«10 Septembre» : des violences mais une mobilisation toute relative

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00:00Agnès Lepierre, il n'en est rien. La France a échappé hier à la paralysie.

00:04C'est la mise au point faite par le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau.

00:09Certes, il y a eu du monde dans les rues, 197 000 manifestants.

00:14Face à eux, 80 000 policiers et gendarmes.

00:16Ce dispositif hors normes des forces de l'ordre a permis de contenir les débordements.

00:22Et William Molinier, la mobilisation n'était pas massive.

00:25Effectivement, on peut même dire que c'est un échec à Paris.

00:28Oui, seulement 14 000 manifestants comptabilisés.

00:31C'est très peu au niveau national.

00:33Si on compare aux moyennes des autres journées d'action syndicale,

00:36il y avait hier 75 000 personnes de moins.

00:39100 000 de moins que lors de l'entre-deux-tours des dernières législatives.

00:42Pas question, en revanche, pour les cadres de la place Beauvau de lever la garde.

00:47Déjà, de nouveaux appels à bloquer le pays aujourd'hui et dans les jours à venir sont diffusés.

00:51Car pour l'ultra-gauche soutenue par les insoumis,

00:54l'enjeu n'est pas tant la masse des personnes mobilisées, mais plutôt l'intensité des actions.

00:59Leur objectif est de sidérer, de s'emparer de cibles symboliques.

01:03Une préfecture ou le siège d'une grande entreprise.

01:06Hier, les Black Blocs parisiens ont échoué à envahir les rails de la gare du Nord

01:10grâce à l'anticipation des services de renseignement.

01:13Policiers et gendarmes ont comme consigne de faire cesser tout type de blocage.

01:17ne surtout pas laisser s'installer le mouvement qui a désormais en ligne de mire

01:22la date du 18 septembre prochain.

01:24Journée nationale de grève et de manifestation à l'appel de la gauche et des syndicats.