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  • il y a 2 mois
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy estime, ce samedi 27 septembre dans le Journal du Dimanche, que "toutes les limites de l'État de droit ont été violées" après sa condamnation à cinq ans de prison avec mandat de dépôt et exécution provisoire.

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Transcription
00:00Vous avez pris le temps, vous aussi, de lire cette interview.
00:04Je vais vous lire ces quelques mots que j'ai retenus, Jérôme Poza.
00:07Je m'attendais à tout, mais pas à cela.
00:10Je le reconnais, c'est allé encore plus loin que ce que je pouvais imaginer.
00:13Toutes les limites de l'état de droit ont été violées.
00:18Que répondez-vous à cela ?
00:21Bonsoir, madame Larfeuille.
00:23Écoutez, je n'étais pas au courant, c'est votre assistante qui m'a mis au courant
00:26du fait que M. Sarkozy avait eu une interview dans le JDD.
00:30Quand j'entends ça, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:33C'est la parole d'un homme qui est meurtri ce soir.
00:38Moi, j'entends totalement le ressenti qu'a Nicolas Sarkozy.
00:42Après, les mots qu'il utilise, maintenant, je ne les partage pas.
00:47Il parle d'état de droit.
00:49L'état de droit, il s'est manifesté, comme il a dû se manifester dans ce dossier.
00:53Il y a une décision judiciaire.
00:54Il en a fait appel, donc je ne commenterai rien, moi,
00:58de ce que j'ai entendu sur votre plateau.
01:02Simplement, voilà, le droit s'est appliqué.
01:05J'ai été, vous voyez, je disais à votre assistante,
01:07je suis rentré de Paris, j'étais en un salon de dédicace au Conseil constitutionnel.
01:12Il se trouve qu'il y avait madame Belloubet qui a pris la parole
01:15pour féliciter celui qui a remporté le livre juridique
01:19et qui a dit, voilà, en France, la loi s'applique à tous et le droit s'applique à tous.
01:27Et c'est ce qui s'est passé dans cette affaire-là.
01:31Il est interrogé sur la présidente du tribunal qui a donc participé à une manifestation contre lui.
01:39On lui demande si c'est à ses yeux l'explication de sa partialité.
01:43Et il dit, est-ce qu'on aurait dû désigner un autre juge au regard de l'état de droit ?
01:47Cela aurait été préférable, sans doute, mais c'est une habitude.
01:53Est-ce que vous comprenez que la participation de cette magistrate à cette manifestation,
02:00il en fasse un argument en sa faveur, que cela pose question ?
02:05Oui et non.
02:08De son côté, bien entendu, il est à la recherche de n'importe quel détail
02:13qui pourrait essayer de remettre en cause ou de jeter la suspicion
02:17sur les juges et les magistrats qui sont à l'origine de sa condamnation.
02:22Mais simplement, ce qui est compliqué,
02:25et je pense vraiment à la collègue qui est présidente du tribunal correctionnel,
02:30que je ne connais pas personnellement,
02:32mais tout est focalisé sur elle alors qu'elle est la présidente d'une composition collégiale.
02:37C'est-à-dire qu'on n'est même pas sûr que ce soit son avis qui était majoritaire,
02:42ils sont à trois, et lorsque nous sommes à trois dans une composition collégiale,
02:47c'est deux contre un, c'est-à-dire trois contre zéro,
02:51mais en tous les cas, on ne sait pas ce qu'elle a dit.
02:55Donc moi, ça me gêne, parce que ça entraîne une focalisation
02:58sur la personne de cette magistrate.
03:02Merci.
03:03Merci.
03:04Merci.
03:05Merci.
03:06Merci.
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