L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy estime, ce samedi 27 septembre dans le Journal du Dimanche, que "toutes les limites de l'État de droit ont été violées" après sa condamnation à cinq ans de prison avec mandat de dépôt et exécution provisoire.
00:00Encore plus loin dans ce qu'il dénonce, on vient de le voir, Nicolas Sarkozy parle de complot, il met en cause aussi la juge, peut-être aura-t-il fallu en désigner un autre, dit-il, en référence à cette juge qui a manifesté contre lui à l'époque où il était président de la République.
00:14Ces autres arguments, il met en avant l'officier en charge de l'enquête qui, je cite, likait régulièrement les publications de Mediapart sur les réseaux sociaux ou encore justement Mediapart qui annonçait les convocations judiciaires avant que lui-même soit informé.
00:28Bref, certains vont s'interroger sur l'objectif de cette défense, mais surtout si Nicolas Sarkozy fait ça, c'est parce que d'autres ne l'ont pas fait à sa place, en particulier ses premiers soutiens chez les Républicains.
00:40Oui, il y a eu des réactions, mais à chaque fois c'était plutôt service minimum pour s'interroger sur le principe de l'exécution provisoire, mais on est loin des attaques contre ces fameux juges rouges d'il y a un certain temps.
00:53Fondamentalement, Loïc, quand même, on se demande pourquoi cette interview sort maintenant, pourquoi cette prise de parole ?
00:58C'est évidemment la question, alors pas de commentaire dans son entourage, rien ne va pouvoir empêcher cette incarcération, pas de grâce prévue, pas demandé d'ailleurs, Nicolas Sarkozy n'en veut pas.
01:09On sent le besoin de clamer son innocence auprès des Français, de rappeler aussi qu'il a été relaxé dans trois des quatre faits qui lui étaient reprochés.
01:17D'ailleurs Nicolas Sarkozy qui s'est montré en public hier au Parc des Princes, qui sera la semaine prochaine en déplacement.
01:25Nicolas Sarkozy aussi qui a eu besoin de faire savoir qu'il s'était entretenu avec le président de la République, il a aussi parlé avec le Premier ministre, il a parlé avec Bruno Retailleau.
01:35Beaucoup des responsables politiques, dit-il, m'ont fait part d'un état de profonde sidération exprimant qu'au-delà du choc, ce qui est en cause, c'est l'état de droit.
01:42Il veut montrer clairement qu'il n'est pas seul dans son combat.
Écris le tout premier commentaire