François Ruffin, député “Picardie Debout” de la Somme, était l’invité du Face-à-Face de ce mercredi 24 septembre. Il a été interrogé sur la fermeture d'entreprises françaises et de la concurrence de la Chine.
00:00D'abord, je pense aussi, bien sûr, aux salariés de Stellantis qui, non seulement ont trois semaines de chômage, mais ont en vérité une inquiétude sur l'avenir de leur usine.
00:08Je pense aux sous-traitants qui dépendent très largement de cette très grosse usine qui reste en Ile-de-France.
00:14Vous savez, moi, il y a six mois, j'ai tiré la sonnette d'alarme.
00:18J'ai dit quoi ? J'ai dit on a les États-Unis qui ferment leurs frontières aux produits chinois.
00:24Qu'est-ce qui va se passer ? Eh bien, la Chine va déverser ses produits sur l'Union européenne.
00:30Et qu'est-ce qui se passe ? En un an, c'est plus 10%. Plus 10% d'importations chinoises.
00:36Et donc, tout simplement, avec bon sens, j'ai dit il nous faut des protections, il nous faut des taxes aux frontières, il nous faut des barrières douanières, il nous faut des quotas d'importation.
00:45Rien n'a été mis en œuvre par l'Union européenne. Eh bien, il se produit ce qui était prévisible.
00:49C'est-à-dire un déversement de produits chinois. Et alors, dans certains secteurs, c'est plus 100%, ça a doublé. Dans d'autres, dans le transport, c'est plus 10%.
00:58Lorsque vous voyez des marques, alors là, on passe aux textiles, comme Pinky, qui font un accord avec Chine, mais qui disent soit on fait ça, soit on meurt.
01:07Malheureusement, vous savez, il y a quelques temps, quand je disais il nous faut des protections, j'étais seul. Vous savez, à poser la question des taxes aux frontières, des barrières douanières.
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