01:02:39liberté d'expression
01:02:41liberté
01:02:42seule limite
01:02:43pas enfreindre la loi
01:02:44voilà
01:02:45oui c'est ça
01:02:46et là encore une fois
01:02:48qui en parle ce matin
01:02:49qui en parle ce matin
01:02:50de la situation au Soudan
01:02:51c'est vraiment très important
01:02:53parce que la situation
01:02:54est abominable
01:02:55l'ONU qualifie de
01:02:56pire crise humanitaire
01:02:57contemporaine
01:02:58la région du Darfour
01:02:59est en proie
01:03:00de très violents combats
01:03:01massacres
01:03:01et de viols collectifs
01:03:03les paramilitaires
01:03:04soudanais
01:03:05des forces de soutien
01:03:06rapide
01:03:06ont affirmé avoir
01:03:08arrêté plusieurs
01:03:08de leurs combattants
01:03:09soupçonnés d'exaction
01:03:10lors de la prise
01:03:12d'El Facher
01:03:12où sont les Rima Hassan
01:03:14et consorts aujourd'hui
01:03:15ils sont où
01:03:16elles sont où
01:03:16les associations
01:03:17pourquoi
01:03:18les médias
01:03:19les médias
01:03:20les médias
01:03:20ils sont où
01:03:21pour parler
01:03:22du Soudan
01:03:23vous voyez le sujet
01:03:24j'ai l'impression
01:03:24que là aussi
01:03:25malheureusement
01:03:26l'ONU
01:03:27est bien celle
01:03:29pour traiter
01:03:29de la situation
01:03:30au Soudan
01:03:32comme pour tenter
01:03:35de calmer le jeu
01:03:35le groupe paramilitaire
01:03:37DFSR
01:03:38ou force de soutien rapide
01:03:40a annoncé
01:03:40avoir arrêté
01:03:41plusieurs combattants
01:03:42soupçonnés
01:03:43d'avoir commis
01:03:43des atrocités
01:03:44lors de la prise
01:03:45d'El Facher
01:03:46sur cette vidéo
01:03:47les FSR
01:03:48montrent l'un d'eux
01:03:49surnommé Abouloulou
01:03:50être incarcéré
01:03:52dans une prison
01:03:52qu'ils disent
01:03:53être au Darfour
01:03:54ils assurent
01:03:55que l'homme
01:03:55sera jugé
01:03:57depuis dimanche
01:03:57de nombreuses vidéos
01:03:58montrent des hommes
01:03:59portant l'uniforme
01:04:00des FSR
01:04:01se mettre en scène
01:04:02devant des dizaines
01:04:03de cadavres
01:04:04ou encore
01:04:05d'exécuter
01:04:06des personnes non armées
01:04:07des enregistrements
01:04:08fabriqués
01:04:09par des sites
01:04:10liés à l'armée
01:04:10selon les paramilités
01:04:11militaires
01:04:12mais l'ONU
01:04:12assure avoir reçu
01:04:14de nombreux témoignages
01:04:15de ces atrocités
01:04:16des informations
01:04:18font également
01:04:19état de violence grave
01:04:20dans le contexte
01:04:21de la prise de Barra
01:04:22dans le corde au fond du nord
01:04:23par les FSR
01:04:24notamment l'exécution sommaire
01:04:26présumée de 5 volontaires
01:04:27du croissant rouge
01:04:28nos collègues
01:04:29chargés des droits
01:04:30de l'homme
01:04:30ont également reçu
01:04:31des informations
01:04:32alarmantes
01:04:32faisant état
01:04:33de violence sexuelle
01:04:34l'ONU demande des enquêtes
01:04:37indépendantes
01:04:38rapides et transparentes
01:04:39depuis dimanche
01:04:40plus de 62 000 civils
01:04:42ont fui la ville
01:04:43d'El-Fachère
01:04:44où des dizaines
01:04:44de milliers de personnes
01:04:46sont encore piégées
01:04:47le Soudan
01:04:48un pays divisé
01:04:49entre soldats
01:04:50et paramilitaires
01:04:51depuis plus de deux ans
01:04:52ce qui pourrait se faire
01:04:54ça serait
01:04:54des pressions très fortes
01:04:56des gouvernements occidentaux
01:04:57ou régionaux
01:04:58sur ce qui appuie
01:04:59la rébellion
01:05:00donc les émirats arabes unis
01:05:02l'Arabie saoudite
01:05:03de l'autre côté
01:05:04avec l'Iran et la Turquie
01:05:07depuis plusieurs mois
01:05:08les pourparlers
01:05:09en vue d'une trêve
01:05:10entre l'armée
01:05:11et les FSR
01:05:11qui réunissent
01:05:12les Etats-Unis
01:05:13l'Egypte
01:05:14les émirats arabes unis
01:05:15et l'Arabie saoudite
01:05:17sont dans l'impasse
01:05:18et ça c'est une actualité
01:05:21dramatique
01:05:22qui est sous-traité médiatiquement
01:05:24sous-traité politiquement
01:05:26et vous avez eu raison
01:05:27cher Georges Fenech
01:05:28de rappeler que l'ONU
01:05:31Rima Hassan
01:05:32moi c'est pas mon sujet
01:05:33mon sujet c'est l'ONU
01:05:35qui n'intervient pas
01:05:36moi l'ONU c'est pas mon sujet
01:05:37moi j'aimerais que les élus
01:05:38qui représentent la France
01:05:39se mobilisent
01:05:40pour soutenir le président
01:05:41vous avez raison
01:05:42mais ça me paraît pas
01:05:42être le plus important
01:05:43dans l'Europe
01:05:43surtout quand ils donnent
01:05:45des leçons à la terre entière
01:05:49pour se rallier à leur cause
01:05:50il y a vraiment plusieurs
01:05:51pays aujourd'hui en Afrique
01:05:53qui vivent le martyre
01:05:55littéralement
01:05:56et ça fait plusieurs années
01:05:57c'est le Mali
01:05:58qui va bien se tomber
01:05:59le Mali, le Nigeria
01:05:59c'est un faux chemin
01:06:00merci à tous les cinq
01:06:02dans un instant
01:06:03c'est Brigitte Mio
01:06:05qui nous parlera
01:06:07de quoi
01:06:07Brigitte
01:06:08je regarde tout de suite
01:06:10le sujet
01:06:11qui sera abordé
01:06:12par Brigitte
01:06:13je pense qu'elle va parler
01:06:14du tabac
01:06:15me dit-on en régie
01:06:16à l'occasion du mois sans tabac
01:06:18Brigitte nous donnera
01:06:19les bons conseils
01:06:20et les bonnes raisons
01:06:20d'arrêter
01:06:21on se retrouve ce soir
01:06:22l'info se poursuit
01:06:23sur CNews
01:06:25bien sûr
01:06:26et nous on se retrouvera
01:06:28sur CNews à 19h
01:06:28pour face à Mathieu Bocoté
01:06:30restez avec nous
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